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transhumanisme

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Sociologie

Le diable est une méthode . Petit traité d'éthique à l'encontre des pharisiens

Il s'agit de présenter comment en matière de morale nous avons tendance à substituer la règle au principe qui en a motivé l'édiction. L'originalité de cet essai est de prétendre que cette substitution — appelée " pharisaïsme " par l'auteur pour des raisons dont il explique l'origine théologique en détails — est la seule et unique source des désastres psycho-sociologiques contemporains : fondamentalisme, libéralisme, droit-de-l'hommisme, repli communautaire, darwinisme social, intelligence artificielle, transhumanisme. Plus exactement, Guillaume Sire prétend que ce qui s'est passé en matière d'éthique depuis la Renaissance est comparable à ce qui s'est passé en matière d'esthétique depuis la Révolution industrielle. Dès lors qu'on ne croit plus que le Beau puisse exister en soi, on ne cherche plus à peindre de " belles toiles " et l'art devient un discours comme un autre, un sophisme plus ou moins sophistiqué. Les toiles les plus chères ne seront pas les plus belles mais celles dont l'existence aura été justifiée par le discours le plus efficace, de même que ce ne seront pas les artistes les plus talentueux qui seront récompensés mais les plus malins. En matière d'éthique, l'auteur constate qu'il s'est passé la même chose : en subjectivant la morale, à partir du nominalisme puis des Lumières surtout, les Pharisiens nous ont empêché de croire que le Bien pouvait exister en soi, et ce faisant ont cessé de le faire exister politiquement. Du coup, c'est la loi du plus fort qui règne, celle du Malin.

03/2019

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Esotérisme

Le règne de l'Intelligence Artificielle - La fin de l'Anthropocène et l'avènement des posthumains

Pourquoi faut-il que nous soyons connectés à Internet et aux réseaux sociaux en permanence – 24h/24h –, que tous les objets de notre vie quotidienne soient connectés entre eux, et que nous soyons nous-mêmes connectés à tous ces objets ? Qui veut cela ? Quelle force obscure qui ne dit pas son nom, nous pousse vers cette hyperconnectivité ? Est-ce seulement pour accroître les profits déjà colossaux des MAAMA, acronyme qui signifie Meta (anciennement Facebook), Alphabet (Google et ses autres filiales), Amazon, Microsoft et Apple, ou y-a-t-il autre chose ? Je crois que les MAAMA ne sont en réalité que la " vitrine " extérieure (la face visible de l'iceberg numérique) de tout un système beaucoup plus profond (et beaucoup plus " diabolique " serais-je tenté de dire) qui repose sur l'idéologie transhumaniste qui est en train de conquérir le monde et de fonder un véritable empire, et même une sorte de " civilisation numérique ". Mais il y a pire : les transhumanistes veulent créer une hybridation entre la vie et la machine, créer une " vie artificielle ", et finalement remplacer la vie biologique par une vie totalement artificielle, une IA forte. Ce serait alors la fin de l'Anthropocène, c'est-à-dire la fin de " l'Ere de l'humain ", et l'avènement de l'Ere de l'Intelligence Artificielle et des " machines numériques ". Daniel Robin.

10/2022

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Monographies

Face au visage. XXe - XXIe siècle

LE LIVRE A la lisie re entre l'essai personnel et la recherche, cet ouvrage e tudie les rapports qu'ont entretenu les artistes avec le visage au cours des xxe et xxIe sie cles. Si la dimension chronologique n'est pas absente de cette re flexion, le parcours du livre est toutefois the matique et e taye de points monographiques, plus particulie rement consacre s a l'analyse d'oeuvres d'artistes repre sentatifs : Giacometti, Bacon, Bonnard, Spillaert, etc. Au xxe sie cle, portrait ou visage, miroir social ou miroir de l'a me, semblent s'effacer partiellement. Les artistes proce dent plus par allusions que par descriptions : traces ou fragments, effacements ou recouvrements, fanto mes e vanescents. A l'e preuve de l'histoire des conflits et ge nocides du xxe sie cle, les visages s'ane antissent en forme spectrale ou s'e rigent en images de me moire. Paradoxalement, dans les anne es 1960, aux visages en voie de disparition s'opposent ceux qui sont omnipre sents, c'est le "retour au visage" ope re par le Pop Art et l'hyperre alisme ou la figure humaine devient l'e le ment d'un imagier de cline en se rie. Pour clore sa re flexion, l'auteur interroge les visages de l'absence : ceux qui n'ont pas droit a la parole ou pluto t a la repre sentation. Ces "visages d'exil" illustrent la violence d'un sie cle marque par les exodes. Masques, caricatures, portraits, faces, photomatons, se ries, selfies, transhumanisme, les visages repre sente s par les artistes n'ont pas fini de se transformer et de nous surprendre.

10/2023

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Critique littéraire

Aldous Huxley, le prophète oublié. Et Michel Houellebecq en contrepoint

Mal-être personnel et vive critique des comportements humains ont conduit A. Huxley vers une quête éthique et spirituelle incessante. Auteur d'un des livres les plus célèbres, Le meilleur des Mondes, si son nom est aujourd'hui encore connu, le reste de son oeuvre est oublié comme ses essais historiques (Les Diables de Loudun, L'Eminence grise), ses romans (dont Contrepoint, Temps futurs, Jouvence), ses essais politiques (La fin et les moyens ou Science, paix et liberté). Pourtant, ses intuitions quant à l'évolution de la société furent prémonitoires : à propos de la science, des stupéfiants, du cauchemar transhumaniste, etc. Il fut deux fois l'écrivain phare de la jeunesse étudiante : en Grande-Bretagne après la 1re guerre mondiale et trente ans plus tard sur les campus américains. Comme Houellebecq, il avait compris que l'hégémonie de l'économisme et du divertissement présente tous les risques de désarroi des individus face à leur condition de mortels. Il n'est donc pas étonnant de constater des points d'articulation entre les oeuvres de ces deux auteurs : Les Particules élémentaires sont comme une prolongation du Meilleur des Mondes et La Possibilité d'une île comme un écho à fie écrit peu avant la mort de Huxley. L'un et l'autre ont d'abord en commun un même souci premier du destin humain individuel et collectif auquel Huxley, à la différence de Houellebecq, donna une réponse religieuse.

02/2018

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Science-fiction

Elecboy Tome 4 : Le Mur du temps

En 2060, à la télévision, Ray Katzinger, le patron mégalomane de Zehus entreprise, présente l'ultime étape de son projet Homo Deus : faire "naître" une IA consciente et évolutive, munie d'un corps de synthèse aux propriétés biomécaniques humaines. Il lui faudra près de 50 ans pour se transmuter lui-même, devenir le grand Zehus lumineux entouré de ses anges de la mort, et enfin donner corps à sa plus grande création... En 2122, à Redsalt Canyon, la bataille fait rage entre la communauté des puiseurs, les habitants de la vallée et les IA, plus ou moins humanoïdes, qui attaquent le village. Et la lutte fratricide pour le pouvoir entre Vittorio et Sylvio va atteindre son point de non-retour. Le jeune Joshua traverse le désert en portant une petite fille sur ses épaules. Dans ce qu'il reste de Los Angeles, il s'apprête à retrouver Namdak et Azul, le robot géant, pour découvrir toute la vérité sur ses origines, enfouie derrière les portes monumentales d'un temple bouddhiste protégé par une armée de moines... La gigantesque bataille entre les moines, guidés par un lama de pierre et d'ambre, et les anges électriques sera homérique. Suite et fin d'une saga spectaculaire pour "Elecboy" , la fantastique mini-série postapocalyptique et transhumaniste de Jaouen Salaün. Son scénario est servi par un dessin réaliste saisissant et des couleurs aussi spectaculaires que le final épique de cette série d'anticipation au souffle rare et aux thématiques très contemporaines.

09/2023

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Actualité et médias

Le Débat N° 183, janvier-février 2015

Henry Laurens, Le Débat, La nouvelle question d'Orient (entretien)Vers la société numérique : Pierre Bellanger, Les données personnelles : une question de souveraineté Alexis Abeille ; Geoffroy Daignes, En route pour une nouvelle aventure. Les MOOCS et la reconfiguration du savoir Denis Mollat, Quel avenir pour la librairie ?Autour de Le livre à l'heure numérique de Françoise Benhamou : Pierre Assouline, Une actualité volatile Alban Cerisier, L'édition au défi Françoise Benhamou, Une politique à réinventer Olivier Alexandre, Le cinéma français peut-il rester une exception ? Sociétés en mouvement : Jean-Paul Mialet, Vers un nouvel ordre sexuel ? Thibault Le Texier, Le management de soi Thierry Blin, Et si on liquidait l'homme ! Sur le bonheur transhumaniste qui nous menace Vincenzo Cicchelli ; Sylvie Octobre, Sur le cosmopolitisme esthétique chez les jeunes Jean de Maillard, Fractures délinquantes Les enfants du mariage homosexuel (suite) : Elisabeth Roudinesco, Puissance de la famille. Odipe, Antigone, Jean Valjean Dany-Robert Dufour, Sur l'état civil des enfants du mariage homosexuel Eric Garnier, Un enrichissement de la parentalité Olivier Vecho ; Benoît Schneider, Homoparentalité et développement de l'enfant. Réponse à Maurice Berger Maurice Berger, Réponse à Olivier Vecho et Benoît Schneider Marcel Gauchet, L'enfant imaginaire Autour de Persécutions et entraides dans la France occupée de Jacques Semelin : Jean-Louis Crémieux-Brilhac, La complexité du cas français Robert O. Paxton, Comment Vichy aggrava le sort des juifs en FranceHenry Rousso, Une bonne question, de mauvaises réponses Jacques Semelin, Le paradoxe français.

02/2015

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Ethnologie et anthropologie

Metavertigo - Vertiges de l'humain augmenté par ses vies antérieures

Comment se retrouve-t-on sous hypnose assistant du Bouddha au VIIe siècle avant J. -C. ou propulsé sur Mars en 2071 ? Pourquoi a-t-on imaginé en Inde que les embryons sont dotés d'une super-mémoire, qu'ils se souviennent de leurs " vies antérieures " et oublient tout à la naissance ? Quels processus étranges, excentriques et paradoxaux l'hypnose stimule-t-elle ? Au moment où les ingénieurs de l'immortalité vont chercher dans le bouddhisme des sources d'inspiration pour renouveler leur conception du corps, de l'esprit et des machines, ce livre écrit par un anthropologue, spécialiste de l'Inde, propose un tout autre chemin. Il entremêle une enquête généalogique sur les transhumanismes d'ici et d'ailleurs, les spéculations anciennes et modernes autour de la métempsycose, de la réincarnation et du sa ? sara, et un véritable dispositif d'expérience : en s'installant à l'intérieur du cabinet d'une psychothérapeute indienne qui pratique l'hypnose " régressive ", Emmanuel Grimaud interroge en temps réel les voyages mentaux pleins de péripéties de ses patients. Loin de vouloir nous convertir à la réincarnation, ce livre nous invite à observer les mécanismes de l'imagination profonde qui s'enclenchent au niveau de notre cerveau et de notre corps et décortique les visions obtenues comme autant de cinémas hypnotiques amateurs. Qu'advient-il de nos écrans intérieurs dans un contexte de délégation toujours plus poussée de nos facultés à des machines ?

01/2024

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Esotérisme

Pour un autre monde. Spiritualité, humanisme, écologie

Ce livre s'adresse à celles et ceux qui aspirent à un autre monde, fondé sur une vision spiritualiste, humaniste et écologiste de la société. Tous les thèmes traités par Serge Toussaint le sont dans cette optique, les uns se rapportant à des notions purement philosophiques et mystiques (l'âme, la conscience, les rêves...), les autres à des sujets de société (le bonheur, l'euthanasie, le transhumanisme...). Ecrit dans un langage simple, ce livre est une compilation de points de vue portant sur plus de cent sujets. Il constitue une base de réflexion et de méditation pour quiconque s'interroge sur lui-même, la vie en société et le sens profond de l'existence. Si les explications données sur les notions philosophiques reflètent l'enseignement de l'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, celles qui concernent les sujets de société n'engagent que l'auteur. L'AMORC est considéré dans le monde entier comme un mouvement philosophique, initiatique et traditionnel. Non religieux et apolitique, il est ouvert aux hommes et aux femmes, sans distinction de race, de nationalité, de classe sociale ou de religion. Reconnu d'utilité publique dans plusieurs pays en raison de sa contribution à la culture, à l'éducation et à la paix, il a pour devise : "La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance". Depuis son apparition au xviie siècle, l'ordre de la Rose-Croix a toujours été en adéquation avec son époque ; des membres illustres comme Comenius, Descartes, Spinoza, Newton, Goethe ou Novalis en témoignent. Aujourd'hui encore, les activités universitaires et éditoriales de l'AMORC restent très dynamiques. La philosophie rosicrucienne étant non dogmatique, elle invite chacun à demeurer un "vivant point d'interrogation" . Se poser des questions, n'est-ce pas le meilleur des commencements pour bâtir un autre monde ?

02/2019

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Intelligence artificielle

Le défi de l'Intelligence Artificielle. Questions-réponses inattendues

Transhumanisme, avancées technologiques, inégalités technologiques, robotique, conquête spatiale, avenir terrestre, spiritualité, Covid, réseaux sociaux, solutions durables, guerre en Ukraine, mystères de la vie... ? L'auteur ne s'était jamais intéressé à l'Intelligence Artificielle, faute de moyen et d'explication claire, s'agissant d'un esprit comme le sien, relativement éloigné des sphères scientifiques. La mise en place récente d'une plate-forme facilement accessible l'a plongé dans une série d'entretiens brefs, permettant néanmoins d'aborder de nombreuses questions, en constatant que les réponses ouvraient souvent d'autres portes, développant des raisonnements inattendus. Par exemple avec des interrogations sur des termes comme le wokisme, les Black Lives Matter ou sur les causes de la guerre en Ukraine, faisant apparaître cette considération (au détour d'un développement) : "Il n'est pas nécessaire de stopper complètement la coopération spatiale avec la Russie". Néanmoins l'Intelligence Artificielle ne cesse de nous mettre en garde, consciente de sa potentielle dangerosité : "Il est possible que l'IA accentue les inégalités économiques en automatisant certaines tâches qui sont actuellement réalisées par des travailleurs dans les pays moins développés, ce qui pourrait entraîner des pertes d'em­plois et une baisse du revenu. Il est également possible que l'IA renforce les inégalités sociales en donnant accès aux technologies les plus avancées et les plus éducatives aux personnes qui ont les moyens de les payer, ce qui pourrait entraîner un accroissement des inégalités dans l'accès à l'éducation et à la culture, et ce qui est encore plus risqué, l'accès à la santé, et à la justice". Avec cette série de surprises que Richard Raczynski vous propose de partager, votre regard sur l'Intelligence Artificielle va probablement se modifier.

02/2023

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Notions

Homo machinus. Enquête sur l'avenir de l'homme augmenté par la machine

Vaincre le handicap, la maladie et le vieillissement : une enquête inédite sur le l'homme du futur. Remplacer un bras, une jambe par un membre mécatronique aux capacités décuplées ; concevoir des yeux bioniques pour résoudre les problèmes de cécité ; cultiver dans un animal un organe destiné à être greffé sur l'homme ; modifier un embryon ou un foetus pour contrôler son évolution, et donner la vie grâce à un utérus artificiel ; freiner, voire stopper le vieillissement en manipulant l'ADN ; fabriquer ou effacer des souvenirs ; connecter un cerveau à une intelligence artificielle ; congeler un corps pour le réveiller un siècle plus tard ; transférer un esprit dans un cloud pour l'uploader dans un robot humanoïde... Il ne s'agit pas là de fantasmes tout droit issus d'un roman de science-fiction mais de technologies en cours de développement, de recherches scientifiques actuelles qui poursuivent toutes, à plus ou moins long terme, le but ultime de créer un nouvel humain : plus fort, plus résistant, plus intelligent. Sous couvert d'améliorer notre qualité de vie, c'est le rêve du transhumanisme : perfectionner l'homme, surpasser l'homme, vaincre la mort. Nicolas Gutierrez, journaliste et ancien chercheur en biologie cellulaire, nous invite à une plongée au coeur de la recherche internationale actuelle qui oeuvre à la fabrication de ce surhomme. Cette enquête inédite, menée sur trois continents et riche de nombreuses interviews de chercheurs, nous ouvre les portes d'un monde insoupçonné par le commun des mortels. Quelles sont les technologies les plus avancées ? Quelles questions ethiques ces potentiels progrès soulèvent-ils ? Sont-ils souhaitables ? Peut-on raisonnablement vouloir éradiquer les maladies, mieux vivre et plus longtemps, au risque de jouer aux apprentis sorciers en quête de vie éternelle ?

09/2021

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Notions

Contre la détestation de l'Homme par l'Homme. Plaidoyer pour la personne humaine

Quelle drôle d'époque qui désespère d'elle-même et des hommes, alors même qu'elle est censée célébrer la jouissance immanente et perpétuelle ! L'homo festivus a la gueule de bois... Les raisons en sont en effet multiples : la préservation de la planète, la volonté de ne pas dévaloriser la femme, la difficulté d'octroyer du temps et de l'argent pour élever des enfants, etc. obligent l'homme moderne à se déconstruire et à se réinventer. L'heure n'est plus à l'insouciance. Ces bonnes intentions ne font cependant pas son bonheur, bien au contraire, nous expose Véronique Bourgninaud : elles engendrent un antihumanisme fondamental et implacable, nourri désormais du transhumanisme, des études de genre et de l'antispécisme en particulier. Avec conviction, l'auteur démontre ainsi que ces nouvelles prétentions à l'amélioration physique et "morale" du genre humain sont des impasses intellectuelles et éthiques. Plus grave, elles ne font qu'accentuer le désespoir des hommes et la détestation de l'homme par lui-même. Comment l'homme contemporain peut-il se libérer de cet enfermement intellectuel et moral qui conduit à la négation de lui-même ? A quelle condition retrouvera-t-il la dignité et le sens du bien, du beau et du juste qu'il n'aurait jamais dû perdre ? Avec intuition et justesse, l'auteur nous livre des clés pour surmonter le vertige du vide qui nous guette et retrouver le sens de la transcendance si intimement liée à l'homme. Un essai lucide et plein d'espérance pour une époque qui meurt de ne plus en avoir. Véronique Bourgninaud est diplômée de l'Ecole supérieure de commerce de Paris et docteur en histoire moderne. Elle a enseigné la bioéthique pendant quatre ans à l'institut de formation Capsud Méditerranée à Toulon. Elle habite désormais Paris où elle travaille dans une fondation médicale et scientifique.

10/2023

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Paramédical

Soins palliatifs. Accompagner pour vivre

Qui oserait affirmer que la question existentielle de la fin de vie - notre livre parle du terme de la vie - ne le regarde pas ? Parents, amis, collègues de travail, tous ou presque tous, nous avons malheureusement fait face d'une façon ou d'une autre à la réalité de la mort. Pourtant, certains courants postmodernes se cristallisent laissant croire à une vie sans mort, à une vie terrestre éternelle, permise par le transhumanisme. S'épanouissant dans le terreau d'un matérialisme décomplexé, ces mirages obligent nos sociétés et nos cultures à se questionner avec une certaine urgence sur la manière de vivre la mort, sur l'art d'accompagner ceux qui y font face... Et si cet accompagnement constituait une thérapie pour une société et une culture en mal de vivre ? On y donne, mais on y reçoit... Notre ouvrage présente donc l'accompagnement comme une science : la science de l'accompagnement. Tout simplement parce que celle-ci a ses principes qui se justifient par la concrétude d'une anthropologie ouverte. D'une anthropologie "à coeur ouvert", osons-nous développer... Dès lors, c'est l'ensemble du livre que se voit uni fié par une vision anthropologique aconfessionnelle à dimension universelle. Après avoir articulé et justifié la science de l'accompagnement, une telle anthropologie vitaliste suggère coup sur coup une spiritualité "à taille humaine", une "médecine palliative" distincte de celle gériatrique, une science palliative riche de ses deux piliers : le tissu social des bénévoles et le vécu de l'interdisciplinarité. L'un pour porter, l'autre pour structurer. Ce livre n'est pas abstrait, il est profondément concret et accessible puisqu'il part du coeur pour rejoindre les coeurs et foisonne de témoignages vécus, tous plus bouleversants les uns que les autres.

10/2017

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Onfray

Le fétiche & la marchandise. Capitalisme & réification

Dans son nouveau livre, Michel Onfray dénonce la marchandisation des corps et des esprits comme une nouvelle forme de totalitarisme. L'auteur se fonde sur les prédictions de George Orwell et d'Aldous Huxley dans leurs deux livres les plus célèbres, 1984 et Le Meilleur des mondes, deux romans d'anticipation dont il démontre toute l'actualité à la lumière des dérives de nos sociétés contemporaines. A la multiplicité des anciennes civilisations qui ont jalonné l'histoire de l'humanité s'est substituée la volonté d'instaurer un modèle unique, monolithique : " Ce qui se prépare, écrit-il, n'est pas la bigarrure de civilisations chatoyantes, mais le bloc gris d'un monde totalisant donc totalitaire. L'horizon indépassable se trouve être désormais l'Etat total, le gouvernement planétaire, l'Empire universel. " Un monde dans lequel, ajoute l'auteur, " tout s'avérera marchandise, où tout se louera, se vendra, s'achètera, se jettera, les corps, les coeurs, les âmes, les chairs, les comportements, les désirs, les plaisirs, les addictions, les volontés. Le transhumanisme travaille à ce projet sur la côte ouest des Etats-Unis, et c'est dans ce lieu du monde que le monde deviendra un. Huxley et Orwell semblent en avoir donné la feuille de route ". Michel Onfray dépasse la seule vision théorique de la nouvelle barbarie qui s'annonce en s'appuyant sur des exemples concrets et d'autant plus saisissants qu'ils sont délibérément ignorés par les médias comme un sujet tabou. Pour lui, " cet inhumanisme vétérinaire promu par le capitalisme ", notamment en matière d'eugénisme, est déjà à l'oeuvre. Le déroulé de cet ouvrage, dont le plan est ci-joint, est suffisamment détaillé pour illustrer ce que le philosophe présente comme les étapes différentes et simultanées de la fin de l'humanisme au profit d'une déconstruction de l'homme délibérée.

09/2023

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Histoire et Philosophiesophie

La guerre des intelligences. Comment l'intelligence artificielle va révolutionner l'éducation

L'intelligence artificielle peut elle dépasser les humains, et comment l'éducation doit faire sa révolution. Depuis la parution en 2011 de son premier essai La mort de la mort, comment la technomédecine va bouleverser l'humanité, Laurent Alexandre s'est révélé comme l'un des plus visionnaires analystes des révolutions technologiques. Il s'attaque aujourd'hui à l'Intelligence artificielle (IA) et aux vertigineuses mutations qu'elle va déclencher dans nos modes de vie, et en particulier dans notre conception de l'éducation. D'un côté, l'IA progresse bien plus vite que tous les pronostics avancés : la rapidité d'apprentissage de l'IA est multipliée par 100 chaque année. Il faut trente ans pour former un ingénieur ou un radiologue, quelques heures pour éduquer une IA ! De l'autre, une école qui n'a pas évolué depuis 250 ans qui forme aux métiers d'hier et qui n'a pas intégré le bouleversement inévitable que l'IA va provoquer sur le marché du travail. Comment faire pour que nos cerveaux biologiques résistent à l'IA et restent complémentaires ? Comment nos enfants pourront-ils rester compétitifs face à l'IA ? Comment l'éducation, non totalement darwinienne, trouvera-t-elle sa place à côté des cerveaux de silicium boostés par les moyens presque infinis des GAFA et autres géants américains et chinois ? Quels scénarios l'Humanité devra-t-elle choisir ? Faut-il accepter le vertige transhumaniste qui nous "upgrade" biologiquement mais nous maintient Homme ? Fusionner avec l'IA en devenant des cyborgs ? Interdire ou limiter puissamment l'IA ? C'est à cette réflexion fondamentale et passionnante que Laurent Alexandre nous invite.

10/2017

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BD tout public

Barbarella. Une Space Oddity

Etre BARBARELLA, c'est d'abord et avant tout être une femme. Une femme libre et indépendante, émancipée et aventurière, séduisante et fascinante, pleinement inscrite au coeur des mouvements les plus avant-gardistes de son époque, les sixties. Dessinée par Jean-Claude Forest dès 1962 à partir de la plastique, elle-même révolutionnaire, de Brigitte Bardot, incarnée au cinéma, de manière immédiatement légendaire, par Jane Fonda pour la caméra de Roger Vadim en 1968, Barbarella brise les tabous comme les images stéréotypées de pin-up de la bande dessinée et du cinéma. Fille de l'espace, elle est aussi une fille de son temps, qui traverse à toute vitesse les galaxies et les récits les plus fantasques de la science-fiction comme les problématiques les plus cruciales de la fin du XX' siècle : l'éthique et l'érotique, la liberté des corps et des esprits, l'antispécisme et le transhumanisme, l'urgence écologique et la critique des modes de gouvernance. Ambassadrice de la paix, Barbarella fait l'amour plutôt que la guerre ; sa conquête spatiale est celle du plaisir, son odyssée, sauvage et impromptue, ouvre le champ de tous nos possibles. Véronique Bergen explore avec une inlassable curiosité les innombrables constellations de la pensée et de la littérature. Philosophe intrépide, romancière et poète téméraire, membre de l'Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique, elle est l'auteur de nombreux essais philosophiques interrogeant les esthétiques et les métaphysiques contemporaines (L'Ontologie de Gilles Deleuze ; Le Corps glorieux de la top-modèle ; Luchino Visconti, les promesses du crépuscule ; Patti Smith, Horses ...) ainsi que de plusieurs romans qui s'intéressent aux voix des oubliés et aux voies des oppressions (Kaspar Hauser ou la phrase préférée du vent ; Tous doivent être sauvés ou aucun). Collaboratrice régulière de nombreux magazines de littérature et d'art contemporain, elle exerce son regard analytique à une vitesse supraluminique.

01/2020

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Philosophie

Les nouvelles chaînes de Prométhée. Ethiques des progrès

Depuis 2008, le groupe Darwin réunit des humanistes désireux de réfléchir à des problèmes de société et de diffuser le résultat de leurs travaux vers un public le plus large possible. Après Bioéthique, un Progrès pour l'Humanité en 2012, Transhumanisme, à la limite des valeurs humanistes en 2015, et Qaund le Darwinisme reste dérangeant en 2017, tous parus chez Memogrames, le groupe nous propose un panel de réflexions sur l'Ethique des Progrès. L'histoire nous parle de Prométhée ou de Gilgamesh voulant être l'égal des dieux et recherchant l'immortatilité. Dès lors, pourquoi ne pas nous réjouir des progrès de la science, des progrès dans la connaissance de la vie et de la vie humaine en particulier, des progrès dans la compréhension du monde ? L'accélération actuelle des progrès dans de multiples domaines serait-elle le signe d'une quelconque apocalypse pronostiquée avec fracas ? Chaque découverte est un défi. Chaque nouveauté peut engendrer des craintes. Chaque innovation en appelle à une prise de responsabilité. Cela a toujours été. Alors, où est aujourd'hui la différence ? Sans doute dans l'accéleration des développements technologiques qui, même s'ils sont source de progrès et de liberté, interrogent l'essence même de ce qu'est l'être humain. Mais à une condition, celle-ci : à mesure que la technique permet à l'être humain de transformer la nature, jusqu'à s'en émanciper, le développement de la technologie ne peut à son tour asservir l'être humain. Ces quelques réflexions éthiques nous conduisent à (re)penser l'humain et à (ré)inventer l'humanisme. Elles suggèrent aussi une sorte de boucle : le progrès des sciences favorise une plus grande liberté reconnue et accordée aux êtres humains, à condition qu'une éthique en supervise l'intention, celle d'inscrire ou de réinscrire l'humain dans la perspective ouverte par le progrès lui-même.

04/2019

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Philosophie

L'homme incarné

Qu'est-ce que l'homme ? Ce livre est une méditation de l'énigme de l'homme, à l'époque du transhumanisme. Il invite à considérer la différence entre l'homme antique et l'homme moderne selon ses principaux aspects : la vie, la production de biens, la technique et le travail, l'action et l'Etat, et enfin la pensée. Le fil conducteur en est le rapport avec la nature. L'homme antique vivait selon la Nature, selon l'ordre cosmique et la nature des choses, en espérant simplement habiter ce monde. Chaque chose avait une place naturelle déterminée, dans le monde (dieu, homme, animal), dans la famille (masculin et féminin) et dans la Cité. L'homme moderne, au contraire, nie la Nature, en voulant vivre selon le "Faire" et le "construire" , selon la "culture" . Il tend à ne voir dans la Nature qu'un réservoir de "matières premières" livrées à son audace démiurgique, et il tend à mener une existence désincarnée, hors du monde de la vie. Cependant, entre une vie fondée sur la nature et une vie sans nature, demeure une autre possibilité : l'incarnation de la liberté dans la nature, la création d'un monde spirituel, qui est une "seconde nature" . Ni nature, ni anti-nature, ni hors nature, mais un esprit libre dans la nature. Ce qui exige une âme incarnée et demande une philosophie de l'incarnation, en nous demandant : qui sommes-nous ? Tout tient donc à la question du corps charnel, face au corps machine. Bâtir et sauver un monde humain bon, donc habitable, tel est notre défi. Agrégé, docteur et habilité à diriger des recherches en philosophie, Philippe Soual est actuellement professeur de philosophie à l'Institut Catholique de Toulouse. Spécialiste de Hegel et de philosophie morale et politique, il est notamment l'auteur de Le sens de l'Etat (Peeters, 2006) et de Visages de l'individu (PUF, 2008).

11/2019

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Epistémologie

Ecologie et technologie. Redéfinir le progrès après Simondon

Un constat s'impose ? : la civilisation hyper-technicienne qu'est l'Occident capitaliste mondialisé en vient aujourd'hui à se demander si l'écologie, nouvel impératif, et la technologie, nouvelle démesure, sont strictement compatibles dans l'optique d'une sauvegarde de la vie sur Terre. Une idéologie comme le transhumanisme, qui veut "? augmenter ? " technologiquement l'humain pour le rendre capable d'affronter le pire plutôt que de protéger la biosphère terrestre des conséquences néfastes de nos désirs de puissance et de consommation, achève d'angoisser tous ceux qui s'inquiétaient déjà de la destruction accélérée des écosystèmes terrestres. L'idée de progrès humain, elle, s'est vue abandonnée en raison même des conséquences radicalement inhumaines du progrès technique tel qu'il fut mis en oeuvre durant la Seconde Guerre mondiale. La "? rationalisation technique ? " est devenue l'épouvantail au nom duquel rejeter l'idée de "? Raison ? " et l'idéal du "? Progrès ? " qui nous venaient des Lumières. Pourtant notre monde, tel qu'il est dominé par des motivations économiques et des désirs de confort et de consommation, reste soumis à une forme de rationalisation technique surproductive, sans doute moins radicalement inhumaine malgré les souffrances qu'elle génère, mais plus écologiquement ravageuse. La question est donc d'abord de savoir si, au lieu d'évacuer l'idée de progrès humain au profit de celles de "? développement ? " et de "? croissance ? ", on ne devrait pas travailler à redéfinir le progrès humain pour donner réellement sa chance à l'impératif écologique dans son incontestable urgence. Or, cette question en entraîne une autre ? : avons-nous vraiment compris la réalité technologique, lorsque nous l'avons opposée à la fois à la culture et à la nature ?? Ce livre, qui puise aux sources de la pensée de Gilbert Simondon (1924-1989), entend expliciter le lien entre ces deux questions, et nous réarmer ainsi conceptuellement pour nous rendre capables de dépasser certains faux débats contemporains, tel celui opposant le solutionnisme technologique et l'écologisme radical.

03/2022

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Professions médico-sociales

Covid-19 : L'avis de deux soignants bien "emmerdants"

Enfin des photos d'observations au microscope qui révèlent la nature de ces injections expérimentales ! La pandémie de Covid-19 et ses conséquences sont une aubaine pour les gouvernements qui se veulent "pro-techno-scientiste" et transhumaniste... Aujourd'hui en France, près de 70 % des adultes ont été injectés, avec ou sans leur consentement libre et éclairé, par des produits expérimentaux dont personne ne sait rien ou si peu... En France, plus de 192 000 personnes auraient déclaré des effets indésirables suite à ces injections, dont 25 % seraient des effets graves (ANSM, 16/02/2023). Par défaut de déclaration, les chiffres officiels sous-estimeraient grandement la réalité. Qu'en-est-il du nombre de décès ? Voici un livre qui n'a pas la prétention de dire toute la vérité sur ces injections, et pour cause : nous ne savons pas tout et continuons de chercher ! Que d'incertitudes et de mensonges ! A la manière des poupées russes, symbole initial de la fertilité et de la famille, ces mensonges et incertitudes s'imbriquent les uns dans les autres, réduisant nos capacités à y voir clair. Pourtant, il était si simple d'utiliser les outils de la science dont le microscope fait partie. C'est ainsi que les deux auteurs de cet ouvrage vous livrent leurs observations, à travers un récit chronologique de ces trois dernières années. Appuyés de photos remarquables, surprenantes et inquiétantes, l'ouvrage de ces deux soignants déchire le voile de l'obscurantisme qui semble s'être abattu sur le monde ces derniers temps... Pour celui qui a décidé de "bien emmerder" ceux qui refusent ces injections, les auteurs lui opposent un droit de réponse à travers : "L'avis de deux soignants bien emmerdants ! " . Les lecteurs en jugeront.

06/2023

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Développement de la mémoire

Neurohacking et nootropiques. Pour un cerveau au top de ses performances

Pour vivre en permanence le meilleur de vous-même, que ce soit intellectuellement ou en termes d'énergie, découvrez une méthode révolutionnaire venue des Etats-Unis : le neurohacking. Mémoire, énergie, résistance au stress : les 50 meilleurs nootropiques pour être au top de vos performances ! Hyper connexion permanente, informations en flux continu, injonctions comportementales (alimentation, travail, réalisation personnelle, éducation des enfants...) : nos neurones turbinent à plein régime et n'ont plus le temps de se reposer. Pour vivre en permanence le meilleur de soi-même, que ce soit intellectuellement ou en termes d'énergie, et pour protéger notre cerveau tout au long de notre vie, ce livre présente sans tabous une méthode révolutionnaire venue des Etats-Unis. Le neurohacking est l'ensemble des techniques, plantes et substances, destinées à optimiser le fonctionnement de ses neurones. Comme le hacker, qui cherche à améliorer le matériel informatique ou les logiciels, le neurohacker cherche à optimiser son cerveau. Il ne s'agit pas de l'améliorer au-delà des limites du raisonnable, comme le transhumanisme veut l'explorer, mais simplement de lui permettre de fonctionner à son plus haut niveau, le plus longtemps possible. Et les résultats sont bluffants ! Le neurohacking permet à notre cerveau d'atteindre son plein potentiel et de le maintenir pendant le plus longtemps possible, grâce à l'alimentation, l'activité physique, la méditation, la gestion des rythmes de vie, l'usage de certains compléments alimentaires, dont les nootropiques. Les nootropiques sont des substances naturelles ou synthétiques améliorant le fonctionnement du cerveau dans des conditions difficiles comme la fatigue, le stress, la pollution ou encore simplement l'âge. Ils peuvent améliorer de façon spectaculaire la mémoire, la concentration, la motivation, l'humeur, l'énergie, la résistance au stress, les réflexes... En toute sécurité. Dans ce livre pratique, le lecteur trouvera : - 50 fiches détaillées sur les meilleurs nootropiques avec leur utilisation précise ; - 25 mélanges de nootropiques, ou stacks, les plus puissants pour booster le cerveau, l'énergie, le moral ou le sommeil ; - un carnet d'adresses complet pour se fournir en produits sûrs et de qualité.

01/2021

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Ouvrages généraux

Exit homo?

L'Homme sortant, s'en allant, touchant à sa fin évoque en symétrie l'Ecce homo, phrase attribuée à Ponce Pilate présentant Jésus à la foule après son arrestation. Cet homme aux fondements hébraïco-gréco-romains est-il en voie d'effacement après Hiroshima et Auschwitz ? Est-il en voie d'effacement dans un monde bousculé par la révolution numérique, le capitalisme financier libertaire, l'illimité du transhumanisme, monde dont le centre n'est certes plus en Europe ? Sans prétendre répondre à cette question abyssale, observons la nécessité de nous préserver simultanément du nihilisme passif s'appuyant sur le désespoir et de l'ivresse de l'espérance. Il s'agit de préserver l'équilibre de tous les jours sans capituler devant une situation extrême, de poursuivre un combat à l'issue incertaine sans pour autant perdre courage comme le firent avec une belle constance les médecins d'Hiroshima. LE MOT DE L'EDITEUR Jacques Ascher convoque les textes sacrés, la mythologie, l'histoire, la littérature, le cinéma, la philosophie, fondements de la civilisation, pour y pointer les manifestations barbares. C'est un livre d'Histoire. Toutes les informations, les faits relatés, les débats soulevés et ici argumentés sont parfois et souvent ignorés du plus grand nombre. Signes d'ensauvagement qui enlèvent à l'homme ce que la culture apporte à la nature : la dignité humaine. C'est le discours de l'analyste qui est ici déplié à chaque chapitre, chaque mot est un signifiant polysémique. Il ne juge pas, ne totalise pas, n'ordonne pas, ne s'émeut pas, il ne s'autorise à n'être que ce qu'il est pour un autre dans la logique du discours. Ceci donne au texte, malgré l'émotion qu'il provoque, la distance nécessaire pour embrasser le champ de bataille, lieu de notre égopolitique intérieure, entre le je et l'autre-je et la géopolitique entre les états désunis. C'est libéré des illusions qui retiennent sur la voie du désir d'écrire, que Jacques Ascher ne cède rien face au Réel. Il nous donne à penser l'avenir avec l'humilité et la lucidité que peut nous apprendre la psychanalyse.

11/2022

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Philosophie

La technique et le temps. La faute d'Epiméthée ; La désorientation ; Le temps du cinéma et la question du mal-être suivi de Le nouveau conflit des facultés et des fonctions dans l'Anthropocène

L'objet de cet ouvrage est la technique appréhendée comme horizon de toute possibilité à venir et de toute possibilité d'avenir. La technique constitue ce que l'on a pris l'habitude d'appeler l'humanité — et cependant, tout aussi bien et tout aussi constamment, la technique destitue cette humanité "trop humaine", ne lui donnant son temps qu'en le lui retirant. Cette question paraissait encore seconde lorsque Bernard Stiegler en esquissa les premières formulations à l'aube des années 1980. Aujourd'hui, elle traverse tous les débats qui se tiennent anxieusement dans l'Anthropocène, quant au changement climatique, quant au transhumanisme, etc. Son énormité s'impose à tous. Le temps présent est emporté dans les tourbillons de processus dont les principes dynamiques et les tendances demeurent obscurs, et qu'il faut s'efforcer de rendre intelligibles — en vue aussi d'une "nouvelle sensibilité". L'emportement du temps est d'autant plus paradoxal que, tandis qu'il devrait ouvrir à l'évidence d'un avenir, jamais l'imminence d'une impossibilité à venir n'a semblé si grande. Le système technique mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques, qui marquent une immense rupture — et rouvrent la question de l'ubris : celle de la démesure — en ce que ces technologies permettent une exploitation systématique de la mémoire, des comportements, des processus de décision, bref de la conscience individuelle et collective. Le fait historique qu'il s'agit de penser est celui de l'industrialisation de l'esprit. C'est à introduire une pensée nouvelle de ces transformations — inspirée autant par l'archéologie et l'histoire des techniques que par la phénoménologie et sa dé-construction — qu'auront été consacrés les trois premiers tomes de La technique et le temps. Penser la technique est une tâche de longue haleine, dont il faut avertir de la difficulté et de la nécessité : à son origine même et jusqu'à maintenant, la philosophie a refoulé la technique comme objet de pensée. La technique est l'impensé. Penser la technique, c'est requalifier le projet philosophique en son entier, et par voie de conséquence, les rapports à la technique de toutes les formes de savoirs. De La technique et le temps, Jacques Derrida avait annoncé : "Voici une thèse qui fera date."

10/2018

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Réalité virtuelle

Métavers. Et s'il avait toujours existé ?

Le cinéaste Jan Kounen et Romuald Leterrier, tous deux grands spécialistes du chamanisme, co-signent ici une réflexion pour une harmonisation entre sciences, technologies et spiritualités. Pourquoi un ouvrage sur le Métavers coécrit par deux fervents défenseurs de la cause écologique, deux amoureux de la protection de la biodiversité, des peuples natifs et de leurs savoirs traditionnels ? Le cinéaste Jan Kounen et Romuald Leterrier, tous les deux grands spécialistes du chamanisme, co-signent ici une réflexion pour une harmonisation entre sciences, technologies et spiritualités. A travers ce livre, ils démontrent les liens entre technologie et nature, loin de toute pensée binaire. Ils se sont intéressés à la façon dont une technologie matérialiste pourrait contribuer à faire advenir un paradigme idéaliste-spirituel donnant une place centrale à la conscience. Au fil de leurs propos, nous verrons combien il est urgent de réinvestir les outils numériques avec de la conscience, de l'éthique, de l'altruisme, de la coopération. Tout au long de cet ouvrage se déploie une analyse des liens entre les technologies informatiques et les univers du chamanisme. Les auteurs nous emmènent dans une vertigineuse exploration allant des jungles de l'Amazonie aux derniers développements de l'IA, aux méandres de l'inconscient collectif et de l'âme du monde, à la rencontre des esprits et des archétypes. Par cette mise en perspective, entre spiritualité et technologie, ils tentent de faire entrevoir un nouveau monde numérique dans lequel la conscience serait centrale. Alors, bien sûr, leur vision du métavers n'est pas celle des GAFA ou du transhumanisme ! Les auteurs sont convaincus qu'il est important de ne pas tourner le dos à la technologie. L'enjeu et la perspective de ce livre sont d'offrir une résistance aux ambitions toujours plus mercantiles d'une certaine minorité dominante. Critiquer la technologie ou lui tourner le dos est une erreur. Nous devons collectivement utiliser les outils du matérialisme pour mettre clairement en évidence ses limites. Notre proposition est de concevoir ce que serait la quintessence de la technologie au service d'un monde plus conscient, dans une société post-matérialiste. C'est dans cet état d'esprit emprunt des savoirs issus des peuples natifs, que se dessine le métavers du futur. Un futur idéal où fusionnent la technologie et les pensées multiples de notre humanité en reliance avec le vivant dans son unité.

11/2023

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Littérature française

Le projet Almaz

Après la Seconde Guerre mondiale, un psychiatre d'origine russe spécialiste des phénomènes paranormaux et sa femme française, tous deux communistes fervents, choisissent de rejoindre l'URSS, futur berceau - si l'idéologie tient ses promesses - de l'homme nouveau. Ce choix va non seulement changer leur vie mais aussi celle de leurs deux fils, Basile et Victor. Avant leur départ, une attaque de poliomyélite rend Balise infirme et détermine les parents à confier leur fils âgé d'une dizaine d'années à une famille russe amie installée en France. C'est donc séparés et dans des mondes complètement différents que vont grandir les deux enfants. Le roman commence quand Basile, devenu un vieil anar très doux qui répare des objets désuets, condamnés par la modernité mais encore chers au coeur de leurs propriétaires, apprend par un Russe, ancien espion devenu petit mafioso, que son frère va rentrer en France. Cette nouvelle est loin de réjouir Basile dont la femme, Fée, est en train de mourir et dont l'histoire (celle mouvementée d'une famille qui, de la Russie à la France, traverse la seconde moitié du XXe siècle) cède peu à peu la place à celle de Victor. Une histoire autrement tragique où les dures conditions de vie le disputent à la paranoïa ambiante qui a envoyé son père au goulag, condamnant la mère à vivoter dans un appartement communautaire. Victor, livré à lui-même, a fait d'étranges rencontres à Léningrad, ville mi-réelle, mi-fantastique, et, obsédé par sa quête d'immortalité, a fini par servir de cobaye à des chercheurs poursuivant un but transhumaniste secret, le Projet Almaz. Au début des années 2000, à Paris, les deux frères, inconnus l'un de l'autre, et leurs deux mondes radicalement différents, vont-ils finalement se rencontrer ? Riche de retours en arrière mettant en lumière le destin d'une famille russe en exil et celui de jeunes avides de nouvelles technologies mais parfois à la dérive, ce roman choral donne à réfléchir sur les détours de l'histoire et les sombres promesses de l'avenir.

08/2015

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Actualité médiatique internati

Covidisme et messianisme. Tyrannie sanitaire, crise religieuse et sacrifice

Le Covid-19 a brutalement fait entrer le monde dans une ère apocalyptique. Dans l'ère du covidisme, la nouvelle et éphémère religion imposée à l'humanité. En 2020, les gouvernements, notamment occidentaux et chinois, ont provoqué une panique planétaire jamais vécue et ont instauré un état d'exception permanent imposant des mesures disproportionnées et tyranniques, sous prétexte d'une lutte menée contre un virus dont le taux de létalité est inférieur à 1 %. Une tyrannie sanitaire justifiée par une idéologie totalitaire, une religion, le covidisme, qui a ses dévots télévisuels et ses prélats, qui portent le titre de docteur, stipendiés par les laboratoires pharmaceutiques. Le covidisme a aussi ses oracles annonçant les nouvelles vagues épidémiques et les catastrophes sanitaires. Ces oracles des temps modernes ne consultent pas Apollon, comme le faisait la Pythie pour prédire le futur, mais le voient dans des modélisations mathématiques. Dans cet ouvrage, Youssef Hindi, en chercheur infatigable et en historien reconnu de l'eschatologie messianique, fait apparaître les liens intimes qui existent entre cette pandémie de Covid-19 et le messianisme actif... Sionisme agissant, mondialisme forcé, dictature vaccinale et projet de dépopulation volontaire sont, tour à tour, passés au peigne fin par l'auteur, qui n'hésite pas à citer nommément aussi bien leurs concepteurs que leurs promoteurs, latents ou patents... Selon Hindi, la crise sanitaire est un accélérateur historique au service du messianisme actif qui vise l'établissement de l'utopique gouvernement mondial. Pour étayer sa thèse, il a dû remonter jusqu'aux origines antiques et bibliques du messianisme, juif en particulier, et contextualiser, historiquement et politiquement, la genèse des projets messianiques, avant d'exposer leur structure et leur évolution de l'Antiquité jusqu'à notre époque en passant par le Moyen Age. Il nous fait également découvrir l'archaïsme de la modernité, revenue aux pratiques sacrificielles des temps anciens, qui prennent aujourd'hui la forme de la consumation économique, de l'avortement à échelle industrielle et de la vaccination de masse parfois associée à la stérilisation. Autant de moyens d'aboutir à la dépopulation si chère aux écologistes et aux oligarques occidentaux qui veulent "sauver la planète" . Cet ouvrage fera sans doute date, car il s'attaque, preuves à l'appui, au mal à la racine et met à nu les visées chtoniennes d'une oligarchie, pour la plupart encline au transhumanisme, plus que jamais déterminée à détruire, consumer et sacrifier cette masse humaine d' "inutiles" pour asseoir, dans "le monde d'après" revendiqué, leur Eden terrestre...

11/2021

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Sciences historiques

Histoire de la barbarie. Requiem pour l'Humanité

Jean Chaline tente de faire le bilan sociologique des exactions réalisées contre l'humanité depuis la préhistoire. Elles résultent des quatre moteurs des sociétés et ceux qui furent inventés exclusivement par les hommes, la cupidité et les croyances. Il dresse un bilan sans concession des pratiques barbares humaines qui ne s'expliquent que dans leur contexte historique. Il retrace les pratiques du cannibalisme, des sacrifices humains, des guerres et des génocides, mais également l'esclavage, les colonialismes, les violences du judaïsme dans l'Ancien Testament, comme dans l'Eglise chrétienne, ainsi que les dérives terroristes dans l'islam, expliquant les exactions islamiques actuelles de Daech, ainsi que celles liées aux religions extrême-orientales. Il analyse le statut difficile des femmes dans le monde patriarcal des religions, celui des veuves aux Indes ainsi que la signification du voile des femmes depuis sa création à Sumer. Mais, à l'opposé de ces abominations, il montre également que la reconnaissance des Droits de l'homme, l'abolition de la peine de mort et de la torture, la laïcité et la création de l'ONU représentent des avancées majeures de l'humanité, même si ces valeurs ne sont pas encore partagées par tous. S'y ajoutent les dévouements de tous ceux qui, connus ou inconnus, jour et nuit, se mettent au service des plus démunis de l'humanité. Enfin l'auteur évoque, à partir du passé, les grands défis du XXIe siècle qui risquent de produire de nouveaux requiem. Le défi démographique annonce deux milliards d'individus supplémentaires. Les défis pour la liberté avec celui du terrorisme religieux, ceux de la "cyber-civilisation Big Brother" et des inégalités vont entraîner des réactions. A ces défis s'ajoutera la menace transhumaniste nous promettant un homme de 1000 ans qui, dans son évolution post-humaniste, deviendrait un biomécanoïde robotisé. Tous ces défis se superposent, à l'échelle de la planète, à un réchauffement climatique et à l'épuisement rapide de nos ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, phénomènes qui risquent de modifier notre vie sur Terre, où l'espace pourrait également nous réserver quelques surprises. Aux grands défis, les grandes innovations ! Jean Chaline tire ici les conclusions de l'ensemble de ses recherches sur la saga de l'humanité dans ce qu'elle a de plus barbare qu'il faut connaître pour réagir et l'éradiquer, afin de laisser à nos enfants un monde plus vivable.

03/2018

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Littérature française

L'homme deshumanise a la recherche de son coeur perdu

L'homme déshumanisé ou sur le point de l'être, est porté pour quelque temps encore, par la dernière salve d'un humanisme détourné, ses 3 valeurs "liberté égalité fraternité" n'ont plus la force de leur magie originelle unificatrice, pour redevenir unifiante, et donc opérante dans les esprits de nos contemporains. Cet humanisme devenu passéiste, se voit chahuter par une nouvelle doctrine appelée transhumanisme prônant de faire le grand saut de civilisation, alors que peu se sentent prêts à se convertir ou à devoir se sacrifier au vu d'une promesse de grand remplacement. L'homme se déshumanise avec son accord implicite, par son laisser faire ! Sommes-nous à la veille d'un retournement salutaire, ou bien à la veille d'une mutation sociale ? Le tableau brossé est-il si noir, ou seulement là, pour donner crédit à la thèse de la déshumanisation de l'homme, dont on ne peut nier l'évidence. Les jeunes générations refusent aux anciennes de "prendre en charge‘' leur passé, tel qu'elles voudraient le leur transmettre. Il y a là une scission de transmission, préjudiciable à la pérennisation de la condition de vie humaine, telle qu'humanisée jusqu'à présent, sauf à la reformater. L'homme aurait-il oublié qu'il avait un coeur ? L'entrisme de l'IA dans sa vie intime en plus de celle publique, et le transformisme annoncé, le perturbent. Ce post humanisme prépare sa déshumanisation, ne percevant pas qu'il pourrait bientôt être pris pour ‘'une machine biologique'' perdue au sein du maelstrom mondial submergé de lois et d'interdits, lequel ne prend plus le temps de le considérer comme un être vivant, plutôt comme un numéro fiché epsilon (le fameux E grec ! ) qu'il faudra améliorer, en tous cas modifier. Sans la reconquête de son coeur perdu, l'aidant à se rééquilibrer, l'humain court à sa perte, dévoré par ses technosciences lesquelles lui tiennent lieu de finalité. L'humanité lorsqu'elle ne vivra plus que d'expédients scientifiques et technologiques, tandis que submergée de bouches à nourrir et embarrassée par celles qui la dérangent, débouchant sur un vivre sans transcendance, courra inévitablement à déshumaniser ses membres, éliminant les faibles et les difficilement adaptables, amenant le rejet des humanismes vécus. Quels projets annoncés pour les remplacer et conquérir le futur ? Ce sera l'objet de mes Propos Saturniens. Outre l'équivalent d'un déluge ou de tout autre cataclysme, que des technosciences générées par des humains à leur demande, soient capables de tout détruire si l'homo dit sapiens décide d'en user contre son semblable homo sapiens, telle l'arme nucléaire, qu'une telle synchronicité se produise... et tout recommence ! Ressaisissons-nous !

04/2024

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Revues

Revue du crieur N° 24 : Droites radicales. 50 nuances de brun

Le vingt-quatrième numéro de la Revue du Crieur plonge dans les idéologies des extrêmes droites contemporaines en proposant quatre grands portraits de penseurs et relais de ces courants divers mais tous mortifères : Murray Rothbard, le théoricien de l'anarcho-capitalisme et référence du président argentin Javier Milei, qui défend une vision radicale d'une société capitaliste sans Etat ; Mencius Molbug, le gourou de la néoréaction version 2. 0, qui appelle de ses voeux un avenir dans lequel se mêleraient transhumanisme débridé et gouvernements autoritaires sous forme d'Etat-entreprises, tout cela grâce à la colonisation de la haute mer et du cosmos ; Yoram Hazony, l'éminence grise, ou comment un néomaurrassien israélo-étatsunien chante dans le monde entier les louanges de son " conservatisme national " ; Mathieu Bock-Côté, le passeur qui exporte les paniques morales à travers l'Atlantique depuis son Québec natal et martèle un discours hostile au multiculturalisme à longueur de plateaux télé. Cinquante nuances de brun qui se rejoignent autour d'un désir de transgression. Les lecteurs et lectrices retrouveront ensuite les enquêtes culturelles du Crieur. L'une est consacrée à la vague féministe qui secoue actuellement le milieu éditorial, où l'on plonge dans les rouages de la création de maisons d'édition ou de collections et l'ouverture de librairies. On se penche ensuite sur les images : comment filmer les luttes féministes ? Pourquoi avons-nous gardé peu de traces de l'ébullition des années 1970 ? Comment faire pour que les luttes présentes ne soient pas oubliées ? Un autre article se propose de décrypter les innombrables polémiques qui s'agitent autour du sensitivity reading, c'est-à-dire le travail qui consiste à faire relire des ouvrages avant leur publication afin de veiller à ne pas véhiculer de stéréotypes (sexistes, racistes, validistes...). Nombre de commentateurs crient à la censure, à la réécriture de l'histoire et au " politiquement correct ". Mais ces polémiques passent à côté de l'essentiel : la composition très homogène du monde éditorial hexagonal, qui ne saurait voir les oppressions qu'il contribue à reproduire. On s'interroge ailleurs sur la disparition du " sexe " dans les théories et luttes féministes : avec le concept de genre, peut-être n'avons-nous plus besoin du sexe ? Cet article entend au contraire remettre le sexe sur la table du genre, et ne pas l'abandonner aux réactionnaires qui s'attellent à le renaturaliser pour mieux disqualifier celles et ceux qui entendent vivre selon le genre qui leur convient. Un autre papier se penche sur les passages de frontières raciales, c'est-à-dire sur l'expérience qui consiste à passer d'une catégorisation raciale à une autre, volontairement ou non. Mais est-il véritablement possible de " changer de race " ? Et que cela implique-t-il quant à notre compréhension de ce qu'est la race ? Le numéro propose enfin un grand portfolio sur les prisons, traversé par une interrogation centrale : comment photographier à l'intérieur d'un système de surveillance ? Comment cadrer sans enfermer ?

04/2024