La femme fleuve et le lamantin

Loin des de cet âge de ténèbres où l’on tente encore de le plonger, le Moyen Âge fut une époque de création et d’inventivité où la force de la vie et l’amour étaient célébrés. Pour preuve, quelque 110 poèmes et 200 illustrations dévoilent toute la richesse d’une poésie française qui s’est façonnée à travers quatre siècles d’écriture, d’influence et de thématiques.

« On doit au Moyen Age d'avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l'amour », écrit Michel Zink dans la préface. L’écrivain et médiéviste en sait long sur le sujet – et fait régulièrement briller à l’Académie française la force de cette époque.

Chansons de trouvères, de troubadours, en langues d’oc et d’oïl, avec leur traduction, nous plongent dans une aventure littéraire splendide.

On nous reproche régulièrement de ne pas être tendres avec Twilight, alors qu'il n'en est rien, mais surtout, la nouvelle d'aujourd'hui tend à réjouir plus encore du sort de la série de Stephenie Meyer. En effet, selon les propos de Haissam Fadel, responsable des ventes et des droits, au Centre culturel arabe, au cours d'une interview donnée durant la Foire d'Abou Dhabi, Twilighe fait des miracles.

« Les livres d'Harry Potter ne se sont pas aussi bien vendus quand ils furent traduits en arabe, que ce fut le cas dans le reste du monde. Cela vient du fait que les lecteurs ne savaient pas exactement si les livres étaient pour adultes ou pour enfants », précise-t-il. Pourtant, le fait que l'éditeur égyptien Nahdet Misr ait diffusé ces livres a ouvert une part du marché et du secteur.

Pour Haissam, qui dispose de filiales à Casablanca et Beyrouth, l'achat des droits pour les quatre livres qui se fit au cours de la Foire du livre de Francfort a représenté une manne. « À l'époque, les livres n'étaient pas encore si connus dans le monde arable, mais le film a changé tout cela. » Et quand le film sortira en mai, la promotion de livre sera définitivement assurée.

Hasisam explique que justement il voulait profiter de cet engouement, ce qu'on ne lui reprochera pas, et pour lui, il fallait diffuser la totalité des livres le plus rapidement possible. Ainsi, il fit appel à plusieurs traducteurs pour que les ouvrages soient placés en librairie simultanément. « Bien sûr nous aurions aimé n'avoir recours qu'à un seul traducteur, mais nous avons constaté dans les librairies que les clients achetaient la totalité des livres d'un coup, aussi nous avons voulu leur faire ce plaisir. »

La première impression a été largement supérieure à ce qui se fait d'ordinaire, c'est-à-dire 2 ou 3000 exemplaires, et l'on parle alors de 10.000 exemplaires pour un premier tirage. Si le potentiel de Twilight se découvrira au fur et à mesure, on ne peut qu'espérer beaucoup du choc culturel qui en adviendra et de la confrontation du public avec les ouvrages de Meyer. On peut probablement aussi s'attendre à des campagnes d'opposition farouche, malheureusement.

Des dépenses qui augmentent, davantage de livres dans les rayons et un flux constant de visiteurs. Voilà qui ne sonne pas comme une histoire vraie pour les bibliothèques anglaises. Pourtant, à en croire les dernières statistiques en date, le récit traditionnel mettant en scène des bibliothèques en proie au malheur ne serait qu’une fiction.

Les résultats annuels définitifs des tendances de dépenses dans les bibliothèques publiques démontrent que, là où les modes d’usage, dans des domaines clés comme les dépenses et l’archivage changent, les perspectives sont attrayantes.

Selon un sondage de l’institut des finances publiques et de l’expertise comptable, les dépenses générales dans les bibliothèques sont en hausse de plus de 17% sur les 10 dernières années et le nombre d’ouvrages ajoutés aux rayons l’année dernière était 19,8% plus important qu’il y a 10 ans.

Cependant, bien que le nombre de visiteurs n’ait pas chuté (les visites durant l’année 2006/07 se sont maintenues à peine au-dessus de 288 millions), le nombre de livres empruntés a diminué de 34% sur la dernière décennie. On peut donc supposer que les usagers viennent pour feuilleter les ouvrages en consultation et dans une moindre mesure pour l’accès gratuit à Internet et pour emprunter d’autres supports tels que les DVD.

Plus de livres, plus facilement pour un plus grand nombre

Selon l’organisme conseil stratégique gouvernemental pour les bibliothèques (le MLA), l’accessibilité croissante des livres est un facteur qui explique la baisse des emprunts de livres en bibliothèque. Un porte-parole du MLA a déclaré « les gens qui ne pouvaient pas se permettre d’acheter des livres auparavant et les empruntaient, peuvent désormais les acheter directement dans la rue ».

« Le défi reste d'inciter des gens qui n'achètent pas

ni n'empruntent de livres à entrer dans une bibliothèqe ».

Roy Clare

Ceci est également une des raisons qui explique les chiffres contradictoires montrant que pendant que le nombre de livres dans les bibliothèques augmente, les dépenses d’acquisition ont baissé de 18% sur la même période. Le MLA a également vanté les mérites des bibliothèques qui géraient leurs ressources financières plus efficacement et qui entraient dans des consortiums d’achat de livres avec d’autres bibliothèques.

Réhabiliter des lieux de vie pour séduire

Tandis que six bibliothèques fermaient leurs portes l’année dernière, d’autres étendaient leurs heures d’ouvertures avec 97 établissements ouvrant plus de 60 heures par semaine, dont seulement six il y a 10 ans. Toutefois, le porte-parole du MLA nous met en garde sur le fait que « les bâtiments des bibliothèques sont souvent trop petit et trop vieux et qu’il y a un risque que les conseils municipaux décident de fermer les établissements plutôt que d’allouer des fonds à leur rénovation ». Il ajoute qu’inciter les tranches de population qui n’achètent ni n’empruntent de livres en bibliothèque constitue toujours un défi.

Le directeur général du MLA, Roy Clare déclare que « les bibliothèques sont au centre des communautés de nos villes et à travers nos campagnes. Bien gérées, elles deviennent un lieu de vie primordial, servant à des gens de tout âge et de toutes CSP, ouvrant à des horaires qui s’adaptent à des usagers ayant peu de temps libre. Les livres et les autres types de ressources se doivent d’être accessibles à tous, en particulier aux jeunes générations, qui oublieraient dans le cas contraire de pratiquer des activités de lectures bénéfiques pour elles ».

Une étude américaine, publiée dans le « Journal of Neurosciences », fait valoir l’impact positif sur le développement de la mémoire chez les enfants. Des chercheurs de l’Univrsité de l’Illinois expliquent que la pratique du sport stimule la mémoire des enfants et accroît par la même occasion leurs capacités de mémorisation. 

Les scientifiques connaissaient déjà le rôle positif du sport sur le cerveau et la « santé cognitive » de l’enfant. Cette étude permet d’en savoir un peu plus, puisque, comme l’équipe de chercheurs le rappelle, les détails de l’impact cérébral du sport « demeurent inconnus. »

Les chercheurs ont étudié le cerveau de 24 enfants âgés de 9 à 10 ans avec un scanner. Les enfants étaient différenciés en fonction de leur pratique d’une activité sportive. Ceux qui pratiquent le plus de sport une plus forte présence de matière blanche et une matière grise plus compacte. En d’autres termes, les zones qui concernent l’apprentissage et la mémoire sont plus développées chez les enfants qui font du sport. 

LE RISQUE DE LA SÉDENTARISATION

Pour les chercheurs, le sport chez les enfants est plus que jamais important. « Ces résultats arrivent à un moment important », explique l’étude. En effet, les enfants « deviennent de plus en plus sédentaires et en mauvaise forme » tandis que les « responsables pédagogiques réduisent ou éliminent les opportunités d’activité physique à l’école au profit de matières académiques. »

Une erreur selon les chercheurs, puisque leur travail tend à montrer que le sport permet aux enfants d’avoir de meilleurs résultats scolaires. 

Ces dernières années, aux États-Unis, les élus et les responsables politiques multiplient les mesures pour lutter contre l’obésité, notamment chez les enfants. Parmi les initiatives les plus récentes, on peut mentionner celle d’un élu du conseil municipal de New York. 

Le démocrate Ben Kallos a présenté une proposition de loi pour interdire à New York la possibilité d’offrir des jouets aux enfants dans les menus avec plus de 500 calories. Et il ne voudrait pas s’arrêter là, il souhaiterait que les menus enfants avec des jouets n’aient pas plus de 35 % de calories. 

Rappelons que le précédent maire, Micheal Bloomberg, avait voulu, sans succès, interdire la vente de sodas géants. 

 :

ludovic

CC BY-SA 2.0