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Yachar Kemal

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Littérature étrangère

Cinquante grammes de paradis

Revenue à Beyrouth en 1994, Maya découvre, au cours du tournage d'un documentaire sur la reconstruction du centre-ville, une sacoche abandonnée dans un immeuble en ruine. A L'intérieur, parmi des photos et documents d'avant la guerre civile, Le journal posthume d'une certaine Noura, journaliste syrienne en exil, et Les lettres d'Istanbul de son amant Kamal. Dès lors, elle se sent investie d'un devoir impérieux : reconstituer l'histoire tragique de ce couple. Son enquête va exhumer de lourds secrets, grâce à Sabah, l'amie de la disparue, mais surtout faire basculer le fragile équilibre de la vie de Maya. Avec cette fresque vibrante, Imane Humaydane révèle l'intrication des oppressions patriarcales, confessionnelles et politiques dans ce Moyen-Orient de la fin du XXe siècle. Un puissant désir d'émancipation féminine s'y déploie envers et contre toutes les formes de barbarie.

05/2017

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Histoire internationale

Souvenirs d'un officier ottoman (1914-1923)

Si la Guerre de 1914-1918 sur le Front Ouest est bien connue, qu'en est-il du conflit qui opposa, sur le Front du Caucase, la Russie, alliée de la France, et l'Empire ottoman, allié de l'Allemagne ? La disparition de ces empires, dès 1918, a fait sombrer dans l'oubli la guerre cruelle que ces Puissances se sont livrée, dans des montagnes glaciales en hiver et écrasées de chaleur en été. Cette traduction des souvenirs d'un officier turc, Faik Tonguç, ouvre de nouvelles perspectives pour le lecteur français. La période d'instruction, l'arrivée au front, les combats, le froid, la faim, les hé- ros et les incompétents : les carnets du jeune chef de section d'infanterie décrivent d'une plume vi- vante et parfois acérée, la vie des combattants au jour le jour en en rappelant les particularités mais aussi l'universalité. L'auteur, fait prisonnier, relate la lente déportation jusqu'en Russie du Nord, le camp de prisonniers, l'évasion puis le retour dans sa patrie. Une fois en Turquie, dans un pays à l'économie ruinée, il faut se résoudre à vivre et à pratiquer des métiers de hasard. Couvrant la période de 1914 à 1923 (Premier conflit mondial puis Guerre d'Indépendance), ces carnets nous entraînent dans une évocation de première main des rêves et de l'existence de la jeunesse turque contemporaine de Mustafa Kemal.

04/2015

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Religion

Une affaire de famille. Jean XXIII, les juifs et les chrétiens

Istanbul, 1942. L'Allemagne nazie étend la solution finale à l'Europe du Sud-Est. Une femme, un homme décident de joindre leurs forces pour organiser le sauvetage des juifs. Cette femme, c'est Maria Bauer, la grand-mère d'Alexandre Adler. Cet homme, c'est Angelo Roncalli, le délégué apostolique du Saint-Siège. Rome, 1962. Le concile Vatican II, convoqué par Angelo Roncalli, élu pape sous le nom de Jean XXIII, entame l'aggiornamento de l'Eglise catholique qui, entre autres, renouvellera totalement les relations avec le judaïsme. D'une amitié à l'autre, d'une histoire personnelle à l'histoire collective, ce livre dévoile les dimensions secrètes de la Bulgarie du tsar Boris, de la Turquie de Mustafa Kemal, de la France de Charles de Gaulle dans la construction d'un destin, révèle la profondeur de l'antinazisme de Pie XI et même de Pie XII, cerne la dette d'une grande théologie à l'égard de l'école parisienne animée par les Maritain, Congar, de Lubac. S'attachant surtout au portrait intime d'un immense spirituel et examinant son influence intellectuelle sur ses successeurs jusqu'au pape François, Alexandre Adler retrace ici le renversement religieux, philosophique, géopolitique, de deux millénaires de défiance en un dialogue essentiel avec le judaïsme, inséparable du dialogue oecuménique. Et qui invite l'entière humanité à se redécouvrir comme une seule famille. Le livre indispensable pour comprendre l'universalité d'un pontife qui aura été réellement un "saint".

04/2014

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Littérature française

Quel est votre nom ?

Paris, les années 80. Un couple de jeunes étudiants, Pierre et Marie, hérite du journal de la vie d'Henry, leur professeur de philosophie et père spirituel. Dès la lecture des premiers extraits, ils sont animés du désir d'en savoir plus. Ils enquêtent et rencontrent plusieurs protagonistes qui mettent au jour la complexité et les paradoxes de leur mentor. Comment, après avoir servi la République française en 1934, en déjouant un complot contre Mustafa Kemal, peut-on devenir antisémite et pétainiste en 1940 ? Comment peut-on, dans un Paris occupé, héberger Dora Bruder, la jeune juive fugueuse du récit de Modiano, en ayant écrit dans la revue antisémite Grégoire ? Comment, avec un salaire d'enseignant, peut-on disperser des fortunes sur les tapis verts des casinos ? Comment, après avoir traité le psychanalyste Jacques Lacan d'hurluberlu, peut-on suivre une analyse avec lui et écrire le déroulement de la cure ? Pourquoi Henry, professeur éminent, a-t-il légué son journal à deux jeunes étudiants ? Mais Quel est votre nom ? n'est pas la simple collection de paradoxes d'un personnage. C'est aussi le récit d'un homme qui peu à peu reprend le chemin de la vie. C'est encore le dialogue silencieux entre un maître et ses élèves. C'est enfin une réflexion sur le sens caché de nos actions. Nous pensons savoir ce qui nous anime. Mais qui réellement mène la danse ?

03/2015

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Histoire internationale

Du gamin d'Istanbul au fédaï d'Ourmia. Mémoires d'un révolutionnaire arménien

Ce témoignage rare, qui fait revivre une époque et un espace géographique méconnus, les confins orientaux de l'Empire ottoman au début du XXe siècle, se lit comme un roman. Il fait étrangement penser à un anti-western à l'orientale, dans la veine du Little Big Man d'Arthur Penn, immortalisé par Dustin Hoffman, avec tous les ingrédients de ce genre : chevauchées, loi des armes, guerres tribales, choc de civilisations, paysages enchanteurs, passions... Un spectre surgit dans cette mêlée, qui dicte, au prix de sacrifices humains inouïs, le destin des hommes et des peuples : l'émergence de l'ère industrielle et des Etats-nations. L'Histoire accouche d'un monstre, le premier génocide du xxe siècle dont les Arméniens sont victimes. Sur leurs cadavres, Mustafa Kemal érige la Turquie moderne qui oppose à l'Empire ottoman multi-ethnique le modèle d'un Etat-nation dont les minorités sont exclues, quand elles ne sont pas passées au fil de l'épée. Au terme de ses incroyables tribulations, Onnig Avédissian, combattant de la Fédération révolutionnaire arménienne, trouve refuge en France. Il parvient à écrire, quelques années avant de mourir, en 1933, l'itinéraire de sa vie, de sa jeunesse à Istanbul jusqu'à son exil en France, en passant par ses années de combat, principalement en Persarménie, aux côtés des réfugiés de Van et des Assyriens. Son précieux manuscrit, le seul objet qui lui a survécu avec un almanach, a été découvert par son petit-fils fin 2001.

05/2010

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Turquie

Talaat Pacha. L'autre fondateur de la Turquie moderne, architecte du génocide des Arméniens

Grand Vizir, homme de parti à la tête du Comité Union et Progrès, Talaat Pacha (1874-1921) a exercé un pouvoir considérable et s'est imposé comme le dirigeant de facto de l'Empire ottoman pendant la Grande Guerre. Hans-Lukas Kieser brosse ici magistralement son portrait, depuis son rôle dans la révolution jeune-turque de 1908 jusqu'à son exil dans l'Allemagne de Weimar en 1918 et son assassinat. Il explique comment Talaat s'est maintenu à la tête de l'Empire grâce à un puissant mélange d'impérialisme revisité, d'islam politique, de violence extrême et d'ultra ethno-nationalisme qu'il a contribué à forger et qui a affecté toutes les minorités non turques. Il examine précisément ce qui l'a conduit à organiser et faire exécuter un acte monstrueux, fondateur de la nation turque : le génocide des Arméniens. Replaçant cette histoire au coeur des événements mondiaux, pointant la complicité plus ou moins appuyée de ses voisins occidentaux, Hans-Lukas Kieser montre combien les actions cataclysmiques de Talaat et ses crimes, restés impunis, ont été déclencheurs de notre "? terrible XXe ? siècle ? ". Par sa conception de ce que devait être la nation, Talaat, avant Kemal Atatürk en 1923, a posé les fondations de la Turquie moderne. Il a continué à exercer une influence souterraine jusqu'à nos jours. Préface d'Antoine Garapon Traduction de l'allemand par Gari Ulubeyan

05/2023

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BD tout public

Dryades

Dans la mythologie grecque, les Dryades sont des nymphes, douces et bienveillantes, habitantes et protectrices des forêts. Mais que se passerait-il si elles vivaient en ville ? Retenue prisonnière par un ogre dans un chêne, Rudica réussit enfin à s'échapper après trois tentatives infructueuses, grâce à une infusion magique. C'est du moins ce qu'elle raconte... Fraîchement débarquée à Bruxelles, le hasard mettra sur son chemin Yacha, une jeune libraire à la vie un peu morne, délaissée par son colocataire Igor. Ensemble, elle se rendent compte de leur force créatrice hors du commun et décident de l'exploiter pour décorer les rues de Bruxelles, et soigner les gens qui les entourent. Mais l'ogre n'est pas loin, et surtout la ville est semée d'embûches et leurs bonnes intentions pas forcement du goût de tout le monde... Une ballade sensible et poétique au fil des rues colorées de Bruxelles. Sélection au Prix des apprentis et lycéens des Hauts de France, 2018.

03/2018

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Littérature française

Nafar

Une nuit d'octobre, c'est sur la rive turque du Meriç, le fleuve-frontière qui sépare l'Orient de l'Europe, qu'une mystérieuse narratrice arrête son regard. Et plus précisément sur l'homme épuisé qui, dans les buissons de ronces, se cache des soldats chargés d'empêcher les clandestins de passer du côté grec. Car celui qui s'apprête à franchir le Meriç est un nafar : un sans-droit, un migrant. Retraçant pas à pas sa périlleuse traversée, la narratrice émaille son récit d'échappées sur cette région meurtrie par l'Histoire et sur le quotidien de tous les Syriens qui, comme l'homme à la veste bleue se préparant à plonger, cherchent coûte que coûte un avenir meilleur loin de la dictature de Bachar al-Assad. Elle est celle qui témoigne des combines et des faux départs, imagine ce qu'on lui tait, partage les doutes et les espoirs. Dans ce premier roman bouleversant d'émotion retenue, Mathilde Chapuis nous conduit au plus près des obsessions de tous ceux qui n'ont d'autre choix que l'exil.

08/2019

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Littérature française

Les Heures italiques

Et c'est ainsi que les hommes vivent. Ici et ailleurs. En Nouvelle-Calédonie : Manuel, Roger, Daniel, Moueaou, Yashar, Camille et les autres. Caldoches, Kanaks. Des gens ordinaires liés par la famille ou l'amitié. Des choses extraordinaires ou non tissent la vie : un procès pour meurtre. le travail quotidien, la fatigue, le souvenir amer d'un passage à tabac, une danse. une marche dans la nature. la volupté d'une baignade, l'attente d'un bateau pour emmener l'éternel exilé vers une terre rêvée. Et puis les rêves, les douleurs, les amours. l'entraide, les peurs, ici comme ailleurs. En Inde où rêve un pêcheur. A Sarajevo après la guerre. où le Calédonien Manuel. près de sa famille européenne, est confronté aux vestiges du siège de la ville. Avec Fakan. Niazz ou Lida, marqués à jamais par la violence d'une guerre absurde qui a tout écrasé sur son passage. Et dans ce beau roman douloureux, Nicolas Kurtovitch plaide pour l'accord entre humains et communautés qui partagent une même terre.

09/2009

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Actualité politique internatio

Les passeurs de livres de Daraya . Une bibliothèque secrète en Syrie

De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d'explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d'exhumer des milliers d'ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville. Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd'hui d'étouffer. Ce récit, fruit d'une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.

09/2017

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Actualité et médias

Je vous écris d'Alep. A coeur de la Syrie en révolution

Alep est devenue, depuis le rapt en juin 2013 de deux journalistes d'Europe 1, une zone "interdite" à la presse internationale. Cette enquête, réalisée après un tel enlèvement, représente donc un des derniers témoignages sur la "capitale" de la révolution syrienne, où un million de personnes vivent depuis un an sous contrôle de l'opposition. Alep n'est pas seulement un laboratoire de l'après-Bachar al-Assad, c'est aussi le lieu où se lisent les trajectoires possibles de la révolution syrienne, depuis la plus respectueuse jusqu'à la plus sectaire. Alep, c'est la Syrie d'aujourd'hui et le Moyen-Orient de demain. Jean-Pierre Filiu a longtemps vécu en Syrie, dont il parle couramment la langue. Il a pu ainsi s'immerger dans une réalité complexe, où le courage de la résistance civile côtoie les pires débordements jihadistes. Son premier séjour à Alep remonte à 1980, ce qui lui permet de replacer la révolution actuelle dans la perspective historique qui manque souvent aux analyses "à chaud".

10/2013

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Littérature française

Arwad, une île syrienne à la dérive

En 1980, Farès l'instituteur alaouite, rentre sur son île, Arwad, et découvre l'effroyable massacre de sa famille. Sa raison aurait sombré sans le soutien de ses deux amis, Elias, le pêcheur chrétien et Adnan, le cafetier sunnite. Jusqu'à la nuit terrible où Farès recueille un enfant muet qui fait basculer sa vie. Face à la Syrie à feu et à sang, Arwad est en 2017 une île à la dérive où chacun s'efforce de survivre. De 1980 à 2000, la Syrie est gouvernée d'une main de fer par Hafez el-Assad. Il doit faire face à l'annexion du Golan par Israël et à la guerre civile au Liban. Son fils Bachar lui succède en 2000. Il crée le " printemps de Damas ", qui déçoit les espoirs du peuple syrien, et le pays s'enfonce dans une atroce guerre civile : conflits intercommunautaires, vagues d'émigrants, crise humanitaire, opérations russes depuis la base voisine de Tartous... Josette Elayi est romancière et chercheur au CNRS. Elle a vécu plusieurs années au Proche-Orient et connaît bien la Syrie.

03/2018

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Sciences politiques

Assad

"Je connais Bachar El Assad. Vous me direz : tout le monde le connaît. Ou plutôt : tout le monde croît le connaître, tant cet homme est une énigme. Elève moyen et plutôt "sympathique" (il a étudié l'ophtalmologie à Londres), fou d'informatique, l'homme sort de l'ombre à la mort brutale de son frère aîné. Symbole de modernité, marié à une femme vêtue à l'occidentale, ancienne banquière, il incarne alors tous les espoirs aux yeux de l'Occident. Il devient, à 34 ans, président de la Syrie. Dix-sept ans ont passé. 340 000 morts. Certains le surnomment le "Boucher de Damas". D'autres considèrent qu'il a servi de rempart à l'islamisme radical. Quoi qu'on pense de lui, il a gagné la guerre. Je l'ai rencontré à plusieurs reprises, y compris en rendez-vous "off", quand tout brûlait autour de lui. Plus d'une fois, je me suis demandé quelle part de vérité je pourrais retirer de ces moments. Je vous laisse en juger."

01/2018

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Sciences politiques

Dans les coulisses de la diplomatie française. De Sarkozy à Hollande

Deux présidents, deux styles très différents. Y compris sur le terrain diplomatique. D'un côté, Sarkozy «l'atlantiste» fait la leçon à Obama, engage militairement la France en Côte d'Ivoire, dédiabolise Kadhafi avant de lui faire la guerre, se détourne de Bachar el-Assad après l'avoir cajolé, joue un rôle moteur pour préserver l'Europe dans la crise financière mondiale. De l'autre, Hollande «l'urgentiste» entend s'inscrire dans la tradition gaullo-mitterrandienne que son prédécesseur a transgressée. Confronté au cynisme de Poutine et au lâchage d'Obama, «moi président» livre bataille aux djihadistes d'Aqmi au Sahel et aux barbares de Daech en Irak. Dès l'été 2012, il s'implique dans le conflit syrien en fournissant très tôt, malgré l'embargo, des armes aux rebelles - c'est l'une des révélations de ce livre. François Hollande, Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian, mais aussi Bernard Kouchner, Jean-David Levitte et de nombreux ambassadeurs et militaires : grâce à leurs confidences «off», Xavier Panon dévoile les coulisses d'affaires diplomatiques très «sensibles».

05/2015

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Géopolitique

Fréquenter les infréquentables

Faut-il discuter avec Poutine ? Négocier avec Bachar al-Assad ? Transiger avec Kim Jong-Un ? En relations internationales, certains acteurs sont considérés comme fréquentables, d'autres non. Mais qui en décide ? Cet ouvrage nous fait entrer dans la fabrique de la politique étrangère. A travers de nombreux exemples, il nous introduit aux critères de la fréquentabilité : l'incarnation de l'Etat, la représentation du peuple, le respect des droits humains, etc. Ce faisant, il nous sensibilise à des questions majeures : doit-on parler à ceux qui exercent le pouvoir ou à ceux qui bénéficient de la légitimité du fait de leur insertion dans la société ? Et si l'on ne peut discuter avec ceux qui pratiquent une violence inacceptable, comment améliorer la condition des victimes ? Un ouvrage qui revient sur les dilemmes de la diplomatie et le rapport à l'Autre, dans un ordre international en bouleversement. Avec les contributions de Jean-Pierre Bat, Francois Ceccaldi, Corentin Cohen, Aymeric Durez, Pierre Grosser, Sophie Haspeslagh, Claire Le Bras, Thomas Lindemann, Anaïs Marin, Rodrigo Nabuco de Araujo, Pauline Poupart, Pauline Ségard, Valérie Stiegler.

02/2023

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Ouvrages généraux

Repenser la guerre pour panser les nouveaux conflits

"War is fun. Kamal Anwar avait peut-être, en 2012, mis le doigt sur le fil de la pelote de laine, qui nous mènerait à prendre conscience que la guerre ne conduit pas à la paix. Cela n'a peut-être jamais été le but. Un quiproquo ? une incompréhension ? Le docteur Ndjimou expose avec une dextérité d'officiant, une vision pragmatique de l'homme qui émerge de son humanitude à travers l'obscurité à priori de l'idée-même de guerre. L'auteur, dans une étonnante vision optimiste dans la perception pessimiste des conflits armés, opère une véritable relève hégélienne de la notion praxique de la guerre à travers une analyse transversale. Non la guerre n'est pas fun. Elle est simplement nécessaire. La paix lui est contingente. Mais une chose s'impose alors : un monde sans guerre ne pourrait-il s'imaginer autrement qu'en monde sans paix ? " Durand Castro NDJIMOU, PhD"

06/2021

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Histoire de France

Les Poilus d'Orient

De mars 1915 à mars 1919, des soldats français meurent en Orient. Aux Dardanelles d'abord, en combattant les Turcs encadrés par les Allemands. Mustafa Kemal y remporte la victoire sous les ordres de Liman von Sanders. A Salonique ensuite, où débarque un corps expéditionnaire pour le moins bigarré, comprenant des Britanniques et des Français bien sûr, mais aussi des Serbes chassés de leur pays, des Russes envoyés en renfort, des Siciliens et des Sardes, des Albanais, et, sur la fin, des Grecs. Les Sénégalais, les Marocains, les zouaves pieds-noirs, les marsouins meurent en première ligne au côté des joyeux des compagnies disciplinaires. A la fin de 1918, on expédie ces courageux en Roumanie pour tenir le front sud de la Russie contre les bolcheviks. Quand la flotte française de la mer Noire se mutine, ils sont enfin rapatriés. Ceux que Clemenceau appelait avec mépris les " jardiniers de Salonique " auront donc fait la guerre cinq mois de plus que les autres. Décimés par les maladies autant que par la mitraille, commandés par des généraux écartés du théâtre des d'Esperey, les poilus d'Orient auront terriblement souffert de l'isolement moral sur un front mal ravitaillé. Mais alors pourquoi, le moment venu, et en dépit de la réussite de leur percée sur le Danube, seront-ils les grands oubliés de la Victoire ? Cette épopée mal connue de la Première Guerre mondiale est ici racontée avec verve et passion par Pierre Miquel, dont les ouvrages sur la Grande Guerre font depuis longtemps référence.

02/1998

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Histoire internationale

Burning country. Au coeur de la révolution syrienne

Burning Country donne la parole à ces Syriens et Syriennes qui, dès 2011, ont mené une véritable révolution, construite au jour le jour, dans chaque quartier, dans chaque village, repris au régime de Bachar el-Assad. Omar Aziz, inspirateur des premiers comités locaux syriens, ferments de ce mouvement, déclarait déjà en 2012 : "Nous avons fait mieux que la Commune de Paris, qui a résisté 70 jours. Cela fait un an et demi et nous tenons toujours bon." Et ce soulèvement populaire exceptionnel a continué malgré la guerre contre-insurrectionnelle totale menée par le régime syrien et ses alliés : stratégie de militarisation forcée, instrumentalisation des antagonismes religieux et communautaires, politique du viol organisé, remplacement des populations, tortures systématiques... Huit ans après ses prémices, la révolution syrienne, abandonnée par la communauté internationale et ignorée par la gauche arabe et occidentale, a été noyée dans la sang ou dispersée dans l'exil. C'est son histoire que nous découvrons ici. Nourri d'un grand nombre d'entretiens et de témoignages directs relatant l'origine, les différentes phases du soulèvement, les formes d'organisation sociale mises en place... Burning Country est un magnifique hommage à ces révolutionnaires ordinaires.

03/2019

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Sciences politiques

La guerre de l'ombre en Syrie. CIA, pétrodollars et djihad

Opération Timber Sycamore. Ce nom de code ne vous dit probablement rien. Il désigne pourtant une gigantesque guerre de l'ombre, dont le principal objectif était de renverser Bachar el-Assad. Menée par la CIA et ses alliés dès l'automne 2011, puis stoppée à partir de l'été 2017, cette campagne secrète attira peu l'attention des médias occidentaux. Or, elle mobilisa des milliards de dollars et des dizaines de milliers de tonnes d'armes et de munitions, aidant ainsi une rébellion dont les forces les plus efficaces étaient liées ou affiliées à al-Qaïda. Fruit de cinq années de recherches, cet ouvrage explique comment Washington, Londres, Paris et leurs alliés du Moyen-Orient ont soutenu la nébuleuse djihadiste anti-Assad, y compris l'"Etat Islamique". Interrogeant certains des plus grands experts de la Syrie et du monde arabe, l'auteur nous décrit comment — sous couvert d'appuyer des "rebelles modérés" —, les puissances occidentales et leurs partenaires ont renforcé la même mouvance islamiste accusée des attentats du 11 Septembre et du Bataclan. Une enquête percutante et dérangeante, qui remet en cause bon nombre d'idées reçues sur le conflit syrien.

03/2019

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Sciences politiques

L'album des bobards. 10 ans de fake news des médias

Non, "l'ophtalmo raciste" n'a pas refusé de soigner une enfant arabe. Non, le "brave garçon" Théo Luhaka n'a pas été violé par des policiers. Non, le terroriste islamiste de Toulouse, Mohammed Merah, n'était pas "blond aux yeux bleus" et ni sans doute "d'extrême droite". Non, le journaliste américain James Foley disparu en Syrie n'a pas été victime de Bachar el-Assad... mais de l'Etat islamique. C'est pourtant ce qui a été affirmé et répété dans tous les principaux médias. Et ce ne sont là que quelques-uns des centaines de bobards de presse colportés depuis dix ans dans les gros médias. Cet album a pour objectif de les faire découvrir. Tout en distrayant le lecteur en racontant dix ans de cérémonies parodiques. C'est aussi et d'abord un outil de travail pour reconnaître, décrypter et dénoncer les mensonges médiatiques, et bien identifier leurs auteurs. Si Polemia sort l'artillerie du rire, c'est pour donner des cartouches contre les médias de propagande, les médias de grand chemin. Et développer l'esprit critique contre ceux qui ont bobardé hier et qui bobarderont demain.

11/2019

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Sciences politiques

Traiter avec le diable ? Les vrais enjeux de la démocratie au XXIe siècle

Parler avec l'ennemi, comprendre ses perceptions et ses objectifs, chercher à résoudre des conflits, telles sont les raisons d'être de la diplomatie. Mais à quoi sert-elle encore quand l'ennemi a pris les traits du diable, à l'instar d'un Ben Laden, d'un Saddam Hussein ou, plus récemment, d'un Bachar el-Assad ? Comment expliquer le succès de cette rhétorique du bien et du mal, depuis quelques décennies ? Et peut-on penser autrement les relations internationales aujourd'hui ? Dans cet essai ambitieux et foisonnant, Pierre Grosser puise dans l'histoire, l'actualité internationale et même la psychologie pour mettre au jour les impasses du processus de diabolisation. Il montre comment celui-ci se nourrit des "leçons de l'histoire" de la "capitulation" de Munich à la guerre froide, légitimant ainsi toutes les danses de la guerre juste. Il analyse aussi les prismes cognitifs qui rendent difficiles les interactions avec l'adversaire, une fois celui-ci diabolisé. Enfin, dénonçant les mythes d'une sécurité totale et d'une stratégie parfaite, Pierre Grosser rappelle la complexité des choix qui s'offrent à nos dirigeants et redonne ainsi tout son sens à l'action diplomatique.

10/2013

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Poches Littérature internation

Anatomie d'une disparition

"Il est des jours où l'absence de mon père me pèse comme un enfant assis sur ma poitrine. Il en est d'autres où je me souviens à peine des traits exacts de son visage, jusqu'à devoir sortir de leur vieille enveloppe les photographies rangées dans le tiroir de ma table de nuit. Jamais, depuis sa soudaine et mystérieuse disparition, je n'ai cessé de le chercher, de scruter les endroits les plus improbables". Kamal Pasha el-Alfi, dissident politique sous une dictature arabe et ancien ministre de la monarchie égyptienne, est enlevé sous les yeux de sa maîtresse. Son fils Nuri, adolescent à l'époque, n'aura de cesse d'élucider ce mystère. Devenu adulte, il s'empare du souvenir de cet homme respecté de tous, aimant mais avare de paroles. Resurgissent alors la mort inexpliquée de sa mère et la passion coupable qu'il nourrit pour la seconde femme de son père, la jeune Anglaise Mona. Récit d'une construction de soi, ce roman dépeint avec justesse une jeunesse du monde arabe tiraillée par l'exil et le renoncement.

01/2017

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Littérature française

Tâleb

Fils d'Ismaël le luthier de Kharâbât, Hâfiz passe son enfance dans les bazars de Peshawar où les siens ont pu reconstruire leur existence, après l'humiliation du départ de Kaboul puis la précarité de la vie dans un camp de réfugiés. Il y a là l'oncle Kamal le contrebandier, la tante Faitana dont la voix se perdit un jour dans les plis de sa robe, le dolent Abdur aux manières de fille et toute la bande des garçons du quartier. Il y a enfin Leylâ, la soeur chérie, contre laquelle il se blottit et qui pour lui convertit la nuit en lumière. Le parcours de Hâfiz bifurque le jour où il passe les portes de la madrassa. Pendant plusieurs années, il s'y imprègne de la parole de Dieu qui féconde la terre, se prend d'amour pour le Prophète et finit par entendre l'appel du Jihad qui tire les Croyants dans les chemins de Dieu et leur épargne la punition du tombeau. Et c'est en Tâleb qu'il entre dans Kaboul assujettie à l'ordre islamique.

08/2002

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Littérature étrangère

Pourvu que la nuit s'achève

Les derniers jours d'une condamnée Lorsque Zeba est retrouvée devant chez elle, le cadavre de son mari gisant à ses pieds, il paraît évident aux yeux de tous qu'elle l'a tué. Depuis son retour de la guerre, Kamal était devenu un autre homme, alcoolique et violent. Mais cette épouse et mère de famille dévouée est-elle vraiment capable d'un tel crime ? Présumée coupable, Zeba est incarcérée dans la prison pour femmes de Chil Mahtab, laissant derrière elle ses quatre enfants. C'est à Yusuf, fraîchement revenu des Etats-Unis pour régler une dette symbolique envers son pays d'origine, que revient la défense de ce cas désespéré. Mais alors que son avocat l'exhorte à parler, Zeba garde obstinément le silence. Quel terrible secret cache-t-elle ? Qui cherche-t-elle à protéger en acceptant de jouer le rôle du suspect idéal ? Il faudra beaucoup de courage à Yusuf pour braver un système judiciaire corrompu et faire innocenter celle que tout le monde voit déjà pendue haut et court.

07/2017

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Littérature française

Terrorisme survolté

Un regard va changer la face du monde : celui de Jemal, dix ans, pour Mustapha, censé le sacrifier dans un attentat abominable. La conscience soudaine de ce terroriste vis-à-vis de la violence et le concours involontaire d'un des enfants sur-intelligent de l'équipe de Jean-Pierre vont générer un terrible bouleversement mondial. Un terrorisme d'un genre nouveau va voir le jour. Cette histoire mêlée de rebondissements et d'un soupçon d'anticipation met en scène de nombreux personnages connus du monde politique et économique, avec un esprit humoristique, voire satirique. Ce troisième volet de la saga de Fabrice Viné, composée de "Pour les yeux d'un homme" et de "La Conscience d'une fin", reprend les personnages et notamment les enfants surdoués créés il y a une trentaine d'année par Jean-Pierre, biologiste de génie, pour des besoins humanitaires. Après maints bouleversements, trahisons, maladies, ils ont créé une petite communauté au sein du département des Vosges. Les enfants, malgré leurs particularités, vont aussi pouvoir connaître l'amour.

02/2017

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Sciences politiques

L'espion qui venait d'Israël. L'affaire Eli Cohen

Le Mossad est considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs services secrets du monde. L'histoire d'Elie Cohen, espion d'exception qui infiltra Damas pendant la guerre de Six jours, demeure l'un des événements fondateurs de sa légende. En juin 1967, la défaite que l'armée israélienne inflige, en un temps record, à trois armées arabes prouve au monde entier l'efficacité des services de renseignements de l'Etat d'Israël. Derrière cette victoire éclair se cachent l'audace et l'intelligence hors-normes d'un seul homme : l'agent Elie Cohen, alias Kamal Amin Taabes, qui a fourni des renseignements décisifs au Mossad. De son service militaire à sa formation d'agent secret, de la création de sa couverture à son implantation en Syrie, jusqu'à sa traque sans merci et sa pendaison sur la place publique de Damas en 1965, ce livre retrace le parcours extraordinaire d'un espion qui a, trois ans durant, infiltré les plus hautes sphères du pouvoir politique et militaire syrien.

10/2020

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Littérature française

Les cent tribus

Moha ne pense pas, n'écrit pas, ne compte pas comme nous. Chaque seconde, chaque minute, chaque pluie sont des instants de vie. Chaque objet a une raison d'être, est animé au sens premier du terme, génère du mouvement, de la vie, et nous aide à aimer, à nous parfaire. Moha ne parle pas, il raconte. Son verbe traduit l'arbre à palabres, la foison de branches, l'épaisseur du feuillage, de la langue. Il respire l'époque, expire les mots, et son souffle est rythmes. Les mots ne sont que des reflets qui tendent à décrire le monde, créer des liens : Que cela soit ! Et cela est. Le rapport au monde est ici littéral. Evident comme sont évidents les cinq éléments. Ni filtre, ni gouvernance, il dit "mille trois cent quatre-vingt-seize lunes" et nous les voyons consteller la nuit. Dans son quartier, Moha vit comme vous, comme moi. Peu savent qu'il ne lit pas le monde avec les mêmes lettres que nous, peu savent que Moha est le frère de Kemal, l'enfant du Prophète, le père des cent tribus. Mais quand il prend la parole, lorsqu'il s'invite à votre table, tous le reconnaissent à cette capacité qu'il a de conter d'étranges souvenirs à venir. Oui, Moha est un conteur qui écrit l'allitération de nos vies. Il aurait pu être chanteur, slameur, rappeur, il a choisi la prose et le rythme de la virgule, du point en haut, de la respiration sourde. Il a choisi la forme de la merveille, histoire de nous inciter à découvrir nos vies.

01/2021

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Littérature turque

Je nais de mes racines

Les années cinquante, un quartier cosmopolite d'Istanbul. Les destins croisés de Gülsün, Aghavnie, Eleni, Zilha, femmes turques, arméniennes, grecques... Leurs rêves, leurs espoirs, leurs amours, leurs fractures et, en arrière-plan, la nostalgie d'une époque et d'une société dont les cultures respectives de ses minorités faisaient la richesse. Dans une langue sobre faisant la part belle aux détails du quotidien et à la subtilité des caractères de ses héroïnes, Tomris Alpay brosse des portraits émouvants tout en caressant ces mémoires marquées par l'exil et le déracinement, en prise avec l'impitoyable violence du XXe siècle. Des récits de migrations forcées, de migrants, des lieux de mémoire et de nostalgie racontés par des voix féminines. Tomris Alpay est diplômée du lycée Notre-Dame-de-Sion (1962) et de la faculté de pharmacie de l'Université d'Istanbul en 1966. Jusqu'en 2003, elle a travaillé en tant que dirigeante dans des sociétés pharmaceutiques multinationales en Turquie et à l'étranger. De 1962 à 1967, elle a collaboré à la revue satirique Akbaba. En 1991, elle a reçu le prix Orhan Kemal de la nouvelle pour son premier recueil de nouvelles. De 1992, elle a collaboré à plusieurs journaux dont Cumhuriyet, Radikal et Hürriyet avec des textes sur les femmes, l'environnement et la jeunesse. Je nais de mes racines a reçu en 2019 le prix Yunus Nadi de la nouvelle. Tomris Alpay est depuis 2008 la présidente du prix littéraire du lycée Notre-Dame-de-Sion, qui récompense alternativement le meilleur livre paru en Turquie, ou le meilleur livre français traduit en turc au cours des deux dernières années.

08/2022

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Littérature étrangère

Se coucher pour mourir

Au début des années 1970, à Ankara, la capitale de la Turquie, une femme, Aysel, entre dans une chambre d'hôtel, s'y déshabille et se couche, bien décidée à boire le calice de la vie. Acte radical, c'est aussi le prétexte pour elle, dans ce crépuscule d'une mort ­orchestrée, de mesurer le chemin parcouru, de faire le bilan de son ­existence. Que de chemin en effet ! Fille de petit commerçant d'Anatolie, Aysel devient professeure d'université ! Mais à l'afflux des réminiscences que reste-t-il ? Une liberté durement acquise, une vie construite surtout en réponse aux exhortations modernisatrices de la République ; en butte aux valeurs et références de sa famille. Alors cette existence, l'a-t-elle vraiment voulue ? Dans le sillage d'Aysel, l'auteure nous plonge aussi dans les vies des jeunes de son âge, tout juste immergés dans la Turquie moderne. C'est le journal intime du fils du sous-préfet appartenant à l'élite et a priori promis à un bel avenir qui nous est alors montré, ou, a contrario, les souvenirs du jeune paysan que son instituteur envoie à Ankara afin qu'il essaie, justement, d'en avoir un d'avenir, ou la correspondance épistolaire de jeunes filles promises au mariage... Ce roman choral brosse un portrait vivant, complexe et subtil des trois premières décennies de la république en Turquie après la mort de Mustafa Kemal Atatürk, de 1938 à 1968, et nous confronte également aux conflagrations de la seconde guerre mondiale. Sont alors dévoilés avec brio les espoirs, les illusions et les contradictions de cette époque et de cette modernité imposée d'en haut.

02/2014

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Berbère, Kabyle

Les études berbères à l'ère de l'institutionnalisation de tamaziyt. Mélanges en l'honneur de Salem Chaker et Abdellah Bounfour

Cet ouvrage est un recueil d'articles sur l'état actuel de la recherche berbérisante autant qu'un message de profond respect et d'amitié envers Salem Chaker et Abdellah Bounfour, deux intellectuels qui ont marqué de façon indélébile les études berbères dans la phase de la maturité postcoloniale et du passage historique de la reconnaissance de l'amazigh comme langue officielle et nationale en Algérie, au Maroc et plus récemment en Libye. Tous deux, l'un en 2018 et l'autre en 2016, ont pris leur retraite de professeur des universités après de longues années d'intense et amicale collaboration. Après dix ans passés ensemble à l'institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), dans la période 1998-2008, la synergie d'intérêts de recherche et de domaines disciplinaires ainsi développée s'est poursuivie aussi lorsque, en 2008, Salem Chaker a rejoint l'université de Provence et l'Institut de Recherches et d'Etudes sur les Mondes Arabes et Musulmans (IREMAM).

07/2021