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Ernest Hemingway

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Littérature française

La Bicyclette Bleue Tome 7 : Cuba libre ! 1955-1959

Léa et François Tavernier s'embarquent pour Cuba avec leurs enfants. Ils cherchent à y oublier le désastre indochinois dans lequel ils ont été si tragiquement plongés. Mais l'aventure les rattrape à nouveau sur cette île où règne alors Fulgencio Batista, le dictateur que soutient la mafia américaine. Très vite, Charles, le fils adoptif de Léa, se trouve mêlé au mouvement révolutionnaire. Ardemment recherché par la police de Batista, il parvient à rejoindre Fidel Castro et la rebellion qui attendent leur heure dans la sierra Maestra. Folle d'inquiétude, Léa part à sa recherche et le retrouve en compagnie d'Ernesto Guevara qui l'aima en Argentine (voir Noir Tango) et de Camilo Cienfuegos qui devient son amant. Ensemble, ils prennent part aux durs combats de Santa Clara, puis remontent en vainqueurs sur La Havane. Pendant ce temps, François Tavernier, à qui le général Salan d'abord, puis le général de Gaulle ont fait appel, gagne Alger, en mission avec Léon Delbecque, Lucien Neuwirth et le capitaine Jean Pouget qu'il a connu durant le siège de Diên Biên Phu. Là, il assiste aux événements du 13 mai 1958, s'inquiète de la montée du fascisme en Algérie et apprend à se méfier de l'entourage proche du général de Gaulle qu'il soupçonne d'avoir voulu fomenter un coup d'Etat pour assurer son retour au pouvoir. Léa et François se retrouvent finalement à Paris en 1959.

01/1999

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Beaux arts

Habiter en hauteur. Traditions organiques : des tours de la Borde (1961-1968) de Frédéric Brugger aux réalisations contemporaines

Les tours de la Borde (1961-1968) sont une des réalisations coopératives les plus exemplaires de logements subventionnés dans le contexte lausannois du second après-guerre. S'inscrivant dans "l'action pour l'encouragement à la construction d'immeubles à but social" lancée par les pouvoirs publics lors d'une période de grande pénurie de logements à loyers bas, elles ont confirmé la réputation d'un des meilleurs architectes qui aient pratiqué à Lausanne durant la seconde moitié du XXe siècle : Frédéric Brugger. L'étude des tours de la Borde, basée sur des archives en partie inédites, permet d'illustrer un mode spécifique d'habiter "en hauteur", cette "unité de voisinage" procédant d'une logique qui cherche à atteindre de hautes densités par la construction de bâtiments élevés, un choix judicieux qui a donné lieu, dans ces années-là, à des débats animés et qui, curieusement, fait encore de nos jours l'objet d'intenses discussions. Enfin, à travers l'étude monographique des tours de la Borde, il est mis en relief et en perspective la qualité d'une réalisation d'inspiration organique, ancrée dans le sillage des trajectoires humanistes de Frank Lloyd Wright, Alvar Aalto, Hans Scharoun, Otto Senn et Ernst Gisel, des architectes auxquels Frédéric Brugger faisait fréquemment référence et qui sont encore une source d'inspiration pour l'architecture contemporaine.

03/2014

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Histoire internationale

Werner Best. Un nazi de l'ombre (1903-1989)

Idéologue de la SS, Werner Best (1903-1989) est un homme de l'ombre du régime national-socialiste. Pendant les années sombres du IIIe Reich, son rôle a pourtant été considérable. Dès les années 1920, il s'engage dans les mouvements de jeunesse d'extrême droite et devient un compagnon de route d'Ernst Jünger. C'est en tant que juriste de talent et organisateur méticuleux qu'il est chargé de rationaliser le fonctionnement des polices du régime et de légitimer les pratiques d'occupation. Il devient administrateur en France occupée puis plénipotentiaire du Reich au Danemark. Après la guerre et la chute de Hitler, il entame une seconde carrière au sein de l'industrie ouest-allemande. Mais il occupe l'essentiel de sa retraite à coordonner les stratégies de défense des anciens dignitaires nazis lors des procès de dénazification et à justifier ses analyses. Dans cette impressionnante biographie, Ulrich Herbert ne tente pas seulement de retracer le parcours intellectuel et politique de Werner Best. Il donne également à comprendre le comportement et l'idéologie de toute une génération, dont Best peut être considéré comme l'archétype. Cette génération, c'est celle de jeunes gens cultivés, diplômés, qui ont occupé des postes de décision au sein du IIIe Reich et ont directement participé à l'entreprise de mort nazie.

03/2010

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Art du XXe siècle

L'art des 20e & 21e siècles

Fondés en 1802 par Napoléon Bonaparte, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique abritent en leur sein bon nombre de chefs-d'oeuvre qui témoignent de la richesse culturelle du pays. Leurs collections embrassent plus de six siècles d'histoire, depuis l'époque des primitifs flamands jusqu'à nos jours. Elaborée dans les années 1920 comme une collection d'art "vivant", la collection d'art moderne et contemporain reflète la grande aventure émancipatrice de l'art depuis 1900. Composée en grande partie d'oeuvres d'artistes belges dont la notoriété a traversé les frontières, elle illustre les principaux mouvements et développements artistiques nés au 20e siècle, et s'élargit aux grandes figures internationales, grâce à une politique d'acquisition parfaitement étudiée, dès le milieu des années 1960. Rassemblant entre autres René Magritte, Max Ernst, Marc Chagall, Salvador Dalí, Francis Bacon, Henry Moore, Josef Albers, Donald Judd, Lucio Fontana, Pierre Alechinsky, Marcel Broodthaers ou encore Christo, Luc Tuymans et David Claerbout, les MRBAB ont eu de cesse de développer une collection internationale de haut niveau. On y retrouve également les nombreux médiums qui ont marqué l'histoire de l'art, de la peinture à l'huile à la vidéo, en passant par la sculpture, le dessin, la photographie et l'installation. Le présent ouvrage en offre un aperçu significatif, à travers une centaine d'oeuvres étudiées et quelque 150 reproductions.

02/2021

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XXe siècle

La villa aux étoffes Tome 2 : Les filles de la villa aux étoffes

Augsbourg, hiver 1916. La villa aux étoffes est devenu un hôpital militaire et la Première Guerre mondiale s'apprête à bouleverser les vies de la famille Melzer... Augsbourg, hiver 1916. Trois ans se sont écoulés depuis le jour où Marie a frappé pour la première fois à la porte des Melzer. Seulement trois ans... et pourtant tout a changé. Si la jeune femme est à présent l'épouse de Paul et la maîtresse des lieux, l'heure n'est plus à la fête dans la somptueuse demeure transformée en hôpital militaire. Les hommes ont rejoint le front, femmes et domestiques oeuvrent jour et nuit aux côtés des blessés et Marie se consacre à la gestion de l'usine familiale, dont elle découvre avec stupeur la situation critique. Alors que s'éloigne un peu plus chaque jour l'espoir de voir Paul revenir rapidement de cette guerre terrible et que le destin de toute la famille repose sur ses seules épaules, Marie se sent vaciller. Qu'est-ce qui la retient alors d'accepter l'aide du séduisant Ernst von Klippstein, qui n'a jamais dissimulé l'intérêt qu'il lui porte ? Au coeur des tumultes de l'Histoire, une saga familiale au souffle romanesque puissant, digne de Downton Abbey. " Un roman historique qui saisit magnifiquement l'esprit de ce début de XXe siècle. " Fränkische Nachrichten

11/2021

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Littérature française

MIStAKE & autres écrits français

Dans ce volume, nous avons rassemblé tous les textes écrits en français - sous le titre évocateur de l'un d'eux - tels qu'ils figurent dans l'édition allemande des Ouvres complètes d'Unica Zürn. Femme surréaliste - multiple, double, car elle est artiste et muse, actrice et modèle, figure emblématique de ce mouvement artistique et littéraire qui secoua la première moitié du XXe siècle et bien au-delà - Unica Zürn est une écrivaine et dessinatrice allemande qui épousa la ville lumière et sa vie de bohème. En 1953, elle rencontre Hans Bellmer à Berlin et le suit à Paris. Vite reconnue dans le milieu artistique parisien, elle écrit et dessine encouragée et admirée par Henri Michaux, André Pieyre de Mandiargues, Max Ernst. Unica Zürn n'écrira que rarement en français mais ses principaux livres, Sombre printemps et L'Homme-Jasmin, paraissent en France, grâce à son amie et traductrice Ruth Henry, en même temps qu'en Allemagne. Ses écrits français, dispersés parmi plusieurs feuillets dactylographiés et divers carnets, sont recueillis ici pour la première fois. Celle qui aimait s'exprimer en anagrammes pratique le français comme une langue étrangère et poétique, ses fautes d'orthographe et sa grammaire incertaine font sens, sont singulières, intrigantes, esquissent le flux de sa pensée et représentent le monde onirique d'une fille du feu.

06/2022

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Généralités

Histoire secrète de la conquête spatiale

Quand les bourreaux, le 3 avril 1881, vinrent chercher Nikolaï Kibalchich, l'assassin du tsar, ils trouvèrent dans sa cellule le plan d'une fusée. Le rêve de conquérir l'espace que tant de poètes et d'écrivains avaient imaginé prenait forme au pied d'un échafaud. Un prophète russe des sombres forêts, Constantin Tsiolkovski, un membre du parti nazi, Wernher von Braun, un déporté du goulag, Sergueï Korolev, une mathématicienne noire victime de la ségrégation, Katherine Johnson, vont poursuivre l'oeuvre du condamné à mort, jusqu'au merveilleux envol vers la LUNE, le 21 juillet 1969. Stéphane Koechlin nous amène à la rencontre des anti-héros qui ont fait l'histoire. Ce récit d'aventures nous emmène dans un XXe siècle aussi fabuleux que tragique, au coeur de la terrible bataille de Leningrad, dans les camps de concentration soviétiques et nazis, là où des hommes et des femmes regardèrent les étoiles et se dirent qu'une bombe pouvait servir à autre chose qu'à détruire des villes entières. Stephane Koechlin, essayiste et romancier, a publié des livres sur la guerre (La Légende du Baron rouge et Les Cinq vies d'Ernst Udet), le crime passionnel (Juré) et la musique à travers les grandes figures protestataires qui ont fait le XXe siècle (Bob Dylan, James Brown...)

10/2021

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Littérature française

Quolibets. Journal de lectures

Quolibets ? Un journal de lectures, l'hommage d'un écrivain à soixante-huit confrères d'hier et d'aujourd'hui. Un panthéon littéraire, où l'on croisera Stendhal et Paul Morand, Jacqueline de Romilly et Jean Forton, Ernst Jünger et Michel Déon, Guy Dupré et Jean Clair... Des voix singulières, qui ont en commun un même amour du Vrai, du Juste et du Beau. Quolibets? Une conversation au coin du feu au cours de laquelle se fait entendre une sensibilité insulaire et décalée, à rebours du siècle. Un autoportrait en pointillé où s'exprime, par touches et fragments, la passion la liberté, le refus de la décadence et le culte de la langue française. #a fin du siècle dernier, des générations d'ingénieurs et de médecins russes disparaissaient de leur plein gré au plus profond des forêts sibériennes pour y former des communautés en marge. Fuyant policiers et bureaucrates, ces hommes pratiquaient la secessio nobilitatis, l'exil intérieur d'une phratrie se tenant à l'écart du triste festin sur lequel se ruaient les laquais. Nobilitas dépourvue de titres et de patrimoine matériel, comme il se doit; secessio pacifique et exempte de provocation. Dans une lettre naguère adressée à l'un de ses proches, le jeune Dominique de Roux exposait son idéal: "reformer et réformer l'ordre des nobles voyageurs". Telle est la posture spirituelle et artistique illustrée dans Quolibets.

05/2013

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Sociologie

Tous digitalisés. Et si votre futur avait commencé sans vous ?

"Un ouvrage indispensable pour rendre plus optimistes les partisans du "c'était mieux avant" et dirigeants en quête de repères." Anne Meaux, Présidente et fondatrice de l'agence conseil en communication Image 7. "Cet ouvrage intelligent nous explique comment un monde où tout est digitalisé peut devenir un monde d'expériences et de services radicalement nouveaux." Anne Lauvergeon, Présidente du Conseil d'Administration de Sig Fox. "Manuel Diaz nous démontre à travers une foule d'exemples que la technologie étant désormais partout, elle n'est finalement plus nulle part. L'enjeu est notre capacité à nous en servir pour changer la vie de nos clients et de nos salariés." Ronan Le Moal, Directeur Général Crédit Mutuel Arkea." Mais que se passe-t-il ? Ce livre percutant nous donne les clefs pour comprendre et anticiper le monde dans lequel nous devons inscrire notre business, car le digital n'est plus un secteur mais une transformation complète de la société et de l'économie." Olivier Mathiot, co-Fondateur et PDG de Price Minister, Business Angel, co-Président de France Digitale." Manuel Diaz nous rappelle fort justement la place centrale de l'Homme dans la révolution digitale et nous exhorte à reprendre la main au lieu de subir. Le facteur humain est de retour tant mieux." Pierre Hurstel, Ex DRH Monde Ernst&Young, Président de Matière à réflexion.

10/2015

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Beaux arts

Tristan Tzara, l'homme approximatif

Fondateur du mouvement Dada, poète, critique d'art, théoricien, collectionneur, Tristan Tzara (1896-1963) fut de toutes les grandes aventures de la modernité aux côtés de ses amis Jean Arp, Kurt Schwitters, Marx Ernst, Francis Picabia, Man Ray... Portrait d'un artiste engagé - enragé diront certains - le catalogue retrace le parcours extraordinaire de "l'homme au monocle", de Bucarest à Paris en passant par Zurich. Les textes explorent les différents facettes d'une personnalité complexe et insatiable : homme de réseaux, Tzara correspond avec les artistes les plus influents des avant-gardes internationales, anime et contribue à un nombre impressionnant de revues, tout en poursuivant une oeuvre poétique rigoureuse, illustrée des plus grands artistes du XXe siècle. Il est aussi celui qui, en précurseur, saura admirer et collectionner avec un oeil infaillible des objets d'art premier africain ou mésoaméricain, ainsi que d'art brut. Il souligne également l'engagement politique de l'artiste, aux côtés du parti communisme tout d'abord, mais surtout auprès des artistes et de la population civile victime de la guerre d'Espagne. Très richement illustré de peintures, ouvrages et documents inédits, ce livre propose une relecture de l'oeuvre de Tristan Tzara et invite ainsi le public, cinquante ans après sa disparition, à la rencontre d'une vie artistique, littéraire et politique où se rencontrent révolte, audace, humour et poésie.

10/2015

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Littérature étrangère

Le chemin du sacrifice

Ecrit alors que la bataille de Verdun fait rage et censuré jusqu'à la fin de 1918, Le chemin du sacrifice est, au même titre qu'Orages d'acier d'Ernst Jünger, dont il est le précurseur pacifiste, une oeuvre majeure de l'histoire de la littérature. Ancien officier de carrière, Fritz von Unruh se réengage dans l'armée en 1914. Il est encore auréolé du prix Kleist qu'il vient de recevoir et l'état-major lui confie la mission de faire la chronique de la bataille de Verdun qui se prépare. Mais au lieu de rédiger une oeuvre à la gloire de l'héroïsme des soldats allemands, Unruh dénonce l'absurdité d'une guerre qui fait sombrer les hommes dans la folie. Implacable réquisitoire, aussi puissant que poignant, ce roman retrace le destin d'une compagnie dont les hommes vont être confrontés à la terreur de l'assaut. Que peuvent la fraternité et les rêves de paix face au déchaînement du métal en furie et à l'imminence de la tragédie ? Issu d'une famille de la noblesse prussienne, Fritz von Unruh (1885-1970) se consacre à l'écriture après avoir mis fin à sa carrière militaire. Antinazi de la première heure, il choisit l'exil en France, puis aux Etats-Unis. Il ne retourne en Allemagne qu'en 1948 et y reçoit le prestigieux prix Goethe.

03/2014

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Cinéastes, réalisateurs

Régisseur de cinéma. Tout ça, c’est du cinéma !

Quand une difficulté surgissait au cours d'un tournage, Alfred Hitchcock avait coutume de dire, en riant : "Tout ça, c'est du cinéma ! " ; cela avait pour effet instantané de calmer les angoisses. C'est ce qu'il fit lors de la réalisation de La Main au collet quand son régisseur général lui annonça que, malgré ses efforts, il n'avait pu obtenir l'autorisation de tourner dans un édifice public, il craignait de voir sa réputation professionnelle s'effondrer. Mais Hitchcock lui dit calmement — Ne vous inquiétez pas, je trouverai une solution... Tout ça, c'est du cinéma ! Anatole Litvak m'a dit la même chose dans Aimez-vous Brahms ? alors qu'il était gêné par le temps, au cours d'un tournage difficile. Quant à Ernst Lubitsch, il savait toujours trouver des astuces cinématographiques qui donnaient à ses films cette touche qui fit une grande part de son succès. Car "c'est du cinéma" de savoir filmer les plaisirs de la vie comme il le fit dans Design for living. C'est sous cet angle de la joie de vivre et avec un objectif ouvert sur la bonne humeur que Jean Pieuchot - créateur du métier de régisseur de cinéma et professeur à l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques - a voulu faire partager aux lecteurs la passion qu'il a éprouvée au cours de ces Quarante années d'histoires de cinéma.

03/2021

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Thrillers

La femme en feu

Jeune journaliste, Jude Roth se voit confier la mission de retrouver un tableau volé par les nazis il y a 75 ans de cela. Mais La Femme en feu suscite toutes les convoitises... Un suspense qui a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times, et dont les droits cinématographiques ont été achetés par Sharon Stone. Une oeuvre d'art volée par les nazis, qui est l'objet de toutes les convoitises... Bientôt un film avec Sharon Stone A peine sortie de l'école de journalisme, Jude Roth se voit confier une mission aussi mystérieuse qu'inhabituelle par Dan Mansfield, célèbre journaliste d'investigation de Chicago. Gravement malade, Ellis Baum, créateur de chaussures de luxe et ami proche de Dan, veut retrouver un tableau volé par les nazis 75 ans auparavant. Son titre : La Femme en feu, la toile la plus connue du peintre expressionniste allemand Ernst Engel. Pendant ce temps, en Europe, Margaux de Laurent, richissime héritière, est également à la recherche de ce tableau. Galeriste de premier plan, Margaux a toujours obtenu ce qu'elle voulait. Et quand Jude fait équipe avec l'artiste Adam Chase, son ancien amant, Margaux voit rouge. De la Seconde Guerre mondiale à nos jours, de Chicago à Paris, en passant par Amsterdam et Berlin, aucun tableau n'aura jamais suscité autant de convoitises, ni fait couler plus de sang...

03/2023

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BD tout public

El Commandante Yankee

Qui se souvient de William Morgan, el comandante Yankee, qui fut l'un des héros de la révolution cubaine ? Il était américain, il était blond et ne parlait pas un mot d'espagnol, mais il pensait que sa place était parmi les barbudos des montagnes de l'Escambray, à combattre la dictature de Fulgencio Batista. Aux cotés d'Eloy Gallego Menoyo, le chef des guerrilleros du Segundo Frente, allié naturel de Fidel Castro, Morgan a été un des libérateurs de La Havane en 1959, avant que le directeur du FBI, Edgar Hoover, ne le déchoit de sa nationalité américaine. En son temps, il fut une star des médias internationaux au mémo titre que son rival, l'Argentin Ernesto Che Guevara. Et pourtant, el comandante Yankee a disparu de l'histoire de la révolution cubaine. Pourquoi et comment ? Durant douze ans, armé de sa patience et de son pinceau, Gani Jakupi a reconstitué la fresque de cette geste oubliée. Il a retrouvé Menoyo, le jeune chef révolutionnaire de 24 ans, l'égal de Fidel Castro, qui ne voulut pas le pouvoir et qui faillit le payer de sa vie. Il a retrouvé Olga, la veuve de William Morgan, qui partageait son idéal de liberté. Il a retrouvé tous les exilés survivants du Segundo Frente, mais aussi leurs adversaires. Par petites touches, sensibles et documentées, romanesques et picturales, Gani Jakupi raconte pour la première fois la contre-histoire d'une des aventures guerrières et politiques majeures de la seconde partie du XXe siècle.

05/2019

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Décoration

Memphis Plastic Field. Edition bilingue français-anglais

En 1981, le designer italien Ettore Sottsass, sorti de l'aventure du studio Alchymia, fédère autour de lui un collectif de jeunes architectes et designers afin de faire voler en éclats les codes de la modernité. Son aura attire des créateurs de premier plan tels qu'Andrea Branzi, Michael Graves, Shiro Kuramata, Alessandro Mendini ou Marco Zanuso. La première exposition de Memphis à Milan, en 1981, fait l'effet d'une bombe dans le paysage européen du design, et renouvelle radicalement le langage des formes et des couleurs. Le groupe appréhende l'objet par son sens et sa présence, quittant le champ de la seule fonctionnalité pour embrasser, porté par une liberté sans précédent, celui de la communication visuelle. Grâce au soutien d'Ernesto Gismondi, le président d'Artemide, les huit collections que produit Memphis jusqu'en 1988 connaîssent un succès retentissant à l'échelle mondiale, avec des objets devenus des classiques, tels que la bibliothèque Carlton d'Ettore Sottsass, la chaise First de Michele De Lucchi ou la lampe Super de Martine Bedin. Ce livre revient, à l'occasion de l'exposition au madd-bordeaux, sur la genèse de ce mouvement qui a remis la culture démocratique au coeur du design et a réintégré avec un humour irrévérencieux dans ses codes l'ornement et la décoration. Il reproduit, accompagné de témoignages de ses membres fondateurs, l'ensemble des pièces du collectif, soit près de 400 oeuvres. Contributions d'Andrea Branzi, Michele De Lucchi, Martine Bedin, Barbara Radice et George Sowden.

08/2019

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Réincarnation

À la découverte des mémoires akashiques. Laissez-vous guider par votre âme et accédez à une transformation profonde

Un outil accessible pour nourrir son âme et se transformer ! Les mémoires akashiques s'apparentent à une vaste bibliothèque symbolique où sont déposées les mémoires de nos vies passées ; une archive énergétique de l'âme. Ce livre s'adresse aux personnes désireuses de découvrir ce que sont les mémoires akashiques. Psychologue de formation, Julie Diversy accompagne depuis plus de vingt ans des personnes en transition de vie. Elle s'est initiée aux archives akashiques en 2009 auprès de Don Ernesto Ortiz et pratique depuis de nombreuses consultations. Ce livre propose un e ? tat des lieux accessible sur ce qu'on appelle les archives ou mémoires akashiques, des anciennes traditions aux avance ? es de la science (physique quantique notamment). Il nous éclaire sur le déroulement d'une séance, a ? qui cela s'adresse, quels sont les bénéfices d'un tel travail et les principaux sujets qui peuvent être abordés dans ce cadre. S'appuyant sur son expérience personnelle et de nombreux témoignages, l'auteure a rassemblé toutes les questions le plus souvent posées en consultation, pour ensuite y répondre avec clarté, tout en éveillant et en assouvissant notre curiosité, notamment sur : les vies antérieures, la mission de vie, le sens de l'incarnation sur Terre, le désarroi de celles et ceux qui ne trouvent pas l'âme soeur... jusqu'à nous offrir des clés pour comprendre comment se relier a ? sa propre guidance, écouter son intuition ou faire confiance a ? l'invisible et à ses guides pour trouver sa voie.

04/2022

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Littérature française

L'enfant du dehors Tome 1 : La tragédie

Ce livre est l’histoire vraie d’un vagabond qui vous emmènera des plaines des Flandres à une cabane perdue dans la forêt de Shoshone, au cœur du parc du Yellowstone, en passant par l’horreur des guerres (Afghanistan et ex-Yougoslavie). C’est une ode à la Nature, mais certainement pas à l’Homme. Vous y croiserez des ours, des loups, des élans, des pumas, des Indiens Navajos à Las Vegas, des Comanches à Grenoble et des Apaches à Monument Valley, des commandos de montagne, des spartiates au Kosovo, des prêtres commandants de camps de concentration en Croatie et des Navy Seals à San Diego. Frankenstein, Jonathan Livingston le Goéland et les Tontons Flingueurs seront aussi de la fête. L’auteur vous parlera de la décadence d’une civilisation et de l’avènement d’un nouveau monde libertaire, parce qu’il a foi en l’humanité, même si nombre de ses chapitres montre le contraire. Nous nous projetterons dans un monde post-anarchiste, pas un monde idéal, mais pratico-pratique. Vous y apprendrez comment il a lutté contre des groupuscules néo-nazis et des Black Blocs. Nous ferons la connaissance d’Alex Honnold, l’un des meilleurs grimpeurs du monde en solo à Yosemite National Park, mais aussi de « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Guillaume Nery, l’apnéiste, de Huntington dans les jardins de la maison d’Hemingway et de Tony Hsieh dans un Walmart, le boss charismatique de Zappos, une entreprise libérée de cinq mille personnes. Nous marcherons au sein des 63 parcs nationaux aux États-Unis, accompagnés de Thoreau, de John Muir et du romantique Everett Ruess. Nous participerons à la cérémonie de l’animal Totem dans un lieu sacré à Monument Valley. Nous croiserons la mort à de nombreuses reprises et l’allégorie de la résurrection. Il en laissera l’idée de "Recreational Philosophy" comme source d’inspiration pour nos vies. Nous apprendrons comment les rivières peuvent être sources de noétique, avec la pêche à la mouche, et de mort avec les sanglants flash flood. Nous nous interrogerons entre autres sur la liberté, le libre-arbitre, le déterminisme, la joie en philosophie, le bonheur, le verbiage des donneurs de leçons, la souffrance, la pitié, le libertarisme, le chamanisme… La vie de l’auteur est une excuse pour réenchanter Nietzsche, Dostoïevski, Schopenhauer, Spinoza et bien d’autres. Ce sera l’occasion aussi de comprendre comment il a tué Michel Onfray.

01/2020

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Littérature étrangère

Ciel de nuit

Il est impossible de ne pas songer au chef-d'oeuvre de Hemingway, Le Soleil se lève aussi, en lisant le roman de Chandler Brossard : la technique employée, tout d'abord, est la même : description objective des faits et gestes des personnages ; abondance des dialogues reproduits avec une vérité cruelle. Cette technique a été souvent employée, avec des bonheurs divers, mais Chandler Brossard lui redonne une puissance nouvelle et l'on peut dire que, dans ses meilleures pages, il s'égale à son modèle. Comme Le Soleil se lèpe aussi, Ciel de Nuit est un témoignage impitoyable sur le désarroi d'une génération. Non plus la "génération perdue" , émigrée en Europe après la Première Guerre mondiale, mais celle entrée dans la vie après la dernière guerre, la victoire américaine, et qui se cherche encore un équilibre et des raisons de vivre. Le romancier nous peint le monde sophistiqué des jeunes intellectuels new yorkais, romanciers, rédacteurs de maisons de publicité, oisifs qui errent de bars en bars en compagnie de ravissants modèles. La plus grande licence règne, parmi ces personnages qui se croient affranchis de tous préjugés, s'adonnent à la drogue et à l'alcool et se confient au psychanaliste pour essayer de triompher de leurs complexes. L'héroïne, Grace, est enceinte de Porter, romancier cynique et vain, aimé des femmes, qui dissimule sous une agressivité calculée le secret de son origine noire. Aidée du narrateur, Blake, Grace se fait avorter. Cette épreuve rapproche les deux jeunes gens. L'amour parvient à naître comme une fleur miraculeuse dans la noire cité livrée au vice et au crime. Le grand mérite du romancier est d'avoir su peindre la monotonie des jours, des parties qui se succèdent et se ressemblent toutes, sans jamais nous lasser. Au milieu des scènes de rues et de bars éclate un combat de boxe, d'une violence admirable, qui tient le lecteur en haleine et éclabousse du sang des pugilistes les destinées médiocres et les intrigues sordides. Les héros du Soleil se lève aussi, excédés d'eux-mêmes et d'une vie limitée à l'instant, allaient comme à un antidote nécessaire à la violence des courses de taureaux. C'est une logique analogue qui conduit les oisifs, les alcooliques et les drogués de Ciel de Nuit dans les salles de boxe. Par cette scène de sang sur un ring new-yorkais, l'auteur révèle la peur et le goût de la mort qui se trouve au fond de ces jeux de ténèbres.

06/1954

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Beaux arts

Au sud d'Eden. Des Américaines dans le Sud de la France (Années 1910-1940)

1910-1940 : Quel grand écrivain ou artiste américain n'a pas un jour poussé son voyage transatlantique du côté de la Provence et de la Côte d'Azur ? Toute la bande de la « génération perdue » est passée par là Dos Passos, Hemingway et Fitzgerald qui ont fait d'Antibes leur terre de plaisirs. Chaque été, ils se retrouvaient dans la « villa America » du peintre et dandy Gerald Murphy, enfant chéri de Picasso et de Fernand Léger, et dont Fitzgerald fit le héros de Tendre est la nuit. Le Sud polarisa les grands marginaux et rebelles de l'Amérique du XXe siècle. Voir l'écrivain afro-américain Claude McKay qui, promu par les Cahiers du Sud de Jean Ballard, a écrit à Marseille l'un de ses romans phares : Banjo ; ou John Reed qui découvrit en Marseille une ville « romantique », « splendide » et « virile ». La région entière est fréquentée par des artistes pour qui la nature reste une fabuleuse machine créatrice. On y voit William Glackens, le « Renoir américain »; le synchromiste Stanton Macdonald-Wright, mais aussi Man Ray qui descend sur Marseille pour sa Canebière populaire et bruyante aux couleurs orientales et son pont Transbordeur, symbole de modernité. Pour ces créateurs, le Sud rime avec Eden. Ils y trouvent une sensation de liberté que leur refuse l'Amérique puritaine, du soleil à profusion, des contrastes de couleurs assourdissants, une nature quasi intacte, et un mode de vie méditerranéen « à l'antique ». Lorsque, brutalement, le paysage s'assombrit. En 14-18, le sud devient refuge : Au Cannet, Morgan Russell, l'ami de Cendrars délaisse pour un temps ses recherches synchromistes pour interroger les maîtres de la Renaissance italienne ; à Nice, Alexander Archipenko sculpte de jeunes femmes au bain dans un langage moderniste sans précédent. Année 1940 : le Sud - devenu zone libre - se transforme en une terre de transit où espoir et désespoir se côtoient. Entrent alors en scène des personnages à l'étoffe de héros qui mettront leur vie en péril pour sauver des artistes et intellectuels pourchassés par les nazis. Ces héros sont : Varian Fry et son extraordinaire équipe du CAS ; ou bien encore Hiram Bingham. Leur champ d'action sera Marseille. Et tout se finit ou recommence avec Jim Harrison qui semble rouvrir la route du Sud. Depuis la tragédie du 11 septembre, il a encore plus de raisons d'y venir. « Quelle meilleure idée », écrit-il, « que de faire un voyage en France et de lutter contre le terrorisme avec de l'ail et du vin rouge ? » Doit-on dès lors s'attendre à une nouvelle migration artistique ?

02/2006

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Romans noirs

Lire les morts

Personne ne peut empêcher les morts de parler. Camaho, dans les Caraïbes. Hanté par le meurtre de sa mère lors des émeutes qui ont secoué l'île des années auparavant, Michael Digson survit tant bien que mal dans une cahute héritée de sa grand-mère. Jusqu'au jour où il croise la route de Chilman, un commissaire anticonformiste obsédé par une étrange affaire jamais élucidée. Intéressé par les dons d'observation du jeune homme, le vieux flic le recrute au sein des forces de police pour résoudre des cas de disparitions qui se multiplient à Camaho dans l'indifférence générale. Avec une promesse à la clé : laisser Digson enquêter sur la mort de sa mère, au risque de se faire de puissants ennemis... Luttes de pouvoir entre les communautés, sectes religieuses, tensions sociales et raciales, poids de l'histoire et de la mémoire... loin d'un simple cold case, l'enquête de Digson offre un voyage vertigineux à travers un territoire marqué par la violence, les meurtrissures et le deuil. Poète reconnu, Jacob Ross nous offre ici un roman noir aussi atypique que son héros, écrit dans une langue remarquable. PRESSE : " Si Lire les morts est bien un thriller, ses fulgurances et la qualité de son écriture en font un roman véritablement littéraire, qui impressionne par sa profondeur et sa finesse. " The Guardian " Ross, suivant la tradition de Hemingway et Morrison, affiche tout l'éclat d'un grand conteur en action. " Bernardine Evaristo - Booker Prize 2019 " Il arrive que l'amateur de polars, routinier par nature, sorte de ses séries préférées et s'aventure dans un nouvel univers. Avec, parfois, d'heureuses surprises à la clef, comme ce premier roman de Jacob Ross. " L'Express " [Ce roman] envoûte par son atmosphère lancinante et passionne par la réalité qu'il décrit, notamment l'influence des sectes et les tensions raciales. " Les Echos Week-End Camaho, une île des Caraïbes. Michael Digson survit tant bien que mal dans une cahute héritée de sa grand-mère. Jusqu'au jour où il croise la route de Chilman, vieux flic anticonformiste qui lui propose d'intégrer la brigade criminelle. Un peu réticent, Digson accepte finalement de rejoindre son équipe, y voyant l'occasion de reprendre l'enquête sur le meurtre de sa mère, jamais élucidé. Alors qu'il s'avère particulièrement efficace dans sa lecture des scènes de crime, Chilman lui confie une affaire qui le hante depuis longtemps, la disparition suspecte d'un jeune homme. Traduit de l'anglais (Grenade) par Fabrice Pointeau

11/2021

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Littérature française

Le temps des bohèmes

Le temps des Bohèmes est le roman vrai des aventuriers de l'art moderne entre les deux guerres, quand Paris était encore la capitale du monde. Première saison : Bohèmes. Sur les trottoirs de Montmartre et de Montparnasse, entre le Bateau-Lavoir et la Closerie des Lilas, allaient les sublimes trublions : Jarry, son hibou et ses revolvers, Picasso sympathisant anarchiste, Apollinaire l'érotomane, Modigliani et ses femmes, Max Jacob et ses hommes, Aragon le flambeur, Soutine le solitaire, Man Ray, Braque, Matisse, Breton et les autres... Ils venaient de tous les pays. Ils étaient peintres, poètes, sculpteurs, musiciens. Fauves, cubistes, surréalistes, fêtards, amoureux - libres. Pendant trois décennies, ils menèrent le bal des plumes et des pinceaux. Ils y convièrent des brocanteurs devenus marchands, des couturiers-mécènes, une poignée de milliardaires, des filles de rues peintes comme des princesses. Leurs vies sont flamboyantes comme leurs ouvres. Et leurs ouvres, belles comme la vie. Ils demeurent à jamais les personnages de leurs propres légendes. Deuxième saison : Libertad ! Une fresque dont les héros s'appellent Malraux, Saint-Exupéry, Dos Passos, Prévert, Hemingway, Orwell, Dali. Un kaléidoscope d'enthousiasmes et d'illusions tendu entre la montée du fascisme et la guerre d'Espagne. Ce sont des temps déraisonnable : là, Aragon vend son âme à Staline ; ici, Gide pontifie aux obsèques de Gorki ; ailleurs, Gala passe des bras d'Eluard à ceux de Dali tandis que Picasso peint et que Robert Capa photographie tout ce qui bouge - ou meurt. Nous sommes entre Paris, Madrid, Berlin et Moscou, dans une époque qui hésite avec désinvolture entre l'espoir et le chaos. Troisième saison : Minuit. De la débâcle de 1940 à la Libération, voici l'épopée des écrivains, des artistes et des intellectuels sous l'Occupation.Char, Paulhan, Vercors, Sartre et Beauvoir, Camus, Picasso, Cocteau, Aragon et Elsa, Matisse, Prévert, Desnos, Saint-Exupéry, Prévost, Drieu La Rochelle, Beckett, Marc Bloch, Mauriac et tant d'autres : le grand bal de la France qui écrit, peint, dessine, filme, joue, publie, collabore, résiste, s'accommode. Tel un metteur en scène, Dan Franck nous entraîne dans sa ronde : de Paris à Marseille dans la débandade de l'exode, de Marseille à New York dans les bateaux de l'espoir, de Paris à Berlin dans les trains de la honte, des gares de la déportation aux camps de la nuit et du brouillard, on partage avec admiration, stupeur ou incrédulité les destins croisés de cette génération dont la tragédie de l'Histoire a transformé la vie en roman.

10/2015

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Non classé

La Chute de l'Ange

Les amateurs d'art tiennent une galerie souterraine dans le 3e arrondissement de Brazzaville, Simon Obito fraichement débarqué de Paris est un fervent admirateur de Max Ernst. Mais qu'advient-il quand son plus beau tableau, à savoir "La Chute de l'Ange" , disparait mystérieusement dans la nuit ? Lui et son fidèle architecte Richard Towa, mènent l'enquête. Sonia Lumbila est un médecin chirurgien au CHU de Brazzaville, lorsqu'elle est mêlée à une histoire de meurtre. En effet, la vie d'un petit garçon prénommé Elvis, est mise à prix pour des raisons qu'elle ignore. Instinct maternel oblige, la jeune femme décide de lui venir en aide, quitte à s'exposer aux pires menaces. Quand Brice Awassa lieutenant de police à un cheveu de la retraite s'ennuie, forcément il y a de l'action à tout va. Bien heureux de mener une double enquête sur des affaires parallèles, ce flic incorruptible décide de faire cavalier seul. Mais pourrait-il en venir à bout, quand le pays manque suffisamment de ressources en la matière ? Au fur et à mesure que le jeu s'éclaircit, ces quatre autres gens, sauront qu'il existe une raison à tout ce foutoir. En effet, un réseau de mercenaires actuellement en ville, cherche à éliminer toutes les personnes susceptibles de porter la marque X sur l'avant-bras. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Sont donc les grands fondements de ce polar.

10/2019

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Beaux arts

Aux côtés d'Alberto Savinio. Souvenirs et lettres

AUX CÔTÉS D'ALBERTO SAVINIO. D'Alberto Savinio (1891-1952), écrivain, musicien et peintre, né Andrea De Chirico et frère cadet de Giorgio, on connaît l'ironie grinçante et le goût du bizarre, l'esprit métaphysique et le sens du fantastique. Un personnage différent, plus tendre et parfois totalement inattendu, se profile dans ce livre, et notamment dans sa correspondance amoureuse avec sa femme Maria : on y lit les déclarations enflammées d'un Savinio fou amoureux et, au fil des lettres, qui couvrent la totalité de leur vie commune, apparaît le lien serein et profond tissé entre eux. Maria Savinio consacre un long texte à sa rencontre et à sa vie avec l'artiste, qu'elle épousa en 1926, évoque leur histoire d'amour, les années de vache maigre à Rome puis à Paris, les premiers succès de peintre de Savinio, leurs amitiés (Cocteau, De Pisis, Max Ernst, les Éluard...) et les détails savoureux et intimes d'une vie de création réinventée jour après jour. Contrepoint " réaliste " à d'autres évocations plus idylliques, le texte de Savinio intitulé Silence (dans le mariage), figure en fin d'ouvrage comme un codicille ironique où l'on a le sentiment de retrouver le personnage habituel. Que met en lumière dans sa postface Leonardo Sciascia, insistant sur la pudeur et la discrétion de son ami Savinio. Les lettres d'Alberto Savinio, illustrées de sa plume, sont inédites en français.

10/2002

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Critique littéraire

Correspondance. (1919-1938)

Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l'histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d'écrivains - Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d'autres - traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l'histoire des revues s'enrichir de nouveaux épisodes. L'auteur de Capitale de la douleur et de L'amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de Breton à la vie palpitante du mouvement se révèle primordiale. Les enthousiasmes alternent avec les aveux de détresse absolue dans le dialogue de deux êtres réunis par une amitié sans réserve. Relation dont l'un et l'autre mesureront rétrospectivement le caractère exceptionnel. "J'ai cru, comme en aucun autre, à ton amitié, à ta compréhension profonde de ce que nous voulions" , écrit Breton à Eluard en mars 1936. A partir de cette année, les engagements révolutionnaires dictés au départ par la même et intransigeante passion les conduisent peu à peu vers des choix opposés. Rejoignant une aspiration de jeunesse vers la fraternité humaine, Eluard va en chercher l'incarnation du côté du Parti communiste auquel il adhérera pendant la guerre alors que les yeux de Breton se seront définitivement dessillés lors du premier Procès de Moscou. Sous nos yeux, la correspondance se fait la chronique d'une rupture.

12/2019

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Musique, danse

Diaghilev et Monaco

Pourquoi les artistes russes aiment tant Monaco ? Sans aucun doute, le climat y contribue largement. Ils apprécient d'autant la Riviera qu'à Saint-Pétersbourg, sous la neige, ils subissent de plein fouet la rigueur de l'hiver avec ses - 25 °C et ses 18 heures de nuit. Une autre raison est évidemment la passion des Russes pour le jeu ; d'ailleurs le métier d'artiste n'est-il pas une sorte de jeu " de l'amour et du hasard " ? Ensuite, Monaco garde le secret d'une douceur de vivre mêlée à un élan artistique, mélange que les danseurs des Ballets russes ont été avides de découvrir en 1911. À la veille des festivités du troisième millénaire, les journaux du monde entier publièrent leur liste des personnalités les plus marquantes du XXe siècle. Parmi elles, Le Figaro cita douze grandes figures directement liées aux Ballets russes, les journaux allemands en citèrent quinze et les journaux russes, quatorze. De Picasso à Matisse, de Satie à Prokofiev, de Nijinski et Cocteau à Stravinski, d'Apollinaire à, bien entendu, Dali et Max Ernst. Toutes ces personnalités s'épanouirent dans les coulisses des Ballets russes. Mêlant l'amour à l'art, la musique et la danse, ils allaient traverser le siècle comme une flamboyante traînée de lumière, suscitant passion et émerveillement. Pour réussir dans les domaines artistiques il fallait être dans les Ballets russes... Mais pour réussir dans les Ballets russes, chaque printemps, il fallait être à Monaco.

01/2004

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Littérature étrangère

Le frère allemand

Francisco est le fils du célèbre critique littéraire Sergio de Hollander, personnalité très respectée au Brésil. La maison familiale regorge de livres que sa mère range avec un dévouement maniaque, alors que dans la chambre de son frère ce sont les conquêtes féminines qui défilent. Deux choses qui réjouissent tout particulièrement Francisco, lui qui aime conquérir les amantes déçues par son frère et emprunter en cachette les ouvrages de son père. C'est justement dans l'un de ces livres qu'il découvre une lettre écrite en allemand, datée de 1931, adressée à Sergio de Hollander. Le jeune homme fait traduire ce courrier et y découvre l'existence d'un fils que son père aurait eu avec une certaine Anne Ernst, à Berlin. En secret, Francisco décide de retrouver ce frère inconnu qui s'immisce peu à peu dans son quotidien et dans ses rêves, une figure qui l'obsède et le hante. Francisco le poursuit autant qu'il le fantasme, à travers l'histoire revisitée de son père et la recherche de cette Allemande énigmatique. Chico Buarque construit avec une grande finesse cette figure du frère allemand, figure onirique et pourtant bien réelle qui habite un récit passionnant, émouvant. L'investigation, d'où l'auteur fait surgir une oeuvre bouleversante, dépasse la quête personnelle pour explorer l'histoire brésilienne et européenne des années 30 jusqu'aux années 60, ainsi qu'un héritage familial silencieux, douloureux.

02/2016

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Décoration

Bijoux sculptures. L'art vous va si bien

Les bijoux d'artiste sont signés des plus grands noms de l'art moderne et contemporain. Mais les artistes, peintres ou sculpteurs, n'ont conçu des bijoux que depuis le début du XXe siècle. Destinés à l'origine à leur entourage, ces bijoux sculptures restent les témoins de la part intime de leurs créateurs. Dans les années 20, François-Hugo, petit-fils de Victor Hugo, commence à transposer sous forme de bijoux les dessins que lui confient les artistes de son entourage : Picasso, Ernst, Arp. L'orfèvre Heger de Lowenfeld donne forme aux visions de Braque. Par la suite, les artistes eux-mêmes se sont souvent mis à l'œuvre et ont produit ces bijoux sculptures qui allient la force de leurs idées créatrices à la richesse ou à la simplicité des matériaux employés. De Picasso à Rauschenberg, de Fontana à Anish Kapoor, de Chilida à Yoko Ono, de Calder à pol Bury, de César à Tunga, une cinquantaine d'artistes européens, américaines, sud-américains ont créé des bijoux sculptures to wear en or, en argent, en acier, en plastique, aujourd'hui encore méconnus de ceux-là même qui connaissent leur œuvre peinte sculptée. Les collectionneurs de bijoux d'artistes sont peu nombreux et, pour cette exposition présentée au musée de La Piscine de Roubaix, ce sont quelques uns d'entre eux qui ont bien voulu porter leurs œuvres à la connaissance du public.

02/2008

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Littérature française

Ce pays qu'on appelle vivre

PrixdelaMaisonPresse23 — Un grand roman d'amour et de résistance situé entre Marseille, Sanary et Aix-en-Provence à travers l'histoire des Milles, le seul grand camp d'internement et de déportation français encore intact. Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein s'est réfugié sur la Côte d'Azur lorsque la guerre le rattrape à l'été 40. Arrêté par les gendarmes français, il est envoyé aux Milles, près d'Aix en Provence. Cette ancienne usine de tuiles peuplée d'un millier d'étrangers " indésirables " transformée en un effroyable camp d'internement est aussi paradoxalement un centre de culture et de création, rassemblant intellectuels et artistes, de Max Ernst à Hans Bellmer. En cherchant à s'échapper des Milles par tous les moyens, Leo rencontre Margot Keller, volontaire d'un réseau de sauvetage marseillais, dont il tombe éperdument amoureux. Alors que leurs efforts conjugués laissent espérer la liberté, l'été 42 s'annonce, meurtrier et cruel. Le jeune couple décide de tenter l'impossible : sauver les enfants juifs de la déportation et rejoindre la résistance... Dans la lignée du Gardien de nos frères, prix Wizo 2016, Ariane Bois signe un grand roman d'amour et de résistance et dresse le portrait de deux héros au courage prodigieux, pris dans l'enfer du plus grand camp d'internement et de déportation français de la zone sud, encore intact aujourd'hui et longtemps méconnu.

01/2023

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XXe siècle

La reine du Ritz ou Sept mois de la vie d'une femme

Février 1944. Dans le Paris occupé par la soldatesque nazie, Blanche de Crussol est contrainte, sous la menace d'une dénonciation, de participer à l'infamant Déjeuner de la Table ronde à l'hôtel Ritz, agapes mensuelles de la collaboration économique franco-allemande. Piège mortel où l'enferme le chef du réseau gaulliste du palace de la place Vendôme, personnage cynique et manipulateur. Blanche va vivre les sept mois précédant la Libération de Paris entre la curiosité pour les créatures frivoles qui fréquentent le Ritz tandis que les Parisiens crèvent de faim, Arletty, Chanel, Guitry, Lifar, et la terreur de la Gestapo qui la traque pour complicité dans l'attentat du 20 juillet contre Hitler, sans parler de la police de Sûreté criminelle de la rue des Saussaies qui la soupçonne à tort d'un crime sordide. Au fil de ses rencontres, elle croise chez une Américaine richissime, qui tient un salon littéraire, toute la fine fleur de la collaboration artistique, des écrivains antisémites jusqu'à l'indécence, Léautaud, Jouhandeau, Cocteau, et l'ambigu Ernst Jünger, héros de la Grande Guerre et auteur de romans à succès. Août 1944 est le mois de tous les dangers pour Blanche. Arrêtée par la police française, jetée en prison, sera-t-elle la victime expiatoire des libérateurs, comme ces femmes accusées de "collaboration horizontale", exhibées nues dans les rues et souillées de crachats, ou sera-t-elle épargnée pour service rendu à la France enfin libérée de l'oppresseur nazi ?

06/2021