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Psychologie, psychanalyse

Enfance et violence de guerre. Tome 2, La violence de guerre engendre-t-elle la violence de l'enfant ?

La violence et la délinquance de guerre sont difficilement compréhensibles dès lors qu'elles engagent des enfants. Pourtant, c'est une réalité endémique qui continue de sévir dans plusieurs parties du monde. Après avoir utilisé les enfants, ces mêmes sociétés, au sortir des conflits, leur tournent le dos. Ils ne sont plus considérés comme des enfants, tant leurs actes ont été abominables. Ils deviennent même une honte pour la communauté qui essaye tant que bien mal de cacher leurs méfaits. Elle les abandonne une seconde fois à leur sort, préférant axer la priorité sur la reconstruction morale et physique du pays. Ces enfants violents, délinquants ou soldats sont voués à une agonie morale certaine. Au sortir des conflits, s'ils ne sont pas en prison, ils sont dans les rues. Et la rue qui va les accueillir, va aussi les déformer, les marginaliser. Le second tome évoque donc le passage à l'acte de l'enfant qui a grandi et qui a été sevré dans la violence ; les mécanismes d'embrigadement, les profils types des enfants les plus voués à entrer dans cette spirale. Spirale infernale qui fait que ni la victime ni l'ancien bourreau ne pourront accéder à leur humanité retrouvée. Alors ces gamins de la guerre, devenus gamins des rues se réinventent leur histoire, leur vie et leur enfance volées.

07/2015

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Histoire de France

La violence de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin. Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre.

02/2014

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Sociologie

Violences urbaines, violence sociale. Genèse des nouvelles classes dangereuses

Analyse d'une émeute urbaine survenue en juillet 2000 dans une ZUP de Montbéliard, ce livre cherche à rendre compte d'un paradoxe apparent : pourquoi cette émeute se produit-elle alors que les indicateurs économiques et sociaux semblent plus favorables que jamais ? Ils montrent qu'en réalité, ce sont les années passées de déstructuration des classes populaires, la rupture croissante entre les familles immigrées et le reste de la société, l'enfermement dans la ZUP qui "fabrique" les émeutiers. Une explication qui est aussi un avertissement : l'échec scolaire, le racisme et les discriminations, la précarité nourrissent un désespoir social et un ressentiment et constituent autant de "bombes à retardement".

06/2013

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Psychologie, psychanalyse

La violence intime. Violences familiales, extra-familiales et éducatives

Si tous les aspects de la vie sociale sont touchés par ta violence, les violences - qu'elles soient éducatives, intra ou extra-familiales - appartenant au cercle le plus intime de l'individu sont particulièrement destructrices. A travers quatre récits de violences intra et extra-familiales de personnes de tous âges, et leur analyse, il s'agit de savoir si celles-ci sont traitées ou non en tant que sujets. Il s'agit aussi d'examiner les conditions de leur accueil et de leurs parcours institutionnels. L'ultime violence du terme "fait divers", qui les rend enfin visibles, interroge ta part d'humanité que nous leur concédons. L'ouvrage veut aussi sensibiliser à la question des VEO, les violences éducatives ordinaires. Comment en effet imaginer qu'une rivalité intergénérationnelle instaurée par des parents tout-puissants, que des paroles et des écrits pervers envers l'enfant, que te contrôle répressif de la sexualité adolescente puissent former des principes éducatifs ? Ce sont pourtant des réalités vécues, souvent rendues invisibles parce que restreintes au cercle familial. Dévoiler ces types de violence permet d'interroger leurs processus de légitimation et les facteurs qui les déterminent. Ce livre est une réflexion nécessaire et salvatrice pour délivrer la sphère intime d'abus qui laissent souvent des traumatismes à vie.

01/2020

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Histoire ancienne

Guerre et violence dans la Grèce antique

André Bernand a choisi de reconsidérer l'Antiquité grecque, en s'éloignant des visions trop convenues, des réalités longtemps idéalisées pour souligner l'importance de la violence et de la guerre au sein des sociétés antiques. Sous sa plume, c'est une anthologie saisissante, émaillée de témoignages et de récits peu connus : brutalités, obsession de la virilité, goût du sang, tueries... Dans un monde qui ignore les droits de l'homme, le plus fort fait la loi, au mépris des traités et des liens du sang. Face aux Perses ou entre Grecs, la parole donnée est fréquemment violée. La traîtrise est une ruse de guerre plutôt qu'une infamie. On tue jusque sur les marches des autels. La mythologie, avec son imaginaire macabre, ses monstres et ses crimes, contribue à la banalisation de la violence. Le monde grec antique, dont nous nous réclamons a donc connu des formes de violences semblables à celles que connaît notre monde contemporain. Derrière la Grèce du savoir et de la sagesse, on découvre une Grèce de cris et de fureurs. Cet essai d'anthropologie historique est une nouvelle leçon de civilisation, aux résonances très actuelles.

05/1999

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Philosophie

Violences de la maladie, violence de la vie. 2e édition

Dans la maladie, le sujet fait l'expérience d'une violence démultipliée, l'assaillant de toutes parts. Violence faite au corps, par le mal et les traitements ; violence symbolique des discours, des regards et des jugements infligés au patient par la société et le milieu médical. Violence d'une marginalisation qui redouble la solitude d'un malade emprisonné dans sa souffrance. Pourtant, la philosophie est largement passée à côté de cette violence. Elle n'aborde en général cette épreuve existentielle que de biais. comme paradigme pour penser l'anormal. Ce détour est significatif d'un malaise, celui de la pensée face à une violence inhérente au vivant lui-même. Comment appréhender ce pouvoir destructeur de la vie ? En quoi nous oblige-t-il à repenser entièrement le soin ? Pour quel bénéfice ?

08/2015

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Education de l'enfant

Eduquer sans violence. Les violences éducatives ordinaires expliquées aux parents

Au cours des dernières décennies, nos cultures occidentales ont favorisé une parentalité axée à la fois sur l'obéissance des petits et sur la relation parent-enfant. Ces jeunes enfants doivent se conformer le plus tôt possible aux attentes des adultes. Pour ce faire, de nombreuses méthodes ont été implicitement validées par la société : punitions, chantage, menaces, humiliations, intimidations... C'est ce qu'on appelle des "Violences Educatives Ordinaires", car elles font partie du quotidien de beaucoup trop d'enfants. Ces méthodes éducatives sont non seulement peu efficaces, mais elles peuvent également être délétères. En changeant notre regard sur les enfants, en établissant avec eux un nouveau rapport, nous pourrons enfin nous frayer un chemin vers une relation apaisée. Cet ouvrage offre des clés de connaissances scientifiques en faveur d'une éducation éclairée et empathique, ouvre des pistes de réflexion et de bon sens éducatif. Il propose également des idées pratiques, afin de tendre vers une parentalité plus sereine.

03/2024

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Sciences historiques

La Bible et la guerre, la non-violence

Croisade ou inquisition, pogrom ou dévastation, la guerre est la contradiction permanente d'un message biblique, qui ne connaissait que le bonheur rural à son début, et l'apothéose à sa fin, de la Genèse à l'Apocalypse. Mais la Bible a de nombreux textes, chacun écrit dans sa perspective historique. Les personnages eux-mêmes sont composites. David, berger pacifique, a été aussi un guérillero malin. La guerre appartient aussi à une certaine nature des choses, et du moins elle est inhérente aux formes politiques. Chaque nation veut ses frontières et ses armées, et dans tous les programmes, la guerre est une répétition, presque rangée parmi les catastrophes naturelles. Le mystique ignore la guerre, mais il est rare. La relecture des textes bibliques ou analogues, dans ce colloque, est aussi une relecture des histoires et des mentalités. Sur le portail de Saint-Gilles, le sculpteur a donné à Michel, l'ange guerrier, un visage de paix souriante : la non-violence domine la force brute et Michel ne se bat pas contre des humains mais contre les démons.

01/2011

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Religion

La guerre et la violence dans la Bible

La Bible appelle-t-elle à la violence ? Incite-t-elle au conflit ? Légitime-t-elle la force afin de déculpabiliser son usage ? Ces questions sont d'une brûlante actualité. Elles ont donné lieu à des bibliothèques de théories et d'interprétations. Anton van der Lingen, lui, entend revenir au coeur des Ecritures pour en déceler le message originel. Il revisite les thèmes fondamentaux que sont la paix, l'étranger, l'ennemi, la bataille et la guerre sainte. Il recense les récits militaires de l'Ancien et du Nouveau Testament, en livre les contextes, en décrypte le sens ultime. Cette étude d'une salutaire archéologie est des plus contemporaines. Elle montre de manière décisive comment le Dieu des Armées se révèle comme le Dieu désarmé.

05/2016

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Histoire ancienne

Préhistoire de la violence et de la guerre

L'Homme a-t-il toujours été violent ? La guerre est-elle consubstantielle au genre humain ou est-elle inhérente à la construction des sociétés modernes ? Nourri par les recherches scientifiques, le débat sur le pourquoi de la violence n'en finit pas de rebondir. Il donne à la querelle qui opposait Rousseau (le "bon sauvage") à Hobbes ("l'homme est un loup pour l'homme") une actualité toute nouvelle. Pour en finir avec les approches caricaturales, Marylène Patou-Mathis propose avec ce livre une vaste enquête qui croise les données de l'archéologie et de l'anthropologie. Explorant les raisons qui ont transformé les chasseurs-cueilleurs en sociétés guerrières, sédentarisation et changement d'économie, avènement du patriarcat, apparition des castes, elle pointe aussi le rôle des croyances et met en évidence l'existence d'une violence antérieure à l'apparition de la guerre. Ainsi se dessine peu à peu le portrait d'un homme préhistorique, dont la violence exprime surtout ses peurs et ses premières pensées existentielles : humain, trop humain.

10/2013

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Littérature étrangère

Violence

Le lendemain de Noël, Charles et Carol partent en voiture pour Chicago rendre visite à la mère de Charles. Carol est enceinte, et cette grossesse angoisse Charles. Ils font étape dans un motel minable. Charles, mêlé par hasard à un hold-up sanglant, en réchappe traumatisé. "La violence est partout, et il aurait dû le savoir". De lointains souvenirs lui reviennent en mémoire, la brutalité de son père, son enfance meurtrie. Le drame qu'il vient de vivre déchaîne en lui des sentiments qu'il ignorait. Replongé dans un climat dont il a été jadis victime, risque-t-il à son tour de se muer en tortionnaire ? La démarche de l'auteur, qui procède par petites touches pour mettre à nu les rouages psychologiques d'êtres ordinaires confrontés à des situations et des émotions qui les dépassent, fait de ce roman un livre singulier et dense, à la fois étrange et prenant.

01/1997

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Sciences politiques

Guerres, conflits, violence. L'état de la recherche

Les conflits de toutes sortes font partie intégrante de la vie des sociétés. Ils sont des objets d'interrogations récurrentes car, quels que soient leur échelle, leur intensité, leur dimension, leur forme, les individus ou les groupes qu'ils mettent en cause, leur étude constitue l'une des clés de compréhension du monde et de ses transformations. Ce volume résulte d'une volonté inédite de faire connaître au grand public les conclusions des chercheurs de tous horizons ayant travaillé sur les guerres, les conflits et la violence. Sur des terrains divers et à travers les âges, ils les abordent dans leurs rapports à la politique, à la religion ou au quotidien, traitant de leurs conséquences culturelles, identitaires ou géopolitiques, de leurs représentations, de leurs héritages et de leurs mémoires. Des guerres de l'Antiquité aux croisades du Moyen Age, de l'usage de la violence dans les premières sociétés aux affrontements contemporains au Moyen-Orient, de la récente guerre du Népal aux rébellions urbaines des dernières décennies en France, ce volume de vulgarisation, par des éclairages ponctuels mis en scène de manière attractive, permet de comprendre en quoi l'intelligence, la connaissance et la régulation des guerres et conflits se sont renouvelées et ont progressé.

06/2010

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Professions médico-sociales

Violences intrafamiliales. De la détection de la violence aux outils de protection

En collaboration avec le Comité national des violences intrafamiliales (CNVIF), le Centre de recherches juridiques de Paris (CRJP8) a organisé un colloque, en octobre 2021, intitulé "Violences intrafamiliales. De la détection de la violence aux outils de protection" . Cet évènement scientifique poursuivait plusieurs objectifs : mieux faire connaître l'impact des violences intrafamiliales sur la santé des femmes et des enfants ; sensibiliser le grand public, les professionnels de santé et socio-éducatifs, les professionnels du droit et les forces de l'ordre au repérage, à la prise en charge et à la protection des victimes, ainsi qu'à leur accompagnement et à leur orientation. Durant cette journée, professionnels de santé et experts ont partagé leurs savoirs et leurs expériences et proposé des pistes de réflexion afin d'améliorer la collaboration entre tous les acteurs impliqués dans cette prise en charge.

05/2022

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Philosophie

Etats de violence. Essai sur la fin de la guerre

La philosophie occidentale a longtemps pensé la guerre comme une mise en forme spécifique du chaos des forces. Elle l'a définie, dans une formulation fameuse, comme " conflit armé, public et juste ", soutenu par une tension éthique (défense de l'honneur, courage, sens du sacrifice), un objectif politique (donner consistance à un Etat) et un cadre juridique (fonder le droit, défendre une juste cause, définir des règles de combat). Cette construction spéculative n'eut pas d'influence directe sur la réalité des carnages, elle n'en constitua pas moins un horizon régulateur qui servit à définir en Occident un droit de la guerre, des conventions internationales et un imaginaire spécifique. Or ce concept de guerre, stabilisé par des siècles de réflexion philosophique, échoue aujourd'hui à penser les nouvelles formes de violence : attentats terroristes, factions armées sillonnant des pays ravagés, envoi de missiles intelligents pour des conflits à " zéro mort ". La guerre et la paix tendent à disparaître, laissant place à l'intervention et à la sécurité. L'humanité serait entrée, depuis peu, dans ce que Frédéric Gros, par provision, appelle l'âge des " états de violence " : la fin de la guerre, ce n'est pas la fin des violences, mais leur reconfiguration selon des économies inédites. Les états de violence transforment le rapport à la mort, ils imposent toujours plus la logique d'une destruction unilatérale de civils démunis, brisant un rapport ancestral d'égalité et d'échange. La guerre visait à défendre ou accroître une Cité, un Empire, un Etat ; voici que les états de violence s'adressent à la seule fragilité de l'individu, ramené à sa condition vulnérable de vivant. La guerre, enfin, avait été constituée comme violence justifiée ; les états de violence offrent, à travers leur médiatisation, le spectacle du malheur nu, le scandale de victimes dont la souffrance exhibée décourage d'avance toute reprise critique. Cette radicale transformation exige de la philosophie qu'elle pense le présent, marque des ruptures, inspire de nouvelles vigilances, invente de nouvelles espérances.

01/2006

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Ethnologie

Archéologie de la violence : la guerre dans les sociétés primitives

" Le meilleur ennemi de l'État, c'est la guerre. " C'est essai propose une réflexion novatrice sur la guerre. Pour Pierre Clastres, la guerre est une façon de repousser la fusion politique, et donc d'empêcher la menace d'une délégation de pouvoir menant aux dérives intrinsèquement liées à la trop grande taille d'une société. La guerre et l'institution étatique, posées dans une relation d'exclusion, chacune impliquant la négation de l'autre, se conditionnent donc mutuellement. " Un livre essentiel sur la violence. " Général Robert Bassac, Défense. " Pierre Clastres a une position marginale, à l'écart du grand débat anthropologique de l'époque entre structuralisme et marxisme. " Marc Abélès, Sciences Humaines.

02/2013

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Histoire ancienne

Le sentier de la guerre. Visages de la violence préhistorique

Guerres et confrontations sont omniprésentes dès les plus anciennes civilisations historiques : Mésopotamie, Égypte, Proche-Orient, monde égéen. En revanche, la Préhistoire a longtemps été imaginée comme un âge d'or : le paradis originel. Mais, aujourd'hui, l'archéologie nous fait douter de cette quiétude primordiale. En balayant le champ des découvertes, les auteurs dressent en effet un tableau saisissant des actes de violence attestés depuis le temps des chasseurs-cueilleurs jusqu'à celui des paysans du Néolithique : sujets blessés, exécutions, supplices, massacres, sacrifices. Dès le 3e millénaire, on voit s'amplifier en Occident, à travers la statuaire, une idéologie du guerrier. À l'Âge du bronze, la production d'armes toujours plus sophistiquées devient essentielle en Europe " barbare " tandis que cités et États orientaux font de la guerre une exaltation constante. Le héros, combattant idéal, impose alors son image farouche. Décidément, pour la violence - comme pour l'art - l'homme préhistorique n'a rien à nous envier...

01/2001

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Ethnologie

Conjurer la guerre. Violence et pouvoir à Houaïlou (Nouvelle-Calédonie)

Quel est le fil conducteur qui mène un anthropologue enquêtant à Houaïlou, en Nouvelle-Calédonie, à s'intéresser à la fois aux opérations de répression coloniale menées en 1856, à la chasse anti-sorciers de 1955, à la mobilisation indépendantiste des années 1980 et aux règlements de compte villageois des années 2000 ? La violence, le conflit, la guerre. Quelles sont plus précisément les conventions d'usage de la violence ? Comment contrôler la violence pour éviter la guerre, ou pour la préparer en secret ? Michel Naepels décrit et analyse les pratiques guerrières, les figures du massacre, la question de l'anthropophagie, les "objets de guerre". A travers cette archéologie de la violence, il rend compte de l'inventivité pratique, de l'intelligence et de la ruse des Kanaks impliqués dans des rapports conflictuels, souvent violents. Les archives et le recours aux récits recueillis auprès des habitants actuels de Houaïlou restituent l'épaisseur de ces moments historiques, les contextes emboîtés de l'action politique qui s'y déploie, tout en interrogeant la valeur et les limites de l'enquête de terrain. Ces épisodes sont autant de séquences de changement dans l'organisation sociale, administrative, foncière ou politique : ils permettent de comprendre, depuis la prise de possession par la France jusqu'à nos jours, les modalités réelles de mise en oeuvre de la gouvernementalité coloniale et postcoloniale. L'attention portée à l'invention, à l'importation ou à l'adaptation des techniques répressives, massivement liées à l'expérience française en Algérie, ouvre à une véritable géopolitique de la colonisation. A travers cette description minutieuse des logiques sociales du conflit, Michel Naepels invite aussi à une réflexion sur la place des fantasmes européens sur la violence ethnique, sur les représentations de l'altérité.

01/2013

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Ethnologie et anthropologie

Archéologie de la violence. La guerre dans les sociétés primitives

"Le meilleur ennemi de l'Etat, c'est la guerre". Cet essai propose une réflexion novatrice sur la guerre. Pour Pierre Clastres, la guerre est une façon de repousser la fusion politique, et donc d'empêcher la menace d'une délégation de pouvoir menant aux dérives intrinsèquement liées à la trop grande taille d'une société. La guerre et l'institution étatique, posées dans une relation d'exclusion, chacun impliquant la négation de l'autre, se conditionnent donc mutuellement.

05/2022

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Philosophie

La violence et la non-violence

Un regard en coin qui fait naître un sourire narquois, un sourire narquois qui entraîne un mot méchant, un mot méchant qui crée une bousculade, une bousculade qui provoque une gifle, une gifle qui fait jaillir un couteau... Et la violence jaillit. Dans le cercle de la violence, on est comme dans un tourbillon, entraîné, incapable de faire un pas de côté, de s'en sortir seul. Un seul moyen pour ne pas être aspiré par le tourbillon de la violence : ne pas y entrer. "Les Goûters philo", ma collection pour aborder les grandes questions de la vie, dès 8 ans ! www. lesgoutersphilo. com : un site complet dédié aux enseignants pour parler philo en classe et à la maison.

09/2021

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Philosophie

La violence

Films d'action, jeux vidéo, faits divers criminels, harcèlement, catastrophes naturelles, conflits armés : la violence traverse nos sociétés de part en part. Cette évidente omniprésence ne doit pourtant pas masquer la complexité d'une notion délicate à définir, aux frontières ténues avec les idées de force, de puissance, d'autorité. Faut-il distinguer violence physique et violence morale? Toute atteinte corporelle relève-t-elle nécessairement de la violence? Peut-on mettre sur le même plan la violence exercée par un tyran sur ses sujets et celle de la révolution qui les en libérera, autrement dit existe-t-il une violence constructrice et juste? En scrutant tour à tour ses origines, ses manifestations diverses, sa légitimité, les penseurs qui se sont intéressés à la violence - philosophes antiques, théoriciens du droit naturel, anthropologues, sociologues - n'interrogent rien de moins que la bestialité et la cruauté radicale de l'homme, ainsi que les fondements de la vie en société.

06/2013

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Littérature française

Tendre violence

Début des années 1980. Raffaëla vit dans une famille pseudo-musulmane à Gagny, dans la banlieue parisienne. Pseudo, car on y pratique l'islam des cités. Celui qui emprisonne les filles, interdit leurs rêves et, quelquefois, leur vole leur enfance. A cinq ans, Raffaëla a déjà une vie d'adulte derrière elle. Et des blessures qu'il va falloir oublier pour vivre. Tendre violence est le témoignage vibrant et sans complaisance d'une enfance maltraitée, fracassée, rongée par un secret trop lourd. C'est aussi le cheminement d'une jeune fille élevée dans le tabou de la sexualité et qui choisit de devenir actrice de X. C'est le destin d'une femme amoureuse sans cesse rattrapée par la violence, y compris quand tout lui semble enfin doux. Peut-on échapper à son passé ? Peut-on sortir du cercle infernal ?

04/2006

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Santé, psychologie

La violence

C'est quoi, la violence ? Est-ce que les hommes ont toujours été violents ? Qui sont les héros de la non-violence ? Ca sert à quoi, la loi ? J'ai le droit de droit de frapper si on me frappe ? Comment on peut réagir quand on est moqué par les autres ? Comment faire pour ne pas être violent ? Pourquoi on me dit toujours de faire attention quand je vais sur Internet ? ... Un ouvrage pour tous les enfants, ceux qui sont violents ou ceux qui subissent de la violence, ceux qui en entendent parler et veulent comprendre ou savoir quoi faire.

09/2021

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Ouvrages généraux

Silence = violence ?

Dans l'imaginaire collectif, le mot silence est souvent associé à une idée de paix, de calme et de tranquillité. La violence, au contraire, est en lien avec la force et l'agressivité. Est-il possible de faire coïncider ces deux concepts ? Peut-on arriver à la formulation Silence = Violence ? Cet ouvrage collectif a pour objectif d'étudier la relation entre le silence et la violence dans les arts. Les contributeurs suggèrent de penser le silence de plusieurs manières : comme étant un matériel artistique essentiel dans une composition, comme un produit artistique tout court, comme étant l'absence totale de création, ou encore manifestation de censure en lui donnant ainsi une dimension politique qui ne peut pas se passer d'être interrogée. Les textes rassemblés ici tentent non seulement de donner au lecteur un accès à la réflexion sur la relation entre silence et violence, mais aussi de souligner sa non-neutralité et ses potentialités subversives.

06/2022

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Littérature française

Violence(s)

Ces femmes qui s'expriment sous la plume de l'auteur, douze au total, ont un point commun : elles ont subi une violence : femmes rabaissées, humiliées, frappées, violées, torturées, avant d'être tuées, juste parce qu'elles "? sont femmes ? ". Leur parole, leur cri, destinés à rester enfouis dans le mutisme qui leur est imposé, se font jour au travers du récit romanesque. Ces femmes n'ont pas de nom - l'auteur les désigne par des lettres de l'alphabet : X, Y, Z ou encore XX, XY et YZ -, mais leur histoire sont des archétypes de la situation des femmes dans nos sociétés. L'écriture transfigure, en même temps qu'elle les révèle, ces drames en une sombre poésie. Une lecture qui ne laisse pas indemne.

09/2021

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Violence

Violence numérique

Le terme "violence" fait d'abord penser à la violence physique. Néanmoins, il existe d'autres formes de violence beaucoup plus dangereuses. Certaines personnes se servent des plateformes de tchat ou des réseaux sociaux pour faire chanter ou harceler d'autres personnes. Internet devient, dans ce cas, un espace où l'on échange des insultes et des menaces. Derrière les écrans, certains internautes ne révélant pas leur véritable identité, dans des forums de discussion ou des blogs, oseraient harceler, divulguer des photos ou des vidéos intimes de telle ou telle personne. Comment reconnaître ces formes de la violence numérique ? Comment s'en prémunir ? Cet essai tente de répondre à ces questions tout en réfléchissant sur cette violence dite criminelle sous le couvert de l'anonymat. Saliha Arzaz, née en 1974 à Meknès, est professeure de l'Enseignement Supérieur et formatrice des professionnels de l'enseignement au Centre Régional des Métiers de l'Education et de la Formation (CRMEF) de Meknès. Docteure en littérature française depuis 2005, elle est également coordinatrice de l'équipe de recherche "Méthodologies d'enseignement des Langues, des Lettres et des Sciences Humaines" au CRMEF de Meknès. Elle exerce comme professeure vacataire à l'Université Moulay Ismail et l'ENS de Meknès. Ses domaines de recherche sont : littérature du VIIIe siècle, langage du corps, esthétique du texte littéraire, réception du texte littéraire, didactique du FLE, violence, langage et cyberlangage, entre d'autres.

07/2023

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Violence

La violence

Le n°4 du BAV (Bulletin annuel de Villetaneuse) a pour thème la notion de violence, appréhendée de manière pluridisciplinaire (droit public, droit privé, histoire du droit, sociologie). La violence se mesure tout d'abord à l'aune de la puissance de l'Etat-Léviathan, titulaire du monopole de la coercition ; légalité et légitimité se rejoignent au nom de la préservation de l'ordre public. Reste que la violence mérite d'être lue avec un regard autre : de l'autre côté du miroir, surgit la figure de la victime, subissant une violence tantôt publique tantôt privée. Il faut alors que survienne la soeur jumelle de la violence, la justice ; elle appelle condamnation et réparation. A défaut, une société sans justice demeure - cf. Saint Augustin - une misérable réunion de brigands. Enfin réguler la violence - de l'Etat, dans l'Etat - implique de penser ce phénomène en sa dimension supranationale : aussi le droit international demeure-t-il - nonobstant ses carences juridictionnelles - un instrument juridique privilégié. Pour atteindre cet objectif, peut-être irénique : pacifier des sociétés gouvernées par l'hybris humain.

04/2021

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Comics

Sex & Violence

Avec Sex & Violence, plongez dans un torrent de stupre et de fougue à travers cinq histoires indépendantes mais partageant des thèmes communs. Au menu : la quête de vengeance d'un grand-père à travers la communauté du porno à Portland Oregon ; la fascination obsessionnelle d'une femme-flic de la police de New York pour un couple lesbien ; une rivalité malsaine entre une mère et sa fille aussi séduisantes l'une que l'autre ; l'histoire d'une unité spéciale de l'Armée rouge pendant la seconde guerre mondiale ; et le bilan d'un assassin sur les choix violents et meurtriers qu'il a fait dans sa jeunesse et qui ont changé sa vie pour toujours. En bref : cinq visions de ces thèmes, sexe et violence, qui fascinent et dérangent l'humanité depuis toujours, pour un ouvrage sans concessions à réserver à un public averti.

11/2015

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Que-sais-je ?

La violence

Yves Michaud étudie la violence dans son histoire mais aussi sous ses visages contemporains : guerres, terrorisme, génocides, déportations, telle qu'elle est présentée par les médias et utilisée dans la communication politique. En examinant les explications anthropologiques, psychologiques, sociologiques et les philosophies qu'on en donne, il nous invite à comprendre la violence aujourd'hui et la place que tient cette notion dans nos représentations de la politique et de la vie en général.

05/2023

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Allemagne

Les suicidés de Demmin. 1945, un cas de violence de guerre

30 avril 1945 : Hitler se suicide dans son bunker de la chancellerie de Berlin. Au même moment, au nord de la capitale du Reich, des unités de l'Armée rouge s'apprêtent à investir Demmin, une petite ville de Poméranie-Occidentale à la confluence de trois cours d'eau : la Peene, la Trebel et la Tollensee. En faisant exploser les trois ponts qui enjambent la ville hanséatique, les dernières unités de la Wehrmacht rendent impossible tout repli des habitants vers l'ouest de l'Allemagne. Pris au piège, terrés dans leurs caves, ces derniers attendent anxieusement l'arrivée des Soviétiques, présentés depuis des mois par la propagande nazie de Goebbels comme des "bêtes bolcheviques" . Et puis tout bascule en quelques heures... Les Soviétiques transforment Demmin en un espace de violence, se livrant à des pillages et à des viols dans une ville en proie aux flammes d'un gigantesque incendie. Ce drame qui se joue à Demmin entre le 30 avril et le 4 mai 1945 est très particulier dans la mesure où ce déchaînement de violence conduit des centaines de personnes, à commencer par des femmes et des enfants en bas âge, à se suicider. Comment cette ville a-t-elle pu être le théâtre de cette "orgie de suicides" ? Ce suicide collectif a-t-il été le résultat d'un "mouvement de panique" ? A-t-il constitué de manière consciente une stratégie de sortie de guerre ? Dans quelle mesure le discours idéologique de fin du monde diffusé par les nazis a-t-il pu influencer le comportement collectif des habitants de Demmin ? En s'appuyant sur de nombreux témoignages, cette enquête historique cherche à comprendre et à donner du sens à cette "pulsion suicidaire allemande" en sortant des schémas interprétatifs globaux sur la violence de guerre.

11/2021

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Généralités

Le Soleil noir du paroxysme. Nazisme, violence de guerre, temps présent

Ce livre de Christian Ingrao a deux facettes. D'une part, c'est un texte d'historien sur des objets historiques situés : les discours, les représentations et les émotions des acteurs du génocide nazi ; le suicide de guerre en Allemagne et au Japon en 1945 ; la médecine d'urgence face aux attentats du 13 novembre 2015. Captivant. D'autre part, c'est un essai pour penser l'histoire, qui expérimente des rapprochements conceptuels et disciplinaires, qui analyse et met à l'épreuve notions et méthodes. Eclairant. A la fois livre d'histoire et livre sur l'histoire, il présente au lecteur l'ceuvre et la fabrique, dans un va-et-vient entre théorie et pratique qui fait la force du propos. Ainsi, la notion de paroxysme est d'abord analysée comme outil théorique pour l'historien, puis appliquée à des objets historiques qui en sont des figures et dont l'auteur est un spécialiste. On découvre l'historien au travail, réfléchissant sur sa démarche et ses concepts avant de les mettre en oeuvre pour explorer des passés utiles pour comprendre le présent. Tirant le bilan de vingt années d'enquête sur le nazisme et la violence de guerre aux XXe et XXIe siècles, Christian Ingrao entreprend d'esquisser aussi "un avenir désirable pour l'histoire du temps présent". Un livre d'histoire en même temps qu'un regard sur l'histoire de demain.

03/2021