Recherche

Douaumont et Vaux. Les victoires françaises de 1916 à Verdun

Extraits

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Douaumont et Vaux. Les victoires françaises de 1916 à Verdun

Après l'échec définitif de l'offensive allemande à Verdun, en juillet 1916, les Français se préparent à la reprise du terrain perdu à l'automne 1916, avec beaucoup de méticulosité. L'offensive débute en octobre 1916 et permet une reprise immédiate du fort de Douaumont. Il faut attendre le mois de décembre pour la recapture du fort de Vaux. Ainsi, la presque totalité du terrain perdu sur la rive droite de la Meuse depuis février 1916 est-elle reconquise

02/2021

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Verdun. 1916

La bataille la plus emblématique de la Première Guerre mondiale, aujourd'hui symbole de paix pour l'humanité. Dans l'écosystème des batailles de la Grande Guerre, Verdun fait figure d'exception mais non à cause des pertes, objets de tous les fantasmes, ni du nombre d'obus tirés, de la violence, de tactiques nouvelles et de mille autres superlatifs - cet affrontement n'est ni plus ou moins " violent " ni plus meurtrier que d'autres. Cependant, elle dénote bel et bien par l'intensité du feu de l'artillerie, la concentration massive d'hommes et l'accumulation des moyens matériels. De ce point de vue, Verdun rassemble déjà toutes les caractéristiques de l'hyperbataille. Pourtant, ce sont les petits groupes de combattants qui font basculer ou relancent l'un des plus longs et meurtriers affrontements de l'histoire. Emblématique de la guerre de tranchées, immobile, Verdun est pourtant en mouvement incessant sur terre et dans les airs : la guerre de mouvement dans un mouchoir de poche. Discrète dans ses dimensions spatiales, colossale dans les moyens matériels mobilisés pour détruire la nature et tuer les hommes, cette bataille à somme nulle au plan militaire est un géant mémoriel. Une vraie métaphore de la guerre pour les Français tant dans le duel franco-allemand qu'elle représente que dans la cinématique de l'offensive. Verdun mérite son histoire intégrale dépoussiérée, rajeunie et démythifiée, connectée à l'histoire politique, sociale, économique, technique, culturelle mais avec ses spécificités, qui tiennent à la structure des armées, à leur finalité opérationnelle, aux relations intramilitaires. Ce présent livre l'aborde à hauteur d'hommes, de la vision du caporal à celle du général, de la tranchée aux états-majors, sans être une transcription de récits et sans opposer une histoire par le bas, celle des soldats et officiers qui se battent, souffrent, meurent à une histoire par le haut, celle des généraux et des décideurs. L'une n'existe pas sans l'autre.

04/2023

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Art/Enfer - Créer à Verdun (1914-1918)

Dans nos mémoires et dans nos imaginations, le seul nom de Verdun évoque la guerre, le chaos et l'anéantissement. Toute la région a été marquée par la guerre durant quatre années. Autour du Mémorial de Verdun, la terre du champ de bataille montre aujourd'hui encore les traces des déluges d'artillerie déversés en 1916. Pourtant, des oeuvres sont nées durant cette même période, sur ce même territoire. Elles sont des traces de la création artistique populaire et savante qui a surgi entre 1914 et 1918 dans la région de Verdun. Les noms de leurs auteurs sont parfois célèbres : Fernand Léger, André Derain, Adolf Erbslöh, Franz Marc, Jean-Louis Forain, Félix Vallotton, Maurice Ravel, Jacques de la Presle... La réunion de ces oeuvres au Mémorial de Verdun et dans ce petit livre est un retour à la source de leur inspiration, après un siècle. Fragile revanche de l'acte créateur sur le chaos et ferment d'espoir, elle montre que l'art peut aussi être une façon de dépasser l'anéantissement.

06/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Verdun, 21 février 1916

Ce fut la bataille la plus longue de la Grande Guerre et l'une des plus meurtrières. A Verdun, à la faveur d'un déluge d'obus et de gaz, l'armée allemande investit le nord et l'est de la ville. Dix mois plus tard, le carnage durait toujours. Verdun sera célébré comme le symbole même de la ténacité de toute une nation. Mais la place emblématique qu'elle occupera dans la mémoire nationale recouvre des interrogations et des incertitudes longtemps occultées. Pourquoi ce lieu d'une importance stratégique douteuse et cette bataille à l'issue moins décisive que d'autres ont-ils acquis un statut mémoriel sans pareil ? Comment Verdun a-t-elle "fait la France" ? Pour répondre à des questions primordiales, Paul Jankowski reconstitue l'événement dans la longue durée jusqu'à nos jours. Il éclaircit le mystère, toujours débattu, des motifs qui avaient poussé les Allemands à attaquer Verdun. Il analyse la logique infernale qui allait conduire les deux belligérants à perpétuer une bataille aussi meurtrière qu'elle restait indécidable. Il sonde, auprès des poilus comme des feldgrauen, les conduites héroïques, les souffrances indicibles, les opinions, les haines, les révoltes... Il explore, enfin, les inscriptions culturelles de Verdun des deux côtés du Rhin.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Marine marchande française de 1914 à 1918

« On ne peut, sans la mer, soutenir la guerre ». Rarement la formule de Richelieu fut plus adaptée qu'à la France de la Première Guerre mondiale. De 1915 à 1918, le rôle principal n'appartint pas aux cuirassés mais aux cargos, dont les missions d'approvisionnement et de ravitaillement l'emportèrent sur toutes autres contingences. Année après année, cet ouvrage couvre les événements liés à l'approvisionnement de la métropole, à l'avitaillement des armées et au soutien de la flotte de guerre. La flotte de pêche y est traitée à parité avec la marine marchande comme un élément essentiel de cette logistique. Rédigé d'après les archives de la Marine nationale et de la marine marchande, il accorde une large place aux récits des événements majeurs, comme les pertes de navires, qui font l'objet de comptes rendus très détaillés.

10/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Quelques vérités sur la guerre de 1914-18. Deux frères, Joseph et Césaire, "Morts pour la France"

A partir du vécu de son grand-oncle Joseph (d'août 1914 au 22 mars 1916) puis de son grand-père Césaire (d'avril 1915 au 20 août 1918) et des lettres de sa grand-mère Honorine, André Payan-Passeron nous fait vivre les terribles réalités humaines et militaires de cette guerre totale avec l'Allemagne qui a bouleversé la vie des individus, des familles, des régions envahies, de la France impériale et des autres pays européens. La bravoure des Méridionaux du 15e Corps et de la 29e Division. Avec Joseph (mort en héros) et son 141e Régiment de Marseille, on va d'abord réhabiliter comme il se doit l'honneur des Méridionaux du 15e Corps diffamé après la défaite de la 2e Armée française en Lorraine allemande le 20 août 1914. Puis avec lui et son régiment, on va faire toute la lumière sur la soi-disant défaillance de la 29e Division et de ses unités d'Antibes et d'Avignon diffamés depuis la victoire allemande du 20 mars 1916 dans le bois de Malancourt durant la bataille de Verdun. L'héroïsme du 6e BCA de Nice et les exploits du 65e BCP d'Epernay. Avec le chasseur alpin Césaire et son 6e BCA de Nice, on va vivre l'héroïsme dont ont fait preuve les "diables bleus" du pays niçois à Dieuze comme à Revigny puis sur le front sud des Vosges d'avril à novembre 1915. Puis avec lui et son 65e BCP d'Epernay, on va vivre les exploits d'un bataillon d'élite de la 56e Division de réserve engagée sur tous les fronts du nord de la France lors des grandes offensives (Verdun mai 1916, Somme octobre 1916, Chemin des Dames avril 1917, Somme août 1918) ou en défense lors des attaques allemandes (bataille de l'Avre mars 1918 où s'est joué le sort de la France avec le général Foch).

06/2017

ActuaLitté

Histoire de France

La bataille aérienne de Verdun. 1916

En février 1916, les Allemands élaborent un plan soigneusement préparé sur le front de Verdun. Sur une ligne de 40 kilomètres, dans les tranchées comme dans les airs, des millions d'hommes sont pris dans un duel géant où 400 000 soldats et pilotes français tomberont. Derrière ce chiffre colossal se trouvent des vies, des hommes. Et au milieu des furieuses batailles entre avions à cocardes et avions à croix noires naissent de grands pilotes, dont beaucoup trouvent la mort comme les capitaines de Beauchamp et Lafont ou le sous-lieutenant Boillot... Pilotes et poilus voient leur nombre diminuer jour après jour, mais continuent à combattre avec courage jusqu'à la victoire ! Dans cet ouvrage, l'auteur nous donne une vision globale de cette bataille décisive de la Grande Guerre qui a impliqué autant les aviateurs et les poilus que les hommes de l'ombre : les mécaniciens, le personnel hospitalier et les femmes qui, à l'arrière, ont joué un rôle important dans la fabrication des munitions et des avions... Aucun sensationnalisme dans ce livre, uniquement les faits de ce bouleversant drame.

05/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Verdun 1916. Précédé de La Marne

Par sa démesure, sa durée et sa brutalité, la bataille de Verdun représente à elle seule toute  l'horreur et toute l'absurdité de la Première Guerre mondiale. Engagée par les Allemands le 21 février 1916, l'offensive durera toute l'année sur un terrain que l'artillerie transforme en antichambre de l'enfer. Bilan : Plus de 300 000 morts et un traumastisme national incurable. Georges Blond raconte en historien l'héroïque boucherie, mais en historien qui s'attache aux hommes plus qu'aux dates. Il semble, à le lire, qu'il a vécu avec les poilus les heures sombres dont les coteaux de Verdun, labourés par les obus et irrigués par le sang des hommes, ont été le théâtre. "Des secondes passent. Encore quelques grenades, mais à l'extérieur. Une mitrailleuse tire sur l'entrée, on entend les balles crever les sacs de terre et  même la toile des sacs s'enflamme, une fumée âcre et noire pénètre. Personne ne bouge. Des minutes. Plus de grenades. Plus de mitrailleuses. On entend toujours le bombardement et les éclats de 75, mais rien d'autre. Les hommes collés au sol et  le long des murs recommencent à bouger." Le récit est accompagné d'un autre, tout aussi célèbre, La Marne, rétrospective d'une autre bataille, victoire de légende dont il convient aujourd'hui de restituer les faits, au-delà de l'image bleu-blanc-rouge qu'on a longtemps trouvée dans les manuels.

05/2016

ActuaLitté

Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

ActuaLitté

Histoire de France

L'ossuaire de Douaumont

Il est important de rappeler aux visiteurs l'historique du monument le plus emblématique du champ de bataille : c'est le rôle de ce petit guide de 32 pages, L'ossuaire de Douaumont. Olivier Gérard et Jean-Luc Kaluzko ont réalisé cette brochure indispensable pour proposer aux visiteurs l'historique de ce sanctuaire mytique de la guerre 14-18. Illustré de 90 photos ce livre vous accompagnera dans la découverte des sites de Verdun. Si plus de 3 000 combattants et 400 associations ont leur nom gravé sous la voûte, il convient de ne pas oublier ceux des 130 000 inconnus mêlés pour l'éternité dans le sous-sol de ce sanctuaire. La mission sacrée, confiée il y a plus de 90 ans à cette oeuvre privée, doit se poursuivre pour que les générations futures n'oublient jamais.

06/2011

ActuaLitté

Romans historiques

Le sel de la terre. Verdun 1916

Raymond Escholier se présente ici sous les traits du volontaire Bussières, qui participe à la bataille de Verdun, soutenu par sa foi et l'amour des siens, séduit par le mysticisme et tiraillé entre le devoir du patriotisme et l'horreur du combat. Au cœur du récit, une escouade de Gascons dont il fait partie, à côté, notamment, de l'inoubliable abbé Servat, prêtre haut en couleur. Cette réédition est accompagnée des gravures de Louis Neillot faites pour l'édition de 1938 et de nombreux documents et témoignages inédits.

07/2015

ActuaLitté

Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

ActuaLitté

BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

ActuaLitté

Historique

Les grandes batailles de l'histoire de France : Verdun, 1916

Le 7 août 1932, lors de l'inauguration de l'ossuaire de Douaumont, un groupe d'anciens combattants du même village est présent. Tandis que se tiennent les discours officiels, le groupe d'hommes s'écarte et part déambuler sur le champ de bataille de Verdun. La mémoire se met en marche lorsqu'ils évoquent leurs souvenirs de la plus monstrueuse bataille de l'histoire.

11/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Marine française. Faits de guerre 1914/1918

Cet ouvrage constitue le recueil des rapports et témoignages relatifs aux faits de guerre ayant motivé les citations à l'ordre de l'Armée parues au journal officiel, des formations et bâtiments de la marine française de guerre et de commerce lors du premier conflit mondial. Au fil des pages, découvrez l'abnégation de ces Hommes qui ont contribué à faire de cette guerre La Grande Guerre. Ce que nos marins ont vécu, avec tant de patriotisme et de courage, force respect et admiration. Leur sens du devoir, leur esprit de sacrifice, nous émeuvent toujours et restent à jamais gravés dans la mémoire de nombreuses générations.

02/2014

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Histoire de l'armee francaise. 1914-1918

11 novembre 1918. L'armée française est la plus puissante et moderne du monde. Forte de plus de 2, 5 millions le 2 août 1914, elle a connu tout au long du conflit des bouleversements tant en termes politiques que technologiques, de recrutement comme de matériels. Qu'il s'agisse de son organisation ou du style de commandement, de ses équipements, de la formation du personnel, des relations entre soldats et officiers, les évolutions dans l'armée s'accélèrent dès l'automne 1914 et trouvent leur aboutissement dans la victoire. Conjuguant l'histoire militaire, sociale, culturelle et des techniques, cette vaste fresque montre comme on ne l'avait jamais fait comment a été constitué la première armée du monde.

10/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Lettres à Sophie 1916-1918

Durant la Première Guerre mondiale, à partir de positions révolutionnaires et antimilitaristes, Rosa Luxemburg, allemande d'origine polonaise, fonde le groupe Spartakus avec Karl Liebknecht, Franz Mehring et Clara Zetkin. Détenue en février 1915 pour avoir appelé les prolétaires français et allemands à ne pas participer à ce qui promettait d'être une grande boucherie, réincarcérée en juillet 1916, elle suit de sa prison la progression de la Révolution russe de 1917. Son activité intellectuelle ne se limite pas au militantisme politique proprement dit. Elle échange une correspondance nourrie, particulièrement avec la seconde épouse de Karl Liebknecht, Sophie. A travers ces lettres, traduites dans ce volume pour la première fois dans leur intégralité, elle exprime son amour de la vie, des êtres humains, de la nature et du monde animal, en dehors de toute idéologie pourrait-on croire. Mais n'est-ce pas cet amour et ce respect de la vie qui font d'elle une véritable révolutionnaire ?

09/2002

ActuaLitté

Histoire de France

Les illusions de la victoire (juin 1917 - novembre 1919). Le stratège visionnaire et les autres

De cette guerre qui se fait désormais avec du "million d'hommes", deux noms émergent : Erich Ludendorff, le dernier grand stratège traditionnel ; Philippe Pétain, le tacticien qui, le premier, a compris que le matériel utilisé en abondance épargne des vies, et le stratège visionnaire qui emploie simultanément, lors des attaques, l'aviation, les chars et l'artillerie mobile en soutien de l'infanterie. Le coût en vies (1,4 million pour les Français) est à la fois immense et d'effet retardé : ce sont surtout des hommes jeunes qui sont morts et cela fait autant de géniteurs en moins. Le coût en argent est jugé prohibitif : 7 années de revenu national pour la France et un endettement équivalant à 5 autres années. De créditeur général de la planète, l'Europe devient débitrice des USA, le grand gagnant économique du premier épisode de la "guerre civile européenne". Les Traités de paix, concoctés à Paris et signés dans les châteaux de la région parisienne, sont gros de tant de conflits, petits et grands, qu'on doutera toujours des motivations de leurs concepteurs. La sottise et l'ignorance expliquent-elles seules l'abjection profonde de ces traités ou, chez ces hommes manipulés en coulisses par des conseillers intimement liés aux industriels et aux financiers, a-t-il existé la volonté sournoise et cynique de préparer une prochaine guerre, si utile au Big Business ? Dans l'immédiat après-guerre, et dans chaque pays belligérant ou nouveau-né, débutent un chômage massif, la croissance accélérée de la Dette publique et la course-poursuite des salaires et des prix, puis la valse des dévaluations monétaires. Les valeurs morales sont ridiculisées par les théoriciens de l'amour libre et de la subversion, par les canailleries des affairistes et par les revendications permanentes. La quête du beau disparait des motivations du milieu de l'art. Il devient de bon ton de tourner en dérision les notions d'honneur, de travail, de famille et de patrie. La Grande Guerre accumula morts, ruines et déréliction, mais elle accoucha aussi d'un demi-siècle d'explosions techniques et de grandes expériences politiques. C'est l'histoire de cette mutation qu'on a voulu exposer de façon aussi complète que possible et d'une manière résolument non conventionnelle.

10/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Cahiers de guerre. Tome 2 (23 février 1916 - novembre 1916), De Verdun à la Somme - La bataille de Verdun racontée au jour le jour

Nous retrouvons ou découvrons ici Auguste Vonderheyden, alsacien d'origine, qui a été fait prisonnier lors du siège de la ville de Strasbourg pendant le conflit franco-prussien de 1870. Envoyé au camp de Mayence, il s'en évade en janvier 1871. Cette expérience le marque profondément. En 1916, il a 67 ans et il est professeur d'allemand au lycée de la ville de Troyes. Ancien combattant de 1870, il connaît parfaitement la tactique et la stratégie militaire, s'imprègne des événements liés aux batailles de Verdun et de la Somme. Il porte aussi un jugement critique sur la vie politique et militaire de son pays. C'est le témoignage d'un civil qui nous est livré ici, concerné par la guerre qui fait rage autour de lui.

07/2017

ActuaLitté

Première guerre mondiale

"Je t'écris dans le fond d'un trou". Lettres de guerre de Maurice Gastellier (1913-1919)

0rphelin de père à 14 ans, originaire de Coulommiers dans le pays de la Brie, le jeune conscrit Maurice Gastellier passe cinq ans et six mois de sa jeunesse en tant que simple fantassin de deuxième classe. Incorporé au 76e RI de Coulommiers, à l'âge de 19 ans en octobre 1913, il est affecté en 1916, au 19e RI de Brest et démobilisé en avril 1919. Blessé par quatre fois, gazé, il a été de tous les combats : la bataille des frontières en août 1914, l'Argonne et Vauquois en 1915, la guerre des mines à Berry-au-Bac et Verdun en 1916, et le Chemin des Dames en 1917. Il participe à l'épisode méconnu des soldats russes mutinés au camp de la Courtine en Creuse en septembre 1917, puis retourne sur le Chemin des Dames au printemps 1918, dans le secteur de l'Harmannswillerskopf en Alsace, dans la Somme, sur le front de Champagne et dans le passage de la Meuse, le 10 novembre 1918. La correspondance assidue des quelque 600 lettres, une tous les deux jours et demi, confrontée aux journaux des marches et opérations des 76e et 19e RI a permis de reconstituer la vie du fantassin d'active au jour le jour. Pour celui qui fût l'un de ces combattants les plus exposés dans la Grande Guerre, cette écriture singulière est une nécessité et un lien avec ceux qui sont restés au pays du Theil et de Coulommiers. Le paysan-soldat laisse au pays sa mère, seule à la ferme avec son frère cadet, un ouvrier, et le cheval Bijou pour les travaux des champs. Ecrivant dans un français oral teinté de patois briard, il témoigne avec humilité, de son expérience dans la boue des tranchées. Il exprime son attachement ténu aux siens et au territoire de la Brie, se préoccupant du déroulement des travaux et de la gestion de la ferme familiale au fil des saisons.

06/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

L'armée française dans les combats de Meuse 1914-1915

Ce livret de 32 pages s'attache à décrire les combats livrés dans la Meuse en 1914 et 1915, avant la bataille de Verdun, en portant l'attention du lecteur sur l'évolution des tenues des soldats à une époque charnière. En effet, les combattants de l'été 1914, avec leur uniforme à pantalon rouge garance, n'ont reçu aucune nouvelle tenue pendant plusieurs mois et durant le premier hiver, on voit apparaître des pantalons en velours côtelé, des chemises à carreaux et toutes sortes d'effets envoyés par les familles, avant que l'uniforme bleu horizon commence à faire son apparition au printemps 1915, pour s'imposer complètement durant l'été 1915. Au moment des grandes offensives de septembre 1915, la silhouette du poilu est quasi définitive, avec les bandes molletières, l'uniforme bleu horizon et le casque Adrian.

10/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires du chef des services secrets de la Grande Guerre

Polytechnicien, artilleur, Charles Dupont est affecté au Service de renseignements après l'affaire Dreyfus. Il accomplit plusieurs missions secrètes en Allemagne avant de prendre la tête du 2e bureau (renseignements) de l'état-major général de l'armée en 1913. Nommé à la tête du 2e bureau du Grand quartier général en août 1914, il sera maintenu dans ses fonctions jusqu'en 1917, traversant les grands chocs militaires du front ouest : la Marne (1914), Verdun (1916), le Chemin des Dames (1917)... Fin 1918, Foch le désigne pour organiser le rapatriement des prisonniers de guerre détenus en Allemagne. C'est dans un Berlin en plein chaos qu'il va remplir sa mission, avant de prendre la tête d'une mission militaire à Varsovie (1922). Il est alors confronté à une période tourmentée de l'histoire polonaise et ne rentrera en France qu'en 1926, année où il termine la rédaction de ses Mémoires. Visionnaire, Dupont y dénonce la montée des périls en Allemagne, prévoyant l'Anschluss et même la crise de Dantzig qui débouchera sur la Seconde Guerre mondiale. Ce document, inédit à ce jour, constitue un témoignage exceptionnel sur le renseignement français avant et pendant la Grande Guerre, mais aussi sur la personnalité des grands chefs militaires, Joffre, Nivelle ou Pétain, et leurs relations avec les milieux politiques de l'époque.

09/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Verdun 1916. Une histoire franco-allemande de la bataille

Du 21 février au 19 décembre 1916, les armées françaises et allemandes s'affrontent à Verdun. Ecrite par deux grands historiens de la Grande Guerre, l'un allemand, l'autre français, cette histoire de la plus célèbre des batailles est la première à croiser les deux points de vue. Verdun a été la bataille la plus longue, la plus dévastatrice – 700 000 pertes, dont 300 000 morts – et la plus inhumaine de la Première Guerre mondiale : violence extrême des combats, souffrances inouïes des soldats sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire dérisoire. Cent ans plus tard, la bataille de Verdun interroge toujours autant les historiens. Pourquoi a-t-elle eu lieu et a-t-elle duré presque un an ? Comment s'expliquent les premiers succès allemands ? Pourquoi et comment les Français ont-ils résisté ? Pourquoi cette bataille a-t-elle dans la mémoire française un statut si exceptionnel ? Avec finesse et perspicacité, Antoine Prost et Gerd Krumeich s'unissent pour suivre les soldats et leurs chefs des deux côtés de la ligne de front. En décrivant avec minutie leur quotidien et en suivant l'évolution de l'opinion publique, de 1916 à nos jours, ils racontent comment s'est construit le "mythe" Verdun, jusqu'à devenir le symbole même de la Grande Guerre.

11/2015

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Mourir à Verdun

21 février 1916 : un déluge de feu, craché par mille trois cents obusiers, s'abat sur les trois divisions françaises tapies dans les forts de Verdun et dans les tranchées alentour. Après neuf heures de bombardement, les troupes d'assaut allemandes s'élancent et réalisent une percée presque décisive. Ainsi commence la plus grande bataille de la Première Guerre mondiale. Pendant huit mois, Français et Allemands vont se livrer une lutte sans merci, une impitoyable guerre d'épuisement. Car la bataille réclame chaque jour son lot de combattants : on dénombre plus de sept cent mille victimes, morts, blessés et disparus. La jeunesse d'Allemagne et de France est laminée sur ces quelques kilomètres carrés de terrain. La guerre qui a embrasé le monde deux ans plus tôt aboutit ici à un suicide des peuples. Ce livre nous plonge dans l'effroyable quotidien de Verdun : les gaz, les pilonnages, les attaques au lance-flammes, les tranchées que l'on prend pour les reperdre aussitôt, la boue, et cette peur omniprésente qui étreint les combattants. Avec Verdun, un point de non-retour est atteint : la mort, désormais, sera industrielle. La victoire de Verdun n'est pas, comme on l'a trop souvent décrite, celle de tel ou tel général. Qu'elle ait porté Pétain au pinacle avant de le rejeter, et Nivelle au sommet avant son limogeage, importe moins que la lutte pour la survie de centaines de milliers de Français et d'Allemands perdus au coeur de l'enfer.

10/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Education à Verdun

Du front de Verdun où il resta quinze mois, Arnold Zweig tira un roman qui met en scène Werner Bertin, artiste juif envoyé au combat et confronté à l'expérience des tranchées, de la trahison et de l'antisémitisme. Cette grande fresque psychologique présente des personnages au caractère affirmé : certains évolueront vers un nationalisme guerrier et impérialiste, d'autres se tourneront vers le socialisme. Au coeur de la guerre, dans un même camp, l'on voit se côtoyer la bataille des idées et le massacre des hommes. Arnold Zweig vivra le conflit comme un immense drame : " Qu'est-ce donc que cette guerre ? Une gigantesque entreprise de l'industrie de démolition, avec danger de mort à tout bout de champ pour tous les intéressés. " Education à Verdun est un des plus grands romans écrits sur la Première Guerre mondiale.

11/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Souvenirs et mémoires (1917-1925)

Le nom du général Alexeï Broussilov (1853-1926) reste attaché à la grande offensive russe de l'été 1916, ultime victoire de l'Armée impériale avant les secousses révolutionnaires qui ont emporté le régime. Rallié à la révolution de février 1917, il soutient le gouvernement provisoire puis l'abdication de Nicolas II. Généralissime des Armées russes, il est l'un des témoins privilégiés de la construction de l'Armée rouge, qu'il intègre en 1919. En 1929 paraissent en français, dans la traduction du général Albert Niessel, des Mémoires couvrant la période 1914-1917. Consacrés à la guerre et aux débuts de la révolution, ils apportent un éclairage radicalement nouveau sur son parcours personnel au milieu du tumulte révolutionnaire. Cependant cette publication est fragmentaire, la veuve de Broussilov ayant exigé que la partie du manuscrit évoquant les années 1917 à 1925 reste secrète, au moins jusqu'en 1950. La traduction de Niessel fut léguée au Service historique de la Défense à Paris en 1955 et retrouvée en 2007 par Alexandre Jevakhoff, historien et préfacier du présent volume. C'est la version complète, enrichie par un important appareil critique établi par Loïc Damilaville, qui est proposée au lecteur. ? A travers le témoignage exceptionnel de l'un des principaux acteurs russes de la Première Guerre mondiale, c'est toute une époque qui revit, des dernières décennies du régime tsariste jusqu'aux débuts douloureux de l'ère soviétique. Le général Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis. Il connaît une ascension fulgurante et en 1916 il devient commandant en chef des armées du front sud-ouest. Nommé généralissime des Armées russes, il est ensuite conseiller militaire du gouvernement. Malgré son ralliement aux bolcheviks, Broussilov est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il est chargé de diverses missions et meurt en 1926.

11/2020

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Les Martyrs de Verdun

Hiver 1939, mon grand-père repose son journal sur la table basse qui nous sépare, son visage reflète une sorte de lassitude et de colère contenue, que je ne lui connais pas. Lorsque je lui en demande la raison, il explose ; ses joues s'empourprent et ses mains se mettent à trembler. - Ils sont devenus fous ! Tout recommence ! Ils n'ont pas été capables de tirer les enseignements du conflit précédent. On avait dit "plus jamais ça", mais ils refont les mêmes erreurs. Je ne pensais pas devoir revivre ça. Si j'avais su, je me serais laisser crever à Verdun ! Lui, habituellement si calme et mesuré, est rouge de colère. Il crie presque, laissant éclater sa rage et sa haine à l'encontre des politiciens qui nous gouvernent. - Tu te trouvais à Verdun ? Tu ne m'en a jamais rien dit. Il plante ses yeux dans les miens, semblant fouiller mon cerveau. Son regard se fait plus intense et pénétrant, empli de gravité. - Oui, j'y étais, mais je ne l'ai jamais raconté à qui que ce soit. Personne ne m'aurait compris, ni même cru. Je vais te relater ce que j'ai vécu là-bas, mais ce sera la première et la dernière fois. Ne m'interromps pas ! Son regard se perd dans le vide, il voit à travers moi, au loin vers la Meuse, il y a vingt-trois ans... La réalité a-t-elle été si terrible qu'on le dit ? Ce récit est basé, notamment, sur des témoignages de poilus, et des courriers (passés à travers le filtre de la censure) ; ceux des hommes qui ont combattu à Verdun, sur la Somme, au Chemin des Dames ou ailleurs...

09/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Les Remparts De Verdun

1916, Front Ouest, la "Grande Guerre". A l'aube du 21 février, un ouragan de fer et de feu s'abat sur les lignes françaises du front de Meuse entre Avocourt et Damloup. C'est le début d'un des plus effroyables carnages de ce qui fut la Première Guerre mondiale. Pendant plus de dix mois, sur un terrain bouleversé en permanence par les tirs des deux artilleries, des milliers de jeunes Français et Allemands vont s'y entretuer pour le contrôle d'une petite sous-préfecture de la Meuse qui symbolisait le coeur de la France. Intoxiqués par les gaz, hachés par les incessants tirs de mitrailleuses, les barrages d'artillerie, les explosions de grenades auxquels s'ajoutent les fréquents combats à l'arme blanche, plus de 350 000 combattants y laisseront leur vie sur "l'autel du devoir". C'est l'histoire de ces "obscurs" que conte par l'image un auteur belge au graphisme vigoureux, Févé.

12/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Louis Audouin-Dubreuil, correspondant de guerre malgré lui. 1914-1918

"En septembre 1914, un jeune hussard à cheval se presse vers les lieux de combat de la Marne. Dès le mois d’octobre, il descend avec ses hommes dans les tranchées du front d’Artois. En 1915-1916, il est à Verdun, au Four de Paris, puis au bois de Malancourt. À la fin de l’été 1916, il rejoint sur l’Yser les fusiliers marins dans les tranchées des polders belges. En janvier 1917, à l’École d’aviation d’Avord, il s’initie au pilotage des premiers appareils de guerre. Jusqu’à la fin des hostilités, il est affecté dans l’aviation tunisienne des "Territoires du Sud", sur la frontière libo-tunisienne fréquemment attaquée par les Senoussis révoltés. Un parcours sur quatre années de guerre, celui d’un hussard qui, en 1914, croyait en une victoire rapide de la France et rêvait de charger l’ennemi à cheval, sabre au clair. Il ne pouvait, le 2 août 1914, alors qu’il rejoignait le 10e hussards à Tarbes, imaginer les épreuves qui l’attendaient sur tous les fronts de France. Les correspondances, les notes de guerre, les photographies restituent dans le présent ouvrage cet épisode bref et intense de la vie de Louis Audouin-Dubreuil. Ce temps qu’il avait enfoui dans un silence obstiné. Il est des tragédies que les anciens combattants taisent, mon père était de ceux-là".Ariane Audouin-Dubreuil. Artois, Verdun, l'Yser et la frontière Libo-Tunisienne. Ces quatre zones de combat correspondent à un lieu d’affectation de Louis Audouin-Dubreuil sur le front entre 1914 et 1918. Alors qu’il n’est qu’un tout jeune soldat, muni d’une autorisation extraordinaire de port d’appareil photographique, le jeune hussard raconte ses liaisons, ses reconnaissances et ses descentes aux tranchées. Suivent les notes et les correspondances échangées avec sa famille, ses amis, ses compagnons d’armes. Trois albums de photographies légendées, datées et numérotées de la main de Louis Audouin-Dubreuil, et les pellicules correspondantes restituent fidèlement lieux, contextes et personnages dans un livre original et unique en son genre.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Le front d'Orient. Du désastre des Dardanelles à la victoire finale 1915-1918

D'avril 1915 à fin 1918, les armées alliées d'Orient affrontent les troupes turques, austro-hongroises, allemandes et bulgares. Au plus fort de la bataille, plus d'un million d'hommes s'opposent. Les débarquements et les combats des Dardanelles ont un objectif : s'emparer de Constantinople. Au bout de neuf mois, les Alliés prennent conscience de l'échec de l'opération. Puis, pendant deux ans, les tensions, le manque de troupes et la complexité de la situation aboutissent à une quasi-neutralisation du front de Salonique. Il faut attendre septembre 1918 pour que le général Franchet d'Espèrey conduise les armées alliées d'Orient à la victoire, impose des armistices à la Bulgarie et à la Turquie, accélérant la fin du conflit. Max Schiavon revisite la Grande Guerre dans les Balkans : loin d'avoir vécu une expédition exotique, les poilus d'Orient y ont connu des souffrances aussi terribles, sinon plus, qu'en France.

01/2021