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Egypt & cairo

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La Pyramide de Cristal

La pyramide de cristal, montée sur un anneau d'argent massif, vous apporte une transparence qui est particulièrement utile dans les situations de confusion intérieure. Quand vous ne voyez pas clairement ce que vous devez faire, le profil de cette pointe vous aidera à choisir la meilleure décision à prendre, spécialement à propos de votre business et de votre argent. Une poudre de cristal informée a été placée derrière le cabochon d'améthyste pour rendre vos choix plus précis. Les monuments en forme pyramidale font partie de la culture de l'humanité et nous pouvons les découvrir sur tous les continents. La plus connue est la pyramide de Khéops, construite en Egypte à l'aide des proportions sacrées du Nombre d'Or, avec un angle de 52° avec sa base. Nous avons choisi ce modèle pour notre pyramide de cristal. Le symbole de la pyramide est la descente de l'Unité vers les quatre angles de côtés de la base, représentant le monde matériel et la société. C'est aussi le modèle d'une structure fonctionnelle dans les règnes humains ou animaux. Ce symbole vous aide à trouver une vision plus essentielle et plus claire de votre vie : des conflits entre votre coeur et votre tête, entre l'amour et le devoir, entre ce que vous aimeriez faire et ce que vous devez faire, peuvent surgir. La pyramide de cristal vous invite à comprendre chaque situation du plus haut point de vous-même. Taille : 2 cm. Vendu avec pochette suédine

03/2006

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Critique littéraire

La boucle de Bérénice. Un poème de Catulle

Au lendemain de sa nuit de noces, Bérénice, reine d'Egypte, fit don d'une boucle de ses cheveux à la déesse des Amours pour que son jeune mari Ptolémée lui revienne sauf de ses guerres lointaines. Or, le roi revenu, la boucle disparut de l'autel des offrandes. Passé le premier émoi, l'astronome du palais découvrit au ciel une constellation nouvelle : c'était la Boucle de Bérénice... Callimaque a le premier chanté la divinisation de la boucle. Il ne nous reste que des fragments de son poème en grec, mais quelques siècles plus tard, à Rome, Catulle en fit une traduction remarquablement proche, qu'il dédia au souvenir de son frère défunt. De cette Boucle de Bérénice, Laurent Calvié donne ici une version en français qui renouvelle le geste fidèle du poète latin. Se jouant des grandes formes classiques - l'épigramme et l'élégie, l'ode, la tragédie - le poème nous ouvre à un vertige d'artifices poétiques. Dans une langue aux manières étranges, la Boucle parle de sa propre voix : elle porte l'événement à une dimension mythologique et cosmologique, mais la plainte lyrique que lui inspire sa solitude céleste prend le pas sur la célébration. L'essai d'interprétation dévide l'écheveau de la Boucle et file avec allégresse l'histoire de ses sources et de sa postérité. Le sort de la boucle apparaît sous un jour symbolique et le poème de Catulle est restitué à son fond tragique, d'où sourd le chant pénétrant qui seul vient conjurer la séparation non résignée des amants et des frères.

10/2002

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Critique littéraire

Jean Potocki

De jean Potocki, on sait qu'il écrivit un livre appelé à devenir mythique, le Manuscrit trouvé à Saragosse, et qu'il polit son suicide comme son chef-d'œuvre, avec une minutie qui fascina Caillois et les surréalistes. Mais, où que l'on aborde dans la vie du comte jean, c'est l'étrangeté qui surgit. Ce grand seigneur polonais, richissime, peut se piquer de politique et de patriotisme, devenir député en son pays, le goût de l'aventure le jette bientôt à la découverte du monde, là où l'Histoire palpite : la France de la Révolution, où il fréquente Mirabeau et Mme de Staël, qui l'appelle son " beau ténébreux ", la Russie, où il devient conseiller privé du jeune tsar Alexandre 1er, la cour du sultan du Maroc, où il promène ses innombrables malles... Dans les salons aristocratiques, le désert d'Égypte ou les steppes du Caucase, le comte laisse derrière lui le souvenir d'un original, d'un érudit distrait et gaffeur. Car ce fils des Lumières, passionné de sciences et d'histoire, se livre corps et âme aux projets les plus fous : il se fait construire un ballon en son palais de Varsovie afin de survoler la ville, il échafaude pour le tsar l'annexion de la Tchétchénie, il crée une imprimerie pour diffuser ses livres, il imagine de fonder une ville nouvelle en Crimée... Et puis, en 1815, d'une balle dans la tête, le comte jean tire sa révérence au monde. Il a, en guise d'ultime pensée, jeté quelques dessins fantastiques sur une feuille de papier...

08/2004

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Beaux arts

Razzia sur l'art

Le trafic des objets d'art volés et le pillage des antiquités n'est pas nouveau. Le phénomène était déjà perceptible il y a près de 4 000 ans en Egypte. Mais il a connu ces dernières années de vertigineux développements. Selon Interpol et Scotland Yard, ce marché en pleine expansion représente chaque année un chiffre d'affaires de plusieurs milliards de dollars et constitue la deuxième grande source de criminalité internationale organisée après le trafic de drogue. Aucun pays n'est épargné par cette razzia qui touche aussi bien les nations occidentales que celles du Tiers Monde et qui est de plus en plus le fait de professionnels chevronnés. La mondialisation, la rapidité des échanges planétaires, l'importance des sommes en jeu ont multiplié les circuits légaux et illégaux. Le statut de l'objet culturel s'est modifié. Il est peu ou prou entré dans la sphère du sacré. Symbole des identités nationales ou ethniques, il est un enjeu politique de taille pour les Etats, quand il n'est pas un substitut religieux pour les particuliers. Ces reliques des temps modernes sont aussi devenues des valeurs financières refuge, des richesses hors pair, convoitées par de nouvelles classes sociales fortunées. Dans un marché en pleine expansion, les amateurs - marchands d'art, collectionneurs, musées -, qui sont légion, peuvent parfois être tentés de payer le prix fort pour des pièces à l'origine incertaine. Qu'ils agissent par passion ou par intérêt financier, ils confortent la dynamique du pillage et de la contrebande.

03/1999

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Critique littéraire

Guerre civile. Tome 1, (Livres 1 et 2)

La République se meurt, rongée par les dissensions de César et de Pompée : de fait César règne sur l'Occident et Pompée sur l'Orient, mais cela ne suffit à aucun des deux hommes. Pompée ne tarde pas à être éliminé en Egypte, César triomphe, et la République est aux yeux de tous d'ores et déjà condamnée. De ce duel à mort, César se justifie dans ce qui nous est parvenu sous le titre de Bellum civile. Très différent du Bellum Gallicum qui appartient au genre des mémoires, le Bellum civile est à la fois une apologie et un pamphlet. Rédigé après les événements narrés, probablement aux alentours de 46, le texte justifie la politique de César. Le pamphlet est l'occasion d'une truculente galerie de portraits où le lecteur retrouve un Pompée plein de suffisance et de vanité, un Caton aigri et un Scipion impie, cupide et tyrannique. Notre édition présente en deux volumes les trois livres du Bellum Civile. La riche introduction du tome I offre un précieux historique des événements qui ont mené à la guerre civile et donne de nombreux repères chronologiques. La question de l'authenticité ainsi que celle de la datation de ce texte est relatée en détail, de même que l'histoire, complexe, des manuscrits. De judicieuses pistes de lecture sont proposées de même qu'une analyse succincte du genre de l'oeuvre. Des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'une table des matières détaillée permettant de circuler aisément dans le texte, ainsi que des cartes.

05/1988

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Littérature étrangère

La terre qui les sépare

En 1990, Hisham Matar a dix-neuf ans lorsque son père, Jaballa Matar, disparaît. Celui-ci, après avoir trouvé refuge en Egypte avec ses proches, est enlevé et emprisonné en Libye pour s'être opposé dès le début au régime de Kadhafi. La famille reçoit quelques lettres, envoyées secrètement, jusqu'à ce que toute correspondance cesse brusquement. Vingt et un ans plus tard, lors de la chute de Kadhafi, en 2011, le peuple prend les prisons d'assaut et libère les détenus. Mais Jaballa Matar est introuvable. A-t-il été exécuté lors du massacre d'Abou Salim qui a fait 1 270 victimes en 1996 ? La détention l'a-t-elle à ce point affaibli qu'il erre quelque part, libre mais privé de souvenirs et d'identité ? Hisham Matar va mener l'enquête pendant des années, contactant des ONG et des ambassades, relatant l'histoire de cette disparition dans la presse internationale, se rendant à la Chambre des lords en Angleterre, son pays d'adoption, s'adressant aux personnalités les plus inattendues, de Mandela au fils de Kadhafi. A travers une méditation profonde et universelle sur la condition des fils qui attendent le retour de leurs pères partis au combat, Hisham Matar retrace aussi l'histoire poignante d'un retour au pays, après une absence de plus de trente ans. Il livre également un portrait subtil de la Libye prise dans la tourmente de la dictature et de la révolution, qui synthétise les espoirs déçus du Printemps arabe.

01/2017

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Sciences politiques

La justice transitionnelle. De l'Afrique du Sud au Rwanda

Justice transitionnelle ? Connais pas. Pourtant c'est désormais, dans les relations internationales, une "recette" devenue comme une norme qui s'appliquerait à tout pays sortant d'une dictature ou d'une guerre et aspirant à une vie politique et civique pacifiée. Les pays concernés sont aujourd'hui légion : Afrique du Sud, Rwanda, Sri Lanka, Ouganda, Libye, Côte d'Ivoire, Égypte, Tunisie, Guinée, Maroc, sans oublier nombre de pays latino-américains et européens - ceux autrefois dominés à l'Est par les régimes communistes, ou l'Espagne hantée par les fosses communes du régime franquiste. Dans tous les cas, il a été question de "commissions Vérité et Réconciliation", de guérison des atrocités du passé par l'expression publique des victimes et d'éventuelles réparations financières ou symboliques, voire de la "fonction sociale" des procès de dictateurs et de tortionnaires. Or la culture démocratique ne se forge pas d'emblée dans ces normes cathartiques et la démocratie politique ne peut surgir de situations d'inégalités sociales et économiques iniques (l'Afrique du Sud et le Maroc le prouvent à l'envi). La justice transitionnelle n'a de chance de devenir réalité que si, au-delà de l'expression publique, trop souvent contrôlée, des victimes, celles-ci se transforment en authentiques acteurs de la démocratie grâce à la satisfaction de normes et d'attentes que sont la reconnaissance, la dignité, la tolérance, la confiance et l'autonomie. Voici la philosophie politique mise au défi de la réalité la plus crue, partout, maintenant.

11/2012

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Religion

La femme au temps de la Bible

La Bible passe pour un livre d'hommes. Ses héros les plus célèbres, d'Abraham à saint Paul, sont des hommes, et Dieu lui-même est bien Dieu le Pire. Pourtant, d'Ave à Marie, en passant par Sarah et Rebecca, Deborah, Judith et Esther, Anne et Elisabeth, nombreuses sont les femmes qui ont joué un rôle majeur au cours des quinze siècles que couvrent l'Ancien et le Nouveau Testament. Quel était le statut social, religieux et économique de ces femmes ? Comment la Bible jugeait-elle la féminité? Eve est-elle responsable de tous les maux de l'humanité ? Moïse aimait-il les femmes, et les femmes aimaient-elles Jésus ? Qu'est-ce que saint Paul a vraiment dit sur elles ? La condition féminine dans le pays de la Bible était-elle meilleure que dans les civilisations avoisinantes, Egypte, Syrie, Babylonie, Assyrie ? C'est à toutes ces questions, essentielles pour comprendre la civilisation judéo-chrétienne et la place de la femme dans l'histoire du monde occidental, que ce livre répond. On trouve posées dans la Bible - et quelquefois résolues - quelques-unes des questions de bioéthique qui préoccupent si fort les femmes de notre temps : les mères porteuses, la stérilité, la contraception... Le livre de Josy Eisenberg - qui refuse les partis pris religieux de tous bords pour s'en tenir strictement aux sources bibliques et historiques - ouvre des horizons qu'on ne soupçonnait pas. S'agissant des femmes, la Bible n'est pas celle que l'on croit...

03/1993

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Critique littéraire

A la découverte de la littérature arabe. Du VIe siècle à nos jours

Feuilletez un journal ou allumez la radio: l'adjectif "arabe", aujourd'hui, accompagne plus volontiers "terroriste" ou "fanatique" que le beau mot de littérature... Et c'est bien dommage, car que savons-nous de ce qui s'est écrit de l'autre côté de la Méditerranée il y a dix siècles ou il y a dix ans ? Si des noms, des titres nous viennent à l'esprit, Les Mille et Une Nuits, les Maqâmât, Naguib Mahfouz, c'est l'ensemble d'un continent littéraire qui nous demeure inconnu. Dans les pages de ce livre, les poètes pré-islamiques chantent le passage de la caravane, qui laisse des traces estompées telles un ancien tatouage atténué au creux du poignet. Les poètes andalous tissent des images nouvelles, la violette, morsure de l'amant, ou l'artichaut, oeuf caché dans la peau d'un hérisson. Les géographes découvrent les merveilles du monde, les sagas ou les romans de chevalerie déroulent leur trame qui, enrichie de mille variantes, a charmé auditeurs et lecteurs siècle après siècle. Puis, avec la "Renaissance" qui se fait jour dans le monde arabe au XIXe siècle, on assiste à la naissance du roman, de la nouvelle et du théâtre "modernes". Au fil des guerres et des décolonisations se dessine une littérature d'une extraordinaire diversité : du Maroc à la Palestine, de l'Egypte au Liban, elle réinvente sa langue en vers ou en prose, dit l'espoir et aussi le désenchantement d'un monde en proie à des bouleversements.

04/2014

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Littérature française

La providence est une fée cruelle parfois

Sur les routes de France, entre Château-Vallon dans le Midi, et l'Ile-Saint-Louis à Paris, en Egypte, au Maroc, en Amérique du Sud, avant, pendant et après la seconde guerre mondiale, ce livre retrace le chemin de vie d'une famille, la mienne, entre 1920 et 1967 (année de mon départ de la maison), et en particulier celui de Simone Seytres ma mère. Rumeurs, médisances, mensonges, ont tenté de salir maman quelques temps avant sa mort. Atteinte dans sa dignité de femme, de mère, d'épouse et de grand-mère, elle n'a pas cherché à se défendre mais à comprendre pourquoi l'une de ses filles pouvait la condamner, la haïr peut-être. Suite à la lecture de ses carnets, gardés secrets jusqu'après sa mort, j'ai découvert l'étendue de ses peines, de son abnégation ; de ses révoltes portées avec tant d'amour et d'innocence ; le tout empaqueté dans un écrin de vie coloré de drames, d'humour, et de candeurs amicales. Je n'avais alors qu'une connaissance relative de ce que fut la vie de mes parents et j'ai infiniment regretté le manque de mots. Avant d'aborder l'écriture de ce récit, qui se veut être une transmission, un témoignage, j'ai écrit une pièce de théâtre mettant en scène trois personnalités féminines évoluant entre les années 1939 et 2008, c'était une fiction ayant pour support les écrits de maman... Je ne pouvais en rester là !

06/2017

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Histoire ancienne

Her-Bak "disciple" de la sagesse égyptienne

Her-Bak "Pois Chiche", Her-Bak "disciple", ou la vie d'un jeune garçon de l'Egypte ancienne, à la manière d'un conte initiatique. "Le Sage eut une lueur d'ironie dans les yeux, il murmura : "Dis-moi, Her-Bak, connais-tu une mère qui puisse ne pas mourir ? Comment serait-ce possible ? Tout ce qui naît ne doit-il pas subir la mort ? C'est pourquoi une telle mère ne doit ni née, ni avoir forme corporelle ; car c'est sur le corps que la mort exerce son pouvoi. Et cette mère, nourrice de la Vie, sera nécessairement de la nature de ce qui donne la Vie, et que nous appelons âme." Le Sage émit une conclusion provisoire : "Ainsi le problème de la Vie n'est pas encore approfondi ; mais la possibilité de la Mère-qui-ne-meurt-pas l'approche de la solution, car elle te révèle le sens de la mort : cette mort n'est alors qu'un passage de l'être dans le ventre de la grande Mère Nout qui provoque toutes les transformations. Si la mort est un moment de transformation, Il doit rester, en dehors du corps inerte, quelque chose qui continue à vivre..." Le Sage rectifia : "qui est la Vie." Her-Bak s'efforçait de retenir chaque parole. Enfin, il posa "la question" : "Le problème fondamental serait donc : Qu'est-ce que la Vie? Qu'est-ce que la Vie si elle est autre chose qu'apparence passagère, maturation de semence et transition entre naissance et mort ?''"

02/2014

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Histoire internationale

Le livre du Soudan

En 1846 paraissait à Istanbul la traduction turque du Livre du Soudan, œuvre d'un cheikh tunisien nommé Muhammad, fils de 'Alî, fils de Zayn al-'Àbidîn. Les recherches entreprises depuis lors pour retrouver le manuscrit de l'original arabe et s'assurer de l'existence même de l'auteur sont demeurées totalement infructueuses. Si ce mystérieux personnage a dit vrai, la quête des sciences ésotériques l'aurait mené en Egypte, puis en Nubie et, pour finir, au Waday, lointain royaume musulman aux confins du Tchad et du Soudan actuels. Sa connaissance de la grammaire arabe et du droit canonique, ainsi que l'expérience acquise au cours de ses voyages, auraient fait de lui le conseiller écouté du souverain local. Expert pédagogique, diplomatique et militaire, le cheikh Muhammad aurait aussi mené des fouilles dans un site " antique " dont la description fait encore rêver bien des archéologues. A la mort du roi, il serait retourné dans son pays natal, chargé de richesses et accompagné de jeunes esclaves noires, pour y jouir d'un repos bien gagné. Si le cheikh fabule complètement, ou n'a fait qu'en partie tout ce qu'il prétend, il convient de le tenir pour un conteur éblouissant, faux Marco Polo des cafés maures, qui sait admirablement doser le merveilleux, le suspense, l'humour et des considérations sentencieuses sur la vanité des choses. Son récit fascine encore à travers la présente traduction qui, par diverses transpositions de style et de niveaux de langage, tente d'en restituer fidèlement le ton savoureux.

10/1981

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Littérature française

Mille secrets mille dangers

Alain épouse Virginie en la crypte de l'oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. En apparence, ce sera le plus beau jour de sa vie – de leur vie. Tout le monde est là, les parents de la mariée, la grande amie, les parents du narrateur – Libanais d'Egypte immigrés au Québec il y a trente ans, divorcés depuis vingt, qui ne se parlent plus depuis dix. Mais, à l'approche de la célébration, Alain va plus mal que jamais. Les insomnies sont de retour, l'angoisse et la maladie aussi. Et aujourd'hui, son cousin Edouard, son garçon d'honneur, son frère, perd pied, emporté par la mécanique folle d'un déni aux proportions bibliques. Alain prie pour que le sort les épargne, pour que ce grand jour en soit un de fête et de guérison. Or un nom resurgit au détour d'une phrase, un nom maudit remonté du fond de sa mémoire, là où gisent la honte et la douleur des années sombres, un nom que rejoignent bientôt une voix, un corps, une histoire. Un fantôme se fait chair, qui a plusieurs visages. Et tout ce qu'on a voulu oublier, tout ce qu'on a refusé de voir, tout ce qu'on a détesté vient réclamer son dû. Comme on fait son lit on se couche. Car la vie, ya Alain, est un piège qui sommeille dans la prison du temps. Oui, la vie, ya ebni, souviens-t'en, ne dure pas : quelques joies, de grandes peines, mille secrets, mille dangers.

02/2022

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Histoire internationale

Ni oubli ni pardon. Au coeur de la traque du dernier nazi

Il s'appelle Aribert Heim. Médecin de formation, surnommé le " Docteur mort ", il fut le bourreau du camp de concentration de Mauthausen. Aujourd'hui encore, on croit l'avoir pisté en Egypte, en Uruguay, au fin fond de l'Amazonie, en Espagne, en Argentine... Peine perdue. Car Aribert Heim a été exécuté il y a plus d'un quart de siècle. Au début des années 80, Danny Baz, pilote dans l'armée israélienne, rejoint une mystérieuse organisation aux Etats-Unis, " la Chouette ", qui a pour objectif de traquer, d'arrêter, de juger et d'exécuter les derniers grands criminels nazis réfugiés sur le continent américain - où ils furent exfiltrés par les services secrets alliés après la Seconde Guerre mondiale. Cette organisation clandestine et illégale a été créée par un rescapé des camps ayant fait fortune dans le pétrole en Alaska, qui la finance par tranches de six millions de dollars. Ils sont une poignée d'hommes et de femmes, anciens commandos du Vietnam, anciens agents secrets de divers services de renseignement, à se lancer sur les traces de celui qu'ils appellent " le rat ". Après avoir gardé le silence pendant plus de vingt-cinq ans, Danny Baz raconte au jour le jour la traque du " Docteur mort ". Cette extraordinaire chasse à l'homme, de New York à Baden-Baden, de Jérusalem à Québec en passant par l'Alaska, est le récit d'une vengeance à laquelle les membres de cette fraternité secrète, unis par l'amitié autant que par la rage, ont tout sacrifié.

10/2007

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Livres-jeux

24 heures dans la peau de l'archéologue. 7 mystérieuses énigmes t'attendent !

L'Académie des sciences organise un concours. Le professeur von Grummelseck est chargé de choisir le nouvel archéologue de l'extrême. Ce pourrait être toi ! Mais attention ! C'est une mission très difficile. Il faut intervenir très vite, partout dans le monde et mener une vie à la fois d'aventure et de savant. En plus, tu ne seras pas seul à concourir ! Ainsi commence ce livre qui propose au lecteur de résoudre 7 énigmes archéologiques en 24 heures chrono chacune. Dans une course contre la montre, sept lieux et autant de civilisations et d'époques sont visités (Préhistoire, Mésopotamie, Mayas, Egypte, Cambodge, Grèce et France). Retrouver et dater un crâne qui pourrait avoir appartenu à l'un des premiers hommes, récupérer une précieuse tablette avant les pillards de tombes et décrypter son mystérieux texte, affronter ses peurs pour faire le jour sur la disparition de la civilisation maya... à la manière d'Indiana Jones, le lecteur doit aller de page en page pour piocher des infos et ensuite faire ses choix. Attention ! S'il se trompe de piste, qu'il retourne vite d'où il vient pour ne pas se faire doubler par ses concurrents. Dans chaque épisode, le temps de l'aventure se distingue du temps du documentaire (dont les cartouches permettent de restituer les techniques, les exemples, bref la longue durée et la réalité du métier d'archéologue). Un livre pour faire le plein d'infos sur le fascinant métier d'archéologue et partir à la découverte des trésors du passé en s'amusant !

02/2022

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Histoire de France

Bonaparte en Terre sainte

Ce récit critique des Cent jours de Bonaparte en Terre sainte - 22 février-2 juin 1799 - (aussitôt après la campagne d'Egypte) procède à la fois de la recherche historique et de l'investigation journalistique. Il mêle la citation et la relation, le document et le commentaire, l'analyse et la synthèse, l'anecdotique et le factuel, le psychologique et le politique, les coups d'Etat et les secrets d'alcôve, les scènes de la vie privée et les comptes rendus de batailles, les témoignages surprenants et les mémoires à quatre mains, le suspense et la démythification. Ce qui peut donner à la reconstitution des allures de fiction en adhérant le plus fidèlement possible à l'authenticité, tant le réel peut surpasser ici l'imaginaire. Près de deux siècles après les événements, les auteurs ont mis au jour des détails inédits qui auraient pu faire des scoops à la Une des journaux de l'époque. Leur enquête les a conduits dans six pays, depuis la colline des Potiers de Saint-Jean d'Acre jusqu'à la crypte des Invalides, en passant par le Public Record Office de Londres, la vieille synagogue de Prague, le château d'Offenbach, sur le Main, en Allemagne, les archives impériales de Constantinople et celles de la chambre de commerce de Marseille. Ils ont également dépouillé, pour reconstituer cette histoire que même un romancier n'eût pu concevoir, quelque quatre cents publications en français, en anglais, en arabe, en hébreu, en yiddish et en araméen...

01/1992

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Littérature française

Un homme estimable

Tous les personnages de ce roman sont passés par la guerre et l'occupation. Ils ont tous à se mettre en règle avec ces épreuves et cette espérance. Leur problème n'est pas seulement de vivre. Il est de vivre après. Ainsi de l'avocat résistant Saurette qui a pris à coeur la défense et la protection d'un jeune milicien, Pierre Collard, entré dans la milice à un âge et à un moment où il ne pouvait apercevoir les conséquences de son geste. Son ami Romuald, plus âgé, aurait pu et dû le conseiller. Mais ce personnage se défend de conseiller ou de peser sur la liberté des autres. C'est qu'il refuse de limiter la sienne. Il est estimable, ne prenant jamais de risques. Il a donc abandonné Pierre Collard, comme il abandonne sa maîtresse Martine quand elle vient à lui peser. Saurette, et c'est tout le roman, hérite de Collard et de Martine à la fois. Mais il échoue à sauver Collard et il acceptera d'être lui-même sauvé par Martine. Romuald, lui, n'apprend rien et triomphe de tout. Il est le seul précisément à n'avoir pas besoin de se mettre en règle avec ce qu'il a vécu. Mais c'est peut-être qu'il n'a pas vécu. Ce beau roman, complexe dans ses événements, est clair et achevé dans son art. Et à sa maîtrise formelle s'ajoutent la chaleur et la générosité que l'on aimait déjà dans Le témoin et La fuite en Egypte.

09/1956

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Littérature étrangère

Crésus

Crésus, qui passait pour le roi le plus riche du monde, se considérait surtout comme le plus heureux des hommes. Jusqu'au jour où un Grec, Solon, le mit en garde : comment le roi de Lydie pouvait-il être heureux, s'il ignorait tout de son futur ? Anxieux de connaître son destin, Crésus consulta les oracles et dilapida auprès d'eux son immense fortune. Puis le sort décida qu'il serait vaincu à la guerre par les armées de Cyrus et perdrait en un instant son royaume et toute sa richesse. Mais cette défaite ne fut pas le fin mot de son existence. Crésus fut admis à la cour du roi de Perse, son vainqueur. Lui qui avait été un acteur de premier plan sur la scène de l'histoire, il devint spectateur des événements. Il suivit Cyrus dans ses expéditions, vit la chute de Babylone et de l'Egypte et rencontra des personnages fascinants : les derniers pharaons Amasis et Psamménite, le roi Cambyse qui guerroya sa vie durant contre des fantômes insaisissables, le savant Thalès de Milet, Tomyris la sauvage reine des Massagètes, d'autres encore... Dans le sillage d'Hérodote, Giovanni Mariotti a orchestré avec un charme irrésistible son propre récit de la vie de Crésus. Son livre fourmille d'épisodes mémorables, hauts en couleur, sous-tendus par une réflexion constante sur le bonheur et le destin. Sa prose lumineuse est nimbée de sagesse, comme si le narrateur portait sur ses lèvres le sourire de Bouddha, qui fut lui aussi, comme Pythagore, Zarathoustra et Lao-tseu, le contemporain de Crésus.

09/2003

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Sciences politiques

La guerre cachée. Al-Qaïda et les origines du terrorisme islamiste

Couronnée par le prix Pulitzer 2007, voici l'enquête la plus approfondie écrite à ce jour sur l'histoire du terrorisme islamiste. Sait-on que la naissance du fondamentalisme islamiste est tout autant liée à la création d'Israël en 1948 qu'au séjour malheureux aux Etats-Unis, la même année, d'un certain Sayyid Qutb ? Que le nom d'Oussama Ben Loden a émergé pour la première fois dans les fichiers de la CIA en 1993 ? Que dans les camps d'entraînement terroristes, on a beau haïr les Etats-Unis, on se délecte quotidiennement des films de Schwarzenegger ? Que les organisateurs du 11 Septembre avaient presque renoncé à leur projet après s'être rendu compte qu'ils manquaient de soldats capables de se faire passer pour des musulmans occidentalisés ? Que la CIA connaissait de longue date la présence des pirates de l'air sur le sol américain ? La Guerre cachée est un livre d'histoire terrible et qui se lit comme un roman. Lawrence Wright nous captive en nous livrant dans ce récit minutieux, et par moments émouvant, le résultat brûlant de cinq années d'investigation et de centaines d'entretiens réalisés en Egypte, Arabie Saoudite, Pakistan, Afghanistan, Soudan, Royaume-Uni, France, Allemagne, Espagne et Etats-Unis... L'articulation dramatique des événements et la personnalité des acteurs apparaissent ici avec une réalité saisissante. Et l'on comprend les nuances et les enjeux d'un conflit dont on parle beaucoup sans le connaître vraiment. Un conflit dont l'existence continue de menacer l'équilibre de la planète.

09/2007

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Histoire et Philosophiesophie

Georges Cuvier

Fondateur de l'anatomie comparée et de la paléontologie, Georges Cuvier méritait une biographie pas comme les autres. Mêlant la science, l'anecdote historique et la correspondance de l'époque, celle que lui consacre Philippe Taquet plonge le lecteur dans une époque troublée, où la description d'une mâchoire de dinosaure côtoyait celle de la pile de Volta, où l'armée de la République pillait les musées européens pour remplir le Louvre et le Muséum, et où il fallait plusieurs mois pour faire venir de Hollande deux éléphants, les premiers que l'on vit à Paris, tandis qu'émeutes et attentats éclataient quelques rues plus loin. Il est bien difficile aujourd'hui d'imaginer l'incroyable engouement pour la science qui s'empara de la France sous la Révolution, le Consulat et le Directoire. Il fallait édifier une science nouvelle qui fasse oublier celle de l'Ancien Régime et structure une société inédite. Le Muséum et le Jardin des plantes (ex "Jardin du Roi") furent repris par des jeunes savants brillants - Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Brongniart, Lamarck. Certains suivirent Bonaparte en Italie et en Egypte, d'autres noyautèrent l'Institut et le Collège de France, tous firent de la France du début du xixe siècle le centre scientifique de l'Europe. Le "citoyen" Georges Cuvier en est l'exemple type. D'abord naturaliste amateur, il gravit tous les échelons de la gloire scientifique en créant une nouvelle discipline, l'anatomie comparée, et en l'étendant aux animaux fossiles, qui étaient alors de totales énigmes. Philippe Taquet

09/2019

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Thèmes picturaux

Images de l'exil

Venues de très loin, certaines images ont durablement façonné notre imaginaire : celles de l'exilé, du réfugié ou encore du migrant, participent de cette structuration et font ainsi partie de notre patrimoine mental. Leur diffusion fut assurée par les contes et les légendes, par les chants, les prières et les comptines mais aussi par des représentations visuelles qui, au fil du temps, en ont précisé les contours. Les religions ont fourni les récits nécessaires pour que s'édifie une puissante iconographie de l'exil. Adam et Eve chassés du Paradis, La Fuite en Egypte, L'Exode, sont autant d'exemples que Duccio, Giotto, Masaccio ou Fra Angelico... vont peindre sur les murs des églises ou des monastères. Dans la folle accélération qui caractérise les temps modernes, émerge une iconographie considérable de la fuite, de l'errance et de l'exclusion, provoquées par les guerres, les régimes de terreur ou la pénurie. Les peintres et les photographes, de Marc Chagall à Robert Capa, s'emparent du sujet et accueillent dans leurs oeuvres ces "rayés de l'histoire" au destin aussi incertain qu'éprouvant. Les vidéos et les installations de nombreux artistes contemporains interrogent très opportunément aujourd'hui un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Mona Hatoum, Francis Alÿs, Kimsooja, Adrian Paci, Mohamed Bourouissa, Barthélémy Toguo, Zineb Sedira... et bien d'autres encore, produisent des oeuvres riches de sens dans lesquelles les notions de frontières et d'identité font l'objet d'un traitement qui peut fluctuer entre le documentaire et le récit fictionnel et poétique.

10/2021

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Linguistique

Études coptes XVII. Dix-neuvième journée d'études (Ottawa, 19-22 juin 2019)

Préface En souvenir de Wolf-Peter Funk (1943-2021) 1. Art et archéologie Fragment d'un décor mural aviaire du monastère du Pempton (Dekheila) Julien Auber de Lapierre Les tissus coptes de la collection Pfister dans les Musées du Vatican Mario Cappozzo Entre importations et productions locales : la vaisselle en céramique sigillée tardive dans les collections du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre Marie Delassus Enquête sur l'acanthe dite thébaine Cédric Meurice Le temple du Ouadi es-Seboua : les implantations chrétiennes Gertrud J. M. van Loon & Dobrochna Zielinska II. Papyrologie et épigraphie Décharge donnée à des pères et leur congrégation relative à une restitution de biens : le P. CLT. 2 revisité Nathalie Bosson & Suzanne Cassanelli Un arbitrage copte et son double dans les archives de Dioscore d'Aphrodité Anne Boud'hors & Jean-Luc Fournet Variations autour du "Dieu de (saint) Apa Apollô" , le vocable de l'église principale de Baouît identifié Florence Calament Les inscriptions du Wadi el-Rayan Alain Delattre & Maher Eissa L'affaire du métier à tisser : O. Crum Ad. 46 reconsidéré Esther Garel "C'est la parole de Dieu ! " . Rites de fiançailles dans la correspondance de Pesynthios Jacques van der Vliet III. Littérature et historiographie Les papyrus d'Achmîm : une mise au point Nathan Carlig La version copte de l'Adhortatio ad Fratres attribuée à Ephrem (CPG 4018)? : notes préliminaires à une édition du texte Catherine Louis Trouver l' "aujourd'hui" d'Abu al-Makarim ? Etude des sources de la description du monastère Saint-Macaire dans l'Histoire des églises et des monastères d'Egypte Perrine Pilette

06/2022

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Littérature française

Contes des sages et facétieux Djeha et Nasreddine Hodja

Ce nouveau volume des "Contes des sages" met en scène un personnage que l'on retrouve dans la tradition orale de tout l'Orient musulman et qui porte, suivant les pays, le nom de Djeha ou de Nasreddine Hodja. L'ouvrage le suit pas à pas et nous conte les mille et une aventures de ce sage-fou aux semelles trouées, entre ruse et débrouillardise. De Grenade à Samarcande, de Bassora à Cheik Saïd, d'El Djezaïr à Kandahar, d'Istanbul à Ouadane en Mauritanie, en passant par la Kabylie, tous le connaissent. C'est le propre de Djeha de rassembler dans un même rire Arabes du Yémen, du Rif, de l'Iraq, du Liban, de Mauritanie, du Mzab. Il prend le nom de Nasreddine Hodja en Turquie ou en Perse, de Goha en Egypte, de Giufa en Sicile, de Grossu Minutu en Corse, de Goa en Espagne, de Effendi en Chine, de Ch'ha chez les juifs d'Afrique du Nord. Sous des dehors parfois niais, Djeha se montre suprêmement habile. Il mystifie ses semblables ou les berne pour vivre à leurs dépens. Fertile en expédients, il est capable par son esprit d'à-propos de se tirer des situations les plus délicates. Petit paysan, modeste, marchand ou simplement journalier, il possède parfois un lopin de terre et promène son âne. Presque sage, du moins homme avisé, Nasreddin se fait parfois philosophe. Et au travers de ces contes arabo-turco-persans de "sagesse facétieuse", il convie le lecteur à un plaisant voyage, dans un islam à la liberté frondeuse.

03/2009

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Musées français

Les Mondes d'Orsay

La discipline historique est présente au musée d'Orsay depuis sa préfiguration : musée d'art, Orsay est aussi un musée qui donne à voir dans la diversité de ses collections une époque de révolutions, politiques, économiques, sociales, médiatiques, artistiques. C'est dans la continuité de ce lien originel entre histoire et histoire de l'art et pour rendre compte de cette période fondamentale aujourd'hui, que cet ouvrage, constitué de quatre-vingts notices, classées par ordre chronologique (du XIXe siècle au début du XXe), propose de réinsérer les collections du musée dans un contexte mondial. L'auteur propose un commentaire d'oeuvre célèbre ou méconnue (peinture, mobilier, sculpture, photographie...), suivant la méthode de l'histoire mondiale. Apparaîtront ainsi les grands mouvements qui traversent un monde bien plus connecté qu'on ne le croyait - hier et aujourd'hui. Une rubrique "Pour aller plus loin' associée à chaque notice rassemble des ouvrages de référence. Quelques exemples : Jean-Léon Gérôme, Jeunes Grecs faisant battre des coqs, 1846 ; Thibault, La Barricade de la rue Saint-Maur, 1848 ; Paul Gauguin, Palette de l'artiste, 1848-1903 ; Thomas Abiel Prior, La Reine Victoria inaugurant l'Exposition universelle, 1851-1886 ; Maxime Du Camp, Egypte moyenne. Le Sphinx vu de face, 1852 ; Lars Kinsarvik, Fauteuil, 1900 ; Cunio Amiet, Paysage de neige, 1904 ; Anonyme, Quatre hommes condamnés à la cangue, Pékin, 1905 ; Alfred Stieglitz, The Steerage, 1911 ; Anne Brigman, Dawn, 1912 ; Adolphe de Meyer, Nijinsky et une danseuse, 1914 ; Louise Abbema, Portrait de Sarah Bernhardt, 1921 ; François Pompon, Ours blanc, 1923-1933...

10/2021

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Critique littéraire

Encyclopédie archéographique. A - Le A... Parlons-en... La lettre A est un être vivant

Encyclopédie de la lettre A, encyclopédie individuelle de chaque lettre de l'alphabet. Cette encyclopédie contient une grande partie des travaux de recherche en archéographie d'André N. Lévy faites au cours de ces 50 dernières années. Dans l'encyclopédie du A vous trouverez : un dictionnaire sur les mots commençant par la lettre A, avec des mots écrits en protoaraméen, protonabatéen et hébreu, avec le mot principal en français ou hébreu phonétique, son étymologie, son évolution et/ou son histoire. Ils sont également écrits phonétiquement avec leurs significations par leurs racines. Les racines peuvent être protoaraméennes, hébraïques, arabes, latines, grecques ou autres. Vous découvrirez par lettre, un dessin évolutif de chaque lettre, depuis l'Egypte avec les hiéroglyphes, le protosinaïtique ; le phénicien, l'araméen, le grec, le latin, jusqu'à la forme actuelle. Leurs symboliques, leurs valeurs numériques et leurs sens. Au fil de l'alphabet, vous vous étonnerez de cette merveilleuse découverte ! Après les mots par A, d'autres thèmes y sont aussi rajoutés, tels que : les alphabets de la famille Africaine ; l'histoire des mots de l'Argent ; des pensées par la lettre A ; des poèmes par la lettre A ; des pages de calligraphie de la lettre A en langues anciennes pour vous entrainer, avec les textes relatifs aux 12 langues-mères ; une galerie de portraits et de lettres manuscrites écrites par des célébrités du le moyen âge ; des peintures de noms ou mots en protoaraméen ou/et en protosinaïtique (réduction des hiéroglyphes) commençant par la lettre A.

09/2019

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Réchauffement climatique

Alerte rouge : histoire et géopolitique d'El Niño

En 2023, El Nino fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l'océan Pacifique, réchauffe brutalement l'atmosphère. Inscrit dans l'histoire de nos civilisations, il va avoir un impact violent sur l'actualité géopolitique la plus brûlante. Car les historiens en retracent l'influence, aussi globale que redoutable, jusque dans un passé lointain. Le phénomène est souvent associé à des périodes de ruptures et d'effondrements civilisationnels, de l'Egypte antique aux cités-Etats mayas. Certains épisodes du XIXe siècle sont corrélés aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie, jusqu'à l'histoire coloniale de l'Inde sous la domination britannique. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Le cycle de 2023 est porteur de risques climatiques et géopolitiques inédits. Aujourd'hui, El Nino aggrave l'emballement climatique et ses effets en cascade. Or les marchés agro-alimentaires mondiaux sont déjà sous très haute tension du fait des interactions entre la guerre en Ukraine, la rivalité sino-américaine, la crise de l'énergie et la multiplication de phénomènes climatiques extrêmes toujours plus marqués. A quoi va ressembler un monde chauffé à blanc, sur fond de tensions internationales, de migrations climatiques et de guerres de l'eau – qu'elles se jouent entre villages ou entre grandes puissances, comme les Etats-Unis et la Chine, déstabilisées par le climat et en compétition féroce pour les ressources ? El Nino 2023-2024 pourrait être un crash-test climatique. Nos sociétés sont-elles prêtes à encaisser 1,5°C de réchauffement planétaire ?

10/2023

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Histoire du judaïsme

Les Antiquités juives. Volume 6, Livres XII à XIV, Edition bilingue français-grec ancien

Au coeur du patrimoine mondial de la littérature, la suite de l'oeuvre capitale du grand historien juif de l'Antiquité. Un indispensable de la bibliothèque universelle. Flavius Josèphe, prêtre de Jérusalem (37-96 av. J. -C. env.) et historien célèbre de la Guerre des juifs, est un témoin exceptionnel de son siècle. Dans son oeuvre majeure, les Antiquités juives (publiées en 93/94, la 13e année de l'empereur Domitien), il donne, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam. Ce volume contient les livres XII à XIV des Antiquités. Prolongeant la paraphrase biblique, il couvre l'histoire de la Judée depuis les troubles qui ont suivi la mort d'Alexandre le Grand jusqu'à la mort d'Antigone, le dernier roi asmonéen, c'est-à-dire de -323 à -37, avec pour pièce maîtresse la crise maccabéenne (167-164). Après la mort de la reine Alexandra en -67, la rivalité entre ses fils eut pour effet une domination romaine durable et la promotion du roi-client Hérode. Josèphe a peiné pour montrer une continuité judéenne depuis l'époque perse, en particulier pour la succession des grands prêtres, mais il n'a pu cacher que la Judée n'a émergé comme réalité politique perceptible que dans le cadre de la rivalité entre l'Egypte lagide et la Syrie séleucide, qui se sont longuement disputé la maîtrise de la côte, de Gaza à la Phénicie, à travers de nombreuses guerres aux IIIe et IIe siècles.

06/2021

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Esotérisme

Le guide de l'encens

Un tour du monde aux enivrants effluves... Quel était le secret des précieux mélanges d'encens des prêtres égyptiens ? Quels parfums la voyante de l'oracle de Delphes utilisait-elle pour prophétiser ? Quelles substances d'encens renforcent nos rêves ? Quelles sont leurs vertus curatives ? Des questions auxquelles Suzanne Fischer-Rizzi répond dans cet ouvrage absolument unique. A travers ses pages, vous découvrirez l'histoire du smudging, ou fumigation, depuis ses racines au paléolithique jusqu'à sa source en Extrême-Orient, dans l'Himalaya et au Japon, en passant par les hautes civilisations de l'Egypte ancienne, de la Mésopotamie et de la Grèce. Un chapitre est également consacré aux traditions, toujours actives, des autochtones d'Amérique du Nord et du Sud. Pour chaque région et civilisation explorée, l'auteure partage des recettes et mélange en accord avec chaque tradition, faisant ainsi de ce livre le plus complet sur la composition, la fabrication, les rituels et les recettes des encens du monde. Un livre à la fois didactique, thérapeutique et magique. Une bible incontournable ! A propos de l'auteure : Après des études en philosophie, Susanne Fischer-Rizzi s'est tournée vers le monde des plantes et de leurs vertus médicinales. Initiée aux pratiques chamaniques par des Amérindiens, elle a complété sa formation, en Inde, par les médecines ayurvédique et tibétaine. Fondatrice de l'école Arven en Allemagne, elle y enseigne l'aromathérapie et la phytothérapie. Sa notoriété l'amène à participer à de nombreux séminaires et conférences à travers le monde.

12/2023

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Critique littéraire

Ali Bey, un voyageur espagnol en terre d'islam

L'homme était catalan. Dans le but d'explorer l'Afrique (un continent alors aussi inconnu , "que les déserts de la lune") et l'Orient (il fut, en 1807, l'un des premiers voyageurs européens à visiter La Mecque, cinquante ans avant le fameux Richard Burton), il se déguisa en musulman, s'inventant une noble généalogie arabe, se faisant appeler Ali Bey, prince abbaside. Sa notoriété au Maroc fut telle qu'il rêva un moment de devenir sultan à la place du sultan. Plus tard, se mettant au service de la France, il proposa à Napoléon la conquête, sous son égide, de l'entière Afrique du Nord, de Tanger à Alexandrie. Il suivit Joseph Bonaparte en Espagne lors de l'occupation de la péninsule ibérique par les troupes napoléoniennes et, après la chute de l'empereur, se fit de nouveau explorateur au service des ambitions colonialistes de Louis XVIII. Ce personnage haut en couleur, très cultivé, parlant plusieurs langues, féru d'histoire et d'astronomie (il subjugua les grands savants de l'époque, à Paris comme à Londres, et charma Chateaubriand lors de leur rencontre en Egypte), fut à l'évidence l'homme qu'on décrivit à l'époque comme " courageux, entreprenant, rusé, aventurier par goût ", celui dont les passions ardentes et la mobilité d'esprit le rendaient capable de tout, propre à tout ". Biographie ne s'écartant jamais de la vérité historique, le livre de Christian Feucher se lit, on le devine, comme un roman d'aventures : celui des exploits (et des mésaventures !) de cet homme hors du commun, curieusement méconnu.

05/2012

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Religion

La règle d'or, histoire d'une maxime morale universelle. Volume 2, Le XXe siècle et essai d'interprétation

Pour la première fois, voici, sur vingt-cinq siècles - de Confucius à nos jours -, l'histoire de cette maxime morale universelle. Le premier volume est consacré à l'émergence de la règle d'or. Il met en évidence les traces de sa présence dans diverses cultures orientales (Chine, Inde, Egypte, Moyen-Orient, Afrique du Nord), pour ensuite se concentrer sur son apparition dans la tradition occidentale, tant théologique que philosophique. Depuis ses racines dans la pensée juive et la philosophie grecque jusqu'à son essor à l'ère chrétienne et à la Réforme, on verra éclore, au XVIIe siècle en Angleterre, sous le nom de Golden Rule, les premiers ouvrages qui lui seront entièrement dédiés. Décriée par Kant, elle jouera toutefois un rôle important dans la pensée de plusieurs philosophes - Leibniz, Voltaire, Schopenhauer ou encore Feuerbach -, et fera un retour en force dans la philosophie analytique anglo-saxonne, notamment portée, dans la culture américaine, par la protestation des Quakers contre l'esclavage. Elle nourrira les discours de Kennedy, et même, de nos jours, ceux d'Obama. Le second volume décrit le devenir de la maxime dans la pensée contemporaine et décrypte les différents sens possibles de la règle en fonction des types de formulations et des contextes, qu'ils soient philosophiques ou religieux. Une réflexion approfondie sur la question de l'empathie et de la reconnaissance d'autrui, fondements de toute sociabilité et de l'éthique proposée par la règle d'or, clôt cette "histoire d'une maxime universelle".

01/2012