Les annonces se suivent, mais ne se ressemblent pas, et celles qui touchent à la politique de Bertelsmann vont et viennent. Tout était parti du marché chinois, dont le groupe souhaitait se départir entièrement. Puis vint le moment où la France et l'Europe plus globalement étaient les prochaines cibles.
« Pure spéculation » avait affirmé un porte-parole. Enfin, voilà une semaine, nous apprenions que les clubs de livre à travers le monde étaient sur la pente savonneuse... (voire nos informations sur ces sujets)
La restructuration du groupe est en cours, et un courrier envoyé hier aux salariés a statué définitivement : Bertelsmann va se recentrer sur les « grands marchés européens ». Direct Group, sous la forme des clubs de livres et de disques poursuivra sa tâche en France, Belgique francophone, Italie, Portugal, Espagne et pays germanophones.
Parmi les neuf laissés pour compte, on trouve la Grande-Gretagne, les Pays-Bas et la Flandre, la Russie et la Pologne. Ces filiales seront offertes au plus offrant, explique Hartmut Ostrowski. « Par cette décision, Bertelsmann concentre Direct Group sur les grands marchés européens », affirme le DG du groupe depuis l'an dernier. Nous amorçons bien le programme annoncé en mars de vendre ou redresser.
Les activités de la firme avaient auparavant permis l'éclosion et le développement de secteurs comme l'édition, la musique et la radio-télévision. Mais ce business plan n'est plus d'actualité, et Direct Group a largement été impacté par la croissance des ventes via internet.