Open Culture, les vidéos image par image réalisées par la société Myriapod Productions séduiront même ceux qui ne sont pas des mordus d'étymologie (si, si, il y en a quelques-uns) grâce à leur esthétique bien trouvée et efficace. Les anglophobes en seront par contre pour leur frais, mais, après tout, les yeux parlent tous le même langage...
Créée en 2008, la boîte de production Myriapod est basée à New York et réalise différents types d'oeuvres, qui vont du petit clip au long-métrage, à l'image de Beetle Queen Conquers Tokyo, film de Jessica Oreck qui revient sur les origines de la place accordée à l'insecte dans la culture japonaise. Sur son site officiel, Myriapod précise qu'elle se spécialise dans « l'éducation et l'exploration des sciences naturelles, particulièrement le domaine de l'ethnobiologie ».
La série Mysteries of Vernacular s'intéresse à une tout autre forme de racines, qui n'ont cette fois rien de biologique : c'est sur l'étymologie des mots que se penche le studio, avec en vue la réalisation de 26 clips, pour autant de lettres dans l'alphabet, chacun explicitant et remontant le cours des évolutions et modifications d'un syntagme, animations à l'appui.
La boîte de production explique que chaque épisode demande environ 80 heures de travail, le temps d'effectuer les recherches, définir la ligne directrice et de procéder à la construction du livre. Pour le scénario, par contre, l'inspiration semble toujours au rendez-vous... Par ailleurs, Myriapod Productions participe également au projet intitulé The Vanquishing of the Witch Baba Yaga, non pas une adaptation du conte scandinave, mais plutôt une sorte de psychanalyse de la forêt.
Il y en a qui vont relire Perrault...