Recherche

Le Principe de cruauté

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Le Principe de cruauté

Il n'y a probablement de pensée solide - comme d'ailleurs d'œuvre solide quel qu'en soit le genre, s'agit-il de comédie ou d'opéra-bouffe - que dans le registre de l'impitoyable et du désespoir (désespoir par quoi je n'entends pas une disposition d'esprit porté à la mélancolie, tant s'en faut, mais une disposition réfractaire absolument à tout ce qui ressemble à de l'espoir ou de l'attente). Tout ce qui vise à atténuer la cruauté de la vérité, à atténuer les aspérités du réel, a pour conséquence immanquable de discréditer la plus géniale des entreprises comme la plus estimable des causes. Réfléchissant sur cette question, je me suis demandé si on pouvait mettre en évidence un certain nombre de principes régissant cette " éthique de la cruauté ", - éthique dont le respect ou l'irrespect qualifie ou disqualifie à mes yeux toute œuvre philosophique. Et il m'a semblé que ceux-ci pouvaient se résumer en deux principes simples, que j'appelle " principe de réalité suffisance " et " principe d'incertitude ".

06/1998

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Figures de la cruauté

Au regard de la clinique contemporaine, tant individuelle que collective, il semble important de distinguer le sadisme et la cruauté qui sont des manifestations des pulsions agressives et destructrices, c'est-à-dire des expressions des pulsions de mort. Le sadisme et la cruauté entretiennent cependant des liens différents avec les pulsions sexuelles et d'autoconservation. Dans la première partie des Trois essais sur la théorie sexuelle, Freud remarque qu'avec le sadisme il s'agit de prendre du plaisir en infligeant de la douleur, le sadisme étant emprunt de sexualité et celui qui agresse s'identifiant à celui qu'il fait souffrir. Les contributeurs de cet ouvrage reprennent l'idée d'André Green retravaillée par Dominique Cupa qu'il existe une destructivité à but autoconservatif, narcissique et non pas de jouissance : la cruauté. Celle-ci est prise dans un mouvement où l'autre n'est plus investi, mais désinvesti comme sujet, où il est déshumanisé et peut être alors traité avec la dernière des barbaries. Le fil rouge de ce travail a donc été tissé autour de réflexions sur des figures de cruauté qui, au-delà de la sphère thérapeutique, peuvent désorganiser, malmener au plus haut point et marquer, influencer les sphères sociales, culturelles, éthologiques et artistiques.

04/2012

ActuaLitté

Littérature française

Les temps de la cruauté

Premier temps. Dans un cimetière de Port-au-Prince, le narrateur, Carl Vausier, rencontre Valencia, une très jeune prostituée portant son bébé dans les bras, se vendant aux hommes au milieu des tombes. Carl vient de rompre avec son ex-femme Rosia. Dans le cimetière, il ressent une étrange attraction pour Valencia, qui n'est ni amoureuse ni sexuelle, et veut la sortir de sa situation sordide, chemin qui se révélera périlleux pour lui. Deuxième temps. Quelques mois auparavant. Carl se fait voler le médaillon qu'il porte autour du cou, médaillon que son propre père a porté sa vie durant et auquel Carl tient plus que tout. Avec un ami d'enfance, Doudou, devenu un tueur sans pitié, il va récupérer l'objet. Sauf que, cette fois, avec l'arme que lui a donnée Doudou - heureux que son ami trop propre pour lui passe la frontière du sang -, Carl tue Guerrier, le jeune voleur. Troisième temps. Quelques décennies plus tôt. Jeune étudiant en agronomie, Carl effectue un stage d'immersion à la campagne chez un couple de paysans. Bénito, protestant fervent, martyrise sa femme parce qu'elle ne peut avoir d'enfant. Voyant la présence de Carl Vausier comme un signe du ciel, Mme Bénito se donne à lui contre la promesse qu'il fera tout pour lui permettre de partir. De retour chez lui, Carl, terrorisé par le paysan, ne tient pas sa parole. Grâce à une maîtrise parfaite des rouages romanesques, Gary Victor va tisser ces trois trames pour faire surgir un final inattendu. Les vives tensions de la société haïtienne n'épargneront aucun personnage et Carl se verra tour à tour instrument et victime de cette cruauté qui exercera une bien étrange fascination sur le lecteur. Né à Port-au-Prince, Gary Victor, journaliste, dramaturge, est l'écrivain le plus lu dans son pays. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages dont Maudite éducation (2012) et L'escalier de mes désillusions (2014), tous deux chez Philippe Rey.

02/2017

ActuaLitté

Policiers

Notre part de cruauté

Leur histoire d'amour est terminée. Le jeu ne fait que commencer. Traumatisé par une enfance difficile, Mike Hayes menait une existence paisible, bien que solitaire, jusqu'au jour où il a fait la connaissance de Verity Metcalf. Verity lui a tout appris de l'amour et, en échange, Mike a consacré sa vie à la rendre heureuse. Il lui a trouvé sa maison, son travail, et il s'est sculpté le physique que Verity considère comme idéal. Il sait qu'ensemble ils connaîtront le bonheur. Peu importe si elle ne répond pas à ses e-mails ou à ses appels. Peu importe qu'elle soit mariée à Angus. Cela fait partie du jeu secret auquel ils avaient l'habitude de jouer. Le suspense psychologique pervers sur le désir, l'obsession, les histoires qu'on se raconte et celles qui nous font basculer.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Ma cruauté

Ca s'ouvre sur un cadavre, livré par le narrateur à la "trop douce" Juliette. Elle qui d'habitude explique et guérit tout ne comprend pas. Comment l'étudiant bien éduqué qu'elle a aimé dix ans plus tôt en est arrivé là ? Il va raconter. Il y passera la nuit s'il le faut. Il parlera cru. Le prof de fac jadis humaniste va décrire un enchaînement nécessaire de faits arbitraires survenus à l'université de M. , où victimes et bourreaux permutent, où le vengeur tombe dans la trappe qu'il a creusée. Où l'arroseur finit comme on sait. Il voulait jouer avec le pire de l'époque, avec la dinguerie survoltée des réseaux sociaux, avec la concupiscence vernie de morale. Il était autant le jouet que le joueur, autant la plaie que le couteau. Et maintenant il en rit.

03/2022

ActuaLitté

Policiers

Une soirée de toute cruauté

Trois portables sonnent dans le vide au coeur de Londres dans un appartement de luxe. Plus tôt en soirée, quatre amis finlandais se sont retrouvés pour dîner. Robert, l'hôte, est un banquier qui a empoché des millions par le biais de manipulations pas très éthiques de taux d'intérêt. Cela fait plus de dix ans qu'il n'a pas vu son meilleur ami, Mikko, un journaliste d'investigation qui a consacré sa vie à démasquer les politiciens et hommes d'affaires corrompus. L'épouse de ce dernier, Veera — avec laquelle Robert a eu une brève liaison —, et Elise, la nouvelle femme "trophée" du banquier, font également partie de la mêlée. Mikko est arrivé à Londres muni de sombres desseins : il pense pouvoir commettre le meurtre parfait. Mais il est encore loin de se douter du menu des festivités. Un lourd secret pèse sur les convives, et leur réunion après toutes ces années est manifestement un jeu dangereux. Non seulement chacun a des comptes à régler, mais un arsenal d'armes mortelles se trouve à portée de main. Karo Hämäläinen fait magistralement monter la tension jusqu'à la limite du supportable dans ce succulent huis clos hitchcockien. Derrière les formules de politesse et les sourires complaisants, chacun marche sur le fil du rasoir, bien conscient que le moindre faux pas risque d'être fatal.

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Cruautés

Quels rapports entre les tortures que s'inflige le patient mélancolique, l'enfant "facilement cruel", selon Freud, avec les animaux ou ses petits camarades, et "l'amour impitoyable", pour Winnicott, entre le nourrisson et sa mère ? Quels rapports entre les tourments qu'impose le violeur à sa victime, les meurtres des tueurs en série et des génocidaires du Rwanda ? Quels récits faire de la cruauté - par exemple de la cruauté nazie, comme prétend le faire Jonathan Littell dans Les Bienveillantes - sans la redoubler ? Bien qu'elle traverse l'œuvre de Freud sous des formes variées, la notion de cruauté n'appartient pas au vocabulaire de la psychanalyse ; et pourtant, à l'énigme de la cruauté individuelle ou collective, figure d'un mal radical qui décourage la pensée, des psychanalystes apportent ici un éclairage original. Violence inutilisable, haine superflue ou indifférence extrême, interne ou exercée à même le corps de l'autre, la cruauté s'avère paradoxale : à la fois l'intime du sexuel et une dynamique pulsionnelle distincte. Seule la pitié, ou la compassion, peuvent y faire barrage - mais une vraie pitié, celle qui aurait fait l'épreuve de la cruauté : la sienne, et celle des autres.

01/2014

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Tendresse et cruauté

Dans cet ouvrage, l'auteur expose une pensée clinique de la cruauté et de la tendresse. Ces deux formes de pulsions d'autoconservation, les pulsions de cruauté (liées à Thanatos) et les pulsions de tendresse (liées à Eros) sont pré-ambivalentes et leur but commun est la préservation de la vie somatique et psychique. Pulsion de cruauté et pulsion de tendresse étant imbriquées dans la vie psychique, l'auteur rend compte de cet enchevêtrement dans la composition même de l'ouvrage. De nombreux cas cliniques servent d'appui pour élaborer une métapsychologie propre à chacune de ces deux pulsions. La métapsychologie de la cruauté est construite à partir de la pulsion de cruauté de l'enfant, mais aussi de la cruauté maternelle dont une des figures est celle du surmoi cruel. L'auteur propose une analyse de la cruauté meurtrière comme destin de la cruauté primaire, une étude clinique de la relation vampirique et une réflexion sur le besoin de se scarifier. La métapsychologie de la tendresse conduit l'auteur à reconsidérer ce que Freud appelait " le courant tendre " de la pulsion et à discerner les diverses composantes de la pulsion de tendresse. Elle montre ensuite comment la tendresse et le sexuel émergent et s'agencent dans la vie psychique. Le dernier chapitre du livre aborde les enjeux techniques de cette conceptualisation pour le psychanalyste. Avec cet ouvrage, Dominique Cupa nous permet de mieux comprendre " les meurtris de la vie ", " ces patients violents avec les autres et avec eux-mêmes, patients difficiles qui nous conduisent par moments aux limites de la compréhension, du supportable et qui pourtant nous touchent tellement. "

01/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

L'Esthétique de la cruauté. Etude des Implications esthétiques du "Théâtre de la Cruauté" d'Antonin Artaud

Les textes d'Antonin Artaud sur le théâtre ont fondé une véritable "esthétique de la cruauté". Cet essai se penche sur quelques dramaturges (Sade, Vitrac, de Ghelderode, Beckett, Arrabal) dont l'oeuvre "paraît répondre avec le plus d'à-propos aux théories d'Arthaud".

01/1972

ActuaLitté

Romans noirs

Une soirée de toute cruauté. Tragédie

Quatre amis finlandais se retrouvent pour dîner dans un appartement de luxe au coeur de Londres. Les convives ne se sont pas vus depuis 1998 et ce pour une bonne raison. Un lourd secret pèse sur l'assemblée, et leur réunion après toutes ces années est manifestement un jeu dangereux. Non seulement chacun d'entre eux a des comptes à régler avec un autre, mais il y a un arsenal d'armes mortelles à portée de main. Et avant la fin de la soirée, il ne restera qu'un survivant... Karo Hämäläinen fait magistralement monter la tension jusqu'à la limite du supportable dans ce succulent huis clos hitchcockien. Derrière les formules de politesse et les sourires complaisants, chacun marche sur le fil du rasoir, bien conscient que le moindre faux-pas risque d'être fatal.

06/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Brian Evenson. L'empire de la cruauté

L'oeuvre de Brian Evenson, ténébreuse et inquiétante, longtemps marginale, s'impose désormais comme majeure dans le champ de la littérature américaine. Le présent ouvrage constitue une tentative d'approcher des textes à l'origine d'une expérience de lecture inédite, d'une intensité rare, qui inaugure une nouvelle forme de violence faite au corps ainsi qu'au sens. Il propose en effet une réflexion suivie, à plusieurs voix et engageant plusieurs disciplines, sur la notion de cruauté envisagée dans l'oeuvre de Brian Evenson et plus largement en littérature. La production de Brian Evenson, pour être subtile et volontiers déconcertante, joue avec les genres et les niveaux de lecture pour toucher aussi bien le critique aguerri que le lecteur désintéressé, amateur de suspense, de science-fiction, de récit gothique ou plus largement d'intrigues à sensations. L'ouvrage explore la diversité générique de l'oeuvre et la grande dextérité langagière qui la rend appréciable par une grande variété de lecteurs, pour des raisons différentes. Cet pouvrage est l'occasion de se confronter à une oeuvre exigeante, obsessionnelle, mue par le désir d'approcher les confins dangereux de l'expérience humaine.

10/2021

ActuaLitté

Philosophie

Le Principe de raison

Satz vom Grund est la traduction que donne Schopenhauer de la locution latine pricipium rationis, dont la raison est la traduction, ou plutôt la transposition en français. " C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique ". Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable " temps d'incubation " qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ? Cet ouvrage apporte une contribution décisive au problème de la Raison, qui est le problème majeur de la philosophie.

09/1983

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

Le principe de subsidiarité

Chapitre I - Brève histoire de l'idée de subsidiarité Chapitre II - Applications contemporaines Chapitre III - Au-delà des systèmes Chapitre IV - Les obstacles culturels Chapitre V - Le principe de subsidiarité et la construction européenne

07/1993

ActuaLitté

Littérature française

Le principe de Pauline

" Pauline avait un grand principe, dans la vie : l'amour ne sert qu'à construire une véritable amitié. Maxime et moi en sommes la démonstration vivante. " A vingt ans, Quincy Farriol reçoit pour son premier roman le prix de la Maison d'arrêt de Saint-Pierre-des-Alpes. Dans la librairie déserte où il dédicace, ce grand dépressif rencontre Pauline, sublime étudiante qui s'est portée volontaire pour lui servir d'assistante. C'est la compagne de Maxime, président du jury des détenus, un voyou au grand coeur, pris dans un complot contre un politicien véreux, dont il est le garde du corps et qu'il ne trahira jamais. Condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, Maxime veut que Pauline refasse sa vie. Et il charge " son " lauréat d'une mission de confiance : faire l'amour à Pauline pour qu'elle l'oublie. La réussite de cette mission sera le prélude à une amitié-passion qui, de séparations en retrouvailles, de catastrophes hilarantes en bonheurs fous, unira ces trois êtres pendant plus de vingt ans. Car, à sa sortie de prison, le bouillonnant Maxime hérite, en échange de sa loyauté, de dossiers politiques explosifs. Et il va mettre toute sa puissance nouvelle au service du romancier obscur dont il a décidé de faire un auteur de best-sellers.

04/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le principe de solitude

Enfermé dans une clinique psychiatrique - non ici lieu de guérison mais sorte de monastère privé de dieu - un jeune homme développe une haine de soi qui peu à peu englobe tout ce qui fait que l'humanité persiste à elle-même : la relation avec l'autre, le goût du monde, les illusions de la transcendance et de la compassion. Il semble s'attacher à rendre toute misère bouffonne et se vouer à une solitude qui apparaît comme l'abandon lent, difficile et dérisoire, mais toujours volontaire, du nom d'homme. Ce court journal intérieur trahit la honte - la malpropreté - d'avoir un coeur, de se compromettre avec l'existence donnée et instituée, de s'admettre dans le plaisir, de rechercher une émotion ou une raison, une confiance ou un confort ; et il évoque cette lâcheté qu'il y a à s'aider des autres et du monde, ou de la nature, pour pallier sa propre petitesse... Si tant est alors que les mots ne se soient pas égarés.

01/1979

ActuaLitté

Littérature française

Le principe de ruine

"Dans Calcutta surpeuplée, dans la cité que les pauvres assiègent et occupent, le rêve de fonder des cités pour établir le nom d'homme dans son humanité et son universalité se renverse en règne de l'inhumanité universelle, et l'idée moderne de progrès se voit remplacée par celle de cycle, où domine le principe de ruine. La ruine, ici, est un principe et non un résultat ; une action, non un état. L'homme démesurément pauvre, l'homme qui est au-delà de la misère, l'homme qui a faim et qui ne mange rien, l'homme miné, celui-là ne vit pas en cité : il s'agglutine en masse et fait bloc de son corps avec les autres corps ; il s'enfonce dans des niches sans air, sous des couvertures puantes ; il dort partout, au soleil comme à l'ombre, entre les autos, entre vos jambes, dans la poussière grasse et l'huile de voiture et dans la fumée des échappements ; il fait des feux sur le trottoir et gratte pour les manger les immondices qu'il dispute aux chiens, aux corbeaux, aux chevreaux, aux vaches. Ici ce n'est pas la raison qui triomphe, ni non plus la déraison, mais la régression vers le besoin nu, absolument insatisfait. La ville est redevenue une nature". Danièle Sallenave.

01/1994

ActuaLitté

Littérature française

Le principe de Hamlet

Max, neuropsychologue, a une obsession : la transmission de pensée. Il en rêve, de jour comme de nuit, et se propose d'inventer un procédé qui permettrait aux hommes de communiquer par télépathie. Ses recherches se concentrent sur les jumeaux car, c'est bien connu, leur complicité repose sur une capacité extraordinaire à communiquer par la pensée. Max est en passe de faire une découverte qui changera radicalement le cours des relations humaines, il le sent. Avec sa machine, il pourra percer les pensées les plus enfouies des uns et des autres, déjouer des complots... Fantastique ! Nous sommes dans la suite du Meilleur des mondes, lorsque les manipulations génétiques n'ont pas donné les résultats escomptés. Mais le rêve de Max va virer au cauchemar. Dès qu'il quitte son laboratoire, il voit bien qu'on le file, qu'on l'espionne... Pourquoi de vieux amis aux intentions douteuses ressurgissent-ils du passé précisément maintenant ? Quant à Juliette, sa compagne, quel rôle joue-t-elle dans cette sombre histoire ? De quel côté se situe-t-elle ? Peut-il lui faire confiance ? Et puis, il y a ces personnages qui se confondent : Alice et Alice, Minkowski et Minkowski, et ces jumeaux télépathes identiques à la perfection à lui filer la nausée, et enfin ces nombres qui défilent sans fin dans sa tête jusqu'à l'épuisement : 22, 29, 35, 56... D'où viennent-ils ? Que signifient-ils ? Et s'il était en train de devenir fou ? Il y a de quoi se poser la question lorsqu'on voit son frère, mort depuis longtemps, déambuler sur le parking du supermarché. A moins que... Tout est possible, affirme le principe de Hamlet. Alors, pourquoi pas ? Voir son frère mort déambuler sur le parking du supermarché ou dans les couloirs de la fac, passer sans se mouiller entre les gouttes de pluie, lire les pensées dans le vin ou dans la crème à la vanille, inventer un détecteur de pensées, ou gagner au Loto lorsqu'on n'a pas joué, est-ce possible ? D'une plume toujours vive qui sait puiser dans l'encre de l'humour, Jac Saint-Fleur nous embarque dans un voyage entre rêve et réalité, aux limites de la raison... ou de la folie.

04/2017

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le principe de Frédelle

C'est une femme qui a perdu son mari dans des conditions mystérieuses. C'est une femme qui vit dans une maison vide, seule (mais est-ce bien sûr ?). C'est une femme qui se passionne pour le cas d'un jeune garçon surdoué. C'est une femme qui a une aventure avec son banquier. C'est une femme qui devrait se méfier de son père. Elle s'appelle Frédelle. Elle pense que " tous les enfants sont fous ". Les adultes, eux, seraient plutôt pervers. Enfin... certains adultes.

03/2004

ActuaLitté

BD tout public

Wunderwaffen Tome 17 : L'Antre de la cruauté

Le Visiteur reparti, la sphère contenant l'explosion de la bombe atomique Little Girl réduit en cendres, "l'antre de la cruauté" , le nouvel Auschwitz. Sur ce fond d'apocalypse nucléaire, la guerre prend un nouveau tournant avec le missile transatlantique piloté de von Braun. Pendant ce temps Hanna Reitchs est prisonnière d'une survie contre-nature et l'US Air Force, découvre une "trompe-lamort" parmi ses recrues femmes pilotes...

09/2020

ActuaLitté

Humour

Pulp mixtions. Petit illustré de la cruauté ordinaire

Même les pires errances de l'humanité peuvent faire rire. En 90 dessins illustrant des faits divers, où l'horreur, la bêtise, la bassesse et la malchance se côtoient, l'humour affleure pour conjurer nos fragilités.

01/2019

ActuaLitté

idéologie politique

Les tueuses. Ces femmes complices de la cruauté nazie

Ilse, Irma, Juana, Erna, Magda, Elisabeth, Pauline. Leur point commun : elles adhèrent au parti de la cruauté. Ce livre nous emmène sur les traces de femmes criminelles de guerre, ou criminelles elles mêmes, sous le régime nazi. Certaines d'entre elles ont tué de leurs propres mains, d'autres ont participé et veillé au bon fonctionnement de l'extermination des populations. Oui, les femmes aussi peuvent être des tueuses sadiques, des "meurtrières de bureau" , sous couvert de leurs fonctions de mères idéales, infirmières zélées, surveillantes soumises, épouses parfaites... De Berlin, à Vienne, en passant par la Pologne, la Lituanie, la Biélorussie, la Hongrie, l'Ukraine et plus tard New York, leur quotidien oscille entre crimes et débauche. Elles ont prêté serment au Fu¨hrer, par idéologie, pour l'appât du gain, du pouvoir, du sexe pour un meilleur quotidien, et pour certaines afin de devenir les égales des hommes. Mais ces femmes ont une particularité, elles sont restées fidèles à leur idéologie jusqu'à leur mort et n'ont jamais rien renié de leurs actes.

03/2024

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le premier principe, Le second principe

Avec cette fresque foisonnante, Serge Bramly nous entraîne d’une garden-party à l’Élysée aux rivages de la mer de Chine, de l’Afrique à l’ex-Yougoslavie, et nous plonge au coeur des ténèbres, recomposant de manière éblouissante l’histoire occulte de la France de ces trente dernières années, ses illusions, ses mensonges, ses scandales nationaux et ses tragédies intimes. Un brillant thriller politique sous l’ère Mitterrand.Avec une maîtrise extraordinaire, l’auteur nous entraîne dans un chassé-croisé virtuose entre un paparazzi vulnérable, un marchand d’armes suisse, un conseiller occulte et un espion sinologue. Delphine Peras, Lire.Il y a chez ce chantre du secret quelque chose de John Le Carré (pour la lassitude des uns) et de Robert Littell (pour la fureur des autres). Après tout, on sait depuis Robert Conrad et Graham Greene que rien ne ressemble plus à un espion qu’un (bon) romancier. Olivier Mony, Le Figaro.

04/2010

ActuaLitté

Notions

Le principe

LA référence pour le sujet de composition de l'agrégation externe de Philosophie Tout ce dont le candidat a besoin pour le sujet 2022 de l'épreuve de composition de l'agrégation externe de Philosophie. Comme tous les Clefs-concours, l'ouvrage est structuré autour des notions et thèmes qui composent le sujet.

03/2022

ActuaLitté

Notions

Le principe

Le principe n'est pas seulement une notion générale ou un concept philosophique, c'est aussi une catégorie transversale à vocation fondatrice, intimement liée au processus historique et logique de constitution de la philosophie comme champ disciplinaire. Elle joue en effet un rôle déterminant dans chacune des dimensions qui organisent et structurent ce champ : comme principe de l'être selon un axe ontologique, comme principe du connaître selon un axe épistémique, comme principe normatif qui règle l'action humaine dans ses dimensions éthiques et politiques. De cette structure, le principe tire son efficace comme archè, commencement, fondement, cause, règle, loi, avec tous les paradoxes et difficultés qui naissent de cette polysémie. Les auteurs mobilisent pour ce faire des philosophies canoniques (de Platon et Aristote à Heidegger et Husserl en passant par Descartes, Leibniz, Kant et Hegel), des épistémologies contemporaines ainsi que certaines perspectives théologiques. Les pensées qui prônent la destitution de toute principialité, pour être plus discrètes voire mineures dans l'histoire, n'en sont pas moins prises en considération : qu'elles discréditent le principe en posant un absolu au-delà de lui ou qu'elles le réduisent à l'inconséquence d'une autocontradiction destructrice, comme fait le scepticisme, elles confrontent la philosophie au risque de sa propre impossibilité.

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le principe

Fasciné par la figure du physicien allemand Werner Heisenberg (1901-1976), fondateur de la mécanique quantique, inventeur du célèbre "principe d'incertitude" et Prix Nobel de physique en 1932, un jeune aspirant-philosophe désenchanté s'efforce, à l'aube du XXIe siècle, de considérer l'incomplétude de sa propre existence à l'aune des travaux et de la destinée de cet exceptionnel homme de sciences qui incarne pour lui la rencontre du langage scientifique et de la poésie, lesquels, chacun à leur manière, en ouvrant la voie au scandale de l'inédit, dessillent les yeux sur le monde pour en révéler la mystérieuse beauté que ne cessent de confisquer le matérialisme à l'œuvre dans l'Histoire des hommes.

03/2015

ActuaLitté

Calendriers adulte

Almaniak 365 jours de principes toltèques 2023 - Calendrier 1 principe de vie par jour

365 principes de vie pour trouver son moi intérieur ! Pour découvrir jour après jour comment appliquer au quotidien les Accords Toltèques, des principes de vie fondés sur une perception nouvelle de la réalité, dans le but de trouver la paix intérieure. "N'en faites pas une affaire personnelle", "Soyez sceptique, mais apprenez à écouter", "Ne faites pas de suppositions", "Faites toujours de votre mieux"... sont autant de situations que vous apprendrez à gérer tout en vous imprégnant jour après jour de la philosophie toltèque. Un beau calendrier à spirales vendu dans un bel étui : parfait pour les cadeaux de fin d'année ! Le petit plus : le doré sur la couverture de l'étui ! Calendrier sur chevalet - 12 mois de janvier à décembre 2023. Format : 13, 5 x 13, 3 cm / 320 pages

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Principe de Télécommunications

La télécommunication est l'émission, transmission à distance et réception d'informations, dans n'importe quel espace donné, où l'information est véhiculée à l'aide d'un support de transmission matériel pour une transmission filaire, ou non-matériel pour une transmission sans fil. Les supports de transmission affectent les signaux transmis par différents types de perturbations et de dégradations dues essentiellement à leurs caractéristiques. Afin de minimiser l'effet du support de transmission sur l'information transmis, les systèmes de communication sont mis en place. Les signaux échangés via un système de communications ont été initialement de nature analogique (communication analogique). Une technique apparue pour faciliter la restitution du signal reçu avec une qualité voisine de celle du signal émis est la numérisation du signal analogique (communication numérique). Ce livre vise à donner une vision globale des principes des télécommunications.

07/2022

ActuaLitté

Littérature française

Principe de suspension

Thomas est un patron confiant. Il a racheté une PME dans sa région natale, le Hayeux-Nord, a rénové les bâtiments, investi, formé ses 37 salariés. Packinter fabrique désormais des pièces plastiques d'inhalateur en exclusivité pour un grand laboratoire local. Mais le déclin de l'ouest et la délocalisation sont en marche, dans l'industrie pharmaceutique comme ailleurs. Le labo le lâche et c'est le moment que choisit Loïc, son bras droit, pour passer à la concurrence. Thomas se bat, cache ses angoisses. En particulier à sa femme. Par habitude, par éducation, Olivia supporte ce silence et se tient droite, souriante, aimable. Elle supporte aussi sa belle-mère tapageuse et son éternel ressassement d'un drame ancien. C'est à tout cela que pense Olivia, assise au chevet de son mari plongé dans le coma depuis plusieurs jours.

01/2017

ActuaLitté

Littérature française

Le principe de réalité ouzbek

"Madame, J'ai bien reçu votre lettre datée du 5 avril m'informant que ma candidature au poste de professeur de français et de philosophie au lycée de Tachkent (Ouzbékistan), en dépit de ses nombreuses qualités, n'avait pas été retenue. J'ai pris acte de vos regrets et de votre respect profond. Je suis cependant moi-même au regret le plus sincère de vous informer que je ne peux accepter votre refus. Ma décision est irrémédiable : je prendrai le poste, il faut que vous en soyez convaincue." Car il existe certaines circonstances qui imposent qu'une femme d'une trentaine d'années s'embarque avec son mari et ses deux enfants dans l'aventure de l'exil en terres ouzbeks. Tiphaine Le Gall, dans ce roman épistolaire à une seule voix, nous raconte un rêve d'ailleurs et de renouveau. Au fil de cette lettre inattendue et sensible se dessinent les hésitations et les espoirs d'une jeune femme partagée entre les élans de son coeur et ses doutes, résolue à faire de sa vie un roman.

08/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le principe de Van Helsing

Les Uruguayens de ce recueil semblent surgir d'un Montevideo disloqué, mutant, s'éveillant péniblement du cauchemar militaire. Étranges messages téléphoniques venant rompre une intimité solitaire, pratiques chirurgicales interdites, personnages fondateurs surgis des bas-fonds du XIXe siècle, images de l'enfance évoquées à travers la fenêtre d'une maison cévenole. Dans un enchevêtrement constant entre tracasseries quotidiennes, fantastique et mythes universels, la polyphonie en apparence désaccordée de ces neuf nouvelles révèle la force souterraine de l'écriture exceptionnelle de Juan Carlos Mondragon, capable de transfigurer la réalité de tous les jours en terre de la littérature. Et si le lecteur doute des vérités contenues dans ces histoires, qu'il suive le conseil d'Isidore Ducasse : " Allez-y vous-même, si vous ne voulez pas me croire. "

02/2004