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Petit éloge de l'ironie

Extraits

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Littérature française

Petit éloge de la vie de tous les jours

"Sans en avoir toujours conscience, nous sommes nous-mêmes le divertissement des autres, comme ils sont le nôtre. Regarder passer la rue reste un de mes loisirs favoris. Je m'y reconnais. J'y note mes propres ridicules, mes insuffisances, mes prétentions stupides, mes défauts d'apparence, mon inélégance, ma balourdise. Ces gens, dont je souris, témoignent seulement de ce que je suis".

03/2023

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Littérature française

L'ironie christique. Commentaire de l'Evangile selon Jean

D'abord il y avait le langage, écrit Jean (I, 1-18). Il pense que son texte évangélique, ou les textes évangéliques tels qu'il les recentre, sont nécessaires mais suffisants pour qu'à chaque génération soit atteint le fond des cours. L'élan de vie hors de soi (appelé aussi amour parce que, comme le langage, il suppose quelque autre) est le mouvement même du langage et sa vertu illuminatrice. Il faut mais il suffit que, à chaque génération, ce mouvement s'avance à travers le texte évangélique au-devant du simple fond d'âme de chaque être humain. Le livre de Jean Grosjean semble le fruit de la réflexion de tout une vie sur les mots de l'évangéliste. Il nous l'offre pour nous aider à recevoir cette illumination du langage.

11/1991

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France

Petit éloge amoureux du canal du Midi

Le canal du Midi n'est pas qu'un lieu d'Histoire et de patrimoine. S'il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996, le canal du Midi est à raconter au présent car celui-ci est un objet de culture et plus encore un espace de vie. Amoureux des lieux et des êtres qui les habitent, le romancier de La traversée et de La Musaraigne renoue ici avec l'inspiration de La Maison ou de Travaux des champs, récits intimistes aux accents universels. Le long du canal, Alain Leygonie nous invite à rencontrer des pêcheurs, des originaux, des artistes, des sportifs du dimanche, des érudits locaux, des gens ordinaires ou extraordinaires. Sous sa plume, la nature s'incarne, les paysages prennent des couleurs. Au gré de ce voyage en eau douce, l'évasion est à portée de main. L'auteur déploie son sens de l'observation, croque des personnages et saisit des ambiances. Alain Leygonie nous prévient : " On ne résiste pas à l'appel du canal ". La preuve avec ce livre de partage et de communion dans les pages duquel l'on se sent chez soi.

10/2023

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Cinéma

Petit éloge du cinéma d'aujourd'hui

"Autrefois, chaque film nous constituait de façon intime. Désormais, il participe de la superconnexion neuronale qui n'oublie rien et s'alimente au "grand tout" numérisé. Notre impatience à zapper est tout entière au service des serveurs. Mais, au fond, le pixel n'a rien changé à nos affects. Avant le cinéma, jamais un art n'avait offert un sentiment de réalité si immédiat, une empathie si transmissible, une part de légende si ouverte. Et tout cela reste en lui, comme un trésor. Puisse ce Petit éloge en redessiner la carte. Numérique, certes, mais carte au trésor quand même".

09/2011

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Littérature française (poches)

Petit éloge du temps comme il va

"Je tenterai de vanter ces divines suspensions temporelles que nous allouent parfois lesdits temps morts, c'est-à-dire ces merveilleuses occasions qui nous sont parfois octroyées de nous soustraire au stress de la vie trépidante d'aujourd'hui". Préserver le luxe d'un rythme personnel face à la cadence de plus en plus oppressante des horloges, accorder ses états d'âme aux variations de plus en plus capricieuses de la météorologie, bref s'adapter, si c'est encore possible, à la marche du monde et au temps comme il va : de véritables défis que le présent ouvrage tente de relever en proposant une autre sorte de "savoir-vivre".

08/2014

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Philosophie

Eloge de l'oisiveté

Les méthodes de production modernes nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre dans l'aisance et la sécurité. Nous avons choisi, à la place, le surmenage pour les uns et la misère pour les autres en cela, nous nous sommes montrés bien bêtes, mais il n'y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment.

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Economie

Eloge de l'inégalité

Il y a de la provocation bien sûr dans le titre de ce livre, comme Jean-Philippe Delsol Erasme en avait usé dans son Eloge de la Folie. Il s'agit de s'insurger contre cette doxa contemporaine qui voudrait que l'égalité soit la mesure de toute chose. Pire, seul prévaudrait désormais l'égalitarisme au point de ne plus vouloir considérer les personnes dans leur identité et leurs différences, mais dans leur conformité à un modèle commun, toutes semblables sans distinction de valeur. L'égalité est devenue l'obsession maladive de notre monde tandis que la jalousie ordinaire le taraude pour faire de l'inégalité son bouc émissaire préféré. L'égalité est la même promesse confiée à chacun de pouvoir trouver sa voie librement. Et cette liberté permet ainsi à chacun de bâtir son identité singulière et inégale. Mieux vaut une certaine inégalité qui ré-enchante l'humanité plutôt que la grisaille morne et volontiers violente de l'égalité imposée. Le combat éternel des hommes est de trouver un juste milieu, comme le remarquait déjà Montesquieu en soulignant que "le principe de la démocratie se corrompt, non seulement lorsqu'on perd l'esprit d'égalité, mais encore quand on prend l'esprit d'égalité extrême" .

11/2019

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Poésie

Eloge de l'amour

«phrase unité du discours partir d'un énoncé généralement formé de plusieurs mots ou groupe de mots dont la construction présente un sens complet phraser jouer en mettant en évidence par des respirations le développement de la ligne mélodique»

05/2001

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Littérature japonaise

Eloge de l'ombre

"Car un laque décoré à la poudre d'or n'est pas fait pour être embrassé d'un seul coup d'oeil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l'un ou l'autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l'ombre, il suscite des résonances inexprimables. De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l'agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d'air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l'homme à la rêverie. N'étaient les objets de laque dans l'espace ombreux, ce monde de rêve à l'incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination. Ainsi que de minces filets d'eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l'un ici, l'autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d'or." Publié pour la première fois en 1978 dans l'admirable traduction de René Sieffert, ce livre culte est une réflexion sur la conception japonaise du beau.

05/2011

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Oiseaux

Eloge de l'Alouette

La si belle lettre que Francis Grembert adresse à l'alouette des champs est une déclaration d'amour, un appel, un pamphlet pour préserver la joie. Entre poésie et colère, voici l'évocation sensible et délicieuse d'une histoire commune, dont nous n'avons parfois même plus conscience. La première qualité de ce livre est de nous la rappeler. Mais c'est aussi et surtout un cri de ralliement pour la préservation de la faune de nos campagnes. La si belle lettre que Francis Grembert adresse à l'alouette des champs est une déclaration d'amour, un appel, un pamphlet pour préserver la joie.

03/2023

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Sciences politiques

Eloge de l'émeute

Il y a aujourd'hui une nécessité historique de l'émeute, quand la survie de l'espèce humaine est menacée par la marchandisation de tout. Survie hypothéquée, de plus, par la seule logique du profit sans limite au bénéfice de quelques-uns. L'émeute est le dernier recours, le moment inévitable où la violence populaire est mobilisée contre la brutalité mortifère de l'interminable guerre civile des dominants contre les dominés. Mobilisation qui ne vise donc plus seulement à défendre des idéaux, mais d'abord la vie elle-même. Penser l'émeute, prendre le maquis dans nos têtes afin de nom préparer aux confrontations violentes que nous imposeront les pouvoirs en place. Faire dérailler la machine : un acte de légitime défense contre la pénurie générale d'existence et l'abêtissement de la réflexion.

05/2023

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Actualité et médias

Eloge de l'anormalité

"La crise que nous traversons n'est pas comparable à celle des années trente, nous répète-t-on à l'envi ? C'est vrai : elle est bien plus grave. C'est pourquoi j'ai voulu écrire ce livre de colère... et d'espoir." Bienvenue à Normaland, le pays de la normalité. Ici, tout est "normal". Ici, personne ne sort du cadre. Ici, nous veillons à ne pas décider pour ne pas déranger. Surtout ne rien faire de peur de mal faire. Attendre. Juste attendre. Par temps calme, cette normalité ne mène nulle part mais ne prête guère à conséquence. Dans les temps agités que nous vivons, elle mène tout simplement dans le mur. Ce qui est en cause aujourd'hui, c'est l'existence même de la démocratie. L'incapacité à faire face à la crise et à lutter contre le chômage, la croissance explosive des inégalités, la faiblesse des dirigeants, leur manque de souffle, de vision, d'ambition, l'absence de grand dessein collectif, tout ceci fait peser un risque sans précédent sur la démocratie. La politique exige de l'audace et du courage. De la créativité et de la vision. A temps de crise exceptionnelle, renouons avec l'exceptionnel. Vive l'anormalité !

01/2015

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Littérature française

Eloge de l'arrogance

"Arrogance. Je n'ai jamais cessé d'aimer ce nom aux sonorités douces qui s'associent d'emblée pour moi à celles d'élégance, comme pour m'inviter à songer que l'insolence et le mépris signent, au fond, une certaine distinction de l'esprit".

03/2012

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Philosophie

Eloge de l'inconsommable

Notre monde plie sous le poids d'objets consommables à souhait, caducs à la mesure de leur " utilité ", encombrant l'espace de notre respiration, jusqu'à ce qu'essoufflés, nous protestions : " Mais avait-on besoin de tant de choses ? " Il en est d'autres pourtant insaisissables, joignant le " futile à l'agréable ", se dérobant à l'emploi avec une élégance espiègle. Objets inconsommables, débordant nos certitudes, surgissant au cœur d'une œuvre littéraire (Borges, Proust), d'un tableau (Le radeau de la Méduse de Géricault, La Machine à gazouiller de Klee), d'un film (Eve de Mankiewicz, Gladiator de Ridley Scott), ou heurtant le flâneur au détour d'une rue, d'un musée de la porcelaine, voire d'un portique ouvrant sur un ancien jardin. Dès lors, l'éloge de ces objets inconsommables consistera à désigner le territoire où ils nous livrent un sens nouveau, un plein étonnement, une " revenue au monde ", dessinant les contours mêmes de la philosophie.

04/2006

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Critique littéraire

Eloge de l'infini

" Tout l'art de la guerre consiste à manifester de la mollesse pour accueillir avec fermeté ; à montrer de la faiblesse pour faire valoir sa force ; à se replier pour mieux se déployer au contact de l'ennemi. Vous vous dirigez vers l'ouest ? faites semblant d'aller vers l'est ; montrez-vous désunis avant de manifester votre solidarité ; présentez une image brouillée avant de vous produire en pleine lumière. Soyez comme les démons qui ne laissent pas de traces, soyez comme l'eau que rien ne peut blesser. Là où vous vous dirigez n'est jamais là où vous allez ; ce que vous dévoilez n'est pas ce que vous projetez, de sorte que nul ne peut connaître vos faits et gestes. Frappant avec la rapidité de la foudre, vous prenez toujours à l'improviste. En ne rééditant jamais le même plan, vous remportez la victoire à tout coup. Faisant corps avec l'obscurité et la lumière, vous ne décelez à personne l'ouverture. C'est là ce qu'on appelle la divine perfection. " Houai-nan-tse (IIe siècle av. J.-C.).

01/2003

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Sports

Eloge de l'esquive

Le dribble n'est pas né par hasard au Brésil. Les premiers joueurs noirs ont commencé à dribbler pour éviter les contacts avec les défenseurs blancs et éviter de se faire rosser sur la pelouse et à la fin des matchs. Il s'est développé sur les plages et les terrains vagues, avec une pelote de chaussettes ou une petite balle en caoutchouc. C'est un mouvement de hanche, similaire à celui des danseurs de Samba et des lutteurs de Capoeira, ludique, acrobatique, marque des plus grands solistes, de Leonidas à Pelé. Il est ludique et acrobatique, "audace et joie" - la devise de Neymar : l'un des grands joueurs brésiliens, devenu l'emblème de toute une nation et de son rayonnement international. Cet éloge nous racontera ce que le dribble révèle de la culture et de la société brésiliennes. Il narrera ses origines et ses développements. Il parlera de ses légendes, de ses plus grands artistes, ces funambules qui ont transformé le foot en une danse irrationnelle. Qui ont fait du football un art sublime et puéril : si le foot demeure encore un jeu et suscite tant d'émotions, il le doit au dribble brésilien : un art, oui, libre, joyeux, passionné, habité par les mots.

05/2014

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Philosophie

Eloge de l'amour

«La conviction est aujourd'hui largement répandue que chacun ne suit que son intérêt. Alors l'amour est une contre-épreuve. L'amour est cette confiance faite au hasard.» Des moralistes français jusqu'à Levinas, en passant par Schopenhauer, les philosophes ont souvent maltraité l'amour - lorsqu'ils l'ont traité. Alain Badiou montre dans ce livre fort et limpide que l'amour est aujourd'hui menacé : la puissance de l'événement incommensurable qu'il constitue est niée à la fois par les tenants du marché libéral (pour lesquels tout n'est qu'intérêt) et par ses opposant (pour lesquels l'amour n'est qu'hédonisme). Il est donc à réinventer...

02/2016

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Littérature française

Pratique de l'éloge

La littérature a partiellement pour objet de faire retentir les âges, de nous rendre comme accessible la permanence de certains éléments de sensibilité entre générations, de ne pas laisser toutes choses se rompre ou se corrompre. Le nouveau, s'il se développe en dehors de l'ancien, le voici restitué à la communauté. Chaque écrivain sait bien ce qu'il doit, et à qui. Aucune dette en outre ne sera remise à personne. (Cette phrase même ne m'appartient pas.) J'ai donc cru utile, lorsque de grands aînés m'en ont fait la suggestion, de pratiquer très exactement l'éloge. Pierre Oster.

05/2009

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Littérature française

Eloge de l'oubli

Dans l'Élysée sont mon père et ma mère, mes vieux parents que plus rien ne tourmente. Ils m'ont envoyé des jours, ils m'ont envoyé des nuits, de celles où l'on tâtonne, de celles où l'on trébuche. Ils vont main dans la main dans un pré blanchi de fleurs. Nous sommes au printemps, un éternel printemps. Un fleuve aux eaux sombres nous sépare. Je suis sur la berge, et la barque n'est pas là. Je les appelle. Ils ne m'entendent pas. Quand je voudrais les étreindre, n'étreindrais-je que du vent ? N'étreindrai-je plus jamais ma fragile dans son épaisse robe de chambre bordeaux ? Sera-t-elle devenue une jeune fille qu'emporte un paquebot, ou une enfant en sarrau qui part pour l'école, son petit panier à la main ?

09/1996

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Actualité et médias

Eloge de l'irrévérence

"Dans la vie d'un avocat, il y a des plaidoiries qu'on n'oublie pas. Elles vous obsèdent des mois, vous réveillent la nuit, vous rendent malade puis, vous marquent pour toujours. C'était le 8 février 2007, il a fallu sauter dans le vide. Derrière nous, une salle comble, chauffée à blanc par des débats enflammés ; sur le côté, les représentants de la presse mondiale. Un tribunal est une arène, un théâtre du réel, le cadre de l'Histoire qui s'écrit, mais le sait-on ? Pour ce "procès des caricatures", nous étions passionnés, complices, angoissés, heureux de défendre notre cause. Charlie Hebdo a gagné contre les intégristes, le droit à l'irrévérence a triomphé, mais les dix années qui ont suivi ont été tragiques. Qui ose encore rire de Dieu, de ses commandements et de ses fanatiques ? La justice a tenu bon mais les menaces, la peur, les morts se sont succédé. Revenir sur ces instants, sur le Droit, les dessins, les textes sacrés et la vertu du rire reste un devoir : la garantie de nos libertés." G.K. et R.M.

03/2019

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Sociologie politique

Éloge de l'âne

"On ne doit pas mépriser l'âne parce qu'il marche à quatre pattes : le lion, que les préjugés ont déclaré le roi des animaux, ne marche point autrement. Plusieurs philosophes ont même soutenu que cette manière de marcher, est on seulement la plus solide, mais encore la plus naturelle ; ils ont fait plus : ils ont démontré physiquement que l'homme doit marcher ainsi, et ils ont déclaré que tant qu'il ne se servira que de deux pieds, on doit le regarder comme un monstre. Il y en a d'autres qui prétendent que la plupart des hommes le sont sans cela ; mais ce n'est pas de quoi il s'agit à présent : ainsi revenons à nos moutons". Le délicieux morceau de bravoure du moine bénédictin messin Jean-Joseph Cajot, contempteur de Rousseau, voit l'humilité d'âme, la pauvreté en l'esprit, l'opiniâtreté de coeur, allégoriquement portées aux nues au règne de la fastueuse et trompeuse inconstance.

03/2023

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Ouvrages généraux

Eloge de l'obscurité

Aussi loin que remontent ses souvenirs, Sigri Sandberg a eu peur du noir. Un beau jour, elle part pour un séjour en solitaire dans les montagnes norvégiennes, en plein hiver, pour apprivoiser l'obscurité. Elle s'inspire de l'expérience d'une pionnière, Christiane Ritter, qui a passé un hiver entier dans une hutte de trappeur isolée au Spitzberg en 1934. Les deux femmes partagent une même fascination pour les paysages du Grand Nord, pour leur beauté et le silence qui les habite. Cet ouvrage explore notre relation intime à la nuit : pourquoi nous avons peur du noir, pourquoi nous en avons besoin, et en quoi l'excès de lumière peut nuire à notre bien-être. Sous la nuit polaire, Sigri Sandberg réfléchit à la signification culturelle, historique, psychologique et écologique de l'obscurité. Elle évoque le sommeil et ses mécanismes, les trous noirs, les lumières du Nord, mais aussi les lois du trafic aérien et la lutte pour pouvoir continuer à apprécier la beauté d'un ciel nocturne étoilé. Une réflexion sensible sur l'influence de l'homme sur la nature, nourrie par l'expérience et l'observation du Grand Nord.

04/2021

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Epistémologie

Éloge de l'oisiveté

L’Éloge de l'oisiveté est une pépite dénichée dans l’œuvre immense et protéiforme de Bertrand Russell. Dans la grande tradition des essayistes anglais (Swift, Stevenson), il manie le paradoxe pour s'attaquer aux fondements mêmes de la civilisation moderne. Derrière l'humour et l'apparente légèreté du propos se cache une réflexion de nature à la fois philosophique et politique qui s'exprime avec une ironie mordante: "Il existe deux sortes de travail: le premier consiste à déplacer une certaine dose de matière à la surface de la terre ; le second à dire à quelqu'un d'autre de le faire. "

02/2023

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Avocats

Eloge de l'irrévérence

Plus que des plaidoiries, des armes démocratiques pour continuer de rire, de croire ou de ne croire en rien. En mars 2007, Charlie Hebdo est au coeur d'un procès retentissant : plusieurs associations dénoncent les caricatures de Mahomet publiées dans le journal et accompagnées d'un appel à la lutte contre l'islam radical. Sur le banc des accusés, les dessinateurs, rédacteurs et salariés de l'hebdomadaire satirique, mais aussi des personnalités politiques : François Hollande, François Bayrou ou encore Elisabeth Badinter. Pour les défendre, les avocats Georges Kiejman et Richard Malka. Dans un tribunal sous haute surveillance et face à la presse du monde entier, ils vont défendre le droit à la liberté d'expression, à la caricature, à l'irrévérence. Seize ans après ce procès historique, annonciateur du drame de janvier 2015, il était temps de rendre aux citoyens deux textes fondateurs - les plaidoiries de Malka et de Kiejman - éloges superbes de la liberté de pensée. Richard Malka est avocat, romancier et scénariste de BD. Il est l'auteur de Tyrannie (Grasset, 2018), Le Voleur d'amour (Grasset, 2021) et de Traité sur l'intolérance (Grasset, 2023). Georges Kiejman est l'un des plus grands avocats français, au coeur des dossiers les plus importants des cinquante dernières années. Il est l'auteur de L'homme qui voulait être aimé (Grasset, 2021).

05/2023

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Histoire littéraire

Petits éloges du double

Passionné autant qu'intrigué par la figure du double, Frank Lanot explore les grands duos de notre mémoire, qu'ils soient historiques - de Gaulle & Sartre, Delon & Depardieu, Colette & Beauvoir - ou fictifs - Achille & Ulysse, Alceste & Tartuffe, Dom Juan & M. Prudhomme -, et offre, à travers cette galerie de portraits croisés, une relecture aussi érudite que joyeuse de nos mythes antiques et contemporains. Ce petit livre, placé sous le signe de la dualité, voire du duel, s'inscrit dans la tradition des Vies parallèles de Plutarque, qui faisait le portrait des grands hommes et des héros de son époque, les opposant ou les faisant se rencontrer. Car c'est dans la tension exquise entre deux personnages que peut se révéler la particularité de chacun d'eux : le premier éclaire le second, le second explique le premier. En se réappropriant cette tradition du portrait en miroir, Frank Lanot propose cinquante jeux de doubles, cinquante portraits en face à face, en reflet ou en écho, et tisse, jonglant avec les lieux et les époques, le fil subtil de notre Histoire. Qui pour renvoyer la balle à Cantona ?? Qui pour donner la réplique à Jeanne Moreau ?? Qui pour répondre à Gutenberg ?? Qui pour s'accorder avec Barbara ?? Qui pour dialoguer avec Albert Camus ?? En convoquant les vies, les oeuvres et les légendes, dans des duos et des contre-duos aussi étonnants que détonants, Frank Lanot redonne à notre mémoire sa plasticité, sa liberté et sa profondeur : un véritable antidote à l'à-quoi-bonisme et au prêt-à-penser d'aujourd'hui.

06/2021

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Littérature érotique et sentim

Perdus de vue. Ironie du sort #1

Il avait promis de ne jamais me quitter. Mais lorsque j'ai eu le plus besoin de lui, c'est exactement ce qu'il a fait... Le guide forestier, Xander Reed, a passé quinze ans à essayer d'oublier la nuit où il s'est tourné vers son meilleur ami aux heures les plus sombres de sa vie pour se rendre compte que le jeune homme qui avait juré de toujours être là pour lui, lui avait tourné le dos. Trois mille kilomètres et quinze années à reconstruire une nouvelle vie dans l'arrière-pays tranquille des montagnes Rocheuses auraient dû suffire à effacer à jamais de sa mémoire Bennett Crawford. Mais les vieilles blessures sont profondes et lorsque Bennett réapparaît brusquement dans sa vie comme membre d'une expédition guidée par Xander, les cicatrices qu'il croyait guéries depuis longtemps s'ouvrent à nouveau. Tout ce que j'ai toujours voulu, c'est d'empêcher Xander d'être blessé à nouveau. Je n'ai jamais envisagé que celui dont il avait besoin d'être protégé, c'était moi... Bennett Crawford a été confronté à un choix impossible la nuit où son meilleur ami a eu besoin de lui. Il a fait le mauvais choix. Fils unique d'une des familles les plus riches de la Nouvelle-Angleterre, il aurait dû avoir le monde à ses pieds, mais perdre son meilleur ami à l'âge de quatorze ans a tout changé. Et même si Bennett a réussi à se cacher derrière un masque de satisfaction alors qu'il prend place aux côtés de son père dans l'entreprise familiale, intérieurement il cherche le morceau de lui-même qui lui manque depuis que Xander Reed a quitté sa vie. Le seul point positif pour Bennett est son travail avec un groupe d'enfants de quartiers défavorisés, et lorsque la chance lui est donnée de montrer à ces adolescents troublés qu'il y a un monde plus vaste qui les attend s'ils ont le courage de chercher à l'atteindre, il la saisit. Mais lorsqu'il descend de ce bus pour ce qui est supposé être une semaine d'amusements et d'aventures, il revient immédiatement dans le passé en découvrant que leur guide n'est autre que le garçon qu'il a laissé tomber si longtemps auparavant. Seulement, le petit garçon insouciant et au coeur tendre que Bennett a connu a disparu, et à sa place se trouve un homme sombre et amer qui n'est pas intéressé par une seconde chance.

06/2019

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Développement personnel

Soyez gentils. Petit éloge de la bonté à l'usage des générations futures

Le 11 mai 2013, l'écrivain George Saunders était invité à prononcer le discours de remise des diplômes de l'université de Syracuse, dans l'Etat de New York. Soyez gentils reprend, sous une forme légèrement remaniée, l'intégralité de ce discours. Avec humour, verve et sensibilité, George Saunders livre une méditation touchante et profonde sur la gentillesse, invitant chacun d'entre nous à ne jamais se lasser d'errer sur la voie de la bonté.

11/2019

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Humour

Si je meurs idiot je me suicide. Le Carnet de Sophilès, petit bréviaire dérisoire de l'ironie ordinaire

Mise en garde de l'auteur : Ce recueil aurait pu s'appeler C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'on doit fermer sa gueule. Mais ainsi réduit à un silence du second degré il n'eût peut-être plus été audible par le lectorat fin et cultivé auquel je le destine. En préférant le titre Si je meurs idiot je me suicide j'ai plutôt choisi le principe cinglant de la formule lapidaire pour mieux frapper au coeur les esprits les plus finement dissimulés sous des dehors revêches et bourrus, esprits qui sont aussi les plus subtils et les moins altérés par les conformismes de bon aloi. Pourront ainsi y trouver leur compte les poivrots, les frustrés, les navrés, les névrosés, les rustres, les bourrus, les carbonisés de la coiffe, les athées, les mécréants, les hargneux, les illettrés, les moches, les revêches, les boutonneux, les socialistes, les cocus, les précieux, les tordus, les crédules, les obsédés, les arriérés, les grands post-maturés, les pervers, les naïfs, les protestants, les complotistes, les morveux, les baveux, et d'une manière générale tous les "trous du cul" de la planète. Mais ce n'est pas gagné ! Pour éviter tout risque de contamination ne testez pas ce recueil vous-mêmes, offrez-le d'abord à quelqu'un que vous n'aimez pas, et attendez de voir.

12/2023

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sociologie du genre

La terreur féministe. Petit éloge du féminisme extrémiste

"Le féminisme n'a jamais tué personne." Cette phrase est brandie depuis des décennies par le discours féministe majoritaire. Comme si les féministes cherchaient à rassurer un patriarcat pétri d'angoisse, ou à appuyer l'idée - déjà bien répandue - qu'une femme ne peut pas faire peur, qu'une femme ne peut pas être dangereuse. Mais est-il vrai que le féminisme n'a jamais tué personne ? Elles s'appellent Maria, Noura, Judith, Diana, Christabel. Elles ont fait usage de la violence contre le patriarcat. Elles ont touché au grand tabou. Pour nourrir une réflexion sur la place de la violence dans la lutte contre le patriarcat, Irene nous raconte l'histoire de ces femmes violentes.

02/2021

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Religion

Petit éloge de la vérité. Manifeste pour un humanisme chrétien

La vérité n'a pas bonne presse aujourd'hui, c'est le moins qu'on puisse dire, dans un monde où le relativisme domine. Tout en se livrant à une critique aiguisée d'un air du temps où se mêlent errance, culte de la volonté, esclavage du marché et de la toute-puissance, Vincent Morch invite à refonder un véritable humanisme d'inspiration chrétienne. La vérité vous rendra libre !, n'est-ce pas une de ces aspirations les plus fortes dont nous avons besoin ? Comme l'écrit l'auteur, à travers une méditation sur la vérité, je veux tenter de me libérer, autant que faire se peut, du poids que la culture morbide qui domine à l'heure actuelle fait peser sur mes épaules : aigreur, tristesse, tentation du désespoir. Il n'est guère difficile en effet, en parcourant les journaux, en arpentant les librairies ou seulement en tendant les oreilles, de recueillir les échos indignés, sarcastiques ou éplorés de ce malaise qui ne cesse de s'étendre et de s'aggraver. Mais à quoi bon se joindre à ce choeur pléthorique ? C'est de tout autre chose dont nous avons besoin ouvrir nos poumons, respirer à grandes goulées, s'enivrer d'oxygène... Bref, retrouver le goût de l'avenir.

04/2015