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Management

Mélanges en l'honneur de François Silva. Une vision post-moderne du management

Si certains font remonter les expressions de "post" suivi de quelques substantifs (modernité, management, confinement, etc.) au roman de Georges Orwell, 1984, c'est parce que cet auteur a écrit une dystopie dans laquelle les jugements les plus paradoxaux sont assénés par un pouvoir central (Big Brother) qui cherche à contrôler les esprits en maîtrisant le langage. Etymologiquement pourtant le "post" c'est juste ce qui vient après, et les expressions traditionnelles sont, sur ce point, sans ambiguïté : postmortem, post-prandial, post-scriptum, etc. Mais chez Orwell, ce qui suit contredit forcément ce qui précède, et les slogans s'enchainent dans une cacophonie sémantique totale : "la guerre, c'est la paix", "la liberté, c'est l'esclavage", "l'ignorance, c'est la force". Aussi quand les auteurs de gestion s'intéressent au "post-management" la vigilance doit rester de mise. Va-t-on brûler demain ce qu'on avait adoré hier ? Va-t-on mettre à mal le principe aristotélicien de non contradiction ? Dans cet ouvrage il n'en est rien car les différents chapitres proposés explorent les voies de progrès qui se présentent au management contemporain sans renier les apports du management traditionnel. François Silva avait défini, lors d'une conférence Ted qui s'est tenue à Bordeaux en 2019 le postmanagement comme "une posture d'intelligence relationnelle pour faire intelligence managériale". C'est en ce sens que les différents contributeurs à cet ouvrage collectif lui rendent hommage pour saluer sa vision prospective au service d'un autre management.

12/2021

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Littérature étrangère

Balcons sur le Grand Canal

C'est à un étonnant repos que goûtera le lecteur avec ces souvenirs d'une enfance à Venise à la fin du XIXe siècle : tout y est incroyablement calme, comme si le souvenir de la guerre contre l'Autriche, puis du rattachement au Royaume d'Italie, s'était estompé ; rien, aucun bruit, ne vient troubler l'écoulement paisible de la vie d'un palais sur le Grand Canal. - Pourtant, dans la description sereine et amusée que fait un enfant d'une grande famille juive de Venise, les Picherle-Rosselli, se devinent le souvenir troublé du Ghetto - une réalité qui a pris naissance dans la Sérénissisme -, l'interrogation sur la signification d'un mot, «juif», et la tristesse admirablement discrète et maîtrisée de l'adulte qui écrit ses souvenirs en ayant vu le siècle suivant lui infliger la pire des épreuves : car Amelia Rosselli perdit ses trois fils, l'aîné au début de la Grande Guerre, et les deux autres en 1937, après le confinement et l'exil, assassinés en France sur ordre de Mussolini, alors qu'ils incarnaient le combat de la résistance contre le fascisme. Et elle aussi connut l'exil. Amelia Rosselli (1870-1954) ne fut pas seulement une grande figure de l'épreuve, du courage et de la droiture ; elle ne fut pas seulement la mère de Carlo et Nello Rosselli, qui résument à eux seuls le sursaut italien contre toute forme d'oppression : elle fut aussi un grand écrivain, tout d'élégance et d'émotion contenue.

03/2015

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Thèmes photo

La résidence. Mars-juin 2020

Quand, au mois de mars 2020, le premier confinement s'est abattu sur la France, telle une chape de plomb sur nos existences, un étrange phénomène s'est produit dans le quartier de Belleville Ménilmontant, au nord-est de Paris. Cela s'est passé dans une résidence composée de lourds immeubles des années 1960 séparés par de grands espaces verts : "Le Pressoir". Alors que partout dans le pays ce mot hideux de "distanciel" s'est imposé dans notre grammaire collective, nous, les 2 000 habitants du "Pressoir", nous sommes retrouvés. Alors que partout le mot d'ordre était le repli sur soi, nous nous sommes découverts. Alors qu'il fallait s'auto-autoriser par attestation à sortir de chez soi, nous avons reconfiguré notre chez-nous, comme on le pouvait, sans prendre de risques inutiles face à la maladie qui, partout, guettait. Condamnés au dedans, nous avons donc inventé notre dehors. Des petites choses. Des concerts improvisés, mêlant des musiciens professionnels et des amateurs. Des cours collectifs, sous l'arbre, pour les petits. Des leçons de sport pour les plus grands. Une entraide entre tous pour les courses alimentaires. Des petites solidarités entre générations. Des désagréments aussi, bien sûr, comme dans un village... Et, au milieu de ce drôle de laboratoire existentiel, sorte de kibboutz urbain placé sous la cloche d'une pandémie, il y avait Magali Delporte, "notre" photographe, qui a saisi ces instants uniques qui ont fait du "Pressoir" l'un des secrets les mieux gardés de Paris.

03/2023

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Psychologie de l'enfant

Les séparations à but thérapeutique. 3e édition

Beaucoup d'enfants présentent une souffrance psychique grave liée à l'incohérence affective de leurs parents. Ils tirent peu de bénéfices des divers soins proposés tant qu'ils restent dans leur famille. Tous les "professionnels de l'enfance" ont fait cette constatation qu'ils soient travailleurs sociaux, éducateurs, psychologues, psychiatres, psychanalystes. Cependant, l'idée de séparer l'enfant de ses parents, toujours évoquée alors, n'est que rarement mise en application. Quelles sont les difficultés émotionnelles, les conflits internes qui, malgré les troubles affectifs et intellectuels importants présentés par l'enfant, l'évidente incapacité éducative de certaines pères et mères sans mauvaises intentions, les sévices parfois, empêchent les intervenants de demander ou de décider la séparation ? Dans quel contexte clinique une séparation semble-t-elle la meilleure solution ? Pourquoi une séparation parents-enfant n'est-elle jamais thérapeutique en elle-même, et nécessite-t-elle d'être toujours accompagnée de soins ? Cet ouvrage répond à ces questions sans intention polémique. Il décrit pour la première fois le concept d'"idéologie du lien familial" et montre les dégâts impressionnants dus à des séparations trop tardives ou mal gérées, destins qui pourraient, dans une large mesure, être évités. La relecture de cette troisième édition montre que les conclusions écrites en 1992 sont toujours d'actualité. Et les constatations faites suite au confinement du printemps 2020 soulignent que la qualité de la continuité relationnelle proposée par les professionnels à en enfant est l'élément majeur pour qu'une séparation lui soit totalement bénéfique.

04/2021

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Littérature française

Au fil des lettres retrouvées. Histoire parallèle de deux soeurs, si proches et si différentes

Mettant à profit le premier confinement, ma tante décide de mettre de l'ordre dans ses affaires. Elle retrouve alors environ deux cent lettres de sa famille, dont celles de sa soeur et de son père, écrites de 1942 à 2006. Elle me les confie. C'est en découvrant ces documents que l'idée s'est imposée à moi d'écrire "Au fil des lettres retrouvées", fondé sur des faits réels. J'ai découvert alors des personnalités insoupçonnées, bien plus riches et contradictoires que ce qui m'était apparu à la lecture du journal intime que m'avait légué ma mère. Ce récit est un témoignage qui retrace l'histoire d'une famille et le parcours de deux soeurs très différentes l'une de l'autre. Elles ont vécu la même enfance heureuse, mais aussi l'exode, les incertitudes de la guerre, l'attente du retour d'êtres aimés des camps d'extermination et la douleur infinie des séparations. Elles ressentiront ces événements de façon similaire et, pourtant, chacune réagira de façon différente, avec sa propre singularité. Leur perception des choses est à l'opposé, comme leur philosophie de vie et leurs engagements. Mais leur souffrance commune est plus forte que leurs différences et leurs oppositions. Chacune va vivre une vie diamétralement opposée, mais chacune sera le support affectif de l'autre, avec le souvenir d'une enfance heureuse dans la douleur permanente, dans l'amour partagé des disparues. Elles auraient pu se détourner l'une de l'autre, mais rien n'y fera. Elles sont un espoir qu'elles transmettent en héritage.

05/2021

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Essais

L'aventure du divan. Ma vie de psychanalyste

La psychanalyse aujourd'hui n'a pas toujours bonne presse. "Trop longue, trop chère, est-elle seulement efficace ? ..." On lui oppose des techniques plus performantes, faisant du bon vieux divan de Freud un accessoire désuet. Qu'on l'idolâtre, qu'on l'enterre ou la méprise, elle n'indiffère pas. Sophie Cadalen ne prétend pas défendre la psychanalyse, elle ne rejette pas les autres méthodes : il y a diverses façons d'aborder l'humain, d'accompagner et d'alléger sa souffrance. Mais, après des années de pratique, elle reste convaincue de la puissance du travail psychanalytique, et ne cesse d'être surprise par les effets du divan. Dans cet ouvrage, elle a souhaité raconter l'irracontable des parcours psychanalytiques, parler de ses débuts, de ses rencontres, de ses réussites comme de ses échecs. Avec un franc-parler et un humour qui rendent ce livre passionnant et jubilatoire, Sophie Cadalen évoque ses patients : le jeune homme qui l'endormait en séance, la femme qui ne disait rien, celle qui affirmait être la plus belle, le gay homophobe, les patients "trop" charmants ou très désagréables. Elle aborde aussi la question de l'argent en thérapie, des traumatisés des attentats, des victimes du confinement, du fameux "transfert", de la puissance des mots, des succès inattendus... Ce livre salutaire, d'une grande richesse humaine, ne manie aucun jargon ni aucune langue de bois. Sophie Cadalen dit les audaces de ceux qui s'aventurent sur le divan pour se libérer, pour être des sujets désirants. Pour vivre.

02/2024

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Romans noirs

Dans l'oeil de la vengeance

L'heure du Borgne est venue mais nul ne le sait encore. Dans une ville de Lyon qui sort enfin du confinement, il construit patiemment sa vendetta personnelle. De son enfance de gamin battu par son père, il ne lui reste que de la haine. Et à défaut de s'être vengé de son géniteur, il a trois cibles dans sa mire. Trois types à qui tout a réussi tandis que lui n'est qu'un homme seul, au casier judiciaire chargé, méprisé de tous. Quand il leur aura réglé leur compte, il s'occupera de son ex-femme. Et s'il y a des victimes collatérales, eh bien cela ne le gênera pas. C'est comme ça que sa trajectoire va croiser celle de Louise Pariset, une avocate à la tête bien faite qui se remet difficilement d'une peine de coeur et se partage entre les dossiers de petits dealers et les divorces sans amiable. Et celle de Kofi Diallo, un Sénégalais que son père a forcé à prendre la route de l'exil et qui survit comme livreur à vélo en redoutant constamment un contrôle de police. Placé malgré lui sur le chemin du tueur, le jeune clandestin va mener l'enquête au péril de sa vie. Dans ce premier roman d'une grande justesse psychologique, Nathalie Gauthereau met la lumière sur un héros attachant. Parce qu'il est hanté par ses compagnons morts au large des côtes mauritaniennes, Kofi a décidé de sauver les fragiles, les menacés, quoi qu'il lui en coûte.

02/2024

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Rythmes scolaires et environne

Faire école dehors ?

De nombreux ouvrages grand public ont pointe ? , au cours des dernières années, la "de ? connexion" des enfants d'avec la nature. Avec le premier confinement dû a` la pande ? mie de Covid-19, les pe ? dagogies de plein air ont fait l'objet d'une me ? diatisation renouvele ? e, faisant e ? cho a` une sensibilite ? croissante de nombreux·ses actrices et acteurs de l'e ? ducation. C'est a` cette actualite ? d'une e ? cole qui voudrait "sortir des murs" , ainsi qu'à ses pre ? suppose ? s philosophiques, pe ? dagogiques et politiques, que s'inte ? resse ce nume ? ro. Comment les e ? coles du dehors actuelles rencontrent-elles l'histoire longue des pe ? dagogies du plein air ? Qui sont les acteurs et les réseaux qui promeuvent aujourd'hui l'e ? ducation relative a` l'environnement ? Concre`tement, que veut dire faire classe dehors : quels sont les espaces investis, avec quelles conséquences sur le fonctionnement des e ? coles, et quels effets sur les publics - enfants et enseignant·es - concernés ? Comment, enfin, se rejouent les frontie`res du dedans et du dehors, voire les frontie`res mêmes de l'e ? cole, au sein de tels projets et pratiques ? Telles sont quelques-unes des questions abordées au sein de ce dossier résolument multidisciplinaire, à travers six articles ancrés dans plusieurs contextes nationaux. Le dossier comporte également deux témoignages et un entretien, permettant d'approfondir la dimension historique de "l'école dehors" et le sens que lui donnent les enseignant·es la mettant en oeuvre aujourd'hui.

12/2023

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Actualité politique France

Résistez à la cruauté du monde !

"L'idée de ce livre est venu de l'effondrement des tendresses pendant la période du confinement de 2020 : d'un côté les personnes âgées abandonnées à leur sort et privées de la caresse de leurs proches, de l'autre côté, le profond traumatisme des enfants et adolescents subissant les angoisses, l'isolement, la privation de sociabilité à l'école et l'imbécile interdiction des espaces verts et des plages. L'action politique prenait alors le visage cruel d'un appareil gouvernemental desséché et sans âme. Cet ouvrage s'inscrit dans la continuité de celui de Stéphane Hessel dont le cri nous manque : Indignez vous ! Ma vie politique a été constamment guidée par la nécessité de remettre l'humain au coeur de l'action et du discours politique. J'ai été moquée pour avoir osé dire "aimez-vous les uns les autres". Mais n'est-ce pas la finalité de toute vie en société ! La cruauté du monde ne cesse de faire reculer la civilisation et aujourd'hui je me dois de porter la parole de toutes les personnes qui peinent de plus en plus à se faire entendre. La politique devrait beaucoup emprunter à l'amour. Et ce n'est malheureusement plus le cas. J'ai senti que le moment était venu pour nous de réfléchir à tout ce que la politique doit à l'amour, et à tout ce qu'elle pourrait lui apporter en retour. J'ai écrit ce livre comme on aime. Librement et à coeur ouvert". Ségolène Royal

03/2023

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12 ans et +

The curse

Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la " malédiction du vainqueur " : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise. Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage. Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.

02/2017

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Géopolitique

Atlas des conflits de haute intensité

La crise sanitaire et les confinements ont fermé nos yeux sur l'état stratégique et géopolitique du monde. Or, un nouveau concept de guerre a émergé ces dernières années et ces derniers mois. Le " conflit de haute intensité " qui va engendrer des bouleversements majeurs dans les rapports entre les états et leurs forces armées. La fin de la Guerre froide (fin 80- début 90) a été remplacée par des guerres asymétriques, conflits opposants des armées régulières à des guérillas ponctuelles. Le 11 septembre 2001 fut à la fois une accélération de l'histoire et une redistributions des enjeux et priorités militaires. Le terrorisme qui pesait sur les démocraties s'est accompagné d'un interventionnisme d'états forts non démocratiques comme la Russie qui dispose d'armements puissants, qu'elle n'hésite plus à employer en Syrie ou en Ukraine. Le conflit de haute intensité est un conflit qui engage massivement des armées et donc des moyens militaires, des guerres dures, qui nécessitent des moyens militaires et humains considérables. Comment répondre à ces conflits alors que nos effectifs et moyens ont diminué ? L'originalité de cet atlas et de réunir à la fois des militaires de haut niveau à l'expérience affûtée et des journalistes spécialisées dans la géopolitique et de confronter leurs points de vue. Cet atlas riche d'informations sensibles sera destiné à un large public.

10/2023

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Littérature française

The hunt

Vous êtes qui, au juste ? lança la brune. [... ] Moi ? Là n'est pas la question. Mais vous, qui êtes-vous ? Etes-vous prêts à vous battre pour survivre ? Ou bien allez-vous sombrer dans la démence ? Allez-vous vous entraider ? Ou au contraire, vous entretuer ? Une chose est sûre, cette année risque d'être surprenante. J'ai hâte de voir ce que vous allez nous réserver. Il se retourna avant d'ajouter : Au fait, mon nom est Hunter : tâchez de le retenir, je marquerai le monde plus tard. Sur ces mots, l'homme se retourna et s'enfonça dans le groupe. S'il pensait que j'en avais fini avec lui, il se mettait le doigt dans l'oeil. On ne va pas plus loin ! gronda quelqu'un en me barrant le passage. Et qu'est-ce que vous allez faire, sinon ? Vous tuer. Et on sera sans pitié. Vous pouvez en être sûrs. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Caroline Priam a toujours eu un livre entre les mains. De nature curieuse, elle refuse de s'enfermer dans un genre en particulier et dévore les ouvrages sans compter. Elle commence à écrire au lycée, durant la période trouble des confinements, pour échapper à la réalité. Après s'être longtemps rêvé écrivaine, elle signe aujourd'hui son premier roman, The hunt.

09/2023

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Romans graphiques

Le grand incident

Paris aujourd'hui. La crise du Covid n'a pas eu lieu. Mais une autre crise, localisée au Louvre et appelée par les initiés "Le grand incident", va imposer une fermeture du musée, inédite depuis la seconde guerre mondiale. Sculptures, peintures, toutes les femmes nues dans les oeuvres se dérobent au regard des visiteurs car elles ne supportent plus les réflexions, voire les attouchements, dont elles sont victimes au quotidien. Le président-directeur du musée, Charles Darlin, doit se résoudre à fermer le musée le temps de trouver une explication rationnelle à cette situation irrationnelle. La solution viendra de Teresa, femme de ménage depuis 30 ans, devenue la confidente des oeuvres. Leur revendication, pour réapparaître aux yeux des visiteurs, va changer à jamais la vie du Louvre... Un conte "fantasticomique", qui porte un regard critique sur la sexualisation du corps féminin et, en particulier, de la nudité féminine à travers l'histoire de l'art. Récit à la fois drôle et léger sur la place de la femme dans notre société, le harcèlement de rue et le traumatisme des confinements avec la fermeture des lieux culturels. C'est aussi un hommage au Louvre et aux oeuvres d'art, aux artistes exposés comme à celles et ceux qui travaillent au quotidien dans le plus grand musée du monde.

08/2023

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Ecrits sur l'art

Subjectiles X. Essais critiques

Vivement touché par la production de certains plasticiens, jeunes ou confirmés, l'auteur a éprouvé, en écrivant ce dixième volume d'essais critiques, le besoin d'en parler, d'exprimer son point de vue sans vouloir l'imposer comme une lecture univoque mais avec l'espoir de susciter, chez certains de ses lecteurs, l'envie de procéder à leur propre lecture. Car il s'agit bien d'une lecture, comme Roland Barthes le souligne : "[... ], la critique est une lecture profonde (ou mieux encore : profilée), elle découvre dans l'oeuvre un certain intelligible, et en cela, il est vrai, elle déchiffre et participe d'une interprétation. Pourtant ce qu'elle dévoile ne peut être un signifié (car ce signifié recule sans cesse jusqu'au vide du sujet), mais seulement des chaînes de symboles, des homologies de rapports : le sens qu'elle donne de plein droit à l'oeuvre n'est finalement qu'une nouvelle efflorescence des symboles qui font l'oeuvre". Lecture profilée, efflorescences de symboles, quête d'un intelligible qui fait tant défaut dans la critique institutionnalisée qui nous inonde, tels sont les mots-clés qui irriguent et nourrissent les textes ici réunis. Ils ont été écrits en période de confinements successifs, plus ou moins stricts, mais qui ont rendu difficile l'indispensable face-à-face avec les oeuvres.

03/2022

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Sociologie

C'est fatigant, la liberté... Une leçon de la crise

Pour Jean-Claude Kaufmann, la crise sanitaire est révélatrice d'un possible "glissement civilisationnel" vers une forme de vie plus simple et tranquille, au risque d'abandonner certaines de nos libertés. Les confinements ont été de plus en plus pénibles à vivre pour certains, piégés dans leur appartement surpeuplé, mais pas pour tout le monde. Une majorité de personnes a même trouvé quelques agréments discrets dans le fait de se laisser un peu aller, de dormir davantage, de faire moins d'efforts vestimentaires. L'existence toute simple avec les siens, n'était-ce pas là l'essentiel ? Ces événements ont agi comme un révélateur personnel. Et comme révélateur de tendances longues de notre société, qui nous entraînent vers un désir toujours plus grand de lenteur, de douceur, de silence, de mollesse existentielle, alternative à une société trépidante et exténuante, qui perd parfois le sens de son agitation. Jean-Claude Kaufmann analyse comment l'élargissement continu du pouvoir de décision des individus a fini par accumuler une surcharge mentale. Et pourquoi devoir décider de tout, sans cesse, par soi-même, n'est pas une sinécure. Mais serions-nous véritablement prêts à abandonner certaines de nos libertés pour une vie plus tranquille ? Pour le sociologue, le nouveau pays de Cocagne dont rêvent certains est traversé par des contradictions qui dessinent les enjeux politiques à venir.

03/2021

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Développement personnel

Rebondir après une pandémie. La vie reprend son cours

Voilà, la pandémie semble se résorber peu à peu. Est-ce que vous vous attendez à ce que la vie reprenne comme avant ? Je vous affirme qu'elle ne reviendra jamais comme avant. Notre monde a changé et vous aussi, vous avez changé. Il est peut-être venu le temps de faire le point. Faire le point sur votre carrière ou votre emploi et, pourquoi pas, vos relations de travail. Vous avez eu un congé de quelques mois de paiements hypothécaires et, malgré le confinement, vous avez réalisé que vous dormiez et respiriez mieux. Se pourrait-il que vous ayez besoin de réévaluer vos priorités financières ? Il est temps de faire le point. Vous avez eu un congé de paiements personnels pendant quelques mois et, malgré ce que vous rapportait la PCU, vous vous êtes surpris à être plus détendu. Se pourrait-il qu'il soit temps de faire le point sur vos habitudes de consommation, quitte à recourir à des moyens qui ne vous seraient jamais venus à l'esprit auparavant ? Vous avez vécu confiné pendant des semaines avec un conjoint qui vous tapait sur les nerfs. Il est peut-être temps de faire le point sur cette union. Ce n'est pas la fin de la pandémie. C'est le début de votre nouvelle vie. Tout au long de ce livre, vous serez invité à faire des introspections. Malgré ce que vous avez traversé, vous avez réalisé que des pans de votre vie antérieure étaient toxiques, mais que vous faisiez avec. C'est le temps de faire le point et de redevenir le capitaine de votre vie !

01/2021

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Sociologie

Le rôle de la ville dans la lutte contre les discriminations

Quel est le rôle de la ville dans la lutte contre les discriminations ? Les mouvements Black Live Matters ou les manifestations contre le harcèlement sexiste ont bien montré que la ville est un théâtre de représentations et d'actions discriminantes. Les villes, pour de nombreuses raisons politiques, civiques ou humaines, ont un rôle central à jouer dans cette promotion de l'égalité. A travers plusieurs contributions, ce livre se propose d'éclairer quatre grandes thématiques. Premièrement, celle des quartiers (dits) prioritaires et des inégalités subies par leurs habitant. e. s : quelle prise en compte de ces quartiers ? Puis, dans un contexte post-confinement, quel accès à la santé pour ces territoires ? Deuxièmement, celle de la prise en compte du racisme à l'échelle municipale à partir de deux "cas" municipaux. Troisièmement, celle des stigmatisations dans la ville : de quelles manières les municipalités peuvent-elles s'engager dans une ville vivable pour les minorités de genre et de sexualité, ou bien encore pour les personnes en situation de handicap psychique ? Quatrièmement, celle de la précarité et du logement : comment faire glisser la question du sans-abrisme du côté de la discrimination ? Pour conclure ce livre, des diagnostics seront posés, l'un en matière de prévention et de lutte contre les discriminations au logement au regard de villes "Airbnbisées" , l'autre sous forme d'échanges entre élu. e. s en charge de la lutte contre les discriminations dans différentes villes : Bordeaux, Paris, et Lille. A la lecture de ces pages il s'avère qu'inoculer plus activement encore le principe de non-discrimination dans l'horizon des politiques municipales et métropolitaines doit devenir une priorité.

01/2021

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Grossesse et maternité

Le quatrième trimestre. Recettes et conseils pour bien vivre son post-partum

Certaines cultures ancestrales sacralisent les 40 premiers jours après la naissance d'un enfant : cette étape-clé doit être celle du repos et de la récupération émotionnelle et physique après l'accouchement. Cette période de " confinement " - au cours de laquelle une femme reste à la maison pour se concentrer sur sa santé et son bébé - , est pourtant essentielle à notre époque où les mères modernes sont poussées à " rebondir " prématurément après leur accouchement et souvent laissées seules pour faire face aux défis physiques et émotionnels de cette nouvelle étape de leur vie. Le quatrième trimestre, fondé sur la propre expérience post-partum de son auteur, donne les clés pour permettre à la jeune maman de se remettre de son accouchement et de tisser un lien indéfectible avec son bébé. Il constitue une bouée de sauvetage - une source de connexion, de repos et de bienveillance : il est donc essentiel que les jeunes mamans aient des outils pour mieux récupérer et apprennent à s'occuper d'elles au naturel pour lutter contre la fatigue et les inconforts. Le livre comprend 60 recettes simples conçues pour répondre aux besoins spécifiques, énergétiques et physiologiques de la jeune maman : soupes, bouillons, collations, plats complets, des accompagnements, des thés apaisants et stimulants la lactation. Au-delà des recettes, ce guide bienveillant offre des conseils sur l'organisation pendant la période post-partum, la gestion des défis relationnels et la reconnaissance de l'importance de la grossesse et de l'accouchement. Le quatrième trimestre est un guide pratique à la fois inspirant et bienveillant pour toutes les jeunes ou futures mamans : il sera l'allié parfait lors des premières semaines avec un nouveau-né.

02/2022

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Agriculture

Cheminer avec le vivant. Dialogue avec Didier de la Porte, éleveur, maraîcher, apiculteur et semeur de joie

" Participer à l'évolution du lieu, c'est notamment prendre soin du paysage afin que tous ses différents composants – bois, bosquets, haies, vergers, prairies, zones humides, terres cultivées, serres, bâtiments – soient à leur place, acteurs complémentaires. C'est aussi être réellement éleveur, dans le sens d'aider les animaux à s'élever, à s'individualiser et devenir ce qu'ils peuvent être totalement, chacun avec sa personnalité, de plus en plus proches dans ce qu'ils sont, de l'être humain. C'est là le message que j'ai reçu : la nature est demandeuse. Elle souhaite le concours de l'homme. " A la faveur du premier confinement, s'éloignant de son quotidien parisien, Carole Babin-Chevaye se retrouve à partager cueillette, sarclage et binage avec Didier de la Porte, à la Ferme du Château, en Normandie. Elle chemine alors avec une autre façon de cultiver. Ingénieur agronome de formation, maraîcher bio, permaculteur, éleveur, apiculteur naturel, météorologue, astronome (entre autres ! ), Didier de la Porte lui confi e, au fi l des jours, quarante années d'observations et d'expérimentations étonnantes au coeur du vivant. D'un pacte passé avec les renards à la méditation que lui proposent ses vaches, du lien établi entre crête des coqs et harmonie de leur chant aux processus complets inspirés de la biodynamie à une présence consciente aux lieux et au cosmos, il nous transmet la joie qui est la sienne au quotidien, ses choix de faire alliance avec le vivant, mais aussi un sens accru de la responsabilité qui nous incombe. Ce dialogue met en évidence des passerelles, comme des questionnements entre deux approches d'une écologie profonde.

08/2021

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Actualité médiatique France

Un médecin au front

Pendant deux ans et demi, il a été LA figure de la crise du Covid-19 : président du Conseil scientifique, en relation permanente avec le chef de l'Etat, le professeur Jean-François Delfraissy a été au coeur du réacteur sanitaire, politique, médiatique. Confinement(s), pass sanitaire, mesures de restriction, "cas Raoult", ouverture des écoles, protection des plus âgés, etc. : aucune grande décision, aucun arbitrage majeur n'a été entrepris sans son avis. Ce qui ne signifie pas que le Conseil scientifique fut toujours suivi. D'où des tensions, et même des conflits, au centre desquels se sont confrontés le monde du savoir et celui du pouvoir. Et qui bousculent le fonctionnement même de l'Etat. D'immenses questions éthiques ont été soulevées par la pandémie : atteintes aux libertés (arbitrage entre aspirations individuelles et dessein collectif), comportement de l'industrie pharmaceutique, affectation des vaccins (en priorité aux plus fragiles), triage des patients, état d'urgence, équité vs égalité des dispositifs... Sur tous ces sujets, l'indépendance du Conseil scientifique était cruciale, elle était la condition sine qua non de l'engagement de Jean-François Delfraissy. Cette indépendance est à l'image d'un homme auquel sa trajectoire de médecin et de scientifique, de gestionnaire de crise (VIH, Ebola), confère une image de grande intégrité. Et de confiance. Dans ce livre, il donne sa version de l'histoire. Fort de sa liberté de parole il raconte les coulisses d'une crise exceptionnelle et ne cache ni les doutes ni les erreurs qui ont émaillé cette "épreuve à vue". Laquelle délivre ici des enseignements qui interrogent le fonctionnement du pouvoir comme la vie publique et citoyenne de notre pays.

10/2023

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Littérature française

Florbelle

Florbelle est un autoportrait que Cauda a écrit dans les blancs du roman de Sade dont nous n'avons que les notes puisque le fils irrévérencieux, à la mort de son père, a brûlé l'ouvrage. Cauda, le peintre, a son atelier bâti sur une ancienne propriété de la famille Sade, revendue quand Donatien était enfant ! Pour le dire autrement : Florbelle lui était destiné. Restait à en noircir les pages. Ce que Cauda a fait à double titre en dessinant une quinzaine d'encres qui illustrent son autoportrait en miroir du marquis ! Comme un fait exprès, il a écrit et dessiné Florbelle lors du confinement, ajoutant ainsi de l'enfermement à l'enfermement, faisant de son atelier un château (de Shilling) coupé du monde, protégé des regards autres, centré au milieu d'autour sur lui-même face à Sade. La quête dure 19 journées auxquelles s'adjoint un épilogue. En 2011 une exposition prit comme titre Florbelle (after Sade)â ; on y précisait : "L'oeuvre manquante devient prescriptionâ! " Pour parler comme Godard, dans prescrire il y a écrire. Et pour écrire Sade il y fallait Cauda. "Entré au château de Silling à l'âge de 17 ans, je n'en suis jamais sorti". C'est ainsi qu'il ouvre ses journées, par un enfermement, un lieu coupé du monde propice à toutes les transgressions. Une invitation au voyage intérieur où le corps tient lieu de donjon. Un corps qui figure, dans ce face à face Sade/Cauda, trait après trait, un habit de lumière envisagé comme un abîme de lumière. Autrement dit un autoportrait.

10/2023

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Harcèlement

Combattre le cybersexisme

En 2020, un sondage révèle que 40 % des moins de 50 ans ont déjà subi des attaques répétées sur les plateformes sociales en ligne, dont 22 % ayant entre 18 et 24 ans (Statista Research Department). Cyberharcèlement en meute, slut shaming, revenge porn, dick pic, cyberflashing, chantage à la cam, comptes fisha... nombreuses sont les formes de cybersexisme et de cyberharcèlement que l'on retrouve sur les réseaux sociaux. Un harcèlement qui peut avoir des conséquences désastreuses sur la victime : humiliation sociale, repli sur soi, dépression, certaines victimes vont jusqu'au suicide. Il est important de lutter contre cette forme de violence et de sensibiliser les plus jeunes. C'est ce que s'efforce de faire le collectif Stop Fisha qui a vu le jour durant le premier confinement : ces femmes traquent, dénoncent les comptes fisha et veillent sur les réseaux. Elles apportent également un soutien aux victimes, une aide à la fois psychologique et juridique. A travers cet ouvrage, elles souhaitent offrir un véritable guide pour tous, et notamment les plus jeunes, afin de sensibiliser et d'informer. Elles livreront des définitions, les droits de chacun.e, des témoignages et de nombreux conseils pour se protéger, s'en défendre et y faire face. L'association Stop Fisha s'est créée en urgence en mars 2020 face à l'explosion des comptes fisha. Cette association fondée par douze femmes fédère aujourd'hui une grande communauté, accompagne quotidiennement des victimes, signale les comptes dangereux et tente de sensibiliser les pouvoirs publics et les plateformes à la lutte contre le cybersexisme. Définir, sensibiliser et dénoncer pour mieux lutter.

10/2021

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Lecture 9-12 ans

Le secret des confinés de la Baule

La série culte dans laquelle les enfants découvriront le plaisir du suspense et de l'aventure ! Cétait un week-end de mars qui avait un avant-goût des vacances de Pâques prochaines. Un peu court cependant pour mener une vraie enquête avec courses-poursuites, suspense, gendarmes et voleurs. Mais voilà que limprévu sinvite tout de même : et rien de moins que sous la forme dune pandémie ! Voilà le clan rapatrié durgence dans la villa Joséphine de La Baule, "au cas où" ... Mais un long voyage est une source inépuisable daventures pour notre Clan au complet. Et celui-ci est digne de lExode de 1940. Attestation perdue, barrages de police, annulations de trains, auto-stop, ce "confinement" commence sur les routes. Gaëlle, Julien, Nicolas et Corentin entament une équipée rocambolesque. Ils traversent tant bien que mal la France vers lOuest, croisent des trafiquants de drogue, font du camping dans une ZAD, fuient à vélo, empruntent un voilier à Noirmoutier et... se font de nouveaux amis. Et, pendant tout ce temps, les méchants Mouillards sont à leurs trousses. Car le danger, lui, nest pas confiné ! De quoi remplir le "Carnet daventures" de Corentin. Pour les 8-12 ans. Découvrez la collection complète : A propos de Francis Bergeron : Francis Bergeron, écrivain est originaire de l'Indre. Ses nombreuses lectures d'enfance, comme Tintin, le club des Cinq, les romans scouts... l'ont inspiré pour son importante série pour enfants : le Clan des Bordesoule, qu'il écrit et dédicace chaque année avec bonheur. Il apporte sa connaissance historique et géographique des lieux où se déroulent les intrigues pour des lectures aussi amusantes qu'instructives.

06/2020

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Actualité et médias

Tracts de crise. Un virus et des hommes 18 mars/11 mai 2020

Les "Tracts de crise" ont paru en édition numérique durant le confinement, tous liés à la circonstance de la crise épidémique. Leur recueil ne prétend rien résumer ; mais il dit beaucoup sur notre temps, sorti de ses gonds pendant des mois. L'événement a agi comme un "grand révélateur", individuel et collectif, dont ces "Tracts" seront la trace durable. Chacun pourra comprendre que seuls entre quatre murs, nous n'étions pas seuls au monde. C'est une bonne nouvelle, dont il faudra se souvenir. Avec les textes de Régis Debray, Erri De Luca, Cynthia Fleury, Danièle Sallenave, Pierre Bergounioux, Stéphane Velut, François-Henri Désérable, René Frégni, Didier Daeninckx, Arthur Dreyfus, Patrick Kéchichian, Pascal Ory, Michel Crépu, Johann Chapoutot, Pierre Jourde, Vincent Raynaud, Antoine Garapon, Arthur Dénouveaux, Thierry Laget, Claire Fercak, Alain Badiou, Erik Orsenna, Amaury Nauroy, Adèle Van Reeth, Etienne Klein, Anne Sinclair, Alain Borer, Philippe Videlier, Annie Ernaux, Ingrid Astier, Frédéric Boyer, Alexandre Postel, Nancy Huston, Jean-Paul Demoule, Alessandro Baricco, Tsolag Paloyan, David Rochefort, Arundhati Roy, Gilles Paché, Chloé Morin, Marion Muller-Collard, Christian Debry, Patrice Franceschi, Gwenaëlle Aubry, Anne Nivat, Gustave Koenig, Claire Chazal, Thomas Snégaroff, Alya Aglan, Anna Hope, Fabrice Humbert, Edgar Morin, Carole Fives, Pierre Assouline, Daniel Fieschi, Michaël Ferrier, Jean-Yves Chevalier, Catherine Cusset, Bruno Tertrais, Liu Zhenyun, Louisa Hall, Bruno Le Maire, Christophe Rioux, Jacques Drillon, Daniel Cohen, Sylvain Tesson ainsi que d'albert Camus, Guillaume de Machaut et Simone Weil. Traductions de Danièle Valin, Vincent Raynaud, Irène Margit, Marie-Pierre Gracedieu, Jacqueline Cerquiglini-Toulet et Geneviève Imbot-Bichet. Avant-propos d'Alban Cerisier. Les bénéfices de cet ouvrage sont versés intégralement à la Fondation de l'AP-HP pour la Recherche.

06/2020

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Histoire internationale

1927, la grande crue du Mississippi. Une histoire culturelle totale

Avec ses centaines de morts, son demi-million de personnes déplacées, principalement afro-américaines, et ses huit millions d'hectares submergés, la grande crue du Mississippi de 1927 fut la plus dévastatrice de l'histoire des Etats-Unis. Avec ses centaines de morts, son demi-million de personnes déplacées, principalement afro-américaines, et ses huit millions d'hectares submergés, la grande crue du Mississippi de 1927 fut la plus dévastatrice de l'histoire des Etats-Unis. Elle se propagea du Nord au Sud dans un environnement dégradé par des décennies d'interventions humaines, au premier rang desquelles la déforestation, l'assèchement des zones humides et le remplacement de la petite propriété agricole par d'immenses plantations en monoculture. Après avoir retracé cette histoire et analysé ses causes, Susan Scott Parrish explore l'intense réponse culturelle qu'elle a suscitée. Les Américains parurent d'abord se ranger derrière la " grande machine de secours " fédérale, mais de profondes fractures ne tardèrent pas à se rouvrir. Les gens du Sud dénoncèrent, d'un côté, les " eaux yankees ", réminiscences de la guerre de Sécession, de l'autre, le confinement des Afro-Américains dans des camps de concentration et le " retour de l'esclavage à Dixie ". L'auteur montre qu'il revint à des artistes et écrivains de génie, tels Bessie Smith, William Faulkner ou Richard Wright, de façonner la sensibilité publique à l'événement et lui donner un sens. Elle montre aussi qu'à l'orée des années 1930 les catastrophes écologiques médiatisées étaient devenues, au même titre que les totalitarismes ou les crises économiques cycliques, des phénomènes centraux de la modernité.

03/2019

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Littérature française

L'évasion

"Et si vous vous évadiez avec moi ? " C'est la proposition postée par l'auteur sur les réseaux sociaux au printemps 2020 alors que nous étions tous enfermés par le premier confinement. Pendant ces deux mois d'arrêt, Bruno Vinay Garenne a proposé un voyage imaginaire : un "roman accompagné" construit sur le principe d'une écriture participative. Il poste un chapitre, soumet au vote des options de suite puis écrit le chapitre suivant sur la base des résultats. En 24 heures ! Enorme succès. Les "évadés" ont ainsi petit à petit construit un récit intrigant et haletant autour du droit à l'amour et à une planète propre. L'aventure embarque en Australie, des plages lascives de Sydney aux terres fascinantes du peuple premier au Nord de l'île-continent. A la suite d'un héros dont on ne sait pas trop ce qu'il cherche. Lui si, clairement. Pour son 2e roman chez Cent Mille Milliards, Bruno Vinay Garenne s'attaque à deux sujets audacieux - l'écriture collaborative et le récit écologique - et réussit son pari. Sur le thème de la fuite, l'un des fantasmes les plus fous que notre destin fait miroiter au fil de notre existence, il tisse une intrigue de plus en plus tendue, parfois haletante, où un héros persiste dans sa quête dans une Australie déserte (on pourrait se croire dans un film de Wim Wenders). Avec une remarquable maîtrise du récit (inventé au fil des jours ! ) et de la langue, Bruno Vinay Garenne décrit un monde attachant, pris entre modernité et passé, et, surtout, ose une surprenante chute, pleine d'audace et de liberté.

03/2023

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Poésie

Inventions. Suivi de Notes sur des pivoines

Dans ce petit livre, Philippe Denis a réuni les poèmes que lui ont inspiré sa fréquentation, depuis les années 70 des poètes japonais réunis dans les quatre volumes de la célèbre anthologie de Haiku publiée en 1949-52 aux Etats-Unis par R. H. Blyth. N'ayant pas accès à la langue d'origine, l'auteur avoue humblement que "traduire une traduction c'est à peu près emprunter la canne d'un aveugle pour saisir ce qu'il ne peut voir" , d'où le titre, Inventions, qui dit à quel point ces textes - qui sont à l'origine des haiku de Matsuo Nachô, de Yosa Buson, de Kobaiashi Issa, et, pour les Notes sur des pivoines de Masoka Shiki -, ont été réinventés par Philippe Denis avec tout l'art qui est né de sa pratique personnelle de la poésie. Les poètes japonais du Haïku sont des maîtres dans l'art de "la saisie de l'instant dans son intégralité et dans son imperceptibilité, sans aucune fioriture" . C'est donc bien parce que, comme l'écrit Florian Rodari, Philippe Denis n'a lui-même jamais cessé de recueillir au vol et sans impatience les innombrables aspects du réel pour les distiller ensuite dans le confinement de la chambre "comme une eau qui soit enfin de vie" , qu'il a pu ainsi acquérir la précision du regard et la concision verbale qui lui permettent de nous offrir aujourd'hui, par delà l'ignorance de la langue de départ, ces poèmes de ses auteurs de chevet, comme autant de "pures merveilles" : Allume la bougie, je te montrerai pure merveille, une poignée de neige !

03/2021

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Récits de voyage

Une année sur la route

Deux jeunes gens d'aujourd'hui, deux amis qui rêvent de détachement et de béatitude. Ils ont une vingtaine d'années et ont déjà parcouru l'Europe à pied jusqu'à Israël (voir Le Syndrome de Tom Sawyer de Samuel Adrian). Mais il leur faut le monde. Ils décident alors de partir à sa découverte au volant d'une antique Peugeot 204, plus âgée qu'eux, chargée de bouteilles de vin et de livres à satiété. Une voiture pour le moins inadaptée aux pistes de la taïga qu'ils vont devoir affronter... Ils quittent la France par l'est, traversent l'Allemagne, la Serbie, la Roumanie, la Turquie, la Russie, le Japon, puis rallient les Etats-Unis où ils tombent sur un pays en plein confinement. Le voyage au grand air devient alors un périple de l'intériorité. Un périple de quinze mois, mais aussi une histoire d'amitié à bord d'un destrier qui menace de syncope et provoque d'immenses éclats de rire. Un demi-siècle après Nicolas Bouvier, ces beatniks du XXIe siècle tracent la route comme d'autres se retirent dans un monastère ou un ashram. Ils font retraite dans le mouvement avec pour seuls mantras : ne pas perdre son temps et se consacrer à l'essentiel. Dans ce livre qui, par son style et l'intensité de son cheminement spirituel échappe à la banalité des récits de voyage, la sagesse est le graal recherché par ces fougueux aventuriers qui se sentent étrangers aux engouements tristes et vides de notre monde à demi virtuel. Tels des personnages beckettiens, ils s'interrogent sur l'absurdité de cette idéologie : faut-il voyager à tout prix ?

05/2022

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Essais généraux

Stocamine, un avenir empoisonné ?. 30 ans d’errements et de mensonges

Alors que le Conseil d'Etat vient tout juste d'autoriser le démarrage des travaux définitifs de confinement des déchets à Stocamine, la bataille pour leur extraction semble mal engagée pour les opposants. Mais leur combat, sous diverses formes et structures, n'a en réalité jamais cessé tout le long des 30 dernières années, alors qu'on le pensait perdu à maintes reprises. Aujourd'hui, Yann Flory, l'un des principaux animateurs de la lutte menée durant ces trois décennies, et porte-parole du collectif Destocamine, prend la plume pour y partager son expérience et son intime conviction sur ce projet industriel insensé, visant à créer un stockage souterrain de déchets ultimes en couches géologiques profondes... sous la plus grande nappe phréatique d'Europe ! Hypothéquant de fait l'accès à nos ressources en eau. De l'origine du projet, et des promesses qui s'y trouvaient liées, des dissimulations de l'exploitant jusqu'au bouleversement dramatique causé par l'incendie de 2002, en passant par la lâcheté des autorités politique et du pouvoir exécutif, il revient sur cette histoire en restituant précisément les épisodes et enjeux qui la constituent. Sans langue de bois ni édulcoration, les 42 000 tonnes de poison que recèlent encore les entrailles de Stocamine se devaient d'être connues, documentées et déchiffrées, par l'un de ses meilleurs connaisseurs, pour l'information du grand public et l'intérêt des générations futures. Afin que les conséquences de nos choix industriels cessent d'empoisonner l'avenir, et permettent de penser la soutenabilité de nos sociétés, aujourd'hui menacée, aidez-nous à financer la publication de cet ouvrage, en le précommandant et/ou en effectuant des dons.

04/2024

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Essais généraux

Stocamine, un avenir empoisonné ?. 30 ans d’errements et de mensonges

Alors que le Conseil d'Etat vient tout juste d'autoriser le démarrage des travaux définitifs de confinement des déchets à Stocamine, la bataille pour leur extraction semble mal engagée pour les opposants. Mais leur combat, sous diverses formes et structures, n'a en réalité jamais cessé tout le long des 30 dernières années, alors qu'on le pensait perdu à maintes reprises. Aujourd'hui, Yann Flory, l'un des principaux animateurs de la lutte menée durant ces trois décennies, et porte-parole du collectif Destocamine, prend la plume pour y partager son expérience et son intime conviction sur ce projet industriel insensé, visant à créer un stockage souterrain de déchets ultimes en couches géologiques profondes... sous la plus grande nappe phréatique d'Europe ! Hypothéquant de fait l'accès à nos ressources en eau. De l'origine du projet, et des promesses qui s'y trouvaient liées, des dissimulations de l'exploitant jusqu'au bouleversement dramatique causé par l'incendie de 2002, en passant par la lâcheté des autorités politique et du pouvoir exécutif, il revient sur cette histoire en restituant précisément les épisodes et enjeux qui la constituent. Sans langue de bois ni édulcoration, les 42 000 tonnes de poison que recèlent encore les entrailles de Stocamine se devaient d'être connues, documentées et déchiffrées, par l'un de ses meilleurs connaisseurs. Pour l'information éclairée du grand public et l'intérêt des générations futures, et afin que les conséquences de nos choix industriels cessent d'empoisonner l'avenir, tout en permettant de penser la soutenabilité de nos sociétés, aujourd'hui fort menacée.

04/2024