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Le Journal d’Ida Kahn. Février - octobre 1942

Extraits

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Biographies

Toute ma vie. Journal intégral, Tome 2. 1940-1945

Julien Green (1900-1998) a tenu son journal de 1919 à sa mort. Le texte paru en 19 volumes de 1938 à 2006 n'est pas le texte intégral, comme Julien Green l'a indiqué dans les préfaces des éditions successives, mais un choix opéré parmi des notes journalières prises tout au long d'une vie dont les dates se confondent avec celles du XXe siècle dans sa presque totalité Ouvre monumentale qui couvre soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait pourtant jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, jugeant impubliable de son vivant cette " confession qui rétablissait la vérité ". Mais il se déclarait favorable à ce qu'elle fût exhumée le moment venu. C'est chose faite aujourd'hui grâce à cette édition conçue et présentée par Guillaume Fau, Carole Auroy, Alexandre de Vitry et Tristan de Lafond. Ce deuxième volume couvre la période 1940-1945. Ayant embarqué à Lisbonne en juin 1940, Julien Green parvient à Baltimore au mois de juillet. C'est aux Etats-Unis qu'il passe les années de la Seconde Guerre mondiale. Cet " exil américain " marque pour Green " la fin d'un monde ". Durant cette période très riche tant du point de vue historique que personnel, il multiplie expériences et rencontres, notamment avec les Européens réfugiés comme lui en Amérique. Il prend part à l'organisation depuis l'étranger de la résistance au régime de Vichy et aux opérations de la propagande contre les nazis. Il évoque aussi sa vie littéraire et sentimentale, sur fond de nostalgie pour Paris et la vie française qu'il a passionnément aimée. Aux neuf carnets ici rassemblés s'ajoute le texte d'un cahier entièrement inédit, intitulé Todo es nada. Ecrit du 19 juin 1941 au 21 février 1944, il se présente comme une tentative de " journal spirituel " tenu parallèlement au journal ordinaire. Il constitue un élément essentiel, inconnu jusqu'à aujourd'hui, pour la compréhension de l'évolution spirituelle de Julien Green et de l'ensemble de son oeuvre.

09/2021

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Histoire de France

Rafles, Nice 1942-1944

« Partez à leur recherche ! m'a écrit un jour Serge Klarsfeld, après m'avoir précisé que la plus importante des lacunes, en ce qui concerne les rafles d'août 1942, étaient les adresses des Juifs arrêtés. Si leurs noms figurent sur les listes établies, leurs adresses, pour la plupart, manquent. Partez à leur recherche ! Ces mots, en forme de demande, m'ont longtemps tenu éveillé. C'était cela qu'il me fallait entreprendre. Les retrouver pour mieux encore préciser les arrestations, mais surtout pour donner plus d'épaisseur humaine aux victimes et à leurs familles. » Jean-Luc Guillet (extrait de la Postface).

05/2013

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Histoire de France

La Bataille d'Angleterre. Juin-octobre 1940

"Jamais dans l'histoire des guerres, un si grand nombre d'hommes n'a dû autant à si peu", Winston Churchill, Premier ministre, discours du 20 août 1940, à la Chambre des Communes. Juillet 1940 : l'Allemagne nazie s'apprête à envahir l'Angleterre. Commence alors la bataille aérienne la plus spectaculaire de la seconde Guerre Mondiale. Celle qui va changer à jamais le cours de l'Histoire... La bataille d'Angleterre bénéficie d'un statut doublement privilégié dans l'histoire et dans la mémoire. Dans l'histoire, car en infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie et a ainsi changé le cours de la seconde Guerre Mondiale. Dans la mémoire collective, cette bataille tient aussi une place à part. Triomphe de la volonté sur la fatalité, combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée mais dont les protagonistes se réduisent à une poignée d'hommes (trois mille combattants de chaque côté), elle apparaît comme un de ces moments où en quelques semaines bascule le destin et se joue le sort du monde. La bataille d'Angleterre fut la première bataille entièrement livrée par les forces aériennes depuis l'essor de l'aviation trente ans plus tôt. Les Spitfire et les Hurricane en furent les rois. A côté du déroulement des événements - le bombardement de Londres par les avions de la Luftwaffe, la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le blitz - Jérôme de Lespinois met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le rôle de Churchill et l'abnégation du peuple anglais, la ténacité indomptable des pilotes de la Royale Air Force, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.

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Militaire

La Bataille d'Angleterre. Juin-octobre 1940

18 juin 1940. Churchill s’adresse au peuple britannique: « La bataille d’Angleterre est sur le point de commencer. C’est d’elle que va dépendre la survie de notre propre pays et de notre empire. Hitler sait qu’il devra nous anéantir sur cette île ou alors perdre la guerre. » Les pilotes britanniques et allemands s’engagent alors avec fureur dans l’un des affrontements aériens les plus spectaculaires de l’histoire. Presque quotidiennement, la Luftwaffe du maréchal Goering lance des raids de grande ampleur sur l’Angleterre, infligeant des pertes considérables au Fighter Command de la Royal Air Force. À chacune des attaques pourtant, les pilotes allemands se heurtent à des formations de Spitfire et de Hurricane qui, avec une rare opiniâtreté, défendent le ciel britannique. La bataille d’Angleterre visait à convaincre les Britanniques d’accepter une paix de compromis, sous peine de subir un sort comparable à celui des Français en juin 1940. Elle prend fin en octobre 1940, lorsque Hitler décide de se tourner vers l’URS. En reprenant le déroulé des opérations, Jérôme de Lespinois fait revivre la première bataille aérienne de l’histoire et donne à comprendre ses multiples enjeux: la survie de la Grande-Bretagne, l’issue de la Seconde Guerre mondiale et — dans une moindre mesure — la destinée politique de Churchill.

06/2024

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Autres collections (9 à 12 ans

Le journal d'Henri (1939-1945)

27 juillet 1939, Henri a 8 ans quand son père reçoit sa mobilisation. Il vit à Evreux, l'une des villes de France qui sera les plus éprouvées par le conflit. Au fil de son journal intime, il nous raconte la vie de sa famille et de ses copains de classe : la drôle de guerre, les bombardements, l'exode, les tickets de rationnement, l'arrivée des nazis, la France coupée en deux... Mais aussi les petites joies du quotidien... Un récit poignant, complété par un album-photos et une chronologie. Thèmes : 2nde Guerre mondiale / Histoire vraie / Journal intime

05/2021

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Littérature française

Ida

Ida est morte. Hors des clous, sans témoin, sous des roues, sans lendemain. La mort singulière d'Ida, la bonne jamais remarquée jusqu'ici par la famille bourgeoise qui l'employait, suscite la crise et laisse toutes les questions ouvertes. Que savait-elle, à quoi jouait-elle, pourquoi est-elle morte ? La petite Ida, la chose Ida, sans majuscule, devient par les évocations et questions répétées le "monstre" Ida. Rien pourtant ne résout le mystère : ni les êtres qui la côtoyaient de près et de loin, ni les petits objets qui jalonnaient sa vie : manteau, dentier, nécrologie dans le journal, collection de chaussures... Ida n'a jamais crié aussi fort que depuis qu'elle est morte. Et là est le scandale. Ida neutre, pâle, brumeuse, anonyme, fuyante, passe-muraille, invisible, est morte. Et morte, elle devient l'allégorie des personnages banals, effacés, inexistants, dont Hélène Bessette aimait sonder les secrets et les angoisses.

06/2018

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Poches Littérature internation

Ida

" il y avait un bébé qui venait de naître et qui s'appelait Ida. Sa mère l'avait retenu de ses mains pour empêcher Ida de naître mais le moment venu Ida était venue. Et avec Ida était venue sa jumelle, et c'est comme ça qu'elle était là, Ida-Ida. " Ida est sûrement un des plus beaux livres deux femmes qui soient. Chacune disant à l'autre les mots qui sont en elles, Gertrude Stein et Ida, une seule femme, répétée à l'infini pour faire d'un être anonyme un personnage de légende.

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Littérature anglo-saxonne

Ida

"Il y avait un bébé qui venait de naître et s'appelait Ida. Sa mère l'avait retenu de ses mains pour empêcher Ida de naître mais le moment venu Ida était venue. Et avec Ida était venue sa jumelle, et c'est comme ça qu'elle était là Ida-Ida". Dans ce texte magnétique d'une grande modernité, l'écrivaine donne chair à sa conception de la littérature : "identité, répétition" . Elle interroge la perception de la réalité et la notion d'identité, déconstruit le langage et les procédés narratifs. C'est aussi un magnifique portrait de femme, dans toute sa complexité et son épaisseur. Ida est un être mouvant, insaisissable et en cela puissant. Gertrude Stein et Ida comme une seule femme, répétée à l'infini pour faire d'un être anonyme un personnage de légende. Gertrude Stein (1874-1946) est une poétesse, dramaturge et écrivaine américaine. Elle a passé la majeure partie de sa vie en France. Elle fut une figure incontournable du monde de l'art et une esthète visionnaire. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Daniel Mauroc "Ida est une de ces personnes qui, sans rien faire, par le seul fait de leur existence, deviennent une légende". Florence Delay

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Littérature anglo-saxonne

Ida

Après la retraduction de "L'Autobiographie d'Alice B. Toklas", les éditions Cambourakis continuent de faire redécouvrir l'oeuvre de Gertrude Stein, en publiant, dans une nouvelle traduction, "Ida", l'un des romans les plus énigmatiques et l'un des portraits de femme les plus saisissants jamais écrits par Stein.

11/2023

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Littérature française

Ida

"J'ai enlevé le S dans SIDA et ça a donné un prénom de femme : Ida. Alors, j'ai pris Ida comme prétexte pour écrire, décrire ma haine, mon désenchantement, de cette île, de ce pays désenchanté qui fût une île enchanteresse". Port-au-Prince. Un 2 novembre. Un chômeur affamé s'exaspère devant une télévision regorgeant d'images publicitaires. Un écran plein. Un ventre creux. Mais, plus forte encore est l'obsession d'Ida, la femme aimée mais absente, la femme-monde incarnant tour-à-tour son pays, sa ville, sa misère et son rêve. Ida, c'est un nom de femme ou bien les trois dernières lettres du mot sida. Ida, c'est le symbole d'une miette de vie remportée sur la nuit, d'une petite fleur qui pourrait bien pousser dans les décombres.

05/2013

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Littérature française

Ida

"Homo sapiens sapiens" disent les scientifiques... Est-ce la manifestation d'un orgueil d'espèce ? Une exagération qui tente, par les mots, d'assouvir un vieux rêve ? Une anticipation qui relève de l'espérance, certainement plus que de la réalité, à laquelle on veut croire parce qu'elle est en latin ? Un petit sapiens en minuscules, les bien nommées ! eût, honnêtement, mieux convenu... Devant l'écran de son ordinateur, où scintillait l'ébauche d'une villa de rêve, Rémi s'était pétrifié...

05/2015

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Littérature française

Ida

Les paillettes, les plumes et les strass, les bouquets de fleurs, les hommes fous d'amour, l'ivresse des applaudissements... tel est le quotidien de la belle Ida Sconin, célèbre meneuse de revue parisienne. Mais le temps passe impitoyablement et il devient de plus en plus difficile de faire illusion. L'auteur de l'inoubliable Suite française nous offre deux nouvelles d'une douloureuse lucidité, deux destins de femmes cruels et intimistes.

03/2023

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Histoire de France

Journal d'un interné. Compiègne, Drancy, Pithiviers 12 décembre 1941 - 23 septembre 1942

Benjamin Schatzman est arrêté le 12 décembre 1941, au cours de la rafle dite des " notables " juifs. Alors âgé de près de soixante-cinq ans, il est interné successivement dans les camps de Compiègne, Drancy et Pithiviers, avant d'être déporté à l'Est via Drancy. " Benjamin Schatzman est un des rares internés à tenter de surmonter cette tragédie par une stratégie double : pour conserver un état de santé acceptable et pour ne pas se laisser aller, il se fixe une hygiène personnelle de vie. Pour transcender la situation et en quelque sorte la maîtriser, il décide, après quelques semaines d'apathie où il n'a pas encore accepté la permanence de la condition dans laquelle il est impliqué, de tenir un journal scrupuleux sur son état physique et moral et sur les événements de ce camp où, jour après jour, les gens s'affaiblissent, s'amaigrissent et souffrent sous la torture de la faim, du froid et du manque de médicaments que nécessitent l'âge et la santé de la plupart des notables arrêtés. Il s'agit d'un texte tout à fait extraordinaire. Le seul de son espèce à rassembler des spécificités à nulles autres comparables un homme d'une haute élévation intellectuelle et morale, un scientifique éclectique, doté d'une grande culture générale qui se voit supplicié et qui décrit minutieusement les étapes de son supplice, ballotté entre le désespoir et l'espoir, tout en contraignant son esprit à réfléchir intensément, à analyser avec lucidité les raisons des persécutions que subissent les internés de Compiègne l'antisémitisme, la désorganisation de l'Europe. Cet immense texte impose le respect pour cet homme, dont nous savons que quelques mois plus tard il trouvera la mort soit dans le convoi à destination d'Auschwitz soit dans une chambre à gaz.

05/2006

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Economie

Inflation, État et opinion en France de 1944 à 1952

Issu d'une thèse de doctorat dirigée par M. François Caron sur La politique des prix en France de 1944 à 1952, cet ouvrage retrace l'histoire de la plus violente inflation enregistrée en France à l'époque contemporaine avec un indice des prix officiels qui augmente de 25 fois entre 1938 et 1952. A partir d'une documentation exceptionnelle par son ampleur et par sa diversité, Michel-Pierre Chélini s'attache à présenter l'ensemble des facteurs qui participent au processus inflationniste de ces années de reconstruction ; au-delà d'une simple politique des prix rapidement dépassée dès 1945, on mesure le rôle de la volatilité des salaires, du déficit budgétaire et du déficit des paiements extérieurs. Au fil du récit, le lecteur voit se dérouler les différentes étapes du processus : le dérapage de 1944-1945 qui aurait pu être contenu, l'incohérence de 1946 et l'impuissance de 1947, le redressement enfin de 1948-1949, malheureusement provisoire. " La politique des prix est ainsi analysée dans une triple perspective : pour elle-même d'abord, sous le double aspect de la réglementation et du contrôle ; elle est ensuite replacée dans le cadre de la politique économique, monétaire, budgétaire, fiscale et planificatrice, replacée enfin dans le mouvement général de l'économie. La fin des pénuries aurait dû marquer la fin de l'inflation. Il n'en fut rien avant quatre ans (1948-1952). Michel-Pierre Chélini nous aide à comprendre pourquoi. Il y eut bien une inflation à la française, associée à des pratiques spécifiques, soit trop, soit insuffisamment dirigistes, selon les secteurs et selon les moments ". François Caron

12/1998

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Littérature française (poches)

Carnets. Tome 1, Mai 1935-février 1942

Dans ses Carnets, Albert Camus se confronte au monde autant qu'à lui-même. Curieux de tous et de tout, il raconte une anecdote, épingle une sensation, fixe pour y revenir idées et citations. Ce premier volume rassemble les notes prises de 1935 à 1942, alors qu'Albert Camus rédige, entre autres livres, Noces, L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe.

09/2013

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Romans, témoignages & Co

Les papillons bleus. 1940-1942

Les Allemands déclarent la guerre à la France, et très vite les premiers réfugiés surgissent dans le village où vivent Philippe et son meilleur ami Félix. Alors que Philippe et ses parents recueillent une famille juive en exil, dont la jeune Esther, Félix aide son père qui, propriétaire d'une scierie, s'accommode de l'occupation. Bravant les autorités allemandes, Philippe va intégrer la résistance et suivre les traces de son père.

07/2023

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Ouvrages généraux

Mémoires d'un Malgré-nous, rescapé de la bataille de Budapest (février 1943 - mai 1945)

Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, René Debs a 14 ans. Il fera partie des quelque 130 000 incorporés de force à partir de février 1943 pour combattre aux côtés de l'ennemi. Ce qui frappe avant tout dans ce récit, c'est la capacité à se défendre coûte que coûte, à compter sur l'amitié de ses camarades, à crier son incompréhension devant tant de barbarie, tout en gardant la fraîcheur d'âme d'un jeune soldat malgré lui, qui partage ses émotions lors des rares moments de répit. Il sera l'un des rescapés de la terrible bataille de Budapest de décembre 1944, et fêtera ses 20 ans quatre mois après son retour de guerre.

04/2021

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Critique littéraire

Cahiers d'Ivry Février 1947 Mars 1948. Tome 1, Cahiers 233 à 309

Les derniers Cahiers d'Ivry constituent la fin des Oeuvres complètes d'Antonin Artaud. Ce volume couvre la période qui s'étend de février à juin 1947. Inlassablement, il continue d'y mettre en espace ce qu'il nomme son nouveau Théâtre de la Cruauté. Que signifie avoir "un esprit qui littérairement existe" ? C'est la question qu'il posait à ses débuts à Jacques Rivière, le directeur de La NRF. Vingt ans plus tard, après une longue traversée d'enfermements asilaires, la question est réapparue. C'est bien en effet cette fondamentale question de l'inspiration - question qui hanta aussi les surréalistes - qu'il reprend sans relâche: comment commence-t-on à écrire ? Qui écrit, qui pense en moi ? Quel démon s'empare du Verbe humain avant qu'il ait commencé à penser ? Au fil des pages, les lettres se mettent en mouvement, un rythme progressivement émerge, accompagné de coups, de cris : chorégraphie de gestes et de voix, dessins semés sur la feuille. "Je ne suis jamais né", répète-t-il depuis son enfermement dans l'asile de Rodez, et donc je ne peux pas mourir. A entendre comme production infinie d'écriture, système perpétuel, "machine de souffle", prolifération sans fin d'un corps sans organes. C'est donc là, au creux des pages, entre les pages et les lignes, d'un cahier à l'autre, que s'opère "la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie" (lettre du 6 octobre 1946 à Henri Parisot).

10/2011

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Critique littéraire

Cahiers d'Ivry Fevrier 1947 Mars 1948. Tome 2, Cahiers 310 à 406

Enfermé à l’asile psychiatrique de Rodez, Antonin Artaud remplit presque tous les jours, à partir de février 1945, des petits cahiers de brouillon, les Cahiers de Rodez, où il accumule notes, dessins, exercices respiratoires ou exorcismes, fragments d’écriture inventée, brouillons et variantes de textes qu’il élabore peu à peu. Sorti de Rodez en 1946, installé dans une maison de santé à Ivry, où il est libre d’aller et de venir, Antonin Artaud poursuit cet exercice d’écriture quotidienne. Ces Cahiers d’Ivry sont ici retranscrits en respectant leur structure, sans remise en ordre des pages. Les lignes de texte disposées transversalement dans les marges des cahiers sont reproduites telles quelles. Dans ces cahiers manuscrits, Antonin Artaud met rarement les apostrophes, néglige la plupart des accents. La ponctuation, souvent absente, est parfois remplacée par de petits traits horizontaux séparant les phrases disposées en courts paragraphes. Tantôt il met un point mais pas de majuscules, tantôt l’inverse. Parfois encore, il utilise un point-tiret, pour ponctuer la fin d’une phrase. Ces usages ont été respectés, de même que les déformations ou inventions orthographiques qui lui sont propres (athmosphère pour atmosphère, anté pour enté…). Le petit format des cahiers oblige Antonin Artaud à de fréquents retours à la ligne, faisant éclater l’écriture linéaire, les lignes ordonnées de la perspective. De très nombreux fac-simile donnent à voir et à lire en même temps cette mise en scène des signes (dessin, écriture) qui caractérise la mise en espace théâtrale, graphique et rythmée des derniers textes d’Artaud. Les mots redeviennent vivants et vibrants, matière sonore et visuelle, ils se déploient comme des gestes physiques et concrets dans toutes les dimensions de la scène, suggérant la diction que l’écrivain-acteur imprime au langage. L’écrit se mue alors en vibrations, échos de bruits, modulation des voix, « efficacité envoûtante » des rythmes incantatoires.

10/2011

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Littérature française (poches)

Mon journal dans la Drôle de paix. Septembre 1945-septembre 1946

Mon journal dans la drôle de paix (suite de Mon journal depuis la Libération) s'étend sur la période qui va de septembre 1945 à septembre 1946. Nous sommes dans l'immédiat après-guerre, lorsque l'on compte les victimes et l'on se réjouit d'accueillir les survivants ; au temps des procès pour collaboration (Pétain, Laval,...) et des affrontements politiques au sein du gouvernement provisoire de De Gaulle. Chroniqueur invétéré de son temps, le fondateur du Crapouillot poursuit sa critique mordante de la haute société tout en recueillant les anecdotes les plus succulentes de la rue ou du bistrot.

02/2017

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Histoire de France

Journal (1939-1945)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné presque chaque soir les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Ce premier volume de son journal inédit couvre, parfois heure par heure, la guerre, la défaite, l'Occupation et la Libération. A cinquante ans, l'avocat est alors au sommet de son art. Dans ces chroniques, il révèle aussi des qualités d'observation et un talent d'écriture enviables. Il y a du Albert Londres chez Maurice Garçon. Curieux de tout, il sillonne Paris et la province, furète, recoupe, rédige, avec le mérite constant, et rare, de s'interdire toute réécriture : c'est un premier jet qu'on lit sur le vif. Maréchaliste de la première heure, il fait volte-face à l'armistice et, après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, ne cessera plus de fustiger «le Vieux». Fureur patriote, chagrin sans pitié, colère, espoir, désespoir. Honte de la collaboration. Virulence contre les nouvelles lois de Vichy. Son journal déborde. Portraits, anecdotes, détails méconnus foisonnent. Croisées au Palais de justice, les figures du barreau, souvent têtes d'affiche de la politique, deviennent familières. Maurice Garçon connaît tout le monde, est de tous les grands procès, des dossiers criminels aux affaires politiques. Ses plaidoiries érudites ont fait de lui, dès avant guerre, un avocat littéraire, voire mondain, futur académicien. Toute une galerie de personnalités en vue défile dans ses pages, écrivains, peintres, comédiens, éditeurs. Nous voici conviés à une ahurissante traversée des années noires, histoire immédiate haletante.

05/2015

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Sociologie

Journal 1992-2010

Le second tome du Journal d’Edgar Morin, dont la part inédite représente ici près de la moitié du volume. Illustration en acte de la « pensée complexe », les journaux d’Edgar Morin entrelacent esquisses d’analyses, observations objectives et impressions subjectives, considérations sur les choses vues, vécues ou lues, réflexions et jugements inspirés par l’actualité, interrogations et notations personnelles sur les événements frappants, comiques, heureux ou tragiques de l’existence comme sur ses détails et moments quotidiens. Attentif à saisir l’épaisseur du réel et les aspérités de la matière humaine, le diariste s’y montre en revanche peu soucieux de gommer ses faiblesses pour, à la manière classique du « journal littéraire », se « statufier dans des poses nobles ». Dans la continuité du premier tome du Journal, le second mêle opus déjà publiés et séquences inédites, avec, ici, près de la moitié du volume occupée par ces dernières et leur quasi-continuité sur une décennie complète (2001-2010). Débutant par le « Journal de Chine » (août 1992), relation d’un voyage effectué trois ans après le Printemps de Pékin, et continué par ces deux journaux de la fin d’un siècle que sont Une année Sisyphe (janv.-déc. 1994) et Pleurer, aimer, rire, comprendre (janv.1995- janv. 1996), il s’achève par le récit des « années cruelles » qui marquent pour Edgar Morin, avec l’ouverture du nouveau millénaire, l’ultime décennie d’Edwige, sa compagne, emportée par la maladie.

11/2012

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Littérature étrangère

Journal 1940-1955

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux Etats-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Malgré son dépit face à la fortune réalisée par d'autres émigrés comme Werfel, il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Il a depuis longtemps accédé à la gloire mondiale. Son premier souci est de terminer son œuvre dans la dignité, car il a une haute idée de lui-même et de sa mission. Pendant les années de la guerre, qu'il vit avec une passion anti-hitlérienne de tous les instants, il termine la vaste fresque de Joseph et ses frères et rédige Le docteur Faustus. Ensuite viendront L'élu et Les confessions du chevalier d'industrie Félix Krull, qu'il reprend après des années et qui connaîtra un énorme succès dans l'Allemagne d'après-guerre. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses " jouvenceaux divins " - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

10/2000

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Littérature étrangère

Journal. 1973-1982

Large fragment d'autobiographie de l'un des plus grands auteurs américains, le Journal de Joyce Carol Oates est un document littéraire de première importance. Elle l'entreprend à l'âge de trente-quatre ans, le 1er janvier 1973, tout en poursuivant ses œuvres de fiction. Bien que détestant être qualifiée de prolifique, Oates écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse : " Écrire est... une drogue, douce, irrésistible, et épuisante ", dit-elle. De ces lignes rédigées " au fil de la plume et spontanément " émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Oates parle de manière franche et très émouvante de son mariage - si heureux - avec Raymond Smith, de sa vie d'enseignante (à Windsor puis à Princeton), de son manque d'instinct maternel et des heures qu'elle passe au piano. Sa réputation croissante dans le monde littéraire l'amène à des rencontres et des amitiés avec des écrivains comme Philip Roth, John Updike, Susan Sontag, Joan Didion et bien d'autres. Mais, peu à l'aise avec les signes de la célébrité, Oates ne cesse de se réfugier dans sa vie intérieure, à la poursuite de son œuvre. Une œuvre dont ce Journal - qui égale celui de Virginia Woolf - est à coup sûr une pièce majeure.

04/2009

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Littérature française

Journal. 1922-1989

"Un livre qui ne serait ni journal intime ni oeuvre en forme, ni récit autobiographique ni oeuvre d'imagination, ni prose ni poésie, mais tout cela à la fois. Livre conçu de manière à pouvoir constituer un tout autonome à quelque moment qu'il soit interrompu, par la mort s'entend. Livre, donc, délibérément établi comme oeuvre éventuellement posthume et perpétuel work in progress" (Journal, 26 septembre 1966). C'est par ces mots que Michel Leiris évoque son journal, qu'il a tenu presque sans interruption de 1922 à 1989, et qui deviendra la pierre angulaire de ses écrits à ta fois poétiques, autobiographiques et ethnographiques. Prises sur le vif, composées au fil des jours, suivant les événements, au gré des humeurs, des voyages, des rencontres ou des discussions, les notations consignées reflètent le mouvement des pensées et des inventions de leur auteur. Procédant par touches et retouches, il a cherché non seulement à se peindre à la manière des clairs-obscurs flamands, mais à épouser la marche du monde, au risque de n'y suivre que des fantômes ou de n'y percevoir que des braises. Comme une conversation "à bâtons rompus" avec soi-même, ce Journal fait voir "du dedans" les attraits - les déconvenues aussi - que Leiris a eus pour le surréalisme, la psychanalyse, l'existentialisme... ou pour les luttes prolétariennes, les révoltes anticolonialistes et tes prises de position tiers-mondistes qui ont marqué tout le XXe siècle. Presque trente ans après sa première publication, cette nouvelle édition, entièrement revue à l'aune des études et découvertes récentes, place désormais l'auteur au premier rang du monde des arts, des lettres et des idées.

01/2021

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Histoire internationale

Journal 1934-1944

Volatilisé en 1946, le Journal d'Alfred Rosenberg, "l'idéologue" du parti nazi, a été retrouvé aux Etats-Unis en 2013 après de longues recherches. Publié pour la première fois, il s'agit d'un document majeur et exceptionnel par un familier d'Hitler, qui écrit pour l'Histoire, conscient d'en être un témoin unique. Le Journal offre ainsi une compréhension du national-socialisme, du rôle d'Hitler et de la mise en oeuvre de la Shoah. Mais pas seulement... Acteur à l'influence considérable, responsable des persécutions et du pillage de l'Europe - pour ses crimes, il sera jugé et exécuté à Nuremberg -, Rosenberg livre une version détaillée des événements, rend compte de ses échanges avec Hitler, qu'il conseille servilement au quotidien, toujours prêt à changer d'avis si la nécessité fait loi. Sans effets particuliers, son écriture témoigne de ses obsessions, l'antisémitisme au premier chef mais aussi la détestation de tous ses pairs à l'instar de Goebbels et Himmler. Néanmoins, si Rosenberg fut le penseur du nazisme, ses notes intimes montrent qu'il se révèle impuissant à convaincre pour réaliser la révolution de la Grande Allemagne. Ainsi, la disparition programmée de l'Eglise catholique ou l'assassinat de tous les bolcheviques qu'il hait par-dessus tout. Présenté et commenté par deux des meilleurs historiens du nazisme, le Journal offre, comme rarement on l'a lu, une plongée au coeur de la machinerie nazie et dans l'intimité du Führer.

09/2015

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Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

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Histoire de France

Journal. 1939-1940

Roland de Margerie est issu d'une famille qui sert l'Etat depuis plusieurs générations. Son père, ambassadeur, avait épousé la sœur du célèbre dramaturge Edmond Rostand. II entre au cabinet de Paul Reynaud, le président du Conseil, au début de la Seconde Guerre mondiale. Son Journal inédit apporte un témoignage au jour le jour sur la période qui a mené à la défaite de la France. De son poste d'observation unique, il montre les impréparations, les incertitudes, les dissensions au sein même du gouvernement. Tout le monde est là, Reynaud bien sûr, sa nuisible maîtresse Hélène de Portes, le général Weygand, Pétain et Laval, mais aussi, et peut-être avant tout, le général de Gaulle. C'est Margerie que Paul Reynaud charge de le présenter à Winston Churchill. Ainsi se mettent en place les premiers éléments de la tragédie qui va suivre. Ce document exceptionnel révèle le dernier grand mémorialiste de l'époque.

06/2010

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Poches Littérature internation

Journal 1973-1982

Joyce Carol Oates entreprend la rédaction de son journal à l'âge de 34 ans. Elle écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse. Il en émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Elle relate ses rencontres avec Philip Roth, John Updike ou Susan Sontag... Mais, peu à l'aise avec la célébrité, Oates se réfugie dans sa vie intérieure, à la poursuite de son oeuvre.