Persuasion. Un roman de Jane Austen

Les fans se sont donné la main, pour battre le record du monde, dans la ville de Bath. On en dénombrait 550 venus costumés comme l'étaient leurs ancêtres à l'époque de la Régence, cette transition prévictorienne qui suivit la période georgienne. Et dans laquelle se retrouve pleinement l'œuvre de Jane Austen. Ah, l'engouement des foules...

Le grand héros de Orgueil et préjugés, Monsieur Darcy, ne serait pas tout à fait la figure romantique que l’on imagine. En réalité, loin de la personnalité fringante fantasmée, on aurait plutôt affaire à un snob, prétentieux, impoli et sans humour. Et dont l’héritage a fait des dégâts, aujourd’hui encore.

Il est bien difficile de voyager, depuis quelque temps… Alors on se contente gentiment de notre canapé et d’un bon livre pour se changer les idées. Mais, après la lecture d’un ouvrage comme Orgueil et Préjugés, comment refouler l’envie de flâner dans la campagne anglaise ? Même si ce rêve un peu fou est encore entravé par la pandémie, il existe un remède…

La société Turn Productions vient d'achever une campagne de financement participatif, avec 109.563 $ obtenus de 1600 soutiens. Le projet présenté n'était autre qu'une adaptation vidéoludique qui tourne autour du monde de Jane Austen. Le nom du jeu ? Ever, Jane. Ah, la romance... 

Tandis que la chanteuse américaine, Kelly Clarkson, avait songé emporter aux États-Unis une bague acquise aux enchères, le gouvernement britannique avait invoqué le patrimoine national et bloqué provisoirement la sortie du territoire. Le bijou ayant appartenu à l'écrivaine du 19e siècle Jane Austen, pièce rare, la mesure visait à permettre une collecte afin de « la sauver pour la nation ». Ce lundi, le Jane Austen's House Museum annonce avoir récolté les fonds nécessaires.

Ce 10 juillet se tenait une vente aux enchères avec un bien assez particulier. Une bague ayant appartenu à Jane Austen, estimée entre 31 et 46.000 £. Mais la vente a été rude, et les acheteurs se sont bousculés pour remporter le lot. Ainsi que d'autres, des ouvrages anciens, proposés durant cette séance. 

Les amateurs seront ravis. Les autres, tant pis. En tout cas, de nouveaux livres de Jane Austen viennent d'être ajoutés au contenu déjà numérisé. C'est la famille de l'auteur qui a confié des ouvrages « rares et précieux » aux bons soins de la numérisation.

Des photos uniques de la famille de l’écrivaine britannique Jane Austen, auteure du fameux Orgueil et Préjugés, ont été découvertes dans un vieil album photo, acheté par une passionnée d’histoire sur eBay. Après avoir analysé les photos, l’acheteuse et des historiens affirment que Jane Austen se serait inspirée de certains membres de sa famille pour décrire les personnages de son célèbre roman.

Le lancement du site ne manque pas d'emphase avec ce qui est présenté comme la reconstitution d'un « blockbuster longtemps perdu de la Régence [anglaise, 1811-1820, ndr] ». Ce pari numérique se fait fort de reproduire les galeries virtuelles de la British Institution dans leur état au 24 mais 1813. Une date qui n'est pas choisie au hasard puisqu'elle coïncide avec la visite d'une certaine Jane Austen.

Presque 200 ans après sa mort, la mort de Jane Austen à un âge prématuré reste un mystère. Plusieurs théories ont été émises quant à la cause de son décès, allant du cancer à la maladie d'Addison.

L'art de s'inventer des ancêtres est une tradition littéraire en soi. La gens Iulia, dont Jules César fut le représentant suprême, avait bien des origines divines. Et que dire d'Enée, ou d'Achille, et ainsi de suite. Mais revendiquer des ancêtres écrivains, c'est assez original.

Lady Susan est un roman épistolaire de Jane Austen, redécouvert à la fin du XIXe siècle et écrit un siècle plus tôt. Pour son film, Whit Stillman a choisi de brouiller un peu plus les pistes en lui donnant le titre d'une autre nouvelle d'Austen, Love & Friendship.

Entre sa vie et ses romans eux-mêmes, on ne compte plus les films dédiés à Jane Austen, auteure de Raison et Sentiments ou encore Orgueil et Préjugés. Une fois n’est pas coutume, l’ouvrage Jane by the Sea, dans lequel Carolyn Murray décrit la vie de l’auteure anglaise, sera adapté sur grand écran.

Dans les romans de Jane Austen, on retrouve très souvent abordée la problématique du mariage dans la société sclérosée de la noblesse anglaise. A l’occasion de la commémoration des 200 cents de la disparition de l’auteure d’Orgueil et Préjugés, les archives du comté du Hampshire ont révélé l’existence de faux contrats de mariage rédigés par Jane Austen.

Le mirobolant roman de Seth Graham-Smith, Pride and Prejudice and Zombies, publié et traduit par Laurent Bury (Flammarion), reprend la trame du livre de Jane Austen. Et le 5 février 2016, le livre sera adapté en film, réalisé par Burr Steers, avec Lily James, Sam Riley, Matt Smith, Lena Headey, et Charles Dance dans les rôles principaux. 

La « maison de Jane Austen », ou Chawton House, demeure des descendants de son frère Edward Austen Knight jusqu’en 1987, conserve plusieurs ouvrages ayant appartenu à l’autrice d'Emma (trad. Pierre Goubert, Guy Laprevotte et Jean-Paul Pichardie) dans sa bibliothèque. Parmi les volumes préservés dans le manoir élisabéthain devenu musée, plusieurs livres de musique, sauf un, qui avait disparu, découvrait-on en 1987…

Il aura fallu réunir des dons, des subventions, des âmes généreuses et passionnées… mais la Jane Austen’s House est désormais sauvée. « Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d’eux à notre tour », écrivait-elle dans Orgueil et préjugés ? Tout le monde rira à gorge déployée désormais, avec surtout un toit restauré au-dessus de sa tête…

Avant, pour trouver les différents manuscrits des romans de Jane Austen, il fallait courir les bibliothèques du Royaume-Uni jusqu’à New York. Il sera maintenant possible de les trouver au même endroit grâce au projet d’un organisme public non ministériel britannique : The Arts and Humanities Research Council (AHRC) qui a financé la restauration de l’héritage laissé par la célèbre romancière anglaise.

C'est le gouverneur de la banque d'Angleterre qui vient de lancer la rumeur alors même qu'il est sur le point de prendre sa retraite. L'écrivain serait sur les billets de 10 £ dans un futur proche. Ceci intervient en même temps qu'une polémique sur la quasi-absence de femmes sur les billets de nos voisins anglais. 

Le dernier et ultime exemplaire de la première édition du livre Emma, signé Jane Austen, est parti aux enchères. Avec seulement douze exemplaires réalisés, 11 pour la famille royale et un pour sa propre famille, sur la demande expresse de l'auteure, ce livre est ce que l'on appelle une pièce rare. Très rare. 

'Emma', de Jane Austen, vendu 180.000 £ aux enchères

Le Musée de la maison de Jane Austen, à Chawton, en Angleterre, a été contraint de fermer ses portes depuis le 20 mars dernier, en raison de la pandémie de coronavirus. Privé de recettes pendant des mois, l’établissement culturel se dit lourdement touché et craint une fermeture définitive.

Jane Austen, maîtresse des codes et usages amorçant l'époque victorienne, mais également parodique et critique sur le rôle de la femme... tout cela est bien connu. En revanche, sortir de la fiction romanesque pour envisager que les livres de la romancière soient des sources d'inspiration pour des réflexions géostratégiques et politiques. 

On connaît la complexité que peuvent parfois atteindre les manuscrits des écrivains : on pense notamment aux épreuves de Balzac, ou encore aux pages en accordéon de la Recherche du temps perdu. Jane Austen fournit un exemple intéressant outre-Manche, tout du moins pour son roman inachevé The Watsons, où les corrections furent littéralement épinglées...

Fin juin, le gouverneur de la banque d'Angleterre avait annoncé que la romancière prendrait place sur les billets de banque aux côtés... de la Reine d'Angleterre, seule femme à l'heure actuelle à être représentée sur les billets de banque britanniques. Seule, avec Elizabeth Fry, une femme qui avait oeuvré pour l'amélioration des conditions de vie dans les prisons britanniques. 

Au sortir de la Première Guerre mondiale, l'Europe et le reste du monde ont découvert l'horreur d'un conflit généralisé, et les paysages sont au moins aussi désolés que les survivants. Pour aider ces derniers à surmonter des souvenirs de champs de bataille, les médecins recommandèrent alors la lecture des romans de Jane Austen, pourvoyeurs de « sécurité » et de « confort ».

Pour ceux dont les zombies n'ont pas encore totalement dévoré le cerveau, il est à noter un ouvrage de Seth Grahame-Smith, qui a passablement défrayé la chronique : une version revisitée avec option morts-vivants d'Orgueil et préjugés, le livre culte de Jane Austen.

Si vous ne saviez pas quel jour nous sommes aujourd'hui, Google est là pour vous le rappeler. Oui, parce qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Jane Austen. Son 235e anniversaire. Ce qui fait d'elle une femme d'un âge respectable.

Comme souvent, en Angleterre, l’histoire démarre avec une tasse de thé, qui finit par vous tomber des mains de stupeur. La romancière Jane Austen se voit embarquée dans une polémique post-mortem, sur sa consommation de plantes séchées et celle de ses personnages. Tout bonnement parce que ledit thé s’intégrerait dans une perspective colonialiste, liée à la Régence.