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Animalité

Extraits

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Poésie

Animalité

L'a-t-on assez répété que l'homme était un loup pour l'homme ? On en oublie une autre victime bien plus fréquente : la femme... Sans compter l'injuste attribution au loup de cruautés dont seul est coupable l'humain. Dans ce recueil, le poète Roland Marx a tenté de recenser les travers, horreurs et autres ignominies dont l'Homme est et a été capable. En craignant fort que les temps à venir et leurs technologies sophistiquées ne nous en permettent d'autres. Puis, le poète est retourné voir du côté des bêtes... Ce n'est ni une consolation, ni une fuite ; juste un intermède.

12/2019

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Romans d'espionnage

Animality

" Je te le répète, on a un homicide sur les bras, Baryton veut que l'on y aille tout de suite, c'est à l'usine Mac Gregor ". Tout a commencé avec ce message sur sa boîte vocale. Des scènes criminelles, Matt a l'habitude d'en voir, mais celle-ci est exceptionnelle, tant la scène de crime questionne sur la théâtralisation mise en oeuvre. L'usine Mac Gregor va être le point de départ d'un itinéraire macabre, dès lors des victimes vont succomber à une folie meurtrière sans précédent. Que ce soit dans les secteurs de l'agroalimentaire, les loisirs, le domaine scientifique, le meurtrier choisit ses proies avec application. Pour le FBI, une seule certitude s'impose : les homicides ont un rapport avec l'animal ! Pourquoi ? Quelles peuvent être les motivations de ce tueur en série ? Comment l'arrêter ? Le temps presse, car les crimes vont continuer à se perpétrer sur le territoire. Plusieurs pistes vont être exploitées. A l'affût du moindre indice et activant leur réseau, les policiers vont mener leurs recherches, en découvrant des vies chargées d'une histoire si personnelle et intime, comme tout à chacun. De surprises en rebondissements, l'enquête va délivrer une réalité inattendue vers les bas-fonds d'une bestialité hors du commun. La brigade criminelle ne ressortira pas indemne de ces investigations. Quand l'inconcevable est au rendez-vous, l'homme s'accroche à sa raison d'être !

01/2023

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Psychologie, psychanalyse

Homme animalisé ou animal humanisé

La modernité ? Après la libération des esclaves, des colonisés, des femmes, des enfants, celle des animaux est à venir. Les grands singes (98,4 % de gènes communs avec nous) sont des êtres conscients, qui pensent, qui vaudraient bien les séniles et les handicapés mentaux ! Le vivant, la nature importent plus que l'homme qui n'est qu'un animal comme les autres. Les lois nazies de 1933 et 1939 sur la protection de la nature et des hommes ? C'est la loi naturelle, primitive du plus fort, du plus vigoureux qui l'emporte. Freud : la haine primaire est plus puissante que l'amour. Pourtant, il apparaît que cet homme est le seul animal éthique capable de s'arracher à sa condition de bestialité. Il s'agirait de la liberté. Ces thématiques sont ici abordées non sans avoir flâné le long d'oeuvres littéraires illustrant la difficulté de spécifier l'espèce animale.

06/2020

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Notions

Perspectives sur l'animalité. Vulnérabilités, empathie, statut moral

Cet ouvrage collectif témoigne de la volonté de s'engager activement dans une série de collaborations scientifiques, sociales et artistiques sur la vulnérabilité, et ce, autour du sujet animal. Il se consacre à l'ontologie animale ou la zooontologie qui questionne sur ce que sont les animaux, et souvent, par ricochet, à ce qui les distingue ou les rapproche fondamentalement des êtres humains. L'ontologie animale s'intéresse aux animaux en eux-mêmes, non pour donner un discours sur l'homme, mais pour les penser en eux-mêmes.
Que sont-ils, ou plutôt qui sont-ils ? Comment les connaître ? Quel effet cela fait d'entrer en contact avec un animal d'une autre espèce ? Y a-t-il un psychisme animal ? Quelle forme de rationalité manifestent-ils ? L'approche est bien souvent continentale, phénoménologique, mais pas exclusivement.

12/2021

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Biodiversité, nature

Manifeste animaliste. Politiser la cause animale

Soulignant ce qui est en jeu dans la violence envers les animaux, Corine Pelluchon montre que la cause animale est la cause de l'humanité. Lutter contre la maltraitance animale, c'est prendre la mesure des dysfonctionnements d'une société fondée sur l'exploitation et désirer promouvoir plus de justice. Aussi la question animale est-elle une question politique majeure. Elle nous concerne tous, quels que soient nos positions idéologiques et les conflits d'intérêts qui nous divisent.

09/2021

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Notions

Humanité/Animalité. Une querelle contemporaine entre spécistes et antispécistes

Y a-t-il une différence de degré ou de nature entre les hommes et les animaux ? En d'autres termes, doit-on considérer une nature humaine spécifique qui, par son intelligence rationnelle et consciente, caractérise une espèce singulière et la distingue de la nature animale, ou bien l'homme est-il un animal comme les autres, à quelques degrés d'évolution près ? Le débat entre créationnistes et évolutionnistes semble de nos jours resurgir à travers la querelle entre spécistes et antispécistes. Ces derniers remettent en cause cette différence de nature entre hommes et animaux, parce qu'ils portent sur elle des jugements de valeur et l'associent systématiquement à une attitude supérieure et discriminatoire envers les animaux. Pourtant, loin d'affirmer cette supériorité humaine, loin de l'interpréter stricto sensu en termes de domination et d'exploitation, loin de réduire de surcroît l'animal à un simple objet ou à une machine selon la conception cartésienne, cette différence n'existe-t-elle pas de facto ? Vouloir la nier ne conduit-il pas à humaniser l'animal et à animaliser l'homme ? Cette tendance post-humaniste pourrait aboutir à une dévalorisation de l'humanité, à moins qu'une forme d'hybridation "humanimalis" ne soit conçue. Que nous apporte néanmoins l'antispécisme dans la considération de la cause animale ? Avec les contributions de : Guillaume André, Georges Chapouthier, Bernard Grasset, Jean-Marc Joubert, Jean-Baptiste Juillard, Alain Lanavère, Olivier Launoy, Alain Le Gallo, Jean-Pierre Marguénaud, Clément Millon, René Moniot-Beaumont, Sylvie Paillat, Gilbert Pons, Jocelyne Porcher, Catherine Rémy, Jacques Ricot, Claudia Terlouw, Egle Barone Visigalli, Francis Wolff.

10/2023

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Cinéma

Le corps du cinéma. Hypnoses, émotions, animalités

Ce livre cherche à mieux comprendre ce qu'est un spectateur de cinéma, un corps de spectateur pris dans le corps du cinéma. On y mène d'abord une comparaison, classique mais jamais éclairée, entre le cinéma et l'hypnose - cet état énigmatique, intermédiaire entre la veille, le rêve et le sommeil. Ressaisie dans l'histoire des dispositifs de vision dont l'hypnose participe, depuis la fin du XVIIIe siècle, cette vue du cinéma comme hypnose s'engage dans trois directions : une analogie de dispositifs; une interprétation métapsychologique ; la réévaluation contemporaine de l'hypnose stimulée par la recherche neurobiologique. Le parti pris essentiel de ce livre suppose une équivalence entre l'état de cinéma compris comme hypnose légère et la masse des émotions éprouvées au cours de la projection d'un film. Mais plutôt que des émotions conventionnelles, de nature psychologique, il s'agit des émotions premières que Daniel Stern a nommées des affects de vitalité : les réactions sensibles induites chez le tout petit enfant par la construction corporelle et psychique de son expérience, qui sont autant de signes précurseurs du style dans l'art. De ces émotions sans nom, aussi variables que toujours recommencées, le cinéma semble par excellence être le lieu, lui qui se donne, dans ses films authentiques, pour la réalité faite art. Enfin, ce corps d'hypnose et d'émotion est aussi un corps animal. Part d'animalité de l'homme, tenant au mouvement, au plus élémentaire du corps affecté. Dès sa conception et sans cesse au fil de son histoire le cinéma s'est voué à la figuration animale. On la cerne ici à travers le cinéma américain où l'animal, entre pastoralisme et wilderness occupe une fonction anthropologique première; et dans des œuvres du cinéma moderne européen, d'où ressort une vision plus ontologique. Ce livre est largement conçu à partir d'analyses de films. On cherche à ressaisir le film dans son détail le plus intime, là où, de micro-émotions en émotions plus vastes, sans cesse il se construit. Le choix des films a été aussi divers que possible, dans l'histoire comme dans la géographie du cinéma : des films Lumière aux œuvres du cinéma moderne et contemporain, en passant par le cinéma classique et le cinéma expérimental ou d'avant-garde. On aimerait avoir ainsi touché le cœur du cinéma. Quelques auteurs surtout ont inspiré cette approche : pour l'hypnose, Lawrence Kubie, Sigmund Freud, Léon Chertok et François Roustang; pour le développement de l'enfant et la neurobiologie, Daniel Stern et Antonio Damasio; pour la pensée et la critique du cinéma, Gilles Deleuze et Serge Daney.

02/2009

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Philosophie

Le complexe des trois singes. Essai sur l'animalité humaine

Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La " cause animale " est à l'ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu'humain. Cela s'appelle un zoocentrisme : au centre de notre humanité, l'animalité. En apparence, nous avons tout à gagner à cette nouvelle image de l'homme. Elle nous vient de la biologie de l'évolution, qui nous a situés, quelque part dans l'ordre des primates, en bonne compagnie avec nos cousins les grands singes. Elle est aussi un appel à réformer et à moraliser nos relations avec les animaux que nous exploitons : on respecte d'autant mieux qui nous ressemble. Enfin l'animalité humaine fait de nous des esprits forts, qui ont su en finir avec les dualismes et les grands partages métaphysiques d'antan. Bref : c'est à tous égards une pensée progressiste, car ouverte à la science, généreuse envers les animaux, et philosophiquement éclairée. Il se pourrait pourtant que ces raisons d'en finir avec la différence homme-animal ne soient qu'un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d'un progressisme stérile. Pouvons-nous échapper au " complexe des trois singes ", ces trois façons de méconnaître ce que nous vivons et faisons comme vivants humains ? Et pouvons-nous imaginer un progressisme de vérité conscient de tout ce que nous devons aux animaux sans pour autant renier ce que nous sommes ? Etienne Bimbenet est professeur de philosophie contemporaine à l'université Bordeaux Montaigne. Il est notamment l'auteur de L'Animal que je ne suis plus (Gallimard, 2011), et de L'Invention du réalisme (Cerf, 2015).

10/2017

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Développement durable-Ecologie

L'Homme et la Société N° 210, 2019/2 : Humanité & animalité

Dans un contexte de déclin de la biodiversité et d'extinction de différentes espèces animales, qu'accompagne une multiplication des animaux de compagnie depuis soixante ans (la moitié des habitants en possèdent au moins un, de nos jours, en France), se réanime un débat très ancien sur les relations entre humanité et animalité. Beaucoup de personnes donnent des noms humains à leurs animaux de compagnie, transgressant ainsi un vieil interdit tacite qui tend à disparaître. La prise en compte de la souffrance animale est considérée de nos jours comme de plus en plus légitime ; elle met en cause l'élevage et favorise différentes formes de végétarisme. On nomme "animalisme" ce vaste mouvement d'attention aux animaux et de volonté d'égalité entre eux et les humains. Cependant, l'animalisme consacre une égalité paradoxale en cela qu'elle nie aux humains - nonobstant qualifiés d'animaux - le droit d'être carnivore droit qu'elle reconnaît pourtant à d'autres animaux. Cet animalisme ordinaire a un versant plus scientifique. De nombreux auteurs, se revendiquant de l'Interspécisme et de l'éthique de l'environnement ou encore de l'éthologie, quelquefois de la psychologie évolutionniste ou de la paléontologie, mettent en cause aujourd'hui le clivage fondateur de l'humanisme et de la hiérarchie des espèces, renouant ainsi avec la sociobiologie des années 1970. Ils alimentent la réflexion de certaines fractions du mouvement de défense des animaux, ainsi que du mouvement écologiste (notamment "l'écologie profonde"). Le grand retour du naturalisme dans les sciences humaines met aujourd'hui en question les fondements de la socio-anthropologie en niant toute spécificité ou toute essence particulière à l'humain. Mais, en prétendant que les animaux ont une culture, créent des institutions équivalant aux nôtres, ne favorise-t-on pas l'anthropomorphisme et ne commet-on pas de grossières erreurs anthropologiques ?

12/2020

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Sciences de la terre et de la

L'Héritage de la liberté. De l'animalité à l'humanitude

L'exploration scientifique de l'univers est, au fond, une interrogation sur l'homme. En témoigne l'intérêt croissant pour les sciences du vivant et les sciences de l'homme. Mais ce retour aux questions essentielles comporte deux risques majeurs. Le premier est la tentation d'abandonner la rigoureuse discipline intellectuelle qui a permis les spectaculaires succès des sciences "dures". Le second résulte de l'intérêt même, pour chaque homme, de tout ce qui concerne l'homme, mettant à rude épreuve l'exercice de l'esprit critique. C'est ainsi qu'en ces domaines une vulgarisation biaisée, trop souvent sous couvert de présenter les apports de la science, diffuse les affirmations dogmatiques d'une idéologie. Le développement récent de la "sociobiologie" et sa vulgarisation illustrent bien ces dangers. Que peut-on sérieusement dire aujourd'hui des fondements biologiques du comportement social ? Le déterminisme génétique pèse-t-il inéluctablement sur l'humanité ? Au terme d'une étude attentive, Albert Jacquard nous montre comment la biologie et la génétique modernes éclairent le paradoxe central de l'homme et sa responsabilité : "Etre homme, c'est vouloir être libre. Or, je connais de l'intérieur ma possible liberté, mais mon intelligence me montre ses limites. Cette liberté, comment la construire, comment la transmettre ? "

10/1986

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Musique, danse

Le Chant des bêtes. Essai sur l'animalité à l'opéra

Depuis Orphée charmant les bêtes jusqu'au cancrelat de Lévinas, l'histoire de l'opéra est remplie d'animaux allégoriques, simples figurants ou vrais héros de l'intrigue. Cet ouvrage retrace l'aventure de ce bestiaire lyrique dans lequel le chant de l'animal se mêle à celui de l'homme, et parfois le remplace.

10/2019

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Théologie

Des animaux et des dieux. Essai de théologie animaliste

Portée par les avancées scientifiques (biologie, génétique, éthologie, médecine...), la question du statut de l'animal fait débat et suscite une prise de conscience générale qui initie des avancées aussi bien dans le domaine juridique et politique que parmi les anthropologues et les philosophes. Un droit de l'animal émerge tandis que sont mises sur la sellette la majesté d'homo sapiens et sa domination universelle ? Cependant, les religions sont restées à peu près muettes sur ce sujet. L'enquête originale de Christian Delahaye, tout à la fois journalistique et théologique, apporte enfin une réponse religieuse à la question animale ? Il nous entraîne dans un voyage très documenté, riche en références historiques et théologiques, servies par les meilleurs spécialistes et nous fait découvrir que le suprématisme humain n'était inscrit ni dans les religions premières, ni dans la Bible, pas davantage dans le Coran, qu'il s'agit d'une importation gréco-romaine, portée par la dualité corps/âme.

06/2022

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Critique

Animal et animalité. Stratégies de représentation dans les littératures d'expression française

Le présent ouvrage examine les éthiques et esthétiques animales mises en avant par diverses littératures d'expression française et explore les stratégies de représentation déployées par le langage littéraire pour saisir l'animal dans sa singularité propre.

03/2022

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Philosophie

Le silence des bêtes. La philosophie à l'épreuve de l'animalité

L'Antiquité fut en quelque sorte un âge d'or pour les bêtes. Car si les hommes offraient des animaux en sacrifice à Dieu, aux dieux, ils s'accordaient sur leur statut d'êtres animés et avaient pour elles de la considération. Certes, bien des questions demeuraient ouvertes, et les philosophes de ce temps ne manquèrent pas de s'entre-déchirer en tentant d'y répondre. Les animaux pensent-ils ? Sont-ils doués de raison ? Ont-ils la même sensibilité que nous ? Faut-il s'interdire de les manger ? Mais pourquoi donc restent-ils silencieux ? Depuis que Dieu s'est fait homme, que le Christ s'est offert en sacrifice tel un agneau, c'est-à-dire depuis l'ère chrétienne, la condition de l'animal a radicalement changé. Désormais les philosophes se préoccupent surtout de verrouiller le propre de l'homme et de ressasser les traits qui le différencient des autres vivants, lesquels sont considérés comme des êtres négligeables : tenus pour des machines (Descartes) et à l'occasion comparés à des pommes de terre (Kant). Des hommes d'esprit et de coeur font bien sûr exception, au XVIIIème siècle surtout. A leur suite, Michelet dénoncera prophétiquement l'injustice faite aux animaux et annoncera que c'est compromettre la démocratie que de les persécuter. Au XXème siècle, une certaine littérature vient renforcer de nouveaux courants philosophiques pour rappeler que la manière dont nous regardons les bêtes n'est pas sans rapport avec la façon dont sont traités quelques-uns d'entre nous, ceux que l'on déshumanise par le racisme, ceux qui, du fait de l'infirmité, de la maladie, de la vieillesse, du trouble mental, ne sont pas conformes à l'idéal dominant de la conscience de soi. Ce livre expose avec clarté la façon dont les diverses traditions philosophiques occidentales, des Présocratiques à Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, révélant par là même le regard que chacune d'elle porte sur l'humanité. C'est pourquoi on peut le lire aussi comme une autre histoire de la philosophie.

09/1998

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Histoire et Philosophiesophie

Le chercheur et la souris. La science à l'épreuve de l'animalité

L’histoire des relations entre l’homme et l’animal est faite de cruauté, de fascination, d’asservissement, de vie partagée, parfois d’amour fou. Une ambiguïté particulièrement troublante pour les chercheurs en biologie qui peuvent, tout en aimant les animaux, les utiliser pour faire progresser les connaissances scientifiques et médicales. Neurobiologiste et philosophe, Georges Chapouthier a vécu cette difficile contradiction. Françoise Tristani-Potteaux raconte le parcours de cette grande figure, revisite son oeuvre, analyse les événements, les interrogations et les désarrois qui l’ont conduit à devenir, tout en poursuivant une brillante carrière scientifique, un militant des droits de l’animal. Entre récits d’enfance, souvenirs furtifs, rencontres amicales et découvertes étonnantes sur la mémoire et l’anxiété, ce récit vivant et accessible intéressera tous ceux qui veulent entrer dans les coulisses de l’aventure scientifique. Et suivre le parcours intellectuel d’un chercheur qui, depuis son goût enfantin pour les animaux jusqu’au travail mené avec ses souris de laboratoire, en passant par une longue amitié avec des chimpanzés, nous fait partager sa réflexion sur l’injuste statut de l’animal et sur son destin, inéluctablement lié au nôtre.

11/2013

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Critique

L'animalité de l'homme dans les Fables. Se rafraîchir à La Fontaine

L'homme se soucie des animaux, de leurs souffrances et de leur bonheur, de leurs droits et de leur être, bref de leur sorte d'humanité. Mais constamment aussi, il retourne le problème en s'interrogeant sur sa propre animalité. Au sein de ce cercle et à l'intérieur de l'arc-en-ciel de tout ce qui est vivant, il se pose toujours la question : quel est l'étrange statut de soi-même, de cet existant parmi les autres et opposé à tous les autres ? Pour répondre, La Fontaine procède à un prodigieux renversement : il demande leur avis aux animaux et à tout ce qui respire. Dans le procès qu'ils font de l'homme, la vache et le serpent, la singe et le chat, le loup et le renard, un arbre planté là, les compagnons d'Ulysse transformés en bêtes et revenus de leur humanité, tous concluent à l'animalité du prévenu, mais une animalité problématique et perverse. La Fable ne serait-elle pas alors le mode le plus juste, le plus innocent et le plus subtil de penser la place de l'homme : une place décentrée, incertaine et mouvante, dont l'extravagance exige une exploration critique infinie ?

09/2023

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Poésie

Tableaux

Depuis la voûte du ciel jusqu'à l'animalité, "Tableaux" observe et commente les aspects de la réalité concrète.

10/2022

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Littérature française

La part animale

Ce roman traite de l'animalité. Il est en partie autobiographique. Il m'a donc semblé honnête de laisser ici la poésie jouer son rôle ; le rôle qu'elle tenait jadis lorsque je découvrais les yeux des bêtes. D'ordinaire, l'animalité n'est considérée que sous l'angle de la morale ou sous l'angle plus réducteur de la psychanalyse. Je pense que ces deux voies sont l'une et l'autre des impasses. Mon personnage finit par préférer la part animale qui affleure en lui ; et pour aimer, par jalouser la part divine qu'il pressent chez les animaux. Cette conscience-là, cette acceptation aurait pu, poussée à ses limites extrêmes, le projeter vers le pouvoir, vers la sagesse, ou bien encore vers la poésie. Rien de tout cela ne m'est arrivé. Pourtant Rilke est resté présent. Et les dindons aussi. Tout comme le désir de parler.

01/1994

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Ouvrages généraux

Swiss-spleen

Les structures imprègnent sur les cerveaux une violence que ceux-ci restituent. Le long de la vie, les êtres éprouvent problèmes, doutes, réussites. Aussi difficile soit le parcours, nous sommes tous condamnés au courage, à la lucidité, à la bravoure. Ce n'est pas facile d'être un être humain, surtout quand tout nous pousse à la concurrence, à la brutalité, à l'animalité.

06/2021

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Romans policiers

Indulto

Dans un hôtel de Séville où réside le grand torero arlésien Péki d'O, une femme d'une grande beauté s'installe. Le jeune homme et la beauté fatale se rencontrent, font connaissance, sympathisent. Mais qui est-elle vraiment ? Quelle est sa mission ? Est-elle femme ? Quelle part d'animalité recèle-t-elle ? Le lecteur avance dans un épais mystère jusqu'à l'indulto final...

11/2021

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BD tout public

Freaks Squeele : Vestigiales

Vestigiales est la face cachée de l'histoire du loup et de la guerrière de freaks'squeele, un conte qui vient du fond des âges. Une pièce qui se joue dans chaque couple et dont les acteurs doivent toujours se réinventer, et se transformer pour évoluer. Comme une valse qui se joue entre les corps, ces vaisseaux de chair et de sang qui sont les vestiges de notre animalité.

06/2018

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Divers

Jour de chasse

Dans un appartement, une femme lutte contre l'ennui, la routine et la misère sexuelle. Dans la forêt, le rut du cerf bat son plein : exaltation, fracas et dispersion de phéromones. La rencontre entre cette femme et un cerf ouvre une brèche en une chasse sensuelle, croisement d'animalité et d'urbaines intentions. Jour de chasse interroge les désirs, les fantasmes, la recherche de l'Autre, la transgression tout autant que la possibilité d'une rupture entre la dichotomie entre le sauvage et le domestiqué.

04/2024

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Poésie

La vie virée vraie

La vie virée vraie est un livre de poèmes minimaux, réduits à l'os. C'est un petit livre très rapide qui cherche à dire l'expérience entière et vertigineuse d'une vie de trente-six ans. Un livre où se rejouent l'enfance, la relation au père, au genre et au sexe, et que parcourt une animalité furtive, insistante - antilope, hirondelle, serpent, crabe, poney. La vie virée vraie embrasse le mouvement de la conscience qui se découvre consciente d'elle-même, pesante, angoissée, désirante, nostalgique d'une certaine sauvagerie - la bête, toujours la bête.

02/2023

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BD tout public

Les catalogues des animaux disparus dans les marais d'Amnésie

Il fut un temps, bien avant l'apparition de l'espèce humaine, où proliféraient sur Terre les animaux les plus extravagants. On y croisait les faignouzares, les nunufes, les nioufluches, les oiseaux des îles d'attente, les ouchpouches et les fifules. Cette faune aujourd'hui oubliée, Poussin en a dressé l'inventaire d'un trait précis et enchanteur. Couleurs explosives, poésie à tout cran, calembours réjouissants accompagnent ce retour inespéré aux premiers marais du monde. On rigole, on s'émeut, on rêve enfin. Il manquait ce catalogue au patrimoine de l'animalité.

09/2014

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Littérature française

Les gènes de l'âme. Roman

Dans ce roman, l'auteur s'interroge à ce qui fait l'essence même de l'homme : le rôle majeur joué par la parole dans son évolution depuis des millénaires pour l'extraire de son animalité. "Vous voyez, Eric, je suis en train de réaliser que ce qui n'était initialement qu'un moyen de contourner les problèmes liés aux difficultés légales d'expérimentation sur embryons humains est devenu pour moi un sujet de recherche de première importance. Le moyen est devenu plus important que l'objectif qu'il devait permettre d'atteindre".

07/2012

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Poésie

Hadès en manganèse

Clayton Eshleman s'applique depuis longtemps à démêler les rapports qu'entretiennent, dans l'être humain, animalité et rationalité, imagination et idéologie, amour et sexualité. Sa méditation se centre ici sur des lieux (les grottes du Paléolithique) et des figures (le totem de l'araignée, le peintre face à la paroi de la caverne, les parents morts...) qui composent un complexe réseau de sens passionné. Hadès en Manganèse regroupe des textes en prose et des poèmes publiés aux États-Unis sur plus de vingt ans dans divers recueils, dont l'un porte ce titre.

10/1998

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Beaux arts

Abécédaire Les origines du monde. L'invention de la nature au XIXe siècle

Le XIXe siècle a connu un développement sans précédent des sciences naturelles. Le questionnement autour des origines, avec les théories de Darwin, redéfinit la place de l'homme dans la nature, ses liens avec les animaux ainsi que sa propre animalité dans un monde désormais compris comme un écosystème, bouleversement qui ne va pas sans profondément influencer les artistes. De "Arche de Noé" à " Zoo ", de "Cuvier" à "Lamarck", de "Aquarium" à "Ptérodactyle", cet ouvrage, à travers près de cinquante mots clés, permet de comprendre les principaux jalons de ces découvertes scientifiques et les confronte à leur parallèle dans l'imaginaire des artistes.

11/2020

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Civilisation

Recherches germaniques Hors-série N° 17/2022 : Humains, plus qu'humains, posthumains. Nouveaux questionnements de la science-fiction actuelle, Textes en français et en allemand

L'avènement du post-humain n'est plus saisi par la science-fiction actuelle comme cette " éternelle conspiration des robots " (Isaac Asimov). L'inéluctable " obsolescence de l'homme " (Günther Anders) semble lentement s'estomper au profit de l'affirmation de l'affect(ion) face au monstre biomécanique artificiellement créé. Ainsi la science-fiction s'ouvre-t-elle à l'idée de fusion du biotechnologique (et de l'animalité, comme chez Dietmar Dath) et des sentiments humains, se situant dans le droit sillage du " tournant émotionnel " (emotional turn) qui s'est affirmé au tournant du xxie siècle.

07/2022

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Philosophie

Sans offenser le genre humain. Réflexions sur la cause animale

Dix ans après avoir arpenté, dans Le Silence des bêtes, les diverses traditions occidentales qui, des présocratiques à Jacques Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, Elisabeth de Fontenay s'expose au risque et à l'urgence des questions politiques qui s'imposent à nous aujourd'hui. L'homme se rend-il coupable d'un crime lorsqu'il tue ou fait souffrir une bête ? Faut-il reconnaître les droits aux animaux ? Cette approche philosophique, qui s'essaie à travers sept perspectives différentes, atteste un refus constant de dissocier le parti des bêtes et celui de l'exception humaine.

04/2013

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Thrillers

Jusqu'à la dernière pelure…

Pour lui, rien n'est gratuit, sinon la violence Après dix ans d'incarcération, Lazo sort de prison et cette première soirée en centre-ville de Vienne lui confirme que dehors, rien n'a changé, mais que pour lui tout est plus complexe. Ses démons se sont affirmés, l'ont rongé, le sordide et la violence sont sa normalité, sa fatalité. Mais un évènement va le forcer à la quête d'une meilleure version de lui-même. Un récit façon road movie sanglant, un personnage effrayant qui nous confronte à une question vertigineuse : quelle part d'animalité se cache en chacun de nous ?

10/2022