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Les entretiens oubliés d'Hitler (1923-1940). "On m'insulte en répétant que je veux faire la guerre"

Extraits

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Ouvrages généraux

Lettres à Blanchette. Juin 1942-mars 1943

Le 20 juin 1942, Hugues Steiner, près de 16 ans, est arrêté à la sortie du lycée Condorcet, à Paris. La Police aux questions juives est sur les traces de son père, Charles, fabricant de sièges renommé. Son ex-épouse, Marguerite Efraim, partie à la recherche de leur fils, Hugues, est, elle aussi, incarcérée au Dépôt de la préfecture de Police. Marguerite et Hugues établissent alors une correspondance avec Blanchette, la soeur de Marguerite. Dans leurs lettres se dessinent leurs conditions de détention inhumaines, l'alternance d'angoisses et d'espoirs, la détresse matérielle et morale, mais aussi la solidarité des proches pour subvenir à leurs besoins, et leurs efforts pour obtenir une libération. Hugues est transféré au camp de transit de Drancy juste après la rafle du Vél' d'Hiv'. Celle des Juifs roumains – lâchés par leur gouvernement allié du Reich –, le 24 septembre 1942, lui fait retrouver son grand-père Salomon et sa mère, libérée du Dépôt depuis le 1er du même mois. Mais ils sont déportés à Auschwitz II-Birkenau dès le 28, et ne reviendront pas. Hugues sera à son tour déporté en mars 1943, s'évadera du wagon à destination de Sobibor, sera repris avec ses camarades, puis déporté à Auschwitz et affecté aux mines de charbon de Jaworzno. Début 1945, il parviendra à s'échapper de la " marche de la mort " puis à regagner la France. Son parcours, terrible et chaotique, rappelé ici, a été évoqué par ses compagnons de déportation, Sylvain Kaufmann et Henry Bulawko.

10/2021

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Sports

Chasse allemande tome 2 1943-1945 (gb)

Sont réunis en deux volumes les appareils mythiques de la Luftwaffe : les Messerschmitt 109 et 110, le Focke-Wulf 190 ainsi que les jets apparus à la fin du conflit. Plus de 600 profils en couleurs détaillent une large variété d'insignes et de peintures de camouflage. L'ensemble de ces deux ouvrages est la compilation augmentée (nouvelles photographies, nouveaux profils) et améliorée des précédentes éditions parues dons la série Avions & Pilotes.

02/2014

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Littérature française

Pipes de terre et pipes de porcelaine. Souvenirs d’une femme de chambre, 1920-1940, publiés par Luc Weibel

Voici les souvenirs de Madeleine Lamouille : les temps de l'enfance, la faim au ventre, dans les années 1900, puis l'adolescence dans une "manufacture-internat" ; l'engagement, surtout, comme femme de chambre dans une famille de l'aristocratie vaudoise, puis dans une maison bourgeoise de Genève. A la campagne comme à la ville, bonnes et cuisinières sont des "pipes de terre" quand leurs maîtres seraient de "porcelaine". Mais si Madeleine Lamouille connaît sa place auprès de "Monsieur" et de "Madame", elle sait se faire entendre pour obtenir un minimum de considération. Presque un siècle après, son récit n'a rien perdu de son actualité. Il en dit long sur cet esclavagisme des temps modernes.

03/2021

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Histoire de France

Les camps d'internement du fort de Metz-Queuleu (1943-1946)

Fort de Queuleu : un nom qui sonne le glas dans la mémoire mosellane. Yeux bandés et mains liées, plus de 1400 patriotes y sont enfermés par la Gestapo d'octobre 1943 à août 1944. Sous les coups d'un commandant sadique, ils attendent là la fin de l'instruction de leur dossier avant d'être, en général, déportés. A la Libération, le fort est réutilisé de décembre 1944 à mars 1946 pour l'internement des Allemands et des « suspects » jugés dangereux, soit plus de 8 000 personnes. Auteur de nombreux ouvrages sur la Moselle de 1918 à 1945 et président de l'Ascomémo, Philippe Wilmouth a, dans ce dernier opuscule, allié ses compétences à celles de Cédric Neveu, doctorant en histoire, préparant une thèse sur la répression nazie en Moselle annexée. Plusieurs années de recherche dans les archives et auprès des témoins ont été nécessaires aux auteurs pour donner un nouvel éclairage sur ces deux périodes mettant en évidence l'importance du fort de Queuleu dans le système répressif nazi, mais aussi dans l'épuration.

01/2011

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Historique

Casabianca. 1942-1943. Les héros d'un sous-marin de légende

Un classique pour les passionnés de sous-marins et de la littérature de la guerre. En 1942, le commandant et l'équipage du sous-marin Casabianca décident de braver le sabordage de la flotte à Toulon et de rallier les forces libres en Méditerranée. Après plusieurs missions secrètes souvent liées à la libération de la Corse, il débarque le premier contingent de troupes françaises, à Ajaccio, première ville française libérée. C'est cette épopée que Jean L'Herminier, commandant du Casabianca, témoin direct de la bravoure de son équipage, raconte dans ce livre. Il fut lui-même un véritable héros en refusant, malgré sa maladie, d'abréger sa mission en Corse. Cela lui coûta ses deux jambes qu'il perdit vers la fin de la guerre. Dès qu'il fut en état de tenir une plume, sur son lit de grand mutilé, le Commandant L'Herminier écrivit, à l'intention des 85 hommes de son sous-marin, l'admirable récit de leurs exploits. La réédition de cet ouvrage a été demandée et soutenue par les bases navales de Brest et Toulon. Longtemps introuvable, il s'agit de l'une des plus belles pages de l'histoire de la Marine Française.

05/2021

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Histoire de France

Henri Plantaz. Héros de la Résistance en vallée du Giffre, 1920-1944

Au printemps 1944, les Allemands ne se présentaient plus qu'en nombre dans la vallée du Giffre. L'action de la Résistance s'y révèle implacable et les entraîne à rechercher tout particulièrement Henri Plantaz, l'un des derniers cadres de l'Armée secrète dans le secteur. Le samedi 1er avril, les soldats de la Wehrmacht envahissent l'usine du Giffre et les hameaux alentours. Au cours de cette rafle qui coûtera cher à la Résistance, Henri Plantaz, 23 ans, dans un ultime geste qui fera de lui un héros, tombe sous les balles allemandes. Correspondant de presse, l'auteur, Alain Dubin, a découvert ces événements puis s'est passionné sur ce qui s'est passé dans cette vallée pendant la période de résistance à l'occupant. Pendant plus de trois ans, il a enquêté, recherché et découvert une histoire humaine hors du commun. Le parcours d'Henri Plantaz lui servit de fil rouge à l'histoire de la Résistance sur ce secteur de la vallée du Giffre qui n'a jamais été écrite. Par delà ce qui reste encore ici dans les mémoires, l'auteur révèle une tranche d'histoire locale méconnue qui s'appuie tout autant sur des informations récentes que sur des récits et anecdotes récoltés auprès des "Anciens". Ce livre permettra aux ressortissants de cette vallée, quel que soit leur âge, de se réapproprier une part de leur histoire. Cette belle et terrible histoire, constamment en lien avec les événements nationaux, sera également lue avec profit par les jeunes générations.

10/2012

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Beaux arts

Café Society. Mondains, mécènes et artistes, 1920-1960

Le monde extravagant, précieux et fantaisiste de la Café Society a mêlé aristocrates, milliardaires, artistes, grands couturiers, chorégraphes et musiciens. De bals en croisières, de fêtes extravagantes, données dans l'écrin précieux d'hôtels particuliers parisiens ou dans de féériques palais vénitiens, le petit monde de la Café Society a mêlé aristocrates, milliardaires, artistes, grands couturiers, chorégraphes et musiciens. Mondaine, frivole, extravagante, souvent exclusive, cette société cosmopolite a multiplié les commandes aux plus grands créateurs de la première moitié du XXe siècle. Villas et yachts décorés par d'audacieux décorateurs, séances d'essayages chez de jeunes créateurs en mode et joaillerie, soirées mondaines saisies par de célèbres photographes de mode, tel Cecil Beaton : les membres de la Café Society ont donné naissance à un mode de vie sophistiqué, original, parfois même avant-gardiste, en mêlant un grand sens de la fantaisie à une élégance racée. Anticonformiste et peuplée de personnalités baroques, cette société a fait briller les talents les plus originaux du siècle précédent, de la poétesse Edith Sitwell, aux danseurs des Ballets russes, du couturier Elsa Schiaparelli au musicien Cole Porter.

09/2010

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Cinéma

Le Cinéma : l'art d'une civilisation (1920-1960)

Des années folles à la Nouvelle Vague, de l'âge d'or du muet à l'avènement de la télévision, le cinéma devient un véritable phénomène de civilisation. Art populaire et universel qui bouleverse les modes de perception, symbole de la modernité et symptôme d'une accélération sociale sans précédent, vecteur de nouvelles visions du monde, créateur de mythologies collectives, caisse de résonance de l'Histoire, il attire dans les salles obscures, des années 1920 aux années 1960, jusqu'à vingt milliards de spectateurs par an. Il est " usine de rêves ", " symphonie visuelle ", " ballet mécanique " ou " culte de la distraction ", ne cessant, avant que n'apparaisse un discours critique spécialisé, de susciter rejet passionné ou fascination. C'est ce dont témoignent les quelque cent vingt textes rassemblés ici ; un recueil international où dialoguent poètes et philosophes, cinéastes, essayistes et sociologues - de Griffith ou Eisenstein à Rossellini, de Ford à Truffaut, d'Aragon à Miller, de Pirandello à Dos Passos, d'Artaud à McLuhan, de Sartre à Benjamin ou Malraux...

05/2011

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Véhicules utilitaires

A la découverte des moissonneuses-batteuses 1920-1990. Tome 2

Les céréales sont une des bases de l'alimentation humaine depuis toujours. L'Homme a cherché à récolter avec le plus d'efficacité possible ces céréales, à travers le monde : que soit à la main, à la faucille ou à la sape. Le matériel permettant la récolte a ensuite été poussé ou tiré par des animaux et les premières moissonneuses modernes, datent de 1831. Elles ont été conçues par Mc Cormick. En 1870, on voit apparaître les premières moissonneuses-lieuses avec un liage au fil de fer pour commencer puis avec de la ficelle dans les 10 ans qui ont suivi cette innovation et ce jusqu'en 1960. A cette époque, dans les petites fermes, on utilisait jusqu'au début des années 1950 des faucheuses à vert avec un équipement pour céréales et des javeleuses. Tandis que les premières moissonneuses-batteuses (avec des coupes de 6 m et plus, entrainées par des machines à vapeur ou à pétrole, tirées par des animaux (30 à 40 chevaux ou mules ! )) fonctionnaient avant 1900, dans les années 1980 à 2000, on voit l'avènement de machines avec des coupes de 3, 60 m à 7, 20 m et avec des puissances pouvant aller jusqu'à 300 chevaux !

11/2021

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Véhicules utilitaires

A la découverte des moissonneuses-batteuses 1920 - 1990. Tome 3

Les céréales sont une des bases de l'alimentation humaine depuis toujours. L'Homme a cherché à récolter avec le plus d'efficacité possible ces céréales, à travers le monde : que soit à la main, à la faucille ou à la sape. Le matériel permettant la récolte a ensuite été poussé ou tiré par des animaux et les premières moissonneuses modernes, datent de 1831. Elles ont été conçues par Mc Cormick. En 1870, on voit apparaître les premières moissonneuses-lieuses avec un liage au fil de fer pour commencer puis avec de la ficelle dans les 10 ans qui ont suivi cette innovation et ce jusqu'en 1960. A cette époque, dans les petites fermes, on utilisait jusqu'au début des années 1950 des faucheuses à vert avec un équipement pour céréales et des javeleuses. Tandis que les premières moissonneuses-batteuses (avec des coupes de 6 m et plus, entrainées par des machines à vapeur ou à pétrole, tirées par des animaux (30 à 40 chevaux ou mules ! )) fonctionnaient avant 1900, dans les années 1980 à 2000, on voit l'avènement de machines avec des coupes de 3, 60 m à 7, 20 m et avec des puissances pouvant aller jusqu'à 300 chevaux ! Et dans ce domaine, il semble que rien ne puisse arrêter le progrès. Aujourd'hui, on construit des machines de 700 chevaux pouvant moissonner sur 13, 80 mètres !

10/2022

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Romans historiques

Les Saint-Aubert Tome 1 : L'en-allée du siècle (1900-1920)

Jusqu'au tout début du XXe siècle, la ville de Saint-Pierre, en Martinique, surnommée « le Petit Paris des Antilles », était le centre économique et culturel le plus important de la région après La Havane. De 1900 à 1918, ce roman suit la première génération des Saint-Aubert, famille patricienne dont le chef, Ferdinand, est avocat. Marié à Marie-Élodie et père de Saint-Just, Tertullien, Euphrasie et Fulbert, progéniture avec laquelle il aura fort à faire, il périra dans l'éruption de la montagne Pelée, le 8 mai 1902, éruption qui fit passer de vie à trépas les 30 000 habitants que comptait Saint-Pierre et réduisant cette dernière à un amas de ruines. Contraints d'émigrer à Fort-de-France, les Saint-Aubert tenteront d'y refaire leur vie lorsque éclatera la Première Guerre mondiale, à laquelle participera Tertullien au sein du « Bataillon créole » et qui reviendra amputé. Saint-Just, l'aîné, deviendra instituteur et Fulbert bijoutier alors que leur mère, Marie-Elodie, s'enfonce peu à peu dans la folie. Ils tenteront de se réinstaller à Saint-Pierre, mais n'y parviendront pas, à l'instar de la plupart des habitants de la ville qui avaient échappé à l'éruption parce qu'ils ne s'y trouvaient pas ce jour-là.Le premier volume d'une fresque aux allures balzaciennes dans un monde colonial marqué à la fois par les relents de l'esclavage et par les idéaux républicains d'une classe sociale qui cherche à s'imposer par le biais de l'instruction et de l'action politique.

11/2012

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Histoire de France

LA GUERRE EN PROVENCE 1944-1945. Une bataille méconnue

Le 15 août 1944, les alliés débarquent sur la côte varoise. Vingt jours plus tard, la Provence est libérée et Lyon investie, alors que les troupes allemandes au sud de la Loire sont en pleine retraite. L'opération du Sud, complétant celle de Normandie, est l'aboutissement de laborieuses tractactions stratégiques et arrière-pensées politiques. Mais la libération assurée, la guerre n'est pour autant terminée en Provence : l'ennemi tient toujours la frontière des Alpes, tandis que le pays est devenu " zone d'étapes ", à la fois base logistique, camp d'instruction et centre de repos, où la sécurité doit être assurée et l'ordre maintenu, ce qui ne va pas sans confusion entre pouvoirs civil et militaire. Pour la première fois, cette guerre de Provence " inconnue ", de 1944 à 1945, et ses implications politiques et militaires, sont présentée grâce à l'ouverture d'archives inédites jusqu'alors tant en France qu'à l'étranger.

06/1998

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Histoire de la population

Les Français dans la guerre. Archives du quotidien ; 1940-1945

En ouvrant ce livre, on découvre d'emblée une foule anonyme que salue le maréchal Pétain, immédiatement reconnaissable. Qui sont ces gens ? Des Français emplis d'espoir alors qu'ils éprouvent chaque jour une guerre qui n'en finit pas. Pour cause de restrictions, on se déplace à vélo sinon à pied, et l'on observe le couvre-feu. Il n'y a plus de sucre, de beurre ni d'oeufs. Et si les affiches offrent l'image avenante d'une femme au foyer, mère d'une famille nombreuse, et que comble un mari heureux, la vie matérielle est difficile, entravée par les multiples interdits et la menace des répressions. Voici, en couleurs, ces cinq années de guerre grâce à des documents originaux et à des photographies inédites ou méconnues, qui restituent dans le moindre détail cette histoire, du traumatisme de la défaite à la victoire et au retour d'une vie normale.

10/2022

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Histoire de France

La vie inimitable. Dans les maquis du Trièves et du Vercors en 1943 et 1944

Cet ouvrage a deux facettes. Côté pile, c'est le récit d'un maquisard qui, au sortir de la guerre, en 1945, couche ses souvenirs sur le papier : c'est La vie inimitable, un témoignage passionnant, émouvant et drôle, aux qualités littéraires indéniables, qui raconte de l'intérieur la vie de ces maquisards de l'ombre, ces jeunes hommes engagés aux côtés de la Résistance dans les maquis du Trièves et du Vercors, en 1943 et 1944. Côté face, c'est l'histoire d'un manuscrit inédit, oublié pendant 70 ans, exhumé par la fille de l'auteur, archiviste et historienne, dont le travail de présentation et d'annotation du texte original en dégage toute ta force historique. L'ouvrage d'Yves Pérotin a la puissance du vécu, l'intensité de la mémoire, ta vivacité du souvenir encore chaud. Le travail d'Anne Pérotin-Dumon le resitue dans la trame de la grande histoire, tisse les passerelles avec les événements, retrouve la trace des compagnons, documente les photos.

06/2014

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Histoire de la mode

Culture Vintage. La véritable histoire de la mode 1920-1990

Décennie après décennie (des années 1920 aux années 1990 Marjorie Le Noan décrit la mode non pas celles de la haute couture, mais celle des magazines et de la vie de tous les jours A partir de documents d'archives, comme dans sa chaîne YouTube, elle passe en revue les tendances et analyse les moindres détails, tout en défaisant les clichés. Une aventure passionnante de la mode, superbement illustrée dedocuments d'archives pour mettre en avant les vêtements qui ont une histoire.

10/2023

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Romans historiques

Les Saint-Aubert Tome 2 : Les trente-douze mille douleurs. 1920-1940

Fort-de-France, mai 1920. Dix-huit ans ont passé depuis l'explosion de la montagne Pelée qui a réduit en cendres Saint-Pierre et ses trente mille âmes, dont le patriarche de la famille Saint-Aubert. Me Ferdinand n'aura donc pas vu la guerre jouer aux dés avec sa descendance, élevée dans le culte de la patrie et des valeurs républicaines... Ses enfants, cependant, ont fait souche à Fort-de-France, la nouvelle capitale. Le cadet, Tertullien, revenu estropié des champs de bataille d'Europe, a repris son métier d'avocat et épousé une simple pacotilleuse. L'aîné, le fantasque Saint-Just, instituteur malgré lui et romancier à ses heures, est épinglé par l'Inspection académique à cause d'Ida, sa concubine, à l'inconduite notoire. Florian, le dernier de la fratrie, est devenu joaillier. Elu conseiller général avec l'appui des communistes, il s'est mis en tête d'acheter une distillerie de rhum, au grand déplaisir d'Irène, sa femme. Quant à leur soeur Euphrasie, seule à incarner l'orgueil de la lignée, elle pleure en silence son mari tombé à Verdun, dont le corps n'a pu être rapatrié en Martinique... Lorsque parvient jusqu'à eux la rumeur selon laquelle les Antilles françaises seraient cédées aux Etats-Unis en remboursement des dettes de guerre, tous sont saisis d'effroi. Quelle étrange façon ce serait de célébrer le tricentenaire des trente-douze mille douleurs : celui de leur rattachement à la Métropole.

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Kosher Nostra. Le roman vrai des mafieux juifs américains, 1920-1940

A une époque où les Italo-Américains ne détenaient pas encore le monopole de la voyoucratie, de jeunes juifs utilisèrent la violence, seul moyen alors à leur portée pour passer du stade de miséreux à celui d'hommes d'affaires. Toutefois, contrairement aux mafieux italiens qui n'imaginaient pas d'autre perspective de société qu'une structure parallèle et criminelle se transmettant de génération en génération, les mafieux juifs n'ont jamais considéré le gangstérisme comme une fin en soi. Il n'a été qu'un moyen de s'élever dans la société à une époque où aucun autre moyen ne leur donnait cette possibilité. Comment trouver de l'argent pour monter un business dans un quartier où l'on passait son temps à se battre pour un bout de pain ? Les études, direz-vous. Pour les juifs, les quotas d'entrée dans les universités étaient alors extrêmement limités. Ils n'étaient pas assez américains pour y être acceptés et trop pauvres pour payer. Ainsi, demeuraient-ils un peuple à la dérive cherchant seulement à assurer sa survie, comme leurs parents avant eux, misérables réfugiés ayant fui l'enfer des pogroms sans même savoir où ils iraient. Ils avaient choisi New York et il leur a fallu un certain temps pour se rendre compte qu'ils avaient finalement débarqué dans un autre ghetto. Oui, l'argent du crime a effectivement permis de soudoyer les recteurs d'universités et d'ouvrir les portes des meilleures facultés aux enfants des gangsters juifs comme à beaucoup d'autres au sein de leur communauté. Je le répète, contrairement aux mafieux italiens, aucun des caïds juifs ne voulait de cette vie-là pour ses gamins qui se sont tous, sans exception, parfaitement intégrés dans la société américaine, accédant à des fonctions tout à fait honorables. Meyer Lansky, le trésorier de l'organistaion l'avoua lui-même : " Voyez mon fils, premier juif américain à intégrer l'académie militaire de West Point. Croyez-vous qu'ils l'ont accepté pour me faire plaisir ? Voilà pourquoi, la mafia juive n'a duré qu'une génération. "

06/2021

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Histoire internationale

La route d'hiver. Iakoutie, 1922-1923

A Saint-Pétersbourg, les bolcheviks ont déjà gagné la guerre civile. Mais en Sibérie, à l'extrême est de la Russie, les Iakoutes résistent et tentent un dernier assaut contre l'Armée rouge. En 1922, le général Anatoli Pepeliaïev, poète à ses heures, défenseur de la justice et de la liberté, rassemble les soldats dispersés de l'Armée blanche et met sur pied un détachement de volontaires pour soutenir l'insurrection iakoute. Face à lui se dresse un commandant de l'Armée rouge, Ivan Strod, anarchiste et futur écrivain à succès. Lui aussi est une figure énigmatique de la révolution de 1917. Les deux hommes, guidés par des idéaux très proches, sont devenus ennemis par la force du destin. Dans cet épisode méconnu de la guerre civile russe, Youzefovitch dépeint les passions humaines : l'amour et la souffrance individuelle qui se cachent derrière les idéologies, la soif de justice, mais aussi l'ambivalence des personnages, tout à la fois oppresseurs et victimes. Au coeur du récit, la rivalité tragique des deux héros, dans les neiges de Sibérie, se révèle comme une captivante histoire de vie, d'amour et de mort.

03/2020

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Histoire internationale

Leningrad, 1943

Le 10 août 1941, les armées allemandes lancent l'offensive finale sur Leningrad. Moins d'un mois plus tard, la ville est encerclée. Pendant 872 jours - le siège le plus long de l'histoire moderne -, seule la "route de la vie", passant par le lac Ladoga gelé, permet l'approvisionnement, du reste très insuffisant, des Léningradois, qui souffrent de la faim et du froid. Alexander Werth, correspondant de guerre britannique, offre de cette tragédie un témoignage exceptionnel qui retrace la défense de la ville par ses habitants et raconte les stratégies de survie quotidiennes cachées derrière les mots "héroïsme" et "patriotisme".

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Autres collections (9 à 12 ans

Charles, 1943

Une plongée dans le quotidien d'un enfant résistant ! 1943. Charles a 12 ans et vit avec sa famille au Jardin des Plantes de Paris, où travaille son père. Cela fait déjà trois ans que l'armée allemande occupe la ville, toujours prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, et à force de devoir côtoyer les Allemands, Charles a appris quelques-uns de leurs secrets... notamment ceux d'un habitué du Jardin, le colonel Kruger. Alors quand l'occasion se présente d'utiliser ce qu'il sait pour aider la Résistance, le garçon n'hésite pas ! Une mission à la fois, en secret et avec l'aide de la mystérieuse Solange, Charles participe à sa hauteur au destin de son pays...

02/2022

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Histoire-Géographie

Leningrad, 1943

Le 10 août 1941, sur le front est, les armées allemandes lancent l'offensive finale sur Leningrad. Moins d'un mois plus tard, la ville est encerclée, elle le restera jusqu'en janvier 1944. Pendant 872 jours, seule la " route de la vie ", passant par le lac Ladoga gelé, permet l'approvisionnement, du reste très insuffisant, des Léningradois, qui souffrent de la faim et du froid. Alexander Werth, correspondant de guerre britannique, se rend à Leningrad dès septembre 1943, alors que la ville endure toujours le siège le plus long de l'histoire moderne. Il offre de cette tragédie urbaine un témoignage exceptionnel qui retrace la défense de la ville par ses habitants. Comment et pourquoi ont-ils tenu? C'est ce qu'il raconte, dévoilant les stratégies de survie quotidiennes cachées derrière les mots "héroïsme" et "patriotisme ". Un récit dans lequel, écrit l'auteur, " les faits rapportés parlent d'eux-mêmes ".

02/2024

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Pays baltes

Entre les murs du ghetto de Wilno 1941-1943. Journal

De 1941 à 1943 Yitskhok Rudashevski a vécu le calvaire infligé aux Juifs emmurés dans le ghetto de Wilno. Il livre un témoignage poignant de la vie quotidienne et des aspirations d'un jeune garçon confronté à l'enfermement et aux persécutions. Il sera assassiné le 1er octobre 1943. Son manuscrit a été retrouvé après la guerre dans la cachette on la famille avait espéré échapper à la traque des nazis. Yitskhok Rudashevski assassiné en 1943 est né le 10 décembre 1927 à Wilno. Ses parents ont accordé une grande importance à l'éducation de leur fils unique qui, comme en témoigne son journal, était doué de facultés intellectuelles et d'une sensibilité bien supérieures à la moyenne.

03/2021

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Histoire internationale

La France chassée de l'Empire ottoman. Une guerre oubliée 1918-1923

Quatre années après l'armistice de Moudros du 30 octobre 1918, consacrant la victoire des Alliés sur l'Empire ottoman, les armées de Mustafa Kemal, avec la complicité des bolcheviques, se défont des Arméniens, des soldats français en Cilicie, puis enfoncent les forces helléniques jusqu'à conquérir Smyrne en septembre 1922. Mustafa Kemal, auréolé de ses victoires, impose ses conditions par le traité de Lausanne de 1923. Les espoirs d'une Arménie rétablie sur ses terres ancestrales et d'un Kurdistan détaché de la Turquie s'envolent. Et, suprême honte, les puissances alliées sont chassées de Constantinople. Ce traité conduit, en outre, à un échange confessionnel de populations entre la Grèce et la Turquie. Le panturquisme est désormais triomphant en Asie Mineure, à la barbe des "grandes puissances". Les chrétiens du Levant, ayant perdu le soutien de la France, sont conduits à l'exode. Cet ouvrage se réfère aux archives secrètes des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.

12/2013

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Beaux arts

Les vacances de M. Pablo. Picasso à Antibes Juan-les-Pins, 1920-1946

C'est en 1920 que Picasso commence à passer ses vacances d'été à Antibes Juan-les-Pins, où il retourne presque chaque année, à la même saison, jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. Il y fait des peintures et des dessins des villas où il séjourne avec sa famille ainsi que des estivants sur la plage, mais aussi de nombreuses études pour des tableaux qu'il exécute à l'atelier une fois rentré à Paris. Toutes ces oeuvres baignent dans la lumière de la Méditerranée et témoignent du plaisir avec lequel l'artiste retrouve les rivages de la mer qui l'a vu naître. Ce sont cette familiarité et ce goût pour le territoire singulier de la Côte d'Azur qui l'inciteront à y revenir après-guerre, en particulier en 1946, séjour qui donnera naissance à la collection du musée d'Antibes, où l'artiste révélera davantage encore son affinité pour cette ville dans des compositions reflétant son passé classique et mythologique. Riche d'une centaine d'oeuvres exécutées à Antibes Juan-les-Pins, l'exposition, et cet ouvrage qui l'accompagne, apportent un éclairage inédit sur ces vacances éminemment studieuses.

09/2018

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Critique littéraire

Correspondance 1923-1941

C’est à Londres, en 1922, que Virginia Woolf rencontra pour la première fois, au cours d’un dîner, Vita Sackville- West qui allait être pour de nombreuses années une des deux ou trois personnes les plus importantes de sa vie. Après avoir lu leur correspondance qui se poursuit sur plus de dix-huit ans, on ne pourra plus douter de la profondeur de la passion qui lia ces deux femmes exceptionnelles – une passion qui, en dépit des orages de la jalousie et parfois de la fureur, leur apporta, jusqu’à la mort tragique de Virginia, le bonheur d’une tendresse et d’une réciprocité de désirs qui renaissaient, crise après crise, de leurs cendres indestructibles.Vita-Sackville West excellait dans l’art de la correspondance. Qu’elle dépeigne des jardins anglais ou les steppes de la Prusse, les montagnes de la Perse ou les déserts de l’Arizona, sa démarche est alerte, imagée, avec un rien de malice dans la satire mondaine. Ses lettres nous transportent dans une époque où Gide et Proust choquaient, où un procès en obscénité était intenté à une romancière accusée de saphisme ; une période aussi où la littérature de langue anglaise, entraînée par de grands novateurs, continuait d’accorder la prééminence aux techniques de la fiction. Virginia Woolf, pour sa part, n’allait cesser de se débattre dans les affres de l’enfantement de « sa » vérité de l’écriture qui, peu à peu, l’acculerait au seuil de la folie. Mais au coeur de cette recherche torturante allait jaillir, avec une fraîcheur de fontaine, Orlando, dédié à Vita. À travers cette correspondance, c’est un nouvel aspect du fascinant et multiple visage de Virginia Woolf que nous apprenons à mieux connaître encore.

11/2010

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Histoire de France

Les chantiers de jeunesse. Avoir 20 ans sous Pétain

De la défaite militaire française, nait l’institution particulière des chantiers de jeunesse. Pendant l’été 1940, ils sont créés pour tous les jeunes hommes de 20 ans résidant en zone Sud et ils fonctionnent jusqu’à l’été 1944 sur le territoire national et jusqu’en 1945 outre-Rhin où ils existent depuis 1943. Les chantiers concerneront au total plus de 400 000 jeunes nés entre 1920 et 1924.L’objectif majeur est de remplacer le service militaire, désormais interdit, par une expérience diversifiée associant éducation à transmission des valeurs nationales, activité laborieuse à vie de groupe. Tout cela dans des montagnes reculées ou en pleine forêt. Beaucoup de régions ont été marquées par les chantiers : de l’Ain à la Corrèze, sans oublier des villes telles que Lyon ou Clermont-Ferrand. Les acteurs Jacques Charron ou Yves Montand, les ministres Olivier Guichard ou Charles Hernu, des patrons comme Antoine Riboud ou des artistes tels que Jean-Pierre Rampal les ont connus et en ont parlé comme les associations d’anciens à visée corporatiste. D’innombrables familles françaises en conservent le souvenir.Ce livre est la première étude exhaustive des chantiers de jeunesse, permise par des documents exceptionnels. L’idée des chantiers est ancienne à travers ses racines scoutes et internationales, caractéristiques des années 1930. Vichy relaie ce projet en l’amplifiant puis en le détournant au service de l’Occupant. A la clé, une question forte sur la dimension « positive » d’une institution vichyste : a-t-elle protégé les jeunes ? A-t-elle constitué une initiative préparatoire à la Résistance comme le laissent supposer des propos du général de Gaulle ?

11/2011

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Littérature française

Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

Découvrez les mots les plus agréables à entendre quand tout va mal, parce qu'ils impliquent un intérêt sincère, de la compassion et beaucoup d'amour... Un cocktail qui se perd de nos jours, et que vous pourrez retrouver dans ces contes et nouvelles, distillées par des êtres humains, des animaux, des plantes, parfois des objets. Peut-être vous réconforteront-ils, peut-être vous donneront-ils envie de les imiter. Quoi qu'il en soit, vous pourrez découvrir au fil des pages, des histoires à piocher, lire et relire, dans l'ordre ou dans le désordre. Comme toujours, selon l'histoire, elles sont accessibles à la tranche d'âge de 5 à 105 ans...

03/2022

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Histoire internationale

Le camp de concentration de Redl-Zipf (1943-1945)

Lorsqu'il est question des camps de concentration nazis dans la bibliographie historique, l'accent est mis sur les camps principaux tels Dachau, Buchenwald, Dora-Mittelbau. Peu d'ouvrages sont dédiés aux camps annexes comme le camp de Redl-Zipf dépendant du camp de concentration autrichien de Mauthausen. Ouvert à l'automne 1943, le camp de Redl-Zipf est pourtant un camp singulier dans la nébuleuse concentrationnaire. Dissimulé dans les caves d'une brasserie, il avait pour mission l'essai des propulseurs des missiles V2 qui devaient assurer à l'Allemagne nazie une victoire finale sur les Alliés. A la toute fin de la guerre, c'est dans ce camp que sera transféré le kommando Bernhard qui avait pour mission de falsifier des livres sterling dans le but de détruire l'économie britannique. Illustrée par de nombreux témoignages et archives d'époque, cette monographie historique montre combien la vie des déportés venus des quatre coins de l'Europe était un véritable enfer. A la bestialité des tortionnaires et à la pénibilité du travail forcé s'ajoutait le climat rigoureux de cette région montagneuse autrichienne. Une fois épuisés et ainsi considérés comme inaptes, les déportés étaient alors transférés au camp central de Mauthausen d'où certains d'entre eux partaient pour la chambre à gaz du château de Hartheim dans le cadre de "l'Aktion 14f13 ".

04/2017

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Histoire de France

Sous la schlague. Fresnes-Sarrebruck-Ravensbrück-Schönfeld (1943-1945)

Henriette Lasnet de Lanty a 47 ans en 1943. Simple femme au foyer, elle s'occupe de ses cinq enfants dans le XVIe arrondissement de Paris, rue de la Pompe. Personne ne se doute que sous son apparente tranquillité elle participe activement à la Résistance. Servant de boîte aux lettres, elle récupère des informations et, sous son insoupçonnable camouflage de parfaite ménagère, distribue les consignes et ordres de mission aux agents parisiens en allant faire ses courses. Mais quand le réseau tombe, elle est dénoncée, arrêtée : c'est le début d'un véritable calvaire qu'elle va affronter avec un courage hors du commun. Les prisons françaises et leurs sordides interrogatoires, la déportation, les camps, Ravensbrück, Schönfeld... Sous les coups de schlague de ses gardiennes, elle trouve encore la force de saboter les pièces qu'on lui demande de fabriquer et, sans broncher, résiste toujours, à sa manière, aux humiliations, à l'angoisse de ne pas revoir ses enfants, son mari déporté comme elle, à l'horreur permanente de la mort de ses camarades. Même une fois libérée, les Américains n'ont que faire de ses femmes qui encombrent les routes, les soldats français eux-mêmes se méfient de celles qu'ils pensent être venues ici travailler de leur plein gré. Henriette Lasnet de Lanty va encore devoir traverser l'Allemagne dévastée par la guerre, seule, à pied. Ceci est son témoignage.

05/2018

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Critique littéraire

D'une berge à l'autre. Pour mémoire, 1943-1953

L'époque qui suivit la fin de l'occupation allemande fut celle d'un formidable espoir. Pour Michel Ragon, du fait de son origine populaire et des travaux manuels qu'il continuera longtemps d'exercer, ces années I 943- I 953 ne ressemblent guère à celles de ses contemporains. Alors que tous les intellectuels étaient liés au tout-puissant Parti communiste, il va devenir le compagnon de route des anarchistes dont il retraduira l'histoire, quarante ans plus tard, dans La Mémoire des vaincus. Mais son intuitive curiosité le mènera à sauter d'une berge à l'autre, des milieux populaires aux milieux intellectuels, de la littérature prolétarienne à la peinture abstraite d'avant-garde. Michel Ragon nous livre là une autobiographie intellectuelle, avec d'étonnants personnages, le plus souvent méconnus ou oubliés, décrits avec cette fidélité et cette vitalité qui ont fait le succès de L'Accent de ma mère. Si bien que nous lisons ce livre comme le roman d'une passionnante décennie.

08/1997