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Religion

L'ESPRIT SAINT, CET INCONNU. Découvrir son expérience et sa Personne

On l'appelle " Dieu inconnu ", " Le Grand Méconnu ". Et pourtant, depuis deux mille ans, des chrétiens et non-chrétiens découvrent sa lumière et leur vie en est changée... parfois sans avoir bien identifié la cause. Tout homme est appelé à faire cette découverte, car l'Esprit Saint déborde les frontières de l'Eglise : " Il remplit la face de la Terre ", dit l'Ecriture ; il interpelle les consciences au-delà même du christianisme. Pour qui le capte, il devient " une source jaillissante du plus profond de nos entrailles ". Il est aussi le feu de l'Amour divin, un feu à combustion lente dans nos exigences terrestres : la plus cachée des merveilles à découvrir, discret et proche. Le pape Jean-Paul II invite les chrétiens à préparer le grand jubilé de l'an 2000 en consacrant l'année 1998 à mieux connaître l'Esprit Saint. Après l'année consacrée à la personne du Christ qui nous a valu la splendide Vie authentique de Jésus Christ, l'Abbé Laurentin, théologien et journaliste, connu pour son art de révéler les grandes questions dans un langage compris de tous, fait découvrir l'omniprésence de l'Esprit Saint dans la Révélation, l'histoire et notre vie dont il est le ressort caché. L'auteur révèle non seulement les splendeurs mais aussi les pièges de cette découverte qu'illustrent les erreurs historiques de groupes fervents : du montanisme aux sectes d'aujourd'hui. Cet ouvrage sera une surprise pour beaucoup de croyants, mais aussi d'incroyants, qui déjà expérimentent l'Esprit Saint dans le meilleur d'eux-mêmes, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir.

10/1997

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Littérature française

Nouveaux pastels : dix portraits d'homme (Éd.1891)

Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France ; 2, 7-9. Mémoires du cardinal de Richelieu : sur le règne de Louis XIII, depuis 1610 jusqu'à 1638. Série 2 / Tome 9 / [publ.] par MM. Michaud,... et PoujoulatDate de l'édition originale : 1837-1838Sujet de l'ouvrage : Richelieu, Armand Jean du Plessis (1585-1642 ; cardinal duc de) -- BiographiesFrance -- 1610-1643 (Louis XIII)Comprend : Mémoires de messire Robert Arnauld d'Andilly ; Mémoires de Gaston, duc d'Orléans, contenant ce qui s'est passé en France de plus considérable depuis l'an 1608 jusqu'en l'année 1636 ; Mémoires de l'abbé Arnauld, contenant quelques anecdotes de la Cour de France, depuis 1634 jusqu'à 1675 ; Mémoires de la duchesse de Nemours... pendant la guerre de Paris, jusqu'à la prison du cardinal de Retz en 1652...Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2012

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Religion

L'Eglise dans l'Etat. Politique et religion dans la France des Lumières

Catherine Maire avait consacré un livre qui a fait date, il y a vingt ans, au jansénisme au XVIIIe siècle, De la cause de Dieu à la cause de la Nation. Elle élargit ici son enquête à l'ensemble des affaires politico-religieuses qui ont scandé le siècle, de la bulle Unigenitus (1713) qui condamne le jansénisme et devient une loi du royaume en 1730 à la Constitution civile du clergé, en 1790, pendant la Révolution. Loin d'apaiser les tensions liées à la tradition gallicane, en effet, l'affirmation de l'indépendance de la monarchie par rapport au Saint-Siège à la fin du XVIIe siècle les a réactivées sur de nouvelles bases. D'où le titre de l'ouvrage L'Eglise dans l'Etat, qui souligne comment l'inclusion est devenue source de divisions. L'auteur ne se contente pas de passer en revue les grandes controverses qui se sont succédé dans le sillage de l'affaire de la bulle Unigenitus, autour des biens ecclésiastiques, des refus de sacrements, de l'état civil des protestants ou de l'expulsion des jésuites. Elle met en évidence le fil rouge qui relie tous ces épisodes ; elle dégage les significations de ces querelles passionnées devenues pour nous inintelligibles ; elle fait ressortir les enjeux de cette recherche d'un impossible équilibre entre les libertés religieuses et les nécessités politiques. Elle montre enfin comment ces disputes constituent le terreau où s'enracine la pensée des philosophes des Lumières. De l'abbé de Saint-Pierre à d'Holbach, en passant par Montesquieu, Voltaire et Rousseau, la philosophie prend une nouvelle vie en se liant à l'actualité dont elle naît et se nourrit.

10/2019

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Religion

Mes souvenirs

"C'était une oeuvre gigantesque à entreprendre, je dus donc me confier à ma Mère du ciel. Je multipliai mes pèlerinages à Notre-Dame du Bout-du-Puy, et je fis prier beaucoup, surtout les pauvres, ces grands amis du ciel, et les petits bergers, mes petits frères. Ils étaient, depuis mon arrivée à Saint-Gaudens, ma part choisie dans l'oeuvre des catéchismes de la paroisse. La vue de leurs petits pieds nus et de leurs figures si joyeuses ne contribua pas peu à me donner la vocation séraphique". Ce petit livre de souvenirs a été écrit en quelques jours dans l'année 1894, sur l'insistance de son neveu, l'abbé Joseph Périlié, curé de Missècle, dans le Tarn, où le P. Marie-Antoine vint pour une courte mission. Il porte sur la période, déjà bien lointaine alors, de sa naissance en 1825 à la chute du Second Empire en 1870. Le Testament spirituel qui suit et qui en est comme le couronnement, lui, est de 1904. Quelques poèmes, sacrés ou malicieux, des dernières années, achèvent ce portrait en action, divers et vrai, du missionnaire, à la fois représentatif et hors du commun de ce XIXe siècle. Une suite de récits vivants, hauts en couleur comme son auteur qui possède toutes les qualités du conteur qu'on retrouve dans les poèmes choisis à dessein. Sans doute les mêmes, foi et authenticité comprises, que celles qui firent le succès et la fertilité de ses missions durant 50 ans. Récits qui amènent très naturellement aux élans vers Dieu du Testament spirituel et des poèmes.

10/2013

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Histoire internationale

Histoire des citoyens du Monde. Un idéal en action, de 1945 à nos jours

CNLPeuples – Socrate, Erasme ou Victor Hugo se voulaient déjà citoyens du monde. En 1948, cet idéal est incarné par Garry Davis : traumatisé par sa participation aux bombardements des villes allemandes, cet ancien pilote américain renonce à sa nationalité et se déclare " premier citoyen du monde ".

Très vite, ses initiatives font sensation et des foules enthousiastes l'acclament. Des dizaines de milliers d'hommes et de femmes s'affirment liés à la communauté mondiale, et la préfecture du Lot se proclame, d'emblée, Cahors Mundi, suivie par des centaines de villes et de villages. Cet émoi populaire, soutenu notamment par Einstein et l'abbé Pierre, se voit relayé par des écrivains - Camus, Breton, Queneau ou Vercors... -, et amplifié par des périodiques issus de la Résistance et des journaux tels que Le Monde ou Le Canard enchaîné.

Michel Auvray fait le récit de ces événements aujourd'hui méconnus, mais qui firent alors la une de la presse. Il relate comment, après la bombe d'Hiroshima, les tensions nées de la guerre froide semblent placer chacun devant une alternative : un monde uni ou le néant. Il décrit l'aspiration à une " mondialisation " - le mot apparaît dans ce contexte - au service des peuples, et qui sera symbolisée par l'ouverture d'une Route sans frontières.

S'appuyant sur des sources très diverses - témoignages, presse nationale et régionale, publications mondialistes, rapports des RG, archives publiques et privées, mémoires inédits... -, Michel Auvray retrace pour la première fois l'émergence et l'apogée des Citoyens du Monde. Singulière et passionnante aventure, se poursuivant jusqu'à nos jours, telle est l'étonnante histoire de cet élan de fraternité universelle.

08/2020

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Esotérisme

Entités diagnostic et rituels de bannissement. Pour libérer les personnes et les lieux

Alors que de plus en plus de personnes en détresse se plaignent de fatigue, de maladies aiguës et récurrentes, de perte d'appétit, de malchance plus ou moins sévère, de problèmes de sommeil, etc., un diagnostic peut mettre en lumière un phénomène très courant : la présence d'entités. Qu'il s'agisse de larves capables de vampiriser leur victime jusqu'à les rendre malades, ou d'âmes privées de leur corps terrestre qui survivent en s'abreuvant de l'énergie vitale de leurs hôtes, il convient de s'en débarrasser ! C'est pourquoi il est important de diagnostiquer les personnes et les lieux par le biais des outils habituels de l'occultiste comme la cartomancie (Tarot de Marseille et Oracle de Belline) ou le pendule (pour lequel des cadrans spécifiques sont fournis), auxquels s'ajoute un questionnaire précis. Dans cet ouvrage, Marie-Véronique Lechêne détaille les différents types d'entités, ainsi que les phénomènes qui ressemblent à une présence invisible mais qui n'en sont pas (énergies résiduelles, mémoires des murs ou anomalies géobiologiques...). Elle transmet également les protocoles pour communiquer avec ces âmes désincarnées lorsque c'est possible et des mesures de protection afin de sécuriser ces pratiques. Enfin, l'auteure livre des rituels éprouvés dans ses propres consultations, applicables aux personnes et aux lieux, pour bannir ces présences importunes ou s'en prémunir. Ils reposent sur les traditions de la magie blanche, de la sorcellerie de campagne, mais aussi sur les prières traduites par l'abbé Julio. Au-delà de la simple chasse aux fantômes, apprenez à neutraliser ces entités afin que les vivants puissent retrouver paix et joie de vivre.

09/2019

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Religion

Les Bénédictins. La règle de saint Benoît

La communauté, l'abbé et la Règle sont les trois piliers du monachisme repris et enrichis par saint Benoît de Nursie, fondateur du Mont-Cassin au milieu du VIe siècle. Quinze siècles plus tard, des dizaines de milliers de moines et de moniales continuent à se réclamer de cette tradition et à vivre selon ces mêmes principes sur les cinq continents, qu'il s'agisse des Bénédictins, des Cisterciens, des Olivétains et de bien d'autres... Dans le monastère, tous, moines ou moniales, abbés et abbesses, sont soumis à ce petit texte, la Règle de saint Benoît. Constamment lu et relu, commenté et expliqué, puisque l'on compte plus de 1 500 éditions depuis le XVIe siècle, il forme le coeur de cet ouvrage. Chacun de ses 73 chapitres ainsi que son prologue sont analysés par des spécialistes, chercheurs et moines qui présentent ainsi l'histoire des pratiques bénédictines du vie au XXIe siècle. Quel est le rôle du supérieur ? Quelle est la forme de la prière ? Comment les moines et moniales se nourrissent-ils ? Où dorment-ils ? Comment s'habillent-ils ? Quel sens donnent-ils à leur séparation d'avec le monde ? Comment conduisent-ils la gestion économique des communautés ? Comment ont-ils appréhendé l'arrivée du téléphone puis d'Internet et des réseaux sociaux ? Comment vivent-ils la pauvreté individuelle ? Voici quelques-unes des questions auxquelles ce livre répond à travers l'étude des chapitres de la Règle. Cette Règle, véritable ADN de la vie monastique occidentale, devient ainsi accessible à un large lectorat, au-delà des seuls habitués des monastères, et cela sans doute pour la première fois depuis l'invention de l'imprimerie.

01/2020

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Littérature française

Les abus dans les cérémonies et dans les moeurs

Le recueil des Abus, paru sous la griffe d'Henri-Joseph Dulaurens (1719-1793), présente une suite d'articles et contes satiriques dans la lignée de ceux de L'Arretin. Cela va du portrait ridiculisant à la parodie anticléricale en passant par la farce scatologique, le tout sur fond de pochade philosophique. Jamais réédité depuis 1793, l'ouvrage original soulève plusieurs interrogations de par sa conception et son contenu, notamment sur l'initiative de la publication, le choix des textes, la date exacte de parution, la diatribe de l'épître où l'on porte atteinte à l'intégrité de Rousseau... Autant d'éclaircissements que nous tentons d'apporter dans l'introduction à cet assortiment de textes conforme à l'édition d'origine, présenté ici en graphie modernisée. Dulaurens, abbé malgré lui et fugitif des Lumières, a été l'un des garnements littéraires les plus redoutables du XVIIIe siècle. La plupart de ses écrits, dont celui-ci, ont été condamnés au feu par les tribunaux civils et religieux, et à la vindicte des élites de plume. Il fut le mouton noir d'une Eglise qui ne lui pardonna rien autant que le trouble-fête des auteurs les plus en vue, mais aussi le chérubin d'un lectorat féru d'impertinences et autres désobéissances piquantes. Hélas, l'auteur en exil finira par être arrêté. En 1767, le tribunal ecclésiastique de Mayence le condamne seulement à la réclusion perpétuelle, eu égard à sa folie reconnue. Les Abus est l'un de ses derniers titres publiés, ultime réponse en forme de pied de nez à la condamnation de ce malheureux, mais tellement attachant, rejeton de Candide.

11/2019

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Histoire de France

Cocus, même les grands hommes peuvent l'être

Heureux les grands cocus, votre gloire est éternelle... "Apprenez qu'à Paris ce n'est pas comme à Rome, Le cocu qui s'afflige y passe pour un sot Et le cocu qui rit pour un fort honnête homme. ". . La Fontaine Il est autant de sortes de cocus que de porteurs de cornes. On pense tout de suite au personnage de comédie, ridicule ou pathétique, mais de glorieuse figures de la grande Histoire ont aussi appartenu à cette célèbre confrérie. Héros, puissants, princes, rois, empereurs, présidents... Loin d'être tous pauvres et benêts, certains d'entre eux trônent au Panthéon. Molière, Voltaire, Victor Hugo, Napoléon, Henri IV le vert galant lui-même illustrent le clan des cornards. Qui donc a osé leur planter au front les cornes de l'opprobre ? Des femmes libres et audacieuses qui depuis la nuit des temps font cocus tous ces hommes orgueilleux qui pensent les mater. Au temps de la femme soumise, elles sont enjôleuses, intrigantes, amoureuses, audacieuses ou même nymphomanes. Finalement, c'est à ces grandes séductrices, à ces héroïnes passionnées que Pierre Lunel s'est attaché à rendre ici un hommage complice... Pierre Lunel, agrégé de droit romain, est l'auteur de nombreux ouvrages. Il écrit des essais polémiques, des hagiographies de gens d'Eglise L'Abbé Pierre, l'insurgé de Dieu (Stock, 1989), Soeur Emmanuelle, secrets de vie (Anne Carrère, 2000) , des ouvrages historiques. En 2009, il publie Les Amours d'Hollywood et, deux ans plus tard, Kennedy, secrets de femmes aux éditions du Rocher. Il est également l'auteur des textes de l'ouvrage du père Pedro, Akamasoa, rêves d'enfants (Le Rocher, 2014).

05/2015

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Art sacré

Le beatus de Saint-Sever

LE LIVRE "Beatus de Saint-Sever" pour les uns, "latin 8878" pour les autres : derrie re ces de nominations de convention se cache un joyau patrimonial d'une extraordinaire richesse textuelle et artistique. De dimensions imposantes, ce manuscrit a e te re alise au XIe sie cle dans l'abbaye gasconne de Saint-Sever. Son commanditaire, l'abbe Gre goire de Montaner, en a minutieusement orchestre la conception. Le re sultat est un ensemble de textes en latin et d'images organise autour de l'Apocalypse de saint Jean commente e par un moine espagnol du VIIIe sie cle, Beatus de Lie bana. Le cycle iconographique est, pour sa part, l'un des plus importants que nous ait le gue s le Moyen A ge. Par leur aspect monumental, leurs couleurs vives, leur ornementation foisonnante et leur esthe tique disruptive, ses luxueuses peintures ont imme diatement suscite une fascination qui perdure encore aujourd'hui. L'e tude mene e dans cet ouvrage, collective et collaborative, tente de rendre compte de toute la richesse et de toute la complexite du Beatus de Saint-Sever, une oeuvre totale qui, comme tous les chefs-d'oeuvre, a e te et demeure encore une source d'inspiration fe conde. SPE CIFICATIONS Un coffret toile , avec vignette illustre e et marquage : Le fac-simile 27, 5 × 37 cm, 592 pages et 592 illustrations couleurs Papier Munken Pure 150 g, sous couverture toile e avec vignette illustre e et marquage Le livre de commentaires 23, 1 × 29 cm, 256 pages et 230 illustrations couleurs Papier Magno Natural 150 g, relie en toile avec vignette illustre e et marquage

11/2022

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Témoins

J'aime la maison que tu habites. Des années au service de la liturgie

Tout le monde est sensible à la liturgie. Elle nous touche tous et révèle notre attachement aux signes et aux symboles. Nous en avons besoin lors des grands moments de notre vie. Mgr Robert Le Gall présente une conception de la liturgie, fondée dans l'Ecriture et dans la Tradition, qui en fait la source vivante de toute spiritualité. Au moment où paraît le nouveau Missel romain en français, ce livre intéressera tous ceux qui veulent s'informer sur l'histoire des traductions liturgiques. La liturgie, c'est l'oeuvre de Dieu, le Père, de qui vient tout don parfait (cf. Jc 1, 16-17), en ce sens que c'est Dieu qui agit d'abord : "C'est Dieu qui nous a aimés le premier" , écrit saint Jean dans sa première lettre (4, 19). C'est aussi l'oeuvre de Dieu en ce sens second que c'est notre action privilégiée à nous tous : celle que nous faisons ensemble pour lui, pour l'honorer, l'implorer, le remercier. Ainsi, la liturgie est Opus Dei, "oeuvre de Dieu" : l'oeuvre que Dieu fait pour notre salut, liée à l'oeuvre que nous exerçons en sa direction. Elle est une oeuvre croisée qui implique une rencontre dans un mystère d'alliance : rencontre rendue possible dans une mesure inouïe par le mystère du Dieu fait homme, le Christ Jésus, Fils de Dieu et Fils de l'homme. Depuis une cinquantaine d'années, la vie liturgique est au coeur des engagements de Monseigneur Robert Le Gall, moine bénédictin, Père Abbé de Kergonan, Evêque de Mende, puis Archevêque de Toulouse depuis 15 ans.

02/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Marie-Angélique de Fontanges. La dernière passion du Roi-Soleil

La première biographie d'une inconnue qui mérite de passer à la postérité. Reprenant les mots de l'abbé de Choisy, Françoise Chandernagor fait dire à Madame de Maintenon dans sa magnifique Allée du roi que la " petite Fontanges [est] belle comme un ange et sotte comme un panier ". Description cruelle mais efficace ! Il semble en tout cas que cet impitoyable jugement ait longtemps été considéré comme suffisant, car Marie-Angélique de Fontanges n'a fait l'objet d'aucune étude sérieuse jusqu'à aujourd'hui. Il est en effet communément admis que cette jeune Auvergnate, montée à Paris pour devenir dame d'honneur de la princesse Palatine, n'a été qu'une " transition " entre les deux grands amours de Louis XIV : Madame de Montespan et Madame de Maintenon. Décédée prématurément en 1681, à peine âgée de vingt ans, elle n'aurait été qu'un charmant divertissement pour le roi. Pourtant, cette vision paraît bien réductrice et surtout très éloignée de la vérité : une étude approfondie des sources prouve que le Roi-Soleil a en réalité éprouvé une vive passion pour cette belle et intelligente jeune femme. Au milieu des intrigues de cour et de la sordide Affaire des Poisons qui agita la France de 1679 à 1682, il est en réalité fort probable que Mademoiselle de Fontanges en ait dérangé plus d'un, et que sa mort - ainsi que celle de l'enfant qu'elle a eu du roi - ne soit pas si fortuite qu'on le croyait... Avec un talent narratif certain, Patrick Daguenet rétablit enfin la vérité et fait la lumière sur ce personnage trop longtemps méconnu.

11/2021

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Sciences cognitives

La mémoire à l’épreuve de l’interdisciplinarité. Sciences humaines et cognitives

Pour poser les conditions de production d'un langage commun sur la mémoire, 13 auteurs historiens, philosophes, psychologues cognitivistes, anthropologues, linguistes et littéraires croisent ici leurs démarches théoriques et leurs analyses de corpus. Pour construire un langage commun sur la mémoire, treize auteurs historiens, philosophes, psychologues cognitivistes, anthropologues, linguistes et littéraires croisent ici leurs démarches théoriques et leurs corpus, dans un souci constant d'interdisciplinarité. Cette entreprise s'inscrit dans les travaux du groupe de recherche du CNRS Mémoire créé en janvier 2018 sous la double tutelle de l'INSB (Institut des sciences biologiques) et de l'INSHS (Institut des sciences humaines et sociales) afin de faire collaborer des spécialistes de la mémoire, de l'animal à l'homme. C'est sur le versant de la mémoire humaine que s'inscrit le présent ouvrage. Réunissant études chorales (par exemple entre histoire et psychologie cognitive), réflexions épistémologiques sur les catégories d'analyse de la mémoire (celle de " mémoire collective ", entre autres) et expérimentations interdisciplinaires sur des corpus (depuis les livres de famille de la Renaissance italienne au prisme des neurosciences jusqu'à des correspondances féminines dans la Roumanie post Ceau ? escu, en passant par les arts de la mémoire d'un médecin lyonnais humaniste, la création d'une mémoire écrite chez des femmes de la noblesse provençale après la Révocation de l'Edit de Nantes, les recherches de l'abbé Sieyès sur le lien entre mémoire et connaissance, ou encore le travail de mémoire de l'écrivain Paul Auster), l'ouvrage s'intéresse à ce que peuvent être les " sciences de la mémoire ", à l'intersection du social et du cognitif.

05/2023

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Philosophie

La philosophie du langage d'Alexis Kagame. Contribution à la problématique sur la philosophie africaine, Edition revue et augmentée

La problématique de l'existence d'une philosophie africaine a vu le jour dans un contexte historique bien particulier. Durant les siècles où il commerçait avec l'Afrique, l'Occident considérait les Africains à leur juste valeur. Dès que la soif de coloniser a vu le jour, les Africains sont devenus de simples sauvages et des primitifs, l'idéal de civilisation étant l'Angleterre du XIXe siècle. C'est dans ce contexte que le R.P. Placide Tempels émettra l'hypothèse de l'existence d'une philosophie bantoue, en 1945. L'abbé A. Kagame cherchera à confirmer ou infirmer cette hypothèse, dès 1955, avec sa thèse de doctorat intitulée "La philosophie bantu-rwandaise de l'être", puis, dix-sept ans plus tard, avec une étude complémentaire portant sur l'ensemble des zones bantu : La philosophie bantu comparée. Trente ans durant, l'oeuvre philosophique d'A. Kagame a été dépréciée et qualifiée d'ethnophilosophie, terme sous lequel on a cru dénoncer une présentation sommaire des mythes, des croyances et du langage africain, en vue de les muer en philosophie. L'auteur de cet essai, pour sa part, en suivant les arcanes de la pensée de Kagame et en s'inspirant de l'histoire générale de la philosophie du langage, démontre ici que l'oeuvre philosophique d'A. Kagame est bel et bien une philosophie du langage. Ainsi que le relève Nkombe Oleko dans sa préface, ce point de vue "éclaire cette oeuvre d'une lumière nouvelle" en redonnant toute son importance à l'élément linguistique, négligé jusqu'ici dans le travail d'Alexis Kagame aussi bien que dans les réflexions qui ont trait au processus du développement.

12/2018

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Sciences historiques

Terre d'Abbayes en Lorraine. Tome 3, La chronique de Richer, moine de l'abbaye de Senones - XIIIe siècle

Cet ouvrage, le troisième dans la série Terre d'Abbayes en Lorraine, expose la Chronique de Richer, moine bénédictin érudit de l'abbaye de Senones au XIIIe siècle. Cette abbaye bénédictine, située parmi les très nombreuses abbayes du massif des Vosges, est sans aucun doute une de celles qui, par sa valeur doctrinale, spirituelle et religieuse, aura donné au territoire un rayonnement incomparable. Au point de retenir l'attention des intellectuels, à commencer par Voltaire, venu spécialement à l'abbaye de Senones rencontrer dom Calmet, son illustre abbé. De ce moine érudit, l'histoire n'aura conservé que le seul nom de Richer de Senones. Celui-ci fait partie des très nombreux ecclésiastiques, disséminés dans les différentes abbayes européennes, à avoir rédigé au fil des jours des chroniques sur la vie monastique. Celle de Richer est passionnante à bien des égards. S'ajoutant à la quinzaine d'éditions de cette même Chronique déjà parues au fil des siècles, elle contient, grâce à la réécriture accessible de l'historien Dominique Dantand, des récits très riches tantôt naïfs, tantôt fantastiques, accompagnés de multiples descriptions et anecdotes. C'est donc une source inépuisable pour la recherche historique, ainsi qu'un véritable plaisir offert au lecteur intéressé par la culture d'une population monastique qui a tant marqué les racines intellectuelles de notre histoire. Le Centre Lorrain d'Interprétation, de Recherche et d'Edition Musicale (CLIREM) de l'association Entreprise & Culture en Lorraine d'une part, et la Société Philomatique Vosgienne d'autre part, s'associent une fois de plus pour vous présenter un ouvrage qui ne manquera de vous passionner.

12/2013

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Religion

Le cardinal Biayenda et le Congo-Brazzaville. Colloque à l'Institut catholique de Paris (14 et 15 février 2008)

Le 22 mars 1977, le Congo-Brazzaville devenait le premier pays d'Afrique où un cardinal de l'Église catholique, Émile Biayenda, archevêque de Brazzaville, était assassiné. Cet événement intervenait dans un contexte de coup d'État, qui coûta la vie au président marxiste-léniniste congolais, Marien Ngouabi, et à l'ancien président "socialiste bantou", Alphonse Massamba-Débat. Le présent ouvrage reprend les interventions d'un colloque de février 2008, organisé par l'Association Cardinal Emile Biayenda-France (ACEB-France) en partenariat avec l'Institut de Science et de Théologie des Religions de l'Institut catholique de Paris (ISTR-ICP) et le Centre d'Études Africaines de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (CEAF-EHESS). Les séances plénières et les tables rondes de ce colloque ont abordé, à travers différentes perspectives, la signification théologico-politique d'un acte à nul autre pareil dans l'histoire du pays. Au Congo, depuis longtemps, les histoires religieuse et politique s'articulent de manière complexe. Il suffit de rappeler l'histoire de Kimpa Vita (XVIIIe siècle), et plus récemment celle de l'abbé Fulbert Youlou qui fut, dans les années soixante, le premier président de la République du Congo-Brazzaville. À travers la figure du cardinal Émile Biayenda, le colloque a reconstruit le cadre général des affrontements politico-religieux dans l'histoire présente, en éclairant les trajectoires du socialisme au Congo et les choix idéologiques pris par les uns et par les autres. Ont été examinés ensuite les rapports tendus entre l'État et les Églises. Enfin, on a tenté de mettre en lumière l'héritage spirituel du cardinal Émile Biayenda.

03/2012

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Littérature française

Mémoires. Anthologie

Fils de duc et pair, filleul de Louis XIV et de la reine, le jeune Louis de Saint-Simon entre très vite dans la carrière militaire habituelle aux aristocrates, mais quitte l'armée dès 1702. Il a vingt-sept ans : son champ de bataille sera désormais la cour, son spectacle et ses coulisses. Durant la Régence, il participera au pouvoir comme ministre d'État, puis deviendra ambassadeur, avant de se retirer sur ses terres. Il se consacre alors pleinement à l'œuvre de sa vie : ses Mémoires, dont il a commencé très jeune la rédaction. Si, dès 1699, il s'est adressé à l'abbé de Rancé pour avoir son assentiment, c'est qu'il se fixe pour tâche d'y livrer toute la vérité et, partant, de n'y ménager personne, tout en voulant demeurer en paix avec sa conscience. Ce vaste chantier très tôt ouvert, ce n'est qu'à soixante-quatre ans qu'il en entreprend l'ultime version que nous connaissons et qui ne sera intégralement publiée que bien après sa mort, vers 1830. Dans ces innombrables pages dont le présent volume ne retient qu'environ le sixième, le duc démontre, raconte, fulmine, pour servir à l'histoire du règne de Louis XIV et de la Régence, mais aussi pour épancher sa colère face au devenir médiocre du monde. Et il le fait dans une langue d'une virtuosité admirable qui joue sur tous les registres, ici enjouée, là grandiose, et riche de singulières fulgurances. "Il n'y a que trois styles, diront les Goncourt : la Bible, les Latins et Saint-Simon."

10/2007

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Musique, danse

La vie selon Franz Liszt

La vie, selon Franz Liszt, est un éternel voyage. Liszt découvre la musique en écoutant les Tziganes et en rêvant de liberté. Pianiste virtuose, il débute à Paris à douze ans. La langue d'adoption de ce Hongrois sera désormais le français et il deviendra l'ami de George Sand, Berlioz, Hugo, Ingres, Saint-Saëns. Inventeur du récital, il parcourt l'Europe en diligence puis en chemin de fer, navigue sur le Danube de Vienne à Budapest, traverse l'Espagne en été et l'Ukraine en hiver, va à Saint-Pétersbourg et Constantinople, partage sans compter ses dons, sa fortune et son temps. A trente-six ans, il met brutalement fin à sa carrière d'interprète pour se consacrer à la direction d'orchestre, à l'enseignement et à la composition. Sa vie se confond avec l'histoire politique et artistique de son siècle. Soutien des révoltés, conseiller des puissants, il reçoit l'hommage des empereurs et des rois. Le pape lui-même lui rend visite. Il marie sa fille aînée à Emile Ollivier, ministre de Napoléon III, et sa cadette à Wagner. Deux femmes brillantes ont tout abandonné pour le suivre : Marie d'Agoult, l'intellectuelle, puis Carolyne Wittgenstein, richissime princesse ukrainienne. Mais, au faîte de la gloire, il reçoit la tonsure : désormais, l'abbé Liszt se vouera à la musique religieuse. Tout en contrastes et en contradictions, rêveur et mystique, c'est à la fois l'homme du mouvement et du changement, de la fidélité à ses amis, à sa foi, à sa vision souvent prophétique du progrès dans l'art et dans la société, lui qui fut le compositeur le plus audacieux de son temps.

06/2000

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Pléiades

Mémoires. Tome 7, 1718-1721, Additions au journal de Dangeau

Le temps est passé des grandes espérances : la Banque de Law tourne les têtes, un "exécrable" nonce entretient le feu de l'Eglise de France, le venimeux abbé Dubois vend la monarchie des lys à Messieurs les Anglais et la dresse contre l'Espagne de Philippe V, roi Bourbon, ancien duc d'Anjou ! Bientôt, ce seront le complot de Cellamare, l'étrange composition d'une duchesse de Berry faisant, entre deux quartiers de dévotion, la fête sous la direction de son amant et de la Mouchy ; puis les débuts prometteurs de la "religieuse Tencin". Et l'on verra, par les yeux du Témoin visionnaire, les robes rouges du Parlement s'égailler sous les frondaisons de Pontoise, et la pourpre cardinalice de Dubois annoncer le règne d'un Fleury, fils de rat-de-cave, et le tunnel des années grises. Mais, presque au centre du tableau, plus de lumière que jamais, le lyrisme de la haine, le grand flamboiement : "L'insulte, le mépris, le dédain, le triomphe lui furent lancés de mes yeux jusqu'en ses moelles..." Un premier président abattu, tout le Parlement confondu ; bâtard - Titan redevenu (provisoirement) pygmée -, le duc du Maine est enfin réduit à son rang de pairie. L'implacable Saint-Simon, jubilant, fixe la scène pour l'éternité : tous les critiques tiennent la relation du lit de justice du 26 août 1718, épopée de la justice divine et de sa vengeance, pour le chef-d'ouvre, peinture dans la peinture, d'un artiste de la langue, peut-être ici supérieur à Tacite et, Sainte-Beuve l'avait admirablement compris, supérieur à tout.

09/1987

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Religion

Pour l'amour de l'Eglise. Entretiens avec Annie Laurent

L'amour de l'Eglise unifie une vie singulière où l'exigence de la réflexion étaye la radicalité des choix. Christian Laffargue, alors très intégré dans le monde brillant et ouvert des relations publiques, inscrit un soudain appel au sacerdoce dans le cadre austère du séminaire d'Ecône fondé par Mgr Lefebvre. Il le quitte lors de la rupture avec le Vatican et fonde avec quelques confrères la Fraternité Saint-Pierre destinée à accueillir les prêtres qui veulent rester fidèles à Rome sans abandonner la liturgie traditionnelle. Aujourd'hui, il s'en est éloigné pour rejoindre le clergé diocésain où il exerce son ministère. Inclassable, il défend la mémoire de Mgr Lefebvre, qu'il a pourtant quitté, en montrant comment il est entré en dissidence. Supérieur d'une maison de retraites spirituelles dans la mouvance traditionnelle, il noue à Lyon des relations privilégiées avec le cardinal Decourtray. Il change pour rester fidèle : mieux, sa foi, ses convictions expliquent une démarche qui va de commencements en commencements. Tout au long de son itinéraire, et donc des différents chapitres du livre, l'abbé Laffargue pose sur les personnes et surtout sur les événements un regard d'une singulière acuité. Les grands débats qui agitent l'Eglise postconciliaire le trouvent à l'affût de tout ce qui blesse la vérité. Homme de conviction et de foi, il est surtout un homme de fidélité au Magistère qui passe avant les alliances de circonstances. Sur la liturgie, l'œcuménisme, la vie sacerdotale, on le trouve souvent là où on ne l'attendait pas. Disciple, il passe, ne s'attarde pas et dérange.

02/1999

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Critique littéraire

Opuscules sur la grammaire

Au tournant du XVIIIe siècle, Louis de Courcillon abbé de Dangeau (1643-1723) fonde la phonologie. Il décrit pour la première fois 33 "sons simples" de la langue française par paires oppositives minimales, découvre l'opposition entre consonnes sourdes et sonores, identifie les liquides, définit /??/, /??/, /oe?/ et /??/, comme des "voyèles nazales", étend le concept de nasales aux consonnes /m/ et /n/, explique pourquoi les graphies "au" (ou "eau"), "eu" et "ou" sont des "voyèles simples". Il donne sur cette base deux réformes de l'orthographe d'usage. La première, que l'on peut dire "de dicto" car jamais appliquée, est inspirée de Port-Royal. La seconde, que l'on peut dire "de re" car effectivement mise en oeuvre, consiste à : Remplacer les "lettres grecques" par les "lettres latines" équivalentes : alfabet, gèografie, silabe... et supprimer "les lettres inutiles" : ébraïgue, ritme, vint (pour vingt)... Remplacer le x muet final par s : jeus, oiseaus, deus, dishuit... Remplacer les consonnes doubles prononcées simples par des consonnes simples : come, dificulté, ocasion, vilage..., on pouroit... Remplacer en (pour noter /ã/) par an : anfant, antier, consantemant... Remplacer e ouvert + consonne double par e accent grave + consonne simple : éle, cète, ènemi, lètre, nouvèle, voyèle : il jète, ils viènent... ; et réserver l'accent aigu aux fins de mots : rèformé... à quoi s'ajoutent la réduction du nombre de traits d'union : dîje, peutêtre, dishuit... et le remplacement du c cédille pars : les Fransois. Cette réforme est à peu de choses près celle que préconisait la Commission Beslais en 1965 : elle préfigure celle que recommande l'association Erofa (Dictionnaire de l'orthographe rationalisée du français. 2018) : elle attend toujours sa réalisation.

03/2019

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Policier-Espionnage

Monte Cristo. Tome 1, Le Prisonnier

La rédemption d'un homme, l'histoire du Comte revisitée. Nous connaissons tous l'histoire du Comte de Monte-Cristo, écrite de main de maître par Alexandre Dumas : celle d'un innocent, trahi par ses propres amis et injustement enfermé. Et si l'histoire se répétait pour Sam Castillo ? Nous sommes à New York en 2005. Tout juste fiancé à Abigail, ce jeune américain se voit accusé de terrorisme dans le cadre d'une enquête impliquant la sécurité nationale. Direction : un sinistre pénitencier au large des côtes africaines. Là encore le destin s'en mêle ! Ce n'est certes pas l'abbé Faria du roman que Sam rencontre mais un détenu tout aussi cultivé qui va lui donner de l'espoir et bien plus. Creusant un tunnel depuis des années, il révèle à Sam un passage dans la roche et la piste pour faire de lui, une fois dehors, un homme riche. Ce sera par un coup du sort et une duperie macabre, que Sam parviendra à quitter sa cellule et à regagner l'ouest. Après 15 ans en enfer, Sam n'a rien oublié, ni Abigail, ni le visage de ses conspirateurs. Avec cette trilogie d'après l'oeuvre de Dumas, Jordan Mechner (créateur du jeu vidéo Prince of Persia et scénariste) nous lance sur les traces d'un homme broyé par le système dans l'Amérique post-11 septembre. Les dessins de Mario Alberti (Prométhée, Le Mur), toujours précis et justes, jettent les prémices d'une série pleine de péripéties à l'ambiance tendue et au scénario ciselé. A découvrir d'urgence.

05/2022

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Beaux arts

Saint-Denis. Dans l'éternité des rois et reines de France

C'est assurément le monument le plus emblématique de la longue histoire de France. Edifiée sur la tombe de saint Denis, nécropole royale depuis l'inhumation de Dagobert en 639, la basilique-cathédrale de Saint-Denis est aussi le premier chef-d'oeuvre de l'art gothique. Au XIIe siècle, l'abbé Suger a fait reconstruire sur l'ancienne église carolingienne un écrin somptueux pour accueillir les tombeaux des rois et des reines. Avec un génie visionnaire, il a permis une pénétration maximale de la lumière, façonnant un édifice d'une audacieuse modernité pour son temps et devenant ainsi l'un des inventeurs majeurs de l'architecture gothique qui allait essaimer dans toute l'Europe. Il célébrait ainsi la gloire des rois de France, leur offrant un cimetière qui accueillerait les monarques défunts au fil des siècles, des Mérovingiens aux Bourbons, de Clovis à Louis XVIII, avec les reines, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis et Marie-Antoinette, nombre de princes et princesses, mais aussi le connétable Bertrand du Guesclin, héros de la guerre de Cent Ans. Si les destructions révolutionnaires l'ont atteinte — avec les brutales profanations des tombeaux royaux — la basilique a retrouvé avec Napoléon son destin de grand monument national qui fascine et impressionne les innombrables visiteurs. Restaurée en 2015, la façade affirme à nouveau sa majesté rayonnante au coeur d'une cité aux cultures les plus diverses. Abbaye, basilique, puis église paroissiale, élevée au rang de cathédrale en 1966, Saint-Denis méritait un livre d'exception. Pas moins de 60 auteurs donnent ici la plus complète et la plus à jour des documentations, merveilleusement illustrée.

11/2015

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Religion

Frère Roger (1915-2005). Fondateur de Taizé

Comme Mère Teresa, l'abbé Pierre ou Soeur Emmanuelle, Frère Roger (Roger Schutz, 1915-2005) fait partie de ces personnages charismatiques qui ont marqué les esprits et fait bouger les consciences, religieuses ou non. Sa vie fut celle d'un passeur de frontières : Suisse, il s'installe en 1940 dans la France meurtrie ; calviniste, il fonde à vingt-cinq ans la première communauté monastique protestante en terre française : Taizé, célèbre à travers toute la planète ; fils de pasteur, pasteur lui-même, il devient "formellement catholique", selon l'expression du cardinal Kasper. Son idéal : aider et rassembler. Dans la France en guerre, il accueille des réfugiés politiques et des Juifs ; à la Libération, il vient en aide à des prisonniers de guerre allemands et recueille des orphelins ; dans les années 1950-1960, on le trouve à la pointe du mouvement oecuménique ; dès 1966, pressentant une vague de contestation radicale dans la jeunesse, il invente le "Concile des jeunes" puis les "Rassemblements européens", qui ont lieu à la fin de chaque année, dans une grande ville d'Europe. Ce personnage exceptionnel, secret, complexe, parfois contradictoire, fut une légende vivante. Il manquait une biographie historique qui retrace son itinéraire, éclaire les zones d'ombre - et situe dans leur contexte historique les étapes de sa vie. Yves Chiron a pu explorer de nombreuses archives, en France et en Suisse. Il a rencontré et interrogé des membres de la famille de Frère Roger, des Frères ou d'anciens Frères de sa Communauté, et de nombreux témoins de sa vie. Au fil des pages, se révèle peu à peu le portrait d'un homme insaisissable et insolite.

02/2018

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Vie chrétienne

Vivez ainsi ou l'art de vivre en bonne santé et de guérir les maladies

Dans son livre Ma cure d'eau, l'abbé Kneipp avait promis de publier plus tard un ouvrage spécial sur l'hygiène, pour expliquer l'influence de l'atmosphère, de l'habillement, de l'habitation, de la nourriture et de l'éducation sur la santé physique et morale de l'homme. Il a su tenir parole, malgré le peu de loisirs que lui laissaient l'administration de sa paroisse et les consultations des malades qui affluaient sans cesse à Wörishifen : pour arriver à son but, il a dû se dérober à ses amis et aux étrangers, s'enfermer dans sa chambre à certaines heures de la journée. Tous ses lecteurs lui en sont reconnaissants. Ce nouveau livre a paru en 1889, et il n'est pas moins en vogue que Ma cure d'eau. Il est une mine de bons avis, d'utiles conseils, de renseignements pratiques, tout en n'étant pas un ouvrage de science et d'érudition : l'auteur n'a voulu qu'une chose, c'est d'enseigner au monde, dans le style le plus simple, le plus clair, le plus populaire, ce que sa longue expérience lui a appris sur la manière de rétablir, de conserver, d'affermir la santé. Il n'a cherché que cela et, il faut le reconnaître, il a réussi au-delà de toute mesure. Le traitement par leau froide Kneipp le répétait souvent, n'offre jamais de danger, si toutefois on l'emploie avec intelligence et circonspection. Sans doute, y a-t-il certains maux que personne ne peut guérir, mais il est constaté que l'hydrothérapie exerce sur l'organisme une action bienfaisante.

01/2022

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Religion

LA TRINITE, MYSTERE ET LUMIERE. Dieu est Amour, Relation, Société

L'abbé Laurentin suit le plan génial du pape jean Paul Il pour célébrer le bimillénaire de la naissance du Christ ; après Un Avent avec Marie vers l'an 2000 (1987-1996), il a déjà fait connaître les trois Personnes de la Trinité : La Vie authentique de Jésus Christ en 1997, L'Esprit Saint, cet inconnu en 1998, Dieu notre Père en 1999. " J'ai eu un moment de panique en abordant le dernier point du programme : la Trinité pour l'an 2000, confie l'auteur. N'allais-je pas me répéter ? Faire une pâle et abstraite synthèse des trois volumes précédents ? " Ce mystère, réputé abstrait, abscons, contradictoire selon les juifs et les musulmans, s'éclaire grâce à la formule ultime et fondamentale du Nouveau Testament : " Dieu est Amour " ; autrement dit, Il est Relation. " Tout est relation ; et cela seul est absolu ", disait le mathématicien Henri Poincaré. Cette formule prend tout son sens en Dieu : en Lui, tout est relation, et cette relation d'amour est absolue. Ainsi, tout est relation dans le monde, à l'image relative de sa Relation absolue. L'ouvrage éclaire d'une lumière nouvelle le Mystère en quatre étapes : 1. Les progrès de la Révélation de Moïse à Jésus Christ. 2. Les progrès de la théologie, des Pères de l'Église au personnalisme moderne. 3. Synthèse doctrinale. 4. Comment vivre de la Trinité. Un épilogue concerne la Vierge Marie : la créature humaine qui est entrée le plus profondément dans la société des trois Personnes. Et cela éclaire notre destinée même selon ces deux paroles du Christ : " Le Père et moi nous sommes Un. " " Que tous soient un comme nous sommes Un. "

11/1999

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Religion

Sur les chemins de l'Evangile

Dans la piété des premiers siècles, le pèlerinage occupait une place dont nous avons peine à nous faire une idée aujourd'hui. Toute une spiritualité y était incluse, que von Campenhausen a bien dégagée dans un opuscule célèbre. L'idée fondamentale en était ce qu'on nomme d'un mot grec à peu près intraduisible, la « xéniteia ». C'est l'état d'esprit et le genre de vie de ces « étrangers et voyageurs sur la terre » que décrit l'épître aux Hébreux, comme les modèles du chrétien qui n'a pas ici-bas de « cité permanente », mais qui est en quête de « celle dont les fondements sont éternels ». Cependant, parmi tous les pèlerinages, celui qui mène à la terre sainte, au pays de la Bible, au pays qui a vu la réalisation de ses promesses, a, évidemment, un sens tout particulièrement lumineux. C'est à la Jérusalem terrestre qu'il nous conduit, mais c'est évidemment l'attente de la Jérusalem céleste, « celle qui est notre Mère », comme le dit l'apôtre, qu'il doit éveiller dans nos âmes. A remettre nos pas dans les pas de Jésus, sur ces chemins qui furent ceux des patriarches et du peuple de l'espérance, c'est dans son « exode » vers le Père, dans la Croix et l'Ascension, que nous sommes spontanément entraînés. […] C'est avec une science très sûre de l'archéologie et de la géographie comme de l'histoire sainte, que M. l'abbé Laporte nous guide. L'édification n'y perd rien, tout au contraire, à ne s'appuyer que sur la vérité.

01/1961

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Critique littéraire

Octave Mirbeau N° 1/2020 : Cent ans après sa mort, toujours d’actualité

Plus d'un siècle après sa disparition, qui a été commémorée un peu partout dans le monde et a donné lieu à quantité de colloques, de publications, de traductions, de représentations théâtrales, de conférences et d'expositions, Octave Mirbeau, l'auteur de L'Abbé Jules, du Journal d'une femme de chambre et de Les affaires sont les affaires, n'a rien perdu de son actualité. Incarnation de l'intellectuel engagé, libertaire, dreyfusard, combattant de la laïcité, écologiste avant la lettre, chantre attitré de Monet, de Rodin et de Van Gogh, il n'a cessé de se battre pour des valeurs éthiques et esthétiques, la Vérité, la Justice et la Beauté, et de combattre, avec la seule arme de sa plume, toutes les formes d'oppression, d'exploitation et d'aliénation. Il est, par excellence, le grand démystificateur, qui arrache les masques de respectabilité et nous oblige à "regarder Méduse en face", au lieu de pratiquer la politique de l'autruche. Ce premier numéro de la revue annuelle des Amis d'Octave Mirbeau entend poursuivre le travail entamé il y a un quart de siècle : d'une part, enrichir encore les études portant sur l'oeuvre de Mirbeau ; et, d'autre part, contribuer à la popularisation, auprès d'un plus large public, des oeuvres, des valeurs et des combats de l'imprécateur au coeur fidèle. Il comporte donc des articles universitaires et des synthèses relatives à la littérature, à l'art et à l'histoire, mais aussi nombre de documents inédits, d'informations nouvelles sur Mirbeau et sur l'actualité mirbellienne, de témoignages divers et de notes bibliographiques. Pour les illustrations, nous bénéficions de la générosité de la dessinatrice tunisienne Nadia Khiari, qui poursuit, avec son seul crayon, et dans des conditions historiques et sociales évidemment fort différentes, les mêmes combats qu'Octave Mirbeau.

03/2020

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Histoire de France

"Merci d'avoir survécu"

Juillet 1942. À la veille de la rafle du Vel' d'hiv', Henri Borlant et sa famille vivent depuis trois ans dans une bourgade près d'Angers. Émigrés russes d'origine juive, les parents sont avant tout des français, naturalisés par décret peu avant la naissance d'Henri. Le père est tailleur. Ils ont neuf enfants. A la rentrée scolaire ces derniers sont inscrits d'office à l'école libre où ils reçoivent l'enseignement catholique. A la demande de l'abbé qui leur fait la classe, ils sont baptisés. A 13 ans, Henri devient catholique pratiquant. Le 15 juillet 1942 des soldats allemands l'arrêtent, lui, son père, son frère 17 ans et sa sœur 21 ans. Ils sont déportés directement d'Angers au camp d'Auschwitz Birkenau. Henri ne les reverra jamais. Il survit 28 mois à la faim, au froid, aux coups, aux humiliations, à la tuberculose, aux massacres quotidiens et aux fréquentes sélections pour la chambre à gaz. Fin octobre 1944 le camp est évacué vers l'Allemagne à l'approche de l'armée soviétique. D'Ohrdruf, qui dépend de Buchenwald, Henri réussit à s'évader à la veille de l'arrivée des Américains. 15 jours plus tard, il est à Paris où il retrouve sa mère et cinq de ses frères et sœurs. A 18 ans, il surmonte tous les obstacles et démarre ses études secondaires. Deux ans et demi plus tard il obtient son bac et entre à la faculté de médecine. Installé comme généraliste à Paris depuis 1958, il rechute de la tuberculose en 1974. Un long traitement induira un état dépressif. Il entreprend une psychanalyse. En 1992 on lui demande pour la première fois de témoigner. Depuis il n'a plus cessé de le faire publiquement, aussi bien en France qu'à l'étranger.

03/2011

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Religion

Regards sur la crise moderniste en France. Une Eglise intangible dans un monde en mouvement

Durant la première décennie du XXe siècle, l'Eglise catholique a été secouée par une des crises majeures de son histoire, la "crise moderniste", née de l'attitude intransigeante adoptée par Rome, après la Révolution française, vis-à-vis de la modernité culturelle et politique. Durant les dernières années du XIXe siècle, principalement en France, des laïcs et des prêtres, inquiets de l'écart grandissant entre les positions traditionnelles de la théologie et les avancées des différentes sciences, ont tenté de faire admettre par le magistère romain l'urgence d'une réforme afin d'assurer l'avenir de l'Eglise en modifiant son regard sur le monde moderne. Un évêque, Mgr Mignot, fut l'un des plus actifs, parmi les clercs, à tenter de faire comprendre au Saint-Siège qu'il fallait laisser le champ libre à la recherche et prendre en compte l'évolution des mentalités. Un autre prêtre, l'abbé Lucien Lacroix, fonda la Revue du clergé français pour mettre au service du clergé un outil d'information et de formation adapté à un apostolat en phase avec les aspirations du monde moderne. A Lyon, un groupe de catholiques libéraux et progressistes soutint l'hebdomadaire Demain fondé par un laïc, Pierre Jay, pour faire évoluer les mentalités catholiques hors du modèle intransigeant. Ces efforts furent condamnés par Pie X en septembre 1907, dans l'encyclique Pascendi dominici gregis, comme étant le "carrefour de toutes les hérésies". Il s'ensuivit un climat délétère dans l'Eglise avec son lot de sanctions, de dénonciations. Surtout le soupçon de modernisme a pesé tout au long du XXe siècle sur toute initiative intellectuelle originale. Reprenant 13 articles parus dans différentes publications, ce livre offre un panorama original sur ce moment crucial de l'histoire récente de l'Eglise.

03/2018