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Enfantillages

Extraits

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Littérature française

Enfantillages

Recueil de six nouvelles sous le signe de l'enfance : le vélo, le pique-nique, le cartable, etc... Les Choses de Perret.

02/2009

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Poésie

Les enfantillages

Guy Perpère est né en 1930 à Bordeaux. Les enfantillages est son deuxième recueil après Oui, ouvre-moi. Dans son âge mûr la vie du poète est traversée par un météore : l'élu, l'enfant du rêve, celui qui était attendu sans le savoir ou qui croyait l'ignorer et qu'on n'espérait plus ; le seul devant lequel on ne pouvait que se montrer nu de corps, d'âme et d'esprit car il était la cime et les abîmes. Bien plus tard lui qui écrit de la main gauche est revenu pour effacer symboliquement les traces de son passage. Il ne veut pas savoir que nous avons toujours rendez-vous pour nous parler d'amour... . Ailleurs

12/2020

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Théâtre

1300 grammes. Suivi de Enfantillages

1300 grammes : Camille décide de s'immerger dans des recherches scientifiques pour écrire une pièce sur le cerveau, cet organe de 1300 grammes. Elle doit alors faire face à un souvenir enfoui, le suicide de son premier amour, jusqu'ici caché dans son système cérébral. Enfantillages : Barbie et Ken mènent une vie parfaite, puisqu'ils sont manipulés par une petite fille qui rêve d'une vie parfaite. La réalité imposée par ses parents est tout autre : monstres de puérilité, le quotidien est une guerre sans répit.

10/2017

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Albin michel

Enfantillages. Peintures de pouëts et autres amusettes

Un ours en peluche, Bécassine, un canard en plastique, un hippopotame, une majorette, Batman, un mouton rouge, des cow-boys et des Indiens... Antonin Louchard a fait descendre de leurs étagères des centaines de bibelots, de figurines et de jouets dénichés dans des vide-greniers pour les reproduire en peinture et leur redonner vie. Un flux d'images puissantes et saisissantes qui racontent l'enfance, l'insouciance et la gravité du temps qui passe.

11/2023

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Livres 3 ans et +

Les enfantillages d'Aldebert. Avec 1 CD audio

Un zeste de tendresse, un soupçon d'espièglerie, une pointe d'humour... Aldebert nous livre ici 17 chansons dosées à la perfection dans un grand et beau livre illustré.

02/2020

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Livres 3 ans et +

Les enfantillages de Noël d'Aldebert. Avec 1 CD audio

Un zeste de tendresse, un soupçon d'espièglerie, une pointe d'humour... Aldebert nous livre ici 12 chansons autour du thème de Noël dosées à la perfection dans un grand et beau livre illustré. Avec la participation exceptionnelle de Jean-Pierre Marielle (dans le rôle du père Noël ! ), Michaël Gregorio, Florent Marchet et Pauline Croze !

11/2016

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12 ans et +

Tu seras partout chez toi

Au frangin qui n'aime pas lire mais qui voudrait bien savoir comment le Serpent a perdu ses ailes ; A la soeurette qui se croit dure comme fer mais parfois pleure sur les mots doux de miel ; Aux aînés qui ne savent pas toujours qu'il n'y a pas d'âge pour les enfantillages ; Ce récit populaire est pour vous. Vous tous. Ce voyage tressé avec les contes d'hier et les légendes qu'on réinventera demain. Nous tous.

11/2012

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Littérature étrangère

Mary Poppins. La maison d'à côté, suivi de Dans l'allée des cerisiers

Une nouvelle aventure inédite de Mary Poppins ! Mary Poppins est une star. Mary Poppins est un chef-d'oeuvre littéraire. Mary Poppins est so british. Mary Poppins n'a pas d'âge. Mary Poppins a des super pouvoirs. Mary Poppins est insoumise. Mary Poppins ne supporte pas les enfantillages. Mary Poppins glisse sur la rampe d'escalier. Mary Poppins tient aux bonnes manières. Mary Poppins sourit à son reflet. Mary Poppins connaît des vérités cachées. Mary Poppins est un conte philosophique. Mary Poppins fait un peu peur quand même. Mary Poppins n'explique jamais rien. Et vous croyiez connaître Mary Poppins ?

11/2018

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Roman d'amour, roman sentiment

Nos différences Tome 3 : Comme le jour et la nuit

Adam Périllat est un homme taciturne à l'esprit rationnel. Il apprécie le calme de son logement situé dans un petit chalet au coeur des montagnes chamoniardes, et son quotidien est réglé comme du papier à musique. Aussi, quand il a vu débarquer, un an plus tôt, dans l'appartement mitoyen au sien, mademoiselle Casta, cette minuscule tornade blonde, il a rapidement compris que sa sérénité allait prendre fin. Entre joutes verbales et enfantillages, ces deux-là ne cessent de se chamailler. Mais cette tension permanente, et nerveusement épuisante, risque bien, s'ils reconnaissent leurs torts respectifs, de se transformer en quelque chose qui pourrait les surprendre...

02/2023

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Littérature française

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine : Une fillette pendant la guerre de 39/45. De sept à douze ans elle vit à sa façon, sa guerre. Une fillette profondément marquée par une ascendance Lorraine qui déforme totalement pour elle la vision de l'Allemagne, l'implacable ennemi, le voleur de la terre ancestrale. Ce livre retrace les incompréhensions d'une enfant devant le cataclysme la dépassant totalement. Des contresens, des fantasmes, alimentés par les conversations des adultes, s'avèrent parfois cocasses mais aussi parfois tragiques. De Paris à Autun puis à Dole, le froid, la peur, la faim sont les mêmes que pour tous les petits Français. Les tragédies, les bêtises, les rires et les enfantillages aussi.

02/2009

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Policiers

Dans la roue du tueur

Après Mortels enfantillages et Médecine dure, on retrouve la gendarmerie de Montfeurgny et son chef de brigade, Lenormant, qui se morfond dans un poste qui n'est pas à sa mesure. Mais un militaire ne se plaint pas et ses subordonnés en savent quelque chose. Montfeurgny ronronne dans un calme apparent, mais la région va bientôt être bouleversée par des morts inexpliquées lors de courses cyclistes amateurs. Se pourrait-il que le dopage et ses excès ne concernent pas que les athlètes de haut vol ? Le club local serait-il contaminé ? Lenormant devra mener son enquête avec tact, car des intérêts politiques et économiques qui le dépassent sont en jeu... Et lui-même pourrait bien être personnellement impliqué dans l'affaire. Au-delà du suspense de l'intrigue, une analyse documentée des dérives du sport et une peinture tendrement féroce de la vie en province aujourd'hui, loin des clichés de la littérature de terroir.

03/2008

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Petits classiques parascolaire

Zone libre

Fuyant les rafles qui sévissent à Paris en 1942, la famille Zilberberg franchit clandestinement la ligne de démarcation. La voici en zone libre, en pleine campagne, hébergée dans la grange du père Maury, un brave paysan corrézien. Assignés à résidence, Simon et les siens se créent peu à peu un quotidien. Entre les radotages de Mme Schwartz, qui s'entête à vouloir parler yiddish, la grossesse de Mauricette et les enfantillages d'Henri, la vie continue tant bien que mal, marquée par l'absence des proches dont on espère le retour, et dans l'attente de jours meilleurs. Revisitant une partie de son histoire, Jean-Claude Grumberg évoque le sort des Juifs pendant l'Occupation et nous livre une pièce tout en nuances et pleine de pudeur: un "objet hybride", qui mêle le rire aux larmes et la dérision aux souvenirs. Le dossier de l'édition propose une interview exclusive de l'auteur, des questionnaires de lecture sur l'oeuvre et deux groupements de textes. En outre, il revient sur l'adaptation filmique de la pièce par Christophe Malavoy (2007).

04/2010

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 29 printemps 1984 : La chose sexuelle

Nicole Loraux, Le fantôme de la sexualité Paul-Laurent Assoun, C'est, donc, la chose, toujours Sylvie Gribinski, La contamination Jean-Claude Emperaire, Enfantillages Karima Dekhli, Civilité du sexe moderne Michel Panoff, La sexualité des autres ou Le jardin du voisin François Gantheret - Joyce McDougall, Entretien Robert Stoller, La perversion et le désir de faire mal Didier Anzieu, Le double interdit de toucher J O Wisdom, Homme et femme Radmila Zygouris, Le sperme du diable Christopher Bollas, Trisexualité Patrick Lacoste, Chambre à part Jean-Michel Hirt, Le cinéma de la mise à nu Jean-Claude Lavie, Ce dîner n'est pas un dîner Varia, II : Michel Gribinski, Je suis dans l'étang, au bout du jardin...David A Miller, David who ? said the gentleman...Bernard Favarel-Garrigues, L'illusion de l'enfant...André Beetschen, Passage du Commerce Saint André Jean Pouillon, Nouvelles de l'étranger Danielle Margueritat, Quoi de plus «naturel» que la tendance...Stella Baruk, Confondre, je m'en suis avisée...Michel Deguy, Paul Veyne, dans son étude...J-B Pontalis, Ces mots de Freud pour décrire...

04/1984

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Critique

La créativité à vif de Georges Bayard

Et s'il existait de grands écrivains même pour petit lectorat ? A son apogée, Georges Bayard (1918-2004) fut qualifié de "roi de la Bibliothèque Verte" . Et, encore en 2005, on affirma qu'à la fin des années 1950, il "réinventait la littérature jeunesse" ... Patrick Tourchon et Leniiw Roman ont pris au sérieux ces enthousiasmes et ont pu débusquer, derrière ce que d'aucuns classeront parmi les facilités et les enfantillages littéraires, un artiste tourmenté, les nerfs à vif, l'inventivité à fleur de peau. Car, outre ses séries à succès en Bibliothèque Verte ou Rose, ses Michel, ses Cécile, ses César, Georges Bayard a publié nombre de contes, de nouvelles et de romans isolés, souvent en feuilletons dans les illustrés de son époque. Au total, pas moins de 164 titres sont ici authenti és sous les divers noms de plume d'un auteur prolixe signant de son identité d'état civil, mais aussi Georges Travelier, Jean-Pierre Decrest ou Jean-Pierre Delmain. Ce foisonnement à lui seul demandait qu'on y regardât de plus près. C'est pourquoi La Créativité à vif parcourt les labyrinthes tracés par un auteur qui mérite toute notre attention.

08/2021

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Policiers

Médecine dure

Montfeurgny est une petite ville sans histoires comme il en existe des milliers en France. Ce jour-là, on enterre Mme Londais, la mère du garagiste. Elle était vieille, malade, elle est morte à l'hôpital local. Rien que de très normal... Alors pourquoi le nouveau lieutenant de gendarmerie a-t-il envoyé un des ses hommes assister à la cérémonie ? Le projet de fusion de l'hôpital de Montfeurgny avec celui de la ville voisine a-t-il quelque chose à voir avec cette affaire ? D'ailleurs y a-t-il une affaire ? C'est ce que se demande le Dr Jaquet, quand il est appelé au chevet d'une patiente atteinte d'une maladie incurable. Cette rencontre va bouleverser sa petite vie bien rangée de médecin de campagne et l'entraîner dans une spirale infernale. Talonné par les gendarmes qui exigent son concours dans une enquête à laquelle il ne comprend rien, harcelé par le maire qui cherche à obtenir son soutien pour s'opposer à la fermeture de l'hôpital, bousculé par cette malade qui lui demande l'impossible, Roland Jaquet va se retrouver cerné par les morts. Après Mortels enfantillages (Prix Cognac 2004), voici le deuxième volet des chroniques de Montfeurgny.

11/2005

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Histoire de France

Philippe III le Hardi

Long de quinze années, le règne de Philippe III le Hardi a été négligé par les historiens. Probablement son père, Louis IX (Saint Louis), et son fils, Philippe le Bel, lui font-ils tous deux de l'ombre par-delà les siècles... En outre, la personnalité effacée, évanescente d'un roi sachant à peine lire, capable des plus surprenants enfantillages, mais féru de violence et d'exploits militaires donna par la force des choses le pouvoir à son entourage familial et à ses conseillers. Sans les solides réformes administratives et fiscales faites sous Louis IX, la monarchie française aurait pu connaître entre 1270 et 1285 une mutation semblable à celle que la Couronne anglaise avait subie quelques décennies plus tôt : le régime des grandes assemblées mêlant l'aristocratie, les princes territoriaux, les techniciens du droit et de la fiscalité, les évêques et les grands abbés. Ponctué d'expéditions guerrières calamiteuses - y compris la dernière où il laissa la vie - et de secousses politiques comme l'exécution du favori Pierre de Brosse, ce court règne aux péripéties parfois shakespeariennes est passionnant à suivre, car on y voit l'Histoire hésiter : le renforcement du pouvoir central va-t-il s'arrêter là, l'édifice capétien est-il sur le point de se défaire, ou bien les institutions vont-elles se montrer plus fortes que les individus ? Bien sûr - nous connaissons la suite -, ces quinze années de flottement seront oubliées, mais elles auront enrichi l'expérience politique de la dynastie. Première biographie de Philippe III depuis plus d'un siècle, cet ouvrage clôt la magnifique galerie des portraits du " siècle de Saint Louis " que l'auteur a mis plus de trente ans à composer.

03/2003

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Littérature française

Un grand homme a paris

" Ni Lucien, ni madame de Bargeton, ni Gentil, ni Albertine, la femme de chambre, ne parlèrent jamais des événements de ce voyage ; mais il est à croire que la présence continuelle des gens le rendit fort maussade pour un amoureux qui s'attendait à tous les plaisirs d'un enlèvement. Lucien, qui allait en poste pour la première fois de sa vie, fut très-ébahi de voir semer sur la route d'Angoulême à Paris presque toute la somme qu'il destinait à sa vie d'une année. Comme les hommes qui unissent les grâces de l'enfance à la force du talent, il eut le tort d'exprimer ses naïfs étonnements à l'aspect des choses nouvelles pour lui. Un homme doit bien étudier une femme avant de lui laisser voir ses émotions et ses pensées comme elles se produisent. Une maîtresse aussi tendre que grande sourit aux enfantillages et les comprend ; mais pour peu qu'elle ait de la vanité, elle ne pardonne pas à son amant de s'être montré enfant, vain ou petit. Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu'elles veulent toujours trouver un dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l'aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs. Lucien n'avait pas encore deviné que chez madame de Bargeton l'amour était greffé sur l'orgueil. Il eut le tort de ne pas s'expliquer certains sourires qui échappèrent à Louise durant ce voyage, quand, au lieu de les contenir, il se laissait aller à ses gentillesses de jeune rat sorti de son trou. Les voyageurs débarquèrent à l'hôtel du Gaillard-Bois, rue de l'Echelle, avant le jour. Les deux amants étaient si fatigués l'un et l'autre, qu'avant tout Louise voulut se coucher et se coucha, non sans avoir ordonné à Lucien de demander une chambre au-dessus de l'appartement qu'elle prit. Lucien dormit jusqu'à quatre heures du soir... ".

02/2023

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 7/2023 : Notre Péguy

ACTUALITES. - Agendas - Le Mot du droit - L'adresse littéraire par Emmanuel Dockès - Le Portrait de Cécile Guidot - Le Questionnaire de Proust, par Sandra Travers de Faultrier LE THEME : Notre Péguy - Comment peut-on être péguyste ? , entretien avec Eric Thiers - La fraternité selon Péguy, notion anti juridique ? , par Ael xandre de Vitry - Pour "une Justice et une Vérité vivantes" : Péguy saisi à gauche par la presse de son temps, par Sophie Delbrel - Que vient faire "la petite fille Espérance" dans l' "enfer du monde moderne" ? , par Colette Camelin - Charles Péguy et l'enfantillage de la paix par le droit, par Romain Le Boeuf - L'usage particulier de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen par Charles Péguy, par Patrick Charlot - Péguy, le paysan imaginaire, par Nicolas Dissaux et Yves-Edouard Le Bos - De cahier en cahier, de quinzaine en quinzaine - Le droit dans l'oeuvre de Charles Péguy, par Jean-Pol Masson - Péguy : le droit, la vérité, la justice, par Jean-Pierre Sueur - Péguy et la réalité du droit : Réflexions en marge d'un texte intitulé "Bernard-Lazare" , par David Mongoin VARIETES. - Diffuser l'anarchisme par la fiction : La Chasse aux loups (première partie) de Louise Michel, par Romain Broussais - Temps, justice et droit dans l'oeuvre de Walter Benjamin, par Peggy Larrieu - Fonction narrative et fonction mimétique du droit - Les enquêtes du commissaire Adamsberg, par Nicolas Bareït - Le roman dystopique - Les questions posées au juriste par la lecture du possible ? , par Marie-Suzel Tabard - Etude du chicaneur La Brige dans les oeuvres de Georges Courteline, par Eve-Marie Halba UN TEXTE Extrait de V13, par Lou Jedrezac L'ENTRETIEN Vers une personnalisation juridique des éléments de la nature ? , entretien avec Camille de Toled CHRONIQUES : Créations littéraires et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le théâtre de Tiago Rodrigues : la dramaturgie de la démocratie, par Emmanuelle Saulnier-Cassia RECENSIONS

06/2023

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Beaux arts

L'invention du dessin d'enfant en France, à l'aube des avant-gardes

Réimpression de cet ouvrage paru en 2003. La peinture de la fin du XIXe siècle fait apparaître l'enfant d'un oeil neuf. Elle cible le naturel enfantin, aux antipodes de l'enfant modèle. Elle s'intéresse à l'enfance comme répertoire de gestes et de postures spécifiques, loin du portrait de famille qui fait poser l'enfant. Une écriture de l'enfance naît sous le pinceau des peintres, qu'ils se nomment Gauguin, Valadon, Vallotton, Bonnard. Ecriture corporelle, faite de mouvements rompus et de lignes torses, les peintres vont également la repérer dans le dessin d'enfant. Cette découverte va jouer un rôle déterminant dans la naissance des avant-gardes, à l'époque du fauvisme et du cubisme. Elle s'inscrit dans la quête des débuts de l'art, pierre angulaire du primitivisme. On range le "bonhomme" dessiné par l'enfant aux côtés du masque tribal, comme préhistoire de la figuration. On s'interroge sur le "gribouillage", chaos originel de l'acte artistique. On relève, chez l'enfant qui s'aventure sur la feuille de papier, un "désir de la ligne" que Matisse, à la même époque, dit rechercher dans son dessin. Alfred Jarry joue un rôle pionnier dans ce primitivisme de l'enfance, autour de 1900. Il le fait autant par ses écrits que par ses enfantillages graphiques qui, rares et méconnus, exerceront une influence certaine sur Bonnard et Picasso. La révélation du dessin d'enfant aux artistes intervient en plein débat sur la réforme de l'enseignement du dessin à l'école. Des voix de plus en plus nombreuses dénoncent un système qui dénie toute faculté expressive à l'enfant et qui réduit le dessin à l'apprentissage de figures géométriques. Deux modèles pédagogiques s'opposent : l'héritage positiviste et coercitif, la jeune réflexion psychopédagogique qui démontre que le dessin apporte une contribution essentielle au développement de l'enfant. En 1909, les novateurs obtiendront gain de cause avec une réforme décisive introduisant le dessin libre dans l'enseignement primaire. Dans les années 1900, le dessin d'enfant est l'objet de toutes les sollicitudes. Mais les intérêts des uns et des autres ne se confondent pas : tandis que les pédagogues veulent cultiver le dessin d'enfant pour son rôle formateur, pourvoyeur de compétences, les artistes voient et convoitent en lui la création pratiquée comme un jeu, la joyeuse manipulation des apparences. Ces deux perceptions ne cesseront de rivaliser sourdement, avant que leur antagonisme ne soit porté en pleine lumière par Georges Bataille, dans un article iconoclaste. C'est la pluralité et la connexion des enjeux en présence que ce livre entend explorer.

01/2015

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 10, L'Erotisme ; Le Procès de Gilles de Rais ; Les Larmes d'Eros

"Les trois livres qui composent ce volume, L'Erotisme (1957), Le Procès de Gilles de Rais (1959) et Les Larmes d'Eros (1961), les derniers qu'ait écrits Georges Bataille, sont essentiels à sa compréhension. Le projet de fonder les données d'une histoire universelle les relie. Chacun à sa façon s'affronte au scandale de la pensée que constitue l'érotisme. Car l'érotisme n'est pas seulement ce qui, en l'homme, met l'être en question : il est plus gravement "l'approbation de la vie jusque dans la mort". Guidé par la rage de Sade et la traque du sacré (cette négation de la pensée), Bataille pousse son interrogation dans les paradoxes du désir, de l'interdit et de la transgression. Motif après motif (la guerre, le mariage, l'inceste, l'orgie, les liens troubles de la mystique et de la sensualité), le désordre des sens le conduit à une connaissance du dedans, sensible. C'est en tout cas ce qui l'attache, pièces du procès en main, à l'excès que condense, en son décor de forteresse et de tombe, Gilles de Rais, le monstre sacré, le prodigue insensé qu'ont emporté l'ivresse, le délire, l'enfantillage et la niaiserie, dans la nuit du meurtre répété. Rédigé dans la fièvre et la maladie (Bataille meurt le 8 juillet 1962), le dernier livre publié, Les Larmes d'Eros, reprend encore ce fil des figures d'Eros à travers les mythes, les fresques et la peinture : "Je doute, dit Bataille à la fin, qu'un ensemble ait été rédigé dans un aussi violent désordre." C'est ce qui rend les nombreux inédits, qui accompagnent ces textes, si poignants. Comme habités de la conscience heureuse de la mort, et de cette désolation de n'avoir pu qu'entrevoir, tel un enfant lorgnant entre les planches de la palissade, les raisons de la comédie qui nous est jouée : "Au balcon des sanglots, sans nous y être attendu, nous apercevons un monde qui ne nous laisse d'autre possibilité de repos que le malheur, ou l'absence de repos concevable." Ce n'est pourtant pas que l'angoisse, l'érotisme ou la mort s'opposent au rire : dans l'instant, au contraire, ils se composent." Francis Marmande.

02/2011

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Littérature française

Vivre vite

Aucun comédien de sa génération n'a réussi à incarner avec autant de naturel cette jeunesse rebelle prête à faire sauter les tabous de l'Amérique puritaine. Mais qui était vraiment James Dean, cet enfant terrible et surdoué du cinéma américain ? Que cachait-il en réalité derrière cette moue sensuelle et cette chevelure en bataille gravées dans toutes les mémoires ? On raconte souvent James Dean par le prisme de sa mort prématurée. Philippe Besson a fait le choix inverse : décrire une enfance singulière, heureuse, une adolescence tourmentée, une jeunesse fulgurante, tenter de cerner un jeune homme dans toute sa complexité, dans toute son ambiguïté, aussi. A l'inverse d'un documentaire où des vivants rendent hommage à un disparu, dans ce livre, ce sont des disparus qui évoquent un James Dean incarné et vivant. Philippe Besson réalise ici un tour de force en faisant s'exprimer une trentaine de personnages (sa mère, le professeur de théâtre de son lycée, ses colocataires à New York, les metteurs en scène - Nicholas Ray, Elia Kazan - et les actrices - Liz Taylor, Natalie Wood - qui l'ont côtoyé), recomposant par petites touches la personnalité de James Dean, avant tout dans sa dimension privée. Sa mère, qu'il adore, lui transmet le goût des arts, mais elle meurt hélas d'un cancer alors qu'il n'a que neuf ans. Son père l'abandonne alors aux bons soins de sa tante et part sur le front. L'adolescence de James Dean, dans l'Indiana, se partage entre les tâches de la ferme où il grandit et les cours de théâtre de son lycée, qui le passionnent. De New York à Los Angeles, entre ses classes à l'Actors Studio et divers petits boulots, Jimmy poursuit son seul rêve : devenir acteur, pour devenir un autre. Une première apparition dans une publicité pour Pepsi suffit à lancer sa carrière. Dès lors, les plus grands réalisateurs se l'arrachent. Redouté pour ses retards sur les plateaux, ses colères, ses enfantillages, obsédé par la vitesse et collectionneur de voitures de course, couvé par les femmes, adulé par les filles mais attiré par les garçons, il laisse flotter une aura de mystère autour de lui et ne laisse que de rares privilégiés partager son intimité. Jusqu'à ce qu'en 1955, sa Porsche Spyder 550 vienne s'écraser contre un poteau télégraphique, mettant fin à cette trajectoire foudroyante. "Il faut vivre vite, mourir jeune, et faire un beau cadavre" : telle était la formule provocatrice, mais ô combien prémonitoire que James Dean aimait répéter à son entourage. Dans ce portrait kaléidoscopique, on découvre un garçon inconsolable et myope, capable du pire comme du meilleur, et dont le destin semble n'avoir jamais été autre que de filer telle une comète.

01/2015