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Traductions de La Boétie

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Traduction

Traductions de La Boétie

Cet ouvrage rassemble les actes des VIIIe rencontres La Boétie, accueillies à Sarlat-la-Canéda, du 23 au 25 janvier 2019, et consacrées aux traductions de La Boétie.

07/2022

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Critique

Étienne de la Boétie

Ce volume collectif se propose d'analyser les différentes facettes de l'oeuvre d'Etienne de La Boétie. Les contributions ici réunies forment une somme sur la pensée politique, les écrits parlementaires et littéraires d'un homme qui a marqué profondément son temps, ainsi que l'oeuvre de l'auteur des Essais.

01/2024

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Théâtre

La Boétie liberté

Victor, un "djeune", se réfugie dans la librairie de Jean, pour échapper à une bande qui le poursuit. Jean, le libraire qui a l'âge de la retraite, se rend vite compte que Victor n'est pas là pour chercher de la lecture. En parlant avec lui, il apprend qu'il a quitté le collège et que sa chérie aimerait bien qu'il tente de passer son bac. Jean propose à Victor de l'aider. Il lui donne un livre, les poèmes de Rimbaud, un écrivain-poète qui avait l'âge de Victor lorsqu'il a écrit ces pages. Le lendemain, Victor revient. Sa petite copine a été impressionnée. Victor veut que Jean lui donne "la suite". Hélas, ce n'est pas un feuilleton. Mais Jean a un autre ouvrage à proposer, également écrit par un jeune homme de vingt ans : Le Discours sur la Servitude Volontaire, d'Etienne de la Boétie.

04/2018

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Autres philosophes

Discours de la servitude volontaire

Penseur météorique, auteur d'une hypothèse aussi subversive que scandaleuse, Etienne de La Boétie est âgé de dix-huit ans lorsqu'il écrit un texte que son ami Montaigne intitulera plus tard Discours de la servitude volontaire et auquel les calvinistes donneront le titre régicide de Contre Un. L'hypothèse de la "servitude volontaire" inaugure une des enquêtes les plus vertigineuses sur la domination puisqu'elle interroge le "vice monstrueux" conduisant les dominés à consentir à leur servitude, et même à combattre pour elle. Selon un mouvement d'analyse inconnu jusqu'alors, La Boétie questionne la capture dangereuse du désir par le nom d'Un et ouvre le passage du psychique au politique. Interrogation intempestive de notre rapport au politique, médiateur de la dimension d'énigme de la domination, le Discours de la servitude volontaire n'a jamais cessé d'ouvrir et de déplacer le périmètre de sa réception. Le parti pris de cette édition est de croiser l'interprétation d'une historienne (Arlette Jouanna) avec celles d'un anthropologue (James C. Scott), d'un écrivain (Pascal Quignard) et de trois philosophes (Miguel Abensour, André Pessel et Francine Markovits) pour que l'entrée dans la lecture suive une découpe pluridisciplinaire, prometteuse de nouvelles lumières.

09/2022

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Critique littéraire

Traductions et contextes, contextes de la traduction. Edition revue et augmentée

Aborder les contextes en traduction semble créer un écart entre la lettre du texte à traduire et le texte traduit, et donc s'éloigner des questions traductologiques propres à la langue et au texte. Or, la prise en compte des contextes ne peut-elle être considérée au contraire comme une approche efficiente de la traduction, visant à en expliquer les processus, y compris les plus littéraux ? Trois grandes orientations sont proposées dans cet ouvrage : une orientation " linguistique s abordant les questions de la retraduction, de la trahison, de l'auto-traduction et de la non-traduction, une orientation " socioculturelle s, analysant les contextes de production et de réception des textes et oeuvres traduits, une orientation " intertextuelle et transesthétique s, mesurant l'impact d'oeuvres littéraires, artistiques et plus généralement culturelles sur la traduction des textes.

09/2019

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Actualité et médias

21 rue la Boétie

« Vos quatre grands-parents sont-ils français ? » me demanda le-monsieur-de-derrière-le-comptoir. Cette question, on l'avait posée pour la dernière fois à ceux qui devaient bientôt monter dans un train, venant de Pithiviers, de Beaune-la-Rolande ou du Vel d'Hiv... et cela suffit à raviver en moi le souvenir de mon grand-père, Paul Rosenberg, ami et conseiller des peintres, dont la galerie se trouvait au 21, rue La Boétie. Attirée, malgré moi, par cette adresse et par l'histoire tragique qui y est attachée, j'ai eu soudain envie de revisiter la légende familiale. [.] J'ai voulu comprendre l'itinéraire de ce grand-père lumineux, intime de Picasso, de Braque, de Matisse, de Léger, devenu paria sous Vichy. [.] Ce livre raconte son histoire qui, indirectement, est aussi la mienne. A. S. Anne Sinclair retrace, entre anecdotes et nostalgie, l'histoire familiale marquée par l'art et la guerre.

03/2013

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Philosophie

Le Petit La Boétie illustré

La postérité d'Etienne de La Boétie a dépassé les frontières de Sarlat, sa petite patrie périgourdine, pour deux raisons. Il est l'auteur, tout jeune, du Discours de la servitude volontaire, et c'est à lui que Montaigne pensait lorsqu'il écrivit les célèbres pages des Essais sur l'amitié. Nourri de culture grecque et latine, son fameux Discours n'en est pas moins subversif pour son époque. Comment se fait-il que les hommes aiment se soumettre à un tyran plutôt que de le fuir ou le combattre ? Utilisé d'abord par les protestants hostiles à l'absolutisme royal, le petit texte inspira ensuite des révolutionnaires français, des anarchistes, socialistes et républicains durant tout le XIXe siècle. Il fut repris par Tolstoï, la philosophe Simone Weil et enfin par les résistants pendant la Seconde guerre mondiale. 450 ans après, la force rebelle du Discours est restée intacte.

07/2020

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Philosophie

Dialogues de Béotie

Les Dialogues de Béotie sont une série de vingt-neuf petits dialogues philosophiques. S'y trouve explicitée la philosophie de Robert NOTENBOOM, élaborée au fil des ans, le tout dans un style dont la simplicité est celle à laquelle on arrive malgré soi, comme l'écrivit Constantin Brâncusi, en s'approchant du sens réel des choses. Né en France de parents étrangers, Robert NOTENBOOM ne devint Français qu'à l'âge de 21 ans. Toute sa vie, il se passionna pour la poésie, la linguistique et l'étude des langues. Ce n'est que tard dans la vie, éprouvé par la maladie et réveillé par un amour impossible, qu'encouragé par Delphine Prouvé, il commença à publier ses poésies, un essai, quelques articles, faisant sienne la phrase de Jean Prouvé, son grand-père : " Tout ce qui n'est pas indispensable est de trop. " Aurore LEPHILIPPONNAT, née en 1983, a étudié à l'école d'Enseignement Supérieur d'Art de Bordeaux. Davantage dessinatrice que plasticienne, son champ d'expression s'anime autour des corps, des mouvements et des influences japonaises. Aujourd'hui, ses sujets renouent lascivement avec la nature, dans des instants figés où la féminité s'incorpore avec la douceur des végétaux, nos racines, nos liens cosmiques.

06/2017

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Critique littéraire

De l'extrême amitié. Montaigne et La Boétie

Dans l'amitié, il y a parfois un moment de basculement dans l'amour. Parfois l'un, parfois l'un et l'autre ensemble. Parfois brutalement, parfois après un temps plus ou moins long d'égarement ou d'oubli. C'est à proprement parler un lapsus. L'amitié devient amour. On ne l'appelle amitié que parce qu'elle concerne deux hommes ou deux femmes, bien qu'on appelle encore amitié au XVIe siècle un lien entre homme et femme. C'est ce surgissement de l'amour dans l'amitié que j'ai voulu explorer à travers la brève liaison de Montaigne et de La Boétie.

04/2015

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Théâtre

Traductions

" Traductions se passe dans une école des champs à Ballybeg, dans le comté du Donegal. Nous sommes en 1833. L'armée britannique a entrepris de dresser des cartes d'état-major de l'ensemble de l'Irlande, ce qui implique l'attribution de noms nouveaux à tous les lieux du pays. C'est un temps de grands bouleversements pour les habitants de Ballybeg : leur école des champs doit être remplacée par l'une des nouvelles écoles nationales ; la maladie de la pomme de terre (et sa conséquence, la famine) est une menace constante ; ils doivent acquérir une nouvelle langue (l'anglais) ; et, parce que leur territoire est rebaptisé, tout ce qui était familier devient étrange. "

07/2009

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Littérature étrangère

La Traduction

Un congrès de traducteurs dans une station balnéaire de la cote argentine, avec un hôtel délabré et un phare. Un endroit dévasté où les phoques viennent mourir sur la plage et où l'on découvre d'autres cadavres près de l'eau avec une pièce de monnaie sous la langue. Miguel De Blast a quarante ans, il traduit et pratique le mariage comme une forme ludique de l'échec, enquêteur et suspect, il va suivre des pistes. Celle d'Anna dont il a partagé l'amour avec le flamboyant Naum auquel tout réussit et qu'il hait. Et des indices linguistiques beaucoup plus mystérieux. Pablo de Santis emprunte à Borges certaines atmosphères et le thème de Babel mais il les détourne en écrivant un roman d'amour, de dépit et de fidélité à l'amitié dans lequel le langage devient la matière romanesque et le moteur de l'intrigue.

04/2000

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Philosophie

De la servitude volontaire. Pertinence du Contr'un de la Boétie

De la révolte fiscale... à la philosophie. La Boétie a dix-sept quand l'essoufflement d'un mouvement populaire avec lequel il sympathise l'amène à s'interroger sur les raisons de ce qui ressemble à un reniement de l'aspiration à la justice et à la liberté, pire, à une sorte de "servitude volontaire". Armé d'encre et de philosophie, il tente d'éclairer le sens de cette attitude paradoxale, au cours d'une fulgurante enquête sur le comportement de la liberté humaine et le rapport complexe du peuple au pouvoir. Bernard Barsotti propose une relecture originale du Discours de la Servitude volontaire, en mettant l'accent sur la force interrogeante du texte, plutôt que sur les réponses que les interprétations les plus variées ont puy trouver. Ce qui compte, dans le Contr'Un, en plus de l'appel à la révolte politique et économique que les lectures marxistes et libertaires ont reconnu en lui, c'est l'invitation à questionner nos relations avec l'Etat et avec toutes les instances de domination qui "prennent soin" de nous. Le Discours est un aiguillon pour la pensée : La Boétie nous pousse moins à identifier les misons qui justifient la révolte dm soumis et des opprimés, qu'à essayer de comprendre pourquoi, de manière récurrente, tant de révoltes avortent.

10/2019

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Petits classiques parascolaire

Discours de la servitude volontaire

Dissertation politique sur la tyrannie, de La Boétie, écrite probablement vers 1553 et publiée de manière posthume en 1576. D'une belle fougue oratoire, ce Discours est sans doute dirigé contre Machiavel. Il expose le paradoxe du tyran, "homme nu et défait", qui ne saurait asservir un peuple si ce peuple ne s'asservit pas d'abord lui-même. La phrase fameuse : "Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres", résonnera plus tard comme un mot d'ordre pour les acteurs de la Révolution française.

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Philosophie

De la servitude volontaire. Edition français-arabe classique, arabe algérien, kabyle

Les hommes renoncent-ils volontairement à leur liberté ? Choisissent-ils la servitude ? Un tyran peut-il parvenir à impliquer l'ensemble de ses sujets, les transformant ainsi en complices ? A la faveur des "printemps arabes" l'intérêt d'une réflexion sur les ressorts de la servitude volontaire confère au texte de La Boétie une actualité impérieuse. Cet ouvrage en propose pour la première fois une édition polyglotte : le texte du manuscrit du XVIe siècle en regard d'une nouvelle traduction en français contemporain, sa traduction en arabe classique, en arabe algérien et en kabyle. Le travail d'édition critique esquisse une histoire de la réception du texte de LaBoétie entre XVIIIe et XXIe siècles, à partir d'une étude comparée des huit traductions en français contemporain publiées entre 1789 et 2008. La résurgence de ce texte à l'occasion de tous les combats contre la tyrannie s'accompagne immanquablement de l'incompréhension enthousiaste de lectures pressées d'y trouver la justification du tyrannicide. Loin des annexions militantes, Alain Mahé s'attache à la radicalité du questionnement de La Boétie, poursuivant ainsi une histoire critique de la question politique moderne, menée par Claude Lefort. Déployant la typologie des relations sociales esquissée par La Boétie, selon la part qu'y prennent l'amitié, la complicité, l'échange ou l'alliance, il montre comment l'inégale vocation politique de ces relations tient à leur plus ou moins grande capacité à agréger pacifiquement les hommes dans des collectifs stables. La Boétie place au coeur de son texte l'entr'cognoissance, envisagée autant comme un lien que comme un lieu - notamment celui de la langue. Sa lecture conduit à reformuler les débats récents sur la quête de reconnaissance. Elle invite à dépasser les apories auxquelles aboutissent les tentatives de la sociologie contemporaine de faire dériver le social d'un intersubjectif conçu uniquement sur le mode d'un lien entre individus monadiques. En inventant la philosophie politique moderne, Machiavel postulait l'irréductibilité de deux désirs contraires - le désir des grands de dominer et celui du peuple de ne pas l'être. De la servitude volontaire déplace cette dualité de désirs à l'intérieur même de chaque individu. Radicalisant ainsi la pensée du conflit inaugurée par Machiavel, La Boétie propose une anthropologie politique irréductible à une sociologie de la domination.

04/2015

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Autres philosophes

Discours de la servitude volontaire. Suivi de De la liberté des Anciens comparées à celle des Modernes et de Le Loup et le Chien

La servitude des peuples est volontaire : ils acceptent le joug des puissants, mais vont ainsi à l'encontre de leur nature. Pour se libérer de l'emprise du tyran, nul besoin de violence : il suffit aux hommes de se faire amis plutôt que complices. Ecrit en 1548, alors que La Boétie n'a que dix-huit ans, ce texte, également appelé Contr'un, s'inscrit dans le renouvellement de la sensibilité politique au XVI ? siècle et cherche dans les comportements individuels les causes de la tyrannie. Il est suivi de De la liberté chez les Anciens et chez les Modernes, écrit trois siècles plus tard par Benjamin Constant. Dans ce discours fondateur de la pensée libérale, Constant montre qu'à chaque forme de liberté correspond une forme de servitude - inexistence des libertés individuelles chez les Anciens, abandon de la sphère politique chez les Modernes. Ces propos d'une modernité étonnante sont illustrés par la célèbre fable de La Fontaine, "Le Loup et le Chien" .

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Autres philosophes

Discours de la servitude volontaire

Comment est-il possible que tant d'hommes, tant de nations, supportent un tyran qui n'a de puissance que celle qu'on lui donne ? Qui n'a le pouvoir de nuire que parce qu'on accepte de l'endurer ? La domination ainsi subie peut-elle être autant du fait du tyran que de celui qui s'y soumet ? Voilà ce à quoi Etienne de La Boétie nous enjoint de réfléchir. Si ce réquisitoire contre la tyrannie a été écrit au 16e siècle, il n'a cessé d'être réédité depuis. - Texte en français moderne - Philosophe, poète et juriste, grand ami de Montaigne qui lui rend hommage dans ses " Essais ", Etienne de La Boétie est un écrivain humaniste dont le Discours de la servitude volontaire a eu un retentissement majeur sur la philosophie politique. Il naît à Sarlat en 1530 et meurt à seulement trente-deux ans en 1563.

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Critique littéraire

Amitié & compagnie. Autour du discours de la servitude volontaire de La Boétie

Les Cahiers La Boétie accueillent des travaux interdisciplinaires (lettres, histoire, sciences humaines et sociales) explorant tous les aspects et les enjeux de l'oeuvre de La Boétie.

04/2012

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Critique littéraire

Sur la traduction

Traduire la Bible en allemand pour la rendre accessible à tous est l'un des gestes essentiels de Luther qui ont permis l'extension de la Réforme, dont on célèbre en 2017 le cinquième centenaire. Dès 1522, le Réformateur publie sa traduction du Nouveau Testament qui connaît une très rapide diffusion, puis aborde l'Ancien Testament avec l'aide d'un groupe d'érudits rassemblés autour de lui. La première Bible allemande complète paraît en 1534. Au cours de ce long travail, pour répondre aux polémiques qui n'ont pas manqué de naître, Luther publie en 1530 une Lettre ouverte sur l'art de traduire et sur l'intercession des saints, véritable traité sur la traduction, dans lequel il explique ses principes et justifie ses choix. Présenté ici en édition bilingue, avec le billet en latin qui en accompagnait l'envoi à l'ami chargé de la divulguer, ce texte fondateur est suivi de la Brève présentation des psaumes et explications sur la façon de les traduire, bien moins connue mais tout aussi importante, rédigée de 1531 à 1533, destinée à accompagner l'ultime révision, en 1531, du Psautier allemand de 1524-1528. Le présent volume propose ainsi pour la première fois une édition bilingue accessible des grands écrits de Luther sur la traduction. Le texte allemand est donné ici dans une orthographe légèrement modernisée. Si l'art de traduire selon Luther est étroitement lié à sa foi et à ses conceptions théologiques, ses conceptions en matière de traduction touchent à des questions essentielles qui sont encore d'une brûlante actualité.

10/2017

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Traduction

Penser la traduction

Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont pour la plupart issus des rencontres Penser en langues - In Sprachen denken portés par le programme de traduction franco-allemand de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH) à Paris sous la responsabilité de Franziska Humphreys et grâce au soutien de la Fondation Robert Bosch, le DAAD (Office allemand d'échanges universitaires) à Paris et le Goethe-Institut à Paris. Sous forme de colloque, Penser en langues - In Sprachen denken s'est proposé d'ouvrir un lieu d'échange sur le statut accordé à la traduction dans la production et la diffusion des savoirs en sciences humaines et sociales. Les textes issus de ce projet placent, chacun à sa façon, la traduction au coeur de leur architecture et de leur élaboration et suivent les sentiers multiples d'une pensée de la traduction en rendant manifeste l'expérience du glissement sémantique et syntaxique que toute traduction engendre. Depuis la décision d'engager la traduction d'une oeuvre jusqu'à sa publication dans un milieu éditorial donné, le travail de traduction s'inscrit dans un processus socio-culturel dans lequel les systèmes de valeurs spécifiques à chaque pays sont également transmis et réinterprétés. La traduction crée de nouveaux horizons conceptuels et élargit ceux qui existent déjà. Chaque traduction est ainsi un geste, un acte qui implique des décisions, opère des exclusions, établit des interprétations, crée des réalités discursives qui, par la suite, ont un impact significatif sur le développement des sciences humaines. L'introduction d'un auteur au sein d'un contexte intellectuel qui lui est étranger apparaît comme un événement discursif aux conséquences imprévisibles. Ce processus s'accompagne le plus souvent de frictions, de ruptures, de mésententes, de réécritures, de retraductions, qui sont elles-mêmes dotées d'une valeur épistémologique ou historique. La décision de traduire est prise à la suite de toute une série d'opérations textuelles dans lesquelles la traduction est reçue de différentes manières (par le biais d'articles, de critiques, de la littérature secondaire, de séminaires et de cours magistraux) et qui fissurent le paysage scientifique. Dans cette perspective, l'histoire des idées se présente comme l'histoire des traductions en insistant sur l'influence déterminante de la traduction sur l'émergence et la circulation d'une nouvelle terminologie et de nouvelles habitudes linguistiques. Dans quatre partie, le présent ouvrage met en évidence. que la traduction n'est pas seulement au service du texte original mais un acte poétique propre qui intervient dans le texte en l'interprétant et en le réinventant au niveau conceptuel et syntactique.

06/2021

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Que-sais-je ?

La traduction -ned-

La démocratisation des voyages, les nouvelles technologies, les médias nous mettent en contact quasi quotidien avec les langues les plus diverses. Simultanée, littéraire, journalistique, ou encore technique, la traduction constitue l'unique médiation non seulement entre les langues mais également entre les cultures. Au-delà de la formule traduttore, traditore, quels mécanismes se mettent en place lorsqu'il s'agit de traduire une langue ? Faut-il que la traduction s'efface pour que l'oeuvre semble conçue dans la langue d'arrivée ou préserver les particularismes de la langue d'origine ? Cet ouvrage présente l'histoire, les théories et les opérations linguistiques et littéraires de cette activité si spécifique : la traduction.

10/2022

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Littérature anglo-saxonne

La traduction. Novella

Auteure canadienne en résidence à Grenoble pour quelques mois, Lila se voit commander une oeuvre de fiction, destinée à être traduite par une personnalité locale, Laura Leblanc. Réflexion, par le biais de la fiction, sur l'activité de création et sur l'activité de traduction qui l'accompagne, le texte de Lisa Moore, que l'on peut qualifier d'autofiction, met en relation l'expérience du voyage et du séjour à l'étranger et l'expérience de la traduction, telle qu'elle peut être vécue par une autrice, en particulier quand elle ne connait pas la langue dans laquelle son oeuvre est traduite. Il s'agit d'une expérience de mise en danger et de déséquilibre, nécessaire pour rencontrer et découvrir l'Autre, et finalement se retrouver, augmentée, enrichie. Une expérience de l'Unheimlich, selon l'expression freudienne, qui se dit aussi, dans cet ouvrage, à travers les pullulantes figures du double et la tonalité discrètement fantastique de certaines pages.

01/2022

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Encyclopédies de poche

La traduction. 6e édition

La démocratisation des voyages, les nouvelles technologies, les médias nous mettent en contact quasi quotidien avec les langues les plus diverses. Simultanée, littéraire, journalistique, ou encore technique, la traduction constitue l'unique médiation non seulement entre les langues mais également entre les cultures.Au-delà de la formule traduttore, traditore, quels mécanismes se mettent en place lorsqu'il s'agit de traduire une langue ? Faut-il que la traduction s'efface pour que l'oeuvre semble conçue dans la langue d'arrivée ou préserver les particularismes de la langue d'origine ? Cet ouvrage présente l'histoire, les théories et les opérations linguistiques et littéraires de cette activité si spécifique : la traduction.

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Critique littéraire

Histoire naturelle de la traduction

Qu'est-ce que la traduction ? A cette question fondamentale, Charles Le Blanc répond : son histoire. Et pour nous "raconter" la traduction telle qu'elle s'est incarnée au fil des âges, il fait ici appel à cinq contes et récits bien connus. Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, La Reine des neiges d'Andersen, L'Apprenti sorcier de Goethe, La Barbe-bleue de Perrault et Hansel et Grethel de Grimm lui servent à décrire cinq grandes caractéristiques de la traduction mais aussi cinq étapes de l'art de traduire, de l'Antiquité au romantisme. Comme le portrait de Dorian Gray, les traductions vieillissent alors que l'original conserve une éternelle jeunesse. Comme dans les morceaux du miroir magique brisé du conte d'Andersen, c'est le regard du lecteur-traducteur sur le texte qui en reconstruit le sens. Comme dans la ballade de Goethe, la multiplication des traductions rappelle celle des balais déchaînée par l'apprenti sorcier qu'est le traducteur : celui-ci doit pourtant reconnaître que l'auteur reste le seul maître. Comme dans le conte de Perrault, une oeuvre littéraire est un château dont l'auteur, tel Barbe-bleue, tend le trousseau de clés au lecteur ; ce que le texte deviendra une fois traduit dépend en grande partie de la clé que le traducteur utilisera. Enfin, tout traducteur part à la recherche du sens de l'oeuvre, et comme Hansel et Grethel chez les frères Grimm, il espère bien revenir à la maison paternelle, c'est-à-dire à l'original. Mais s'il arrive qu'il s'égare, il peut aussi parvenir à des richesses insoupçonnées, comme les deux enfants découvrant la maison de pain d'épice. Dans cette Histoire naturelle de la traduction, pour la première fois, c'est la figure du lecteur qui passe au premier plan. En tant que lecture, la traduction, comme la pensée, est d'abord un parcours. Elle est une maïeutique du sens et une pratique ancrée dans l'Histoire : c'est ce que démontre cet essai magistral.

05/2019

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Traduction

Les métaphores de la traduction

"S'il existe nombre de travaux consacrés à la traduction des métaphores et leur problématique transposition dans telle ou telle langue, la réciproque est encore à l'état embryonnaire. Les métaphores de la traduction éclairent le sens de l'opération traductive. Cet ouvrage met en lumière l'intérêt herméneutique de la métaphore et jette un nouvel éclairage sur l'histoire des traductions. Après une première partie théorique, ce volume emprunte une perspective diachronique, puisant ses exemples dans la variété des aires géoculturelles, selon une approche foncièrement comparatiste".

09/2021

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Littérature comparée

Les Voix de la traduction

La traduction pour la jeunesse n'est pas seulement un transfert linguistique et culturel : elle met en jeu de multiples voix, que l'étude des archives éditoriales permet de faire entendre, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives.

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Traduction

Les Voix de la traduction

La traduction pour la jeunesse n'est pas seulement un transfert linguistique et culturel : elle met en jeu de multiples voix, que l'étude des archives éditoriales permet de faire entendre, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives.

12/2023

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Traduction

Politique des traductions

Comment mesurer les enjeux politiques de la traduction dans un monde fracturé, du point de vue de sa pratique comme des réflexions théoriques qu'elle appelle ? C'est le défi relevé par ce livre. Revenant sur "la tâche du traducteur" (W. Benjamin), il articule deux ordres de problème : le premier concerne l'inscription des traductions dans l'histoire et la prise en considération d'un double contexte - celui du texte original dans son moment propre et celui de leur écriture dans une autre aire culturelle et un temps différé, avec des risques toujours possibles de décontextualisation. Le second a trait à un "humanisme de la traduction" (B. S. Diagne) dans un monde d'échanges inégal. Les traductions sont le vecteur privilégié d'un autre accès au monde : mais comment en corrigent-elles l'injustice ?

03/2023

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Poésie

Craductions

"Craduire : se doter volontairement d'une incompétence, désapprendre les langues, comprendre autre chose que ce qu'il faudrait. Cette pratique de la craduction court de Rabelais et Molière jusqu'à Verheggen et Desproges, en passant par Hugo, Jarry, etc. Après un premier opus centré sur l'héritage latin, les auteurs étendent ici leur méthode à d'autres langues étrangères : italien, espagnol, anglais, allemand, grec, portugais, breton. On quitte alors le domaine des citations célèbres et maximes profondes pour celui, plus prosaïque, des guides de conversations, des dépliants touristiques et des indications pratiques. Ce livre comprend plus de quatre cents énoncés traduits crado modo, ordonnés selon les rubriques des meilleurs magazines. Un appendice donne les traductions officielles couramment proposées par ailleurs pour chacun des énoncés "craduits"".

11/2022

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Critique littéraire

Etienne de La Boétie et le destin du Discours de la servitude volontaire

Cet ouvrage étudie la vie d'Etienne de La Boétie et son rôle au parlement de Bordeaux dans les années 1556-1563, celles de son amitié avec Montaigne. Déjà, il a écrit Discours de la servitude volontaire dont le contenu, la diffusion et les éditions successives, jusqu'à nos jours, constituent l'enquête de ce livre.

02/2019

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Philosophie

Lettre à son père sur la mort d'Etienne de La Boétie

Le portrait que Montaigne a tracé de lui-même comprend bien des lacunes. Raisons politiques, scrupules, goût du secret, il a jugé nécessaire de rester muet sur certains épisodes, de voiler certains faits. La Saint-Barthélemy, par exemple : il n'en souffle mot. Rien d'étonnant si, dans les Essais, on ne rencontre aucune représentation solide d'Etienne de La Boétie. Même le chapitre qui lui est consacré, De l'amitié, n'évoque qu'une silhouette. Pour remplir les blancs on pourrait imaginer des fictions, mais quels éléments choisir ? sur quels critères ? Mieux vaut s'en tenir aux documents, si minces soient-ils. En ce qui concerne La Boétie, ils sont plus que minces : infimes. Montaigne nous le révèle avec parcimonie. Seule la lettre qu'il adresse à son père l'expose dans sa présence effective. Cette lettre fut imprimée à Paris sept ans après la mort de l'ami. Mais quand, précisément, l'a-t-il écrite ? juste après la disparition d'Etienne ? Ou, l'ayant écrite alors, l'a-t-il retouchée ensuite ? Ou bien l'a-t-il écrite peu avant de la publier, voire dans l'intention de la publier ? Mystère. Cependant une chose est sûre : le 23 juillet 1570, Montaigne résigne sa charge de magistrat au parlement de Bordeaux. D'août à novembre, il consacre son loisir à la publication de quelques feuillets de La Boétie. L'air de l'époque est pesant : Montaigne renonce à publier le Discours de la servitude volontaire ainsi que certain Mémoire de nos troubles sur l'édit de janvier 1562. Cette absence symbolise parfaitement le peu de matière que La Boétie nous a laissée. Sauf dans la lettre sur sa mort. Un récit sans rhétorique où on ne le voit guère, mais où il parle. On lit. On souffre avec lui. On l'écoute. Et l'émotion nous emporte.

04/2012