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Livres 3 ans et +

Les contes merveilleux d'Andersen Tome 2 : La petite fille aux allumettes ; La petite sirène ; La reine des neiges ; Le vilain petit canard

Cette anthologie en deux volumes des intemporels contes d'Andersen comprend les plus célèbres contes de l'écrivain danois en texte intégral. Ces deux ouvrages raviront les petits et grands. Une attention toute particulière a été apportée à l'édition numérique de cet ouvrage pour le confort de lecture. Le Volume II (isbn 9782322134496) comprend les contes suivants : L'Ombre - Le Papillon - Papotages d'enfants - La Pâquerette - La Petite Fille aux allumettes - La Petite Poucette - La Petite Sirène - La Plume et l'encrier - La Princesse au petit pois - La Princesse et le porcher - Quelque Chose - La Reine des neiges - Une Rose de la tombe d'Homère - Le Rossignol et l'Empereur - Le Sapin - Le Schilling d'argent - Le Soleil raconte - La Soupe à la brochette - Le Stoïque Soldat de plomb - La Tirelire - La Vieille maison - Le Vieux Réverbère - Le Vilain Petit Canard - Les Voisins. Egalement disponible aux éditions BOD le Volume I (isbn 9782322134489) comprenant les contes suivants : L'Aiguille à repriser - Les Amours d'un faux-col - Les Aventures du chardon - La Bergère et le ramoneur - Le Bisaïeul - Le Bonhomme de neige - Bonne humeur - Le Briquet - Ce que le Père fait est bien fait - Chacun et chaque chose à sa place. - Le Chanvre - Cinq dans une cosse de pois - La Cloche - Le Compagnon de route - Le Concours de saut - Le Coq de poulailler et le coq de girouette - Les Coureurs - Le Crapaud - Les Cygnes sauvages - Le Dernier Rêve du chêne - L'Escargot et le rosier - La Fée du sureau - Les Fleurs de la petite Ida - Le Goulot de la bouteille - Grand Claus et petit Claus - Les Habits neufs du grand-duc - Hans le balourd - L'Heureuse Famille - Le Jardinier et ses maîtres - La Malle volante - Le Montreur de marionnettes - Une Semaine du petit elfe Ferme-l'oeil.

03/2019

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Ordres et vie monastique

Contre les moines. L'antimonachisme, des Réformes à la Révolution

L'antimonachisme est aussi ancien que le monachisme. On ne l'a pas étudié. Cet ouvrage corrige cette carence en 43 textes. Une anthologie, entre XVIe et XVIIIe siècle, qui va du traité de théologie à la farce, de l'interrogation sérieuse aux satires bouffonnes. Si le monachisme moderne a fait l'objet de très nombreuses études, l'antimonachisme est longtemps resté dans l'ombre, associé à quelques noms fameux, Calvin et Voltaire en particulier, et à quelques reproches caricaturaux : sexualité débridée et gloutonnerie. En réalité, le monachisme fait l'objet de débats depuis les origines. Peut-on être chrétien en dehors du monde ? Peut-on répondre à l'appel de la mission et de la justice sociale énoncé dans l'Evangile entre les murs d'un couvent ? Une critique tenace s'est installée qui s'attache, souvent, aux fondements même du monachisme : la sincérité de la vocation monastique, le modèle économique de la rente ou de la quête, l'utilité sociale, les conséquences démographiques du célibat par exemple. 43 textes sont ici présentés, entre 1523 et 1799, comme autant de jalons d'une dépréciation qui puise dans une tradition médiévale mais qui se renouvelle aussi fortement avec la Réforme. Jusqu'à la Révolution, les religieux cloîtrés sont la cible de moqueries, quolibets, farces théâtrales, poèmes satiriques, traités virulents qui posent moins la question des modalités de la vie religieuse que de sa légitimité pure et simple. Pour la première fois, des spécialistes du monachisme moderne ont réuni des textes tirés de la littérature, des archives et des traités théologiques et canoniques, qui permettent de comprendre comment convergent ces critiques contre un modèle de vie qui séduit souvent, ou qui dérange.

11/2023

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Sur les routes du jazz

Chroniques d'un passionné de musique Savez-vous ce qui relie la mort de Robespierre à la naissance du jazz ? A quoi ressemblaient les vocalises des pharaons ? Quel est le rapport entre un moine allemand du xve siècle et Louis Armstrong ? Après le succès de Sur les routes de la musique, adapté sur France Inter en 2022, André Manoukian nous livre de nouvelles chroniques qui retracent l'histoire du jazz. Un genre musical qui prend racine en Afrique, grandit aux Amériques avec les esclaves donnant naissance au gospel, au blues, et qui revient sous forme de rumba congolaise ou d'afro-beat. André Manoukian nous initie à cet art et dévoile par touches les petites histoires qui font la grande musique. A propos de l'auteur Auteur-compositeur, arrangeur, pianiste chroniqueur, André Manoukian nourrit depuis toujours une passion communicative pour la musique. Touche-à-tout insatiable, il multiplie les interventions dans des émissions musicales télévisées ou radiophoniques. Sur les routes de la musique, adapté en chroniques sur France Inter, a connu un large succès. " Un passionnant voyage au pays des notes. " Claire Laurent, Femme Actuelle " Absolument fascinant ! " Valérie Expert et Gilles Ganzmann, Sud Radio "D'une générosité sans fin et sans faille. [... ] Une petite anthologie de l'histoire de la musique jazz". Julien Naït-Bouda, Longueur d'ondes "Dans Sur les routes du jazz, André Manoukian retrace l'histoire du blues et du gospel, d'Addis-Adeba à la Nouvelle-Orléans, de Chicago à Broadway... " ELLE "Du quadrille au cake-walk, de Debussy à Miles Davis, de Paris à La Nouvelle-Orléans, l'auteur nous initie au jazz et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique. " Biblioteca Magazine

11/2023

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Science-fiction

Les chasseurs noirs

Christian et Baudouin ont quatorze ans. Mais ils ne vont pas à l'école. Ils ne jouent pas au foot avec leurs copains. Ils n'ont jamais vu de film au cinéma, jamais acheté un jeu vidéo. Dans une Europe en proie au chaos où les pays n'existent plus, les bandes militarisées dopées aux drogues high-tech, les milices des corporations et les débris d'armées sans nation enrôlent les enfants de gré ou de force. Christian et Baudouin sont soldats. Deux adolescents qui vont devoir se battre, une fois de plus... mais aussi se demander quelle cause ils veulent servir. Car dans le sud de la France, un Etat de loi, d'équité et de liberté tente de renaître dans les ruines. A Toulon, on essaie de démobiliser et de réinsérer les enfants combattants. Mais est-ce possible, quand une conflagration générale est sur le point d'embraser toute la région ? Jean Bury est auteur de nombreuses nouvelles parues dans diverses anthologies Otherlands, ainsi que d'un roman d'anticipation, "Terre Zéro", et d'une saga de romans fantastiques ados/jeunes adultes, Le Cercle et l'Ombre , écrit en collaboration avec Tim Corey. Particulièrement attaché au sort des enfants et adolescents dans des situations de crise, il arrive à nous présenter des personnages touchants et attendrissants, qui vous feront réfléchir à la place que nous laissons à ceux qui sont notre futur...

04/2019

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Droit

Les sociétés de construction devant la loi pénale

Mireille Delmas-Marty a soutenu sa thèse de doctorat portant sur Les sociétés de construction devant la loi pénale en 1969 à l'université Paris II, sous la direction de Robert Vouin. Elle s'était intéressée à une discipline nouvelle, dont relevaient les scandales immobiliers de l'époque, le droit pénal des affaires. Robert Vouin avait relevé le caractère déjà précurseur de ses travaux : " Par son objet même, l'oeuvre de Mireille Delmas-Marty introduit son lecteur au coeur du droit de la construction, c'est-à-dire d'une branche du droit née, de nos jours, de la crise du logement, de l'activité des constructeurs face à cette crise et de la nécessité d'imposer un minimum d'ordre et tout d'abord d'honnêteté, à l'exercice de cette activité, dont l'aspect financier fait naître autant de tentations qu'il pose de problèmes ". Et de poursuivre : " Le droit de la construction n'est ici étudié que du point de vue des sociétés de construction. L'auteur y a trouvé l'occasion d'aborder le droit des sociétés, complexe en lui-même, dans l'une de ses applications les plus nouvelles, particulièrement propre à en souligner certains aspects ". L'édition originale de cette thèse a été publiée en 1972, aux éditions LGDJ dans la Bibliothèque de sciences criminelles (tome XIV). Très remarquée, elle rejoint aujourd'hui la collection des Anthologies du droit.

04/2019

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Littérature française

Les bonnes nouvelles arrivent surtout quand on ne les attend pas

Dans cet immeuble parisien, il y a Hugo, le jeune vendeur de journaux, qui désespère qu'on le rappelle. Il y a Lucienne qui, alors que les souvenirs semblent s'éteindre, lève le voile sur le plus grand secret de sa vie. Il y a Marine, pour qui une bonne nouvelle pourrait sonner comme une fin. Ou encore Elias, dont le vélo traverse Paris à la vitesse de l'éclair alors qu'il se perd dans ses pensées. Tous les jours, on se côtoie mais l'on ne se connaît pas, on se croise mais l'on ne se voit pas. Derrière des portes bien souvent fermées, comment douze destins pourraient-il être liés ? Comment réagissent-ils face aux imprévus ? Les rêves pourront-ils un jour prendre le dessus sur la réalité ? Au fil des mois, des saisons et des âges, Claire Musiol tisse avec tendresse quelques moments de vies et explore toute la complexité humaine à travers douze portraits vibrants d'humanité. Avant d'écrire des livres, Claire Musiol a beaucoup voyagé, été diplômée en géopolitique, cadre à Paris, enseignante en Californie et chercheuse en Caroline du Nord. Aujourd'hui, elle a posé ses valises près de la Méditerranée et promène sa plume entre les genres littéraires. Elle a publié plusieurs livres : romans, nouvelles et poésie. On la trouve également en anthologies, en animation d'ateliers d'écriture et sur scène pour des lectures ou des performances d'écriture.

06/2023

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Littérature érotique et sentim

Ressort cassé

"Jusqu'ici, le nom de Marguerite Coppin figurait uniquement dans quelques anthologies de poétesses féminines, associé à des poèmes mièvres, célébrant l'effacement naturel des femmes. On savait aussi que la dame avait été suspectée d'atteinte aux "bonnes moeurs" pour Le Troisième sexe, roman publié sans nom d'auteur, par un éditeur sulfureux. Pour les lecteurs des poèmes, la chose était pour le moins inattendue. Le procureur suspecte Marguerite Coppin, dans Le Troisième sexe, de faire l'éloge des amours saphiques, mais pire encore, de décrire un monde où la ligne qui marque la différence indubitable entre les sexes s'inscrit en pointillés. Le roman mérite donc de retenir l'attention de ceux qui s'intéressent aux indécisions du genre. J'ai choisi de republier le roman qui vient un an avant l'ouvrage incriminé et qui en donne la clef. Ressort cassé est un livre en deux parties : là, une jeune fille séduit son institutrice ; ici, à peine plus âgée, elle analyse la situation des femmes avec une rare lucidité et un cynisme qu'on peut qualifier de politique. Si l'instruction est un handicap pour une femme sans fortune, son corps est son unique capital. Seule consolation : être toujours, à la fois, l'enjeu et la joueuse. Ressort cassé est, à n'en pas douter, un roman féministe et Marguerite Coppin une femme à deux visages. Reste aux chercheurs/euses à les révéler et à les articuler", Mirande Lucien.

12/2011

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Poésie

Au-delà des vers, l'amour...

Au-delà des vers, l'amour ? est un voyage dans la vie qui naît et, sans cesse, renaît dans l'intimité vibrante et absconse du temps, de la pierre, de la nature et de l'homme ; des textes célébrant l'amour, vantant ses lueurs, invoquant ses thaumaturges : l'amour sublime unissant deux jeunes gens de confessions juive et musulmane ; le zellige fassi, un art ancestral marocain aux mille symboles ; un timonier appelé au secours d'un amour vacillant sous l'effet de l'infortune ; Baucis et Philémon dans la béatitude de l'amour simple mais vrai sous les auspices de Mars et Jupiter ; une institutrice de village, au crépuscule d'une longue vie dédiée à l'enseignement, fait ses adieux à ses jeunes élèves ; Slat Al Fassiyine, la plus vieille synagogue de Fès ; puis Jbal Alam, ce mont du nord marocain, qui se lia d'amitié avec un maître mystique du XIIIe siècle, vivant et trépassé? Fadil Mance est diplômé en sciences et en droit. Physicien, il travaille dans le domaine de la physique subatomique. Il a publié plusieurs recueils de poésie et a contribué à des anthologies poétiques, françaises et internationales. Il est membre de plusieurs sociétés des lettres, d'art et de poésie. Sa poésie a été récompensée par des prix dont le Grand Prix des Lettres 2021 de la Société académique Arts-Sciences-Lettres et des diplômes d'honneur de la Société des Poètes Français.

06/2023

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Critique littéraire

Panorama critique de la littérature tchadienne en langue française

Cette étude constitue une version revue, corrigée et augmentée du Panorama critique de la littérature tchadienne publié par le Centre Al-Mouna en 2003. Pourquoi un panorama critique de la littérature tchadienne ? Il s'agit, pour l'enseignant de littérature francophone, de combler un vide. Il n'y a, en effet, pas de traces de la production littéraire du Tchad dans le grand nombre des anthologies et des revues spécialisées consacrées aux belles-lettres des Etats d'Afrique francophone. Deux ouvrages seulement de critique littéraire sont parus sur les écrits des Tchadiens. Et, pourtant, des écrivains crédibles, aux talents confirmés par la publication de plusieurs ouvrages référencés, existent. Si certains d'entre eux ont été primés aux concours littéraires internationaux de Radio France Internationale, d'autres se sont imposés dans les résidences d'écriture. Depuis une cinquantaine d'années, les auteurs tchadiens écrivent des oeuvres de fiction. Une soixantaine d'oeuvres littéraires en cinquante années pour tout un pays, c'est peu ! Mais dans le contexte du Tchad, c'est très significatif. L'auteur propose ici de faire l'investigation sur tout ce qui a été écrit par les Tchadiens et qui relève de la littérature, et de produire un répertoire afin de faire connaître et de vulgariser la production littéraire du Tchad. Enfin, il espère amener les étudiants tchadiens, surtout ceux des facultés des lettres et sciences humaines, à oser "s'aventurer" dans la voie difficile de la recherche, en traitant des sujets sur la production littéraire francophone du Tchad.

09/2016

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Critique littéraire

Régine Deforges. La femme liberté

Paris, mars 1968. Régine Deforges est condamnée pour outrage aux bonnes moeurs et temporairement privée de ses droits civiques après avoir publié Le Con d'Irène, un récit érotique d'Aragon. Ce n'est qu'un début : l'édition des Trois Filles de leur mère de Pierre Louÿs et celle de Lourdes, lentes d'André Hardellet l'entraîneront à leur tour dans la moins érotique des chambres : la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris.Telle était Régine Deforges, éditrice, qui prit toutes les libertés et donc la défense de la liberté. Un tempérament de frondeuse qui trouve sûrement ses origines dans un épisode humiliant de l'enfance, où, déjà, il avait été question d'écrits : la jeune Régine Deforges fut exclue de l'institut religieux pour avoir confié à son journal intime tout le désir que lui inspirait une fille de son âge. Femme passionnée, elle s'est affranchie de la tyrannie discrète de la morale et conçut un érotisme qui n'était ni militant ni politique. Auteure d'une quarantaine de livres (jeunesse, fictions, anthologies, essais), elle connut un incroyable succès avec sa saga La Bicyclette bleue, entamée en 1981 : plus de dix millions d'exemplaires vendus qui ne la changèrent pas. Frédéric Andrau, en ami de la romancière, livre une biographie personnelle et sensible de cette figure nationale. Sans omettre les grands événements qui ont ponctué la vie de la femme engagée, il confie un témoignage intime et décalé sur l'une des dernières icônes de Saint-Germain-des-Prés.

03/2018

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Critique littéraire

Maurice Blanchard. L'avant-garde solitaire

S'il est incongru de saluer Maurice Blanchard même par le biais d'une biographie, nous voudrions attirer l'attention sur la réflexion de Mandiargues à ce sujet. " Les Français ont autant de sensibilité poétique que les poissons ont l'instinct maternel ". Jusqu'à nouvel ordre, rien n'a changé. Le comble est aussi de constater que l'on a trop parlé de ce Maurice Blanchard, originaire de la Somme. On s'est contenté d'une étiquette même après le travail de Jean-Hugues Malineau et Pierre Drachline aux éditions Plasma, même après tant d'autres tentatives courageuses. Solitaire comme il était, on pourrait s'étonner qu'il fut publié dans les meilleures revues et anthologies de poésies des années cinquante. A quoi bon définir sa poésie sans en découvrir les arcanes du quotidien ! Cette biographie est celle d'un personnage discret qui a beaucoup vécu. Tour à tour ouvrier, marin, aviateur, constructeur d'hydravions, résistant, il sera aussi l'un des principaux acteurs de la poésie surréaliste résistante avec le groupe de La Main à Plume. Ami de René Char, Paul Eluard, Joë Bousquet, Pieyre de Mandiargues... il n'aura de son vivant qu'une poignée de lecteurs. Ceux qui ne sont plus tentés par le diable et la poésie, ne comprendront sans doute pas ce que Blanchard désirait et ce qui lui faisait défaut. Son étrange vie, à peine " littéraire ", est un manifeste, une avant-garde qui s'ignore, un antidote contre la naïveté et le crétinisme.

08/2007

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Poésie

Poèmes

Qu'un poète au destin aussi tragique que celui de Li He (791-817) ait eu pour troisième nom Li Changji ("Infaillible Bon Augure"), voilà qui tient de la gageure. Pourtant les meilleurs auspices semblaient réunis : une bonne famille - le poète descend du clan impérial - et un vrai talent - le célèbre lettré Han Yu, qui deviendra ministre, lui accorde son appui après avoir admiré ses poèmes. Son destin s'éclaire-t-il alors ? Non, puisqu'on lui refuse jusqu'au droit de se présenter au concours de "lettré avancé" pour des raisons onomastiques. Il obtient à grand-peine un poste subalterne au Bureau des Rites, insuffisant pour les nourrir, lui, sa mère et son jeune frère. De Changgu, sa ville natale au Henan, à Chang'an, la capitale, il promène son tragique destin. L'homme inquiète par sa silhouette squelettique, ses cheveux blancs, ses sourcils d'un seul tenant et ses ongles démesurés. Cultive-t-il son air de fantôme (les Chinois le nomment "poète fantôme" ou "fantôme parmi les poètes"), on ne sait, mais ce n'est pas étonnant que les anthologies l'aient boudé et que les lecteurs l'aient fui. Trop de malheur ! Il ne se nomme guère dans ses vers, mais tout parle de lui, tout est lui : ministre évincé, favorite oubliée, palais déserté... jusqu'à l'armoise qui l'envahit. Peut-on encore ignorer quel génie fut Li He ? Donnons-lui auprès des Li Bo et Du Fu la place qu'il mérite.

03/2007

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Poésie

Mirlitontaines et chansons oubliées. Raretés et inédits

"La chanson et la poésie sont séparées par des points communs qui deviennent des différences selon la définition qu'on en donne et l'usage qu'on en fait. Mon expérience aidant, je confirme que tout, absolument tout, peut se chanter : l'amour surtout, mais aussi la révolution, le clair de lune à Maubeuge, la mer - et même le code de la route. Car cela dépend quand et à qui l'auteur -le parolier- espère s'adresser ; c'est le même Gainsbourg qui a signé "l'ami Cahuète" et "la Javanaise" ; c'est le même Jacques Plante qui a écrit "le Mexicain" ("en guise, en guise") et "la Bohème"("Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître"). Si Victor Hugo n'aimait pas que l'on dépose de la musique le long de ses vers, c'est le compositeur Kosma qui a fait un succès mondial des "Feuilles mortes" de Prévert, Brassens qui a fait plus pour la gloire de Francis Jammes que bien des anthologies. A l'inverse, d'authentiques poètes comme Cocteau ont échoué dans leurs rares tentatives chansonnières. On le voit, le propos n'est pas simple et mon appartenance au monde de la goualante n'y change pas grand-chose. J'ai donc fouillé dans le fatras de mes succès populaires et mes laissés-pour-compte pour retenir ce qui me permet de mériter le pli nom de poésie. J'ai fait un tri en parfaite et sereine incompétence. C'est le lecteur qui décidera. Comme d'hab(itude)!

01/2021

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Littérature française

La vie ne suffit pas. Oeuvres choisies

Il faut dire tout de suite que ce livre est une fête et que Jean d'Ormesson est un écrivain qui aime la vie. " J'ai toujours soutenu que la littérature n'était ni un devoir, ni une corvée, ni un hochet futile, ni un instrument de combat, ni une pédanterie laborieuse, mais un plaisir. Aussi haut qu'on voudra, aussi profond qu'on pourra, mais d'abord un plaisir. " La fête est partagée et le plaisir de l'auteur sera aussi celui du lecteur de ce volume. Tous les étages du talent de Jean d'Ormesson y sont en effet rassemblés. Un essai autobiographique ouvre la marche, Du côté de chez Jean. Un homme encore jeune s'avance et nous dit d'où il vient. Trois textes traduisent une passion, celle de la littérature, et ils forment le cœur battant du livre. Mon dernier rêve sera pour vous, biographie sentimentale de Chateaubriand, Une autre histoire de la littérature française, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, anthologie qui mêle prose et poésie selon l'ordre du cœur. Un roman, enfin, Voyez comme on danse, évoque les rondes et les douleurs amoureuses qui ne sont plus et qui pourtant demeurent. D'un texte à l'autre, Jean d'Ormesson nous livre ses souvenirs les plus précieux et les portraits de quelques femmes irrésistibles, Pauline de Beaumont, par exemple, ou Juliette Récamier, aperçues autour de Chateaubriand qu'il a suivi pas à pas. Il rend visite à ses amis. Et ils sont nombreux : Chateaubriand bien sûr, encore et toujours, mais aussi Bossuet, Molière, Flaubert, Marguerite Yourcenar, Cioran, Aragon, pour n'en citer que quelques-uns. Jean d'Ormesson nous les présente chacun à leur tour, sans jamais nous priver de ses commentaires personnels. Le rêve éveillé, l'amour de l'Italie et des îles grecques, la présence de l'amitié et surtout la littérature comme une nécessité dessinent un univers intérieur. Jean d'Ormesson aime la vie, mais il nous dit aussi, à la façon de Pessoa, que " la vie ne suffit pas ".

10/2007

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Poésie

Black-Label. Suivi de Graffiti et de Poèmes nègres sur des airs africains

Avec ses amis Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas est considéré comme le troisième « père fondateur » du mouvement de la négritude. Né à Cayenne en 1912, il connaît une enfance chaotique, et son parcours scolaire puis universitaire le mène successivement à Fort-de-France, à Meaux, à Paris. C’est là qu’il prend pleinement et douloureusement conscience de son identité « nègre », celle-ci s’exprimant dès ses premiers poèmes avec le soutien des surréalistes, notamment de Robert Desnos, en 1937, sous le titre de Pigments. Animateur du « Mouvement de la renaissance guyanais », il se lance dans l’action politique. Il est élu député de 1948 à 1951, puis opte pour une carrière de journaliste. Il multiplie les conférences à travers le monde, compose une anthologie des littératures francophones d’outre-mer et, finalement, accepte un poste d’enseignant à l’université Howard de Washington où il meurt d’un cancer de la gorge en 1978. L’oeuvre poétique de Léon-Gontran Damas exprime, clame, revendique un profond sentiment d’appartenance raciale, mais sans éclats lumineux ni accents triomphants. Le malaise existentiel de l’être noir est ici un mal-être torturant qui ne connaît de répit que dans la dérision et la lucidité conquise d’une parole directe, en crochets courts et uppercuts dirait-on, puisqu’elle adopte souvent un rythme de boxeur au combat. Black-Label, le long poème lamento de Damas, est devenu au fil des ans comme l’hymne blessé de l’âme nègre. Là, les désirs, les frustrations, les errements de l’âme d’Afrique surgissent en plaintes, chansons, rêveries et révoltes. On a fréquemment évoqué le cousinage des complaintes de Damas avec les Paroles de Jacques Prévert, le rapprochement tient à la simplicité de l’expression et à la qualité émotionnelle, mais les mots qui déferlent chez Damas ont un goût de sang fauve, une pulsion de sang noir qui mêle la fureur au désenchantement.

09/2011

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Musique, danse

Les chants de la fureur

"Ecrire sur Léo est pour moi difficile, je ne suis pas un intellectuel, mais plutôt un paysan, c'est vous dire. Je laisse le soin aux biographes et autres acolytes la tâche d'écrire sa vie, ou tout du moins ce qu'ils pensent en savoir ou en avoir compris. Mon père est pour moi comme un de ces chênes centenaires, majestueux et rares. Lorsqu'on l'aperçoit de loin on ne voit que son imposante présence, on se dit : "J'aimerais bien m'abriter en dessous, à l'ombre et au frais et me sentir au bon endroit". En s'approchant, on commence à mieux le voir, une branche cassée par-ci, par-là, une certaine rugosité dans l'écorce, une pancarte "Interdit de chasser" clouée par un abruti, plein d'oiseaux qui ont fait leur nid et qui sifflotent, bref tout un petit univers. On s'aperçoit aussi que peu ou pratiquement rien d'autre que lui ne pousse en dessous. C'est la loi du plus fort ! Et c'est bien ainsi". Mathieu Ferré. A l'occasion des vingt ans de la mort de Léo Ferré en juillet 2013, les Editions La mémoire et la mer et les Editions Gallimard publient pour la première fois une anthologie des textes de Léo Ferré. S'étalant sur une période de cinquante ans, Les chants de la fureur regroupent aussi bien les textes, plus ou moins connus, des chansons de Ferré, que son roman Benoît Misère et d'autres récits comme le long texte La Mémoire et la mer, sans oublier des inédits. Au fil des ans, nous assistons à la transformation d'un auteur qui se libère progressivement des carcans traditionnels de la chanson pour tendre vers une prose poétique libre, à la fois sombre et révolutionnaire, qui illustre si bien le vent de folie qui souffla en France dans les années 70.

10/2013

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Critique littéraire

Un joli monde. Romans de la prostitution

Gustave Flaubert a confessé qu'il ne pouvait pas voir passer une prostituée sur le boulevard sans avoir un battement de cœur. Le destin des " filles publiques " lui chatouillait l'âme. Etrange miroir que celui que lui tendaient leurs décolletés et leurs lèvres peintes : " Il se trouve, en cette idée de la prostitution, un point d'intersection si complexe, luxure, amertume, néant des rapports humains, frénésie du muscle et sonnement d'or, qu'en y regardant au fond le vertige vient, et on apprend là tant de choses. " Au XIXe siècle, présentes au cœur des villes, et pas seulement dans les bas quartiers, offertes sur le trottoir ou enfermées dans des bouges, elles habitent les rêves et les obsessions. Un joli monde est une anthologie consacrée aux filles les plus modestes, celles de basse condition, figures de la rue ou de la maison close, promises aux plus extrêmes des solitudes. Beaucoup d'écrivains les ont fréquentées, aimées parfois, peintes souvent dans les pages de leurs livres. Suffisamment en tout cas pour que l'on puisse parler d'" écrivains de filles ". Un certain nombre d'entre eux, Maupassant, Jean Lorrain, Charles-Louis Philippe, J.-K. Huysmans ou Léon Bloy, pour n'en citer que quelques-uns, ont pris les filles publiques pour héroïnes. Ils ont sondé la vérité de leurs personnages de l'intérieur, bien au-delà de leurs apparences de simples objets sexuels, s'attachant parfois, comme Edmond de Goncourt, à faire œuvre de médecin, de savant ou d'historien. Un joli monde a aussi convoqué quelques hommes de lettres remarquablement oubliés, tels Paul Adam (Chair molle) ou Eugène Montfort (La Turque), et des écrivains francophones, comme Georges Eekhoud, qui a illustré avec force les bas-fonds du " riddeck " d'Anvers. Des documents d'époque font écho à ces textes de fiction qui tous nous parlent de l'amour et de sa profanation.

01/2008

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Philosophie

LES CAHIERS DE LA MEDIOLOGIE N° 4 POUVOIRS DU PAPIER

Ouverture : Pierre-Marc de Biasi, Le papier, fragile support de l'essentiel - L'énigme des deux origines Marc Guillaume, Le luxe de la lenteur Jacques Derrida - Marc Guillaume - Daniel Bougnoux, Le papier ou moi, vous savez... (Nouvelles spéculations sur un luxe des pauvres) (entretien) Odon Vallet, Le papier, du papyrus à la paperasse Le papier-mémoire : François Dupuigrenet Desroussilles, La galaxie Tsaï-Loun Claire Bustarret, L'énigme de l'Extra Strong Monique Zerdoun, Les papiers anciens à l'Institut de recherche et d'histoire des textes Astrid-Christiane Brandt, Le papier des XIXe et XXe siècles menacé Raphaël Larrère, Usages et représentations de la forêt (entretien) Karine Douplitzky, Le papier, à quel prix ? - Visite d'usines...Daniel Ingwiller, Les vieux savoirs de l'imprimerie (entretien)Pierre-Marc de Biasi - Eleonore Kissel, Pour une éthique du papier (entretien)Michel Melot, Des kilomètres de papier Catherine Gaillard, Conserver pour transmettre Simone Breton-Gravereau, La restauration des papiers Le papier-croyance : Jean-Claude Trichet - Marc Guillaume, Du billet à l'e-cash (entretien)Daniel Bougnoux, Croire au papier Jean-Louis Clément - Patrick Imbard - Monique Sicard, Faux papiers, faux papier (entretien) Marie-Laure Prévost, Ecrit sur une page blanche. Les écrivains et leurs papiers Philippe Thureau-Dangin, De si mauvais papiers Marc Le Bot, Ecritures de papier Serge Tisseron, Sensorialités Le papier-pouvoir : Françoise Gaillard, Pulp story ou Balzac médiologue Catherine Bertho-Lavenir, Du papier et des lettres Claudine Dardy, L'identité-papier François Cusset, Papier-substance contre papier-passage Le papier-art : Carol Gurdin, Faire 1 papier sur le papier Frederic Mora, Papier contre toile Kichinevski, Guide pratique de l'artiste sur papier Louise Merzeau, Papiers sensibles Jean-Claude Correia - Philippe Rappard, De l'art... les plis Ernest Pignon-Ernest, Transmettre l'éphémère Kiosque : Monique Sicard, Catherine Bertho-Lavenir, Thierry Dufrêne, Jacques Lecarme, Daniel Bougnoux, Louise Merzeau, Karine Douplitzky, Henri Gay, Nathalie Heinich, Odon Vallet, François Soulages, Frédéric Londeix, Serge Tisseron, Régis Debray, Jean-Luc Parant. Anthologie : Le papier, de Liu Phien à Mathieu Bénézet

07/1998

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Sciences historiques

Histoire du hasard en occident

Penser une histoire du hasard est se demander comment le hasard est perçu par les sociétés au fil des âges. Toutes n'ont pas la même sensation du phénomène ; l'Orient et l'Occident, les peuples d'Afrique ou d'Amérique du Sud, les différentes religions, entretiennent avec le hasard des relations spécifiques. De plus, le voyageur, dans cet univers étrange, est habité lui-même par ses sentiments et conceptions. Quatre époques scandent les siècles où se déploie cette histoire ; elles sont ossature et fil conducteur, de la préhistoire à nos jours. Homme hasardeux. Impossible de fixer la date originelle mais à un moment de la préhistoire l'être humain découvre le tirage avec un instrument : fruit dissymétrique, écorce, coquillage... Est-ce le signal qui le distingue de l'animalité ? Il perçoit le fortuit, l'aléa des jeux, le sort des espérances, les manifestations des divinités en bonheurs et malheurs. Homme de destin. Les religions subliment le hasard et ses manifestations. Le christianisme permet la découverte de la Providence et de la Grâce. La croix fixe est irréductible au cercle mobile. Mes codes et les règles tentent de circonscrire les vertiges des hasards. Homme improbable. Paradoxe étrange qui voit le développement du calcul des probabilités, à partir de la Renaissance, coïncider avec la perte des repères anciens, engendrant incertitudes et troubles contradictoires. Homme téméraire. Né au mois d'août 1945 dans l'explosion des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki. Age de tous les risques et de tous les excès, nourri de spéculations, de paris, de jeux et de tricheries. Fondé sur une documentation étendue, cet ouvrage propose une vision globale de l'histoire des sociétés occidentales. Vision qui ne manquera pas d'être discutée si l'on sait que l'origine du mot téméraire renvoie à ténèbres. Sommes-nous aujourd'hui dans les ténèbres ? L'auteur a publié Bizarre, anthologie, le symbolisme des jeux, la Tarot de Court de Gébélin (Berg International), Histoire des jeux de société (Flammarion).

10/2012

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Correspondance

Nouvelles lettres retrouvées

Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grands personnalités du XIXe siècle. Lorsqu'en 2004, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de George Sand, je publiai un volume de 458 Lettres retrouvées (Gallimard), en même temps que l'anthologie des Lettres d'une vie en Folio, j'étais loin de me douter qu'une quinzaine d'années plus tard, je pourrais donner un nouveau volume de supplément à cette monumentale Correspondance rassemblée par Georges Lubin, qui en formerait donc le vingt-huitième volume. Voici donc 406 nouvelles lettres retrouvées, qui couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart de ces lettres, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de la Correspondance, ou prennent la place de lettres déjà recensées (G. Sand ayant tenu à partir de 1863 une liste des lettres qu'elle écrivait) mais non retrouvées. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants (dont une cinquantaine de nouveaux) sont ici représentés, des plus obscurs (certains n'ont pu être identifiés) jusqu'aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni ; et les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires, etc. L'intérêt de ce volume, en outre, est de donner, chaque fois qu'il a été possible, les lettres auxquelles Sand répond, ou les réponses aux lettres de Sand. On retrouve dans ces pages retrouvées les qualités d'humanité ainsi que l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Thierry Bodin

01/2023

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Cyclisme, VTT

Une histoire des courses cyclistes

Grands tours et classiques, duels d'anthologie, lieux cultes : la grande et la petite histoire du cyclisme et de ses champions, racontées avec gourmandise par Jean-Noël Blanc. A savourer ! Une idée de génie est toujours bête comme chou. Pourquoi avoir attendu 1817 pour inventer de placer deux roues l'une derrière l'autre au lieu de les disposer côte à côte ? Le baron allemand Drais les relie d'un montant de bois, et voici la draisienne, l'ancêtre du vélo. Le bicycle est d'emblée voué à la vitesse et à la course. En 1867, la première course emmène 100 participants de l'avenue d'Antin à Versailles. Trois ans plus tard, on compte déjà 270 courses en France ! Bien entendu, la compétition pousse aux améliorations techniques. L'histoire des courses cyclistes est donc celle de l'émancipation progressive du vélo vis-à-vis de la bicyclette. Il ne faut pas confondre les deux. La bicyclette sert à faire les courses quand le vélo est au service de la course : ici le quotidien, là l'exploit, le rêve, la légende. Cette magie émerveille : le public s'extasie devant ces champions qui défient la montagne ou domptent les pavés. En 50 micro-chapitres illustrés par de nombreux documents d'archives et des photos contemporaines, cet ouvrage brosse par petites touches un panorama du cyclisme, avec ses " forçats de la route ", grimpeurs, rouleurs, sprinteurs ou simples équipiers, ses heures de gloire et ses drames, ses beaux gestes et ses tricheries, ses évolutions techniques et ses décors de théâtre. Tour de France, Bordeaux-Paris, Paris-Brest-Paris, Six Jours de Paris, Milan-San Remo, Tour des Flandres, Flèche wallonne, Paris-Roubaix, Tour de Lombardie, Paris-Nice, Critérium du Dauphiné, Giro : il fait revivre toutes les grandes courses, qu'elles appartiennent au passé ou qu'elles soient toujours à l'affiche. Une histoire non encyclopédique mais subjective, écrite dans une langue savoureuse par un amoureux du vélo et de l'écriture.

05/2023

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Généralités

Les grands discours des Prix Nobel de la paix

Ce recueil, réalisé par l'historien Alain Frerejean, réunit les discours les plus marquants des lauréats du prix Nobel de la Paix, depuis sa création en 1901. Autant de témoignages de courage, d'engagement, de sacrifice et de persévérance. Les paroles inspirantes des héros de notre temps Le prix Nobel de la paix a d'abord été réservé à des personnalités ou des institutions qui ont consacré leur énergie à empêcher des guerres étrangères ou civiles, à y mettre un terme ou à en atténuer les désastres. C'est ainsi, par exemple, qu'il a récompensé la Croix-Rouge en 1917. Mais depuis 1953 et Albert Schweitzer, il lui arrive d'être aussi décerné à des défenseurs des droits de l'homme. En cent vingt ans d'existence, il a distingué des personnalités aussi marquantes que Henry Dunant (1901), Woodrow Wilson (1919), Martin Luther King (1964), Willy Brandt (1971), Andreï Sakharov (1975), Anouar el-Sadate et Menahem Begin (1978), Lech Walesa (1983), Elie Wiesel (1986), Mikhaïl Gorbatchev (1990), Aung San Suu Kyi (1991), Nelson Mandela (1993), Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres (1994), Jimmy Carter (2002), Muhammad Yunus (2006), Denis Mukwege (2018)... Ou encore des organismes tels que le GIEC (2007) ou le Programme alimentaire mondial (2020). Cette anthologie présente les discours de 45 lauréats de 26 pays différents, sur quatre continents. La plus jeune est Malala Yousafzai, écolière pakistanaise récompensée en 2014. Certains ont fait preuve non seulement d'humanité et d'énergie, mais d'initiatives extraordinaires. C'est le cas, entre autres, du Norvégien Fritjof Nansen qui, de 1920 à 1922, a procuré une terre d'accueil à 2 millions de personnes expulsées de leur patrie par la guerre mondiale ; de la Kenyane Wangari Maathai qui, avec l'aide d'autres villageoises, a planté 35 millions d'arbres ; ou encore du professeur bangladais Muhammad Yunus, inventeur du micro-crédit, qui a sorti de la plus extrême pauvreté 8 millions de ses concitoyens.

09/2021

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Correspondance

Lettres à de jeunes lecteurs

Toute sa vie, dès le succès de ses premiers livres (Peter Camenzind en 1903 et L'Ornière en 1904), Hermann Hesse a reçu un très abondant courrier de la part ses lecteurs. Au fil des années, la masse des lettres ne cessa d'augmenter, jusqu'à atteindre des sommets inégalés après que le Prix Nobel de littérature lui eut été décerné en 1946. L'écrivain, parfois accablé par cette marée épistolaire, ne la traita pourtant jamais avec désinvolture, mais s'attacha toujours à répondre à ceux de ses correspondants dont il ressentait que la détresse était sincère, et la demande de secours moral justifiée. Plus des deux tiers des lettres, en effet, provenaient d'adolescents ou de jeunes gens qui prenaient l'écrivain pour confident de leurs doutes parce qu'ils avaient perçu dans ses livres l'importance de la quête de sagesse. A quinze ans, en 1892, le jeune Hermann Hesse avait fait une tentative de suicide. Il avait été un adolescent rebelle, toujours en conflit avec sa famille. Il était donc bien placé pour comprendre la fragilité de la jeunesse. En outre, son esprit profondément chrétien le portait à répondre aux appels qui lui étaient lancés par des esprits encore en formation. Il refusa pourtant jusqu'au bout d'être pris pour un gourou ou un oracle, et ses conseils de vie sont d'autant plus précieux qu'ils ne lui sont dictés que par son immense culture et sa grande expérience. Dans la masse très abondante de la correspondance de Hesse, le présent livre propose une anthologie des lettres les plus remarquables écrites en réponse à ces appels. On y voit Hermann Hesse affirmer ses convictions profondes, surtout dans les moments les plus tragiques de l'histoire européenne. S'il se montrer parfois sévère avec certains interlocuteurs, il est le plus souvent secourable et plein de bonté. Ce livre trace ainsi un autoportrait saisissant de l'un des plus grands écrivains allemands du vingtième siècle en même temps qu'il constitue une leçon de vie d'une brûlante actualité.

09/2021

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Littérature française

Quart livre des reconnaissances

Mieux que nous ne pourrions le faire, Jacques Réda dé? nit les contours de ce livre dans son émouvante postface : Les quatre Livres des reconnaissances n'ont jamais fait l'objet d'un plan. On ne doit donc pas y voir une sorte d'anthologie un peu plus lacunaire que la plupart des autres, ni même un re ? et de mes seuls goûts personnels. Tous ces textes ont été composés pour ainsi dire par surprise et au hasard d'une relecture ou d'une remémoration. Elles ont très rarement répondu à un projet d'ailleurs en général assez vague, sinon, dans ce volume même, où, non sans lacunes, j'ai tenté d'évoquer l'évolution du vers français. Après quoi, en effet, c'est la langue française qui, s'éloignant progressivement et naturellement d'elle-même, a obligé le vers, désormais sans structure, à tâtonner, parfois avec brio, vers la langue nouvelle que Rimbaud avait souhaitée et qui, loin d'être une méta-langue poétique, sera peut-être un jour celle qu'aura ? xée le classicisme de nos très lointains descendants. Autrement dit, ceux que nous appelons "grands poètes" représentent un état particulier de la langue où, de manière aléatoire mais inévitable surgissent, de ce brassage d'ondes, des crêtes si remarquables qu'on leur donne un nom - un nom d'auteur -, comme on en attribue à ces grands accidents de terrain ou à ces formes que revêt l'eau dans les mers, les lacs, les torrents et les ? euves. Mais, de l'une à l'autre région, et malgré de scrupuleux cartographes, on oublie le nom des collines, des gorges et des ruisseaux qui ont contribué à la gloire des Himalaya et des Amazone. Avec le très remarqué Quel avenir pour la cavalerie ? qui les complète, ces Livres établissent la géographie de la poésie rédasienne, comme ils en forgent la boussole.

04/2021

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Littérature étrangère

Power

Dans la Floride d'aujourd'hui, près des marais, Linda Hogan, à travers l'innocence d'une jeune indienne, sa tante plus âgée et le peuple de la Panthère, réactualise un des mythes de Création des Taigas. Omishto - Celle-qui-regarde- a 16 ans. Comme beaucoup de jeunes indiens, pris dans l'étau de la tradition et de la modernité, elle est en proie aux contradictions et aux tourments qui l'assaillent. Omishto demeure entre sa mère occidentalisée, un beau-père qui la maltraite et Ama, sa tante d'élection. Celle-ci vit seule, à la manière indienne, mais en marge des communautés, blanches comme tribales. Un jour, l'animal sacré qu'est le Grand Chat - l'esprit tutélaire de la Panthère - et un terrible ouragan vont bouleverser la vie de la jeune fille et des siens. La tempête va déraciner un arbre millénaire, défigurer cette partie du monde comme l'ont fait déjà les Blancs et, sans manquer d'ironie, le texte le suggère..., comme pour finir le travail. L'ouragan, véritable personnage révélateur de l'état du pays et de ses premiers habitants, évoque le mythe de Création des Taigas et le Pouvoir du Vent. Après la terrible tempête dont la description envoûtante est un véritable morceau d'anthologie, la jeune fille part avec Ama et la voit tuer une panthère. Elle sait que c'est un crime, car l'espèce est menacée et sa chasse interdite. Ama est arrêtée et Omishto montrée du doigt par la communauté blanche. Suivent deux procès, celui de la loi américaine qui acquitte Ama et le jugement des Anciens qui la condamne au bannissement. Avec Omishto, nous vivons le déchirement, le non-sens, l'ambivalence et l'exil du cœur, pour, peu à peu, nous laisser séduire et ensevelir par le mythe. L'œuvre place les Indiens, et ce qu'ils représentent, au rang des espèces menacées face à une forme de destruction bien plus dangereuse qu'un ouragan.

08/2006

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Critique littéraire

Les amitiés littéraires

Louis Aguettant, professeur de littérature aux Facultés catholiques de Lyon, est surtout connu aujourd'hui grâce à ses deux grands ouvrages sur La Musique de piano des origines à Ravel et Victor Hugo, poète de la nature, ainsi que par ses deux volumes d'analyse poétique consacrés à Verlaine et à Baudelaire. Ce nouveau livre recueille des études, publiées de son vivant, où se révèlent tout son charme, son génie critique et son style, qui le rendaient irrésistible auprès de ses étudiants, aussi bien que des auditeurs de ses conférences. On le voit ici tout proche de ses contemporains, de Valéry, de Claudel, de Gabriel Fauré, ravis de découvrir à Lyon (la Province paraissait bien loin, en ce temps-là, aux Parisiens !) l'amitié d'un esprit aussi souverain, dont les études sur Eupalinos, les Cinq Grandes Odes, La Bonne Chanson, faisaient leur admiration. Leurs lettres reproduites dans ce livre en portent un témoignage non équivoque. Louis Aguettant se serait sans doute réjoui que ce volume lui permette de rendre " vie " à son plus vieil ami, le poète Louis Mercier, dont une petite anthologie illustre la vertu franciscaine ou le vaste lyrisme. Les deux derniers articles de Louis Aguettant montrent deux aspects fondamentaux de sa personnalité : son classicisme, son attachement à la tradition française, son catholicisme fervent, à travers un éloge d'Emile Mâle, exégète des cathédrales de France, et, d'autre part, l'exquise sensibilité, la fantaisie, la prose flexible, de cet amoureux fou de la poésie, dans ce Monologue sur Marcel Ormoy, où c'est lui-même qu'il semble dessiner d'un pinceau si léger au moment de disparaître. Un an plus tôt, il avait payé sa dette à la poésie anglaise qui l'avait accompagné et enchanté toute sa vie, en traduisant un grand poème de Robert Browning, Abt Vogler, " une magnifique expression d'optimisme transcendant ", disait-il.

11/2001

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Récits de voyage

Méditerranée

Cet ouvrage réunit pour la première fois les récits des voyages dédiés par Jacques Lacarrière à la Méditerranée – dont il aimait à dire que nous sommes tous issus, enfants bâtards ou légitimes – et à ses pays : En cheminant avec Hérodote, Promenades dans la Grèce antique et L’Été grec, ainsi qu’une foule d’articles peu connus sur des îles grandes ou petites comme la Crète, Patmos, Hydra et tant d’autres. Non seulement la Grèce est revisitée d’une manière unique, mais aussi l’Égypte, l’Asie Mineure et l’Inde, jusqu’aux limites des chemins d’Alexandre le Grand. Cette Méditerranée vivante est l’objet à la fois d’une passion et d’un vaste savoir enrichis par les longues marches de l’auteur sur les routes de Grèce et d’Orient. Lacarrière, écrivain-voyageur, a inventé un genre nouveau qui mêle tous les autres : essai, récit, carnet de route, poème en prose et anthologie d’auteurs d’hier et d’aujourd’hui, traduits avec le plus grand bonheur. Il met ses pas dans ceux d’Hérodote pour nous faire découvrir l’Égypte, chemine avec Pausanias, l’auteur, au IIe siècle après J.-C., d’une sorte de guide de voyage, pour nous faire appréhender la mémoire des lieux et des paysages méditerranéens. Tissant des liens étroits entre l’expérience des auteurs anciens et la nôtre, il abolit ainsi la frontière entre le monde antique et le monde contemporain. Conteur inimitable et plein d’humour mais aussi poète épris de sacré, il fait revivre pour nous les grands mythes antiques de la Méditerranée, retrace son histoire spirituelle, celle du mont Athos comme celle des ermites du désert d’Égypte, et nous révèle aussi sa richesse actuelle au travers de figures majeures de sa culture comme, entre autres, les poètes Séféris, RItsos ou Elytis, dont il fut l’ami et qu’il traduisit. Cet ouvrage contient : En cheminant avec Hérodote, Les Plus anciens voyages du Monde, Promenades dans la Grèce antique, l'Été grec, Le Buveur d'horizon.

01/2013

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Troisième République

La vie mondaine à la Belle Époque

Equitation et courses hippiques, réceptions et bals, réunions dans les cercles et les salons, bientôt promenades en automobile sont au coeur de la vie mondaine. Mais dans ce livre, Alice Bravard nous raconte aussi les stratégies matrimoniales, les engagements dans l'armée ou la diplomatie, l'exploitation des terres familiales et l'actionnariat d'entreprise ou encore la politique à l'heure d'une République aux idéaux égalitaires. On croise des représentants plus ou moins fortunés de familles nobles, comme les Noailles, les Polignac et les Bibesco, ainsi que des bourgeois, tels le banquier Edouard André et son épouse Nélie Jacquemart. Apparaissent aussi des personnages hauts en couleurs, comme la sulfureuse princesse de Sagan et le dandy Robert de Montesquiou qui inspira aussi bien Huysmans que Proust. Si Paris et ses hôtels particuliers constitue le centre de la vie mondaine, Alice Bravard nous emmène d'un lieu à l'autre, au rythme des saisons : la Bretagne et la Normandie en été, les domaines familiaux partout en France à l'automne, Arcachon et Biarritz, et plus encore la Côte d'Azur afin de s'épargner les rigueurs de l'hiver. Sans oublier les voyages d'agrément en Europe et dans le monde de cette élite internationale et cosmopolite. Pour retracer ces années, Alice Bravard s'est plongée dans les chroniques du Figaro et du Gaulois et, surtout, dans les archives privées des familles. Elle donne ainsi à lire lettres de dénonciation anonymes, anecdotes tirées d'un carnet d'invitations ou d'une simple facture, extraits de correspondances piquants ou exquis, véritables morceaux d'anthologie. En définitive, elle nous offre un tableau vivant, inédit et complet de la vie mondaine à la Belle Epoque. Professeur au lycée Louise-Michel à Champigny-sur-Marne, Alice Bravard signe ici son premier livre destiné à un large lectorat. Parallèlement, elle poursuit ses recherches sur l'histoire des élites dans la société française, recherches qui donnent lieu à des publications universitaires, en particulier Le Grand Monde parisien (1900-1939) : la persistance du modèle aristocratique.

09/2022

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Littérature française

Coeur de rocker

Façonné par les idéaux et la culture des années 1960, le Québécois Luc Plamondon est l'un des plus grands paroliers de l'histoire de la chanson francophone. Après avoir sillonné l'Europe, l'Afrique du Nord et l'Amérique, et s'être forgé une immense culture musicale, cet amoureux de chanson française et de rock'n roll a mis au point un style propre en jetant des ponts entre ces deux genres. Artisan du succès de la révolutionnaire Diane Dufresne, il accède au sommet de sa popularité à la fin des années 1970 en signant les chansons de l'opéra-rock Starmania, sur des compositions de Michel Berger. Le triomphe du spectacle lance la mode des comédies musicales, un genre qui fait la renommée de l'auteur avec par la suite La Légende de Jimmy puis Notre-Dame de Paris avec Garou, Patrick Fiori et Hélène Ségara. La modernité de ses textes lui permet de mettre dans la lumière les interprètes avec lesquels il collabore : Céline Dion, qu'il fait découvrir au public français, Julien Clerc, à qui il permet de devenir un chanteur populaire, et bien d'autres. Loin de proposer une simple rétrospective de sa carrière, Luc Plamondon revient aussi sur les grandes étapes de sa vie. Un livre qui met en avant ses idéaux - la défense des droits d'auteur, la libre circulation des personnes, la possibilité de s'extraire de son milieu -, sa simplicité en dépit de la réussite, le tout ponctué d'anecdotes et d'expériences exceptionnelles inédites tour à tour bouleversantes ou amusantes sur les figures légendaires de la musique et du spectacle : l'érudition et la délicatesse de David Bowie avant même qu'il explose avec Ziggy Stardust, la passion secrète de Johnny Hallyday, alors en plein régime vapeur, pour les hamburgers ou le récit d'une soirée d'anthologie avec des Rolling Stones particulièrement stone...

11/2023

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Thèmes picturaux

Univers imaginaires. Fantasy, fantastique et science-fiction

LE LIVRE Cre ation e ditoriale hors du commun, cette anthologie illustre e rassemble les genres du fantastique, de la fantasy, de la science- fiction. Autant d'oeuvres ayant pour point commun la volonte de s'affranchir du monde re el pour explorer les contre es de l'imaginaire, que cet imaginaire soit lie au surnaturel ou non, qu'il fasse intervenir la magie ou la super-science. Ces genres tre s populaires aujourd'hui ont une riche histoire, parfois fort ancienne - certaines oeuvres de l'Antiquite classique peuvent e tre rattache es au genre fantastique, la fantasy puise aux sources du merveilleux me die val et du conte populaire, et la science-fiction a pre s de deux sie cles d'existence. Au-dela de la classification par genre, le parti pris est ici celui d'une re partition des textes et des images par the mes, renvoyant au contenu des oeuvres pluto t qu'a leur identite litte raire. Des cre atures extraordinaires aux voyages a travers l'espace et le temps en passant par une plane te peuple e d'androi des, les antres des dieux et de mons, croisant la route de he ros surpuissants, sans omettre de parcourir de fabuleuses cite s, les douze chapitres enchai nent les re cits par association d'histoires, toutes relevant de la loi commune d'une imagination re solue a de clore l'ordre familier du monde. Des auteurs "historiques" (Shelley, Baudelaire, Carroll, Wilde, Stoker, Wells, Verne, Kafka, Borges...) aux incontournables (Orwell, Huxley, Bradbury, Ray, Asimov, Tolkien, Lovecraft, Barjavel, Dick, Le Guin...), sans oublier une myriade de contemporains (Martin, Damiaso, Brussolo, Bacigalupi, Ken Liu, Gaiman, Niogret...), ce livre-univers de ploie une constellation d'imaginaires, tanto t teinte s de subversion, tanto t pe tris d'humour, et toujours dote s d'une force narrative singulie re. Les cre ations visuelles de Goya, Blake, Siudmak, Giancola, Druillet, Nenezic... font e cho a la magie du verbe dans sa teneur la plus te ne breuse a ses sommets les plus fe eriques.

10/2022