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"On ne meurt qu'une fois ". Charlotte Corday

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Histoire de France

"On ne meurt qu'une fois ". Charlotte Corday

Qu'avait été Marat sinon un improvisateur solitaire, " un cerveau brûlé, un fou atrabilaire, ou bien sanguinaire, ou bien un scélérat soudoyé... ", comme ne cessaient de le crier, selon lui, les ennemis de la liberté, c'est-à-dire ses ennemis ? La soif, jamais satisfaite, de châtiment et de sang versé, l'exaltation de la mise à mort qui inspirèrent, dans les mois qui suivirent la mort de Marat, " la grande Terreur ", se passèrent aisément du prophète disparu. Ce que Charlotte Corday n'avait pas vu, n'avait pas su, c'est que, tuant Marat, elle ne faisait, obéissant à son devoir, que massacrer un symbole. Mais il nous faut regarder ce qu'elle a voulu, ce qu'elle a rêvé. Sa mission, son devoir ne pouvaient être de sauver la Révolution, ni même de mettre fin aux crimes qu'exaltait Marat. Ils étaient de punir le " monstre ", de " venger la France " et les Français. Elle l'avait dit fièrement, lors de son procès, répondant aux questions du président Montané : " Le président - Quels sont les motifs qui ont pu vous déterminer à une action aussi horrible ? L'accusée - Tous ses crimes. C'est lui qui entretient le feu de la guerre civile pour se faire nommer dictateur ou autre chose... Je savais qu'il pervertissait la France. J'ai tué un homme pour en sauver cent mille. Le président - Croyez-vous avoir tué tous les Marat ? L'accusée - Celui-ci mort, les autres auront peur... peut-être. " Charlotte Corday savait qu'elle n'avait pas assassiné tous les Marat, et elle ne pouvait être assurée que les " autres Marat " auraient peur. Seulement elle pensait avoir accompli son devoir, comme un héros antique. Elle est Judith, et elle a tranché la tête d'Holopherne. Elle a levé sur César le poignard de Brutus. Devant le Tribunal de Dieu, ou celui de l'histoire, ou celui de sa conscience, elle devait être la " meurtrière de la tyrannie ". Elle ne devait penser ni à ses souffrances ni aux souffrances de ceux qu'elle avait pu aimer. Elle avait " offert sa vie ", sûre d'" avoir bien servi l'humanité ". J.-D.B.

03/2006

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Littérature française

Les baskets de Charlotte Corday

" Elle ne regarderait pas la télé. Trop nul. Elle ne téléphonerait pas à son copain de Würzburg. Trop tard. Elle ne chercherait pas à savoir ce que faisait Mathilde avec sa bande. Trop con. Elle se laissait envahir par sa solitude et par le bonheur inquiet de ses vingt ans. Sa mère lui racontait qu'elle avait toujours eu un peu peur lorsqu'elle rentrait le dimanche soir à Caen pour rejoindre sa petite chambre du Gaillon, tout près de la fac. Puis, elle avait peu à peu adopté la ville. Sa grand-mère jadis allait tirer les vaches en chantonnant dans la rosée du matin, pour se donner du courage et parce qu'il faisait bon. Il avait fallu des dizaines de milliers de femmes comme elles, la triolette du Contentin, l'étudiante du Gaillon, l'ouvrière de la Radiotechnique ou de Moulinex, pour faire une ville. Et des hommes pour les aimer de cette passion tranquille qui ressemblait au ciel lorsque les nuages jouent sans hâte avec le soleil. En sus, quelques drames, la misère, le dur travail, la guerre, la crise les avaient tous et toutes durcis jusqu'à ce qu'ils ne croient plus qu'en eux-mêmes. "

01/2003

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Auvergne

On ne meurt que deux fois

Dans le Massif Central, de petites secousses telluriques inquiètent. Et si les volcans d'Auvergne se réveillaient ? Les habitants sont prompts à accuser Démétrios, une vedette du star system, mi-gourou, mi-magicien, installé dans la région. Il a pris sous son égide pour la régulariser la jeune et belle Silvia, une sans-papière africaine, qui a entrepris, sous la direction du professeur Léon-Jean Berger, une thèse sur les griots modernes dont il serait le symbole. Orphée-Démétrios, Eurydice-Silvia, le berger Aristée-professeur Berger, c'est la transposition au XXIème siècle du mythe d'Orphée dans un roman de terroir qui exalte le patrimoine touristique, culturel et gastronomique de la région Auvergne. Mais la descente aux enfers va s'accomplir inexorablement. Les héros pourront-ils échapper à leur destin ?

10/2022

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Romans historiques

Moi, Charlotte Corday, qui défie la Terreur

Avec son imagination coutumière, Eric Leclercq raconte sa rencontre avec Charlotte Corday au Paradis. Il se fait son porte-parole dans cette confession écrite à la première personne° Charlotte y décrit son enfance dans la campagne verdoyante de Normandie, elle nous parle de sa famille aristocrate, certes, mais qui travaillait la terre pour gagner son pain ! Nous découvrons son enfance à Saint-Saturnindes-Lignerits, dans l'Orne, puis l'installation de sa famille à Caen, et son séjour de neuf ans au couvent de l'abbaye aux Dames. Bien que cet ouvrage soit un roman historique, il est parfaitement documenté. Il nous donne l'occasion de revivre la Révolution française, l'espoir qu'elle avait suscitée chez Charlotte, puis la révulsion devant les bains de sang, les effroyables têtes coupées et les appels à la haine de Marat. Il explique le départ de Charlotte pour Paris afin d'y trouver Marat et de mettre à ca qu'elle considère comme la Terreur.

10/2009

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XVIIIe siècle

De la main d'une femme. Charlotte Corday, une femme en quête de liberté

Il y a 230 ans, le 13 juillet 1793, Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, 24 ans, assassinait l'ami du peuple Jean-Paul Marat, député montagnard dont la radicalité et la violence avait fait l'ennemi numéro 1 des royalistes. Quatre jours plus tard, elle était guillotinée. On s'oppose encore aujourd'hui sur ce drame immortalisé par le célèbre tableau de David. Et de Charlotte, l' "ange de l'assassinat" pour Lamartine, on ne sait plus très bien quoi retenir : jeune femme fragile instrumentalisée par les forces de la réaction ou héroïne en quête de liberté ? Criminelle aveugle ou redresseuse des torts de la Révolution ? Martyre ou bourreau ? Lointaine cousine de Charlotte Corday, fascinée par cette parente à la si singulière destinée, Astrid de Laage s'est plongée dans l'histoire familiale et dans celle de son ancêtre. A plus de deux siècles de distance, elle interroge son propre rapport à la noblesse, au lignage, et aux contraintes sociales si oppressantes pour une jeune femme du XVIIIe siècle. Et elle retrace le chemin qui aura mené Charlotte du couvent de Caen et de la maison de sa tante où elle résidait en 1793 jusqu'au 30, rue des Cordeliers, l'actuelle rue de l'Ecole-de-Médecine, où ce soir de juillet elle allait porter le coup de couteau fatal à Marat. Imprégnée de littérature antique et d'idéal romantique, républicaine proche des Girondins, révulsée par la tyrannie sanguinaire qu'illustre Marat, Charlotte passe à l'action. Elle assumera totalement son geste, affrontera sur l'échafaud la haine populaire, persuadée de sauver son pays. Astrid de Laage donne avec humanité et finesse une présence sensible à Charlotte mais aussi à Marat et aux femmes qui l'entourent, sa compagne Simonne Evrard au premier chef. Elle raconte une journée comme les autres du Paris révolutionnaire, la frénésie urbaine, la tension brûlante qui anime Charlotte au fil de son périple, les souffrances d'un Marat éreinté par sa maladie, les craintes de ses proches, les violentes critiques dont il est l'objet. Elle rend aussi à la jeune femme le mystère qui est le sien. Car de ce choix ultime, suicide pour la cause, volonté sans faille, nul ne peut mesurer la profondeur et l'enjeu personnel. Pour sa cousine contemporaine, mesurant les empêchements, les forteresses qui enfermaient les femmes de l'époque, Charlotte n'a pas le choix. Seule action possible pour sortir de sa condition : la violence. Se perdre pour exister - faute de ne pas pouvoir exister autrement.

05/2023

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BD tout public

L'ordre du chaos Tome 4 : Charlotte Corday

" Elle est jeune et lui malade. Son corps est dévoué au sien qui lentement pourrit. Mais Charlotte Corday et le citoyen Marat s'aiment. Et cela, ni Euzébius ni le Grand oeuvre ne l'avaient prévu... "

08/2014

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Littérature anglo-saxonne

On ne vit qu'une fois

Depuis la mort de son mari, Lily n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle a quitté Londres avec ses souvenirs et s'est installée dans une grande maison en bordure d'un petit village où elle continue d'écrire ses romans à succès, là où plus rien ne peut la heurter. Lorsque son frère propose à Jack, son meilleur ami, d'emménager dans une chambre d'ami de la maison de Lily pour le dépanner, celle-ci est réticente. Mais elle ne peut pas refuser après tout ce que son frère a fait pour elle. Il lui faut un certain temps pour s'habituer à son nouveau locataire. Cependant, au fil du temps, elle apprécie sa compagnie. Jack lui apprend à lâcher prise et à sortir de sa zone de confort. Et peu à peu, Lily entrouvre son coeur à nouveau. Car, comme le dit le proverbe, on ne vit qu'une fois...

04/2024

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Poches Littérature internation

Le pays où l'on ne meurt jamais

Elona-Ornela-Eva, triple et pourtant unique héroïne de cette fable de la dictature, est née dans le pays qu'Enver Hoxha assujettit sous sa bonne étoile. Sur le jeu de l'oie où la voici lancée, il y a quelques cases à éviter soigneusement, notamment la prison (son père est détenu pour d'indéfinissables raisons politiques), la noyade ou la pendaison, et surtout la putinerie qui, on le lui a bien expliqué, est la nature même des filles. Somme toute, il s'agit de passer au mieux de la petite enfance à l'adolescence, de dessiner son bonheur dans l'amour de sa mère et dans le rêve de l'exil, de voir grandir son corps à la dérobée de l'avide machisme ambiant et malgré l'uniforme que la pairie vous taille déjà pour vous emprisonner les seins sous les couleurs nationales. Puis il s'agit, à la première occasion, de fuir. Alors, loin du paradis, la mémoire peut ressaisir, libre, lucide et désenchantée, les étapes de cette éducation albanaise dont le récit étonne par sa finesse et son ironie.

09/2005

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Révolution française

Mademoiselle de Corday

Au matin du 13 juillet 1793, Charlotte Corday achète un couteau dans un magasin situé sous les arcades du Palais-Royal. Vers 11 h 30, un fiacre la dépose devant le domicile de Marat, au 30 de la rue des Cordeliers. Le XIXe siècle, chez les royalistes, fera de Charlotte Corday une icône, une martyre de la contre-révolution. Jean de La Varende, dès le plus jeune âge, a été fasciné par cette jeune fille. Mais les termes par lesquels il l'évoque semblent analyser aussi la genèse de son besoin d'écriture sur cette personne. "Charlotte de Corday, assure l'écrivain, reste dans mes présences constantes. Je me suis occupé d'elle peu à peu, lentement, toujours, sans nulle volonté livresque : elle m'attendait, enveloppée de son mystère insistant ; de sa force, de sa beauté, de son courage, et surtout de cette mélancolie divine, où, même enfant, je savais qu'il pouvait se cacher de bien puissants arômes" . "Fille de soldats-gentilshommes, païenne, vierge viking, vierge tout court ; ajoutons normande, et nous aurons, si ce n'est le portait moral de Charlotte, au moins son explication cohérente" . Dans ces quelques lignes, La Varende résume ce qui lui paraît l'essence de Charlotte Corday. Il se place un ton en-dessous, en revanche, pour évoquer son royalisme. C'est que, sans le reconnaître vraiment, l'auteur des Manants du roi et de Man d'Arc, chantre de la fidélité totale à la monarchie française, n'est pas à l'aise avec le royalisme de Charlotte Corday, car ce royalisme est pour partie incertain, et n'est pas le sien, lui le contre-révolutionnaire viscéral. Charlotte, c'est une Girondine dont le premier mouvement a été d'adhérer à la Révolution et qui ne s'est détournée de celle-ci qu'en raison des flots de sang qui ont commencé à couler en 1792-1793. Quant au père de Charlotte ("Il lui faut six pages pour développer le lieu commun") et au milieu dans lequel elle baignait à Caen ("Des jobards de la bonne intention"), l'écrivain ne se prive pas de manifester le mépris dans lequel il les tient... C'est ici que se trouve la leçon d'histoire de Mademoiselle de Corday : avec ce livre, Jean de la Varende, ce vieux chouan, est obligé de convenir qu'il y eut d'autres formes d'opposition à la Révolution française que celle, indéfectiblement fidèle à Dieu et au roi, de son ancienne France terrienne. Jean Sévillia AUTEUR Membre de l'académie Goncourt et de l'Académie de marine, Jean de La Varende (1887-1959) est un écrivain enraciné en Normandie, avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Il est notamment l'auteur d'hagiographies parmi lesquelles Don Bosco, réédité par Via Romana en 2015, et Le Curé d'Ars et sa passion en 2019.

01/2022

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Histoire internationale

On ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps. Les derniers jours des grands hommes

Délaissant momentanément les urgences de nos maux contemporains qui forment son quotidien, le Dr Pelloux se penche ici sur de curieux patients : quasi morts, et tous illustres. Et si leur agonie en disait plus sur l’époque que l’époque elle-même ? Partant de cette intuition, Patrick Pelloux s’est lancé dans une recherche inédite, à la fois médicale et historique : retracer, au plus près de la vérité clinique et du contexte politico-socioculturel, les derniers moments de ces personnalités qui ont fait l’Histoire. Le résultat en est trente chroniques – de Jésus à Churchill dans l’ordre chronologique –, écrites d’une plume aussi précise qu’un bistouri (pour la vérité des faits), mais également pleine de verve, d’empathie et, souvent, d’humour, voire d’une pointe d’ironie. On y croise des rois, bien sûr (Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIV…), des révolutionnaires (Danton, Robespierre), des résistants (Jean Moulin), des savants (Marie Curie), mais aussi des soldats (à Waterloo ou le 6 juin 1944), des écrivains (La Fontaine, Voltaire, Balzac, Zola…), des saltimbanques (Molière, Fréhel, Laurel et Hardy), et même un canard (Satunin) et un faux philosophe (devinez son nom) ! À l’image de son titre emprunté à Molière, un livre très sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux, dans lequel on se promène au gré des époques, des thèmes, des personnages, avec le plaisir rare d’apprendre en s’amusant.

03/2013

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Littérature française

Au pire on meurt !

Là-haut, malgré le froid, les doutes et les angoisses de la veille, je suis invincible. La vie devant moi, comme un océan de plaisirs, de rêves et de conquêtes ininterrompus. Ce n'est pas aujourd'hui que je meurs, pas ici, pas comme ça, pas comme eux. Arthur Lachat, vingt ans et immortel, nous raconte avec une émotion poignante sa rencontre avec la mort. La sienne, frôlée dans une danse exaltante et sinistre. Celle des autres, tellement insaisissable qu'elle en est d'abord incroyable. Un chemin vers la mortalité parcouru dans la frénésie de la jeunesse, à grands coups de poings dans l'estomac. Un auteur choc, un style fougueux, un objet littéraire hors du commun.

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Littérature française

Au pire on meurt !

Là-haut, malgré le froid, les doutes et les angoisses de la veille, je suis invincible. La vie devant moi, comme un océan de plaisirs, de rêves et de conquêtes ininterrompus. Ce n'est pas aujourd'hui que je meurs, pas ici, pas comme ça, pas comme eux. Arthur Lachat, vingt ans et immortel, nous raconte avec une émotion poignante sa rencontre avec la mort. La sienne, frôlée dans une danse exaltante et sinistre. Celle des autres, tellement insaisissable qu'elle en est d'abord incroyable. Un chemin vers la mortalité parcouru dans la frénésie de la jeunesse, à grands coups de poings dans l'estomac. Un auteur choc, un style fougueux, un objet littéraire hors du commun.

06/2023

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Littérature française

Est-ce qu'on meurt de ça

Une femme parle, trop. Elle déroule les interprétations, épuisantes, qui n'épuisent rien, des manquements de l'autre à l'amour. Comme une folle. Comme tant d'autres avant elle. L'homme se tait, épuisé par sa parole à elle, agité par les convulsions qui le secouent dans l'impossibilité d'être avec ou sans elle. Il fait des bêtises, des saloperies d'homme ordinaire. Elle les note. Très vite, elle l'appelle "l'ombre". Rarement, elle lui donne la parole, ou plutôt, elle la lui prête. Les scènes ne sont pas nouées par le fil serré d'un récit. Elles se juxtaposent, à travers les saisons, les années, comme de petits éclats de souffrance, lents à éroder. Le titre est-ce qu'on meurt de ça, n'est pas une question.

06/1999

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Policiers

La où rien ne meurt

Paul Bénévent, auteur nîmois à succès, ne se remet pas de la disparition de sa femme, survenue trois ans plus tôt. N'ayant plus rien écrit depuis, il s'apprête à en finir lorsque de soudaines inondations dévastent sa ville et déposent devant sa porte le corps sans vie d'Alexandre, un ami d'enfance. Très vite, l'enquête révèle que la victime n'est pas morte noyée, mais assassinée. Paul devient le principal suspect. Dans sa quête pour s'innocenter, il découvre bientôt que son ami avait un mystérieux rendez-vous avec une inconnue. Alors que l'étau de la police se resserre, Paul décide de partir sur ses traces...

03/2018

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Littérature française

On ne meurt jamais vraiment

Kidnappés puis transférés dans un univers qui à première vue paraît hostile, Marc et Molly s'allient pour survivre et comprendre les motifs de leur enlèvement. Intrigués par des événements surnaturels qui surviennent chaque jour, mêlés à d'étranges rencontres, ils devront se résoudre à accepter que la vie est plus complexe et plus spirituelle qu'elle ne le semble.

03/2023

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Philosophie

Heureusement qu'on meurt. Sur une parole de Marcel Conche

Marcel Conche, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne, membre de l'Académie d'Athènes, lauréat de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, vit retiré à Altillac dans la maison de son enfance où il mène une vie simple et rustique, proche de la terre. Se limitant à la satisfaction des désirs que les épicuriens disaient naturels, au sein d'une ruralité paisible, il a choisi de ne pas être à la remorque du progrès. Il fait revivre en cela l'esprit d'Epicure dont la philosophie avait pour seul but d'acquérir la santé de l'âme. Les entretiens que nous avons avec lui, son éditeur et moi, portent sur les choses ordinaires de la vie qui font corps avec sa métaphysique, une métaphysique athée et naturaliste. Récemment, tandis que nous marchions dans Beaulieu-sur-Dordogne, il nous disait, dans un même mouvement de pensée, je préfère la vie à la mort et, aussitôt après, heureusement qu'on meurt. Est-ce contradictoire ? C'est la question qui anime cet essai. Où, après s'être demandé ce qu'il adviendrait de l'amour de la vie dans l'hypothèse d'une vie immortelle, on en sera naturellement venu à l'idée qu'il ne peut y avoir d'autre amour de la vie que l'amour d'une vie mortelle.

09/2015

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Littérature française

Hier on meurt

La poésie rêveuse face à la déchéance du monde. L'angoisse et la tristesse mêlées comme deux mains d'amoureux. Le testament de l'humanité, du songe à la réalité en passant par la désillusion...

10/2018

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Petits classiques parascolaire

Comment on meurt

Les cinq protagonistes de Comment on meurt ont un point commun : ils vont mourir d'une minute à l'autre. La bourgeoise Mme Guérard n'a pas encore rendu l'âme que déjà ses fils se disputent l'héritage, pendant que le petit Morisseau, enfant d'un couple d'ouvriers miséreux, agonise faute d'être soigné. Le noble comte de Verteuil meurt seul et Adèle Rousseau, pingre commerçante, disparaît en calculant ses économies. Sous la plume acérée de Zola, il n'y a guère que le paysan Lacour qui semble s'éteindre paisiblement. Cette nouvelle méconnue du maître du naturalisme souligne, non sans ironie, que contrairement à l'adage nous ne sommes pas tous égaux devant la mort...

10/2017

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Littérature française

On ne meurt pas de chagrin

"Le début de ma vie au Sénégal, jusqu'à mes sept ans environ, s'est passé dans une relative insouciance. La réalité alentour sur laquelle, toi, mon père, tu régnais, constituait ce que l'on appelle un monde. Chaque moment du jour et chaque période de l'année obéissait à un emploi du temps cosmique : l'école, les repas, les déplacements, les devoirs, les heures de jeu avec les voisins de mon âge, les week-ends à la plage de N'Gor ou de Popenguine, les grandes vacances en France, le mois d'octobre de scolarité à Biarritz, puis le retour à Dakar chaque début de novembre. Mon enfance tournait sans à-coups, assez heureuse. Le bonheur suppose de ne pas penser et je ne pensais pas. Si tout avait continué ainsi, je n'aurais jamais pensé. En fait, je n'étais pas né. Chaque humain passe par deux naissances. La première, biologique. La seconde, biographique. Ma biographie commence par ta mort, dix ans après ma venue au monde."

01/2016

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Documentaires jeunesse

Il était une fois le château de Foix

Bienvenue dans cette place forte du Moyen Age : suis le chemin en galets jusqu'en haut du rocher et découvre l'histoire du château ! Quelles transformations a-t-il connues au fil du temps ? Ses trois tours datent-elles de la même époque ? Comment était-il protégé ? Oui étaient les comtes de Foix ? Quelle était la passion de Gaston Fébus ? C'est parti pour un voyage dans le temps, à la découverte des multiples facettes du château de Foix !

07/2020

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12 ans et +

On ne meurt pas, on est tué

Ils vivent à Nice, depuis peu, tous ensemble : Pa, Man, le petit frère Gino et lui, Carlino, l'aîné. Sur le même palier, les grands-parents, le Cecco et la Tosca. La Tosca et Carlino ne s'aiment pas. Question de tempérament, il manque d'obéissance, il ne sait pas plier. Depuis qu'ils ont déménagé, il est en terre étrangère. Gino, au contraire, a gagné au change. Tous n'ont d'yeux que pour lui, maintenant qu'il est malade. Alors, bien sûr, Carlino est jaloux, Carlino a de terribles pensées... " Je suis mauvais. C'est vrai, je l'ai toujours été, et je ne guérirai jamais. "

04/2004

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Littérature française

Une mère juive ne meurt jamais

Les Molina n'ont pas le droit de sortir, de se laver, de se changer, de se parfumer et encore moins de travailler... pendant sept jours, comme le veut la tradition. Ils sont en deuil de leur mère Louise. Adam Molina, 40 ans, le plus jeune des quatre enfants, avait prévu de repartir le lendemain de l'enterrement. Mais devant la pression de son père et de son frère aîné Henri, il est contraint de rester. D'autant plus qu'il a une mission, la dernière volonté de sa mère : trouver un mari à Lucie, sa soeur. Dans ce huis clos caustique et haut en couleur, les émotions s'entremêlent, entre tendresse, culpabilité et rancoeur.

10/2019

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Littérature française

On ne meurt pas d'amour

Elle vient d'emménager avec son homme. Dans un grand loft blanc qu'ils ont retapé. Elle doit se marier au mois de juin. La date est bloquée sur le calendrier de l'entrée. Il va emménager avec sa femme et sa petite fille au deuxième étage du bâtiment B. Les travaux sont presque terminés. Ils se croisent pour la première fois un dimanche de novembre, sous le porche de l'entrée. Elle le voit entrer, il est à contre-jour. Elle sent son corps se vider. Il la regarde. Il a du mal à parler. Plus tard, ils se diront que c'est à ce moment-là que tout a commencé. Ils se diront qu'il était vain de lutter. Il y a des histoires contre lesquelles on ne lutte pas

08/2019

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Santé, diététique, beauté

On ne meurt pas comme ça

Charlotte est une jeune journaliste de 37 ans en quête d'amour. En lisant dans son lit un soir, elle sent une masse étrange dans son ventre mais ne s'en inquiète pas trop pour autant. Trois semaines plus tard, le verdict tombe : cancer du colon. Avec 65 600 000 cas avérés de non-cancer chaque année, Charlotte espérait légitimement être à l'abri, mais une anomalie de casting va l'entraîner dans un nouveau quotidien avec ce qu'elle appelle son "cancer de vieux". Son défi est lancé : vaincre la maladie et trouver l'homme de sa vie. Au fil des séances de chimiothérapie, la situation s'améliore, les tests sont rassurants et son moral fluctuant remonte en flèche, mais dès lors qu'elle se croit sortie d'affaire, elle rechute... Cette fois, elle abandonne son travail et la recherche du prince charmant. Le combat se jouera en tête à tête, un seul gagnant possible : ce sera elle ou la maladie. Grâce au soutien indéfectible de ses proches et à l'incroyable alliance avec sa mère, elle parvient une seconde fois à vaincre ce cancer qui la dégoûte. Une fois ce combat gagné, elle rencontre deux ans plus tard celui qui va devenir l'homme de sa vie... Après bien des aventures, le double pari est enfin tenu ! Un texte foisonnant d'émotion, de larmes et de rires, parcours hors du commun d'une femme qui a gagné son droit de vivre heureuse.

04/2015

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Littérature française

On ne meurt plus d'amour

Gaël, photo-reporter, spécialiste des petites guerres, veut souffler. Il en a trop vu. A la longue, ce métier de voyeur vous déboussole son homme. Il part se mettre au vert dans les Alpes. Là, le ciel va lui tomber sur la tête. Le ciel, c'est-à-dire Ariane. La belle n'est pas libre, et quand bien même... Pour Gaël, tout amour qui parvient à ses fins est un amour fini. Facile à dire, difficile à vivre. " On ne meurt plus d'amour. " Dommage. Comment faire pour supporter l'insupportable ? Pour espérer sans espoir ? C'est ce déchirement, ce désespoir et ce bonheur d'un possible impossible que raconte Claude Courchay.

07/1998

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Littérature française

On ne naît que deux fois ... ou plus

On ne naît que deux fois ! Ou plus... est un roman chamanique sur fond de cinéma. Adrian cherche son âme dans le corps de sa compagne lors d'une grossesse insolite. De l'oreille au foie, du sexe au coeur, de la conscience à la Porte des Hommes, les rencontres initiatiques ne manquent pas... Rejoins la source sacrée d'Elisa, va vers tes peurs, vis ta colère et deviens ton guérisseur ! Faut-il écouter les guides spirituels en tous genres ou plonger dans l'expérience pour accéder à la Connaissance ? Prendre du peyotl lors d'un tournage aux fins fonds du Mexique, surfer le Pacifique tout en entretenant la guerre des sexes, ou éprouver la magie des corps qui préserve l'amour de la routine ? Il reste le temps du rêve ! Pour qu'un homme découvre sa part féminine, que chacun apprenne à aimer ses ombres et qu'une vie à deux épouse les lois de l'enchantement...

10/2017

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Santé, diététique, beauté

Le jour où tu es né une deuxième fois

" Elles ont une drôle d'allure, tes pom-pom girls, au bord de la piscine de l'hôtel. Siliconées de fond en comble, maillots en résille limite sex-shop, perruques blondes sur peaux noires, faux ongles zébrés, elles semblent tout droit sorties d'un clip de gangsta rap. Le bassin est immense, nous faisons une course à la brasse. Je connais tes dispositions pour la natation et j'y vais à fond. Pour la première fois, sous l'oeil éberlué des filles alanguies, mojito du petit-déjeuner à la main, tu me dépasses et remportes la course au finish. " Oh my God ! " crie ton fan-club en choeur. " This boy is a rocket ! ", " He's so cute ! " ajoutent-elles en te coulant un regard attendri sous leur mascara triple couche. Tu es fier, toi qui détestes que l'on te félicite. Tu es hilare, tu glisses même un " thank you " lorsqu'elles battent des mains. On se fait des checks, on s'éclabousse, on s'esclaffe. Ton petit frère, ton premier admirateur, est aux anges. Instant suspendu. Joie intense. On revient de si loin... "

11/2018

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Littérature Espagnole

Tout ce qui meurt en avril

Linda et Relicario vivent au fin de fond des plaines désertiques d'Argentine. Leur fils leur a été enlevé il y a plus de dix ans et la solitude pèse de plus en plus à Linda. Un jour, elle décide de se mettre en route, seule, en pleine rocaille, pour retrouver son fils, jusqu'à atteindre le domaine des frères Loprete, qu'une aura de mystère et de violence entoure... Relicario hésite d'abord à la suivre car il ne se résout pas à abandonner les tombes de ses parents. Mais après s'être résolu à les déterrer, il se met en route, avec leurs os, à dos d'âne. Un roman parfaitement maîtrisé et tout en tension, à la croisée de l'épopée familiale, du western, de la quête et d'une réflexion sur le pouvoir, le déracinement et les migrations de travail.

03/2024

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Littérature étrangère

Tristano meurt. Une vie

Une maison de campagne quelque part en Toscane. Un mois d'août caniculaire de la dernière année du vingtième siècle. Tristano, un homme qui a combattu pour la liberté de son pays sous ce nom emprunté à un personnage de Leopardi, fait venir à son chevet un écrivain qui, apparemment, s'est inspiré de lui autrefois pour un roman. Mais est-il possible d'inscrire dans le cadre d'un récit la géométrie ambiguë de la vie, faite de contradictions, de doutes, d'omissions, de désirs inaccomplis, de souvenirs faux ou présumés ? Le destin personnel d'un héros comme Tristano, chargé d'espoir et de désespoir, de générosité et d'amertume, peut d'ailleurs tenir à des nuances imperceptibles : un centimètre à gauche ou à droite dans le viseur d'un fusil... Qu'est-ce que l'héroïsme ? Qu'est-ce que la lâcheté ? Et le courage ? Et la trahison ? Au cours de son agonie, tenaillé par la gangrène et les céphalées, en proie aux effets de la morphine qu'on lui administre, Tristano recompose un incernable passé et brosse la fresque de soixante ans d'histoire de l'Italie, avec ses tragédies et ses simulacres, jusqu'à l'irruption du dernier avatar tyrannique, le dingodingue télévisuel. Dans ce roman à la fois testamentaire et visionnaire, parfois halluciné, et souvent d'une inquiétante drôlerie, des motifs reviennent, en variations, des femmes se superposent ou entrent en collision, et toute certitude est finalement congédiée dans une scène abyssale qui redistribue les cartes et plonge le lecteur dans une profonde interrogation sur ce qui fait une vie et sur la possibilité de la raconter. Car une question traverse tout le livre : qui témoigne pour le témoin ?, B. C.

09/2004

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Poésie

Une fois un

Paru en 1944,1 x 1 est construit, comme tous les livres de Cummings, selon une progression allant du rejet des idées convenues à l'affirmation de soi, de l'amour et de la vie. Il comprend trois parties : " 1 ", des satires des illusions qui conduisent à la guerre : pression collective sur l'individu, progrès des techno-sciences, discours politiques ; " X ", des odes aux phénomènes naturels (astres, vent, pluie, etc.) dont l'amour est la meilleure expression ; " 1 ", des hymnes aux minuscules vies (oiseaux, fleurs, bourgeons, etc.) qui font le bonheur. Ainsi le livre progresse-t-il clairement des idées froides et figées d'une société adulte, aux mouvements printaniers d'une saisie individuelle en perpétuel renouvellement. Les deux derniers poèmes ne sont pas dédiés par hasard à l'enfance. Cummings développe une approche profonde et complexe de la vie, dans laquelle l'individu accède à lui-même dans une communion avec une nature qui le dépasse et reste mystérieuse.

04/2013