Recherche

Eclats. Prises de vue clandestines des camps nazis

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Eclats. Prises de vue clandestines des camps nazis

A partir d'un corpus pour partie inédit, Christophe Cognet enquête sur les photographies clandestines des camps nazis, comme autant d'actes de résistance. Depuis plus de quinze ans, Christophe Cognet mène une méditation, filmique, sur les images réalisées par les déportés eux-mêmes, en secret, et au risque de leur vie, dans les camps nazis. Après Parce que j'étais peintre, sorti en salles en 2014, consacré aux dessins et aquarelles, il travaille désormais à un autre film, A pas aveugles, à la rencontre de telles photographies : à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald, Dachau, Mittelbau-Dora et Ravensbrück, des détenus ont réussi à prendre des clichés clandestins. Ce second volet compose une archéologie des images en tant qu'actes, insistant sur leurs dimensions physiques - c'est ce que peut le cinéma. Le livre Eclats - au sens d'esquilles, de brisures - est issu autant de ce projet de film que de cette longue fréquentation des images clandestines : il compose l'aventure d'un regard en proposant des analyses sensibles de ces photographies, toutes scrutées longuement, puis remises dans leurs contextes. Il s'agit de reprendre l'enquête - et parfois de l'initier - avec le savoir disponible aujourd'hui, sans théorie, mais sans ignorer toute théorie, sans préjuger de ce que ces images ont à nous montrer et à nous dire. Il s'agit tout autant d'une exploration historique que de faire l'éloge de leurs auteurs, les remettre au centre et à l'origine de leurs images. Ce livre veut ainsi composer le récit très précis de leurs actes et des scènes prises, mais aussi former les portraits, lorsque c'est possible, tant des femmes et des hommes photographes que de ceux représentés.

09/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

KL. Une histoire des camps de concentration nazis

Le camp de concentration (KL) est constitutif du nazisme. Il en est le miroir le plus fidèle. Dès les premières heures du régime, il sert d'abord à éliminer les opposants politiques dans des bâtiments réquisitionnés en pleine ville, puis très vite est érigé hors des zones urbaines selon une architecture particulière. De concentration des prisonniers sans droits, il élargit ses fonctions selon les besoins de l'Etat : instrument de la terreur idéologique, il devient la machine de l'épuration sociale (malades mentaux, asociaux, homosexuels), le centre d'une économie du travail par le mortel esclavage de la main-d'oeuvre (les prisonniers russes et les Slaves au premier chef), un univers de convois ferrovaires et de rampes de sélection, d'expérimentations médicales selon les pathologies des différentes catégories de déportés, l'épicentre enfin du génocide des populations juives et tziganes en provenance de tous les pays occupés. D'emblée, le camp fut le règne de la violence absolue, sitôt que la garde en fut confiée à la SS des camps dont les rangs s'ouvrirent aux militants de base sans autre formation idéologique que les sanglantes batailles de rues. Le camp ne répond pas seulement aux évolutions du régime nazi, il est un univers en soi avec ses propres règles, mélange de bureaucratisme tatillon et d'arbitraire déchaîné, sur lequel entend régner Himmler. Un univers dont les Allemands ne pouvaient ignorer l'existence, tant il fit l'objet de reportages écrits, radiophoniques et cinématographiques afin que chacun sache de quel prix se payait la moindre dissidence. Un univers dont nombre de survivants périrent aux dernières heures dans les marches forcées par lesquelles les nazis voulurent effacer les traces de leur crime devant la progression des armées russes et alliées. Nikolaus Wachsmann, professeur d'histoire contemporaine à Birkbeck College (université de Londres), a écrit la première histoire globale du camp nazi de 1933 à 1945, puis de sa survivance dans la mémoire occidentale. Un de ces livres majeurs qui, par le recours à des milliers de pages d'archives administratives ou de témoignages personnels, par le jeu d'échelles du centre du pouvoir hitlérien à la condition du détenu au ras de son châlit, marquent une étape dans la discipline.

11/2017

ActuaLitté

Poésie

Des prises de vue

Qu'est-ce que l'écriture peut prendre des vues qui passent ? Les vues prendront-elles dans l'écriture ? Des films que nous avons vus, il ne nous reste que quelques scènes, quelques images. Les phrases essaient de les mettre dans d'autres mouvements. Avec un appareil, on peut appuyer sur le déclencheur n'importe quand, sans viser, sans cadrer. Peut-on faire de même avec l'écriture ? Quelques phrases en font l'épreuve. Des légendes avaient été écrites pour des illustrations, en double. Les illustrations ont disparu. Ne restent que les légendes. Les matériels sont dispersés. On les recherche. Caméras, appareils, micros, projecteurs, câbles, découpes, traverses... On les démonte. On essaie d'écrire. Des prises de vues : capturer des images sans intention, les développer plusieurs fois, les étirer ou les découvrir, les enregistrer sur différentes surfaces. Les écrire : que va-t-il arriver ? Ce livre, dont les quatre parties : "Cinématographies, paroles" , "Epreuves" , "Légendes des illustrations" et "Matériels" rendent compte d'une tentative impressionnante de relier les univers de l'image en mouvement et de l'écriture.

12/2008

ActuaLitté

camps, déportation

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

"Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? " Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg. Elles se nommaient Irma Grese alias "La hyène d'Auschwitz" , Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues. Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes - ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la "solution finale" est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis. Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore jamais été écrite.

10/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Prises de vue

Prises de vue est constitué de vingt reportages littéraires extraits du Reporter enragé (1924), un recueil qui valut à son auteur la reconnaissance du public et de la critique. Après nous avoir narré l'hilarante histoire de ses tatouages, Kisch soliloque au fond de la mer en scaphandre, dissèque des puces - celles de Clignancourt - et rencontre le bourreau de la ville de Vienne. On le trouvera encore parmi des migrants slovaques en France, avec les pêcheurs de harengs de la Baltique, dans les bas-fonds de Londres, à la Bourse de fret de la City, à Essen - royaume des Krupp -, ou avec les chauffeurs d'un géant des mers. Si dans ses bagages Kisch n'oublie jamais une bonne dose d'humour et d'insolite, voire d'autodérision, il reste à l'affût des injustices sociales. Pourtant, au-delà du témoignage du journaliste, ses écrits, où l'on croise Schiller, Goethe, Heine et Emma Bovary, demeurent éminemment littéraires et poétiques. Parmi l'héritage de la bouillonnante Mitteleuropa, les articles de Kisch trouvent leur place au côté de ceux de Karl Kraus et de Joseph Roth.

01/2010

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Les Champs brisés

"Sombre, sauvage, mythique. Absolument captivant". Colum McCann En Irlande, huit Bouchers parcourent le pays pour abattre le bétail conformément à une tradition ancestrale selon laquelle la famine s'abattrait sur le pays si le rituel n'était pas respecté chaque année. Or à la fin des années 1990, face à la modernisation de l'Irlande et à la crise de la vache folle, ces compagnons sont voués à disparaître. Una, douze ans, fille de l'un des Bouchers, est prête à tout pour devenir l'une des leurs. Sa mère tente de lui faire comprendre que cette vieille coutume n'aura bientôt plus cours et que ce cercle n'est pas ouvert aux femmes, mais Una, solitaire et timide, voit là une façon de trouver enfin sa place dans le monde. Dans sa propre famille, dans son école, dans sa vie. Entre coutume et modernité, la fine plume de l'autrice brosse le portrait d'une Irlande en pleine mutation à travers le destin d'une jeune fille confrontée à un monde brutal. Traduit de l'anglais (Irlande) par Elisabeth Richard Berthail Née à Dublin en 1988, Ruth Gilligan est écrivaine, journaliste et professeure d'université. Les Champs brisés est son cinquième livre et a obtenu le très littéraire RSL Ondaatje Prize en 2021. Elle est la plus jeune autrice à se classer dans la liste des best-sellers en Irlande et vit aujourd'hui à Londres.

03/2023

ActuaLitté

Non classé

Eclats de vie

Eclats de vie, c´est avant toute une lecture bienfaisante, car pour son premier livre, Martine Bernier retrace avec bonheur l´itinéraire de vie de personnalités attachantes de son coin de pays situé aux Préalpes vaudoises. La jeune femme a la plume sensible et le don de l´écoute. Malgré le stress de sa vie de journaliste, elle sait apprivoiser les "gens" autour d´elle : paysans, artistes, artisans, médecin, sportifs, connus ou non, rencontrés lors de ses reportages. "J´ai surtout de la chance", dit-elle. "Le hasard m´a fait croiser ces hommes et ces femmes. La sympathie est née spontanément. Je ne les ai pas forcés. Ils ont aimé me raconter leur histoire, chez moi, le soir au coin du feu. De vrais moments de bonheur." Martine Bernier et ses amis ont le bonheur communicatif. Leur lumière intérieure rayonne à travers l´écrit.

06/2000

ActuaLitté

Poésie

Eclats de vie

Elle était belle comme un soleil Qui eut élu son domicile En Estonie ou à Sarcelles, Un diamant dans du grésil. C'était à Lille La belle ville C'était à Lille, Qu'elle fleurissait. Recueil de poèmes, rimés en six ou huit pieds et quelques libertés, Eclats de vie est un voyage dans la vie, abordée sous l'angle du temps : tantôt le passé, tantôt le futur, rarement le présent. Il est une invitation suggérée, mais jamais exprimée, à vivre pleinement l'instant.

06/2021

ActuaLitté

Littérature française

Eclats de vie

Eclats de vie, personnages multiples dans de multiples situations où chacun est rivé pour le meilleur et pour le pire. Une France qui vit plus de situations diverses que de sa "diversité" . Le lapin qui a soif de quitter sa cage, cet enfant qui "s'éclate" au grand air, pendant que sa mère se lamente intérieurement, ce prétendu éducateur qui trompe tout le monde et cette antiquaire combinarde qui croit avoir trouvé la bonne affaire, autant d'histoires et de nouvelles, par un modeste admirateur de Maupassant, de Fredric Brown, de Gogol et d'autres.

07/2015

ActuaLitté

Littérature française

Éclats de vie

Février 1977 : de jeunes citadins se rencontrent dans un hameau de montagne où ils vont être confrontés à la vie communautaire, aux éléments et à un monde rural parfois hostile. Alors que rien ne les y avait préparés, Léa et Georges, pleins d'enthousiasme et débordant d'optimisme, étaient loin d'imaginer qu'ils allaient devoir faire face à de nombreuses difficultés. Seuls désormais, ils surmontent, année après année, les obstacles, les coups du sort, avec le désir parfois, d'abandonner pour aller vivre en des lieux plus hospitaliers. Malgré tout, obstinés, leur vie se déroulera en cette haute vallée sous le charme des sommets d'altitude, où le désespoir se disputera sans cesse à l'espoir toujours renouvelé. Léa et Georges réaliseront enfin leur projet de jeunesse, grâce à une motivation hors du commun : Vivre dans le pays qu'ils ont choisi... Elizabeth est née à Tours. Après quelques errances et en prenant des chemins de traverse, elle s'installe dans une petite vallée alpine. Après une vie laborieuse, le temps dont elle dispose désormais, elle le passe en marchant le long des sentiers ou parmi les livres, en s'inspirant de tout ce qui l'entoure pour écrire des histoires. Elle publie aujourd'hui son premier ouvrage.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Eclats de vie

Non, il n'y a aucun regret ! Cette guerre, il fallait la faire. Seulement la victoire a un goût amer, car détournée par des opportunistes. Entre mépris et humiliation, le peuple algérien vit sa douleur. Jusqu'à quand continuera-t-il avec fatalisme à subir les brimades de ces tyraniques gouvernements qui se succèdent ? L'auteur nous plonge dans un présent fait de haine et d'injustice où les abus, la corruption sont rois, où la volonté de détruire est quasi omniprésente...

03/2012

ActuaLitté

Littérature française

Eclats de vie

Eclats de vies pourrait faire penser à des éclats d'obus venus se ficher dans la vie des hommes et des femmes ayant traversé les deux Guerres Mondiales. Car c'est bien d'eux qu'il s'agit, au moins en partie, dans ce recueil de portraits brossés avec finesse par l'auteure. Si les personnages des Eclats de vies se croisent parfois, se connaissent, ce n'est pas que le monde est petit, c'est qu'il est vaste au contraire. En réalité, c'est de vies éclatantes qu'il est question, anonymes et simples, de ces destins que nous croisons parfois avec indifférence, sur les chemins de Lorraine ou d'ailleurs. Indifférente, l'auteure ne l'est point ; elle donne la parole à toutes les rencontres et à toutes les émotions où se mêlent l'amitié, l'amour, la passion, la bravoure, la générosité, le pardon... Monique Archen, née à Nancy, mosellane d'adoption, n'en est pas à son coup d'essai, c'est le dixième ouvrage qu'elle publie depuis qu'elle est professeure retraitée de l'Education nationale. Plusieurs ont déjà été récompensés par des prix mosellans.

02/2018

ActuaLitté

Littérature française

Eclats de vie

Le long du parcours de sa vie, l'auteur raconte des ressentis sur des événements personnels ou sur le quotidien. Les expériences de vie rencontrées, traversées se mêlent à des souvenirs d'enfance. Des interrogations sur l'avenir et le temps de la retraite, des réflexions sur le temps qui passe. Au fil du temps, des anecdotes et pensées, la bobine se défait de ses noeuds. Un recueil apaisé d'une étape de vie agitée et variée. Chacun trouvera au travers des narrations une part de soi.

09/2018

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Eclats de vie

Dans ce recueil de nouvelles qu'enfante sa mémoire, la narratrice nous invite à partager une balade poétique au travers des pans de sa vie. Fragments aux éclats métalliques, cristallins, argentés, baignés de lumière douce, éblouissants, scintillants... mais aussi éclats de rires, éclats de voix ou coups d'éclat... mille feux pour nous faire entendre, une petite musique de Soi susurrée à l'oreille ! Au gré du vent qui feuillette pour nous les pages, les personnages quittent leur "musée de cire" pour goûter à leurs jeux d'enfants ou suivre les chemins de leur marche en avant... Forger son identité, s'appuyer sur hier pour inventer demain, choisir ses modèles et faire des rencontres, franchir les obstacles pour chaque fois renaître... Ainsi, vivre sa vie !

03/2024

ActuaLitté

XXe siècle

Flossenbürg 40301. A vingt ans dans les camps nazis

Sergio Rusich de' Moscati est né à Pola, en Istrie, en 1920. Pendant la Seconde Guerre mondiale il combat pour l'armée italienne, jusqu'à l'armistice de 1943. Face au dilemme des militaires italiens, il choisit son camp sans hésiter et entre dans les rangs de la résistance antifasciste armée. Arrêté en octobre 1944 par les troupes allemandes, il est d'abord emprisonné à Trieste, puis déporté comme triangle rouge dans le camp de Flossenbürg, en Bavière occidentale, dont il sera l'un des rares survivants. Le numéro qu'il a reçu lors du processus d'immatriculation, 40301, donne le titre à ses mémoires de déportation. Ecrites pour ses enfants, elles ont paru en italien dans les années 80 et ont été traduites ici, pour la première fois, en français. Rusich est un déporté politique plein de bon sens et de tolérance pour l'humanité meurtrie. Sans aucune ombre de rancune ou de haine, il nous raconte l'histoire de ces mois de souffrances vécues dans la lutte contre le froid, l'épuisement, la violence et la mort, mais en gardant toujours de l'espoir et de l'amour pour la vie. Son caractère vif et sociable à l'égard des camarades contraste violemment avec l'essence même du système d'extermination aberrant conçu par les Nazis. Rusich nous a quittés en 2006, mais son message de solidarité humaine résonne dans sa force et sa beauté encore aujourd'hui.

10/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Les camps nazis. Réflexions sur la réception littéraire française

Le présent ouvrage explore le choc suscité par la découverte des camps nazis et du génocide des Juifs et étudie les échanges entre paroles intérieures et extérieures à l'événement pour saisir son devenir historique et mémoriel dans le champ littéraire et culturel français. En examinant le chevauchement des actes de représentation, d'interprétation et de transmission, il met à jour un ordre du discours né de l'événement et s'interroge sur sa disponibilité littéraire, culturelle et intellectuelle.

09/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Des premiers camps punitifs du IIIe Reich jusqu’aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l’univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d’extermination, ceux de l’Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d’Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s’élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n’étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C’est dans cette partie que l’auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l’extermination des populations juives d’Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d’orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l’auteur a rencontré d’anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire.

05/2011

ActuaLitté

Religion

Eclats de vie. Témoignage

D’une plume juste et sensible, Blanche Streb nous livre le récit haletant des cinq années qui ont bouleversé sa vie et celle de son mari. Au fil de ces pages éclatantes d’humanité et d’espérance, le lecteur pénètre dans le coeur d’une femme confrontée à l’épreuve : de l’erreur médicale aux deuils, en passant par les angoisses de la stérilité. Alors que tout semble voler en éclats, elle trouve la force de continuer à rire, à vivre et à y croire. Un véritable hymne à la vie.

10/2019

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Constellations. Eclats de vie

J'en suis venue à me représenter tout le métal que j'ai dans le corps comme des étoiles artificielles, scintillant sous la peau, une constellation de métal neuf et vieux.

02/2021

ActuaLitté

Poésie

Eclats de vie. Poèmes

Poèmes de divers lieux que vous ne connaitrez jamais, de rencontres inoubliables et de fraternité, des textes francs, purs sincères qui parlent d'amour vrai et de fraternité

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

La vie clandestine

La vie clandestine fait le récit du temps qui passe, de la vie comme elle vient. Elle est ce qui demeure sous-jacent, à l'insu du quotidien, au revers du bruit et des rumeurs du monde, là où quelque chose se passe. Le lecteur est invité à suivre des chemins intérieurs et à découvrir ainsi les siens, dont il a peut-être peu à peu oublié l'existence. En écho à ces voyages intimes, Jean-Marie Lecomte fait don de sa propre lumière, avec toute la liberté que permet son art. Car la liberté est aussi poésie, c'est pourquoi elle est par nature clandestine, comme la vie elle-même.

03/2012

ActuaLitté

Littérature française

La vie clandestine

"Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J'allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n'était plus éloigné de moi que cette histoire-là. Je le croyais vraiment. Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l'écho de la violence". La vie clandestine, c'est d'abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l'ombre d'un père aux activités occultes, disparu sans un mot d'explication. C'est aussi celle des membres du groupe terroriste d'extrême gauche Action directe, objets d'une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé. Comment vivre en ayant commis ou subi l'irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ?

ActuaLitté

Littérature française

La vie clandestine

"Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J'allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n'était plus éloigné de moi que cette histoire-là. Je le croyais vraiment. Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l'écho de la violence". La vie clandestine, c'est d'abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l'ombre d'un père aux activités occultes, disparu sans un mot d'explication. C'est aussi celle des membres du groupe terroriste d'extrême gauche Action directe, objets d'une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé. Comment vivre en ayant commis ou subi l'irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ? De l'Italie des Brigades rouges à la France des années 80, où les rêves d'insurrection ont fait place au fric et aux paillettes, La vie clandestine explore avec grâce l'infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon.

02/2024

ActuaLitté

Littérature française

Prise de vue

"Dans ces nouvelles, les images filmiques se présentent comme la reproduction de la perception même du réel, mais elles ont en vérité quelque chose d'évanescent, de spectral, elles sont comme frappées d'immatérialité. On est proche d'un secret murmuré, presque d'une confidence. Sous la plume aiguisée d'Hélène Garrel, tout se passe comme si les mots construisaient une réalité plus consistante et plus forte que les écrans de nos salles obscures". (Daniel Calin) "Nous entrons dans ce livre comme on entre dans une salle de cinéma, la lumière s'éteint, le générique défile, le voyage peut commencer... Dans son unité singulière et la multitude de ses pluriels, Hélène Garrel nous entraîne dans une balade poétique".

03/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Allemand et Noir en plus ! Souvenirs d'un rescapé des camps nazis

Né à Berlin en 1925 d'un père camerounais et d'une mère allemande, Theodor Michael Wonja, cadet d'une fratrie de 4 enfants, vient au monde dans un pays qui n'offre que peu de perspectives professionnelles aux personnes de couleur, sinon les "spectacles d'exhibition d'indigènes". Renvoyé de l'école sur ordre du parti nazi, déchu de sa nationalité allemande en 1940, il est interné dans un camp de travail en 1943. Par miracle, il échappe à la stérilisation forcée pratiquée par les autorités du Reich sur plusieurs centaines d'enfants métis afro-allemands. Il doit par la suite affronter le racisme dans l'Allemagne d'après-guerre : "qu'ils retournent d'où ils viennent !", scandent alors certains de ses compatriotes. Confronté à la misère et aux discriminations, vivant de petits rôles au théâtre, Theodor Michael Wonja lutte pour changer le destin qu'on veut lui imposer : il suit une formation universitaire à Hambourg puis à Paris et fonde, à Cologne, au milieu des années 60, le " Bulletin de l'Afrique " dont il est le rédacteur en chef jusqu'en 1971. Devenu un spécialiste reconnu de l'Afrique en Allemagne, il est recruté par les services de renseignement allemands et finit sa carrière en 1987 comme conseiller d'Etat. Passionné de théâtre, il joue dans plusieurs pièces jusqu'à l'âge de 84 ans, notamment dans "I have a dream" en hommage à Martin Luther King.

10/2016

ActuaLitté

Suisse

Les victimes oubliées du IIIe Reich. Les déportés suisses des camps nazis

Entre 1933 et 1945, au moins 391 Suisses ont été emprisonnés dans des camps de concentration par le régime nazi et plus de 200 d'entre eux sont morts durant leur captivité ou peu après leur libération. Ce livre retrace leur parcours et leur destin. En plus du sort de ces citoyens suisses, les auteurs suivent le parcours de plus 330 hommes, femmes et enfants nés ou ayant grandi en Suisse, mais qui n'ont jamais eu la nationalité suisse et qui furent emprisonnés dans les camps nazis. Parmi ces derniers, plus de 250 n'ont pas survécu aux mauvais traitements et à la torture. Les victimes suisses des persécutions nazies sont principalement des résistants, des juifs, des socialistes, des personnes considérées comme " asociales ", des témoins de Jéhovah, des Sinti et des Roms. Pour la première fois, les auteurs répertorient les noms des 391 victimes identifiées. La plupart d'entre elles vivaient en France et ont été emprisonnées, puis expulsées vers un camp de concentration. D'autres, des Suisses de l'étranger, vivaient dans des pays occupés par l'Allemagne comme la Pologne, l'Autriche, l'Italie, la Belgique ou la Grèce. Dans ce livre, les auteurs examinent comment les citoyens suisses furent pris dans l'appareil de terreur nazi et ce que la Suisse officielle a fait pour les aider. Après quatre années de recherche dans les archives en Suisse et à l'étranger, ils arrivent à la conclusion que "La Suisse aurait pu sauver des dizaines de vies, si elle s'était engagée avec courage et vigueur pour les prisonniers suisses des camps de concentration". D'une part, il apparaît clairement que le Conseil fédéral et les diplomates concernés sont intervenus avec peu de détermination face au régime nazi ; par peur de mettre Hitler en colère et de provoquer une invasion de la Suisse. D'autre part, les auteurs soulignent le peu d'intérêts des instances officielles suisses pour les victimes.

11/2021

ActuaLitté

Théâtre

Méthodologie de la vie clandestine

La fin des années 70 a vu l’émergence de mouvements prônant la lutte armée. Rémi Deulceux a 25 ans, trop jeune pour avoir vécu les années de plomb. Il se penche, avec un regard d’aujourd’hui sur l’histoire d’Action Directe. Le comment, le pourquoi des choix de Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron et Georges Cipriani. Mais également leurs moyens, leurs idéaux, et le fonctionnement du système qu’ils ont voulu combattre. Les raisons de leur échec, aussi. Ce qu’ils voulaient détruire, une démocratie outil de la bourgeoisie, inexorablement au service des classes supérieures, est toujours en place. Installation poétique accompagnée d’une pièce sonore, ce texte revient sur cette terrible alternative : la liberté par les armes, ou la paix au prix de la soumission.

03/2012

ActuaLitté

Techniques photo

Prises de vie. Edition

Depuis le début des années 1970, la photographe Françoise Saur tient un journal photographique, comprenant aujourd'hui 157 albums et à peu près 11 100 pages. Chaque page est un tirage photographique. Toutes ces photos ont été prises au Leica, longtemps son inséparable compagnon, en argentique N&B. Elles parlent de la vie de tous les jours et des petits riens, mais aussi des moments exceptionnels, des rencontres avec des gens célèbres ou non, des émotions et des paysages, de la maladie et de la mort. Cet important corpus permet des lectures différentes. Elle en avait déjà extrait une série d'images concernant "les années combi" (Médiapop éditions). Pour "Prises de vie" elle a rassemblée celles qui lui semblaient refléter au mieux l'énergie vitale résidant dans chaque destinée humaine.

03/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Neuengamme, camp de concentration nazi (1938-1945)

Depuis leur retour des camps, les déportés n'ont cessé de se poser cette question sans réponse : " pourquoi suis-je revenu et pourquoi pas les autres ?" Dès lors, ils se sentent porteurs d'une dette à l'égard de tant de camarades qui ne sont pas rentrés. Au monde qu'ils ont trouvé à leur retour, ils n'appartenaient plus tout à fait ils dérangeaient, " on " voulait vivre et oublier la guerre et ses horreurs. Leur parole n'a pas toujours été entendue. Pourtant, depuis plus de soixante ans, inlassablement, ils nous redisent ce qui s'est passé derrière les barbelés des camps. Dès 1945, les déportés de Neuengamme, réunis en Amicale, se sont donné une mission qu'ils ont inscrite dans leurs statuts, créer une commission d'histoire pour faire connaître l'histoire du Camp. Ce livre est l'aboutissement du travail de mémoire de l'Amicale tout entière, par l'intermédiaire de sa commission d'histoire, sous la direction de ses présidents successifs. La gestation fut longue, il a été enfanté dans la douleur. Soixante ans après, il nous livre la parole des témoins, " nos semblables, nos frères ", de tous âges, de toutes conditions. C'est à un voyage initiatique que nous vous convions aujourd'hui, à travers ces magnifiques documents.

10/2010

ActuaLitté

Littérature française

Eclats de vie. Histoires persanes

"Eclats de vie", comme ces nombreuses vies disséminées aux quatre coins du monde dont la genèse est l'"Exil" Exil des uns, qui ne nous touche plus, tellement c'est devenu courant. Exil des autres que nous ne connaîtrons sûrement jamais. Exil, qui arrache à la vie, aux repères, aux racines, à la famille et aux amis, des milliers de personnes chaque année, ne laissant à celui qui le vit que le souvenir d'une image, le regret d'une période, le soupir d'un songe encore bien réel. Des trajectoires si intensément remplies de bribes de mémoire, de morceaux incertains qui envahissent par instants les individus, pour les laisser là, las de ne pouvoir reconstruire le puzzle (parfois tragique) de leurs vies. Pourtant, Emma, Najmeh, Homa, le fait avec tendresse, simplicité et douceur. Son ton n'est ni triste, ni grave. Il est. Possédée par un passé onirique mais palpable, elle s'empare d'une anecdote, d'une image sortie de nulle part, pour dessiner les contours d'une réalité, la sienne. A travers la voix d'une fillette, d'une adolescente puis d'une jeune femme, ce sont des histoires ordinaires qu'elle partage. C'est aussi l'histoire de bien d'autres personnes : celle d'une génération, celle d'Iraniennes, celle d'exilées, celle d'individus oubliés, celle d'une altérité si familière c'est peut-être aussi la vôtre. Mais avant tout, ces histoires plurielles font partie d'un ensemble plus large et plus global. Chaque récit de vie, témoignage, lettre ou souvenir, contribue à écrire, et récrire l'Histoire... Dans ces lieux de silence et d'images inventées, ces nouvelles participent à la mémoire et nous donnent à entendre un air d'ailleurs.

02/2014