Depuis le début de la semaine, on a pu apprendre que
Barnes & Noble amorce deux nouveaux lecteurs entre 159 et 199 $.
2/ Amazon opère une coupe de quelques dizaines de dollars dans son Kindle 2 qui passe de 259 à 189 $.
Et tout cela grâce à qui ? Non, sûrement pas mamie Nova. Cette émulation, et la course à l'attractivité qui s'ensuit, la firme iSuppli, spécialisée dans les analyses, considère que les deux sociétés vendent leurs lecteurs ebook à un tarif minimum, leur permettant de ne pas perdre d'argent. C'est donc sur les ventes d'ebooks qu'elles comptent faire leur beurre, précise William Kidd, directeur et analyste principal de la société.
Un modèle similaire à ce qui se passe dans le monde du jeu vidéo, puisque les consoles sont commercialisées au tarif minimum, avec l'intention de faire de l'argent sur les produits dérivés, mais avant tout les jeux.
Une baisse des prix qui entraînerait facilement les consommateurs à investir dans l'objet, attendu que le service fournissant les oeuvres suit derrière, y compris dans le cas d'Apple. D'ailleurs, comment comprendre autrement le lancement de l'application iBookstore sur iPhone et iPod Touch, équipés d'iOS4 ?
Si aucune perspective d'avenir à court terme n'est réellement fiable, la seule réalité tangible, c'est que pour stimuler les ventes d'ebooks, non seulement il faudra un vaste parc de lecteurs, mais propulsé par des tarifs légers et surtout une belle offre au catalogue.
De même qu'un Amazon se sert des livres numériques vendus à perte pour attirer le chaland, de même, les uns et les autres devront proposer des lecteurs à prix très attractifs, pour capter une clientèle... qu'il faudra encore fidéliser...