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Sauve qui peut ! 1940. Mémoires d'une jeune fille sous l'occupation

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Romans historiques

Sauve qui peut ! 1940. Mémoires d'une jeune fille sous l'occupation

Raymonde Sigalas-Royer a 18 ans quand la guerre éclate et qu'elle doit fuir avec sa famille sur les routes de l'exode. Ce récit autobiographique se lit comme une épopée burlesque et dramatique où l'héroïsme ordinaire d'une famille pris dans les soubresauts de l'Histoire nous parle à chacun. Ce témoignage exemplaire sur la vie quotidienne sous l'occupation nous décrit ces quatre années qui bouleversèrent à jamais sa vie.

01/2016

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Histoire de France

Nice la juive. Une ville française sous l'Occupation 1940-1942

1942 L'année du Crime. La Côte d'Azur est en zone libre et sa situation exceptionnelle devrait rendre à ses habitants, plus qu'ailleurs, la guerre moins dure à supporter. Jusqu'au jour où, de Vichy, Paris, Berlin, les ordres partent pour entreprendre les premières déportations massives des Juifs venus de toute l'Europe à Nice et dans les Alpes Maritimes. Inattendues, brutales, sans la moindre présence allemande, les premières rafles du mois d'août en pleine ville et dans l'arrière-pays, provoquent la stupeur et se transforment en cauchemar. En ville où elle habite, Louise assiste stupéfaite, à ce qu'elle appelle un "crime". Bouleversée, elle s'en indigne aussitôt dans une lettre qu'elle adresse à Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'Etat français. Natif de la même ville, Julien retrouve dans les archives du Commissariat général aux questions juives, son courrier expédié à Vichy le 1er septembre 1942. Avec le temps, celui qui connaît toute l'ampleur du Crime va faire le récit historique de cette course à la mort des Juifs à Nice, saisis ici et là comme du gibier que l'on traque, que l'on s'achète et que l'on revend. Louise, comme Zola avant elle, aura dit un jour d'août 1942 : "Mon devoir est de parler. Je ne veux pas être complice". En témoignant à son tour pour elle devant l'Histoire, Julien rappellera ce que fut à Nice la responsabilité française dans la mise en oeuvre de la Shoah.

04/2010

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Histoire de France

Lettres de Marianne. Lettres d'une jeune fille juive sous l'occupation (décembre 1941 - septembre 1943)

Lorsqu'elle est victime d'une rafle à Nice en septembre 1943, Marianne vient d'avoir 23 ans . Depuis son départ de Bordeaux, au début de l'année 1942, et pendant tout son exil, elle échange un abondant courrier avec son amie Marguerite, mère de l'auteure. Prisonnière des "évènements", elle se confie à son amie, et ces échanges lui permettent de maintenir un lien avec ses amis juifs de Bordeaux qui disparaissent peu à peu...

04/2012

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Histoire de France

La France sous l'Occupation (1940-1944)

Paris, 1940 : les Allemands, jeunes, beaux et bronzés, portent des appareils photos aussi souvent que des fusils et cèdent volontiers leurs sièges dans le métro. La France est soumise à la répression du régime de Vichy, qui ouvre en moyenne 350 000 lettres par semaine et met les conversations téléphoniques sur écoute. Hostile aux Allemands et plutôt favorable à Pétain, la population risque quelques plaisanteries – "la collaboration, c'est : donne-moi ta montre, je te dirai l'heure" – et se réfugie au cinéma ou à la pêche. Bien peu s'insurgent contre la loi du 3 octobre sur le statut des juifs. Intellectuels et artistes inaugurent quant à eux une période faste de la vie culturelle parisienne. Puis le régime de Vichy se durcit. L'Occupation dure. Quelles sont alors les réactions des Français ? Le clivage résistants-collaborateurs, affirme l'historien Julian Jackson, déforme une réalité bien plus complexe : difficile d'imaginer aujourd'hui qu'il s'est trouvé des résistants pétainistes, comme des pétainistes pro-britanniques et anti-allemands, et des résistants antisémites... Le livre-somme de Julian Jackson nous plonge au coeur des "Années noires". Loin de la survalorisation gaulliste de la résistance comme du dénigrement de la France pétainiste, il dresse une cartographie fine de notre passé.

05/2019

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Sciences historiques

Vivre sous l'Occupation (1940-1945). Chroniques jurassiennes

Après le succès de son premier ouvrage "Jura Territoires de résistance", André Robert aborde cette fois-ci la vie quotidienne des jurassiens durant la seconde guerre mondiale.

11/2015

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Histoire de France

Journal d'une lycéenne sous l'Occupation. Toulouse 1943-1945

"En 1944, j'avais 17 ans, dit Aline, et le sentiment de vivre au coeur de l'Histoire, avec un grand H. Je comprenais que nous vivions une période exceptionnelle et qu'il fallait noter ces souvenirs". N'est-ce pas ce qu'on appelle l'histoire vivante ? En effet, comment ne pas écrire un journal sous l'Occupation quand on a 17 ans ? Comment ne pas raconter la vie comme elle vient, quand on est élève au lycée Saint-Sernin de Toulouse et future enseignante ? Aline décrit les aléas du ravitaillement, les collectes pour sinistrés, les vols de vêtements, elle parle d'une cousine de son père déportée à Ravensbrück, des bombardements, des sorties au théâtre, au cinéma... C'est aussi cela la guerre. Erudite, la pétillante lycéenne se nourrit de Montaigne et d'Hugo, remparts contre la morosité d'une époque où les pourfendeurs de l'esprit laïc tiennent le haut du pavé. Puis, comme les violettes annoncent le printemps, la liberté vivace reprend ses droits. Sa plume témoigne alors des combats du faubourg, de la libération de la ville et de l'arrivée du général de Gaulle au Capitole. Le regard qu'Aline porte sur son journal - 70 ans après sa rédaction - en éclaire la compréhension et nous invite à une lecture subtile de l'histoire de Toulouse. Thierry Crouzet et Frédéric Vivas "accompagnent" ce journal intime et mettent en évidence les problématiques d'hier qui questionnent celles d'aujourd'hui.

04/2013

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Livres 3 ans et +

Sauve qui peut !

Un jeune lièvre peureux est réveillé de sa sieste par un bruit. Affolé, il se met à courir en criant "Sauve qui peut ! Le ciel nous tombe sur la tête ! " Et il entraîne dans sa fuite tous les animaux qu'il rencontre : daims, tigres, sangliers, et même les éléphants. Jusqu'à ce qu'un lion s'en mêle et découvre l'origine du bruit !

03/2019

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Science-fiction

Sauve qui peut

"Michel Landier ouvrit un oeil et vit tout de suite Angélique qui se réveillait en même temps que lui. Mais curieusement, ils n'étaient pas dans leur chambre de Marolles-en-Brie. Etaient-ils dans une chambre d'hôtel ? Possible car il portait un pyjama tandis qu'à la maison, il préférait dormir tout nu. La pièce était petite, très dépouillée, des murs blancs, une moquette noire, deux petites tables de nuit au chevet du lit, une couette blanche, une télévision fixée au mur et une petite fenêtre. Angélique avait dû le tenir par la main toute la nuit. Elle était radieuse, elle lui souriait et ils s'embrassèrent tendrement sur la bouche comme ils en avaient l'habitude... autrefois... Etaient-ils en vacances ? Michel sortit du lit en premier, se dirigea tout de suite vers la fenêtre et releva le rideau. Viens voir, c'est incroyable ! Angélique accourut. Ils virent l'astéroïde brillant comme un diamant. Ils le virent soudain s'enflammer. Une lueur de plus en plus intense, insupportable, aveuglante. Mais en bas, ils voyaient la Terre, grosse comme un ballon captif, comme celui de Disneyland. Ils voyaient bien les deux Amériques et cet astéroïde qui s'en rapprochait de plus en plus. Puis ils virent le gigantesque embrasement... Michel serra son épouse dans ses bras, elle appuya sa tête contre la sienne. Des larmes coulaient sur ses joues. Ils virent nettement les gerbes de feu projetées en l'air puis, au bout de quelques minutes, la planète disparut derrière un écran de nuages brunâtres... C'était fini. La Terre venait d'être percutée".

10/2021

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Pompiers

Sauve qui peut

Tenter d'attraper un singe dans un arbre. Emmener à l'hôpital un garçon qui s'est coincé le kiki dans sa braguette. Se faire charger par un sanglier alors que l'on éteint un feu de broussailles. Sauver un homme qui a fait un malaise cardiaque alors qu'il " jouait " avec sa poupée gonflable. Intervenir sur un carambolage causé par un hérisson sur la route... Ce livre rassemble, avec humour et tendresse, des centaines d'anecdotes bien réelles vécues par Patrice. Pompier volontaire durant 22 ans, il en a vu des vertes et des pas mûres. Autant de tranches de vie, tour à tour drôles, savoureuses, sensibles et parfois dramatiques. A chaque fois, c'est le petit théâtre de la comédie humaine qui se joue devant nos yeux. On y pleure quelquefois et on rit beaucoup. Un reflet de notre société qui est aussi un vibrant hommage aux soldats du feu, prêts à risquer leurs vies pour sauver les nôtres.

05/2022

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Histoire de France

Dénoncer les Juifs sous l'Occupation. Paris, 1940-1944

Omniprésente dans l'imaginaire lié à la France des années noires, la dénonciation des juifs n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une étude systématique. L'ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune, croisant approche institutionnelle et études de cas individuels. Il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et d'Au Pilori, principal organe de délation et de chantage sous l'Occupation. Ayant mis au jour les archives judiciaires concernant les 240 Parisiens jugés pour dénonciation de juifs à la Libération, Laurent Joly s'interroge sur la figure du délateur, décrypte sa mentalité, ses mobiles, ses justifications. C'est tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris qui est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels ou des stratégies de sauvetage anéanties aux vengeances sordides qui se donnent libre cours jusqu'aux dernières heures de l'Occupation. . . L'auteur : Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS (Centre de recherches historiques, EHESS), est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite française et la persécution des juifs sous l'Occupation. . .

04/2017

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Histoire de France

La vie des Français sous l'Occupation. 1940-1945

Les Français ? Ils sont plus de 40 millions en juin 1940 lorsque les Allemands occupent la France. Et ce livre raconte leur vie quotidienne. Au moment d'entamer de longues recherches, Henri Amouroux s'est aperçu lorsqu'il évoquait les années d'occupation, que ceux-là mêmes qui doutaient de l'opportunité d'un tel travail étaient très vite emportés par leurs souvenirs et qu'ils multipliaient alors les anecdotes. L'entreprise valait donc d'être tentée. Ce que les historiens ont fait pour les humbles contemporains de Jules César, de Louis XIV ou de Napoléon, pour ce peuple anonyme dont l'histoire, tout attachée aux rois et généraux, oublie souvent l'existence, Henri Amouroux l'a réalisé pour les acteurs encore vivants de l'une des périodes les plus dramatiques qui puisse s'imaginer. En effet, la tentation était grande de se faire l'historien de ces millions d'anonymes. Pourquoi ne pas raconter non seulement les aventures sanglantes des Français sur les routes de l'exode, mais aussi leurs difficultés à se procurer leur pain quotidien, leurs ruses, leurs expéditions et leurs batailles dans les campagnes nourricières ? Pourquoi ne pas dire les ersatz, le faux tabac, le faux café, le faux savon, les faux témoins, les divertissements d'une époque, qui n'a pas été " noire " pour tout le monde, mais aussi les souffrances des femmes des prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traquait et attaquait ? Pourquoi ne pas évoquer les nuits d'alerte, les lendemains de bombardements, le climat de ces villes dont les rafles, le couvre-feu dépeuplent les rues, l'écoute de la radio anglaise dans l'odeur des rutabagas, la vie des maquisards, pour qui le combat n'est qu'une brève lumière dans la suite des jours ternes et dangereux ? Le livre d'Henri Amouroux est un livre neuf, car jamais pareil travail n'avait été mené avec autant d'application dans la recherche, autant d'aisance journalistique dans le récit. Très différent de tous les livres qui ont paru sur les années 1940-1944, La vie des Français sous l'Occupation complète les meilleurs et se révèle d'un intérêt passionnant pour ceux et celles qui vécurent sous l'Occupation... comme aussi pour leurs fils et leur petits fils.

11/2018

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Littérature française

Adelaïde, mémoires d'une jeune fille

Adelaïde, mémoires d'une jeune fille, par Mme Augustin Thierry Date de l'édition originale : 1839. Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

01/2013

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Littérature française

Mémoires d'une jeune fille rangée

Je rêvais d'être ma propre cause et ma propre fin ; je pensais à présent que la littérature me permettrait de réaliser ce voeu. Elle m'assurerait une immortalité qui compenserait l'éternité perdue ; il n'y avait plus de Dieu pour m'aimer, mais je brûlerais dans des millions de coeurs. En écrivant une oeuvre nourrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. En même temps, je servirais l'humanité : quel plus beau cadeau lui faire que des livres ? Je m'intéressais à la fois à moi et aux autres ; j'acceptais mon "incarnation" mais je ne voulais pas renoncer à l'universel : ce projet conciliait tout ; il flattait toutes les aspirations qui s'étaient développées en moi au cours de ces quinze années.

10/1958

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Histoire de France

Le marché de l'art sous l'Occupation (1940-1944)

Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés.

02/2019

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Livres 3 ans et +

Mademoiselle Sauve-qui-peut

C'est l'histoire d'une petite fille qui ne songeait qu'à jouer de mauvais tours à tout le monde. Des tours qui ne faisaient plus rire qu'elle. D'ailleurs, on l'appelait Mademoiselle Sauve-qui-peut. Un jour, sa mère, excédée, lui dit : "Tiens va plutôt chez ta grand-mère. Porte-lui cette galette et ce petit pot de beurre".

03/1999

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Littérature française

Sauve qui peut Madrid !

Ce sont des moments, des flashs, des épisodes, ce sont des histoires qui, dans un même mouvement, recomposent et éparpillent une enfance, une adolescence, une jeunesse madrilènes. D'abord sous la chape franquiste puis dans l'effervescence de la Movida. Instants heureux, instants tragiques s'entremêlent et explosent en un feu d'artifice de sensations et de sentiments qui effacent le passage du temps. Une impressionnante galerie de personnages très hauts en couleur, tantôt sortis d'un film de Bunuel, tantôt d'un film d'Almodovar, peuple ces textes dont l'ensemble, avec les rappels et les correspondances de l'un à l'autre, fait un roman mouvementé, bruyant, à l'image des rues populaires de Madrid, de ses nuits agitées. de ses contrastes sociaux. Il y a des nains, des prêtres, des militaires, des drogués, des alcooliques, des femmes vertueuses et définitivement vierges, des prostituées, des folles et des fous, des rats, un gorille et même une baleine...

10/2014

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Histoire de France

Ilona, ma mère et moi. Une famille juive sous l'Occupation. 1940-1944

Enfant pendant la Deuxième Guerre mondiale, Françoise Basch a vécu l'exode, l'absence de son père, une vie de lycéenne à Lyon où s'étaient réfugiés ses grands-parents, et les rencontres trop brèves avec sa mère, médecin, obligée de s'installer plus au sud... A partir de correspondances familiales, un livre en hommage à sa mère, Marianne, qui assura leur survie à tous, et à sa grand-mère, Ilona, "héroïnes ordinaires" qui surent déployer des ressources d'ingéniosité, de courage et d'ironie face au rétrécissement de leurs horizons.

12/2011

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Littérature française

Le goût du motchi. Une jeune Japonaise sous l'occupation américaine, 1945-1952

Elevée par sa bonne Fumi-san, Ayako a vécu une enfance heureuse. Désormais adolescente, la jeune fille cherche un sens à sa vie dans un Tokyo fragilisé par la violence de la guerre et l'occupation américaine. Ayako souhaite étudier et travailler, mais ses parents conservateurs s'y opposent. Au fil du temps, elle s'affaiblit ; c'est un motchi préparé par Fumi-san, qu'elle a rejoint à la campagne, qui va l'aider à s'apaiser et à se ressourcer avant de rejoindre Tokyo.

06/2014

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Humour

Fauve qui peut ! Tome 3 : Tous pour un !

Plus qu'un voyage c'est une échappée bête Le Grand Réchauffage a poussé nos trois héros dans une folle aventure à travers l'espace à la recherche de l'exoplanète Proxima B qui réunit les conditions de vie terrestre Après un détour à l'époque des dinosaures les trois amis reviennent à notre époque et atterrissent sur Pegasus 237 une planète habitée par d'étranges créatures qui pourront peut-être leur révéler où est retenu le lézard apprivoisé de Francine Tout un programme Ce tome 3 boucle en beauté les aventures de Gaïus Francine et Melchior

04/2024

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Littérature française

Mémoires d'une Ventrachou. <i>Vendée 1940 - 1960</i>

Récit socio-familial dans la Vendée des années quarante à soixante. L'auteure explore à la fois le monde ouvrier et laïc, du côté de sa mère, et le monde rural et catholique, du côté de son père. Elle décrit et fait vivre cette période de l'Histoire dans la singularité de son histoire, qu'elle émaille de digressions et anecdotes, reconstituant ainsi l'ambiance de ses jeunes années. Cet intime ne se réduit pas à de l'intime mais ouvre à de l'universel, et partant, à du politique. Depuis ce lieu d'ancrage, elle porte un regard à la fois subjectif et extérieur, quasi ethnographique, sur des figures d'un monde qui n'est plus. Elle en montre les contraintes et les failles, voire les pathologies, mais aussi les joies et les fêtes. Elle montre aussi où s'est fondée sa vocation de psychanalyste.

09/2023

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Histoire de France

Désobéir. Des policiers et des gendarmes sous l’'occupation (1940-1944)

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : " servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi " . Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation. Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée. Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres. Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015).

09/2018

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Sciences historiques

Réfugiés alsaciens et mosellans en Périgord sous l'Occupation (1940-1945)

Un premier ouvrage publié en 2006 était consacré à l'évacuation et à la vie des Alsaciens en Périgord en 1939-1940. Ce livre inaugural fut suivi en 2008 et 2009 de deux autres, thématiques, sur les « chocs » culturels de cette cohabitation (traditions culinaires et pratiques religieuses). Les auteurs n'ayant cessé d'accumuler des témoignages oraux ou écrits, de compulser des documents d'archives et des journaux d'époque sur le sujet, c'est logiquement qu'ils consacrent cette nouvelle étude à la période de l'Occupation, de 1940 jusqu'en 1945. Les évacués et les réfugiés de l'exode qui n'avaient pas regagné leur domicile après l'armistice furent bientôt rejoints en Dordogne par des Alsaciens et des Mosellans expulsés ou qui fuyaient le régime nazi, cet afflux de populations nouvelles rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile. Puis vinrent le STO, l'occupation totale du pays par les Allemands, les arrestations arbitraires, les rafles et la traque des juifs, l'organisation des mouvements de la Résistance et, enfin, la Libération. Appuyé sur le parcours d'un juste, d'un résistant, de deux artistes, d'un prélat, d'une famille juive et d'une entreprise, cet ouvrage ajoute une pierre indispensable à l'édifice de la mémoire qu'il faut sans cesse entretenir sur cette période noire de notre histoire, mais où de solides liens d'amitié se sont tissés entre les réfugiés de nos provinces de l'Est et leurs hôtes périgourdins… Catherine et François Schunck sont membres de la Société historique et archéologique du Périgord (SHAP) et de plusieurs autres associations historiques et généalogiques. Ils ont écrit pour différentes revues des articles sur l'histoire de leur village respectif. Leurs origines, périgourdine pour l'une et alsacienne pour l'autre, les destinaient à s'intéresser à l'évacuation des Alsaciens en Périgord.

11/2012

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Littérature française

Sauve qui peut (la révolution)

Juin 1988. En vue des festivités commémoratives de l'année suivante, la très officielle Mission du Bicentenaire de la Révolution française du ministère de la Culture contacte Jean-Luc Godard pour lui proposer de réfléchir à un film autour de 1789. Roman fleuve, roman cascade, Sauve qui peut (la révolution) raconte le travail buissonnier de JLG sur ce projet de plus en plus improbable, qu'il intitule bientôt Quatre-vingt-treize et demi. C'est l'occasion pour le cinéaste de renouer avec l'ami Jacques, perdu de vue depuis leurs communes années Mao, devenu entre-temps historien, opportunément spécialiste de la période. Sous prétexte de consultations pseudo-scientifiques, le dialogue reprend entre les deux hommes. Le cinéaste musarde, découvre le charme bucolique de l'île de la Loire sur laquelle Jacques vit seul avec sa fille Rose, et fait connaissance avec la demoiselle qui n'a pas vingt ans. Et Jacques confie à Godard les affres de la grande impasse qui l'occupe, les aléas du grand livre dans lequel il se noie : une vie de Danton très... alternative. Le sens (giratoire) de l'histoire, l'agonie du cinéma, l'espérance de vie des révolutions et le vieillissement des révolutionnaires sont quelques-uns des motifs qui animent cette fugue grisante, poignée de déroutes magnifiques dont Thierry Froger nous fait à la fois captifs consentants et complices ravis, dans un geste joyeusement blasphématoire, d'une audace, d'une liberté et d'une maîtrise rares.

08/2016

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Sociologie

Sauve qui peut la vie

"Dans ma famille, on se tuait de mère en fille. Mais c'est fini. Il y a longtemps déjà, je me suis promis que cela devait s'arrêter avec moi. Ou plutôt, avant moi. Sauve qui peut la vie ! J'aime cette expression. C'est le titre d'un film de Jean-Luc Godard de 1980. Mais lui, il avait mis des parenthèses à (la vie), comme une précision, une correction de trajectoire. Le sauve-qui-peut, c'est la débandade, la déroute. Le sauve qui peut la vie, c'est la ligne de fuite, l'échappée parfois belle. J'en fais volontiers ma devise. Il m'a fallu du temps pour comprendre que ce qui était une manière d'être - une tendance à parier sur l'embellie, un goût de l'esquive, un refus des passions mortifères, une appétence au bonheur envers et contre tout -, avait aussi profondément influencé ma façon de penser. Tel est le sujet de ce livre. Il commence par un récit familial, intime. C'est un registre auquel je m'étais jusqu'ici refusée. Moi qui ai si souvent sollicité, dans mes enquêtes, de longs entretiens biographiques, suis toujours restée discrète sur ma propre histoire et celle de ma famille. Certes, je montrais le bout du nez de mon implication, persuadée qu'il fallait assumer cette part motrice (et non maudite ! ) de toute recherche. Mais j'en restais là. Peut-être que chaque livre arrive à son heure. Cette fois, c'est donc mon récit qui est matière à réflexion. Je m'appuie sur lui pour développer quelques idées qui me tiennent à coeur. J'ai plus que jamais envie de les défendre aujourd'hui, face à la montée des préjugés, de l'injustice, de l'intolérance et contre l'accablement qui en résulte et se répand. Je souscris à cet "optimisme de la volonté" dont parlait Antonio Gramsci, qui n'est pas une détermination obtuse, ni une confiance naïve, mais bien la seule réponse possible au "pessimisme de l'intelligence". J'aimerais que ce texte, écrit sur fond de drames passés, collectifs et privés, soit une lecture revigorante, une sorte de fortifiant pour résister au mauvais temps présent." N.L.

08/2015

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Livres-jeux

Zélie & Micha. Sauve qui peut !

Enquête dans la fête foraine ! Zélie et Micha se préparent pour effrayer les visiteurs du château des horreurs. Chut, une classe d'enfants entre avec leur maîtresse. Bouh ! Mais personne ne réagit. Toute la classe est pétrifiée ! Au secours ! Zélie et Micha sont eux aussi pris au piège dans la fête foraine et en peuvent pas s'échapper. On dirait qu'un magicien leur a jeté un sort... Résous les énigmes et cherche des indices dans les manèges pour aider Zélie et Micha à trouver le coupable. Une histoire pour frissonner, dès 6 ans !

09/2023

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Théâtre - Pièces

Sauve qui peut, la poésie !

La charmante bourgade de Menneville voit arriver un poète qui, dans son élan, sème le désordre : il veut coller des tirages de ses poésies sur tous les édifices publics. Il n'en faut pas davantage pour déclencher la révolte : à mort le poète, entend-on. Le maire calme tant bien que mal les esprits échauffés. Grâce à l'intervention de l'ambassadrice des nations-réunies (les successeurs de l'ONU), le village se ressaisit et libère illico le poète. Mais c'est bien maladroitement puisqu'un accident de parcours manque lui coûter la vie ! Tout le village s'unit pour réaliser un sauvetage mémorable. Apparaît alors le fin mot de l'histoire : le poète préfigure le déploiement dans le monde d'un plan de réchauffement poétique avec un mot d'ordre simple : écoutons-nous les uns les autres.

05/2022

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BD tout public

Les mémoires d'une jeune fille (pas) rangée

Jeune directrice artistique aussi drôle qu'attachante, un brin maladroite et très exigeante, Aurélie évolue entre sa fabuleuse maman, son amoureux de 30 ans son aîné, son charmant "beau-fils" de 7 ans, son travail de free-lance, ses copines et... son futur bébé. Dans ces scènes de la vie quotidienne et conjugale, où le cynisme côtoie la naïveté, se révèle un personnage irrésistible, sublimé par ses répliques mordantes, dans lequel beaucoup se reconnaîtront.

09/2017

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Littérature française (poches)

Mon journal pendant l'Occupation. 1940-1944

Publié au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Mon journal pendant l'Occupation relate dans un style léger et doux-amer les vicissitudes des contemporains de l'auteur : intellectuels de gauche ou de droite, collabos ou résistants, grands avocats ou petites gens, trafiquants, profiteurs, arnaqueurs, tous sont les figures tragi-comiques du Paris occupé. Anecdotes, "histoires drôles", jeux de mots recueillis sur le Vif apportent une touche d'humour à cette chronique des heures les plus sombres de notre Histoire. Jean Galtier-Boissière, journaliste anarcho-pacifiste, décrit la vie quotidienne de ses compatriotes depuis sa tanière de la place de la Sorbonne avec autant d'humour que de finesse.

01/2016

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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Littérature étrangère

Une Jeune fille nue

" Certaines légendes traversent les siècles sans rien perdre de leur pouvoir révélateur. Sans doute répondent-elles à des questions enfouies dans le plus secret de nous-mêmes, sans doute aussi existe-t-il en elles ce qu'on appelle un fond de vérité. Tel est le cas de la légende ou du récit rapporté dans une Jeune fille nue : les amours d'une jeune fille et d'un dauphin, près des rivages de l'île de Mytilène en Grèce. Que ces amours tournent au drame, qu'une tierce personne, étrangère aux secrets impérieux de la mer, vienne rompre l'enchantement de cette idylle entre deux règnes et la muer en tragédie, cela, c'est l'affaire de l'auteur. L'essentiel demeure cette amitié sans limite entre un cétacé et un être humain, qui ne prête ni au sourire ni à l'étonnement mais simplement qui est. " Jacques Lacarrière.

01/1990