Discours au Roy

Ce concours s’adresse aux écrivains dont l’œuvre constitue un apport significatif et qui ont déjà publié au moins deux ouvrages chez un éditeur reconnu et dans les genres suivants : roman, récit, nouvelle, poésie, théâtre, littérature jeunesse, conte, essai littéraire. Au cours de cette résidence, l’écrivain boursier pourrait être invité à participer à certaines rencontres et activités publiques.

Date limite d’inscription : 23 février 2013, 17 heures.

Les candidats doivent faire parvenir un court curriculum vitae, accompagné d’une lettre expliquant leur intérêt pour cette bourse d’écriture et donnant un bref aperçu du projet qu’ils souhaitent réaliser. Ceux qui le désirent peuvent joindre un échantillon de leur travail n’excédant pas 10 pages (ne pas envoyer de livres). Compte tenu de l’isolement relatif de la résidence, il est préférable de disposer d’un véhicule motorisé pour ses déplacements. Notez également qu’il est interdit de fumer dans la maison et d’y emmener des animaux domestiques. La maison est meublée et équipée des accessoires de base, y compris une connexion à Internet

Un jury composé de trois écrivains analysera les candidatures et effectuera le choix final, sur la base des réalisations des candidats et de la qualité de leur projet d’écriture. L’UNEQ s’engage à informer rapidement les candidats de la décision du jury, mais elle ne fournira pas de commentaires.

Veuillez faire parvenir votre inscription à l’attention d’Élise Bergeron, adjointe à la Direction générale, au 3492, avenue Laval, Montréal (Québec) H2X 3C8, ou par courriel, à : e.bergeron@uneq.qc.ca.

Bon désormais le site est clairement disponible à cette adresse.

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Mise à jour : alors que le site est toujours inaccessible, une équipe de vaillants bibliothécaires de BiblioFrance.org a bravé les problèmes techniques pour apporter de plus amples informations. On compterait donc sur :

Cependant, en passant par le flux RSS du site, vous pouvez accéder à quelques textes mis en ligne plutôt récents.

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Hier dans un élan de joie et d'allégresse, la documentation a offert au public fou de joie plus de 100.000 discours d'hommes célèbres et d'orateurs compétents sur son site.

On y retrouve des personnalités politiques, et leurs interventions dans la vie publique, déclarations et autres communications, dans un fonds qui remonte à 1974. Autant dire qu'il y a de quoi se pourlécher les babines. Selon l'annonce officielle, on peut lire les discours en divers formats, que ce soit page oueb, texte ou l'incontournable PDF.

Les recherches s'effectueraient par expression, auteur ou date.

S'effectueraient. Oui, un conditionnel. Car cela n'étonnera personne, mais le site victime de son succès et de l'affluence d'internautes désireux de réviser leurs classiques est tout bonnement inaccessible à l'heure où nous écrivons ces lignes. On attendra donc que le webmaster rectifie le tracas pour se gorger d'une littérature indispensable !

On ne se souvient que trop bien des paroles de Doris Lessing à l'égard d'internet, décrié pour son inanité et qu'elle réprouvait parce que « la culture se fragmente et se spécialise à outrance, notamment dans le domaine informatique ». Le Clézio a tenu un discours fort différent au sujet du net.

Dimanche dernier, alors qu'il était à l'Académie suédoise, il a eut cette parole, presque porteuse d'espoir à l'égard de la toile que rapporte l'Associated Press : « Qui sait, si l'internet avait existé à cette époque, peut-être que le complot criminel d'Hitler n'aurait pas réussi. Le ridicule aurait empêché ce projet de voir le jour. »

L'Holocauste foudroyé par le net, en ce qu'il aurait pu dévoiler tout le ridicule de ce projet... cela laisse rêveur. Et étonnamment optimiste. C'est surtout que pour le Nobel de littérature, cette source d'informations constante que représente internet n'aurait probablement pas pu passer à côté d'une telle machination. Il a poursuivi en rappelant que si posséder un ordinateur était encore un luxe, la lutte contre la faim et l'analphabétisme doivent être les priorités de l'humanité. Les deux sont d'ailleurs profondément liées.

Le ridicule n'a pas tué

Cependant, ridiculisé, Hitler le fut, par Charlie Chaplin, personne ne peut l'oublier. Et il ne faudrait pas oublier que dans plusieurs pays, comme la Chine, l'usage du net est soumis à un contrôle sévère sans que l'on puisse rien y faire, semble-t-il. Enfin, on n'oubliera pas qu'avec les moyens de l'époque, un certain Joseph Goebbels avait su manipuler l'information et la propagande comme jamais. Alors avec les possibilités qu'offre internet... C'est d'ailleurs en maîtrisant des moyens de communication déjà moderne qu'Hitler a en partie réussi à accélérer son accession au pouvoir.

Qui sait, si effectivement l'accès à Internet, aux livres, aux connaissances qui y résident aurait effectivement pu briser les bases de la solution finale et si aujourd'hui, il est possible d'empêcher l'accès au pouvoir d'un dictateur ?

Probablement personne. Mais l'envisager est déjà un premier pas.

Nommée ambassadrice de bonne volonté par l'ONU Femmes en juillet dernier, l'actrice britannique , extrêmement connue dans le monde entier pour son rôle d'Hermione Granger dans , a prononcé un discours dimanche 21 septembre au siège des Nations-Unies.

Visiblement émue devant une telle assemblée, c'est dans le cadre de la campagne « HeForShe » que l'actrice s'est lancée dans un vibrant et passionnant discours d'un peu plus de 12 minutes sur l'égalité entre les sexes.

 photo Youtube

Dans celui-ci, elle est revenue sur la cause féministe qu'elle défend ardemment, si décriée en ce moment aux États-Unis par certaines jeunes femmes : « J'ai décidé d'être féministe. Cela me paraissait simple. Mais j'ai découvert que le féminisme était devenu impopulaire. Les femmes préfèrent ne pas se dire féministes. Visiblement, cela est perçu comme trop fort, trop agressif, contre les hommes, peu séduisant. Mais pourquoi cela est-il devenu si impopulaire ? Je trouve ça normal d'être payé autant que mes collègues masculins. Je trouve ça normal de pouvoir faire mes propres choix. Je trouve ça normal que les femmes soient impliquées dans la politique. Je trouve ça normal d'avoir droit au respect. »

Sans se justifier de sa présence au Nations-Unies, elle sait que certains commentaires ont fusé au moment de sa nomination : « Vous vous demandez peut-être : qui est cette fille de Harry Potter ? Que fait-elle aux Nations Unies ? Je me suis aussi posé la question. Tout ce que je peux vous dire c'est que je me sens concernée par ce problème et que je veux que ça s'arrange. Et comme on m'en donne la possibilité, je me sens responsable de dire quelque chose à propos de tout ça. Edmund Burke a dit : “Pour que les forces du mal triomphent, il suffit que les hommes bons ne fassent rien“ ».

Ce n'est pas pour rien qu'Emma Watson se retrouve à ce poste, elle a déjà participé à des activités humanitaires en Zambie et au Bangladesh pour promouvoir l'éducation des filles auprès de l'UNESCO.

N'hésitez pas à découvrir une partie du discours traduit ci-dessous :

Le combat d'Emma Watson pour l'égalité hommes...par 6MEDIAS

Et en entier  :

On en présente plus Neil Gaiman, et les grands lecteurs ne peuvent que louer le Diable Vauvert (Et acheter leurs livres).

Résumer ce gros volume d’articles de l’auteur de Sandman en peu de mots : pas que de l’imaginaire en fusion chez ce grand fantaisiste, mais également le grand talent de savoir brosser le portrait d’un de ces collègues artistes, Stephen King, Lou Reed…

Ou d’un personnage phare de la pop culture. Et de toujours, révéler l’intérêt de chacune de ces grandes figures, comme un hommage d’héritier gâté. L’auteur a également des opinions explosives…

Que du bonheur !