Finalement, les auteurs de l'étude sur la littératie au Canada s'inquiètent parce qu'ils sont vieux.
Parce que de leur côté, les jeunes, eux, vont bien. Merci. Et particulièrement les quelques 1022 étudiants interrogés pour une étude qui sera renouvelée entre deux et trois fois par an : 72 % d'entre eux se déclarent très ou plutôt optimistes pour leur avenir.
Pour autant, ils n'en restent pas moins préoccupés par l'emploi et l'insertion professionnelle, pour 57 % d'entre eux. D'ailleurs, 60 % reconnaissent aisément des problèmes financiers, avec 522 € de dépenses mensuelles moyennes. De là, 60 % d'entre eux travaillent environ 14 heures par semaine et empochent en moyenne 355 €.
Justement, ce sont les étudiants en école de commerce ou d'ingénieur qui affichent le meilleur moral avec 90 % de confiance en l'avenir, dépassant d'une courte tête les médecins ou pharmaciens, avec 87 %. Ce sont les chefs d'établissement qui devrait se réjouir, plutôt que de déprimer...
Contents et satisfaits, mais pas inconscients
Autre inquiétude, le pouvoir d'achat, thème très contemporain (49 %) ou encore le logement, dont Madame Pécresse s'occupe actuellement (42 %). Leur conscience et leur préoccupation des choses de la nature descendent en revanche à 29 %. Enfin dans l'ensemble, leur vie affective et personnelle est satisfaisante à 76 %. Qu'on se rassure donc.
Une série de bonnes nouvelles, quand on prend connaissance de l'étude menée par la Smerep, qui annonçait un tout autre état d'esprit, où 36 % des étudiants se déclareraient stressés. La mutuelle étudiante organise par conséquent une semaine du bien-être.