Recherche

Désorientation

Extraits

ActuaLitté

Romance et érotique LGBT

Désorientation

Dans le cadre d'un processus d'embauche, Edgar doit révéler son orientation sexuelle. Il s'y refuse, prétextant qu'il s'agit de sa vie privée. Cependant, sans cette information, il risque de ne pas être engagé pour la fonction qu'il vise, aussi est-il contraint de suivre une évaluation psychologique pour examiner les raisons de son refus et déterminer la suite de sa carrière professionnelle. S'en suit un intense voyage psychothérapeutique pour un homme qui cherche à connaître sa véritable orientation sexuelle.

02/2021

ActuaLitté

Littérature francophone

Désorientation [EDITION EN GROS CARACTERES

Dans le cadre d'un processus d'embauche, Edgar doit révéler son orientation sexuelle. Il s'y refuse, prétextant qu'il s'agit de sa vie privée. Cependant, sans cette information, il risque de ne pas être engagé pour la fonction qu'il vise, aussi est-il contraint de suivre une évaluation psychologique pour examiner les raisons de son refus et déterminer la suite de sa carrière professionnelle. S'en suit un intense voyage psychothérapeutique pour un homme qui cherche à connaître sa véritable orientation sexuelle.

11/2021

ActuaLitté

Monographies

Tatiana Trouvé. Le grand atlas de la désorientation

Publié à l'occasion de son exposition "Le grand atlas de la désorientation", le présent ouvrage reproduit l'intégralité des dessins de Tatiana Trouvé. En parallèle à ses sculptures et à ses installations, cet ensemble d'ceuvres, qui s'étend sur trois décennies, donne à voir un monde flottant où la figure humaine se signale par son absence mêlée aux traces de son passage : lieux incertains et intranquilles, scènes traversées par les effets de la mémoire et de l'oubli, travail en écho à celui du rêve et de l'inconscient. Dans un va-et-vient incessant entre intérieur et extérieur, la notion d'architecture tien ici un rôle fondamental.

06/2022

ActuaLitté

Philosophie

Orient, orientation, désorientation, réorientation. Textes en français et anglais

S'il apparaît qu'apprendre à s'orienter dans la pensée (dans le monde, dans le présent, dans l'histoire, dans la vie...) est une question philosophique de première importance - de quel Orient cette activité conserve-t-elle la mémoire ? Car, cela est attesté par Kant, c'est à partir de l'Orient que nous nous orientons. Une évidence solidement enracinée dans l'étymologie : Orient, du latin oriens : là où le soleil se lève. Ce qui va donner orientalis, oriental puis orienter, orientation, désorientation et, enfin, orientaliste, orientalisme... C'est cette riche et contradictoire descendance que cet ouvrage collectif va soumettre au regard des ses auteurs, provenant des horizons les plus divers ... car l'Orient s'est progressivement établi comme un topos associé à la perte des repères, voire à la perdition, à des formes d'altérité dont le propre est, précisément, de désorienter. ''

11/2019

ActuaLitté

Philosophie

S'orienter dans la pensée, s'orienter dans l'existence. Le séminaire 2004-2007

"Le séminaire des années 2004 à 2007 s'articule à la fois à une conjoncture et à une oeuvre en cours : une contre-révolution libérale victorieuse depuis la deuxième moitié des années 1990 et une théorie de la singularité des mondes telle que déployée dans Logiques des mondes, qui paraît en 2006. Pour autant que l'adversaire libéral de toute vérité l'emporte provisoirement, la pensée supporte une dure désorientation. Pour autant qu'il s'agit de penser ce qu'est un monde, et notamment le nôtre - celui de la désorientation -, la tâche est de repérer les appuis pour s'y orienter vers la naissance de vérités neuves. Le but est donc bien de "s'orienter dans la pensée, s'orienter dans l'existence". D'où que les matériaux examinés dans ce séminaire sont fortement marqués par leur contemporanéité. Ils doivent en effet témoigner de la singularité du monde contemporain". A. B.

01/2022

ActuaLitté

Littérature comparée

Fictions contemporaines de l'errance. Peter Handke, Cormac McCarthy, Claude Simon

Cette étude traite de la mise en fiction de l'errance dans les romans de Peter Handke, Cormac McCarthy et Claude Simon. Elle définit l'imaginaire de l'errance à partir de quatre grands opérateurs : l'évasion, l'insécurité ontologique, la désorientation, la désynchronisation. Elle analyse ensuite les principaux procédés poétiques qui configurent cette expérience. Elle envisage enfin l'errance comme une modalité d'élaboration des textes eux-mêmes et s'intéresse à la puissante dynamique intertextuelle qui les porte.

09/2021

ActuaLitté

Poésie

En chemin

En chemin ne se réduit pas à un simple recueil de poésie. Il représente plutôt un voyage intérieur, où la poésie devient un point d'observation privilégié de la vie en constante évolution. La liberté du vers libre et l'absence de contrainte métrique confèrent au recueil une sensation d'espace. Il s'agit d'une poésie au style recherché qui exprime la vision du monde de l'auteur, imprégnée d'une spiritualité laïque empreinte de gratitude et d'émerveillement, tout en étant teintée de perplexité, de désorientation et de mystère.

07/2023

ActuaLitté

Sociologie

Un monde étrange. Pour une autre approche du cosmopolitisme

Le point de départ de ce livre est le suivant : le cosmopolite n’est pas toujours un individu aisé qui s’adapte avec succès à des situations nouvelles, c’est aussi quelqu’un qui connaît le désajustement social. Loin de se sentir à l’aise partout où il se déplace, il est d’abord désorienté. Si l’on veut répondre aux objections, récurrentes dans les débats internationaux, à l’encontre d’une conception élitiste et culturellement située qui revendique l’universalité, il faut élargir en ces termes la notion de citoyen du monde. Ne pas mesurer les actes des cosmopolites à l’image prototypique qui est véhiculée par le discours du cosmopolitisme permet d’analyser la variété des expériences de désorientation, et à cette variété correspondent des épreuves communes qui redéfinissent le rôle social du citoyen du monde. Dans la première partie sont examinées les expériences de l’exil, le critère sociologique de la mobilité et la figure du Robinson. Dans la deuxième partie est considérée à nouveaux frais les conceptions d’un citoyen du monde qui serait un spectateur impartial. La troisième partie a pour objet la façon dont ceux qui vivent la désorientation s’emploient à résoudre le problème pratique d’une humanité commune en combattant les mésusages de la catégorie d’époque, la puissance de la bêtise et la tyrannie du Zeitgeist qui s’exprime dans la langue ordinaire, jusqu’à remettre en cause le sens commun existant.

04/2015

ActuaLitté

Philosophie

La condensation. Economie symbolique et sémiotique fondamentale

Si "l'homme est la mesure de toute chose", son corolaire "l'homme, démesure de toute chose" ne doit pas être négligé. En effet, la démesure n'est pas dommageable en soi mais ne pas prendre la mesure de cette démesure, ni engager une culture préparant à digérer la démesure, est par contre désastreux. Car toute médiation est aussi facteur de démesure. Première des médiations humaines, le langage verbal entre dans un vertige de la démesure à hauteur de la désorientation induite par les médiations technologiques et leur puissance inouïe. Cet essai sur la condensation se place dans l'effort pour penser les fondements de la médiation symbolique, et ce à partir d'une économie sensible de la représentation prenant pour appui le langage plastique.

01/2019

ActuaLitté

Philosophie

La crise de la philosophie au XIXe siècle

A quoi bon, pour comprendre l'état et l'évolution de la philosophie du XIXe siècle après la mort de Hegel, commencer par dresser la liste des philosophes d'une période pendant laquelle on annonce partout l'agonie de la philosophie elle-même ? A quoi bon commencer par quantifier l'influence des philosophes et des écoles philosophiques d'une période durant laquelle les philosophes confessent ouvertement leur découragement et espèrent la venue d'un grand réformateur qui puisse sortir la philosophie du grand discrédit dans lequel elle est tombée ? La seconde moitié du XIXe siècle, c'est d'abord cette agonie et cette anarchie, ce découragement et cette désorientation, la grande crise de la philosophie, une période de mutation majeure dont les principes commandent jusqu'à nos jours.

09/1997

ActuaLitté

Littérature française

Le divorce

"C'est une sale guerre. Le divorce." Ce sont les derniers mots de ce journal d'une séparation. Ce "journal interloqué" qui commence avec l'aveu, par l'homme abandonné, d'une impossibilité de "vivre dans un monde où Marie-Pierre n'aimerait plus Yves". Vingt-huit ans d'amour se défont - brutalement, douloureusement, violemment - en quelques mois qui seront, et pour toutes les figures de cette crise intime, sans retour. L'écriture comme la vie font, dans ces pages denses et noires, l'épreuve d'une radicale absence de sens. D'une irrémédiable désorientation. Rien d'autre à faire, dans cette saison en enfer. sinon d'écrire "pour se tenir à quelque chose". Se retenir à son stylo. Le divorce est décrit, dans ces "carnets déchirés", comme une séparation sans réparation.

03/2013

ActuaLitté

Sciences politiques

Décrypter la novlangue d'Emmanuel Macron et de l'ultralibéralisme

Face à la désorientation politique actuelle et à l'approche de la campagne présidentielle, cet ouvrage décrypte la novlangue d'Emmanuel Macron. La novlangue est une violence faite à la langue, à sa capacité de dire des vérités et de désigner des réalités. Après une brève mise au point théorique sur la novlangue en général, l'ouvrage passe à la pratique en examinant la novlangue d'Emmanuel Macron. Cette analyse est destinée à mettre en éveil toutes celles et tous ceux qui s'inquiètent de l'affaissement de la démocratie : la violence faite à la langue n'est séparable ni des violences physiques faites aux corps humains par les pollutions industrielles ni des violences morales et affectives faites aux sensibilités par la techno-économie (informatisation de la vie, surveillance sanitaire-Covid, chômage de masse).

03/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Nord

Après une catastrophe non déterminée, des milliers de personnes ont été contraintes d'abandonner leur maison et de se mettre en marche pour une destination plus paisible. Un jeune homme de dix-sept ans est parvenu à s'extirper du flot des déplacés. Il marche désormais seul, en quête du Nord, cette région familière où il espère retrouver quelques âmes connues et un semblant d'hospitalité. En chemin, il rencontre un garçon plus jeune qui va l'accompagner dans son périple. Entre ces enfants tous deux porteurs d'un secret va s'établir une forme de compréhension, de complicité particulièrement précieuse en ces temps hostiles. Dans ce roman intense, Merethe Lindstrom s'empare des traumas et d'un sentiment de désorientation généralisé faisant écho aux divers drames actuels pour nous offrir une fable particulièrement bouleversante.

01/2020

ActuaLitté

Philosophie

Notre mal vient de plus loin. Penser les tueries du 13 novembre

Dans ce court essai, Alain Badiou revient sur les tueries perpétrées le 13 novembre à Paris et propose d’élucider ce qui est arrivé. Qui sont les agents de ce crime de masse ? Et comment qualifier leur action ? Où en est notre monde, du point de vue de ce qui a été ainsi mis en place insidieusement, puis avec acharnement depuis un peu plus de trente ans ? Ce dont nous souffrons, c’est de l’absence à échelle mondiale d’une politique disjointe du capitalisme hégémonique. Tant qu’une proposition stratégique autre ne sera pas faite, le monde restera dans une désorientation essentielle. C’est un travail pour tous que d’essayer de faire que l’histoire de l’humanité change de direction et s’arrache au malheur opaque où en ce moment elle s’enfonce.

01/2016

ActuaLitté

Philosophie

La technique et le temps. La faute d'Epiméthée ; La désorientation ; Le temps du cinéma et la question du mal-être suivi de Le nouveau conflit des facultés et des fonctions dans l'Anthropocène

L'objet de cet ouvrage est la technique appréhendée comme horizon de toute possibilité à venir et de toute possibilité d'avenir. La technique constitue ce que l'on a pris l'habitude d'appeler l'humanité — et cependant, tout aussi bien et tout aussi constamment, la technique destitue cette humanité "trop humaine", ne lui donnant son temps qu'en le lui retirant. Cette question paraissait encore seconde lorsque Bernard Stiegler en esquissa les premières formulations à l'aube des années 1980. Aujourd'hui, elle traverse tous les débats qui se tiennent anxieusement dans l'Anthropocène, quant au changement climatique, quant au transhumanisme, etc. Son énormité s'impose à tous. Le temps présent est emporté dans les tourbillons de processus dont les principes dynamiques et les tendances demeurent obscurs, et qu'il faut s'efforcer de rendre intelligibles — en vue aussi d'une "nouvelle sensibilité". L'emportement du temps est d'autant plus paradoxal que, tandis qu'il devrait ouvrir à l'évidence d'un avenir, jamais l'imminence d'une impossibilité à venir n'a semblé si grande. Le système technique mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques, qui marquent une immense rupture — et rouvrent la question de l'ubris : celle de la démesure — en ce que ces technologies permettent une exploitation systématique de la mémoire, des comportements, des processus de décision, bref de la conscience individuelle et collective. Le fait historique qu'il s'agit de penser est celui de l'industrialisation de l'esprit. C'est à introduire une pensée nouvelle de ces transformations — inspirée autant par l'archéologie et l'histoire des techniques que par la phénoménologie et sa dé-construction — qu'auront été consacrés les trois premiers tomes de La technique et le temps. Penser la technique est une tâche de longue haleine, dont il faut avertir de la difficulté et de la nécessité : à son origine même et jusqu'à maintenant, la philosophie a refoulé la technique comme objet de pensée. La technique est l'impensé. Penser la technique, c'est requalifier le projet philosophique en son entier, et par voie de conséquence, les rapports à la technique de toutes les formes de savoirs. De La technique et le temps, Jacques Derrida avait annoncé : "Voici une thèse qui fera date."

10/2018

ActuaLitté

Poésie

et comment nous voilà moins épais

Dans ce nouveau livre, Anne Portugal poursuit et approfondit son étrange travail de désorientation de la poésie. C'est un peu comme si on bandait les yeux du lecteur, qu'on le fasse tourner en un colin-maillard inédit, et qu'on lui enlève le tissu au beau milieu d'un discours, d'une histoire, d'un développement : et tout est recomposé selon des logiques imprévues qui, cependant, ne donnent pas l'impression de devoir quoi que ce soit au hasard. D'où le trouble délicieux, d'où le plaisir étonné, et le vertige. Sans doute parce qu'avec sa manière "de ne pas y toucher", comme dit elle-même Anne Portugal, de ne pas chercher l'effet – et pour commencer "l'effet poésie" – elle donne aux rapprochements et aux proximités inattendus, qu'elle propose délicatement, un sens qui se joue avec humour de l'évidence et de la suspension.

05/2017

ActuaLitté

Romans, témoignages & Co

Déluges

A deux mois de la fin de son année scolaire, Laurie doit quitter la grande ville pour s'installer à la campagne avec sa famille, dans une maison ancestrale sur le bord du lac des Deux-Montagnes. Très vite, l'adolescente constate que quelque chose cloche avec leur nouvelle demeure. Son chat disparaît dès leur arrivée, le sous-sol provoque un étrange inconfort chez elle et la porte d'une pièce à l'étage est impossible à ouvrir. Les autres membres de sa famille semblent aussi affectés par leur environnement : désorientation, agressivité, hallucinations... Tandis que la pluie fait rage et que les eaux du lac menacent d'inonder la maison - voire le quartier au grand complet -, les phénomènes inquiétants se multiplient. Une force maléfique est à l'oeuvre dans ce lieu rempli de secrets. La famille de Laurie réussira-t-elle à y échapper ?

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Journal de pandémie

Tout, dans ces lettres, me paraissait contraire aux Lettres persanes de Montesquieu. Là, tout était fondé sur la surprise et sur la déroute, sur l'étonnement et sur la désorientation ; ici, au contraire, la proximité, l'identification des lieux, des places, des gens, des gestes me confortaient. Lettres d'appartenance à un espace et à une culture. C'est pourquoi elles m'ont consolé dans des circonstances induisant le risque d'éloignement... George Banu, théâtrologue, Professeur émérite, Université Sorbonne Nouvelle. Il y a beaucoup de Voltaire dans ce livre, et du Diderot, donc des Lumières. D'ailleurs, l'écrivain prononce ce mot à propos de sa rencontre avec Gérard Depardieu : " ...une montagne de talent et de culture, un homme qui semble venir d'une époque illusoire des Lumières, avec un humour sain et avec une chaleur de l'âme inimaginable. " Ce portait chaleureux, je l'adresse sans hésiter à Octavian Hoandra ? ! Jean-Pierre Bonnel, écrivain, critique d'art

08/2021

ActuaLitté

Littérature française

Queen Kong

Une aventurière qui meurt parce qu'elle se prend pour une sirène (Jenny Hanniver) ; la découverte d'un yeti femelle qui change le destin de l'humanité (Queen Kong) ; un maître-noyeur chargé d'étrangler puis de noyer, pour qu'elle ne divulgue aucun secret intime, chaque jeune concubine qui a partagé sa nuit avec l'empereur (La légende du maître-noyeur) ; une opération qui conduit le narrateur à douter qu'elle ait eu lieu (L'opération) ; un amnésique qui se souvient du futur (Le cas de Monsieur X) ; une improbable humanité affrontant un univers vertical (La Paroi) ; l'hypothétique survie de l'âme de l'auteur après sa mort sur les flancs d'un volcan bolivien (La momie d'âme). Évoquant dans ces nouvelles extraordinaires la perte des références qui nous paraissent les plus habituelles, Sylvain Jouty entraîne le lecteur dans un univers à la fois familier et lointain, et provoque une désorientation troublante, un fascinant vertige.

02/2001

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Plus belle sera la chute

Peut-on oublier sa plus grande histoire d'amour ? Tous les 179 jours, Robbie oublie tout. Il le sait parce que la dernière fois que c'est arrivé, il s'est écrit une lettre pour se l'expliquer. La désorientation. La peur. Les circonstances bizarres imposées par la rare maladie neurologique qui l'affecte. Pour survivre à l'oubli et faire face à sa perte récurrente d'identité, Robbie mène une existence solitaire et disciplinée. Il ne parle à personne sauf en cas d'extrême nécessité. Et puis, douze jours avant son prochain oubli, Julie débarque dans sa vie. Jeune, belle, la seule femme qu'il ait jamais rencontrée. Alors que l'heure approche, Robbie est forcé d'affronter le fait que son passé est très différent de ce qu'il avait imaginé. Et quand Julie révèle son terrible secret, il doit trouver un moyen d'accepter la vérité. Traduit de l'anglais par Carine Chichereau

02/2023

ActuaLitté

Autres

Un monde désorienté

"Cet essai s'adresse principalement à tous ceux que laissent perplexes - en tout cas depuis l'irruption de la pandémie - le désordre évident du monde contemporain, sa complexité et ses embarras multiples, ses prétentions vaines, ses annonces non suivies d'effets, ses graves problèmes non annoncés et bien d'autres détails obscurs". Alain Badiou fait ici le constat d'un désordre général, d'un brouillage des consciences et du sentiment d'une plus grande imprévisibilité du futur, qu'il nomme une désorientation. Préexistant à la pandémie qui en révèle cependant l'ampleur, ce phénomène, dont l'origine réside à la fois dans un déficit de vérité au profit des opinions et dans l'idéologie dominante, s'exprime dans les champs les plus divers. Au travers d'exemples circonstanciés - les polarités politiques et les mouvements de contestation, le féminisme contemporain, l'écologie, l'enseignement, la laïcité - et au regard de son propre engagement politique, Alain Badiou en livre une analyse étayée par l'observation et l'argumentation. Avec l'idée, qui lui est chère et fonde son propos, qu' "un désordre évident ne s'éclaire que si on le considère comme un eet de l'ordre dont il procède" .

01/2022

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Ce que le nazisme a fait à la psychanalyse

Est-il imaginable que la psychanalyse soit demeurée indemne du désastre engendré par le nazisme ? Outre l'émigration d'Est en Ouest de ses foyers vivants et la profonde modification du milieu d'origine de cette pensée et de cette pratique, l'atteinte provoquée par l'implacable bouleversement du socle culturel et langagier sur lequel reposait la théorie psychanalytique donne lieu tout d'abord à l'émergence d'une lutte pied à pied contre les fondements biologiques de l'identité et la " naturalité " de la race et du sol prôné par le nazisme. Puis, cette lutte laisse la place à un mouvement qui associe progressivement l'humanisation de la méthode, l'intersubjectivisme et la co-narrativité. Prenant pour voie d'entrée l'"indicible trauma", la réflexion analytique se penche dès lors majoritairement sur la pathologie des victimes. L'apparition de l'Ego Psychology, le retour au modèle traumatique (validé par la matérialité des faits historiques), l'omission du "délire de masse" tel que Freud et les analystes de l'immédiat-après-guerre l'envisageaient : les psychanalystes ont-ils pris la pleine mesure de la désorientation, clinique et théorique, infligée à leur propre champ par le déchaînement nazi ?

03/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Le siècle des exilés. Bannis et proscrits de 1789 à la Commune

Chateaubriand, Germaine de Staël, Victor Hugo, Jules Vallès, Louise Michel. Mais aussi Louis XVIII, Louis-Philippe, les deux Napoléon. Figures d'exilés. Destins de proscrits. Errants superbes ou anonymes aux prises avec la violence d'État, l'arbitraire, la guerre ou la révolution. Fugitifs continuant de l'extérieur le combat contre un régime qui les a contraints au départ. Au retour, ces nouveaux Ulysse doivent encore faire leurs preuves pour retrouver leur place. Revenir d'exil, c'est s'exiler encore... Portée par une écriture alerte et vigoureuse, cette étude pionnière fait revivre les tribulations des bannis qui ont marqué de leur empreinte l'histoire du XIXe siècle. L'épreuve est-elle la même pour l'Emigré pendant la Révolution, le conventionnel régicide sous la Restauration, le proscrit républicain du Second Empire, le communard fuyant la déportation ou la prison? Addition de ruptures, succession de pertes qui affectent le quotidien comme la création artistique, l'exil est toujours une désorientation personnelle, sociale et culturelle. La grande chronique politique et littéraire de la France au XIXe siècle à travers ceux qui ont payé de l'exil leur engagement.

02/2010

ActuaLitté

Beaux arts

Magritte. Edition en langue anglaise

The paintings of the Belgian Surrealist René Magritte (1898-1967) have exerted an extraordinary fascination, particularly since the enormous increase in awareness and popularity of his work during the 1960s. Magritte shows us a world of silence and isolation in which familiar objects are altered or juxtaposed in 'impossible' combinations in order to create a sense of disorientation and the absurd. Many of his most memorable paintings date from his three prolific years 1927-30, when he lived near Paris and was in close touch with the writer André Breton and other French Surrealists. In his pre-war painting, stylistic concerns were of secondary importance to Magritte, and for the most part he concentrated on the relation between objects and words or between the image of an object and the object itself. He deliberately cultivated a cold, unemotive, 'style-less' style. This quality renders the violence and macabre sexuality of some of his works all the more disturbing. His own 'impressionist' and critics keenly responsive to the later work of other masters of parody and allusion such as Picabia and de Chirico.

01/1984

ActuaLitté

Sciences politiques

La France morcelée

Nouveaux conflits du travail dits de "harcèlement moral ", émeutes dans les banlieues, refus du CPE, mouvements sociaux des salariés du secteur public, résultat du référendum sur le projet de Constitution européenne, élection présidentielle, exercice du pouvoir selon les techniques de communication et de management... Ces événements ont fait apparaître, chacun à leur manière, des fractures et des conflits dont Jean-Pierre Le Goff souligne la nouveauté irréductible. Le divorce entre gouvernants et gouvernés oblige à retracer l'évolution des élites depuis l'après-guerre. La modernisation de la fonction publique produit des effets de déshumanisation du travail et de désorientation. Les émeutes dans les banlieues et le mouvement anti-CPE mettent en lumière la difficulté nouvelle à assumer le rapport de solidarité entre générations suite aux mutations du rapport adultes-jeunes - bien différentes de celles qui furent révélées par Mai 68. Le harcèlement moral, quant à lui, prend une importance sans précédent dans une période où le désarroi conduit, faute des médiations traditionnelles, à se dire individuellement victime et à demander réparation à la justice. Une décomposition historique et une mésestime de soi qui affectent en profondeur les rapports sociaux et les institutions. La France de Nicolas Sarkozy est une France morcelée.

01/2008

ActuaLitté

Télévision, radio

Perdre pied. Le principe d'incertitude dans les séries

Russian Doll, Killing Eve, I May Destroy You, ou même Grey's Anatomy... Qu'elles soient des produits industriels ou créations d'auteur, les séries contiennent une dose d'instabilité. Plus qu'un ressort narratif, l'incertitude est un ingrédient qui confère une force particulière aux personnages et aux récits des séries contemporaines. Il est même possible de parler d'une nouvelle tendance qui résonne avec une période de crise ces protagonistes qui perdent pied, dans des intrigues qui mélangent les genres, nous encouragent à rire pour, ensuite, livrer un message plus inquiétant. "Perdre pied" c'est perdre l'assurance d'une maîtrise du monde ; louper notre tentative d'avancer en ligne droite. Organisé autour de sept concepts (désorientation, doute, inconfort, indiscipline, sauvagerie, grotesque et échec), ce livre explore le principe de l'incertitude dans les séries. Proposant une interrogation large, à travers des genres différents (comédie, dramédie, drame, thriller) il permet de comprendre ce qui nous pousse à aimer les séries. Pourquoi persévérer à suivre une série alors qu'elle peut nous confronter à l'erreur, la frustration ou l'épuisement ? Pourquoi apprécions-nous autant cette dose de malaise ? Telles sont les questions auxquelles ce livre tente de répondre.

10/2023

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma de science-fiction

Quand le cinéma de science-fiction est-il né ? Quelles sont les formes qu’il a prises avant de s‘imposer comme un genre à part entière ? Que peut-on y lire et que nous apprend-il du regard que nous portons sur le monde qui nous entoure ? De ses débuts comme genre dans l’Amérique des années 1950 jusqu’à aujourd’hui, toutes les facettes de ce cinéma sont ici décrites et analysées selon des angles résolument novateurs. Grâce à de très nombreux exemples, nous découvrons comment, de la peur atomique des années de Guerre froide à l’émergence, trente ans plus tard, du cyberpunk, les films de science-fiction nous éclairent sur les évolutions technologiques et esthétiques de leur époque. Dans un second temps, l’ouvrage propose une typologie des figures visuelles et narratives, depuis l’imagerie du voyage dans l’espace ou celle de l’extraterrestre jusqu’à la critique sociale et politique, et montre combien ce genre cinématographique, qui est création d’un monde, est fondé sur la désorientation de l’homme face à ses propres repères. Éric DUFOUR est professeur à l’Université de Grenoble. Il est spécialiste d’esthétique et a écrit plusieurs ouvrages sur la musique et sur le cinéma.

04/2011

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Traverser le miroir

S'il peut être dérangeant de regarder le monde que nous avons créé ensemble et de mettre en question jusqu'aux fondements de notre société, ce regard est pourtant nécessaire car seulement ce dont nous avons conscience peut réellement changer. Préparés ainsi, nous sommes prêts à traverser le miroir afin de découvrir notre unité et notre potentiel de lumière. Traverser le miroir - de la peur du cancer à la confiance en la vie est le deuxième livre de Kerstin Chavent sur le sujet du cancer. Elle aborde cette affection sous un angle nouveau : notre façon de vivre ensemble, ne reflète-t-elle pas ce qui se passe dans un corps qui développe une tumeur ? L'explosion du cancer serait-il l'expression de la désorientation et de la perte de sens dont souffre notre société actuelle ? Cette maladie dite du siècle, est-elle un appel du corps pour nous aider à réaliser l'importance de quitter les bulles dans lesquelles nous nous sommes enfermés pour découvrir ce qui nous donne vie ? Un cri non pas de guerre, mais d'espoir qui nous donne le courage d'affronter enfin le plus grand défi de l'Homme : faire la paix avec lui-même !

02/2016

ActuaLitté

Sociologie

S'orienter dans un monde en mouvement

Peut-on apprendre et s'orienter dans toutes les configurations de l'existence ? Quelle est la place du conseil en orientation ? Va-t-on, comme au Québec, vers des sciences de l'orientation ? Quelle serait la voie française en ce domaine ? L'orientation, au sens fort du terme, est un processus dynamique qui concerne tous les âges de la vie et englobe toutes les sphères de l'existence. Jamais le sens des possibles n'a été en apparence aussi ouvert et le domaine des interactions sociales aussi multiple, en ce siècle de mobilité et d'apprentissage tout au long de la vie. Pourtant, le sentiment de désorientation domine, des inégalités d'accès persistent et les systèmes d'information de plus en plus performants à l'ère numérique ne sont pas nécessairement à la hauteur des attentes des publics auxquels ils s'adressent. Pour la première fois, un colloque de Cerisy a réuni des chercheurs, des praticiens et de "grands témoins" autour d'une question vive : S'orienter dans la vie en croisant les regards dans une perspective transdisciplinaire et holistique. Placée sous le signe de la francophonie internationale avec un pays invité, Haïti, cette rencontre avait tout son sens en 2015, "Année internationale de la lumière (Orient) et des techniques s'y rapportant" sous l'égide de l'Unesco, dont l'un des grands défis contemporains est l'éducation.

12/2017

ActuaLitté

Philosophie

Marges de la philosophie

"Ample jusqu'à se croire interminable, un discours qui s'est appelé philosophie - le seul sans doute qui n'ait jamais entendu recevoir son nom que de lui-même et n'ait cessé de s'en murmurer de tout près l'initiale - a toujours, y compris la sienne, voulu dire la limite. Dans la familiarité des langues dites (instituées) par lui naturelles, celles qui lui furent élémentaires, ce discours a toujours tenu à s'assurer la maîtrise de la limite (peras, limes, Grenze). Il l'a reconnue, conçue, posée, déclinée selon tous les modes possibles ; et dès lors du même coup, pour en mieux disposer, transgressée. Il fallait que sa propre limite ne lui restât pas étrangère. Il s'en est donc approprié le concept, il a cru dominer la marge de son volume et penser son autre...", J. D. Introduits par les descriptions d'un Tympan, inédits ou repris dans une nouvelle version, dix textes s'enchaînent ici pour élaborer ou déplacer ces questions, en interrogeant tour à tour Saussure et Rousseau, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger, Valéry, Austin ou Benveniste, etc. Selon une certaine désorientation active et méthodique, ils déploient aussi la recherche engagée dans La voix et le phénomène, L'écriture et la différence, De la grammatologie, La dissémination. Ils réaffirment, contre les facilités et régressions de l'idéologie dominante, la nécessité d'une déconstruction rigoureuse et générative.

11/1972