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Rendez-nous nos noms ! Quand les juifs revendiquent leur identité perdue

Extraits

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Connaissance de soi

Grenier de nos maux. Sortir de leurs cartons les mots de notre enfance et nous libérer de nos chaînes

La vie est un magnifique cadeau offert à l'être humain. Elle est le terrain d'expression possible de notre liberté ; liberté d'être, d'agir et de penser. Cependant, Avez-vous déjà ressenti l'impact des mots qui ont jalonné votre enfance ? Avez-vous déjà tendu l'oreille à ce que vous disent vos comportements ? Notre vie est un long parcours empreint de toutes sortes d'influences et de conditionnements. Dans son grand besoin d'être aimé et reconnu, l'être humain accepte de se laisser formater et de s'adapter aux attendus familiaux, culturels, sociétaux... Ces conditionnements impactent son système de croyances, le limitent dans ses choix et l'emprisonnent. A travers ce livre, objet de questionnements, d'interpellations et de mise en mouvements, l'auteure nous propose de poser un regard sur notre vie, de questionner nos conditionnements afin de comprendre certains de nos schémas de fonctionnement. Un livre qui se veut briser nos chaînes inconscientes et nous permettre d'être un acteur essentiel de notre vie, vie qui se vit pleinement et librement.

07/2021

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Théâtre

Nous nous dirons donc vous

En ce début de XXIe siècle, en France, au cœur d'un juillet que gagne un froid mordant. Une femme et un homme, dans la trentaine, se croisent dans un parc. C'est leur première rencontre; ils vont se livrer un combat qui les engage au plus élevé, et au plus trouble, de leurs amours respectifs. Toute la violence s'en concentrera dans celle de l'abandon, infligé ou subi. Ce combat sans merci n'est pas sans raison, et le hasard n'y tient nul rôle. Le lieu de l'affrontement : les soixante pages du seul texte publié par leur auteure, Marcelle Sauvageot. Ce texte, paru pour la première fois sous le titre de " Commentaire " en 1930, a fait l'objet d'une nouvelle publication en 2004, sous le titre de " Laissez-moi ". Marcelle Sauvageot est décédée le 6 janvier 1934. C'était à la tombée du jour, au sanatorium de Davos, en Suisse.

06/2006

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Historique

Les filles de Salem. Comment nous avons condamné nos enfants

Une plongée passionnante et terrifiante dans l'univers étriqué et oppressant de la colonie de Salem, en Nouvelle-Angleterre, au 17e siècle. Un village dont le nom restera tristement célèbre pour l'affaire dite des "Sorcières" qu'Abigail nous raconte, elle qui, à 17 ans, fut une des victimes de l'obscurantisme et du fanatisme religieux à l'oeuvre. Tout commence quand un jeune garçon lui offre un joli petit âne en bois sculpté...

06/2022

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Littérature française

Imbibé de leur sang, gravé de leurs noms

Mon père fut emprisonné, torturé et exilé au début des années 60. A son retour au pays, il a vécu dans la peur et l'injustice. En octobre 1990, encore la prison, puis il est tué en avril 94. Mon père est ainsi mort assassiné, avec ma mère, mes quatre soeurs et mes deux frères. Pour quel crime ? Etre Tutsi. Ils sont victimes d'un génocide contre les Tutsi du Rwanda. Le Tutsicide. Je survis quant à moi à la décapitation, deux coups de machettes m'ayant fracturé l'os du crâne.
Je me vide de mon sang, mais je cours quand même. Un militaire tire sur moi à l'arme automatique sans m'atteindre. Je m'engage encore dans une course contre la mort. Une meute de Hutu me pourchasse comme un gibier. Ils mettent le feu au buisson qui me cache. Il ne brûle pas. Ils déchaînent alors des chiens entrainés à la chasse pour qu'ils me débusquent et me dévorent. Rien n'est fait. Ils passent la forêt au peigne fin.
Ils sont décidés à en finir avec moi, une fois pour toutes. Des cadavres jonchent les rues, le sol est imbibé de leur sang. J'enjambe des morts pour fuir la mort, pour survivre au génocide.

04/2016

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Littérature française

Quand les mots nous racontent

Des résidents au personnel en passant par les amis bénévoles de la MAFPA Jeanne Jugan, les mots ont frissoné dans les quatre coins de la résidence. Chacun, chacune a pu se raconter au travers d'une lettre, d'un poème. L'atelier d'écriture animé par Pascaline Duchemin-Pinard, art-thérapeute oeuvre à l'écriture singuliére d'un moment de vie, d'une envie, d'un souvenir enfoui avec le désir de l'entendre, d'être lu, d'être partagé quelque soit le contexte : journées du Patrimoine à la Ville aux Dames (37), lecture théâtralisée par des comédiens professionnels, dans des moment plus intimes à la rèsidence avc sa famille, ses amis. L'atelier d'écriture ouvre alors l'espace de tous les possibles : Il y a là beaucoup d'humour, de souvenirs, de clins d'oeil à la vie et de poésie à partager sans modération. Merci à ces regards croisés, à ces sourires trempés de vitalité, à ces émotions que suscite l'oralité d'un texte, la texture d'une voix qui lit, la musicalité d'un mot.

05/2018

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Essais

Quand les vêtements nous déshabillent

L'homme n'est jamais nu. A peine venu au monde, il est enveloppé de tissu avant qu'on ne recouvre son corps de vêtements. S'il n'est pas vêtu, sa peau est peinte, tatouée, scarifiée ; sa pilosité est taillée et façonnée. L'habillement fait partie de la condition humaine. Le vêtement, objet total, protège des dangers de l'environnement et, en recouvrant le corps, il inscrit l'individu dans le monde, rend compte de son sexe et de sa position sociale. Par la mode qui en découle, il signe le temps qui passe. Propre à chaque culture, il est aussi l'élément le plus personnel de chacun, la peau de la peau que tout homme et toute femme décide de porter. Un ruban défait ou soigneusement noué, un bouton fermé ou ouvert, la couleur d'un manteau, la façon d'enfiler une veste, de porter un chapeau ou un sac, de se glisser dans une robe forment, volontairement ou non, le style de chacun. Prenant appui sur sa clinique de psychanalyste et sur ce que nous montrent les peintres, les romanciers ou les cinéastes, de Dürer à Renoir, d'Alexandre Dumas à Zola, du Diable s'habille en Prada à Hitchcock, Patrick Avrane nous propose de saisir ce que, souvent, parures et accessoires exposent de nos désirs conscients ou inconscients. Car, si l'homme n'est jamais nu, son vêtement le déshabille.

04/2024

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Théâtre

Nous ou L'amour sera au rendez-vous

L'homme ne peut vivre, s'humaniser qu'en société et ne se réaliser pleinement qu'au contact de l'autre : son semblable. Avec ces autres, lui et le temps tissent en effet différentes relations où se mêlent : respect, amitié, amour, fidélité, indifférence, hostilité, discrimination, haine, trahison et autres valeurs, parfois nobles et élégantes, parfois tellement moins... Au fil de ce temps, comme au gré des circonstances et des événements, comment tous ces aléas du quotidien, de la vie, sont-ils vécus ? Et, ici et maintenant, quelles en sont, inévitablement, les conséquences immédiates pour chacun de " nos " personnages ?

09/2020

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Actualité et médias

Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes

Dire nous, c'est inventer tous ensemble le "oui" qui nous manque, celui d'un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l'urgence de l'essentiel : la dignité de l'homme, le souci du monde, la survie de la terre. Le "nous" de l'égalité, sans distinction d'origine, de condition, d'apparence, d'appartenance ou de croyance. Le "nous" des causes communes où s'invente concrètement l'espérance, là où nous vivons, là où nous travaillons, dans tous ces lieux où nous faisons déjà route ensemble. Le "nous" des audaces démocratiques, sociales et écologiques sans lesquelles il n'est pas de confiance retrouvée dans un avenir partagé. Ce "nous", seul capable d'enrayer la machine infernale qui met la France en guerre contre elle-même, en inventant des boucs émissaires. Ce "nous" qui fera enfin barrière aux divisions où, par la haine, le rejet et la peur, se perpétue la domination d'une minorité et la dépossession de la majorité. Ce "nous" où s'inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt qu'une aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d'amertumes, tant le "je" présidentiel ruine la confiance démocratique en confisquant la volonté du peuple. Dire nous fait suite à Dire non, paru en 2014. L'alarme qui l'animait alors est, hélas, encore plus justifiée aujourd'hui. Les tenants du repli identitaire, du racisme banalisé, de la xénophobie assumée tiennent le haut du pavé médiatique tandis que nos gouvernants leur cèdent du terrain en nourrissant le terreau des peurs et des haines. Leurs renoncements sociaux et leurs régressions démocratiques, leur manque de hauteur et leur absence de vision, leur soumission aux intérêts minoritaires de l'oligarchie financière sèment le désespoir et la colère. Prisonniers du court terme et obsédés par leur survie, ils ne mènent pas la bataille des idées. Pis, par frilosité, conformisme ou aveuglement, ils ne cessent de reculer face aux idéologies renaissantes de l'inégalité et de l'identité, destructrices de la promesse concrète d'une République démocratique et sociale. Eux-mêmes gagnés par la peur devant l'inconnu et l'incertain, ils s'avèrent incapables de proposer un imaginaire rassembleur, réduisant la politique à l'économisme, sa vitalité à une statistique, son ambition à la gestion. Il est temps de dire "nous", et de tracer une autre route, celle d'une civilisation du partage et de l'échange, de la délibération et de la relation, de l'égalité et de la solidarité.

03/2016

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Faits de société

Tendez-nous la main

Abdel Belmokadem est un enfant de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise. En octobre 1990, son quartier, le Mas du Taureau, est le théâtre des plus importantes violences urbaines qu’ai connues la France depuis la guerre. Il a alors vingt-deux ans et démarre une carrière de boxeur professionnel. Cette semaine va changer sa vie. Abdel s’interpose entre la police et les jeunes, neutralise les casseurs, protège les pompiers. Il promet aux jeunes de les aider et sensibilise les autorités à leurs difficultés. Un an plus tard, il est le premier médiateur nommé dans le cadre de la politique de la ville. Il devient un exemple de réussite, une fierté pour tous les habitants du quartier. Adjoint au Maire de Vaulx-en-Velin, père de deux filles, il dirige aujourd’hui sa propre entreprise : un cabinet de trente consultants spécialisés dans la prévention, la gestion de crise et l’insertion des jeunes en difficulté dans les zones urbaines sensibles. « Avec ce livre, je veux montrer qu’on peut renoncer à la fatalité, ne pas vivre sa différence comme une injustice, mais comme une force et un point d’appui. J’ai eu la chance de rencontrer sur ma route des personnes d’autres milieux sociaux, qui ont cru en moi et m’ont aidé à grandir. Mon histoire est la démonstration que tout est possible, à condition de le vouloir et d’oser faire un pas vers l’autre. Ce livre est un message d’espoir mais aussi une alerte : aujourd’hui, les quartiers sont étrangement calmes. Jamais la situation des jeunes n’y a été aussi dure. Il est urgent de leur tendre la main. »

02/2012

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Sociologie

Nous, journalistes. Déontologie et identité

Pourquoi les journalistes, depuis le début de l'organisation de leur groupe professionnel il y a cent trente ans, tiennent-ils des discours récurrents sur la nécessité de créer un tribunal d'honneur, un ordre professionnel ou encore récemment un conseil de presse ? Et pourquoi leurs initiatives s'arrêtent-elles aux discours, pourquoi semblent-ils ne jamais pouvoir traduire ces appels à la déontologie par des actions et des institutions de régulation de la morale ? Par un examen de ces discours, des contextes historiques durant lesquels ils ont été tenus, des organisations sociales qui les ont supportés, depuis les premières associations de journalistes et de directeurs de presse au XIXe siècle jusqu'aux initiatives les plus actuelles, en passant par les débats corporatistes de l'entre-deux-guerres, l'aventure des sociétés de rédacteurs et les remises en cause des années 1990, l'auteur livre une explication d'ensemble. Il montre que les discours déontologiques ont été construits pour régler les relations des journalistes avec leurs pairs, leurs patrons, leurs sources et leurs publics. Ils disent comment se comporter et, partant, définissent le journalisme tel que les journalistes le conçoivent, expriment leur identité et leur altérité par rapport à d'autres acteurs des médias et de la communication.

10/2011

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Elevages domestiques

Quand les animaux nous font du bien. Enquête sur ces compagnons qui rendent nos vies meilleures

Qu'il s'agisse de la zoothérapie où la présence d'animaux est utilisée pour améliorer l'état de personnes souffrants de certaines maladies, de la médiation animale qui permet d'observer de réels progrès chez celles atteintes de troubles du comportement, de leur utilisation en milieu carcéral pour aider à la réinsertion des détenus les plus violents ou de leur présence qui aide à obtenir les témoignages d'enfants victimes de maltraitance, les animaux nous font du bien de mille et une manières. Laurence Paoli a mené l'enquête sur ce que les animaux peuvent nous apporter et comment ils améliorent nos vies. Remettant en cause certitudes et idées reçues, elle dévoile les résultats spectaculaires obtenus par les pionniers du recours aux animaux et donne à voir le potentiel inexploité de leurs méthodes. Au-delà de l'émotion et des caricatures, elle nous montre ainsi que nous avons encore beaucoup à apprendre du monde qui nous entoure.

01/2022

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Développement personnel

Notre éducation, nos croyances, un crime contre nous-mêmes

Qui que vous soyez, ou croyez être aujourd'hui, quel que soit votre métier, votre parcours, votre âge ou votre sexe... Une chose est certaine : après la lecture de "Notre éducation, nos croyances, un crime contre nous-mêmes" , vous ne serez plus jamais le même ! Vous, qui avez le sentiment de piétiner dans la vie Vous, le chef d'entreprise qui se sent muré dans sa solitude Vous, l'étudiant qui rêvez de grandeur Vous, qui vous ennuyez dans votre boulot ou qui n'en avez pas Vous, la femme qui sait bien que sa vie ne se limite pas à la maternité Vous, que la routine tranquillise et tue à petit feu Vous, qui procrastinez ou qui n'osez même plus rêver Vous, pharmaciens, podologues, clients, collaborateurs de William, qui ne l'avez connu qu'à travers des noms de marques à succès (Compeed, Noene, Oralgum...), Vous, qui perdez votre vie en croyant la gagner, Vous tous, enfin, multitude de solitudes, qui sentez confusément que le rôle que vous jouez, qu'on vous fait jouer, n'est pas celui auquel vous êtes réellement destiné. Vous avez sans doute entendu parler de la science de l'intention, de la loi d'aimantation, des lois de la physique quantique, de la kabbale, du christianisme des origines, du bouddhisme et du soufisme. Ce sont toutes ces grandes traditions, ces penseurs, ces hommes éclairés qui ont inspiré la vie, la conduite, mais aussi les réussites de William. Vous allez découvrir comment il en a extrait la quintessence, s'en est nourri, comment il a désappris et s'est libéré de ses croyances limitantes pour s'accomplir sur les plans matériel et spirituel. Ce livre condense 50 années d'études, de travail, de quêtes et, parfois, de doutes, qui ont ouvert la voie à son accomplissement personnel. Pour que votre cheminement personnel soit plus rapide, William se met à nu et, en toute transparence, révèle des secrets, des recettes pour adopter sa philosophie de vie, une philosophie du bonheur et de l'abondance. Claude Lipszyc, un ami de William qui a l'art de dire beaucoup en peu de mots, affirme : "Il suffit de rencontrer William une seule fois, pour n'être plus jamais le même après" . Vous aussi, votre regard sur la vie et surtout sur vous-même sera différent après la lecture de ce livre qui vous guidera, au fil des pages, dans l'univers de tous les possibles. C'est là, le défi que s'est lancé l'auteur !

09/2019

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Sociologie urbaine

L'Habitat choisi. Et si nous changions nos habitudes ?

Et si on changeait résolument notre politique du logement, au constat des transformations de la société française ? C'est le sujet de cet essai qui explore en conséquence des voies encore bien peu pratiquées : écouter les besoins, donner la main aux élus locaux, associer les habitants aux projets, instaurer des médiations, mais aussi concentrer l'action sur la rénovation urbaine, apprendre à construire en ville, choisir la location, adapter la propriété aux temps d'aujourd'hui, inventer une économie de l'échangeâ- Et tout cela déployé autour d'un maître-mot : le prendre soin, qui fait de l'accompagnement des fragilités une clé de l'action. Loin d'être rêveurs ou ingénus, les auteurs assoient leurs propositions sur leur expérience et la conviction raisonnée qu'ils ont que l'habitat choisi constitue la seule façon de rétablir le logement dans sa fonction essentielle d'inclusion de tous dans la société.

03/2022

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Poésie

Ici à nous perdre

Ici à nous perdre s'écri(e)t et se donne à lire d'un seul souffle : Le mot n'y est plus en extase de fuite. Ici est bouche qui hurle / aphone / sans esquiver / le halètement de la moribonde, c'est une toupie du visible et sa pointe tourne comme s'il y avait urgence à refixer l'univers du poème - la vie même, car Ici est resté en dehors de l'Amie disparue. Dans l'après Ici, seul l'amour n'est pas à perdre, il pénètre l'invisible, il traverse la nuit du long adieu où la paume de celle qui doit respirer sa nouvelle solitude est trop chaude...

10/2019

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Littérature française

Quand nous serons heureux

Il y a les vies que nous aimerions vivre... et celles que nous vivons, faites de compromis, de doutes, de fantasmes : le fils qui fait de la scène pour attirer l'attention de son père, la jeune femme qui comprend que ses opérations de chirurgie plastique n'ont pas réglé ses problèmes, la fan de David Bowie qui perd le sens de la réalité, l'homme qui à force de ratures, de biffures sur son agenda se rend compte que c'est son existence qu'il annule jour après jour, la victime de viol dans le déni qui relate son agression comme s'il s'agissait d'une histoire d'amour, le photographe RMIste en panne de modèles... Avec un style concis, direct, très contemporain, cru sans jamais être cruel, Quand nous serons heureux porte un regard à la fois corrosif et humoristique sur les parents, les enfants, les amants, les maris et les femmes... Bref, sur la société et sur ses failles.

01/2010

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Littérature étrangère

Quand nous étions révolutionnaires

Le récit s'ouvre sur le coup d'État d'Augusto Pinochet au Chili. Opposant à la dictature, le narrateur assiste à l'arrestation, la torture, et la mort de ses compagnons de lutte. En 1974, il s'exile en Allemagne de l'Est et rejoint rapidement un réseau de jeunes communistes. C'est là qu'il rencontre la fille du fameux révolutionnaire cubain Ulysse Cienfuegos (directement inspiré de Fernando Flores Ibarra, cacique de la révolution castriste, responsable de la mort de centaines de Cubains « contre-révolutionnaires »). Éperdument amoureux d'elle, il accepte de la suivre à Cuba pour y fonder une famille et enfin vivre l'idéal communiste. Exalté par l'idée de la révolution, dirigé d'une main de maître par son terrible beau-père, le jeune homme embrasse immédiatement la devise de Castro : la patrie ou la mort. Alors que son mariage bat de l'aile, il découvre petit à petit la face cachée du régime. Les membres de la famille Cienfuegos vivent dans l'opulence, le reste de la population est soumise au rationnement. Chaque frein administratif ou bureaucratique est réglé en un clin d'oil à la seule mention du nom de son beau-père. Son amitié pour Herberto Padilla l'éclaire sur les persécutions dont les intellectuels font l'objet. Mis au ban de la société castriste par son divorce, il découvre le quotidien des habitants de La Havane, les privations, le secret, le néant des jours. Se méfier de tous, lutter pour trouver un toit, un morceau de pain, surveiller ses actes, ses paroles, jusqu'à ses pensées, à chaque instant. Une seule obsession le guide, comme Reinaldo Arenas ou Zoé Valdès avant lui, quitter l'île, chercher la liberté, encore. Avec esprit, entre mélancolie et humour, Roberto Ampuero raconte la quête d'un idéal. Très chaleureusement salué par la critique hispanophone, Nuestros años verde olivo est resté 24 mois sur la liste des best-sellers et a été salué par Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature.Traduit de l'espagnol (Chili) par Anne Plantagenet

09/2013

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Littérature étrangère

Quand nous étions loups

" Un jeune écrivain brillant au spectre étonnant. Ses nouvelles ont du cran, elles sont pleines d'énergie et d'humour. Son goût pour les endroits sauvages comme à sa connaissance de la traîtrise des cœurs humains en font l'un des auteurs américains importants. " Annie Proulx L'Ouest américain dont nous parle Jon Billman n'est pas celui, mythique et sauvage, des films ou des grands espaces. C'est une terre peuplée de voyous, de perdants magnifiques, de déracinés en quête d'un peu d'amour et de bonheur, dont il décrit avec une belle dextérité les exploits douteux et drolatiques. A l'instar de Brady Udall ou Elwood Reid, Jon Billman, dans ce tableau décalé et touchant d'une certaine Amérique, se fait le chroniqueur d'un réel désenchantement, d'illusions et de sentiments perdus, avec un humour et une tendresse infinie pour ses personnages, prisonniers de situations impossibles. Une nouvelle voix à l'énergie incroyable. Les personnages de Jon Billman sont de rafraîchissants réfugiés de la normalité, dont les mouvements comme les actions n'en sont pas moins empreints d'une étrange et indiscutable logique. "Rick Bass " Une écriture qui emporte tout sur son passage. " The Los Angeles Times

05/2005

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Littérature anglo-saxonne

Quand nous étions orphelins

En Angleterre, dans les années trente, Christopher Banks, qui a consacré sa vie à combattre le mal, est devenu un détective prestigieux. Cependant, un crime n'a jamais cessé de le hanter : l'énigmatique disparition de ses parents dans la Concession internationale du vieux Shanghai, lorsqu'il était encore enfant. Au moment où le monde marche vers la Seconde Guerre mondiale, que les diplomates anglais s'étourdissent à Shanghai, Christopher décide de retourner en Chine et tente de résoudre le mystère de son passé... Kazuo Ishiguro mêle avec brio les rebondissements d'une enquête policière aux tourbillonnements d'une mémoire, pour nous raconter l'histoire d'un homme déboussolé, entre les derniers feux de l'Europe et l'émergence d'une autre Asie.

02/2023

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Histoire internationale

Non Nou. Le livre des noms de familles martiniquaises

Avant 1848, près de 60% des Martiniquais n'avaient pas de nom de famille. Un prénom, un surnom et un matricule (à partir de 1839) étaient leur seule identité. Difficile dans ces conditions de fonder une famille, une lignée... Ce "privilège" fut pendant 213 ans celui d'une petite minorité de Blancs puis d'"hommes de couleur" libres. Seuls ces derniers étaient inscrits sur les registres d'état civil, dans les catégories naissances, mariages et décès. Eux seuls avaient le statut d'Homme. En l'an 1848, année de l'abolition de l'esclavage, des officiers d'état civil, parfois anciens maîtres, mandatés par la commission dirigée par Victor Schoelcher, nommèrent les quelque 68 000 "sans-nom" de la Martinique. Ce sont ces noms de famille (le plus souvent des matronymes) que la plupart d'entre nous portons aujourd'hui. Ce sont nos noms de famille. Durant trois ans, des dizaines de Martiniquais et de Guadeloupéens de tous âges ont passé leurs journées et leurs nuits à photocopier et à recopier les "registres d'actes d'invidualité" sur lesquels avaient été notés les prénoms et matricules de femmes, d'hommes et d'enfants nominés après l'abolition de 1848. Ces militants de la mémoire, membres du CM98, sont allés à la rencontre de dizaines de milliers d'aïeux dont nous n'avions pas trace de vie. A la loupe, ils ont déchiffré les lettres des prénoms et les chiffres des matricules de ceux qui étaient nés "marchandises". Ils ont rencontré nos parents, vos parents ! Parce qu'ils ne méritaient pas l'oubli, parce que la meilleure sépulture des disparus est le coeur de leurs descendants, voici les prénoms et matricules de vos aïeux, de ceux que nous avons pu retrouver. Voici donc le livre des Noms qui ranime le souvenir de ceux dont l'oubli était le destin.

05/2012

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Littérature anglo-saxonne

Le chez-nous perdu

Même si la maison en entier était éclairée, elle sentait l'obscurité à l'extérieur, un voile noir aussi lourd et doux que le velours. C'était là qu'elle voulait être. C'était là qu'elle allait quand elle fermait les yeux.

04/2021

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Littérature française

Jérusalem. Quand vous passiez par nos chemins

Jérusalem... . Quand vous passiez par nos chemins... / M. Reynès-Monlaur Date de l'édition originale : 1909-1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Romans historiques

Nous leur laisserons le courage...

"La plupart des hommes ne choisissent pas de traverser le tumulte. C'est le tumulte qui choisit de les traverser". En septembre 1939, l'armée nazie envahit la Pologne, plongeant le continent européen dans un tumulte sans précédent. Stefan, Lucie, Georges, Irmina et Richard, citoyens européens et héros de l'ordinaire se voient entraînés - malgré eux - dans les tumultes de la Seconde Guerre Mondiale. Dans un continent qui se déchire, chacun fera l'expérience du danger, de la peur et du courage. Ils aimeront, douteront, choisiront et agiront. Loin du regard manichéen habituel que nos sociétés portent à l'égard de ce passé trouble, ce roman historique et philosophique nous parle avant tout de résilience. L'auteur nous invite à réfléchir sur ce qui pousse l'humanité à la division, au jugement, à la violence tout comme à l'amour et au pardon. Stéphane Darteyre a toujours baigné dans l'univers du livre avant de devenir pédiatre. Au cours de sa vie, les mots se sont accumulés, entassés, bousculés. Ce sont ces mots-là qu'il confronte désormais aux maux du monde, à travers les symptômes des jeunes patients qu'il suit. Maîtres spirituels oubliés, les enfants lui enseignent chaque jour la beauté de la résilience. Stéphane Darteyre réside actuellement en Polynésie Française, Nous leur laisserons le courage est son premier roman aux éditions Persée.

11/2021

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Languedoc-Roussillon

A nos rêves perdus

En Lozère, une terre rude aux traditions ancestrales, la famille Séverac est confrontée à un corbeau qui fait surgir de terribles secrets. Menaces, chantage, vandalisme, les Séverac se taisent, jusqu'à ce que l'un des leurs disparaisse et que la vérité éclate... Rien ne sera plus jamais comme avant. A Castelbouc, Jean et Latifa Séverac se sont construit une belle vie, s'efforçant d'oublier les circonstances tragiques qui ont accompagné leur rencontre durant la guerre d'Algérie. Avec le temps, leur existence s'est faite douce : une maison nichée dans les gorges du Tarn, un savoir-faire dans la lauze, trois enfants et une petite-fille, Ninon, au caractère bien trempé. Tout bascule le jour où la famille Séverac reçoit une lettre anonyme accusant Jean d'être un assassin. Ninon voudrait porter plainte mais son grand-père impose l'omerta à tout le clan. D'autres lettres anonymes arrivent dans le foyer, le corbeau se montre de plus en plus menaçant. Qui en veut à la famille Séverac ?

02/2024

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Thrillers

Au nom de nos soeurs

Le courage d'une femme peut-il avoir raison de la violence des hommes ? Nell, agent du FBI, est revenue à Long Island, lieu de son enfance, pour les obsèques de son père, un inspecteur de police mort accidentellement. Mais le meurtre sauvage de deux femmes l'entraîne dans une enquête troublante... Alors que des vérités insoupçonnées sur son père et sur des membres de la police se dévoilent, de terribles souvenirs rejaillissent : la disparition de sa mère, assassinée quand Nell n'avait que sept ans. Sur fond de corruption et de drame familial, Cristina Alger, l'auteure de Park Avenue, signe un puissant thriller brûlant d'actualité. Best-seller aux USA, Au nom de nos soeurs l'impose parmi les auteures du genre. "Au nom de nos soeurs est ce qui se fait de mieux en matière de suspense psychologique : nuancé, et plein de surprises que vous ne voyez vraiment pas venir. Cristina Alger est mon genre d'écrivain, aussi subtile sur la page qu'elle est réaliste". Harlan Coben "Le roman d'Alger est hautement politique, profondément touchant et palpitant". The Sunday Times

06/2023

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Romans, témoignages & Co

Au nom de nos rêves

Un roman à 22 mains : l'histoire d'une association où chaque personnage est présenté dans un chapitre par un. e auteur. trice. Nola vit dans une chambre de bonne. Marwan travaille la nuit pour payer ses études. Célian ne sort plus de chez lui depuis le confinement. Entre angoisse et précarité, leur seul refuge est l'association " Liens publics ", un espace de solidarité et d'espoir pour les étudiants. Benjamin et Espérance, les bénévoles, y apportent réconfort, repas et soutien. Jusqu'au jour où Roger, le propriétaire du local, vend le local. Alors que l'association risque de disparaître, ils décident de se battre ensemble pour la défendre. Parviendront-ils à sauver ce lieu qui les unit ? Onze personnages, onze auteur. rice. s qui s'associent au nom de la solidarité.

09/2022

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Histoire des idées politiques

Quand les politiques nous faisaient rire

L'humour est un art en politique. Manié avec habileté, il est même une arme redoutable pour déstabiliser son adversaire, éviter de répondre à un journaliste, convaincre et séduire l'opinion. De Gaulle, Mitterrand ou Chirac étaient des orfèvres en la matière et, au Parlement, la petite phrase bien ciselée, qui déclenche des rires, marque l'auditoire mieux qu'un long discours. Ces traits d'esprit se révèlent souvent d'une remarquable efficacité, mais il peut arriver que les arguments des orateurs fassent rire à leurs dépens ! A travers ce livre fourmillant d'anecdotes, Jean-Louis Debré montre à quel point l'humour est un signe de bonne santé de notre vie démocratique. Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel de 2007 à 2016, a été ministre de l'Intérieur et président de l'Assemblée nationale. Il est aussi romancier et comédien.

10/2023

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Histoire des idées politiques

Quand les politiques nous faisaient rire

L'humour est un art en politique. L'auteur, qui le pratique lui-même avec talent, nous livre un inventaire désopilant de répliques et bons mots qu'il a glanés tout au long de son parcours. L'humour est un art en politique. Jean-Louis Debré, qui le pratique lui-même avec grand talent, nous livre un florilège désopilant de répliques et bons mots glanés tout au long de son parcours. L'ironie et l'humour étaient des armes fréquemment utilisées par les politiques pour déstabiliser un adversaire, éviter de répondre à un journaliste, convaincre et séduire l'opinion. De Gaulle, Mitterrand, Chirac étaient des orfèvres en la matière. Au Parlement, la petite phrase bien ciselée, percutante, qui déclenche des rires, marque l'auditoire mieux qu'un long discours. Ainsi, Georges Clemenceau lançant : " Vous n'êtes pas le bon Dieu ! " à Jean Jaurès qui lui répond : " Et vous, vous n'êtes même pas le diable ! " Et Clemenceau de riposter : " Qu'en savez-vous ? " Le député André Santini a fait mouche un jour avec cette formule irrésistible à propos du primat des Gaules : " Mgr Decourtray n'a rien compris au préservatif. La preuve : il le met à l'index ! " Ces traits d'esprit se révèlent souvent d'une redoutable efficacité, mais il peut aussi arriver que les arguments auxquels ont recours les orateurs fassent rire à leurs dépens. Tel ce député qui se plaignait que dans son département il n'y ait que trois abattoirs... un nombre très " insuffisant " pour deux cent mille habitants. A travers ce livre, qui fourmille d'anecdotes et de choses vues, l'auteur montre à quel point l'humour est un signe de bonne santé de notre vie démocratique. " Il n'y a pas si longtemps, on pouvait rire de tout ", rappelle-t-il en déplorant que ce ne soit plus le cas de nos jours. Heureusement, Jean-Louis Debré persiste et signe, quant à lui, dans le registre du bon mot, de l'autodérision et de la saillie verbale. Un régal.

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Poésie

Donnez-nous le nom de ce que nous portons. Poèmes

Amanda Gorman, qui a marqué l'Amérique et le monde en récitant "La colline que nous gravissons" lors de la cérémonie d'investiture du président Joe Biden, livre un premier florilège lumineux dans lequel elle s'empare d'une époque naufragée pour la transformer en un chant d'espoir et de guérison. Dans Donnez-nous le nom de ce que nous portons, la poétesse explore l'histoire, le langage, l'identité et l'effacement. Inspirés par la souffrance collective qu'a engendrée la pandémie, ces poèmes, collages et calligrammes éclairent un moment de prise de conscience et révèlent une autrice messagère du passé et voix de l'avenir.

11/2023

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Littérature scandinave

Nous contre vous

Comment une ville paisible où tout le monde se connaît peut-elle du jour au lendemain sombrer dans le chaos ? A Ursa, petite commune à la lisière d'une immense forêt suédoise, tout allait bien jusqu'à ce soir de printemps où un acte violent a été commis. Personne ne peut rester indifférent. Des clans se sont formés, des amitiés se sont brisées. Alors que l'automne s'installe, les habitants d'Ursa ne souhaitent qu'une chose : se réconcilier pour sauver le club de hockey, grande fierté de la ville. Mais tout n'est pas oublié et les tensions perdurent : entre les manigances des politiciens et les coups bas d'anciens amis, la rivalité entre les habitants se transforme en une bataille féroce, réveillant le pire en chacun. Dans ce climat glacial, Maya, Amat, Benji et Anna vont apprendre à se serrer les coudes pour surmonter ensemble le passage à l'âge adulte. Né à Stockholm en 1981, Fredrik Backman publie en 2012 son premier roman, Vieux, râleur et suicidaire - La Vie selon Ove, qui remporte un succès retentissant en Suède puis dans de nombreux pays. Ses livres, vendus depuis à plus de 10 millions d'exemplaires dans 43 langues, ont été adaptés à l'écran et au théâtre. Traduit du suédois par Laurence Mennerich

03/2023

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Faits de société

Menace sur nos libertés. Comment Internet nous espionne, comment résister

Appels téléphoniques, SMS, chats, recherches Google, statuts sur Facebook : chaque jour nous communiquons des données sur nos fréquentations, nos opinions, nos habitudes, nos peurs, nos désirs ou nos pensées intimes, sans nous soucier de ce qu’elles deviennent. Or ces informations privées sont enregistrées, stockées et peuvent facilement être analysées et exploitées. A l’heure où nous échangeons de plus en plus via Internet, des systèmes de surveillance globaux se déploient pour tirer profit du nouvel or noir du XXIe siècle : les données personnelles. Internet, ce formidable outil d’émancipation, est-il en train de devenir le plus efficace instrument de contrôle jamais mis en place ? C’est la crainte de Julian Assange et de ses amis militants pour un Internet libre. Leur discussion, limpide et informée, nous ouvre les yeux sur les menaces qui pèsent aujourd’hui sur nos libertés politiques et individuelles. Un livre à mettre entre toutes les mains.

03/2013