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Marie Modiano

Extraits

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Sciences et inventions

Marie Curie

"La collection "Petite & GRANDE" propose de découvrir des femmes qui n'étaient pas destinées à entrer dans l'Histoire mais qui ont accompli des choses extraordinaires en écoutant leur coeur et en suivant leur rêve d'enfant. Qu'elles aient été artistes, scientifiques ou bien aventurières, toutes étaient des petites filles rêveuses avant de devenir les grandes femmes courageuses et inspirantes que l'on connaît. Découvre ici comment la petite Marie est devenue une grande scientifique, ou comment un rêve de petite fille s'est transformé en destin unique ! "

02/2023

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Royaume-Uni

Marie Stuart

La vie passionnée de la reine d'Ecosse (1542-1587), accusée du meurtre de son second mari et décapitée sous les yeux d'Elisabeth Ire, symbole de l'esprit humaniste face au fanatisme calviniste. Une destinée digne d'une tragédie antique, magnifiée par le travail de conteur, d'historien et de psychologue de Stefan Zweig. Un classique de la littérature du XXe siècle Sans l'exemple de Marie Stuart, disait Zweig, " il n'y eût pas eu d'exécution de Charles Ier, ni ensuite de Louis XVI et de Marie-Antoinette ". Son intérêt pour la reine d'Ecosse (1542-1587) remonte à l'été 1906, lorsqu'il visita pour la première fois ce pays. C'est à Londres, en 1933, qu'il délaisse ses projets romanesques pour corriger les erreurs commises au sujet de la reine décapitée, examinant chaque pièce du dossier à la façon d'un détective. " Etait-elle vraiment impliquée dans le meurtre de son second mari [Henri Darnley], ne l'était-elle pas ? " Une nouvelle fois, son ambition est d'expliquer comment " d'une destinée ordinaire naît soudain une tragédie aux dimensions antiques ". Mais aussi de mettre en lumière la culture humaniste de Marie Stuart face au " sombre fanatisme " et au " caractère dictatorial " du réformateur calviniste John Knox, allusion limpide à la situation de l'Europe en 1935. Portrait enflammé d'une reine aveuglée par la passion, tout autant que de son ennemie jurée Elisabeth Ire, voici l'une des biographies les plus enlevées de Zweig, pleine de péripéties et d'éclairages crus sur une personnalité qu'il n'hésite jamais à qualifier de " romantique ". " Votre Marie Stuart se dévore. Combien les autres drames, qui traitent du même sujet, paraissent pauvres à côté de cette histoire ! " (Romain Rolland) " Un livre qui divertit comme le meilleur des romans tout en ayant la gravité, l'impartialité, le poids de la vraie recherche. " (Klaus Mann)

02/2024

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Autres éditeurs (U à Z)

Marie Nuage

Devant une théière qui fume beaucoup trop, Marie, petite fille à l'imagination débordante se met en quête d'attrapper les nuages... Testant différents stratagèmes - échelle, potion, piège -, elle ne réussit qu'à les faire fuir ! Marie est si triste... jusqu'au jour où elle rencontre un drôle flocon blanc à quatre pattes qui fait bêêê bêêê ! Marie trouve que ce gentil mouton ressemble à un nuage et va faire de lui son compagnon pour la vie.

05/2023

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Littérature française

Remise de peine de Patrick Modiano. Voyage au pays de l'enfance

Le récit d'enfance de Patrick Modiano, Remise de peine, raconte contrairement à l'autobiographie officielle, Un pedigree, la période passée avec son frère Rudy, précocement disparu. Voyage au pays de l'enfance, il peut être lu comme le premier volet d'un diptyque autobiographique, car l'absence de mention générique sur la page de couverture indique que ce n'est pas un roman. Rien ne permet d'affirmer en outre qu'il s'agit d'un texte autofictionnel...

05/2013

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Critique

Vigiles de mémoire. Esth/éthique du maldicible chez Modiano, Ernaux, Le Clézio

Ce livre se penche sur les modes de transmission et d'énonciation de la mémoire dans la littérature contemporaine, principalement dans des récits qui s'interrogent sur la perception du temps présent, passé et à venir, L'esthétique et l'éthique y apparaissent comme les deux côtés d'une médaille, deux dimensions inséparables et inépuisables de l'oeuvre, particulièrement quand celle-ci met en question son propre statut d' ouvre. Que ce soit par adhésion ou par rejet, elle prend ainsi position à l'égard du Inonde dans lequel elle s'inscrit, un présent héritier des événements et des constructions du passé. Comment la mémoire crée-t-elle une voie d'accès privilégiée à la façon dont "pense" le texte littéraire ? En fouillant certains récits de Patrick Modiano, d'Annie Ernaux ou de J.M.G. Le Clézio, on peut mettre en évidence les manifestations d'un discours conscient de ses propres limites et qui doit néanmoins rendre compte d'une pluralité d'expériences. Ces récits explorent les paradoxes du langage et de l'expérience et il en surgit un concept inédit, celui de maldicible. Appliqué aux questions d'identité, d'altérité, d'éthique du témoignage, d'inscription sociale ou de conscience historique, ce concept s'avère des plus judicieux pour analyser et mettre en valeur les façons dont les textes étudiés pensent et offrent à penser. Ce que fait l'auteur de cet ouvrage de façon aussi minutieuse que clairvoyante.

03/2021

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Romans noirs

Un os dans la noce

San-Antonio est à la mairie, il se marie. Et au milieu de la cérémonie, une bombe explose. San-Antonio va se marier avec sa belle et tendre Zoé. Mais devant la mairie parmi la foule d'amis et de journalistes, un individu lui remet un message. Sur ce mot, on le prévient qu'il y a une bombe et elle se déclenchera s'il dit oui. Que faire ? C'est peut-être un canular. Devant le maire qui lui pose la grande question, il répond non. Tout le monde est surpris, la fiancée le regarde incrédule. Monsieur le maire lui demande " Vous avez dit non ? ". Hélas sans réfléchir San-Antonio dit oui. La fin du " oui " n'est même pas finie que la bombe explose. En faisant son lot de cadavres. Mais qui veut empêcher San-Antonio de se marier ?

09/2021

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Littérature française

Maria Maria

Maria. Une jeune fille dont on ne saur presque rien. Elle reste un endroit intouché dans la mémoire de Paul Nizon, une figure de l'amour impossible. Un jour, à Rome, elle travers la via Veneto, elle porte un ciré rouge, c'est le mois de mars 1960. Paul Nizon a trente ans. Il la voit passer, il va lui parler. C'est autour de cette rencontre avec maria, jeune entraîneuse dans un bar de Rome, que le roman va circuler, en mêlant très librement des éléments autobiographique et de fiction. On devine à peine qui écrit, qui conte. Colette Fellous s'empare de l'histoire de Paul Nizon qui redécouvre une blessure ancienne, s'interroge, questionne, rectifie, afin d'approcher l'ombre d'une autre passante, celle de Fortuna dans le premier roman de Colette Fellous. Maria devient peu à peu la figure de toute rencontre amoureuse. " Nous sommes devenus tous les deux des archéologues de cette rencontre fugitive qui a eu lieu et qui a lieu toujours. Maria Maria est notre seule offrande.

09/2004

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Droit constitutionnel

De la marine à voiles au sous-marin. Cinquante ans de services dans la marine anglaise

De la marine à voiles au sous-marin : cinquante ans de services dans la marine anglaise / Amiral Sir Percy Scott,... Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature française

Souvenirs dormants

""Vous en avez de la mémoire. . ". Oui, beaucoup... Mais j'ai aussi la mémoire de détails de ma vie, de personnes que je me suis efforcé d'oublier. Je croyais y être parvenu et sans que je m'y attende, après des dizaines d'années, ils remontent à la surface, comme des noyés, au détour d'une rue, à certaines heures de la journée".

10/2017

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Littérature française

L'horizon

"Il suivait la Dieffenbachstrasse. Une averse tombait, une averse d'été dont la violence s'atténuait à mesure qu'il marchait en s'abritant sous les arbres. Longtemps, il avait pensé que Margaret était morte. Il n'y a pas de raison, non, il n'y a pas de raison. Même l'année de nos naissances à tous les deux, quand cette ville, vue du ciel, n'était plus qu'un amas de décombres, des lilas fleurissaient parmi les ruines, au fond des jardins".

03/2010

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Littérature française (poches)

Fleurs de ruine. Récit

24 AVRIL 1933. Deux jeunes époux se suicident dans leur appartement parisien pour de mystérieuses raisons. Cette nuit là ils auraient fait la connaissance de deux femmes, de deux hommes, fréquenté un dancing, pénétré dans une maison pourvue d'un ascenseur rouge. Trente ans se sont écoulés. Le narrateur s'interroge sur leur histoire dont certains protagonistes semblent avoir croisé la sienne. Interrogation qui, en écho, en suscite d'autres. Fantômes entrevus, explications jamais venues. Silhouettes, prénoms, aspirés par le temps. Paris, aussi, surtout. Perdu, poursuivi, redessiné.

05/2007

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Littérature française (poches)

Les Boulevards de ceinture

Le narrateur part à la recherche de son père. Le voici dans un village, en bordure de la forêt de Fontainebleau, du temps de l'occupation, au milieu d'individus troubles. Qui est ce père ? Trafiquant ? Juif traqué ? Pourquoi se trouve-t-il parmi ces gens ? Jusqu'au bout le narrateur poursuivra ce père fantomatique. Avec tendresse.

06/2006

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Littérature française (poches)

Dora Bruder

" J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps - tout ce qui vous souille et vous détruit - n'auront pas pu lui voler. "

04/1999

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Littérature française (poches)

Voyage de noces

Je suis tombé sur la vieille coupure de journal qui datait de l'hiver où Ingrid avait rencontré Riguaud. C'était Ingrid qui me l'avait donnée la dernière fois que je l'avais vue. Pendant le dîner, elle avait commencé à me parler de toute cette époque, et elle avait sorti de son sac un portefeuille en crocodile, et de ce portefeuille la coupure de journal soigneusement pliée, qu'elle avait gardée sur elle pendant toutes ces années. Je me souviens qu'elle s'était tue à ce moment-là et que son regard prenait une drôle d'expression, comme si elle voulait me transmettre un fardeau qui lui avait pesé depuis longtemps ou qu'elle devinait que moi aussi, plus tard, je partirais à sa recherche. C'était un tout petit entrefilet parmi les autres annonces, les demandes et les offres d'emplois, la rubrique des transactions immobilières et commerciales : " On recherche une jeune fille, Ingrid Teyrsen, seize ans, 1,60m, visage ovale, yeux gris, manteau sport brun, pull-over bleu clair, jupe et chapeau beiges, chaussures sport noires. Adresser toutes indications à M. Teyrsen, 39 bis boulevard Ornano, Paris.

06/2007

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Littérature française (poches)

Dimanches d'août

Pourquoi le narrateur a-t-il fui les bords de la Marne avec Sylvia pour se cacher à Nice ? D'où vient le diamant la Croix du Sud, la seule chose dure et consistante de leur vie et qui, peut-être leur porte malheur ? De quoi est mort l'acteur populaire Aimos ? Qui sont les Neal, et pourquoi, de leur villa délabrée, s'intéressent-ils de si près à Sylvia, au narrateur, à la Croix du Sud ? Et Sylvia ? A-t-elle été l'épouse de Villecourt ? Et Villecourt ? Que vient-il faire à Nice, lui aussi, à l'heure de sa déchéance ? ... A travers toutes ces énigmes qui s'entrecroisent, un roman d'amour se dessine, empreint d'un charme qui hante le lecteur pendant longtemps.

02/2001

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Littérature française

Des inconnues

"J'avais peur de m'endormir et de lui confier dans mon sommeil ce que je gardais pour moi depuis si longtemps : René, le chien, la photo perdue, les abattoirs, le bruit des sabots qui vous réveille très tôt le matin".

02/1999

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Littérature française

Remise de peine

Dans ce récit aux contours autobiographiques, le narrateur, Patoche, évoque son enfance chez des amies de ses parents, pendant que sa mère court les scènes de théâtre dans toute l'Europe et que son père s'est fait chercheur d'or en Amérique du Sud. Le regard enfantin et naïf du narrateur dessine des existences adultes troubles, faites de mystères et de clandestinité. Remise de peine est imprégné des thèmes chers à Patrick Modiano : la quête paternelle et la mélancolie des errances parisiennes.

01/1988

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Littérature française

Villa triste

Une petite ville de la province française, au bord d'un lac et à proximité de la Suisse. C'est dans cette station thermale qu'à dix-huit ans le narrateur, un apatride " aux semelles de vent " et à l'âme inquiète, vient se réfugier afin d'échapper à des menaces qu'il sent rôder autour de lui et à la peur panique qui le dévore. Peur d'une guerre, d'une catastrophe imminente ? Peur des " autres " ? En tout cas, la proximité de la Suisse, où il compte fuir à la moindre " alerte ", lui apporte un réconfort provisoire. Il se cache au début de ce mois de juillet dans la foule des estivants, quand il fait la rencontre d'une jeune fille, Yvonne Jacquet, et d'un étrange docteur, René Meinthe, auxquels il s'accroche comme un noyé. Mais ces deux êtres sont eux-mêmes aussi exilés que lui de la vraie vie, malgré la parade sociale qu'ils jouent dans un milieu où passent comme des lucioles des personnages aux contours estompés par la dérision et la mélancolie. Le narrateur, en " voyeur d'ombres ", évoque cet été d'il y a presque quinze ans et tente d'arracher à l'oubli les visages, la fragilité des instants, les atmosphères d'une saison déjà lointaine. Mais tout défile et se dérobe, comme à travers la vitre d'un train, de sorte qu'il ne reste plus que le souvenir d'un mirage et d'un décor de carton-pâte. Et une musique où s'entrecroisent plusieurs thèmes : le déraciné qui cherche vainement des attaches, le temps qui passe et la jeunesse perdue.

09/1975

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Littérature française

La place de l'Etoile

En exergue de cet étonnant récit, une histoire juive : " Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit : " Pardon, monsieur, où se trouve la place de l'Etoile ? " Le jeune homme désigne le côté gauche de sa poitrine. " Voici, annoncé en quelques lignes, ce qui anime le roman : l'inguérissable blessure raciale. Le narrateur, Rapphaël Schlemilovitch, est un héros hallucinatoire. A travers lui, en trajets délirants, mille existences qui pourraient être les siennes passent et repassent dans une émouvante fantasmagorie. Mille identités contradictoires le soumettent au mouvement de la folie verbale où le juif est tantôt roi, tantôt martyr et où la tragédie la plus douloureuse se dissimule sous une énorme et pudique bouffonnerie. Ainsi voyons-nous défiler des personnages réels ou fictifs qui appartiennent à la mythologie personnelle de l'auteur : Maurice Sachs et Otto Abetz, Lévy-Vendôme et le docteur Louis-Ferdinand Bardamu, Brasillach et Drieu la Rochelle, Marcel Proust et les tueurs de la Gestapo française, le capitaine Dreyfus et les amiraux pétainistes, Freud, Rebecca, Hitler, Eva Braun et tant d'autres, comparables à des figures de carrousels tournant follement dans l'espace et le temps. Mais la place de l'Etoile, le livre refermé, s'inscrit au centre exact de la " capitale de la douleur ".

04/1968

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Littérature française (poches)

Du plus loin de l'oubli

J'aurais brassé les papiers, comme un jeu de cartes, et je les aurais étalés sur la table. C'était donc ça, ma vie présente ? Tout se limitait donc pour moi, en ce moment, à une vingtaine de noms et d'adresses disparates dont je n'étais que le seul lien ? Et pourquoi ceux-là plutôt que d'autres ? Qu'est-ce que j'avais de commun, moi, avec ces noms et ces lieux ? J'étais dans un rêve où l'on sait que l'on peut d'un moment à l'autre se réveiller, quand des dangers vous menacent. Si je le décidais, je quittais cette table et tout se déliait, tout disparaissait dans le néant. Il ne resterait plus qu'une valise de fer-blanc et quelques bouts de papier où étaient griffonnés des noms et des lieux qui n'auraient plus aucun sens pour personne.

10/1997

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Littérature française

Un cirque passe

"Place du Châtelet, elle a voulu prendre le métro. C'était l'heure de pointe. Nous nous tenions serrés près des portières. A chaque station, ceux qui descendaient nous poussaient sur le quai. Puis nous remontions dans la voiture avec les nouveaux passagers. Elle appuyait la tête contre mon épaule et elle m'a dit en souriant que "personne ne pourrait nous retrouver dans cette foule". A la station Gare-du-Nord, nous étions entraînés dans le flot des voyageurs qui s'écoulait vers les trains de banlieue. Nous avons traversé le hall de la gare et, dans la salle des consignes automatiques, elle a ouvert un casier et en a sorti une valise de cuir noir. Je portais la valise qui pesait assez lourd. Je me suis dit qu'elle contenait autre chose que des vêtements".

08/1992

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Littérature française (poches)

Quartier perdu

Un dimanche de juillet, Ambrose Guise arrive à Paris. Personne. Sauf les statues. Une ville fantôme, lui semble-t-il, après un bombardement et l'exode de ses habitants. Auteur de romans policiers anglais, il vient rencontrer son éditeur japonais. Mais il va profiter de ce voyage pour élucider les mystères de son passé, du temps où il était français et s'appelait Jean Dekker, il y a vingt ans. Il fait alors surgir dans un Paris crépusculaire, halluciné, des lieux étranges : une chambre secrète rue de Courcelles, en face d'une pagode ; un grand rez-de-chaussée donnant sur un jardin, place de l'Alma. Il réveille les spectres de Georges Maillot, au volant de sa voiture blanche, de Carmen Blin, Ghita Wattier, des Hayward... Tout un quartier perdu de la mémoire est ainsi revisité, et délivre le secret de ses charmes, et de ses sortilèges.

03/2015

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Littérature française

Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier

" - Et l'enfant ? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant ? - Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu... Quel drôle de départ dans la vie... - Ils l'avaient certainement inscrit à une école... - Oui. A l'école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d'une grippe. - Et à l'école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage... - Non, malheureusement. Ils ont détruit l'école de la Forêt il y a deux ans. C'était une toute petite école, vous savez..."

10/2014

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Littérature française

L'herbe des nuits

« Jean… Qu’est-ce que tu dirais si j’avais fait quelque chose de grave ? » J’avoue que cette question ne m’avait pas alarmé. Peut-être à cause du ton détaché qu’elle avait pris, comme on cite les paroles d’une chanson ou les vers d’un poème. Et à cause de ce : « Jean… Qu’est ce que tu dirais… » c’était justement un vers qui m’était revenu à la mémoire : « … Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ? » « Qu’est-ce que tu dirais si j’avais tué quelqu’un ? » J’ai cru qu’elle plaisantait ou qu’elle m’avait posé cette question à cause des romans policiers qu’elle avait l’habitude de lire. C’était d’ailleurs sa seule lecture. Peut-être que dans l’un de ces romans une femme posait la même question à son fiancé. « Ce que je dirais ? Rien ». Mêlé de près à une affaire criminelle au début des années 1960, Jean, le narrateur de L’Herbe des nuits, tente de mettre au clair les circonstances qui l’ont conduit à fréquenter la bande de L’Unic Hôtel à Montparnasse et une certaine Dannie dont il était alors amoureux. En recoupant ses souvenirs avec les pièces d’un dossier de la brigade des moeurs, il rouvre une enquête classée sans suite, dont il est vraisemblablement le dernier témoin.

10/2012

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Littérature française (poches)

Dans le café de la jeunesse perdue

Encore aujourd'hui, il m'arrive d'entendre, le soir, une voix qui m'appelle par mon prénom, dans la rue. Une voix rauque. Elle traîne un peu sur les syllabes et je la reconnais tout de suite : la voix de Louki. Je me retourne, mais il n'y a personne. Pas seulement le soir, mais au creux de ces après-midi d'été où vous ne savez plus très bien en quelle année vous êtes. Tout va recommencer comme avant. Les mêmes jours, les mêmes nuits, les mêmes lieux, les mêmes rencontres. L'Eternel Retour.

01/2009

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Littérature française (poches)

Discours à l'académie suédoise

L'Académie suédoise a décerné, le 9 octobre 2014, le prix Nobel de littérature à Patrick Modiano "pour son art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l'Occupation".

02/2015

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Littérature française (poches)

Une jeunesse

Dans un Paris où ils sont livrés à eux-mêmes, deux très jeunes gens, Odile et Louis, font "l'apprentissage de la ville" et d'une vie de hasards, d'expédients et d'aventures. Ils ont pour eux leur innocence et croisent sur leur route des individus singuliers, émouvants mais quelquefois peu recommandables qui les entraînent dans des chemins de traverse. Mais, en définitive, aussi trouble et aussi chaotique que soit un début dans la vie, il se métamorphose, avec le temps, en un beau souvenir de jeunesse, que les deux héros de ce livre sont désormais seuls à partager.

02/2015

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Littérature française

Rue des Boutiques Obscures

> Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création)> Rue des Boutiques Obscures de Patrick Modiano comme 8è des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? . > Plan média radio, print, digital, massif

06/2022

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Littérature française (poches)

Accident nocturne

Quelle structure familiale avez-vous connue ? J'avais répondu : aucune. Gardez-vous une image forte de votre père et de votre mère ? J'avais répondu : nébuleuse. Vous jugez-vous comme un bon fils (ou fille) ? Je n'ai jamais été un fils. Dans les études que vous avez entreprises, cherchez-vous à conserver l'estime de vos parents et à vous conformer à votre milieu social ? Pas d'études. Pas de parents. Pas de milieu social. Préférez-vous faire la révolution ou contempler un beau paysage ? Contempler un beau paysage. Que préférez-vous ? La profondeur du tourment ou la légèreté du bonheur ? La légèreté du bonheur. Voulez-vous changer la vie ou bien retrouver une harmonie perdue ? Retrouver une harmonie perdue.

04/2005

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Littérature française

De si braves garçons

Aux environs de Paris, le collège de Valvert, surnommé le Château en raison de son parc, de ses pavillons et de ses bois, a pour pensionnaires de "braves garçons" plus ou moins abandonnés par leurs familles - des gens riches ou ruinés, instables, cosmopolites, suspects. Ils y poursuivent leurs études en nouant des amitiés, soit entre eux, soit avec leurs professeurs tout aussi pittoresques. Puis la vie les disperse. Vingt ans passent. Grâce à sa mémoire en pointe sèche et à sa curiosité, le narrateur - qui est peut-être Modiano lui-même - recompose l'atmosphère ancienne tout en menant une sorte d'enquête sur ce que le temps a pu faire de ses anciens camarades. Ces souvenirs rejoignent sans cesse le présent, au fil d'une réalité faite de rêve et de nostalgie.

10/1982