En Grande-Bretagne, les habitudes littéraires et les désirs des lecteurs ont été sondés au plus profond de leur âme, au cours de la Journée mondiale du livre. Et plusieurs vérités sur nos petits mensonges en ont résulté.
On apprend qu'outre-Manche, 61 % de nos voisins mentent concernant les livres qu'ils n'ont pas ouverts. En parallèle, près de la moitié du pays voudrait écrire un livre, quoique seuls 11 % en aient terminé un, mais n'ont pas encore trouvé le moyen de le faire éditer.
Mais pour ce qui est de nos menteurs, voyons quels auteurs et quels livres sont les plus sujets au bobard. C'est George Orwell, avec 1984, qui emporte la palme avec 42 % des suffrages. Suivent ensuite Guerre et Paix, avec 31 % Ulysses de Joyce, avec 25 % puis... la Bible avec 24 %.
Mais pourquoi mentir ? Pour faire croire que et en mettre plein la vue. N'oublions pas que le sex-appeal des livres est un outil de séduction essentiel. Et puis on ne s'avoue pas toujours les lectures que l'on aime : ainsi, Rowling, John Grisham, Jilly Cooper ou Jeffrey Archer, restent des auteurs honteux que l'on tait.
Et que voudraient-ils écrire nos voisins ? Un thriller ou un polar, pour la plupart des femmes et de la science-fiction pour les hommes, ou de la fantasy. D'ailleurs, dans ce domaine, pour 47 % des hommes, écrire serait alors un moyen de gagner plus d'argent, uniquement. De fait, et en général, pour 41 % des hommes, l'appât du gain représente une source d'inspiration pour devenir auteur, bien plus que l'envie de raconter une histoire.
Reste que les Britanniques sont des férus de lecture puisque 96 % d'entre eux reconnaissaient avoir lu jusqu'au lever du jour pour finir un livre.
