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Le diocèse de Poitiers

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Religion

Le diocèse de Poitiers

Le diocèse de Poitiers est un des plus vastes de France. Pendant mille ans il s'étendit jusqu'à l'Atlantique. S'il perdit le Bas-Poitou avec la création des diocèses de Luçon et de Maillezais en1317, il correspond encore aujourd'hui à deux départements, Deux-Sèvres et Vienne. La grande figure d'Hilaire, le baptistère Saint-Jean de Poitiers rappellent avec éclat ses débuts au IVe s. Radegonde et Maixent, les fondateurs, Fortunat et Ansoald, les évêques, nous montrent une progression vigoureuse dès les temps mérovingiens. Peu à peu se forme le réseau paroissial et se constitue un maillage très serré d'abbayes et de prieurés. L'importance de l'art roman souligne un des temps les plus forts de l'histoire du diocèse. Peu à peu les textes se font plus nombreux et explicites, et on commence à suivre l'évolution des mentalités, de la religion populaire. Les guerres de religion ont laissé, dans le diocèse, des traces profondes. Elles sont suivies, dans les deux premiers tiers du XVIIe s., d'une remarquable réforme catholique. La torpeur ensuite peu à peu s'installe, avant la rupture brutale de la Révolution, qui se traduira dans une géographie religieuse contrastée du diocèse à l'époque contemporaine, le Bocage du nord des Deux-Sèvres se rattachant au mouvement « vendéen ». Après la tourmente révolutionnaire les congrégations nouvelles se multiplient, et une centaine d'églises sont construites sous l'épiscopat glorieux de Mgr Pie. Viennent ensuite les tensions des rapports Église-État, les adaptations plus ou moins réussies à l'évolution rapide des sciences et techniques et aux changements de mentalités. Le diocèse n'avait jamais eu son historien. C'est dire la nouveauté d'un texte qui intègre les résultats des derniers travaux mais repose aussi, pour une part essentielle, sur de nouvelles recherches et la mise en œuvre de sources souvent inédites. Le tout présenté de façon claire et vivante, par des spécialistes qui ont eu le souci de rendre accessibles à tous l'histoire du passé religieux de la région. On ne saurait trop insister sur la place du fait religieux dans l'évolution des civilisations. Cette histoire du diocèse est aussi un des volets majeurs d'une histoire du Poitou.

10/1988

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les prieurés de Fontevraud dans le diocèse de Poitiers. Conditions d'implantation, topographie monastique et évolution

En 1101, Robert d'Arbrissel, prédicateur apostolique, et Pierre II, évêque de Poitiers, installent une première communauté religieuse constituée d'hommes et de femmes à Fontevraud, aux confins du diocèse de Poitiers. A partir de 1106 et durant tout le XIIe siècle, plusieurs prieurés lui sont affiliés. Fontevraud est ainsi placé à la tête d'un "ordre nouveau" . L'originalité de cette congrégation bénédictine tient à des statuts visant à la subordination des communautés masculines à celles des femmes. A partir de 1115, l'ensemble des établissements est soumis à l'autorité d'une abbesse, Pétronille de Chemillé. L'ouvrage se propose d'étudier la création et l'essor des prieurés fontevristes jusqu'à leur saisie révolutionnaire comme Biens nationaux. Il aborde les relations des communautés religieuses avec les seigneurs de la petite aristocratie poitevine et se penche sur l'architecture et les contextes environnementaux, la disposition des bâtiments et l'organisation des espaces. Le travail apporte des réponses fermes et nuancées sur le rôle de Fontevraud comme modèle, après avoir analysé l'architecture de l'église abbatiale et celle des prieurés. De la même façon, il montre que l'organisation des bâtiments conventuels doit davantage aux contraintes des sites qu'à une tentative de suivre un modèle particulier.

11/2021

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Religion

LE DIOCESE DE BORDEAUX

Le diocèse de Bordeaux coïncide avec le département de la Gironde depuis 1801. Il rassemble l'ancien diocèse (à l'exception d'une bande méridionale, qui s'allongeait entre la côte et les étangs de Cazaux et de Biscarosse), la plus grande partie du diocèse de Bazas (sauf l'est et le sud-est attribués à Agen) et la petite région de Sainte-Foy-la-Grande (auparavant à Agen). La réunion des sièges de Bordeaux et de Bazas a effacé la division qui, depuis les temps de l'Empire romain chrétien, rattachait l'un à la province d'Aquitaine seconde, dont il était la métropole, et l'autre à la Novempopulanie, dont Eauze puis Auch fut la métropole. Le tout petit diocèse des Boiens (ou Boiates) dont le centre était situé au sud-est du bassin d'Arcachon avait disparu dès le début du Ve siècle. Le territoire girondin couvre 1 072 560 hectares ; il est le plus vaste département français. Sa population dépasse un million d'habitants, en sorte que la densité est d'environ 100 habitants au kilomètre carré, un peu supérieure à la moyenne générale de la France : mais la répartition en est fort inégale. Le massif forestier landais ne retient les hommes que le long des axes de pénétration et autour du bassin d'Arcachon. Les communes très étendues qui se le partagent rappellent que l'implantation humaine fut dispersée et difficile. Les campagnes de l'Entre-Deux-Mers et de la zone d'outre-Dordogne, qui se dépeuplent malgré la vitalité des centres viticoles, font penser que durant le premier millénaire chrétien, elles n'avaient connu qu'une exploitation limitée. Ce sont les deux grandes vallées de la Dordogne et de la Garonne, les couloirs de leurs affluents, les bordures blayaise et médocaine de la Gironde, qui attirent nécessairement les hommes. Le christianisme a cheminé et s'est installé le long des routes d'eau et de terre ; il a accompagné l'extension des cultures, la multiplication des habitats; il regroupe ses forces, aujourd'hui, dans l'agglomération bordelaise organisée en communauté urbaine et dans quelques petites villes qui rayonnent sur les districts ruraux. On ne peut faire son histoire sans la relier à celle du Bordelais sous tous ses aspects. Le déséquilibre entre le diocèse de Bordeaux et celui de Bazas est sensible à tous égards : le premier, riche de la seule grande ville du Sud-Ouest de la France, a conservé le plus de documents et suscité le plus de travaux, quoique l'on puisse souhaiter que r attention des historiens se tourne davantage vers ce qui n'est pas Bordeaux ; le second, plus petit, dépourvu de centres importants, privé d'archives, reste insuffisamment connu. Je me suis chargé des deux premières parties du livre (les Temps Anciens et le Moyen Âge). Monsieur Raymond Darricau l'a conduit ensuite, depuis 1500 jusqu'à 1968, donnant à plusieurs reprises des précisions inédites et des points de vue neufs inspirés par ses propres recherches. Monsieur Jean-Bernard Marquette a réuni, sur le diocèse de Bazas, des renseignements qui ont été intégrés dans une présentation d'ensemble. Il n'a paru ni possible ni judicieux de séparer l'histoire du grand diocèse et celle de son modeste voisin ; si les personnalités, les institutions, les coutumes de Bazas ont été mises en valeur, les courants qui ont porté ou contrarié le christianisme ont été envisagés d'un seul regard, qui a même dépassé les limites des deux circonscriptions si c'était utile. J'ai revu intégralement la rédaction. Bernard Guillemain

01/1974

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Religion

Le diocèse de Châlons

Ce n'est plus le temps de dater la conversion du diocèse de Châlons au premier siècle de notre ère quand un disciple de saint Pierre, venu de Rome, ramenait de la mort à la vie le fils d'un gouverneur romain. Saint Memmie n'a apporté l'évangile que dans le premier quart du IVe siècle. Mais dès le Moyen-Age l'évêque de Châlons-en-Champagne est prestigieux ; il est l'un des acteurs du sacre du Roi à Reims : c'est lui qui passe l'anneau au doigt du souverain, consacrant son mariage mystique avec la nation. Et Châlons est sur la route qui mène de Paris à l'Europe centrale. Route du commerce et des affaires ; les foires de Châlons sont à peine moins fréquentées que celles de la Champagne méridionale et la ville est une cité drapante. Route des contacts internationaux, les ambassadeurs, les souverains descendent à l'évêché ; le frère de Louis XIV, veuf d'Henriette d'Angleterre, le Grand Dauphin, fils du Roi Soleil, s'y marient. Route des idées aussi : la Réforme compta 800 adeptes dans la ville, et un bon nombre de la Brie au Perthois. Et malgré les évêques, gardiens de la foi et désireux d'extirper l'hérésie, la tolérance de fait s'est vite installée dans le peuple qui déplora la Révocation de l'édit de Nantes. Au XVIIIe siècle le Jansénisme demeurait vivace et il en restait des traces au XIXe siècle. La Révolution effaça le diocèse, qui en 1801 fut rattaché à Meaux, en 1821 à Reims, et qui ne retrouva un évêque qu'en 1823. Au XIXe la foi et la pratique sont solides dans un secteur pauvre de la Champagne crayeuse. La situation est plus médiocre dans les pays de la forêt ou de la vigne - en Brie surtout « froide comme la Sibérie » - ; les évêques remettent sans cesse leur ouvrage sur le métier, mais en 1961 on découvrira que la religion retrouvait à peu près ses positions de 1871. La J A C, forte de 1930 à 1950, a contribué à développer une des agricultures les plus performantes d'Europe, mais elle n'a pas rempli les églises d'aujourd'hui. On vient de retrouver les restes du cloître de Notre-Dame en Vaux à Châlons, témoignage de la ferveur du XIIe siècle, et, dans un diocèse où les prêtres commencent à se compter, les laïques apprennent à se prendre en charge, signe annonciateur de ce que sera peut-être l'Eglise de l'an 2000. Dans un style agréable et clair, les spécialistes de l'histoire religieuse du diocèse de Châlons ont mis à la portée de tous les résultats de leurs recherches qui permettent d'éclairer le présent à la lueur du passé.

03/1989

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Religion

Radegonde de Poitiers

La grande reine mérovingienne racontée aux enfants

05/2020

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Histoire de France

Diane de Poitiers

Veuve à 32 ans, Diane de Poitiers se voit chargée par le roi François Ier de veiller à l'éducation de son fils Henri, un adolescent ténébreux de vingt ans son cadet. Jusqu'à ce que ce dernier - le futur Henri II - et la belle préceptrice tombent dans les bras l'un de l'autre. Le mariage du roi avec Catherine de Médicis ne changera rien à l'affaire : Diane restera l'unique et grand amour. Il est vrai qu'elle fut une merveilleuse amante. A plus de 60 ans, elle était aussi désirable qu'à 20 ! Et son corps, tant sculpté ou peint par les plus grands artistes du temps, ce corps qu'elle soignait en diététicienne avant l'heure, à grand renfort de douches froides, de chevauchées en forêts et d'alimentation équilibrée, n'avait rien à envier à son âme. Quelle intelligence ! Quelle culture ! Mais quelle ambition, de surcroît ! Un nouveau portrait de Diane de Poitiers qui se lit au grand galop.

10/2010

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Renaissance

Diane de Poitiers

"François Ier mourut et Diane de Poitiers monta sur le trône. Elle avait alors bien près de 60 ans. Son amant, Henri II, en avait 29. Cet amour persévérant d'un jeune roi entouré de séduction, en butte aux amoureuses tentatives de toutes les dames de la Cour, cette passion pour une femme si vieille, peut sembler invraisemblable. C'est que Diane de Poitiers est un de ces rares exemples de longévité florissante, qu'on ne rencontre pas une fois par siècle. Elle était admirablement belle. Brantôme, qui la vit lorsqu'elle avait plus de 60 ans, est confondu d'admiration : "Six mois avant sa mort, dit-il, je la vis si belle encore, que je ne sache coeur de roche qui n'en fut ému". "

03/2024

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Renaissance

Diane de Poitiers

Le portrait novateur et haut en couleurs d'une femme fascinante. On a longtemps dit de Diane de Poitiers, non sans une certaine misogynie, qu'elle fut la maîtresse de deux rois de France, François Ier et son fils Henri II, et qu'elle n'intrigua que pour son propre profit financier. Mais Didier Le Fur nous explique ici simplement, et avec style, que cette image est faite d'une accumulation d'erreurs et d'approximations - volontaires ou non - reprises puis amplifiées, en fonction des modes, pendant quatre siècles. Il rend ainsi à cette femme passionnante sa réalité, loin des fantasmes entourant les maîtresses royales et décrypte comment sa vie, qui reste sur bien des aspects mystérieuses, a pu prendre une telle place dans l'imaginaire collectif et le roman national.

06/2022

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Histoire de France

Histoire de poitiers

Le passé de Poitiers est un condensé d'Histoire de France. Bâtie sur un plateau rocheux à la confluence des rivières Clain et Boivre, la ville occupe même à plusieurs reprises une place de premier plan. Dans cet ouvrage, vous allez pouvoir découvrir Poitiers à chaque période importante de son histoire : de l'occupation néolithique, jusqu'au XXe siècle, en passant par la guerre de cent ans. Sans oublier, la révolution, le XIXe siècle et la seconde guerre mondiale.

11/2016

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Religion

Poitiers

Le diocèse de Poitiers est un des plus vastes de France. Pendant mille ans il s'étendit jusqu'à l'Atlantique. S'il perdit le Bas-Poitou avec la création des diocèses de Luçon et de Maillezais en1317, il correspond encore aujourd'hui à deux départements, Deux-Sèvres et Vienne. La grande figure d'Hilaire, le baptistère Saint-Jean de Poitiers rappellent avec éclat ses débuts au IVe s. Radegonde et Maixent, les fondateurs, Fortunat et Ansoald, les évêques, nous montrent une progression vigoureuse dès les temps mérovingiens. Peu à peu se forme le réseau paroissial et se constitue un maillage très serré d'abbayes et de prieurés. L'importance de l'art roman souligne un des temps les plus forts de l'histoire du diocèse. Peu à peu les textes se font plus nombreux et explicites, et on commence à suivre l'évolution des mentalités, de la religion populaire. Les guerres de religion ont laissé, dans le diocèse, des traces profondes. Elles sont suivies, dans les deux premiers tiers du XVIIe s., d'une remarquable réforme catholique. La torpeur ensuite peu à peu s'installe, avant la rupture brutale de la Révolution, qui se traduira dans une géographie religieuse contrastée du diocèse à l'époque contemporaine, le Bocage du nord des Deux-Sèvres se rattachant au mouvement « vendéen ». Après la tourmente révolutionnaire les congrégations nouvelles se multiplient, et une centaine d'églises sont construites sous l'épiscopat glorieux de Mgr Pie. Viennent ensuite les tensions des rapports Église-État, les adaptations plus ou moins réussies à l'évolution rapide des sciences et techniques et aux changements de mentalités. Le diocèse n'avait jamais eu son historien. C'est dire la nouveauté d'un texte qui intègre les résultats des derniers travaux mais repose aussi, pour une part essentielle, sur de nouvelles recherches et la mise en œuvre de sources souvent inédites. Le tout présenté de façon claire et vivante, par des spécialistes qui ont eu le souci de rendre accessibles à tous l'histoire du passé religieux de la région. On ne saurait trop insister sur la place du fait religieux dans l'évolution des civilisations. Cette histoire du diocèse est aussi un des volets majeurs d'une histoire du Poitou.

01/1989

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Policiers

Les noces de Poitiers

Douze personnes qui se taisent dans une arrière-salle lors d'un repas de noce. Et le marié, à la lumière déclinante du soir, qui devine son avenir dans un élan tragique de lucidité ! Auvinet, pourtant, a vingt ans et trouvé une bonne place à Paris. Il va enfin donner libre cours à ses rêves, quitter sa province alanguie et les contraintes de la promiscuité. N'est-il pas courageux, travailleur et vaillant ? N'a-t-il pas pour épouse une douce jeune femme ?.... La réalité d'une grande ville, surtout lorsqu'on y arrive avec des mensonges plein les poches, est autrement plus féroce comme une révélation de soi-même...

06/2005

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Littérature française (poches)

LA SEQUESTREE DE POITIERS

Le 22 mai 1901, le procureur général de Poitiers apprend par une lettre anonyme que Mlle Mélanie Bastian, cinquante-deux ans, est enfermée depuis vingt-cinq ans chez sa mère, veuve de l'ancien doyen de la faculté des lettres, dans une chambre sordide, parmi les ordures. Comment cette affaire, où la culpabilité de Mme Bastian et de son fils semble évidente, put-elle aboutir à l'acquittement des inculpés ? André Gide démonte magistralement le dossier de cette affaire devenue légendaire. Et il conclut : "Ne jugez pas".

09/1997

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Littérature française (poches)

Les mystères de Poitiers

Les Poitevins se vantent de bien connaître leur ville et son histoire. C'est sans doute vrai. Le pari de l'auteur est de les étonner par 24 anecdotes illustrées, touchant à de nombreux domaines, souvent mystérieux, et dont les onze premières font l'objet de ce premier tome. Il mise sur le fait qu'il n'est pas possible, pour quiconque d'entre eux, d'avoir la notion de tous ces petits faits, ces petits "Clain d'oeil", ces petites chroniques aussi riches que variées. Un casino à Poitiers ! Des soldats dans la salle des pas perdus ! Un discours bien senti de l'abbé Frémont ! L'homme des cathédrales ! Et bien d'autres encore, tout aussi étonnantes les unes que les autres. Une somme de petites histoires qui participent à la grande Histoire de Poitiers. Et toujours les accompagnant, puisque telle est la spécialité de l'auteur, des documents très souvent inédits venant illustrer au plus près ces coups de projecteur. Si les Poitevins de souche viennent à s'étonner, tous les autres suivront également, de même que tous ceux qui, à un moment ou à un autre, éprouvent un quelconque intérêt envers la ville de Poitiers. Allez, entrez dans la danse ! Et ne soyez pas surpris d'être... étonnés !

05/2018

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Sciences de la vie

Concours regional de poitiers, rapport

Concours régional de Poitiers. Rapport fait au nom de la 1re section du jury, chargée de décerner la prime d'honneur dans le département de la Vienne, par M. Adrien Bonnet Date de l'édition originale : 1869 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Poitou-Charentes

Pour l'amour de Poitiers

Extrait? : "?—?Il y a même des crânes de boeuf avec des pendeloques ! Ce sont des bucranes. Il existe des maisons bien différentes dans ce secteur, rue de la Regratterie ou encore rue des Vieilles-Boucheries. Ce sont des constructions à pans de bois datées de la fin du Moyen?Age. Les murs sont constitués de montants de bois remplis de briques, de moellons ou de torchis, un assemblage d'argile et de paille. Ce quartier était très animé et on y trouvait de nombreuses boutiques et échoppes. Les commerçants et les artisans étaient installés au rez-de-chaussée et certains avaient leur atelier sur place. Certaines rues rappellent les métiers autrefois exercés, comme le regrattier qui vendait le sel au détail.?"

07/2023

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Religion

Le diocèse d'Ajaccio

Le territoire actuel du diocèse d'Ajaccio correspond à la totalité du département de la Corse, autrefois réparti entre les six diocèses d'Aleria, Mariana, Accia, Ajaccio, Sagone et Nebbio. La description de la Corse n'étant pas à faire ici, il suffit de noter que son insularité lui confère une originalité très particulière. Sur le plan géographique, il convient de signaler les graves difficultés du relief; les conséquences qui en résultaient pour l'établissement des communications intérieures ne furent pas sans incidences sur l'évangélisation permanente des populations. Naguère encore, le désenclavement n'était pas entièrement réalisé : on ne saurait oublier que, aux alentours de 1930, Mgr Rodié, qui fut le premier évêque en Corse à posséder une automobile, accomplissait encore une partie de ses visites pastorales à cheval. Ce diocèse donc, est essentiellement composé de communes rurales. Bien qu'ayant perdu en majeure partie le caractère sylvo-pastoral qui était le sien, le pays reste doté d'une personnalité d'origine rurale très accusée. Pour s'être déroulée, en presque totalité, dans les campagnes, son histoire religieuse en a été profondément marquée. Sur plus de quatre cents paroisses, dix seulement sont établies dans les villes de plus trente mille habitants, bien qu'à l'heure présente, plus de la moitié de la population soit concentrée dans les zones urbaines, spécialement Ajaccio et Bastia. Si dans un lointain passé on a pu constater un phénomène de reflux des populations vers l'intérieur montagneux, de nos jours, et bien qu'il ne soit pas absolument nouveau, nous assistons au mouvement inverse, plus accéléré peut-être, d'afflux vers les villes, et de là vers le Continent. Avec 868 417 hectares, ce département occupe en étendue le sixième rang au classement national, mais avec moins de trente habitants au kilomètre carré, il occupe le 61e rang pour la densité de population. Il est généralement admis aujourd'hui qu'une monographie diocésaine ou paroissiale est impossible à écrire, sans consacrer une part importante à la sociologie religieuse. Or, celle-ci perfectionne sans cesse ses méthodes d'investigation. C'est ainsi que dans une étude récente, le chanoine Boulard et Jean Rémy, l'ont enrichie d'une idée nouvelle, la « région culturelle ». Selon ces auteurs, « il y a un lien étroit entre le comportement religieux d'une population et le substrat géologique qui le porte ». Nous retenons l'idée qui, dans le cas de la Corse, nous a semblé fort intéressante. Tout au long de l'histoire religieuse de l'île, nous serons amené, au gré des événements, par notations successives et à l'aide d'une cartographie appropriée, à relever la coïncidence frappante d'une région religieuse avec la grande barrière orographique qui divise la Corse en deux. Cette cassure a, non seulement abouti au cours des siècles, à une division administrative, mais tracé la ligne de démarcation d'événements historiques déterminants. Sur le plan socio-politique, ce partage a surtout été mis en relief par la révolution communale de 1358 qui, fait très significatif, entraîna les dénominations de Terra del Comune et Terra dei Signori. La division administrative qui en a découlé plus tard, fut consacrée par des appellations trop souvent utilisées, pour ne pas être rappelées ici. La partie septentrionale était désignée par Banda-di-dentro ou Partedi-quà-dai-monti, ou en français, En-deçà-des-Monts. Banda-di-fori, ou Parte-di-là-dai-monti, ou encore Pumonte, désignaient la partie méridionale, le Delà-des-Monts. Les provinces du Deçà étaient : Capo-Corso, N ebbio, Balagna, Calvi, Aleria, plus les Seigneuries du Cap. Celles du Delà étaient Ajaccio, Vico, Sartène, plus les fiefs de Cinarca, Istria, Bozi et Ornano. L'antagonisme historique entre ces deux parties a été consacré, pour des raisons qui n'étaient pas seulement géographiques, par la Révolution française, lorsque, le 11 août 1793, la Convention créa les deux départements du Liamone et du Golo. Sur le plan religieux, on pourra également discerner les territoires du Delà qui auront appartenu aux diocèses de Sagone et d'Aleria. A travers les grands événements historiques qui, en des périodes précises, ont engendré la perturbation de l'évangélisation permanente, la persistance des attitudes religieuses, selon les régions, est frappante, car historiquement remarquable. Il n'est pas impossible que nous soyons ainsi amené à conclure que la clé des situations religieuses en Corse, est dans l'histoire elle-même. Leur explication alors résiderait beaucoup plus « ailleurs » que dans les variables externes; géographiques, économiques ou politiques. En bref, pour reprendre un mot de Teilhard de Chardin, c'est le passé qui nous révèle la construction de l'avenir. Pour l'Eglise de Corse, nous allons tenter d'en relever les jalons à travers le déroulement des événements, l'élaboration des institutions et le comportement des hommes.

03/1997

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La France

Les p'tits secrets de Poitiers

Pour découvrir Poitiers, son histoire et ses monuments. Alors accompagne la Grand'Goule, le petit dragon qui connaît Poitiers comme sa poche, dans une promenade au coeur de la ville, de la Pierre Levée à l'église Notre-Dame, des arènes romaines au palais des ducs d'Aquitaine, du Baptistère Saint-Jean au Parc de Blossac. Un, deux, trois ! C'est parti. Décollage immédiat !

10/2022

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Religion

Diocèse d'Evreux

Les Fasti Ecclesiae Gallicane présentent, pour chaque diocèse de France entre 1200 et 1500 : Des notices biographiques des évêques, auxiliaires de l'évêque, dignitaires et chanoines prébendés du chapitre cathédral, des tables chronologiques pour les évêques, leurs auxiliaires, les dignitaires et les chanoines du chapitre cathédral, une présentation des institutions diocésaines et des sources, avec une bibliographie, quelques notices faisant le point sur les aspects particuliers de chaque diocèse. Trente-trois évêques font dans ce volume l'objet d'une notice, de même que 670 clercs qui ont été leurs collaborateurs dans la direction du diocèse, vicaires et officiaux, dignitaires et simples chanoines de la cathédrale. Celle-ci est étudiée du point de vue de sa construction dans un chapitre qui la replace aussi dans son environnement. Figurent à ses côtés les données de fouilles récentes à propos des maisons canoniales, détruites par la seconde guerre mondiale, l'analyse des représentations d'évêques et de chanoines dans les verrières et une description des stalles qui prennent place parmi les plus anciennes de Normandie. Les Fasti Ecclesiae Gallicane, ce sont aussi des chercheurs, débutants ou confirmés, rassemblés dans une équipe qui se réunit une fois par an, ainsi qu'une base de données réunissant désormais 21 000 enregistrements d'individus, enrichie chaque jour, qui doit être mise en ligne et diffusée sur le site Brepolis de Brepols Publishers. L'équipe dispose d'un site web offrant de nombreuses informations sur ses activités : https : //fasti.huma-num.fr/

01/2020

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Sciences historiques

L'histoire véridique de la séquestrée de Poitiers

Le 23 mai 1901, un commissaire de police forçait la porte d'une maison bourgeoise de Poitiers et découvrait dans une chambre obscure aux volets cadenassés une femme couchée sur un lit au milieu d'immondices. Aussitôt une rumeur parcourt la ville : la malheureuse, Blanche Monnier, aurait été séquestrée par sa famille depuis vingt-cinq ans, à la suite d'un amour contrarié. La presse nationale s'empare du fait divers, et L'Illustration n'hésite pas à publier une photo monstrueuse, où l'on voit une créature décharnée, avec une abondante chevelure noire qui cache sa nudité. Ainsi commence l'affaire de la " séquestrée de Poitiers ". Elle suscite un grand émoi dans la France du début du XXe siècle, car Blanche Monnier est la fille d'un ancien doyen de la faculté des lettres de la vieille cité provinciale et la sœur d'un notable clérical et bien-pensant, qui a été sous-préfet au temps de l'Ordre moral. André Gide s'est inspiré de ce fait divers pour dénoncer l'atmosphère étouffante des familles de la bourgeoisie. Mais la malheureuse était-elle vraiment séquestrée ? L'affaire se révéla bien plus compliquée au cours du procès de son frère. Reprenant les dépositions des témoins, Jean-Marie Augustin reconstitue l'histoire de cette anorexique, en proie à des crises de mysticisme.

05/2001

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Religion

Commentaire sur les psaumes. Tome 3, (Psaumes 62-66), Edition bilingue français-latin

Les Psaumes 62 à 66, commentés par Hilaire de Poitiers vers 360, appartiennent à la deuxième cinquantaine des Psaumes (51 à 100) qui, selon l'auteur, fait accéder l'âme, une fois la conversion réalisée et le baptême reçu, à la pratique de la justice. Sur le chemin du bonheur en Dieu tracé par l'Esprit dans les Psaumes, cette deuxième étape est destinée à faire entrer dans le royaume du Fils, avant le passage dans le royaume du Père que célèbrera la troisième cinquantaine (101 à 150). A la suite des commentaires des Psaumes 51 à 61 (SC 565), ces traités portent vers l'achèvement de la réflexion sur l'acquisition des vertus. Le Psaume 62 témoigne de la prière du psalmiste qui s'éveille et crie sa soif de Dieu. Le Psaume 63 montre que cette prière se fait dans la confiance en Dieu qui arrache l'homme à ses ennemis. Le Psaume 64 chante avec lyrisme "le rassemblement des nations païennes qui s'apprêtent à louer le Seigneur" ; le Psaume 65 attribue cette jubilation à ceux qui sont passés par l'eau et le feu, en sortant vainqueurs des épreuves, tandis que le Psaume 66 fait chanter la miséricorde divine par les prophètes et les apôtres. Tout en s'inspirant d'Origène, de manière originale Hilaire fait, au coeur de la crise arienne, découvrir la divinité du Christ dans la lettre des Psaumes. Echo de la prédication de l'évêque de Poitiers, ces traités partagent aussi, à l'évidence, sa profonde expérience personnelle. Ils sont pour la première fois intégralement traduits en français.

08/2019

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Histoire de France

Histoire de Guillaume le Conquérant

L'Histoire de Guillaume le Conquérant (Gesta Guillelmi ducis Normannorum et regis Anglorum) a certainement été rédigée en 1073-1074. Elle se présente comme une ample biographie de Guillaume le Conquérant, biographie malheureusement incomplète, dont il manque tout le début. Ce récit sert de support à un habile plaidoyer en faveur de la légitimité de l'accession du duc normand à la couronne d'Angleterre ; accessoirement, de la prise de possession du Maine. Aux droits héréditaires du Conquérant sur l'Angleterre qu'il tient de sa grand 'tante Emma, mère d'Edouard, le biographe ajoute sa désignation par Edouard le Confesseur, qui le choisit pour héritier, en raison des bienfaits dont il fut comblé, lui et son frère Alfred pendant leur exil en Normandie, en raison également des qualités éminentes qui font du Bâtard le plus digne et le plus apte à régir le royaume d'Angleterre. Se dégage la figure du pieux prince, en parfait contraste avec les félons, les tyrans : Godwin, Harold Ier, Geoffroi Martel, Geoffroi de Mayenne. L'art de Guillaume de Poitiers est réel. Il se fait tour à tour poète épique, moraliste et historien. On pourrait définir les Gesta Guillelmi ainsi : un récit historique rehaussé de traits dignes d'une épopée, de portraits hagiographiques, de sentences morales ou philosophiques, d'allusions littéraires, de parallèles avec les héros de l'Antiquité.

01/1952

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Sources chrétiennes

Commentaires sur les psaumes. Tome 5

Un siècle après ceux d'Origène, et deux générations avant ceux de saint Augustin, il s'agit des premiers commentaires en latin sur les Psaumes. Comme chez Origène, la figure du Christ éclaire pour Hilaire tous les Psaumes. Son exégèse découvre les affirmations de la divinité du Christ, ce qui est extrêmement original à son époque. Le tome V (Commentaires sur les Psaumes 119-126, composés par Hilaire vers 360 et achevés après 364) poursuit l'itinéraire constitué par la 3e cinquantaine du Psautier : pour Hilaire il ne s'agit plus de parler de conversion, comme dans la 1re cinquantaine, ni d'acquérir les vertus, comme dans la 2e ; il s'agit d'envisager le royaume céleste dans la gloire. Les huit Psaumes ici commentés font partie d'un groupe, celui des psaumes 119 à 133, appelés " cantiques des degrés " ou " psaumes des montées ". Ce sont quinze poèmes sacrés destinés à accompagner la montée du Juif pieux vers le Temple de Jérusalem au cours de ses pèlerinages annuels, en particulier lors de la Pâque, de la Pentecôte et de la fête des Tentes. En ce chiffre 15, décomposé en 7+8, Hilaire veut reconnaître le progrès et la montée de la Loi à l'Evangile, de l'Ancien au Nouveau Testament, de la terre au ciel, de cette vie à l'autre. C'est ce qu'il explique dans son traité sur le Ps 119, dont le début sert de préface aux cantiques des degrés.

04/2022

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Sources chrétiennes

Lettre sur les synodes. Edition bilingue français-latin

Hilaire écrit cette longue lettre-traité en 358-359, depuis son exil d'Orient. Elle se présente comme un dossier de credos orientaux traduits en latin, expliqués et remis dans leurs contextes respectifs pour en faire comprendre l'intention. C'est un précieux document sur une période embrouillée au coeur de la crise arienne, écrit par un esprit libre. Hilaire écrit cette longue lettre-traité en 358-359, depuis son exil d'Orient, en réponse à une demande de ses compatriotes, les évêques gaulois, qui souhaitaient connaître les différentes formules de foi rédigées en Orient par les différents synodes qui s'y réunissaient presque chaque année. Hilaire leur envoie donc la documentation demandée : c'est la Lettre sur les synodes, qui se présente comme un dossier de credos orientaux traduits en latin, expliqués et remis dans leurs contextes respectifs pour en faire comprendre l'intention. C'est un précieux document sur une période particulièrement embrouillée au coeur de la crise arienne, écrit par un esprit libre, à la fois bienveillant pour ceux qui essaient de préserver la communion sur des bases claires, et tranchant pour ceux qui oeuvrent contre la foi de Nicée, seule capable aux yeux d'Hilaire, à long terme, de ramener la paix.

01/2022

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Religion

Je t'aime comme mariage

Livret de préparation au mariage catholique.

02/2016

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Histoire internationale

Les Huguenots dans le diocèse de Rieux, documents inédits

Les Huguenots dans le diocèse de Rieux : documents inédits / publiés pour la Société historique de Gascogne par l'abbé J. Lestrade Date de l'édition originale : 1904 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire de France

Poitiers, 19 septembre 1356

Ce 19 septembre 1356, aux environs de Poitiers, les 12 000 Français du roi Jean II le Bon affrontent 8 000 Anglo-Gaxons sous les ordres du prince de Galles, fils d'Edouard III d'Angleterre, surnommé le "Prince Noir". S'en suivent cinq heures de mêlée furieuse et de charges folles des chevaliers français qui sont décimés par les archers anglais et contraints à une fuite éperdue. Surtout, véritable désastre, le roi de France est fait prisonnier. Au soir de la bataille, près de la moitié de l'armée française a été anéantie : 2 500 hommes ont été tués, 3 000 ont été faits prisonniers. Vainqueurs, les Anglais ont à déplorer des pertes bien moindres. Dix ans après Crécy (1346), qui a révélé la terrible efficacité des archers anglais, Poitiers, c'est déjà la routine de la défaite. Pourtant, la bataille de Poitiers est plus qu'une simple péripétie de la guerre de Cent Ans, cet interminable conflit ouvert en 1337 et qui va durer jusqu'en 1453. Elle vient conclure une course poursuite haletante d'un mois entre le roi de France et le Prince Noir en août-septembre 1356. Elle marque aussi un tournant dans la guerre de Cent Ans. A la suite de la capture de Jean le Bon, le royaume se trouve dirigé par le dauphin, tout juste âgé de dix-huit ans. Le pays est alors déchiré entre les ambitions du roi de Navarre Charles le Mauvais et la démagogie d'Etienne Marcel, le prévôt des marchands, écrasé d'impôts pour acquitter le montant de la gigantesque rançon exigée par les Anglais et confronté à une terrible jacquerie. Ultime conséquence de la bataille de Poitiers : le traité de Brétigny en 1360 ampute le pays du quart de son territoire.

02/2014

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Romans historiques

Diane de Poitiers. Dame, Reine et maîtresse

Duchesse de Valentinois, comtesse de Brézé, dame de Saint-Vallier... Femme de tête, femme de coeur, intrigante et loyale, qui fut vraiment Diane de Poitiers, amie de François Ier et maîtresse du roi Henri II, dont elle était l'aînée de vingt ans ? Protectrice des Lettres et des Arts, elle sut donner au château de Chenonceau toute sa splendeur et fit édifier le superbe et audacieux château d'Anet. Eclipsant Catherine de Médicis, déjouant les complots et balayant les jalousies, armée de sa légendaire beauté et de sa redoutable intelligence, elle régna dans l'ombre sur le coeur du souverain et les destinées de la France.

06/2014

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Poitou-Charentes

Poitiers ville d'art et de mémoire

Bâtie sur un plateau cerné par les vallées du Clain et de la Boivre, Poitiers est un miroir de l'Histoire où les siècles se découvrent, de l'époque gallo-romaine au monde contemporain. Poitiers serait, dit-on, ville de passage où les voyageurs pressés ne font qu'effleurer ses richesses. Mais à ceux qui prennent le temps de la vivre dans le lacis de ses rues, ruelles et placettes, elle offre une multitude d'attraits qui s'ajoutent à la splendeur de ses édifices les plus prestigieux. Ville d'art et de mémoire, la cité assume son destin, toujours animée par son ancestrale vocation universitaire et une animation artistique multiple. Le photographe Chanel Koehl a déambulé au cur du site historique, dénichant les angles les plus pertinents pour photographier la richesse architecturale, mais aussi pour saisir la lumière glissant sur les toits, les ombres tranquilles ou les sortilèges inattendus. Pierre Vignaud a bien voulu apporter à d'aussi belles images les commentaires que lui dictaient son observation et son imaginaire, nourris par des décennies de vie poitevine. Mêlant rigueur historique et poésie à fleur de pavé, il éclaire cette promenade dans Poitiers qui fut jadis "la plus opulente ville de l'Aquitaine" .

11/2022

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Documents des églises

Le martyrologe du diocèse de Limoges de Martial Legros - 1790

En 1790, Martial Legros (1744-1811), prêtre et bénéficier de Saint-Martial de Limoges, met la dernière main à la rédaction de son martyrologe du diocèse de Limoges, qui fait en quelque sorte la synthèse des travaux d’hagiographie limousine compilés depuis des années : Vies des saints du diocèse de Limoges, Supplément aux vies des Pères pour les saints du diocèse de Limoges. Il a fait partie de la commission mise en place à partir de 1758 par l’évêque Louis-Charles Du Plessis d’Argentré pour la refonte de la liturgie du diocèse, aboutissant notamment à la rédaction d’un nouveau bréviaire en 1783. Legros donne bien sûr les éloges des saints à leur jour de célébration, rédigés en français, mais avec toutes les variantes selon les églises, fêtes et translations, y ajoutant de nombreuses dédicaces d’églises ou même d’autels qui ne sont pas connues autrement. On se rend compte à sa lecture de la diversité du culte des saints au cœur d’un même diocèse au fil des années, d’un culte qui n’est pas figé comme on pourrait le croire à la lecture du martyrologe romain. On a dans ces pages le résumé de neuf siècles d’hagiographie limousine, telle qu’elle était vécue par les fidèles.

03/2024

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Religion

Eglise locale et crise africaine. Le diocèse de Dakar

Le monde africain, on le sait, offre une grande diversité d'aspects et de visages. Cette diversité se trouve encore accrue par les difficultés de la communication à travers le continent : pas facile d'échanger et de s'informer, aujourd'hui encore, de Dakar à Bangui ou Dar es-Salaam ! Et pourtant, au dire de Léon Diouf, " il y a cependant assez de similitude entre pays d'Afrique noire pour qu'une bonne part de ce qui se passe dans un pays en matière de crise se retrouve, mutatis mutandis, dans les autres pays. Le témoignage recueilli à partir d'un seul pays peut servir à ancrer la réflexion dans la réalité africaine la plus profonde. " L'ouvrage qu'il nous offre aujourd'hui le démontre avec clarté et sans contestation possible. Au Sénégal comme ailleurs en Afrique, la crise que connaît l'ensemble du continent, avant d'être économique ou politique, est d'abord culturelle et donc religieuse, car les deux termes, ici du moins, ne sont pas séparables. Mais chaque pays a sa personnalité propre. Au Sénégal, l'omniprésence d'un islam auquel adhèrent 90 % de la population pose évidemment à l'Eglise locale une question majeure. Comment pourrait-elle bien ignorer la nécessité d'un dialogue où musulmans et chrétiens, dans le respect mutuel de leurs convictions croyantes, travailleraient ensemble à la construction d'une société nouvelle ? Par conviction profonde, largement nourrie par l'apport d'un long séjour en Inde où il a élaboré ce livre, sous la direction d'un maître en la matière, le jésuite Michaël Amaladoss, Léon Diouf plaide avec ferveur pour un vrai dialogue interreligieux en terre sénégalaise. Il le fait avec tant d'ouverture d'esprit et de cœur que ses compatriotes et amis musulmans devraient y être fort sensibles, car à Dakar tout au moins, on ne parlait pas de l'islam en ces termes, il y a de cela quarante ou cinquante ans. Avec bonheur, ce beau livre ouvre un chemin de dialogue et de fraternité que beaucoup, au Sénégal et ailleurs, sauront reconnaître, et espérons-le, emprunter. R.L.

06/2001