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Sándor Márai

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Critique littéraire

La fortune littéraire de Sandor Marai

En 1992, le public français redécouvrait l'oeuvre du romancier hongrois Sandor Marai, célébré dans son pays dans l'entre-deux-guerres, puis occulté sous le régime soviétique, poussé à l'exil en 1948 et mort aux Etats-Unis en 1989. Quelques mois après la chute du rideau de fer, les Hongrois redécouvraient ses chefs-d'oeuvre, traduits depuis dans une vingtaine de langues. Emerge dès lors une question : Marai est-il un grand classique de la littérature européenne ou un "auteur culte" fabriqué par les politiques éditoriales occidentales après la chute du Mur ? Souvent rapproché de Kundera ou de Stefan Zweig, Marai est un mélange de haute culture et de fantaisie créatrice. Avant tout romancier, il est aussi auteur de pièces de théâtre, d'articles ou récits de voyage. Sa thématique est riche : du triangle amoureux au mariage, des retrouvailles au bonheur impossible, du conflit des générations au conflit entre individu et pouvoir, de la décadence de la culture européenne à la montée de la barbarie, l'exil ou la mort. Fruit d'une collaboration interdisciplinaire, La Fortune littéraire de Sandor Marai crée les prémices de l'étude critique de ce grand auteur en France.

09/2012

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Vie chrétienne

Maria Goretti. Fleur des marais

Canonisée en tant que vierge et martyre, sainte Maria Goretti est une jeune fille italienne. Guillaume Hünermann nous présente sa vie dans ce livre et nous montre comment elle est devenue la sainte patronne de la jeunesse et de la pureté.

10/2022

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Littérature française

Moi, Sàndor F.

" Un être peut-il en répéter un autre, ou le continuer, le prolonger, d'une génération à la suivante ? " En faisant sien, le temps d'un roman, le prénom hongrois qu'il aurait dû porter, Alain Fleischer reconnaît en lui la personnalité de son oncle Sàndor, mort à l'âge de 27 ans dans un train roulant vers Auschwitz, alors qu'il était lui-même né trois mois plus tôt. Les quelques souvenirs de l'existence de son oncle lui deviennent propres à mesure qu'il les imagine et restitue l'agonie de son alter ego comme si c'était la sienne. Si personnels lui soient-ils, ses goûts et ses talents, son inclination dès l'enfance pour les jeunes filles comme sa précoce passion pour la photographie et le cinéma, semblent lui venir de cette vie antérieure, dont il se souvient en l'inventant. Grâce à un procédé narratif original, parvenant à confondre les deux Sàndor en un seul, Alain Fleischer nous offre là un des romans les plus troublants jamais écrits sur le double mystère de l'identité et de la transmission. Moi, Sàndor F. devrait aussi rester comme un maître livre de cette littérature d'après les camps, que Jean Cayrol voulait " lazaréenne " ou de résurrection. Jean-Luc Moreau. " Se projeter sous une forme autobiographique dans un autre personnage qui, tout en étant ainsi investi par une personnalité étrangère, conserve les vêtements de sa propre identité, telle est la proposition faite aux auteurs de cette collection. A mon sens, il s'agit moins de s'identifier à la vie d'un autre que d'identifier en soi une autre vie possible. En disant les choses autrement, il s'agit moins de s'imaginer être un autre, que d'imaginer un autre être soi. J'ai accepté cette proposition singulière parce que mon oncle Sàndor F. a pu - façon de parler - attendre ma naissance pour être assassiné par les nazis, et me passer une sorte de relais. Ceux qui l'ont connu ont pu me trouver, avec lui, quelques traits de ressemblance, et je tente donc, en respectant le peu que j'ai appris sur lui, de le prolonger jusqu'à moi, en empruntant à celui que je suis, et à la vie qui a été la mienne, ce qui me permet de compléter l'histoire de sa brève et tragique existence. " A.F.

03/2009

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Littérature française

Mathias Sandorf

A Trieste, en 1867, on fomente un complot pour libérer la Hongrie du joug autrichien. A la tête des insurgés, le riche comte Mathias Sandorf, patriote hongrois. Mais le plan échoue, et Mathias Sandorf et ses compagnons sont jugés et condamnés à mort par les Autrichiens. Au terme d'une évasion héroïque, Sandorf parvient à fuir et se réfugie sur une île au large de la Libye, Antékritta. Quinze ans plus tard, à Raguse en Croatie, Sandorf revient pour se venger de ceux qui l'ont trahi, lui et son pays. Avec Mathias Sandorf, Jules Verne signe un livre d'aventures et de vengeance étourdissant. De la Hongrie à la Libye, en passant par la Croatie, l'Italie, Malte ou encore la Tunisie, on suit le comte Sandorf, un héros charismatique et audacieux, qui n'est pas sans rappeler Le Comte de Monte-Cristo de Dumas.

01/2022

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Calendriers et agendas

Dans la savane du Masai Mara. Edition 2021

La savane africaine renferme de multiples espèces animales. Des animaux aussi beaux que dangereux. C'est une découverte passionnante que de parcourir les chemins du Masai Mara. Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année. Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. Ce calendrier réussi a été réédité cette année avec les mêmes images et le calendrier mis à jour.

04/2020

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Psychologie, psychanalyse

Sandor Ferenczi. Entre tendresse et passion

Le 22 mai 1933 meurt, à 60 ans, Sandor Ferenczi, psychanalyste hongrois. De cet homme, son ami et son analysant, Freud lui-même écrira, quatre ans après sa mort, qu'il était devenu de par l'analyse un frère aîné sans reproche, un maître bienveillant promoteur de jeunes talents, ajoutant qu'il était l'ami et le professeur de ses présumés rivaux. Dans l'hommage qu'il lui rendait pour son cinquantième anniversaire, le maître viennois disait que ses articles avaient fait de tous les analystes ses élèves et qu'à lui seul il valait toute une société d'analystes. Dans ses lettres, il se plaisait à l'appeler son paladin, son grand vizir secret. Il est vrai que Ferenczi a beaucoup écrit, enseigné, cherché, trouvé et cherché encore ; il a fondé l'Association internationale de psychanalyse et fut titulaire en Hongrie de la première chaire de psychanalyse. Et pourtant, à sa mort, il est vilipendé, on le dit égaré par la maladie ; Freud lui-même lui fait d'amers reproches et la postérité l'a, pendant un temps, oublié. En France, dans les années 1950, l'on ne disposait pas de traductions de l'oeuvre de Ferenczi et les analystes ne connaissaient de lui que ce que l'on en chuchotait. Il aura fallu attendre quarante ans pour que son oeuvre commence à être traduite en France et encore un peu plus de temps pour que les quelque 1200 lettres échangées entre Sigmund Freud et Sàndor Ferenczi puissent être traduites et publiées. Alors, qui était ce Hongrois, à la fois si proche et si étranger ? Que représentait-il de si dangereux pour les psychanalystes, ses contemporains qui l'ont étouffé et de si précieux pour nous, ses successeurs qui ont enfin la possibilité de le lire ?

11/2012

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Documentaires jeunesse

Sandro dans la jungle

Découvre la vie de le petit Indien dans la grande forêt Amazonienne : cueille des fruits, coupe les plantes, fais un feu, grimpe aux arbres... et sauve un petit singe !

03/2020

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Gautier Languereau

Sandro. L'apprenti pizzaïolo

Sandro, apprenti pizzaïolo, n'a qu'un rêve : remporter le concours de la meilleure pizza ! Son patron Luigi ne manque pas d'idées pour lui mettre des bâtons dans les roues. Une course folle pour tous les amoureux de l'Italie et de la pizza.

06/2023

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Littérature étrangère

Journal. Les années d'exil 1949-1967

Pièce maîtresse d'une oeuvre majeure, le Journal du grand écrivain hongrois Sándor Márai offre un regard unique sur l'homme et son rapport à l'écriture. Après Les Années hongroises (prix Clarens du Journal intime 2019) qui couvrait la période 1943-1948, ce second volume suit la trajectoire de l'auteur des Braises à travers ses années d'exil. Sándor Márai y décrit avec une sincérité déchirante sa vie d'écrivain apatride en Italie, son espoir d'une vie meilleure à New York, sa quête littéraire, tout en évoquant avec une grande lucidité la situation dans le monde, de l'emprise du communisme en Hongrie au début de la guerre froide.

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Littérature étrangère

Les braises

Dans un château de la campagne hongroise, Henri, un général de l'armée impériale à la retraite, attend la venue de Conrad, son ami de jeunesse et condisciple de l'école militaire. Cela fait 41 ans exactement qu'ils se sont perdus de vue, depuis cette partie de chasse au cours de laquelle Conrad a pointé son fusil vers Henri, avant de disparaître le lendemain, sans aucune explication. Pourquoi ce geste ? Pourquoi ce long silence ? Pourquoi la femme d'Henri, impliquée dans l'affaire, a-t-elle toujours refusé de parler ? Aujourd'hui, après toutes ces années, les deux hommes vont enfin pouvoir s'expliquer. De cette confrontation dramatique, Sandor Marai a fait un beau roman qui renoue par son style avec la célèbre Conversation de Bolzano. Roman flamboyant de l'amitié et de l'amour, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, Les Braises est également un tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante - celle que Joseph Roth a décrite dans La Marche de Radetzky.

01/2003

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Littérature étrangère

La nuit du bûcher

Rome, 1598. L'Inquisition sévit contre les hérétiques. Enfermés dans des cellules, affamés, torturés, ces derniers reçoivent à la veille de leur exécution sur le Campo dei Fiori la visite d'un inquisiteur pour les inciter à se repentir et à reconnaître publiquement leurs fautes. Venu prendre des "leçons d'Inquisition" , un carme d'Avila demande à suivre la dernière nuit d'un condamné. Malgré sept ans de prison et de tortures, celui-ci ne s'est jamais repenti. Son nom : Giordano Bruno. L'Espagnol assiste aux dernières exhortations, vaines, des inquisiteurs, et accompagne au petit matin le prisonnier au bûcher. Saisi par la violence de cette expérience, il voit toutes ses certitudes vaciller... Ecrit en 1974 - Sándor Márai vit alors en Italie -, ce roman autour de la figure de Giordano Bruno, où s'entremêlent passé lointain et passé proche, révèle un aspect inédit de l'oeuvre du grand écrivain hongrois. Nourri de l'expérience de la guerre, du fascisme, et du stalinisme qui poussera Márai à l'exil, il expose le regard lucide d'un homme sur l'idéologie totalitaire, conçue pour broyer la volonté et la dignité humaines.

10/2015

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Littérature étrangère

Journal. Tome 1, Les années hongroises (1943-1948)

Inédit en France, le Journal du grand écrivain hongrois Sándor Márai éclaire l'homme et l'oeuvre d'une lumière nouvelle. Romancier, chroniqueur, Sándor Márai fut également le témoin et l'acteur d'une époque dont il a consigné les événements dès 1943 dans un Journal qui l'a accompagné jusqu'à la fin de ses jours, devenant un de ses chefs-d'oeuvre. Ce premier volume couvre la période historique la plus riche - la guerre, l'arrivée des Soviétiques, le départ en exil - et dévoile des passages plus personnels de l'oeuvre où se déploient la causticité et la clairvoyance de l'homme de lettres. Sous la direction de la traductrice Catherine Fay, avec la collaboration d'András Kányádi, maître de conférences à l'INALCO, cette édition du Journal apparaît comme la pièce maîtresse de l'oeuvre de Márai : au fil de pages superbes, où le moindre détail prend une ampleur romanesque, on assiste à la pensée en mouvement d'un homme conscient que sa seule façon d'être au monde est l'écriture.

09/2019

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Poches Littérature internation

Le premier amour

Journal intime d'un homme de 54 ans, professeur de latin dans une petite ville hongroise, en 1910. Il mène une vie monotone et routinière entre ses cours, ses repas et ses soirées au club. Lors d'une cure dans une station thermale de montagne, il trompe son ennui avec ce journal, qui devient le compte-rendu d'une crise imprévisible.

10/2010

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Poches Littérature internation

Le Miracle de San Gennaro

Situé en 1949 à Naples, où Márai passa quelques années avant d'émigrer aux États-Unis, ce roman, largement autobiographique, brosse un tableau plein de vie et d'humour du petit peuple du Pausilippe. Comme égarées dans ce quartier haut en couleur, deux ombres : un couple d'étrangers discrets, jamais nommés autrement que « l'homme » et « la femme ». Viennent-ils d'Amérique, d'Angleterre, de Pologne, nul ne sait. Un jour, l'étranger est retrouvé mort au pied d'une falaise. À travers l'enquête du vice-questeur et les récits de ceux qui côtoyaient le disparu (sa femme, se dégage un portrait paradoxal de ce réfugié au statut fragile, qui tenait, malgré lui, le rôle d'un messie dans cette ville où, chaque année, le sang de San Gennaro se liquéfie miraculeusement. Récit de l'exil et du déracinement, ce roman désenchanté confirme l'immense talent de l'auteur des Braises.

04/2011

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Littérature étrangère

Ce que j'ai voulu taire

Longtemps présumé perdu avant d'être retrouvé et de paraître en 2013 à Budapest, Ce que j'ai voulu taire constitue le dernier volet inédit des Confessions d'un bourgeois. Le récit se construit autour de deux dates : le 12 mars 1938, lorsque l'Allemagne nazie annexe l'Autriche, et le 31 août 1948, lorsque l'écrivain et sa famille quittent la Hongrie, désormais pays satellite de l'U.R.S.S. Mêlant confession intime et analyse historique, Márai évoque cette période cruciale de la Hongrie, auscultant une société tiraillée entre désir d'indépendance et rêve de grandeur nationale qui va finir par servir l'Allemagne nazie. Véritable réquisitoire contre le fascisme et la barbarie, le récit révèle un humaniste engagé, un homme conscient qui aspire à une autre voie que celle de l'Etat totalitaire dans laquelle le pays va s'engouffrer. D'une grande honnêteté intellectuelle, Ce que j'ai voulu taire est le témoignage exceptionnel d'un des plus grands auteurs du XXe siècle, contraint de quitter un pays qui a nourri son oeuvre. Il éclaire aussi, par une réflexion résolument moderne, les paradoxes de la Hongrie et de l'Europe d'aujourd'hui.

10/2014

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Littérature étrangère

Dernier jour à Budapest

Dernier jour à Budapest, publié en Hongrie en 1940, réunit de manière singulière deux virtuoses de la littérature hongroise du XXe siècle. Sándor Márai, l'auteur des Braises, y rend hommage à son maître, Gyula Krúdy, dandy ténébreux et personnage légendaire de la bohème littéraire de Budapest, surnommé ici Sindbad, comme le héros de plusieurs de ses nouvelles. Un matin du mois de mai, Sindbad quitte son domicile d'Óbuda en promettant à sa femme de rapporter, avant la tombée de la nuit, les soixante pengös nécessaires à l'achat d'une robe pour leur petite fille. Mais à peine parti, ses bonnes intentions se dissipent. Cédant à la tentation d'une balade en calèche, il se laisse aller à une douce flânerie, revisitant le Budapest d'hier, au gré des lieux aimés : le bain turc, où " Orient et Occident fusionnaient dans les brumes de chaleur ", le café Chicago où il écrivait, les restaurants où il dînait... Entre Histoire et fiction, Sándor Márai livre un récit envoûtant et nostalgique, à la beauté crépusculaire, où ses propres souvenirs d'avant-guerre se mêlent, avec une puissance évocatrice décuplée, à l'imaginaire de l'un des plus grands écrivains hongrois.

11/2017

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Littérature étrangère

Métamorphoses d'un mariage

Roman d'amour, roman de mœurs, fresque sociale, Métamorphoses d'un mariage s'impose comme une œuvre maîtresse de l'auteur des Braises. Ilonka, Peter, Judit sont les acteurs d'un même drame. Chacun à leur tour, ils confient " leur " histoire comme on décline un rôle. L'épouse amoureuse et trahie. Le mari cédant à la passion. La domestique ambitieuse qui brise le couple. En trois récits-confessions qui cernent au plus près la vérité des personnages par un subtil jeu de miroirs, Sandor Marai analyse avec une finesse saisissante sentiments et antagonismes de classe. Mais, au-delà, c'est la fin d'un monde et d'une société - la bourgeoisie; hongroise de l'entre-deux-guerres - que dissèque avec; lucidité le grand écrivain de la Mitteleuropa.

10/2006

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Littérature étrangère

Les étrangers

Un jeune Hongrois de 27 ans, docteur en philosophie, dont nous ne saurons pas le nom, arrive à Paris en juin 1926 après un an d’études à Berlin. Il restera deux années en France, entre un Paris où ses points d’attache se résument à quelques cafés, cabarets et hôtels, et une Bretagne idyllique où l’entraîne une femme rencontrée à Montparnasse. Etranger à ce pays qui le fascine et le maltraite, étranger aux autres, étranger à lui-même, ce jeune homme sur le fil du rasoir cherche à conforter sa condition d’Européen et à appréhender qui il est, ce qu’il aime ou rejette. Il évolue parmi d’autres étrangers – un Albanais, un sculpteur hongrois, un Russe, une Danoise qui écrit des livres pour enfants - qui tous survivent comme lui tant bien que mal, dans le Paris de la fin des années folles, décrit de façon expressionniste, avec une grande force d’évocation. Au terme de son séjour, notre héros aura expérimenté l’étrangeté des rapports humains, et aussi les effets d’une xénophobie qu’il ne soupçonnait pas.

10/2012

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Poches Littérature internation

La conversation de Bolzano

Casanova, à peine échappé des " plombs " de Venise, se réfugie à Bolzano où la nouvelle de son arrivée met la ville en émoi. Aux prises avec l'âme juvénile et exaltée de Francesca et l'inquiétant comte de Parme, son vieil époux, il rencontre et finit par vaincre à sa manière la tentation de l'Amour. Inspiré d'un épisode de la vie de Casanova, La Conversation de Bolzano met en scène une aventure troublante du séducteur vénitien. Écrit dans une langue toute musicale, construit comme un opéra, ce roman splendide qui connut un grand succès dans la Hongrie des années quarante est l'œuvre d'un des plus grands stylistes hongrois.

02/2002

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Poches Littérature internation

Les grands romans. Le premier amour ; Les révoltés ; La conversation de Bolzano ; Les braises ; Métamorphoses d'un mariage

Reconnu comme l'un des plus grands auteurs de la littérature hongroise et comme un maître du roman moderne, Sándor Márai (1900-1989) s'inscrit dans la lignée d'Arthur Schnitzler, Stefan Zweig et Thomas Mann. Observant avec nostalgie une civilisation européenne sur le point de s'éteindre, il n'a eu de cesse de témoigner d'un monde finissant. Pendant ses années d'exil (1948-1989), son oeuvre tomba dans l'oubli. Elle fut redécouverte dans les années 1990, notamment avec Les Braises, et connaît depuis un succès considérable dans le monde entier. Le présent volume rassemble, classés par ordre chronologique, cinq grands romans de Sándor Márai, qui offrent au lecteur un échantillon de son talent. On y retrouve les trois problématiques essentielles qui ont accompagné l'écrivain hongrois sa vie durant : la nécessité de la révolte, qui met en scène la lutte entre l'instinct et la raison ; l'utilité de la création, qui nourrit la confrontation entre l'ordre et l'aventure ; enfin, l'amertume de l'exil, qui montre l'aliénation de l'individu dans un univers massifié. Cet ouvrage réunit : Le Premier Amour Les Révoltés La Conversation de Bolzano Les Braises Métamorphoses d'un mariage Préface de Frédéric Vitoux, de l'Académie française. Edition d'András Kányádi en collaboration avec Catherine Fay.

11/2016

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Poches Littérature internation

Les révoltés

Tandis que leurs pères sont au front, des adolescents découvrent en bande leur indépendance. Livrés à eux-mêmes, menés par les démons de leur révolte, ils inventent des jeux qui leur permettent de renverser le monde des adultes, d'échapper à l'autorité de leur famille. C'est l'apprentissage de tous les dangers, de toutes les déraisons. Sur fond de guerre, la découverte de la vie, de la sexualité, le passage du rêve de l'enfance aux réalités du monde ne vont pas sans danger. Ecrit en 1929, roman du destin hongrois, des grands bouleversements nés de la Première Guerre mondiale, Les Révoltés, où le Cocteau des Enfants terribles sut se reconnaître, mêle de façon admirablement réussie les troubles de l'adolescence et la confusion d'une époque.

01/2003

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Poches Littérature internation

Les mouettes

Budapest, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Un haut fonctionnaire hongrois reçoit une réfugiée finlandaise venue demander un permis de séjour et de travail. Une rencontre très troublante car Aino Laine est le sosie d'une femme qu'il a aimée et qui s'est suicidée quelques années plus tôt. Il invite à l'opéra cette "mouette" venue de si loin, et la soirée se prolonge chez lui par une conversation où elle expose son histoire et les détours qui l'ont menée en Hongrie. "Dans cette confrontation de leurs passés, de nombreuses coïncidences surgissent Márai rend à merveille l'atmosphère crépusculaire d'un monde qui jette ses derniers feux." Stéphanie Dupays, Le Monde des livres.

03/2015

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Littérature hongroise

Journal. Les années d'exil 1949-1967

Après Les Années hongroises (prix Clarens du Journal intime 2019) qui couvrait la période 1943-1948, ce second volume de l'oeuvre majeure de Sándor Márai suit sa trajectoire à travers son exil. L'auteur des Braises y décrit avec une sincérité déchirante sa vie d'apatride en Italie, son espoir d'un avenir meilleur à New York, tout en évoquant avec une grande lucidité la situation dans le monde, de l'emprise du communisme en Hongrie au début de la guerre froide. En chroniqueur d'exception, il déploie à chaque page un talent littéraire qui le consacre comme l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.

10/2023

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Littérature étrangère

La soeur

Ecrit juste après Les Braises, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, La Soeur est le dernier livre que publie Sandor Marai en Hongrie, peu avant son exil. Ce très grand romancier de la Mitteleuropa y est au sommet de son art. En 1939, un pianiste hongrois en pleine gloire est brusquement hospitalisé à l'issue d'un concert à Florence, victime d'un mal mystérieux. Il va passer trois mois en proie à de grandes souffrances, dans un état quasi-hallucinatoire parfois, tandis que quatre infirmières, des religieuses à la fois bienveillantes et un peu inquiétantes, lui dispensent l'oubli à coups de morphine. Ce sont ses "rendez-vous chimiques" qu'il attend avec l'impatience d'un amant. Tandis qu'au-dehors la guerre se déchaîne, Z mène à huis clos un combat contre un mal intérieur dont il cherche les causes. Il revisite la relation passionnelle qu'il entretient depuis plusieurs années avec une femme mariée, belle et frigide. Un bonheur qui se nourrissait du manque et du déni. Mais la dépossession de soi qu'engendre la maladie est peut-être le premier pas vers une renaissance. Dans ce roman contemplatif, somnambulique et profond, Marai développe une réflexion subtile sur la maladie comme révélateur, l'impuissance de l'artiste, l'amour instrument de vie et de mort, mais aussi sur le don de soi et la générosité qui sauve.

11/2011

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Poches Littérature internation

L'Etrangère

Par un jour d'été torride, un homme arrive dans une petite station balnéaire de la côte dalmate. Il fuit sa maîtresse, sa femme, sa fille, ses amis, son travail. Il fuit le questionnement qui le hante : que cherche-t-on derrière le désir, la passion, quel manque insondable aspire-t-on à combler à travers chaque acte de sa vie ? Au terme de quatre jours fiévreux durant lesquels il revit les étapes de son adultère - occasion pour Sándor Márai de stigmatiser avec ironie les conventions sociales et d’analyser les balancements d’un cœur masculin -, il prend une décision qui va faire basculer sa vie. Un des premiers livres (1934) de l’auteur des Braises et des Confessions d’un bourgeois.Avec sa prose réglée au métronome, L’Etrangère est l’un des romans les plus impitoyables de Marai : un art du naufrage. André Clavel, Lire.

05/2012

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Poches Littérature internation

Libération

En avril 1945, Budapest est libérée par l'armée russe au terme d'un siège implacable. Cet épisode historique, que Sàndor Màrai évoquera vingt-cinq ans plus tard dans ses Mémoires de Hongrie, lui inspire, à chaud, ce roman qu'il achève en quelques mois. Pendant les dernières semaines du siège, une centaine de réfugiés se terrent dans les caves d'un immeuble, attendant l'issue d'un combat incertain. Autour de la jeune Élisabeth, fille d'un savant renommé, résistant au nazisme, se rassemblent toutes sortes de gens. Au fil des jours, dans l'atmosphère oppressante de ce huis clos, les caractères se révèlent, les masques tombent.

03/2009

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Poches Littérature internation

Divorce à Buda

Traduit pour la première fois en français, Divorce à Buda, publié en Hongrie en 1935, s'inscrit dans la lignée de L'Héritage d'Esther ou des Braises, romans qui ont révélé Sandor Marai comme l'un des plus grands auteurs hongrois du XXe siècle. Unité de lieu, de temps et d'action°: dans une Buda somnambulique, deux hommes se retrouvent après de longues années pour un face-à-face nocturne. L'un est juge, l'autre médecin. Anciens camarades d'école, la vie les a séparés, et c'est aujourd'hui le divorce du médecin, que le juge s'apprête à prononcer, qui les réunit. Autour de la figure d'une femme, la réminiscence du passé fait émerger peu à peu un secret enfoui. "°Roman de la bourgeoisie hongroise, fondatrice de la Hongrie moderne°", selon fauteur, cette œuvre d'une grande subtilité évoque un monde en crise, mais aussi, de façon poignante, l'ambivalence des sentiments et l'illusion tragique de l'amour total.

02/2004

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Poches Littérature internation

L'héritage d'Esther

La fin de l'empire austro-hongrois et ses prolongements crépusculaires ont inspiré des écrivains majeurs comme les Autrichiens Joseph Roth, Stefan Zweig ou Arthur Schnitzler. Il faut y ajouter le Hongrois Sàndor Marai (1900-1989) qui, aujourd'hui, est enfin reconnu comme un immense écrivain européen. L'Héritage d Esther, publié en 1939, rassemble en un bref récit tout ce qui fait l'art de Marai. Retirée dans une maison qui menace ruine, engourdie dans une solitude qui la protège, une femme déjà vieillissante voit soudain ressurgir le seul homme qu'elle a aimé et qui lui a tout pris, ou presque, avant de disparaître vingt ans plus tôt. La confrontation entre ces deux êtres complexes - Esther la sage, ignorante de ses propres abîmes et Lajos l'insaisissable, séducteur et escroc - est l'occasion d'un de ces face à face où l'auteur des Braises et de La Conversation de Bolzano excelle. Un face à face où le passé semble prêt à renaître de ses cendres, le temps que se joue le dernier acte du drame, puisque " la loi de ce monde veut que soit achevé ce qui a été commencé ". La tension dramatique extrême, l'atmosphère somnambulique, l'écriture sobre et précise font de ce court roman un véritable chef-d'œuvre.

03/2003

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Littérature hongroise

Journal. Volume 3, Les années d'exil 1968-1989

Traduit du hongrois par Catherine Fay Ce troisième volume du Journal de Sándor Márai vient conclure une oeuvre à part entière : faite d'observations, de réflexions, de sensations saisies sur le vif, elle atteste du talent de diariste du grand écrivain hongrois autant que de la valeur littéraire du témoignage historique qu'il nous est donné de lire. Après l'exil à Naples et New York, Márai promène son regard lucide et caustique sur l'Europe et les Etats-Unis. Du printemps de Prague à l'enterrement de De Gaulle, de 1984, l'année orwellienne, aux premiers frémissements d'un bloc de l'Est à bout de souffle, des analyses politiques et littéraires pénétrantes se mêlent aux souvenirs de son pays natal et aux "choses vues" . L'écrivain, qui se dévoile de plus en plus dans sa fragilité, poursuit son exil dans un isolement déchirant jusqu'à sa fin, à San Diego, où il se donnera la mort, quelques mois avant la chute du Mur. Apparaît au fil des pages, dans toute sa vérité, un témoin du XXe siècle, un homme, un écrivain qui a vu s'effondrer tout ce en quoi il croyait, mais qui reste à l'écoute des bouleversements du monde.

11/2023

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Littérature française

Maria Maria

Maria. Une jeune fille dont on ne saur presque rien. Elle reste un endroit intouché dans la mémoire de Paul Nizon, une figure de l'amour impossible. Un jour, à Rome, elle travers la via Veneto, elle porte un ciré rouge, c'est le mois de mars 1960. Paul Nizon a trente ans. Il la voit passer, il va lui parler. C'est autour de cette rencontre avec maria, jeune entraîneuse dans un bar de Rome, que le roman va circuler, en mêlant très librement des éléments autobiographique et de fiction. On devine à peine qui écrit, qui conte. Colette Fellous s'empare de l'histoire de Paul Nizon qui redécouvre une blessure ancienne, s'interroge, questionne, rectifie, afin d'approcher l'ombre d'une autre passante, celle de Fortuna dans le premier roman de Colette Fellous. Maria devient peu à peu la figure de toute rencontre amoureuse. " Nous sommes devenus tous les deux des archéologues de cette rencontre fugitive qui a eu lieu et qui a lieu toujours. Maria Maria est notre seule offrande.

09/2004