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Aux marges du sacré. Tome 2, Lectures en sciences sociales des religions

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Sociologie

Aux marges du sacré. Tome 2, Lectures en sciences sociales des religions

"Religions" : le pouvoir d'un mot invite à questionner en permanence l'infinité de ses significations et de ses aventures. Ainsi les sciences sociales des religions convoquent-elles un vaste ensemble de champs de savoirs et de compétences (sociologie, histoire, théologie, philosophie, anthropologie) comme autant de réseaux de signes et de sens, dont le tressage présenté ici revendique le défi et la singularité. Si cette mise en rapport de regards et d'analyses, à partir de lectures nomades et multipliées, autorise une mise en intrigue, peut-être alors ce qui se donne à lire aux marges du sacré, cet indicible, apparaîtra comme la seule modalité baroque de son dire. Dans le croisement des pratiques et des rites, dans le déchiffrement de l'acte de croire, dans la critique des passions mystiques, dans la genèse des monothéismes et des prophétismes, dans les variations philosophiques autour de l'absolu et du mal, de Dieu et du Diable, se définissent des paradoxes et des logiques au principe même de la subjectivité. Dans les travaux d'exégèses, dans la quête du langage des dieux, dans les écritures de spiritualité, dans les dissidences et insoumissions, dans les relations de la lettre et de la loi, dans la poétique du verbe biblique, la relation au sacré ne peut s'entendre que comme rapatriement d'une transcendance enfin mise à nu, dans l'ordre d'un sujet désormais souverain.

02/2021

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Sociologie

L'actualité de la religion. Introduction critique aux sciences sociales des religions

L'actualité offre le spectacle apparemment paradoxal d'un monde des religions pris en tenaille entre deux familles de formes extrêmes : les unes, si idéologiques donc exclusives qu'elles justifient la violence, même terroriste, pour imposer leurs frontières ; les autres, si utopiques, donc iréniques ou angéliques, qu'elles recherchent une spiritualité dépassant toute espèce de frontière, religieuse ou autre. L'islam contemporain pris entre djihadisme, wahhabisme et soufisme, n'est pas le seul particulièrement affecté par cette contradiction. Elle met aussi es sciences sociales au défi d'en rendre compte. Pour y parvenir, il faut repasser par les grands conflits qui ont structuré les théories du social et de la religion, comme celui de René Girard, avec le structuralisme de Lévi-Strauss. Il faut ensuite reprendre de manière méthodique et critique les concepts de base qui servent à ces sciences, comme le dit Danièle Hervieu-Léger, "à penser la religion", comme "symbolique", "sacré", "violence", "idéologie", "utopie", "sécularisation", "laïcité", "radicalisation", "sacrifice", "autosacrifice", "ascèse", "spiritualité", etc. Aussi le présent ouvrage conjoint-il, à la démarche pédagogique d'un cours d'introduction aux sciences sociales des religions, un questionnement critique de leur opérationnalité. Au final, l'analyse des phénomènes de radicalisation confirme la victoire de la sociologie wébérienne des valeurs sur leur réduction marxiste au matérialisme économique de l'intérêt. Les valeurs et leurs conflits appartiennent à l'infrastructure des sociétés humaines parce que c'est sur leur base que se construisent les identités, les mémoires collectives et leurs frontières, légitimées par les polarisations entre valeurs et antivaleurs. Pour tenter d'expliquer le fonctionnement de cette dialectique, on avance, sous deux néologismes, l'idéal-type de l'"archéoreligion" et de la "pharmac/kologie", deux notions neuves pour deux très vieilles choses, qui concernent la sociologie et la physiologie des émotions collectives. Deux notions qui permettent aussi, par comparaison, de comprendre différentiellement où travaillent les religions historiques d'Orient et d'Occident, comme les grandes idéologies séculières, dans k diversité presque infinie des courants qui les traversent et les opposent non seulement mut autres mais parfois à elles-mêmes.

05/2019

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Sociologie

Des sciences sociales à la science sociale. Fondements anti-utilitaristes

On attend des sciences sociales qu'elles nous aident à comprendre la marche du monde. Or elles en semblent toujours plus incapables. Non seulement elles apparaissent le plus souvent en retard sur l'événement mais, noyées dans l'hyper spécialisation, perdues dans la guerre entre disciplines, elles voient toujours mieux certains détails mais de moins en moins bien l'ensemble. A côté des spécialistes, il est urgent de former des généralistes qui sachent faire dialoguer les différents champs de la science sociale. Parler de la science sociale, évoquer son unité, au moins à titre d'idéal régulateur, peut sembler un combat perdu d'avance, tant elle est fragmentée. Mais il existe déjà une certaine forme de science sociale généraliste, qui n'est autre que la science économique généralisée, inspirée par la théorie des choix rationnels, sous toutes ses formes, et par l'utilitarisme et ses dérivés (cognitivistes, constructivistes, etc.) C'est cette science sociale générale qui modèle la conception du monde dominante, hégémonique même à l'échelle planétaire, et qui inspire et légitime les politiques menées dans tous les pays. Avec des résultats discutables, tant aux plans théorique, qu'éthique ou politique. Il nous faut donc retrouver l'idéal et la réalité d'une science sociale généraliste (qu'a pu en son temps incarner la sociologie classique) mais la faire reposer sur d'autres fondements que l'utilitarisme. Par ailleurs, la globalisation du monde modifie en permanence l'échelle et la définition même des sociétés. Symétriquement, la globalisation des sciences sociales et la contestation de l'hégémonie conceptuelle occidentale imposent elles aussi de repenser le passé de nos disciplines pour les projeter vers l'avenir. C'est dans cette perspective que se sont réunis à Cerisy-la-Salle, en 2015, une quarantaine de chercheurs de renommée internationale, anthropologues, économistes, géographes, historiens, philosophes et sociologues. L'accord qu'ils ont su trouver est prometteur.

04/2018

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Sciences politiques

La sécularisation en question. Religions et laïcités au prisme des sciences sociales

Le Groupe sociétés, religions, laïcités est le plus grand laboratoire français dans le domaine des sciences sociales du religieux. Ce livre propose un bilan de ses apports sur les différents régimes de laïcité et univers religieux, et une réflexion épistémologique sur les sciences sociales du religieux.

12/2019

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 199

Le présent volume s'interroge sur les interactions du fait tribal et du fait religieux dans les sociétés de frontière d'Asie occidentale depuis la fin de l'ère des Empires. Issu d'un projet collaboratif soutenu par le LabEx TEPSIS et par l'IRIS "Etudes globales" du CNRS, il questionne les représentations d'une riche littérature orientaliste. Or, celle-ci s'intéresse souvent à la place des référents tribal et religieux dans les interactions sociales d'un monde nomade demeuré dominant, en termes démographiques, jusqu'au milieu du XXe siècle, sur de nombreux limes des Empires ottoman et persique, britannique et russe. Centrées sur le monde kurde, les études réunies ici s'étendent jusqu'à la steppe eurasiatique, depuis les réorganisations impériales de la fin du XIXe siècle jusqu'à la crise qu'ont connue, au début du XXIe, nombre d'Etats-nations constitués dans l'aire Maghreb-Machreq après les deux conflits mondiaux. Elles sont aiguillonnées par un demi-siècle d'observation des articulations entre, d'une part, internationales jihadistes et, de l'autre, un fait tribal en pleine mutation dans toute la zone aride ouest asiatique. Elles se penchent sur un XXe siècle marqué par des réformes agraires et des sédentarisations autoritaires, accompagnées d'instrumentations étatiques de la chefferie et de la tribu comme modes d'organisation politique sur l'arrière-plan sociodémographique, depuis les années 1980, d'une urbanisation de masse.

12/2022

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Littérature étrangère

En marge des marées. Récits

Les quatre récits rassemblés dans ce volume furent écrits entre 1910 et 1914. Chez Conrad la distinction entre court roman et longue nouvelle n'a jamais été tranchée. On le voit dans ce recueil publié en 1915 sous un titre volontairement énigmatique. «Le Planteur de Malata» et «A cause des dollars» appartiennent, comme Lord Jim et Victoire, au monde de l'exotisme indonésien. Le premier texte concerne l'impossibilité d'une relation amoureuse entre deux êtres romantiques et passionnés ; le second présente le déroulement inexorable d'une tragédie sordide ; l'un et l'autre soulignent la cruelle ironie du destin. «L'Associé» montre comment la bassesse des intérêts commerciaux peut briser le plus noble des marins. Quant à «L'Auberge des deux sorcières», on y trouve une plongée dans l'époque et le décor des guerres napoléoniennes, sujet de plus en plus cher à Conrad. Par leur diversité, les quatre nouvelles constituent une initiation efficace à la diversité des talents de l'auteur, ainsi qu'à sa vision tourmentée de l'univers.

08/1989

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 201, avril 2023

Le dossier sur "les catégories religieuses et séculières de la martialité" s'organise autour de quatre enquêtes historiques et anthropologiques, conduites en Inde, en Chine, au Japon et en Indonésie. La martialité y apparaît comme une notion englobante qui permet d'inclure des termes plus spécifiques, la "guerre" , le "militaire" , les "arts martiaux" , par une approche comparée au sein des mondes sociaux différents dans lesquels ils se déploient. Il s'agit aussi de décrire les processus sociaux de longue durée par lesquels les sphères du religieux et du politique s'autonomisent l'une à l'égard de l'autre, au prix du développement de traitements en apparence paradoxaux du registre guerrier qu'elles ont en commun. A ce premier ensemble s'ajoutent deux articles consacrés à des approches quantitatives du fait religieux au Portugal et en Argentine, ainsi qu'une réflexion sur les usages du mot "hérésie" dans la sociologie de Pierre Bourdieu. Enfin, la revue a demandé à trois auteurs de croiser leurs lectures sur la récente traduction en français du livre majeur d'Ernesto De Martino Morts et pleurs rituels.

04/2023

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions n°196 - Bulletin. Bulletin bibliographique

Michel Chodkiewicz, chercheur et éditeur au parcours atypique, nous a récemment quittés. Les Archives rendent hommage à ce grand spécialiste de la mystique islamique. La première des neuf notes critiques qui suivent prolonge l'intérêt porté par la revue aux études sur l'hindouisme, qui ont bénéficié, au cours des deux dernières années, de plusieurs publications qui font date. Les autres notes se penchent sur l'Ahmadiyya dans l'Empire britannique, sur les rapports entre le Saint-Siège et le régime nazi, sur la rencontre entre marxisme et christianisme, sur le rôle des courants évangéliques blancs dans l'élection de Donald Trump, en passant par le rapport entre littérature et christianisme, la théologie et la sociologie du rite et, enfin, les débats en cours sur la notion de religion et son contenu de violence symbolique et pratique. La rubrique "Lectures croisées" se nourrit d'échanges autour de deux livres d'ethnologues : Voyager dans l'invisible. Techniques chamaniques de l'imagination (La Découverte, 2019), de Charles Stépanoff, qui revisite un versant essentiel de la tradition anthropologique à l'épreuve d'une riche enquête de terrain, et Le corps de la Passion. Expériences religieuses et politiques d'une mystique au Liban (Editions de l'EHESS, 2018), dans lequel Emma Aubin-Boltanski mobilise les ressorts de l'observation et de l'image pour analyser un réseau de mystiques féminines constitué entre Liban et Syrie depuis les années 1980. Cent soixante recensions déjouent enfin les pièges d'une période pourtant peu propice aux échanges scientifiques. Ils témoignent de la richesse de la production éditoriale récente, et de notre ambition commune de continuer à construire et déconstruire les sciences sociales des religions.

01/2022

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Notions

Religion, politique et idéologie. Un regard de philosophie des sciences sociales

Religion et politique sont entrées dans de nouveaux rapports, qu'on n'attendait pas : des rapports de dépacification, voire de guerre civile, qui exigent de notre part un auto-examen sans concession et une interrogation sur ce que nous avons manqué. Sur ce plan, ce qui est exigé de nous, c'est que nous reconsidérions la thèse majeure de la séparation moderne du politique et du religieux. On adoptera une démarche de philosophie des sciences sociales pour affronter cette question. Cette démarche se pose en alternative au récit canonique de la philosophie politique moderne qui, précisément, entérine et considère pour acquise la grande séparation. Elle permet d'aborder les religions, dans leurs formes singulières et irréductibles, en relation à la constitution des idéologies qui structurent la modernité politique. La philosophie des sciences sociales, en effet, se définit par un lien intrinsèque à la sociologie des idéologies, exemplairement pratiquée par Karl Mannheim et Norbert Elias. Mais elle est aussi en mesure, pour cette raison même, de définir le point par lequel les religions se distinguent des idéologies. Ce point tient, non au fait que, ramenées à leur supposée pureté, elles ne seraient pas politiques, et par conséquent toujours déjà disposées à la grande séparation, mais au fait qu'elles le sont essentiellement et le demeurent chacune à leur manière, en un sens spécifique qui exige d'être caractérisé. On tâchera, dans cette conférence, d'user de cette méthode discriminante pour se doter d'un meilleur aiguillon dans cette zone particulièrement tourmentée de notre condition actuelle.

10/2021

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Sociologie

Pratique de la lecture critique en sciences humaines et sociales

L'objectif de ce livre est d'aider les étudiants en sciences humaines et sociales à comprendre en quoi consiste la critique de type universitaire dans ces disciplines, à comprendre son sens et son intérêt, et à apprendre à y procéder méthodiquement. Son intérêt réside dans sa démarche pédagogique ; il s'adresse directement à l'étudiant, en lui proposant un parcours d'apprentissage accompagné, dans lequel ce dernier sera guidé pas à pas dans la réalisation des opérations de la critique en sciences humaines et sociales.

01/2018

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Sociologie

Ecrire les sciences sociales, écrire en sciences sociales

Thèses, articles, livres... tous les chercheurs en sciences humaines et sociales consacrent une partie de leur temps à écrire. Ce dénominateur commun masque à l'évidence une grande diversité quant aux pratiques d'écriture : écrire un manuel juridique n'est pas écrire un article dans une revue d'économie ; rédiger un rapport de recherche pour un organisme public n'est pas rédiger un essai pour un éditeur soucieux de toucher un lectorat aussi large que possible... La variable "discipline" joue à l'évidence sur ce terrain, elle nourrit les stratégies de publication : écriture à plusieurs ou écriture solitaire ? En français ou en anglais ? Format article ou format livre ? En fonction de son histoire, de son épistémologie, chaque discipline s'impose des normes valorisant tel support ou tel format. Ainsi le "livre" , objet totem pour une partie des sciences humaines et sociales encore imprégnées du modèle "littéraire" , est-il démonétisé dans d'autres disciplines davantage nourries des imaginaires associés aux sciences dures... Malgré cette diversité, l'acte d'écriture demeure une pratique partagée. L'objectif de ce livre, qui entend croiser témoignages et analyses, est certes de donner à voir la diversité des pratiques d'écriture mais aussi et surtout de faire dialoguer les chercheurs autour des manières de mettre leur idéal scientifique à l'épreuve de l'écriture. Car écrire en sciences humaines et sociales, ce n'est jamais simplement rédiger, ce n'est jamais simplement consigner un résultat de recherche. L'écriture n'est ni simple, ni transparente, ni innocente. En invitant les chercheurs à dire leur rapport à l'écriture, et même à raconter leurs expériences (heureuses ou douloureuses), ce second volet de la collection "Métier de chercheur·e" entend interroger frontalement une pratique trop peu souvent mise en discussion dans l'espace académique.

12/2021

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 194, avril-juin 2021 : Varias

Cette livraison des Archives est entièrement consacrée à des varias. Trois d'entre eux, centrés sur les sociétés indiennes d'Amazonie et issus d'une réflexion commune, envisagent les processus de conversion aux christianismes, ainsi que les relations entre confessions religieuses, comme des enjeux de pouvoir, à la fois internes et externes aux groupes considérés. Le christianisme y apparaît comme une forme spécifique de savoir, d'autorité et de pouvoir fondée sur des objets et des techniques jusqu'alors étrangers aux sociétés amérindiennes des basses terres : écritures, discours publics, pratiques sonores, systèmes hiérarchiques et bureaucratiques. Il s'agit donc de sortir de l'opposition traditionnelle entre doctrine chrétienne exogène et pensée amérindienne, pour mettre au jour les parcours sinueux d'hommes et de femmes qui diffusent, s'approprient et subvertissent les principes chrétiens au gré d'enjeux politiques locaux. A ce premier ensemble s'ajoutent trois articles concernant le christianisme européen contemporain, entre fabrique posthume de l'oeuvre de Teilhard de Chardin en France, réaction des catholiques belges face à l'interdit romain sur la contraception après l'encyclique Humanae vitae, renouvellement des répertoires militants du protestantisme suisse à l'épreuve de l'écologie. Les deux autres textes sont consacrés à la question du cinéma missionnaire et ethnographique et aux mutations récentes de la laïcité japonaise.

11/2021

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Sociologie

Penser l'alcool au coeur des sciences sociales

Tantôt associés aux festivités et aux célébrations, tantôt relevant du pathologique, l'alcool et ses usages apparaissent comme une évidence, un acte social faussement banal qui mérite pourtant d'être interrogé et analysé. Cet ouvrage collectif a justement vocation à mettre en lumière la singularité du regard des sciences sociales, mais aussi sa diversité, pour questionner cet objet aux facettes multiples et complexes mais relativement peu questionné dans ce cadre. Les neuf chapitres permettent tour à tour d'objectiver les politiques publiques à différentes échelles, mais aussi les trajectoires scientifiques de et autour de l'alcool ; de tordre des représentations, d'en suivre le fil historique, ou bien encore de rendre compte de pratiques de consommations. Subdivisé en trois axes, ce travail collectif investigue la manière dont l'alcool est traité - et partiellement façonné - par la science et le politique, questionne les usages de l'alcool et leurs significations, en particulier celles des populations largement médiatisées, et enfin offre comme perspective de décloisonner l'objet de ces espaces traditionnels en vue d'ouvrir de nouveaux espaces de recherche.

01/2021

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Ethnologie et anthropologie

Le climat au prisme des sciences humaines et sociales

Le climat ? Une préoccupation scientifique, politique, économique, sociale majeure... A l'heure où les marches pour le climat essaiment dans le monde, cet ouvrage vise à dénouer les fils d'un concept très mobilisé et médiatisé. Car sous une apparence de simplicité, "Sauver le climat", celui-ci est appréhendé très diversement dans les cultures disciplinaires. Sont ici regroupées différentes façons de concevoir le climat en sciences humaines et sociales. Comment se définit-il pour les uns et les autres ? Le climat des géographes est-il le même que celui des économistes ? Quelles méthodes sont mobilisées pour l'étudier dans des textes par les littéraires ou dans des sols par les archéologues ? Le changement climatique modifie-t-il les savoirs institutionnels du climat au sein de chaque discipline ? C'est bien cette pluridisciplinarité du concept "climat" qui est travaillée par les auteurs de cet ouvrage collectif. Le livre aborde une palette d'approches, d'épistémologies et de méthodes pour concevoir le climat. Avec la présentation d'une diversité de savoirs et d'analyses, ce sont des disciplines, toutes concernées par le climat, que l'on découvrira. Les étudiants, les scientifiques et les journalistes qui souhaitent en savoir plus sur les façons dont le climat est pensé dans les sciences humaines et sociales y trouveront un vif intérêt.

01/2022

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 200, octobre-décembre 2022 : Bulletin bibliographique

Ce numéro 200 des ASSR réunit plus de 100 recensions de livres parus au cours des dernières années dans le champ des sciences sociales des religions. La pratique du compte rendu critique est une tradition ancienne aux Archives, présente depuis la fondation de la revue en 1956. Elle nous semble toujours nécessaire, à l'heure où les débats épistémologiques qui traversent nos disciplines font souvent l'objet de controverses dans l'espace public, parfois bien éloignées des enjeux initiaux. Cette conversation savante se prolonge sous plusieurs formes. Entre théorie et pratique de la recherche, la rubrique "Atelier des sciences sociales du religieux" propose une réflexion sur les manières de définir le judaïsme, une autre sur les questions que soulève le projet d'une sociologie historique du Moyen Age religieux. Une série de "notes critiques" mèneront le lecteur de la rencontre entre hindouisme et modernité à la notion de désaffiliation religieuse, en passant par des approches renouvelées du chamanisme et de l'initiation et par un réexamen de la question théologico-politique à la lumière du judaïsme. Deux de ces notes revisitent l'itinéraire et l'oeuvre de Michel de Certeau et de Pierre Bourdieu et Danièle Hervieu-Léger. Les Archives rendent enfin hommage à deux amis récemment disparus, Jim Beckford qui fut une figure centrale de la sociologie européenne des religions, et Alfonso Pérez Agote qui contribua au retour de l'Espagne dans le champ des sciences sociales après la fin du franquisme.

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 204, octobre-décemble 2023 : Bulletin bibliographique

Ce numéro 200 des ASSR réunit plus de 100 recensions de livres parus au cours des dernières années dans le champ des sciences sociales des religions. La pratique du compte rendu critique est une tradition ancienne aux Archives, présente depuis la fondation de la revue en 1956. Elle nous semble toujours nécessaire, à l'heure où les débats épistémologiques qui traversent nos disciplines font souvent l'objet de controverses dans l'espace public, parfois bien éloignées des enjeux initiaux. Cette conversation savante se prolonge sous plusieurs formes. Entre théorie et pratique de la recherche, la rubrique "Atelier des sciences sociales du religieux" propose une réflexion sur les manières de définir le judaïsme, une autre sur les questions que soulève le projet d'une sociologie historique du Moyen Age religieux. Une série de "notes critiques" mèneront le lecteur de la rencontre entre hindouisme et modernité à la notion de désaffiliation religieuse, en passant par des approches renouvelées du chamanisme et de l'initiation et par un réexamen de la question théologico-politique à la lumière du judaïsme. Deux de ces notes revisitent l'itinéraire et l'oeuvre de Michel de Certeau et de Pierre Bourdieu et Danièle Hervieu-Léger. Les Archives rendent enfin hommage à deux amis récemment disparus, Jim Beckford qui fut une figure centrale de la sociologie européenne des religions, et Alfonso Pérez Agote qui contribua au retour de l'Espagne dans le champ des sciences sociales après la fin du franquisme.

02/2024

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Sociologie

La sociologie au CAPES de Sciences économiques et sociales. CAPES/Agrégation Sciences économiques et sociales

Vous allez passer le Capes de sciences économiques et sociales ? Ce manuel constitue un outil de travail adapté à vos besoins et aux ex des concours. Il prépare aux épreuves écrites et orales du CAPES en sociologie et science politique, tant dans leur dimension disciplinaire que didactique et pédagogique. Cet ouvrage vous propose Une présentation du concours et du métier de professeur de sciences économiques et sociales. La méthodologie détaillée des épreuves. Toutes les connaissances du programme présentées sous forme de chapitres thématiques comprenant : les notions, les questions-clés, un cours complet, les définitions, les chiffres-clés et les principaux auteurs et références bibliographiques à connaître. La didactique et la pédagogie à maîtriser illustrées par des exemples et des exercices d'application concrets : séquences pédagogiques, mise en activités des élèves et évaluation. Des sujets corrigés pour les épreuves écrites et orales. Ce livre constitue également une aide solide à la préparation de l'Agrégation de sciences économiques et sociales et peut intéresser les enseignants déjà en poste qui veulent perfectionner leurs connaissances et réfléchir sur leurs pratiques pédagogiques.

09/2016

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Economie

L'économie au CAPES de sciences économiques et sociales. CAPES/Agrégation Sciences économiques et sociales

Le Capes de SES comprend : 2 épreuves d'admissibilité : composition et exploitation d'un dossier documentaire et 2 épreuves d'admission : exposé élaboré à partir d'une série de questions posées par le jury et épreuve élaboration d'une séquence pédagogique + exercice de mathématiques. Chaque épreuve est à dominante soit économique, soit sociologique et/ou sciences politiques Cet ouvrage prépare à l'économie avec : La méthodologie des épreuves ; Les connaissances du programme présentées sous forme de chapitres thématiques comprenant : indications des programmes, questions clés, cours, définitions, chiffres clés et auteurs principaux ; La didactique et la pédagogie de l'économie illustrée par des exercices d'application concrets conforme au concours : séquences pédagogiques, mise en activités des élèves et évaluation ; Des sujets corrigés.

09/2016

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Sociologie

Le dictionnaire des sciences sociales

"D'anomie" à "utilitarisme", "d'habitus" à "urbanisation" en passant par "capitalisme", "dette", "crise", "guerre", ce dictionnaire présente les grands concepts qui traversent les sciences sociales. Aux côtés des notions classiques comme le travail, la famille, l'individu, l'Etat, on y trouvera de nouvelles entrées : les réseaux, la reconnaissance, la société liquide, la mondialisation et ses conséquences... Ce dictionnaire interdisciplinaire permet également de circuler d'un domaine à l'autre, en transgressant les frontières disciplinaires. La deuxième partie présente les figures classiques - P Bourdieu, E Braudel, K Marx, B Malinowski ou M Foucault - qui côtoient celles qui font les sciences sociales aujourd'hui : Z Bauman, M Gaucher, A Honneth, D Kahneman, A Sen, J Stiglitz... Faire entrer la vie - sous forme d'exemples concrets -, telle est l'ambition et l'originalité de cet ouvrage, car la réalité humaine et sociale se laisse difficilement enfermer dans le corset figé des concepts. Un dictionnaire vivant et facile à consulter, mettant à la portée de tous les concepts, les auteurs, les théories qui forment le corpus actuel des sciences sociales.

09/2013

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Sociologie

Le Sud des sciences sociales

La question d'un éventuel Sud des sciences sociales est à la fois nouvelle et ancienne. Nouvelle parce qu'il semble que des expressions telles que "le Sud global" , la "théorie du Sud" , les auteurs ou les épistémologies du ou des Suds sont récentes - et en effet elles le sont. Dans un sens plus large, non seulement les sciences sociales existent dans les pays non occidentaux depuis bien plus longtemps que trois ou quatre décennies mais, en dépit de leur quasi-absence dans le récit occidental qui en a été fait, certaines fractions d'entre elles ont produit, à des moments différents, des traditions spécifiques, des réactions nationales à la domination épistémique occidentale, des hybridations particulières ou des circulations inattendues. Le numéro ne souhaite pas avant tout décider entre les deux options. Il se concentre sur ces deux aspects, ancien et nouveau, afin de montrer, à partir d'exemples très différents, à quel point il devient très important de se pencher sur les logiques de production de sciences sociales au Sud pour sortir d'un ethnocentrisme européocentré trop bien ancré pour ouvrir les yeux.

01/2023

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Sociologie

L'Inde des sciences sociales

Quatorze articles d'intellectuels et d'universitaires indiens qui montrent, à la fois, la vivacité de la recherche indienne en sciences sociales, et la capacité de l'Inde elle-même à penser l'Inde et sa modernité. Histoire, culture, musique, tradition, linguistique, religion, écologie, géographie, migrations sont convoquées pour dessiner un portrait neuf et complet de l'Inde. Un volume composé par Joël Cabalion et Fabrice Flipo, s'imposant comme l'ouvrage de référence sur les sciences humaines et sociales en Inde.

05/2023

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Ethnologie

La mondialisation des sciences sociales

" Le fait central des Temps modernes n'est pas que la Terre tourne autour du Soleil. L'essentiel est bien plutôt que l'argent coure autour de la erre à l'intérieur du capitalisme planétaire en phase de globalisation dans les cinq parties du monde. Le rassemblement de la Terre s'est effectué par la circulation de l'argent dans tous ses avatars aussi bien marchands que culturels, communicationnels et cognitifs, imaginaires aussi. " (extrait de l'introduction) A la fois ouvrage de géopolitique, et analyse des travaux des principaux anthropologues sur la question de la mondialisation et du post-colonialisme (et montrant, de manière extrêmement pertinente, comment les deux sont liés), cet ouvrage est composé d'une dizaine d'essais. Ecrit dans une langue claire, il offre, aux chercheurs comme à toute personne intéressée à comprendre notre monde, une approche originale et critique.

02/2010

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Economie

Théorie des jeux et sciences sociales

Après une période de relative éclipse, la théorie des jeux fait depuis quelques années un retour en force en sciences sociales. Rares sont les ouvrages récents d'économie qui n'y fassent référence ou qui n'utilisent ses concepts. Mais, depuis 1957 (Luce et Raiffa), personne n'a entrepris de rédiger un ouvrage d'ensemble sur cette théorie. Car la tâche est difficile, comme le lecteur de Théorie des Jeux et Sciences Sociales pourra le constater. Pourtant, Martin Shubik, spécialiste réputé de la théorie des jeux, a relevé le défi : il présente l'essentiel de cette théorie, sans cacher les nombreux problèmes qu'elle soulève, tout en limitant le recours aux mathématiques. Ainsi, son ouvrage s'adresse à un public large d'économistes, de sociologues, de politicologues ou, plus généralement, d tous ceux qui se sentent concernés par la question des comportements stratégiques et par la signification du concept de rationalité. Ce livre a obtenu le Prix Lanchester de l'Association de Recherche Opérationnelle des Etats-Unis.

09/1991

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Concours CRPE

L'économie au CAPES de Sciences économiques et sociales - 2e éd.. Capes de Sciences économiques et sociales

Vous allez passer le Capes de sciences économiques et sociales ? Ce manuel constitue un outil de travail adapté à vos besoins et aux exigences des concours. Il prépare aux épreuves écrites et orales du CAPES en économie, tant dans leur dimension disciplinaire que didactique et pédagogique. Cet ouvrage vous propose : - Une présentation du concours et du métier de professeur de sciences économiques et sociales. - La méthodologie détaillée des épreuves. - Toutes les connaissances du programme présentées sous forme de chapitres thématiques comprenant : les notions, les questions clés, un cours complet, les définitions, les chi ffres-clés et les principaux auteurs et références bibliographiques à connaître. - La didactique et la pédagogie à maîtriser, illustrées par des exemples et des exercices d'application concrets : séquences pédagogiques, mise en activités des élèves et évaluation. - Des sujets corrigés pour les épreuves écrites et orales. Ce livre constitue également une aide solide à la préparation de l'Agrégation de sciences économiques et sociales et peut intéresser les enseignants déjà en poste qui veulent perfectionner leurs connaissances et réfl échir sur leurs pratiques pédagogiques.

02/2023

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Physique statistique

De la physique statistique aux sciences sociales

Le krach de 1987 ou la crise financière de 2008 sont des événements incompréhensibles dans le cadre de l'économie néoclassique. Leur survenance a montré les limites, voire le caractère néfaste de cette théorie. Spécialiste de physique statistique, Jean-Philippe Bouchaud est l'un des pionniers de l'éconophysique, qui applique les concepts et méthodes de la physique statistique aux systèmes économiques et aux marchés financiers, envisagés comme des systèmes complexes, sièges de phénomènes d'imitation, de contagion, de panique collective. De même que les interactions entre molécules peuvent conduire à des comportements émergents inattendus, la transsubstantiation de l'individu dans le collectif est un ingrédient fondamental pour comprendre certaines crises socioéconomiques ou financières.

04/2021

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Encyclopédies de poche

UNE AUTRE HISTOIRE DES RELIGIONS. Tome 6, Le sacre des pouvoirs

Les religions vivantes puisent à des rites premiers qu'elles ont repris, reformulés, chargés d'un autre sens sans qu'on en ait toujours gardé la mémoire. (Tome I). Aujourd'hui, les trois grandes familles de religions se définissent par rapport à leur région d'origine ; le Proche Orient (judaïsme, christianisme et islam), l'Inde (bouddhisme, hindouisme et jaïnisme), la Chine et le Japon (bouddhisme, taoïsme, confucianisme et shintoïsme). (Tomes II, III et IV). Toutes les religions répondent à une demande essentielle par des voies semblables : textes sacrés, commentaires, images, lieux de culte ou de dévotion. Elles revêtent également des dimensions politiques et sociales qui peuvent générer conflits et guerres saintes mais aussi ouvrir sur un dialogue interreligieux. (Tomes V et VI).

03/2000

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Sociologie

Droit et sciences sociales

On pourrait s'attendre à ce que la judiciarisation croissante de nos sociétés ait poussé les sciences sociales à s'interroger de la manière la plus directe sur le droit et sa pratique. Ce n'est pas exactement le cas, et cela fait problème. Le regard des sciences sociales sur le droit a pris différentes directions : la tradition culturaliste tient le droit pour un reflet de la société, porteur de ses structures profondes et valeurs essentielles ; la tendance critique voit en lui l'instrument de l'organisation/reproduction des rapports de domination ; la tendance institutionnaliste s'interroge sur le droit en tant que système de régulation des rapports sociaux. Mais replier ainsi le droit sur ce dont il est censé être la traduction et l'envisager en tant que tel condamne la recherche sociologique à n'avoir sur lui qu'un regard extérieur, à le réduire à une ressource explicative à l'appui de vastes théories du social, plutôt qu'à l'envisager comme un objet de recherche légitime en lui-même. Un courant se démarque toutefois, qui s'attache à l'étude de l'activité juridique dans son langage, ses interactions et son organisation. C'est à lui que se rattache le présent ouvrage. D'une part, il vise à rendre compte des diverses traditions de recherche mentionnées. D'autre part, de manière constructive, il en propose une critique raisonnée qui ouvre sur une véritable phénoménologie et étude du droit en action. Cette remise en perspective sera d'un apport fécond pour tous ceux que leurs études, travaux ou pratiques amènent à réfléchir sur la place du droit dans nos sociétés.

11/2006

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Sociologie

Sciences sociales et démocratie

Devenant des thérapeutes du social, les sociologues imposent leur conception de la réalité objective. Jamais la société n'a été autant conceptualisée à des fins pragmatiques et gestionnaires. Malgré le renouveau apparent des théories, impulsé par la philosophie analytique et par les sciences cognitives, les sciences sociales naviguent entre un réalisme social et un nominalisme conceptuel. Mais c'est le discours théorique qui finit par façonner la réalité. Qu'en est-il alors de la souveraineté du sujet ? Lorsque la tyrannie des " savoirs experts " l'emporte, que devient l'idée du monde comme un jeu des possibles ?

09/1997

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Sociologie

Les sciences sociales en mutation

Le nombre de chercheurs en sciences humaines et sociales a explosé depuis les années 60. Cette évolution quantitative est d'une importance considérable avant tout en raison du lien étroit existant entre ces disciplines et la démocratie : les dictatures, les régimes totalitaires, mais aussi le règne de l'argent-roi interdisent, combattent ou méprisent ce qu'elles représentent. Pour aborder les contenus et les changements qui s'opèrent au cœur des sciences sociales, Michel Wieviorka aurait pu adopter l'idée communément admise de crise. Telle n'est pas sa perspective. Il privilégie plutôt l'idée d'une formidable mutation, au fil de laquelle les outils théoriques et les orientations d'il y a trente-cinq ou quarante ans se sont décomposés ou raidis, tandis que d'autres s'ébauchaient. Cette idée peut évidemment être mise en débat et n'exclut pas que de forts éléments de continuité puissent être soulignés ; en outre, elle ne s'applique pas de la même manière d'une discipline à l'autre. Toujours est-il que la notion de mutation, polysémique et dynamique, permet d'ouvrir une grande réflexion collective sur les enjeux contemporains des sciences sociales. Cet ouvrage et le colloque dont il est issu, feront date. Ils rassemblent, sous la direction de Michel Wieviorka, les travaux des plus éminents spécialistes du monde entier. Autant de contributions majeures qui font entrer les sciences sociales de plain-pied dans le XXIe siècle. Un livre de référence.

03/2007

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Sociologie

Normativité et critique en sciences sociales

Dans l'interface entre la philosophie et les sciences humaines s'est développée progressivement pendant le XXe  siècle une sorte de conviction selon laquelle toute critique digne de ce nom était nécessairement "normative" . Cette conviction a-t-elle encore une raison d'être aujourd'hui ? D'ailleurs, que signifie être normatif ? Que signifie être critique ? Y a-t-il une forme privilégiée de critique ou un lieu privilégié pour faire la critique ? Les réponses à ces questions qui se renvoient souvent l'une à l'autre peuvent parfois conduire à des "positions dogmatiques" difficilement compatibles avec l'esprit du travail scientifique. Cet ouvrage vise donc à contribuer à l'élucidation de ces deux grands thèmes qui posent des défis conceptuels et épistémologiques tant aux étudiants qu'aux chercheurs chevronnés.   Nous espérons que les études présentées dans cet ouvrage pourront aider le lecteur ou la lectrice à repenser ces questions et à s'engager dans un travail conjoint de renouvellement théorique en sciences sociales.

06/2022