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Traduire, collaborer, résister. Traducteurs et traductrices sous l'Occupation

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Critique littéraire

Traduire, collaborer, résister. Traducteurs et traductrices sous l'Occupation

A travers une galerie de portraits de traducteurs et traductrices ayant exercé entre 1940 et 1944, cet ouvrage offre un éclairage nouveau sur la vie littéraire durant la seconde guerre mondiale. Traduire, comme écrire, sous la botte de l'occupant nazi, c'est résister ou collaborer. Ce livre explore les trajectoires individuelles et le travail de ces médiateurs, "acteurs invisibles de la littérature". Quelle est leur place ? Dans quel contexte évoluent-t-ils ? Quel est leur rôle ? Hélène Bokanowski, Maurice Betz, Pierre Darmangeat, Paul de Man ou encore Jean Wahl : ces portraits saisissent la traduction sous plusieurs aspects : biographique, historique, sociologique, historique, éditorial et théorique. En s'appuyant sur des archives privées inédites, cet ouvrage constitue un apport précieux aux études sur la vie littéraire francophone en temps de guerre. Avec les contributions de Lucile Arnoux-Famoux, Albrecht Betz, Stéphanie Braendli, Pauline Giocanti, Yanno Guo, Sylvie Humbert-Mougin, Alexis Tautou, Hubert Roland, Thomas Vuong.

11/2019

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XXe siècle

Résister ou collaborer. Une famille déchirée sous l'Occupation

Louis et Lucienne Bertin sont père et fille aux caractères et convictions fondamentalement différents. Pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'il faut choisir son camp, tout les oppose : l'un choisi de collaborer et l'autre de résister. Deux personnes d'une même famille que tout sépare. Nous allons suivre leur histoire, leurs choix et les conséquences de leurs actes.

11/2021

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Traduction

Faut-il se ressembler pour traduire ? Légitimité de la traduction, paroles de traductrices et traducteurs

La polémique concernant l'identité de la traductrice néerlandaise (puis du traducteur catalan) des textes d'Amanda Gorman marqua les esprits par sa virulence. Mais au coeur de cette affaire se trouve finalement un questionnement assez simple : faut-il ressembler à l'auteure pour pouvoir la traduire ? Cette polémique ne fait qu'interpeler de nouveau, en somme, la légitimité du traducteur. Mais il est vrai qu'en s'ancrant sur le terrain de l'identité, elle questionne le manque de diversité (réel ou supposé) de la profession. Elle vient aussi s'ajouter à d'autres problématiques : certains soulignent par exemple l'asymétrie excluante du marché littéraire, qui invisibilise de nombreux professionnels de la traduction. Dans ce moment particulier, alors que se combinent plusieurs interrogations, il apparaît tout spécialement utile de donner la parole aux traductrices et traducteurs.

11/2021

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Littérature française

Sous l'Occupation

"Mobilisé en 1939, je prêtais un grand intérêt à ce qui se passait autour de moi. Comme rien ne me plaisait plus que d'écrire, je résolus de le faire et, pendant cinq ans tous les soirs, je notai ce que j'avais appris et entendu dire autour de moi. Cela sans faire exception des situations et des personnes, interrogeant et écoutant aussi bien le simple soldat et le paysan que l'homme notoire. Tous les témoignages pouvaient présenter de l'intérêt, sans bien entendu avoir le même poids. Les propos des écrivains surtout m'intéressaient. Ils n'étaient pas concordants ; la plupart, cependant, hostiles à l'occupant, comme étaient les miens. Malgré tout je ne croyais pas à l'efficacité d'une résistance active. Les moyens dont pouvaient disposer les Français me paraissaient dérisoires par rapport à ceux dont disposaient les Allemands. J'admirais l'esprit de sacrifice de ceux qui, au péril de leur vie, faisaient sauter des wagons ou plus simplement distribuaient des tracts, mais il me semble que, même si j'avais eu plus de courage, je n'aurais pas été tenté de les imiter. Je croyais, comme mon homonyme Albert Grenier, que la victoire obtenue par les Allemands avec des machines changerait de camp avec d'autres machines plus puissantes aux mains des Américains." Jean Grenier.

03/2014

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Histoire de France

Femmes sous l'occupation

Femmes sous l'Occupation n'est pas seulement une description du quotidien veule, frileux ou héroïque des femmes de 1940 à 1945. Bien sûr, Célia Bertin y inventorie cette " vie au féminin " dans ses aspects les plus modestes - de l'improbable quête du cuir pour ressemeler les chaussures à la confection de la soupe aux orties - comme les plus dramatiques - l'avortement, la collaboration, la Résistance. Le livre abonde ainsi en témoignages humbles ou prestigieux sur ces années de plomb, et se nourrit des études les plus fouillées. Mais Célia Bertin n'a pas sur cette époque le regard distancié de l'historienne : engagée dans la Résistance pour transmettre les messages clandestins, elle-même a connu la peur, les soudaines disparitions, les départs précipités. En même temps que la rigueur historique, la force d'une mémoire sensible et vivante.

03/1994

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Histoire de France

Lycéen sous l'Occupation

Bien des années sont passées et l'ancien lycéen résistant, devenu Docteur honoraire, Gérard Chatelier raconte son adolescence. En réalité. il s'agit de l'histoire de sa famille et de celle des enfants de son âge sous le joug nazi. Mais ses souvenirs dépassent le cadre familial ou scolaire pour devenir de précieux témoignages afin que les enfants de ses enfants. que ceux qui ont entendu parler ou vécu cette période, que les générations à venir puissent prendre conscience du prix à payer pour sauver la Liberté. En 1942, alors que les armées ennemies envahissent la zone libre du sud de la France, à Bordeaux au lycée Longchamps, des élèves. pour ne pas dire des gamins ou des drôles. fabriquent des pétards, des explosifs à partir de boîtes d'allumettes. Son père Philippe Chatelier, inquiet de ces jeux dangereux, finit par intégrer son fils dans son propre réseau de Résistance en tant qu'agent de liaison. Commence alors une longue période de privations, de peurs, de menaces, d'intimidations, d'inquiétudes. Il faut vivre dans la clandestinité sous une fausse identité, quitter Bordeaux et fuir dans les campagnes du Lot et de la Corrèze, pour éviter la Gestapo et son chef, l'horrible et terrifiant Poinsot. Le 29 août 1944. Bordeaux est libérée. Le lycéen, grâce à une dérogation, va pouvoir se présenter au Baccalauréat à la session d'octobre. Le 21 octobre, il apprend qu'il est reçu "à la grande fierté de son père". Le 8 mai 1945, Gérard Chatelier, alias Chabert puis Moreau, fête le même jour ses 19 printemps et la Victoire des Alliés. Les récits sincères et authentiques du Docteur Gérard Chatelier permettent de mieux comprendre les années noires de l'Occupation et de prendre conscience de l'importance de la lutte des "hommes de l'ombre".

05/2012

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Histoire de France

Monaco sous l'Occupation

Monaco ou l'histoire d'une petite monarchie, résumé de tous les événements de la Seconde Guerre mondiale. De 1937 à 1944, de la grève générale fomentée par les communistes jusqu'à la Libération de la principauté par ces mêmes communistes, Monaco a connu le pétainisme, l'occupation italienne puis l'occupation allemande. Le chef du gouvernement a progressivement pris le pouvoir dans un Etat dirigé par un grand vieillard, le prince Louis II, général de l'armée française. Le Laval local a transformé la principauté en vassal des Allemands, paradis fiscal quasi personnel de Goering par l'implantation de holdings appartenant aux Allemands ou à des collaborateurs des nazis. La résistance s'est organisée sous l'égide des communistes et des gaullistes pendant que s'épanouissait un fort courant fasciste composé de chemises noires qui paradaient dans les rues. C'est l'époque de la création par les nazis de Radio Monte-Carlo et l'investissement massif des collaborateurs des nazis en principauté. Une famille princière secouée par les événements et divisée entre Louis II et son petit-fils Rainier, le prince héritier, qui tentera de le renverser avec la résistance gaulliste pour sauver la principauté et s'engagera dans l'armée française, non sans avoir dénoncé le collaborationnisme de l'Etat.

12/2015

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Histoire de France

L'Elysée sous l'Occupation

Abandonné par Albert Lebrun en juin 1940, apparemment vide, l'Elysée reste pourtant un lieu d'intrigues et de jeux de pouvoir pendant toute la durée de la guerre. Entre ses murs débarrassés des objets de valeur et du mobilier déménagés en lieu sûr, on voit défiler Pétain, Thorez, Laval, Darlan, Abetz, von Rundstedt... A la Libération, de Gaulle en restera éloigné et c'est Vincent Auriol qui y entrera à nouveau en 1947. Pour reconstituer cette histoire oubliée, il fallait repartir de fragments d'archives rescapées du désastre, de papiers et de journaux négligés et, surtout, de témoignages ensevelis depuis le naufrage ou inédits, parmi lesquels celui de l'immuable concierge de ces années de guerre. Dans le cartouche couleur : " Un récit vif, nerveux... qui regorge de portraits à l'eau-forte... " Valeurs actuelles " L'Elysée ressemble au château de Kafka. On y pense tout le temps, mais on ne s'y rend jamais. " Le Nouvel Observateur

03/2017

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Littérature française

Résister. Histoire secrète des années d'Occupation

Jacques Baumel appartient au très petit nombre de Français qui, dès la défaite de 1940, cherchèrent à prolonger le combat contre l'occupant. Durant l'hiver 40-41, il rejoint Henri Frenay, fondateur du plus important mouvement de résistance, Combat. Quatre années durant, il vivra en clandestin, réussissant à échapper aux innombrables arrestations qui déciment les combattants de l'ombre. Le récit qu'il brosse de cette existence constitue un témoignage aussi inattendu que précieux. Devenu secrétaire général des Mouvements Unis de Résistance (MUR), Jacques Baumel organise la plupart des réunions où s'affrontent les hommes et les thèses qui dessinent le futur visage de la France : conflit entre Moulin et Frenay sur la place de la résistance intérieure par rapport aux Français libres de Londres ; conflit entre Moulin et Brossolette sur le retour des partis au sein du CNR ; conflit entre les MUR et la résistance communiste. Véritable histoire secrète de la Résistance, le témoignage de Jacques Baumel multiplie les révélations, les portraits sans complaisance, et permet de comprendre, de l'affaire de Caluire à l'assassinat d'Henriot, la nature des débats qui contribuèrent à façonner la France de la Libération. Fait "Compagnon de la Libération" par le général de Gaulle, Jacques Baumel lui est resté fidèle tout au long de sa vie politique.

03/2017

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Histoire de France

La Bretagne sous l'Occupation

A travers des éclairages, des portraits, des enquêtes, découvrez des figures et des faits marquants de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne. Connaissez-vous l'histoire du Maquis de Saint-Marcel (le maquis le plus important de France !), l'itinéraire des grands résistants bretons (Jacques de Bollardière, Rol-Tanguy, Colonel Rémy...), ce que fut réellement le rôle des nationalistes bretons, l'étendue de la destruction des bombardements des villes, la terrible histoire des 60 déportés de Morlaix, la libération des poches de Lorient et de Saint-Nazaire... ? Voici une synthèse claire et pédagogique de cette période de notre histoire, avec ses zones d'ombres et ses faits de gloire. Ce livre est une réédition, enrichie et augmentée, d'un hors-série qui fut un best-seller du magazine Bretons.

11/2015

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Documentaires jeunesse

A Paris sous l'Occupation

1942. Depuis deux ans, les Allemands occupent Paris. Parce qu'elle est juive, Clara porte l'étoile jaune cousue sur sa jolie robe rouge. A l'école, dans la rue ou dans son immeuble rien n'est plus comme avant. Heureusement qu'elle peut compter sur Julien, son voisin et meilleur ami.

05/2014

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Vichy

La France sous l'Occupation

Découvrez avec émotion des photographies noir et blanc colorisées de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire de la France sous l'Occupation est encore trop souvent perçue à travers le prisme déformant d'idées reçues. Cet ouvrage raconte la France des " années noires " au plus près de ce que le travail des historiens permet d'en savoir aujourd'hui. Il propose au lecteur un récit à la fois chronologique et thématique. A côté des événements et de leurs acteurs, une large place est accordée aux sujets concernant la vie quotidienne des Françaises et des Français, de la défaite de 1940 à la libération de 1944-1945 : exode des populations devant l'avancée des troupes allemandes, installation de la " puissance occupante ", ligne de démarcation, prisonniers de guerre, mode, marché noir, rafles de juifs et réactions qu'elles suscitent au sein de la population française, la déportation, l'organisation des premiers réseaux de résistance, etc. Pour le quatrième volume de la collection " La Seconde Guerre mondiale en couleur ", les photographies ont été fournies par l'agence iconographique franco-allemande AKG-images (Archiv für Kunst und Geschichte/Archive pour l'art et l'histoire) qui a procédé à une colorisation des images en noir et blanc. Loin de nuire à la compréhension de ce qui s'est passé en France entre 1940 et 1945, le procédé place le lecteur de plain-pied avec une époque qui, en raison de la distance et de la disparition des derniers témoins, lui est devenue étrangère.

10/2023

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occupation

Les femmes sous l’occupation

Isabelle Soulard nous fait revivre la vie quotidienne des Françaises durant la Seconde Guerre mondiale. De la Normandie à la Provence, de la Bretagne au Jura, des Hauts de France au Pays Basque, des Alpes au Poitou via l'Auvergne, elle nous livre de multiples témoignages, documents et récits.

09/2023

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Décoration

La mode sous l'Occupation

1940 : tétanisés par la défaite et l'Occupation, les Français commencent à manquer de tout. Des marchandises aussi usuelles que le fil disparaissent, et acheter un vêtement devient vite illusoire. Les femmes rivalisent d'ingéniosité et tirent parti de tout ce qui est récupérable. La haute couture, quant à elle, se maintient et se montre brillante, tandis que de nouvelles venues fréquentent ses collections : épouses de dignitaires allemands, femmes de collaborateurs et de profiteurs du marché noir.
Continuant d'éclairer certaines attitudes compromettantes, Dominique Veillon tire parti pour cette édition de poche des archives récemment ouvertes (par exemple celles de la préfecture de police) concernant les maisons de couture et s'appuie sur les travaux les plus neufs sur le sort des Juifs, qui étaient nombreux dans les petits ateliers de confection ou dans le secteur du cuir ou de la fourrure.

08/2014

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Histoire de France

Les patrons sous l'Occupation

Tout dirigeant d'une société de quelque importance, entre 1940 et 1944, était-il condamné à "travailler" pour l'Allemagne ? Pouvait-on rester patron et devenir résistant ? Comment s'est déroulée l'aryanisation des entreprises juives et quelles ont été les responsabilités françaises ? Quel rôle a joué le monde des affaires dans le marché noir ? Quelle a été son influence sur le gouvernement de Vichy ? L'épuration a-t-elle épargné la quasi-totalité des patrons ? Cet ouvrage unique en son genre raconte ce qu'ont fait, ou pas fait, sous l'Occupation, les dirigeants de Berliet ou de Ricard, de la Société générale, de Total ou encore des Galeries Lafayette. Riche en portraits hauts en couleur, balayant tous les secteurs d'activité, il permet de comprendre le fonctionnement des entreprises, de la finance et de l'économie durant cette période. A l'heure où la question du patriotisme économique fait de nouveau débat, cet ouvrage revient sur une période qui fut une épreuve de vérité et offre ainsi une vision inédite de l'Occupation.

03/2013

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Littérature française

New York sous l'occupation

2007 : Sacha, Zelda et Frédérick sont amis, trentenaires, bien mis et bien diplômés. Inséparables à Paris, ils décident de partir s'installer à New York, comme beaucoup pour chercher la réussite, mais surtout pour se sauver de l'ennui. Mais les dîners gargantuesques, les soirées décadentes dans les Hamptons, les errances ensoleillées à Central Park n'y suffisent pas. Vidée de son excentricité, la ville n'est plus que le décor de ce qu'elle fut et l'ennui guette à nouveau. Quand la fameuse crise des subprimes frappe l'Amérique et le Monde, Sacha, dandy trouble et séduisant, parait ne plus supporter son époque. Rattrapé par son passé, s'entourant de personnages anarchistes et violents, il s'éloigne peu à peu de ses deux amis et des gens, ces millions d'ouvriers en cols blancs de Manhattan suivistes et mécanisés, insensibles à l'enfer tiède.

08/2013

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Histoire de France

Conversations secrètes sous l'Occupation

De 1940 à 1944, alors que les Français vivent le pire, Vichy invente un outil diabolique : le Service des contrôles techniques, chargés de surveiller les Français à travers leurs correspondances et leurs communications téléphoniques. Rapidement, cet organe ultrasecret de surveillance sert à des fins policières : identifi er les dissidents, repérer les ennemis de l'Etat et faire la chasse aux juifs. 5 000 fonctionnaires tenus au secret travaillent dans l'ombre pour fournir quotidiennement aux dirigeants des rapports sur ce qui se dit et se trame. Des hommes aussi retors que redoutables – tels l'amiral Darlan ou René Bousquet – font de cette offi cine une " machine de guerre " très dangereuse pour ceux qui ont le malheur d'avoir été repérés, avec le risque d'être emprisonnés et envoyés dans les camps, d'où peu d'entre eux reviendront. Après de longues recherches aux Archives nationales, Antoine Lefébure dévoile aujourd'hui des milliers de lettres et d'échanges téléphoniques. Ces histoires où se mêlent témoignages bouleversants, banalités du quotidien et récits épiques révèlent une France occupée à la fois inconnue et au plus près de la vérité.

02/2018

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témoignages personnels

Une jeunesse sous l'Occupation

" Je ne lui ai pas dit au revoir " . Ces simples mots restent comme une cicatrice indélébile pour Alice Mendelson, qui voit son père partir pour Drancy, le 17 septembre 1941. Elle a alors 16 ans. A l'aube de ses 98 ans, accompagnée de son ami l'historien Laurent Joly, Alice nous confie le récit de sa vie durant la Seconde Guerre mondiale en France, ce pays qui l'a vu naître et qu'elle aime tant, sa " terre promise " , où ses parents, d'origines polonaises, l'ont élevée. Alice grandit dans le 18ème arrondissement de Paris. Dans le salon de coiffure de ses parents ou le soir à la maison, elle les écoute refaire le monde avec leurs amis. Ils sont communistes, cultivés, mélomanes. Lorsque la guerre éclate, alors que la famille s'accroche à son quotidien, leur voisin coiffeur et concurrent les dénonce au commissariat général aux Questions juives. Le père d'Alice est déporté. Le salon de coiffure leur est confisqué. Alice et sa mère échappent de peu à la rafle du Vel d'Hiv, aidées par des voisines. Commence alors un long chemin semé d'embûches et de périls, mais aussi d'espoirs : passée en zone sud, Alice s'engage dans la Résistance. Après la Libération, sa mère, durement éprouvée par deux années de vie traquée, doit se battre pour obtenir justice et réparation. Alice deviendra une merveilleuse enseignante, mais aussi une conteuse et une poétesse. Aujourd'hui, portée par le désir impérieux de transmettre, avec son écriture gracieuse et libre, Alice Mendelson nous livre un témoignage essentiel sur la vie des Juifs sous l'Occupation.

05/2023

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ouvrages généraux

La gendarmerie sous l'occupation

En 1994, le colonel Claude Cazals, fils de l'un des dix-huit gendarmes reconnus " Justes parmi les nations ", publiait La Gendarmerie sous l'Occupation. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un militaire, devenu historien, rompait, dans un ouvrage documenté, avec l'image d'Epinal d'un corps " précocement et globalement résistant ". Des vérités, jusque-là considérées comme gênantes, étaient dites, sans que soit oublié, pour autant, l'engagement de nombreux gendarmes contre Vichy et contre l'occupant. Aujourd'hui, le magazine L'Essor de la Gendarmerie nationale et Kubik éditions rééditent cet ouvrage dans une version complète et corrigée, enrichie d'une chronologie et d'une importante préface inédite du professeur Jean-Noël Luc, historien de l'Arme, qui replace le livre de Claude Cazals dans l'évolution de la mémoire institutionnelle et dans l'historiographie.

10/2022

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De la Révolution à nos jours

A bicyclette sous l'Occupation

Traverse Paris à vélo... en 1942 ! Claude a 10 ans et vit à Paris pendant l'Occupation allemande. Les Parisiens se débrouillent comme ils peuvent car on manque de tout... Ils ont troqué leur automobile pour le vélo. Et chez les Bertin, le vélo est une affaire de famille : avant la guerre, le père de Claude était un coureur cycliste hors pair ! Ce matin, Claude et sa soeur prennent le tandem pour partir chez pépé et mémé se ravitailler à la campagne. Au cours de leur traversée de Paris, tu croiseras avec eux des files d'attente devant les magasins, des contrôles allemands, un jeune Juif caché chez le réparateur de cycles... et tu découvriras leur lien avec la Résistance ! Un album-aventure pour découvrir la vie sous l'Occupation à bord d'un véhicule emblématique de l'époque, qu'on utilise encore : la bicyclette. Un documentaire immersif alliant Histoire et véhicules, dès 7 ans !

04/2024

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Ouvrages généraux

Basse-Navarre et Soule sous l'Occupation

L'auteur poursuit un travail mémoriel sur la Seconde Guerre mondiale. Ce troisième ouvrage évoque la Basse-Navarre et la Soule sous l'Occupation. Il a recueilli de nombreux témoignages des acteurs de ce conflit et des témoins de cette époque. Il s'est aussi appuyé sur des documents provenant des archives nationales de Washington et du Centre historique de la Défense à Vincennes. L'objectif de ces pages est de rendre hommage à ces femmes et à ces hommes courageux qui ont combattu le nazisme, parfois au péril de leur vie.

03/2021

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Histoire de France

Industriels et banquiers français sous l'Occupation

L'ouverture des archives des années 1930 et 1940, en particulier les fonds français et allemands de l'instruction des procès des ministres de Vichy en Haute Cour, permet de répondre aujourd'hui formellement à la question que posait en 1999 l'ouvrage Industriels et banquiers sous l'Occupation. La collaboration économique avec le Reich et Vichy : la haute banque et la grande industrie furent-elles confrontées au vainqueur allemand brutalement installé à l'été 1940 ou accueillirent-elles avec empressement leur partenaire privilégié, pour amplifier une collaboration "continentale" et "européenne" établie de longue date ? L'hypothèse d'un lien organique entre la "collaboration économique" - ou la Collaboration tout court - d'avant-guerre et celle de l'Occupation reflète ce qu'Alexandre Jardin appelle dans sa préface "l'effarante réalité", celle qui pousse à "entrer en déni pour trouver l'existence plus respirable". La continuité des pratiques du grand capital financier entre Crise et Occupation est désormais démontrée : vente au Reich de tout ce qui pouvait être vendu, des matières premières aux produits fabriqués, fondation de cartels "européens" à direction allemande, cession des titres français - qualifiés de 1940 à 1944 d'"aryens" ou de "juifs" et associations de capitaux, avec éviction, depuis l'invasion, des "capitaux juifs". Les sources révèlent le rôle décisif joué par les grands lieutenants de la synarchie dans "l'état français" et dans l'économie, désormais exclusivement mise au service de la machine de guerre allemande : industriels et banquiers eux-mêmes, hauts fonctionnaires, permanents ou d'occasion, ils appliquèrent, avec l'aide de l'occupant, un plan drastique de hausse du profit, de concentration du capital et de baisse des salaires. Délégués à tous les ministères économiques, ils investirent aussi l'Intérieur, poste utile au combat contre les "indésirables" intérieurs, étrangers ou français, les ouvriers "meneurs" ou non, mais aussi les modestes concurrents économiques, juifs ou "aryens"Les archives désormais accessibles éclairent enfin les étapes du passage des élites financières de la Collaboration, souvent poursuivie jusqu'aux limites de l'été 1944, au ralliement général à la Pax Americana et au triomphe du statu quo socio-économique de la Libération. Si "effarants" qu'ils soient, ces fonds imposaient de refaire l'ouvrage de 1999. Sa nouvelle version est une obligation bienvenue, à l'heure où une nouvelle bourrasque systémique renoue avec l'ère de Crise et de guerre.

08/2013

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Littérature étrangère

La traductrice

Ce tout petit livre nous conte, de façon vivante et concrète, l'étonnante histoire vraie d'une traductrice russe passionnée de poésie anglaise qui, arrêtée pendant la guerre de 40, traduisit le Don Juan de Byron (17 000 vers) dans une cellule du NKVD pendant deux ans. Le destin de Tatiana Gnéditch, par ailleurs descendante du traducteur de L'Ilyade en russe, illustre à merveille la place de la poésie dans la résistance intérieure aux dictatures : Tatiana Gnéditch a survécu à la prison et au camp grâce au poème de Byron.
Et sa passion pour la littérature est devenue le catalyseur des aspirations à la liberté et à la beauté de ceux qui, plus tard, ont lu les 100 000 exemplaires de sa traduction.

03/2012

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Critique littéraire

Traduire sous contraintes. Littérature et communisme (1947-1989)

L'instauration des régimes communistes en Europe de l'Est entraîne une transformation radicale des conditions de publication et d'exercice du métier d'écrivain, duc à 'étatisation, à la centralisation, au contrôle idéologique, à l'instauration dune censure préventive et répressive. Subsiste-t-il alors un espace d'échange intellectuel entre l'Est et l'Ouest ? Comment des oeuvres produites dans des conditions de contrôle étroit de l'imprimé parviennent-elles à circuler au-delà des frontières et à être traduites ? Comment déjouer un faisceau de contraintes politiques, économiques, juridiques, matérielles et linguistiques ? L'étude magistrale de Ioana Popa répond à ces questions à travers une analyse sociologique et historique des transferts littéraires en provenance de Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Roumanie et d'URSS vers la France de 1947 à 1989. Grâce à une approche originale et à un riche matériau empirique en grande partie inédit, elle permet de saisir par quels circuits les textes passent en traduction, retraçant les trajectoires de leurs auteurs et de leurs intermédiaires ainsi que leurs savoir-faire. De l'exportation éditoriale d'oeuvres engagées à la clandestinité littéraire, elle restitue des logiques de circulation qui relèvent aussi bien des Etats et des appareils partisans que des réseaux transnationaux structurés autour de l'exil ou d'organisations de combat " antitotalitaire ". Instrument de propagande extérieure mais aussi de contestation, l'écrit apporte, à travers la traduction, une notoriété qui protège les écrivains de la persécution qu'ils subissent dans leur pays. En restituant les enjeux politiques de ces transferts culturels, ce livre majeur montre que la littérature, à l'heure de la Guerre froide, était d'abord et surtout une arme de combat.

10/2010

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Sciences politiques

Les socialistes sous l'Occupation. Résistance et collaboration

La Collaboration n'a pas épargné le socialisme, le socialisme n'a pas ignoré la Résistance. Mais de ces deux mouvements, la mémoire collective de la SFIO a peu retenu. Période de la clandestinité, de la lutte armée, mais aussi de la collaboration avec l'ennemi, l'occupation s'inscrit mal dans la grille de lecture d'un parti formé aux luttes parlementaires, nourri dans le respect des traditions démocratiques. L'analyse sociologique et historique permet de rompre avec cette image, de restituer la complexité et la cohérence des itinéraires, de saisir aussi l'inégale richesse des contributions. La Collaboration sollicite le cadre, la Résistance rallie le militant de base ; le milieu parisien emprunte au socialisme certaines de ses valeurs, les mouvements clandestins lui doivent à la fois leur idéologie et une large part de leurs forces militantes. Observatoire idéal des contradictions socialistes, la période de l'Occupation trace de la SFIO un profil que n'épuisent pas les références au réformisme, à la social-démocratie ou au radicalisme. C'est en termes de richesse, de complexité et d'originalité qu'il faut penser le socialisme français.

01/1982

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Histoire de France

Honneur et disgrâce. Deux préfets sous l'occupation

L'opposition entre collabos et résistants, dans les hautes sphères, est ici illustrée sous un jour nouveau. Histoire de deux hauts fonctionnaires pendant la Seconde Guerre mondiale : un préfet du Jura lourdement impliqué dans la collaboration et un préfet du Var, nommé préfet de la Résistance en 1944. Basé principalement sur des documents d'archives, ce récit éclaire d'un jour différent l'opposition entre collaborateurs et résistants, les passions humaines venant impacter l'Histoire et en brouiller les repères. Les petites histoires et l'Histoire s'entremêlent dans cet ouvrage : récit de procès d'après-guerre, mais également de la vie sous l'Occupation avec, en parallèle, le récit des recherches actuelles menées pour effectuer ce travail.

06/2019

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Histoire de France

La presse et le sport sous l'Occupation

Juin 1940. L'Occupation. Une chape de plomb s'est abattue sur la France. La presse qui veut continuer à paraître ne peut que faire acte d'allégeance. Et L'Auto, seul quotidien sportif ? Jacques Goddet, qui n'a pas souhaité laisser sa feuille à d'autres, en est resté le directeur. Raymond Patenôtre qui, avant la guerre, a acquis les parts majoritaires du titre, en a confié la gestion à un certain Albert Lejeune. Confiance mal placée ! Son paquet d'actions va passer dans le trust Hibbelen, propriétaire de l'essentiel de la presse parisienne, sous le contrôle d'Otto Abetz, ambassadeur de Berlin. L'ennui pour L'Auto, c'est qu'une rubrique d'informations générales, " Savoir vite ", a été ouverte. La politique du Reich va y couler, les résistants y être présentés comme terroristes. Goddet subit. Jusqu'à la fin de 1943 où plusieurs tirages de Libération, fer de lance de la presse clandestine, sortent nuitamment de ses rotatives. Aux premières heures de la Libération, L'Auto, comme ses homologues, est interdit de parution. Sport-Libre prend sa place. Pour la presse, sportive ou non, c'est l'heure de la recomposition.

06/2011

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Histoire de France

PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918)

Ce livre, composé de 18 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à sa ville, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Cet ouvrage est complété par deux tomes consacrés à l'arrondissement de Péronne. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 280 pages du tirage original.

04/2014

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Sciences historiques

Le Pays basque sous l'Occupation

Cet ouvrage passionnant, illustré par de très nombreux documents, est un tableau vivant et détaillé du Pays basque français sous l'Occupation, de 1940 à 1944. Dès l'été 1940, l'occupant allemand investit ce vaste territoire des Basses-Pyrénées par l'implantation d'unités terrestres, aériennes et maritimes, outre la présence d'une Gestapo particulièrement féroce. De nombreux blockhaus sont construits sur le littoral. Des patrouilles et des postes surveillent la frontière entre l'Espagne et la France. Des avions décollent près de Biarritz-Anglet, des navires mouillent dans divers ports. Des réfugiés espagnols et des prisonniers de guerre sont internés dans divers camps. Les Juifs sont pourchassés et déportés, ou parviennent à se cacher en divers endroits. Malgré cette présence subie, avec la collaboration, les privations, le STO, les bombardements aériens, la vie quotidienne des habitants citadins, marins et paysans se poursuit tant bien que mal. La vie sportive et culturelle est sérieusement entravée. La vie économique dépend largement du bon vouloir de l'occupant. La Résistance, constituée dès la fin de l'été 1940, forme des réseaux spécialisés notamment dans le renseignement et les évasions par les Pyrénées. Des maquis et des corps francs voient le jour par la suite, mènent des sabotages et des embuscades puis libèrent le Pays basque au cours de l'été 1944, suite au départ des garnisons allemandes, dont certaines sont harcelées et capturées après de violents combats.

05/2017

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Des femmes françaises sous l’Occupation

Margot est couturière, Alphonsine, cultivatrice, elles vivent dans un petit bourg de Haute-Saintonge au temps de l'Occupation allemande. En 1941 débarquent, avec leurs malles remplies de livres, Alma la romancière et ses deux filles, fuyant la capitale et les occupants. Confrontées aux difficultés du quotidien, les trois femmes unissent leurs forces pour faire face avec leurs modestes moyens mais surtout avec leurs idées. Alma entraîne ses amies dans le sauvetage d'enfants juifs. Margot se dévoue pour emporter des valises de viande à Bordeaux. Alphonsine cache des armes sous un tas de paille. Ces trois femmes réussiront à imposer les valeurs qu'elles portent en elles et à ressortir grandies des épreuves qu'elles ont subies. Elles parviendront à se libérer du joug de l'ennemi mais également à s'affirmer en tant que femmes, membres de cette Union des Femmes Françaises, reconnue par l'Etat, qui les conduira vers la reconnaissance qu'elles méritent.

04/2024