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Vie d'un musée 1937-2005

Extraits

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Histoire du judaïsme

Les forces de vie des exilés. Témoignages historiques et thématiques intemporelles

Pourquoi écrire des lettres post mortem à trois exilés décédés en 2008 et 2015 ? Un jeune juriste autrichien de 27 ans condamné comme juif en 1939, pour échapper à la mort, à un exil sans retour en Bolivie. Un enfant de Vienne se découvrant juif en 1938, déporté seul à 13 ans de 1938 à 1945, véritable "héros", qui choisit un nouvel exil en Amérique latine en 1949. Jeune communiste juive de 22 ans originaire de Prague, seule de sa famille à avoir échappé à ah en 1939 grâce à des exils multiples en puis au Mexique, mais exilée aussi dans son propre pays à son retour du fait des purges nés en 1952. Ces frappent par les épreuves endurées, mais aussi par leurs forces de vie, qui leur ont de rebondir, de métaboliser leurs souffrances et de s'engager tout au long de leur vie, sur le plan culturel, politique ou tout simplement humain.

02/2021

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Critique littéraire

Hybridité et genre chez Assia Djebar et Nina Bouraoui

La romancière, cinéaste et essayiste Assia Djebar est née en 1936 en Algérie, à l'époque de la colonisation française, et a vécu la guerre d'indépendance algérienne, un événement historique majeur qui se reflète dans son oeuvre. Nina Bouraoui, romancière franco-algérienne, appartient quant à elle à une autre génération. Née en 1967, elle a grandi d'abord dans l'Algérie postcoloniale puis en France, et ne connaît la période coloniale qu'à travers l'histoire de sa famille. La présente étude est basée sur quatre romans mettant en parallèle l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui et la France : La Femme sans sépulture (2002) et La Disparition de la langue française (2003) d'Assia Djebar, et Garçon manqué (2000) et Mes mauvaises pensées (2005) de Nina Bouraoui. Les protagonistes de ces romans, en partie autobiographiques, sont préoccupés par une même question : la quête de soi. Dans cette quête, les événements historiques jouent-ils le même rôle chez Bouraoui que chez Djebar ? Cet ouvrage, qui examine l'impact sur les protagonistes du mouvement entre deux espaces et deux époques, a une double approche : d'une part, il montre que la subjectivité est le résultat de différents discours identitaires véhiculant des idées normatives quant à l'appartenance culturelle, ethnique et genrée. D'autre part, il analyse comment les oeuvres de ces écrivaines subvertissent et recodifient ces discours.

07/2014

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Critique littéraire

ALBERT LONDRES. Vie et mort d'un grand reporter, 1884-1932

Parti de Vichy pour Lyon puis Paris, Albert Londres voulait être poète. Il le restera toute sa vie, à sa manière. Chroniqueur au Palais-Bourbon, il est aux Dardanelles en 1915 et ne cessera dès lors de parcourir et le monde, et les "mondes" : ceux des bagnes, des asiles, des cyclistes "forçats de la route". Dès 1924, ce grand reporter devient aussi redresseur de torts, quand il commence de dénoncer ce qui le scandalise, de "porter le fer dans la plaie et de juger la chose jugée". Don Quichotte entêté, journaliste ambitieux sous un masque d'indolence, Albert Londres est aussi l'homme d'une seule femme, le père attendri de Florise, le spectateur ému de La ronde de nuit de Rembrandt. Il meurt le 16 mai 1932 dans l'incendie du Georges-Philippar qui le ramenait de Chine, où il était parti pour une enquête ou une mission dont l'objet restera à jamais mystérieux.

03/1990

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Beaux arts

Le musée national de l'histoire de l'immigration. Genèse d'un musée

Dans son rapport, Jacques Toubon écrivait : "notre programme est de créer un centre d'histoire et de mémoire vivante, à vocation culturelle, installé dans un lieu central à identité forte, emblématique et chargé d'histoire. Largement ouvert au grand public et aux scolaires, conçu comme un point de repère national, mais également comme un noeud de réseaux et d'acteurs, il devra rassembler autour de lui les initiatives déjà existantes pour les rendre accessibles à l'ensemble de la population française. [...] Enfin, ce centre devra être un lieu vivant, producteur d'événements culturels et artistiques montrant l'enrichissement continu de la culture française par l'apport de l'immigration, afin de constituer un repère identitaire pour la France du XXIe siècle." Dix ans se sont écoulés depuis l'ouverture du musée national de l'Histoire de l'immigration, mais selon Benjamin Stora "les questions soulevées par ce projet sont plus que jamais à l'ordre du jour. Grâce à cet ouvrage, qui fait le récit de la genèse du musée, le lecteur intéressé découvrira une dimension sans doute méconnue de l'histoire récente des politiques publiques".

09/2017

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Monographies

Edvard Munch, "un poème d'’amour, de vie et de mort". Au musée d’'Orsay

Edvard Munch. Musée d'Orsay. Le célèbre peintre du cri est à l'honneur d'une exposition présentée au musée d'Orsay. Mais au-delà de ce tableau mythique, Edvard Munch reste un artiste plutôt méconnu. Ce hors-série propose de décrypter son processus créatif singulier et découvrir la diversité de sa pratique artistique

09/2022

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Histoire et Philosophiesophie

Qu'en pensez-vous Monsieur Feynman ? Lettres 1939-1987

Sans conteste le savant le plus adulé depuis Einstein, Richard Feynman reçoit le prix Nobel en 1965 pour des découvertes faites avant son trentième anniversaire. Pédagogue hors pair, il révolutionne l'enseignement de la physique. Curieux de tout, il joue du tam-tam, force des coffre-forts, fréquente les night-clubs. Peu avant sa mort, il démontrait en direct, à la télévision, pourquoi la navette Challenger avait explosé. Il se servit pour cela, en tout et pour tout, d'un verre d'eau glacée et d'un élastique ! Feynman fut aussi un homme pudique, un père aimant et un citoyen militant. Ces lettres furent adressées à des sommités scientifiques comme à des inconnus ou à des étudiants avides de conseils, ou encore à sa famille. La correspondance inédite de cet homme d'exception constitue une autobiographie émouvante, où ressortent à chaque page sa modestie, son optimisme, son honnêteté intellectuelle et son sens de l'humour.

04/2006

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Cinéma

Pin-up au temps du pré-code (1930-1934)

La pin-up est partout. Avant même qu'on invente le mot pour désigner les jolies filles qui ornaient les chambres des soldats de la Seconde Guerre mondiale, elle s'imposait dans la culture populaire. Des Gibson Girls à Katy Perry en passant par Marilyn Monroe, elle est toujours présente ! Mais la pin-up est bien plus qu'une femme-objet. Cet ouvrage a l'intention d'aller voir derrière le poster et le fantasme, et d'explorer ce qui, dans cette figure glamour, révèle les tensions entre les genres. On se propose ici d'examiner sous toutes les coutures, dans une perspective culturaliste, cette figure incontournable, de la considérer comme un outil d'analyse des relations de genre, apte à détecter les mécanismes, parfois subtilement dissimulés, de la domination masculine. Pour comprendre la pin-up, et ce qui en elle traverse les époques, on s'appuiera sur une période clé, à la fois pour l'histoire du cinéma et pour la représentation des femmes : le cinéma des années 1930 aux Etats-Unis et en particulier la période dite du "pré-Code hollywoodien", ces quelques années qui précèdent l'application stricte du Code Hays, entre 1930 et 1934, souvent présentées comme une parenthèse enchantée. En analysant plusieurs archétypes de pin-up, de Betty Boop à Jane Parker en passant notamment par les actrices Jean Harlow ou Mae West, l'ambition de cet ouvrage est de déconstruire le fantasme de la pin-up comme femme-objet mais aussi de nuancer la vision d'un pré-Code où tout serait permis.

03/2019

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Histoire des idées politiques

Pour une autocritique du marxisme. Oeuvres complètes (1917 - 1936)

L'oeuvre écrite de Julius Dickmann est non seulement un témoignage des crises, des guerres et des révolutions de la première moitié du XXe siècle mais, aussi et surtout, un legs offert à l'avenir par l'un des francs-tireurs les plus singuliers du marxisme. Aussi riche que méconnue, cette oeuvre comprend des articles d'intervention dans l'actualité politique autrichienne et allemande d'alors, des essais de théorie marxienne, et des correspondances avec d'autres marxistes hétérodoxes tels que Boris Souvarine, Lucien Laurat ou Karl Korsch. Ce volume, rendant enfin disponible en français l'oeuvre complète de Dickmann, éclaire la pensée d'un des précurseurs de l'éco-socialisme.

10/2023

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Russie

Cauchemar en URSS. Les procès de Moscou 1936-1938

Après la parution de son Staline (1935), Boris Souvarine publie un long article sur les deux premiers procès de Moscou (août 1936 et janvier 1937) où il s'interroge sur la logique de cette tragédie pseudo-judiciaire où les accusés s'accablent de tous les maux avant leur mise à mort. Au-delà de la mise en scène spectaculaire de ces procès et du sacrifice de personnalités connues, c'est bien l'ampleur de la répression dans toutes les strates de la société soviétique que symbolisent ces purges au sommet de l'Etat-Parti. A mesure que s'enchaînent les condamnations, Souvarine établit que le mensonge, aussi déconcertant soit-il, constitue dorénavant le fondement d'un univers politique où 2+2 n'est plus égal à 4.

11/2021

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Illustration

L'Illustration jeunesse russe. Une histoire graphique (1917-1934)

Lorsque même un livre pour enfant faisait peur aux dictateurs... Dans cet ouvrage, Dorena Caroli met en lumière une période d'innovations graphiques et littéraires radicales particulièrement méconnue : 1917-1934 en Russie soviétique. Elle nous dévoile un univers fascinant de liberté artistique où avant-gardes et utopies s'entremêlent en nous léguant une leçon d'espoir et d'ouverture d'esprit, parce qu'il ne faut jamais laisser le monopole de la culture aux censeurs et autres dictateurs.

11/2023

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Histoire internationale

Lettres de Kharkov. La famine en Ukraine 1932-1933

Au début des années 1930, le gouvernement fasciste italien met en poste plusieurs diplomates en URSS. Attentifs aux manifestations de la politique stalinienne autant qu'à la vie quotidienne de la population désespérée, ils font état, dans des rapports réguliers, des événements terribles de la guerre civile, de la collectivisation forcée et de la famine, qui coûtèrent la vie à des millions de personnes. Ces documents exceptionnels, écrits sur le ton d'une chronique depuis Moscou, Kharkov ou Batoum, évoquent entre les lignes les sacrifices de la population, mais aussi les événements marquants de la grande Histoire. Ils nous permettent aujourd'hui de mieux comprendre cette période cruciale de l'histoire soviétique. Longtemps oubliés au ministère italien des Affaires étrangères, ces témoignages ont été mis en lumière par le travail d'Andrea Graziosi. La traduction parue dans les Cahiers du monde russe et soviétique est ici complétée par de nouveaux documents, inédits en français, avec une préface de l'historien Nicolas Werth et une introduction revue et augmentée d'Andrea Graziosi.

11/2013

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Sculpteurs

Odette Lepeltier

Parmi les grandes figures féminines de la céramique du XXe siècle, Odette Lepeltier (1914-2006) reste une référence encore peu connue. Elle fait pourtant partie avec Colette Guéden, Louise-Edmée Chevallier ou encore Guidette Carbonell des femmes artistes qui ont contribué après-guerre au renouveau de la céramique artistique en renouant avec la ronde-bosse et la couleur ; les deux maternités en faïence émaillée déposées par le Centre national des arts plastiques à La Piscine sont très emblématiques de son travail qui fait de la femme son motif de prédilection. En 2011, l'atelier d'Odette Lepeltier a fait l'objet d'une dispersion presque complète en vente publique. Tant pour la mémoire de l'artiste que pour l'intérêt de ce fonds pour le récit exemplaire d'une céramiste associée à la diffusion commerciale qui s'élabore dès l'aube du XXe siècle, il a paru nécessaire de préserver cette mémoire qui aurait été définitivement dispersée si le marché de l'art s'en était emparé. Cette formidable matière biographique et artistique a trouvé tout naturellement sa place dans le cabinet d'arts graphiques du musée de La Piscine. En lien avec sa collection de céramique moderne, c'est un florilège des plus belles feuilles de ce fonds riche de 69 carnets et de plus de 2500 feuilles que le musée présente à travers une exposition. Née à Paris en 1914 Odette Lepeltier, née Pouget, entre en 1934 à l'Ecole des Beaux-arts de Paris. C'est dans l'atelier de Paul-Albert Laurens, alors qu'elle y suivait un enseignement classique en peinture et en sculpture, qu'elle rencontre Robert Lepeltier, qu'elle épousera en 1938. Alors qu'elle travaille depuis 1937 pour Primavera, l'atelier de création des magasins du Printemps dirigé par la décoratrice Colette Guéden (1905-2000), elle décide en 1938 d'être indépendante et elle installe son propre atelier à La Varenne-Saint-Hilaire. Présente en 1938 au Salon des Artistes décorateurs, puis en 1942 au Salon de l'Imagerie, elle est remarquée par André Arbus et Rémy Hétreau qui lui passent commande de fontaines et bas-reliefs décoratifs. Entre 1945 et 1962 elle ouvre un magasin de décoration

03/2023

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Beaux arts

Des musées de Metz au musée de la cour d'or. Histoire des collections, reflets d'un territoire

Absente des envois fondateurs de la circulaire Chaptal de 1801, il faut attendre 1839 pour que la Ville de Metz se dote d'un musée. Il est alors créé sous l'impulsion des sociétés savantes locales et des artistes de l'Ecole de Metz. Malgré un budget limité, le développement des collections et de l'institution suit un modèle traditionnel dans l'histoire des musées français jusqu'à la chute du Second Empire. Mais, entre 1871 et 1918 avec l'annexion de l'Alsace-Moselle au Reich allemand, celui-ci va connaître de profondes transformations dans un contexte politique inédit. Il profite des avancées de la science allemande, notamment dans le domaine de l'archéologie. Les musées de Metz entrent alors dans une première période prospère avec la construction de nouveaux bâtiments et un accroissement constant des collections archéologiques. L'établissement n'est plus seulement un musée des Beaux-Arts, mais aussi un important musée archéologique et même un musée de site avec la découverte dans ses sous-sols des anciens thermes gallo-romains de Metz en 1932. Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient un outil de propagande au service de l'occupant et sert de centre de collecte aux objets spoliés par les nazis. Il faut attendre la nomination de Gérald Collot en 1957 pour que les musées de Metz connaissent un nouvel âge d'or. De 1964 à 1980, ce conservateur, attentif aux projets de rénovation urbaine, intègre dans les collections de multiples témoignages patrimoniaux qu'il réussit ainsi à sauvegarder. En les étendant, il transforme la présentation des oeuvres des musées de La Cour d'Or et crée un des premiers musées d'Architecture médiévale en Europe. Le lancement du programme de rénovation du musée a encouragé la rédaction de ce texte où la période la plus récente est présente grâce à une série d'entretiens réalisés avec les personnalités liées à l'histoire du lieu ces quarante dernières années. Issus d'une fondation classique, les musées de Metz, par leur inscription dans un territoire marqué par l'Histoire et deux guerres mondiales, sont un exemple peu ordinaire dans le paysage muséal français. Véritable institution transnationale où les visions française et allemande cohabitent, confrontée à la création d'une annexe du Centre Pompidou, un ouvrage relatant son histoire, mais également les enjeux politiques, culturels et sociaux à l'oeuvre, s'avérait plus que nécessaire.

10/2018

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Beaux arts

Cahiers d'Himalaya

Au cours des étés 2009 et 2010, contraint par les évènements d'abandonner ses voyages réguliers en pays Dogon, Miquel Barceló choisit d'oublier les rites, rythmes et contraintes de la culture occidentale dans un autre paysage extrême, celui des contreforts de l'Himalaya, des steppes et des montagnes abruptes du Mustang et du Bhoutan, terme d'un trajet commencé à Delhi et poursuivi à travers le Ladakh et le Cachemire. Regard aux aguets, curieux de tout, Barceló n'abandonne jamais le crayon, le pinceau, le stylo et l'objectif, cherchant à serrer au plus près émotions et rencontres, quotidien et usages de ces terres lointaines. C'est le résultat de cette équipée que propose le présent ouvrage, rassemblant aquarelles et croquis, pages de carnets et de journaux, photographies de lieux et de personnes - et livrant ainsi la sténographie des enthousiasmes et incidents qui font le prix de toute expérience de l'ailleurs. Miquel Barceló est né en 1957 à Majorque. Ses oeuvres ont été exposées au Musée d'Art moderne de New York, au CAPC de Bordeaux, au Musée des Arts Décoratifs de Paris, à la Fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence et dans de nombreuses galeries et musées européens. En 2006, il a achevé les décors intérieurs et les vitraux de la cathédrale de Palma de Majorque. À Genève, il a réalisé la décoration de la coupole de la salle de conférence XX du Palais des Nations. De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Carnets d'Afrique (Le Promeneur, 2003).

03/2012

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Histoire internationale

American chaos. Retour en Irak et en Afghanistan 2002-2004

Guerre en Afghanistan, guerre en Irak. Voilà brutalement résumées quatre années de George Bush à la Maison-Blanche. Dans ces deux pays, la victoire initiale des forces américaines, fulgurante, n'a pas installé la paix. Serge Michel, journaliste, et Paolo Woods, photographe, ont entrepris un premier tour d'Afghanistan au printemps 2002. Au cours de leur périple de 3 000 km, ils voient le pays reprendre espoir après la chute des talibans. On y parle retour des réfugiés, fin de la sécheresse, mariage et reconstruction. Deux ans plus tard, ils refont le même circuit et découvrent, chez les seigneurs de la guerre, les pilleurs d'antiquités ou les cultivateurs d'opium, que le désordre et la peur règnent à nouveau. Au printemps 2004, ils remontent les routes dangereuses d'Irak, de Bassora à Mossoul. C'est un voyage au pays de la haine, dans les repaires des rebelles, les noces de campagne ou à l'arrière des jeeps américaines. Ils traversent le pays chiite au bord de la rébellion et séjournent chez les sunnites de Fallouja - qui ont d'abord voulu les exécuter. Grâce à cette extraordinaire plongée dans deux pays en guerre, Serge Michel et Paolo Woods nous font comprendre au ras du terrain comment les Américains, qui avaient gagné la guerre, sont en train de perdre la paix. Comment, au lieu de rendre le monde plus sûr, ils fabriquent leurs ennemis de demain. Pax americana est devenue American chaos.

09/2004

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Romans graphiques

Musée

Qui regarde qui ? ... Entre les statues de marbre et les tableaux de maîtres, les visiteurs du musée d'Orsay posent tantôt des yeux admiratifs, tantôt un regard perplexe sur les chefs-d'oeuvre qui bordent les allées. Ils échangent dans un murmure discret et continuent leur déambulation. Mais lorsque les portes du musée d'Orsay ferment et que la nuit tombe, les sculptures et les peintures quittent la pose, descendent de leur socle, s'animent, se détendent, se mettent à se raconter, s'interrogent ou commentent ce qu'elles ont pu voir ou entendre au cours de la journée. L'Olympia de Manet, qui en a peut-être assez de passer sa vie allongée, déserte sa couche ; les Raboteurs de parquet de Caillebotte, fatigués, délaissent les lattes du parquet ; et Héraclès se dirige, comme à son habitude, tout droit vers sa pièce favorite : les toilettes. Certains se retrouvent pour dresser un portrait peu flatteur des visiteurs indélicats ; d'autres, désabusés, s'assoient pour observer l'absurdité du monde à travers les vitraux de la grande horloge. D'autres encore accueillent les nouveaux venus, car les collections s'agrandissent ! Au petit matin, toutes les oeuvres regagnent leur socle ou leur cadre et reprennent la pose avant l'ouverture des portes. Un quotidien au musée où l'on découvre que tour à tour, les rôles s'inversent. Que peuvent bien penser de nous les peintures et les sculptures à force de nous observer et de nous écouter dans les couloirs et les salles d'un musée tout au long de la journée ? ... Ce que de jour les " regardeurs " disent des regardés, et surtout ce que de nuit les regardés racontent des " regardeurs ". Le lecteur devient témoin et spectateur d'un quotidien aussi bien nocturne que diurne dans le musée. Fin observateur, Christophe Chabouté signe un album plein de poésie qui nous invite à réfléchir sur notre rapport à l'art, nos certitudes et à la manière dont nous percevons le monde. Se jouant des visiteurs mais jamais du lecteur, il laisse place à la contemplation avec humour et sensibilité.

04/2023

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Aventure

Contrebande. Toile cirée ; Centres ville ; La région

Cet album regroupe les oeuvres suivantes : Toile cirée 1996 ; Centres ville 1997 ; La région 2000 ; 2005.

06/2021

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BD tout public

Les maîtres-saintiers Tome 4 : Une vie pour une vie, 1917

Poitiers, octobre 1916. La Première Guerre mondiale fait rage en Europe. Vincent, le fils caché de David Rochebrune, est mobilisé au combat... De son côté, ce dernier reçoit la visite d'un émissaire du Tsar Nicolas II, qui le pousse à se rendre en Russie pour réparer la cloche Bizot, la plus grande du monde ! David voit là l'occasion de reprendre sa quête... Car au-delà d'exercer l'un des métiers les plus beaux du monde, fondeur de cloche, c'est lui et lui seul qui veut enfin résoudre le mystère de la tombe de la véritable mère de Jésus. De Moscou à Rome, d'une Grande Guerre à une Révolution, d'une histoire familiale à un secret ancestral, voici la conclusion de la grande saga des Maîtres Saintiers !

07/2018

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Sciences historiques

La vie politique en Alsace, 1919-1936

De 1919 à 1936, l'Alsace a connu une vie politique mouvementée. Cette étude, fondée sur des enquêtes statistiques précises et sur un dépouillement systématique de la presse alsacienne de l'époque, permet de connaître les réactions alsaciennes devant la politique française après la réintégration de l'Alsace dans la communauté nationale en 1918. Bien qu'originaire de l' "intérieur" , son auteur, qui vit depuis longtemps en Alsace, a voulu comprendre et expliquer le comportement politique des Alsaciens. Trois faits lui ont paru primordiaux. On notera d'abord que, si la gauche alsacienne était puissante en 1912 lors des élections au Reichstag, elle n'est plus, en 1936, qu'un mouvement affaibli et divisé. En second lieu, le mouvement autonomiste apparaît plus diversifié qu'on ne le dit d'ordinaire. Dû à des difficultés linguistiques et religieuses étudiées en détail, l'autonomisme alsacien semble plus régionaliste que réellement autonomiste, à une époque où l'esprit de centralisation était synonyme d'esprit national et républicain. Enfin, un parti politique semble profiter de la crise de la gauche et du mouvement autonomiste pour établir une primauté qui conduira l'Alsace à une tradition monopartiste qui ne s'est guère démentie depuis. S'appuyant sur une analyse sociologique et économique serrée, cet ouvrage permet de mieux comprendre les réactions d'une province française dans l'entre-deux-guerres et découvre en même temps une des sources de l'idéologie du Mouvement républicain populaire d'après guerre. Cette étude a obtenu en novembre 1969 le prix du Conseil Général du Haut-Rhin.

01/1969

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Littérature française

Le temps d'apprendre à vivre. Mémoires 1935-1947

Auteur d'une oeuvre considérable, dont le fameux Pain noir, Georges-Emmanuel Clancier se penche dans Le temps d'apprendre à vivre sur sa vie de jeune homme. Quatrième tome de ses livres autobiographiques, après L'Enfant double, L'Ecolier des rêves et Un jeune homme au secret, celui-ci couvre la période 1935-1947. Avec la guerre pour toile de fond, dont il nous donne d'ailleurs une vision très personnelle, nous le suivons en compagnie de sa bande d'amis et de sa future femme, au gré de leurs rencontres, de leurs espoirs, de leur intense force de vie. Joe Bousquet, Louis Aragon, Raymond Queneau, Michel Leiris, Claude Roy, Pierre Seghers, Pierre Emmanuel, Max-Pol Fouchet, et tant d'autres encore, membres ou non de la revue résistante Fontaine, sont autant d'acteurs d'une génération dont il écrit qu'elle lui apparaissait soumise à deux forces contraires. Celle de " l'enthousiasme d'une jeunesse qui attestait que la poésie, comme le voulait Rimbaud, vînt changer la vie " ; celle de la " chute de l'Europe dans la criminalité mortelle, représentée par les nations totalitaires : l'Allemagne d'Hitler, l'Italie de Mussolini, l'Espagne de Franco. " Georges-Emmanuel Clancier, pour Le temps d'apprendre à vivre, est en lice pour le Prix Saint Simon 2016.

02/2016

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Espagne

Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939

Dès la fin des hostilités, la guerre civile espagnole a été décrite et expliquée par l'immense majorité des historiens comme l'aboutissement d'une agression sanglante commise par les militaires franquistes contre la jeune république du Front populaire. Le récit officiel avait établi une fois pour toutes que la coalition de gauche défendait la légalité, la liberté et l'épanouissement des travailleurs. Jusqu'à la parution de ce livre de Pío Moa. Issu de la gauche radicale, ardent militant anti-franquiste, Moa ne reprend pas les préjugés du régime de Franco pour mener sa grande enquête sur les origines et le déroulement de la guerre mais se plonge au contraire dans les archives du Parti Socialiste espagnol. A la fin de cette étude magistrale, le lecteur a le sentiment d'avoir enfin levé une partie du voile qui obscurcit depuis tant de décennies la compréhension de cette épouvantable hécatombe. Né en 1948, Luis Pío Moa Rodriguez a publié de nombreux ouvrages sur l'Espagne moderne et contemporaine. Avec Les Mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939, il a connu l'un des plus grands succès éditoriaux de la péninsule

05/2023

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Espagne

Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939

Enorme succès de librairie lors de sa parution en Espagne en 2003, cet ouvrage conclut à la responsabilité écrasante de la gauche révolutionnaire dans le déclenchement de la guerre civile espagnole. Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l'origine du conflit n'est pas, en effet, le coup d'état raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole mais bien la " menace rouge " que représentaient pour la démocratie les factions d'extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934. La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d'édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l'escalade : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie. Pio Moa a été militant du Parti Communiste Espagnol puis fondateur de groupe de résistance maoiste GRAPO. Ardent combattant anti-franquiste, il participa à de nombreuses actions violentes avant de se lancer dans un long travail de recherche en étudiant le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. C'est là qu'il découvrit " l'autre visage " de la gauche révolutionnaire.

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Philosophie

Réflexions, II-VI : Cahiers noirs. 1931-1938

Ce volume comprend les cinq premiers des trente-quatre Cahiers rédigés par Heidegger depuis le début des années 1930 jusqu'à la fin de sa vie (la série commence en fait au deuxième de ces Cahiers, le premier ayant été perdu). Les "Cahiers noirs" ou "Cahiers de travail" (ainsi Heidegger les dénommait-il lui-même d'après leur fonction ou la couleur de leur reliure) occupent une place singulière dans l'ensemble de ce qu'a écrit l'auteur. Son souhait de les voir publiés après que fut achevée l'édition intégrale de ses oeuvres signifie qu'il a voulu laisser aux lecteurs soucieux de comprendre sa pensée un moyen d'en appréhender le travail au plus près de son élaboration. La publication de ces Cahiers permet-elle de mieux connaître Heidegger ? Certainement pas, si l'on entend par "connaître" le fait d'entrer dans l'intimité d'une personne. On ne trouvera pas trace d'une quelconque confidence dans ces pages. En revanche, on y verra à l'oeuvre l'effort sans relâche d'un philosophe pour reprendre et préciser sa pensée. Les Cahiers commencent au moment où Heidegger entreprend d'approfondir la position conquise avec Etre et Temps (1927). Ils permettent de suivre l'aventure intellectuelle qu'allait représenter pour lui la découverte déconcertante de ce qu'il finirait par appeler "l'histoire de l'être" .

11/2018

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Philosophie

Bergson et la philosophie allemande. 1907-1932

Le poids de Bergson dans le débat philosophique actuel est considérable : cet ouvrage en est un témoignage supplémentaire. Il renouvèle entièrement l'image historiographique de Bergson en montrant, pour la première fois, ses relations avec les philosophes allemands contemporains. Ce livre s'adresse aux philosophes, aux spécialistes de philosophie contemporaine, aux historiens du XXe siècle et aux germanistes intéressés aux débats philosophiques franco-allemands.

10/2013

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Monographies

Cy Twombly. Oeuvres sur papier (1973-1977)

Artiste américain, né à Lexington en 1928 et mort à Rome en 2011, Cy Twombly commence ses études artistiques au moment où s'impose l'expressionnisme abstrait de l'Ecole de New York. Dès ses débuts, Twombly s'affirme par un style d'une grande liberté, mêlant à une expression graphique où le geste prime, l'inscription de signes tels que des lettres, des chiffres, des figures ou encore sa propre signature... L'ensemble apparaît avec ses salissures, ses taches, ses traînées de couleur, comme de sublimes gribouillis, tendus et sensuels, qui ne manquent pas de dérouter la critique. A partir de 1957, il s'installe à Rome, désireux de s'imprégner de cette culture antique qui le fascine tant. Elle va peu à peu infuser son oeuvre et se manifester à travers des bribes de phrases ou des noms propres, "invoquant plutôt qu'évoquant" la mythologie gréco-latine et des auteurs antiques ou pré-romantiques. Son trait, au tremblé inimitable et aux divagations extatiques, semble défier le temps et l'histoire et unir en un seul geste les formes les plus archaïques à celles de la modernité. Loin de tout formalisme, son oeuvre se fait l'intime traduction des mouvements de l'âme face à ce qui la dépasse en un langage poignant et énigmatique où le corps, sur un mode éminemment sensuel, confère en permanence son énergie vitale.

06/2023

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Que-sais-je ?

Le Front populaire (1934-1938). 2e édition

Evénement mythique, inscrit au panthéon des gauches, le Front populaire (1934-1938) a laissé des traces profondes dans la société française. Ces quatre années, tiraillées entre espoir et désenchantement, présentent une densité rare : à la séquence politique incarnée par la figure de Léon Blum et la lutte antifasciste s'ajoutent un mouvement social d'une ampleur remarquable, mais aussi un foisonnement culturel sans précédent. Cet ouvrage relate l'histoire d'une époque fondatrice qui, depuis quelques années, s'est beaucoup enrichie, notamment grâce à l'ouverture et à l'analyse d'archives nouvelles : celles des banques suisses, celles de Moscou, et peut-être plus encore celles des départements, qui révèlent avec quelle intensité ce Front populaire a été vécu jusque dans chaque village de France.

06/2022

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Policiers

Les romans durs. Volume 1, 1931-1934

Premier volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon. Le créateur de Maigret montre "l'homme nu", avec ses faiblesses et sa grandeur. 1931-1934 " Un vrai roman... " " - C'est fini, j'arrête... - Vous êtes fou ! Vous allez vous casser le nez en essayant d'écrire autre chose que du roman policier ! - Finissons-en avec Maigret. Je n'ai plus besoin de fil conducteur... Je pense pouvoir écrire maintenant un vrai roman... " Conversation entre Simenon et son éditeur Fayard [1933 ? ]

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Sciences historiques

Visites aux paysans du Centre (1907-1934)

Intellectuel dreyfusard, ami de Proust et Péguy, biographe de Proudhon et de Nietzsche, Daniel Halévy (1872-1962) est attiré dans les campagnes françaises par un roman à succès, La Vie d'un simple (1904), rare témoignage sur la condition paysanne au XIXe siècle. Il part pour l'Allier à la rencontre de son auteur, l'écrivain-paysan Emile Guillaumin, plume des premiers syndicats de métayers qui éclosent dans ce département. De ferme en ferme, en "tacot" ou à pied, Guillaumin conduit alors l'essayiste parisien chez les "rouges" et bien d'autres acteurs du Bocage bourbonnais. "Ethnologue sans le savoir", Daniel Halévy écoute, recueille les paroles et revient par trois fois, élargissant son champ d'enquête au Berry, à la Bourgogne, au Périgord. Visites aux paysans du Centre est le récit de ces voyages, effectués entre 1907 et 1934. L'enthousiasme des débuts cède le pas à l'inquiétude quand Daniel Halévy voit poindre la fin des paysans, la fin d'une civilisation. Il flotte alors entre conservatisme et écologie, sans jamais rompre avec ses amis restés à gauche, ouverts au modernisme. De sa démarche singulière résulte ce précieux document, devenu un classique de l'histoire de la France rurale. Sa réédition, enrichie d'une abondante iconographie, s'accompagne de commentaires inédits. Jetant des ponts entre hier et aujourd'hui, elle éclaire le présent de nos campagnes qui demeurent, vaille que vaille, parmi les plus vivantes du monde occidental.

11/2012

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Critique littéraire

Dominique de Roux. Le provocateur (1935-1977)

"Le premier devoir pour un écrivain dans un monde en mutation, c'est la provocation. La provocation, c'est la remise en marche. " Homme de tous les extrêmes, Dominique de Roux reste, vingt-huit ans après sa disparition, l'un des acteurs les plus subversifs et aventureux de la littérature contemporaine. Romancier, pamphlétaire, journaliste, éditeur et directeur de revues, il a suivi de front, en quarante ans de vie, des itinéraires multiples, mêlant engagements publics et activités occultes au nom d'un seul combat: la défense du " parti de l'être " contre celui du " néant ", de l'" esprit vivant " contre la "lettre morte". Créateur en 1961 des Cahiers de l'Herne, il milite pour la reconnaissance d'auteurs proscrits ou ignorés, tels Céline, Ezra Pound ou Ungaretti, et contribue à révéler pleinement Jorge Luis Borges, Henri Michaux, Pierre Jean Jouve et Witold Gombrowicz. Hanté par le déclin de l'Occident et en quête d'un nouvel âge d'or, il se lance, au nom de l'" Internationale gaulliste", dans une aventure politique qui le conduit à s'impliquer dans la révolution portugaise de 1974 et dans la guérilla angolaise, aux côtés de Jonas Savimbi. En s'appuyant sur quantité de documents inédits, notamment les journaux intimes et plus d'un millier de lettres adressées par Dominique de Roux aux femmes qui ont compté dans sa vie, Jean-Luc Barré révèle un écrivain majeur, un témoin singulier de son époque, dont les intuitions trouvent aujourd'hui une surprenante actualité.

03/2005

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Histoire internationale

Le Troisième Reich. Volume 2, 1933-1939

Chaque année, des centaines de livres paraissent qui traitent de tel aspect peu connu, de tel pan ignoré du Troisième Reich, livres qui viennent grossir la bibliographie considérable - près de 40 000 titres - qui existe sur le sujet. Comment le non-spécialiste peut-il se repérer dans cette masse? C'est précisément au lecteur curieux des travaux les plus récents sur le nazisme, mais craignant de s'y noyer, que s'adresse le livre de Richard Evans. Renouant avec la tradition de l'histoire événementielle, tout en faisant la somme des derniers apports de la recherche, l'historien britannique a conçu, au dire de lan Kershaw, " l'ouvrage le plus complet qui ait jamais été écrit sur cette époque désastreuse " : une histoire générale, totale, du Troisième Reich, qui en embrasse tous les aspects, politiques, idéologiques, culturels, économiques ou sociaux. Ce deuxième tome décrit la façon dont Hitler a transformé l'Allemagne en profondeur pendant les six premières années d'existence du régime. Analysant le fonctionnement du pouvoir et son évolution, et brossant un tableau de la vie quotidienne dans l'Allemagne nazie, Richard Evans montre comment l'intervention de l'État se fait de plus en plus omniprésente, bientôt mise au service d'un seul objectif : préparer le pays à la guerre.

03/2009