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Ingratitude

Extraits

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Vivre en couple

Merci mon amour ! La gratitude dans le couple

Et si la gratitude et la reconnaissance constituaient le vrai ciment du couple ? Faire preuve de gratitude, c'est reconnaître la valeur de l'autre, ce qu'il nous apporte, et le lui signifier. Dans le domaine amoureux, c'est d'abord savoir identifier son pendant, l'ingratitude, et s'en défaire afin d'éviter toute toxicité. Christophe Médici, psychosociologue et coach en développement personnel, vous fait découvrir ici les multiples formes de la gratitude et la façon de les atteindre, y compris dans les moments difficiles de votre vie. En un mot, il vous dira comment entretenir et faire durer votre couple. Cet ouvrage propose 56 " rituels de gratitude ", une liste d'habitudes et de conseils illustrés d'exemples concrets. Dire merci, sourire encore après une journée éreintante, se sentir heureux de retrouver les siens, féliciter l'autre d'avoir préparé un repas : autant de comportements et d'attitudes à pratiquer au quotidien et que l'on a trop tendance à oublier... L'auteur vous offre ici des outils clairs et faciles, des protocoles et des tests pour permettre à chacun de mieux comprendre son ou sa partenaire et de mener à deux une vie heureuse et épanouie.

06/2022

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Littérature française

L'arrivée de mon père en France

Parce qu'elle ne sait presque rien de son père, Matteo, un immigré italien arrivé en France dans les années 1930, la narratrice tente de réinventer son parcours, de son départ d'Italie, dont elle ignore les causes, à son arrivée en France, dont elle ignore les modalités exactes. Ce qu'elle sait en revanche, c'est que son père est mort dans les années 1970 et qu'il est demeuré toute sa vie ouvrier en banlieue parisienne, dans l'usine de sa sœur et de son beau frère. Pour s'aider dans cette investigation imaginaire, elle s'imprègne du destin des immigrés qu'elle rencontre de nos jours en Europe, à Calais, à Lampedusa ou aux îles Canaries. Ce texte chemine ainsi dans des temporalités différentes, entre passé (avant guerre, Seconde Guerre mondiale, années 1950) et présent, entre destins pluriels et destin singulier. Il dit l'exploitation, l'ingratitude et l'humiliation, mais aussi les trouées de soleil et de bonheur, le plaisir de la danse, les vacances en Bretagne... Ce faisant, l'auteur nous offre une belle méditation sur l'exil, l'identité, la mémoire et la transmission, sur le jeu social, le courage et la lâcheté, sur la conjugaison, enfin, de l'Histoire collective et de l'histoire singulière.

11/2008

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Indépendants

Creuser Voguer

Connaissez-vous le pêche à la barbe, le caressage de mognoles ou encore le dressage des pijaunes ? Dans Creuser Voguer, Delphine Panique nous invite dans son monde poétique et fantaisiste pour mieux nous parler de la dure réalité des travailleuses saisonnières. A travers dix histoires, imaginées comme des témoignages sensibles, nous suivons les journées harassantes de Plopine, Raoula ou de la jeune Flippa qui ont chacune quitté leur foyer pour un travail de misère le temps d'une saison. L'imagination fertile de Delphine Panique se met ainsi au service d'une vérité invisible, la précarité économique des femmes, mères de famille ou célibataires, contraintes de s'exiler pour subvenir aux besoins financiers de leurs familles. Avec finesse, l'autrice nous parle de la fatigue subie, de l'ingratitude des tâches, du mal du pays, du manque des siens et de la solidarité qui naît, malgré tout, entre les travailleuses. De la banquise hivernale au champ estival, le lecteur explore le monde à la fois révolté et poétique de Delphine Panique qui nous invite à la rêverie, à la divagation et au voyage mais aussi à une profonde remise en question de notre hiérarchie sociale, qu'elle soit économique, de genre ou de classe.

04/2023

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Littérature française

Fées, naïades et nymphes

Qui n'a pas souhaité un jour changer le cours de son destin ? Devenir plus beau, plus riche, plus jeune ? Oui, mais comment ? Soit votre prochain cadeau d'anniversaire sera une baguette magique, soit vous ouvrez ce livre. Mais attention, ces pages n'abritent que de vraies fées : les dames du destin. Inquiétantes Parques, fileuses de mauvais coton ou belles jeunes filles à la longue chevelure, elles hantent les sombres forêts ou les eaux troubles et ne se montrent que pour bouleverser votre vie. Le lecteur rencontrera ici Mélusine, Morgane et toutes ces enchanteresses, qu'elles soient grecques, alsaciennes, galloises ou corses, apportent le meilleur, et parfois le pire. Dépitées par l'ingratitude des hommes, elles auraient, dit-on, quitté notre bas monde, nous laissant seuls et désorientés, avec au cœur le chagrin insurmontable d'être passés à côté de notre destin. Alors seuls l'imagination des peuples, leurs contes, leurs mythes et leurs légendes vous rappellent qu'il fut un temps où les fées enchantaient notre existence. Fidèle à l'esprit de cette collection, Dominique Besançon nous offre ici un beau florilège de textes français et étrangers. Le thème de la fée y est traité sous ses multiples facettes : fées des bois, des eaux, de l'air... fées bienfaisantes, malfaisantes, souvent ambiguës et toujours fascinantes. Un choix appuyé de commentaires qui respecte la valeur symbolique de ce merveilleux personnage.

10/2000

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Critique littéraire

La seconde guerre punique Tome II. Histoire romaine, Livres XXVI à XXX

Le redressement de Rome s'amorce avec la reddition de Capoue au début de l'année 211 avant J.-C. ; réunissant leurs forces, les deux consuls de 207 battent Hasdruball ; quatre ans plus tard, Magon à son tour est arrêté en Etrurie. Grâce à la compétence des magistrats, à la sagesse des mesures prises par le Sénat, à la collaboration des Latins et des Alliés et sans doute aussi à la bienveillance des dieux, Hannibal est rejeté au fond du Bruttium puis définitivement expulsé d'Italie. Victorieux en Espagne, Scipion accède au consulat en 205. Avec lui entre en scène une nouvelle génération qui se heurte bientôt à celle des Fabius et des Fulvius. Chargé de terminer la guerre en Afrique, Scipion traite avec Carthage. C'est la première étape d'un glorieux destin, qui le conduit ensuite en Grèce. Mais il ignore que l'hostilité de Caton et l'ingratitude de ses concitoyens briseront sa carrière moins de douze ans après Zama. Au soir de la défaite, Hannibal reconnaît qu'il a perdu la partie " faute de persévérance ". La victoire de Rome est celle de tout un peuple, qui a pris conscience de la valeur de la virtus, de la fides, de la constantia. Il lui reste à apprendre, selon le mot fameux, à " tirer parti de la victoire ".

09/1994

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Littérature anglo-saxonne

Quatuor d'automne

Après les succès de Des Femmes remarquables, Comme une gazelle apprivoisée et Les ingratitudes de l'amour, Barbara Pym est de retour dans la collection Vintage avec Quatuor d'automne, un roman où l'on s'attache à des gens " ordinaires " et à des petites choses. Letty, Marcia, Edwin et Norman passent leurs journées ensemble, connaissent par coeur les habitudes des uns et les manies des autres, n'oublient pas de se souhaiter fêtes et anniversaires... et ne savent pratiquement rien de leurs vies respectives. Letty, Marcia, Edwin et Norman sont collègues de bureau. Quarante ans de cohabitation et voici que l'heure de la retraite sonne pour Letty et Marcia. L'occasion pour Edwin et Norman de les inviter à déjeuner. Mais de quoi peut-on bien se parler quand on a vécu tant d'années ensemble sans jamais vraiment rien partager ? Quand on a soi-même le sentiment d'être passé à côté de sa vie ? Quand on prend conscience que ces relations qu'on pensait superficielles étaient peut-être plus profondes qu'il n'y paraît ? Finaliste du Booker Prize lors de sa parution en Angleterre, en 1977.

09/2022

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Littérature étrangère

Paysage de papiers

Rien n'est plus fragile que le papier, dites-vous ? Mais non : rien n'est plus explosif, rien n'est plus prolifique. C'est ce que nous enseigne l'histoire drolatique et calamiteuse d'Igor Vélocipèdov, petit ingénieur zélé et crédule qui, lassé de quelques brimades et de beaucoup d ingratitude, s'avise d'écrire au chef de l'Etat pour solliciter sa protection. Malgré la réaction favorable du grand homme, la courte lettre de l'ingénieur explose en questionnaires, formulaires, rapports, procès-verbaux, déclarations, avis, convocation qui, fort vicieusement, ne cessent de s'engendrer les uns les autres. Dans un désopilant carrousel de marche, démarches et contre-marches, le pauvre naïf est tour à tour récupéré par les Services soviétiques et américains, et perd tout : sa place, ses amis, et finalement sa liberté... ... jusqu'au jour où il s'évade, gagne l'Amérique où il devra remplir des papiers, de papiers, des papiers... et de conclure : «La bureaucratie russe est vieille, lourde, torturée par un complexe de culpabilité caché. Sous son aspect soviétique, elle est quasi parvenue à l'agonie. La bureaucratie américaine est jeune, équipée d'ordinateurs, et produit ses montagnes de papier en débordant d'autosatisfaction.» Voilà ce que dit Axionov avec sa verve, son humour sonore, ses coups de reins vigoureux. Et d'ajouter qu'au-dessus de notre chair, de notre esprit et de notre âme, le XXe siècle nous a gratifiés d'un quatrième corps : un corps de papier.

03/1985

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Histoire antique

Scipion l'Africain

A quoi donc ressemblerait notre temps si Rome n'avait été sauvée, après la bataille de Cannes en 216 av. J. -C. , par un homme tombé dans l'oubli : Publius Cornelius Scipio. Surnommé l'Africain après sa victoire sur Hannibal à Zama, il occupe une place de premier plan parmi les héros de la République romaine. Bien loin de l'image idéalisée telle que l'imaginaient Poussin ou Mozart, le personnage eut une dimension plus sombre que la tradition a bien voulu le laisser paraître. Calculateur souvent, cruel parfois, retors, mais aussi visionnaire, charismatique, généreux et habile diplomate, cet homme qui transgressa nombre de règles de la République eut pourtant la témérité nécessaire pour la sauver de son pire ennemi. Il sut apprendre d'Hannibal la ruse pour mieux le vaincre sur son propre terrain. Précurseur d'un César, il modernisa l'armée romaine et ses tactiques. Philhellène, il introduisit plus qu'on ne le croit d'ordinaire la culture grecque dans une Rome encore conservatrice. Scipion donna également à la République les prémices d'une mainmise sur l'Espagne, l'Afrique et l'Asie, inaugurant de la sorte une romanisation qui tolérait les autres cultures à condition qu'elles se soumettent à Rome. Mais il connut une terrible chute, témoignage de l'ingratitude d'une patrie qui redoutait l'ombre même des rois. Au point que la postérité lui préféra souvent la renommée lumineuse de son farouche adversaire.

10/2023

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Littérature française

Fées, naïades & nymphes. Edition revue et augmentée

Qui n'a pas souhaité un jour changer le cours de son destin ? Devenir plus beau, plus riche, plus jeune ? Oui, mais comment ? Soit votre prochain cadeau d'anniversaire sera une baguette magique, soit vous ouvrez ce livre. Mais attention, ces pages n'abritent que de vraies fées : les dames du destin. Inquiétantes Parques, fileuses de mauvais coton ou belles jeunes filles à la longue chevelure, elles hantent les sombres forêts ou les eaux troubles et ne se montrent que pour bouleverser votre vie. Le lecteur rencontrera ici Mélusine, Morgane et toutes ces enchanteresses. Qu'elles soient grecques, alsaciennes, galloises ou corses, elles comblent de bienfaits mais sont aussi capables d'infliger la désolation. Dépitées par l'ingratitude des hommes, elles auraient, dit-on, quitté notre bas monde, nous laissant seuls et désorientés, avec au cœur le chagrin insurmontable d'être passés à côté de notre destin. Alors seuls l'imagination des peuples, leurs contes, leurs mythes et leurs légendes vous rappellent qu'il fut un temps où les fées enchantaient notre existence. Fidèle à l'esprit de cette collection, Dominique Besançon nous offre ici un beau florilège de textes français et étrangers. Le thème de la fée y est traité sous ses multiples facettes : fées des bois, des eaux, de l'air... fées bienfaisantes, malfaisantes, souvent ambiguës et toujours fascinantes. Un choix appuyé de commentaires qui respecte la valeur symbolique de ce merveilleux personnage.

04/2005

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Littérature française

Les brèves de mon médecin

Une vie de médecin, ce n'est pas seulement la vie d'un citoyen commun, c'est une succession de situations, d'événements, d'erreurs, de drames, de surprises, qui se déroulent à différentes périodes, pendant la vie estudiantine, puis pendant la vie professionnelle avec toutes ses particularités. Pour le Docteur Philippe Humbert, la médecine qu'il pratique n'est pas un métier, c'est un art de vivre et toutes les histoires dans lesquelles il vous emmène pour vous faire partager ses angoisses, ses regrets, ses joies, ses rancoeurs, ses moments de bonheur, sont les siennes ou sont arrivées à ses collègues. Peu de personnes connaissent véritablement ces moments cachés, qui font que votre médecin est votre docteur. Ce qu'il raconte ici n'a jamais été écrit, parce que cela pourrait paraître inconvenant, incorrect. Ces moments volés, tirés d'une longue vie personnelle et professionnelle, vous sont livrés tels quels, sans enjolivure, sans exagération. Vous vivrez ainsi les frasques incroyables d'un groupe d'étudiants en médecine, la vengeance justifiée d'un grand médecin délaissé par " son patron ". Vous verrez comment des personnes sans scrupules peuvent chercher à tromper des autorités de santé avec la complicité involontaire d'un médecin, vous rencontrerez des personnes d'une grande ingratitude devant la générosité de certains docteurs... A la lecture de ce livre, vous aurez partagé avec votre docteur d'innombrables situations que vous ne pouviez connaître jusque-là, et vous n'aurez plus le même regard sur votre médecin.

03/2020

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Littérature française

Immobile

Elle vit ici et maintenant avec son mari A., l'archéologue, mais elle dit venir d'ailleurs, d'un autre temps. Elle prétend qu'elle n'a pas toujours porté ces jupes courtes, vécu en femme moderne, dans une société dont les lois lui sont étrangères. Elle répète qu'elle a, bien des siècles plus tôt, été chanteuse d'opéra avant d'être élue par un prince qui l'a conduite en son palais, épousée, et dotée d'un esclave dont elle s'est éprise. Face au scepticisme puis à l'irritation de l'archéologue, la jeune femme s'efforce de s'en tenir à son rôle d'épouse modèle, alors que ne cesse de la hanter la mémoire d'un destin antérieur dont elle devra décider s'il doit compromettre à jamais l'existence présente. Dans la lignée de son précédent roman, L'Ingratitude, Ying Chen enracine ce nouveau livre dans la question des rapports affectifs conçus sous le signe de la domination et de la dépendance. D'époque en époque et d'existence en existence, se poursuit en vain la quête de l'impossible bonheur. Récit d'une double vie ou célébration des vies antérieures, Immobile veut mettre l'écriture à l'épreuve de la question du temps dont il s'agit ici de déplacer les bornes. A travers la symbolique de la réincarnation, Ying Chen désigne en effet sur le mode d'une fiction ambitieuse le caractère répétitif de l'histoire, l'immuabilité de la nature humaine pour mieux dénoncer les illusions de la modernité récusée comme ultime fantasme.

08/1998

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Histoire internationale

Le révélateur du globe. Christophe Colomb et sa béatification future

"C'était en 1856. Un homme, en ce temps-là, s'aperçut, un jour, de la monstruosité sous laquelle le monde vivait en paix et allait son train. Christophe Colomb n'avait littéralement pas d'histoire. Transporté de honte pour le compte du genre humain, cet homme [Roselly de Lorgues] qui était un écrivain du talent le plus élevé, résolut d'arracher, dans la mesure de ses forces, Christophe Colomb à la destinée de silence et d'ingratitude qui pesait depuis près de quatre siècles sur sa mémoire, et qui avait mis la grandeur de l'oubli en proportion avec la grandeur du service rendu, par lui, au monde tout entier. Jusque-là, de maigres notices, menteuses ou dérisoires, griffonnées sur Christophe Colomb, avaient montré qu'elles étaient dignes des mains qui avaient raturé son nom pour en mettre un autre à sa place sur sa grandiose découverte et, pour la première fois, la vie de Christophe Colomb fut écrite... Christophe Colomb et Roselly de Lorgnes, arriveront, chacun à son rang, dans le partage de la même immortalité", écrit Jules Barbey d'Aurevilly dans sa préface au Révélateur du globe. Léon Bloy découvre le Christophe Colomb de Roselly de Lorgnes en 1879, il est bouleversé. Pour relancer la cause, il faut du sang neuf, des soutiens accrus, une force persuasive nouvelle. Léon Bloy vase vouer à cette tâche ; son livre condense en formules frappantes une pensée qui mérite d'être explicitée : quel modèle d'argumentation, quel régime de preuves utilisent ces deux défenseurs de Christophe Colomb ?

09/2019

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Littérature française

Frenchy

27 septembre 2002 : la France rend officielle sa décision de ne pas prendre part à la guerre en Irak. A Hornflat, grosse bourgade texane, une autre guerre s'annonce : celle des autochtones unis contre Marc et Florence Duchêne, un jeune couple d'immigrés parisiens. Ils font soudain l'effet d'une provocation. Sales Frenchies ! Ont-ils oublié les milliers de GI's tombés sur les plages de Normandie ? On va leur faire payer l'ingratitude et la lâcheté de leur gouvernement... On pénètre alors dans l'Amérique profonde : fiers-à-bras obtus et tatoués - exaltés par la perspective d'un nouveau Vietnam -, farmers au chauvinisme exacerbé ; on croise un vétéran de la guerre du Golfe prêt à tout pour se venger d'avoir perdu une main dans les sables d'Arabie, un shérif qui entend bien préserver la tranquillité de son district quitte à piétiner la loi, un avocat véreux, surexcité par la cause des minorités et, bien sûr, désireux de mettre de l'huile sur le feu... Avec l'envoi des premières troupes U.S. sur le front irakien, la cohésion populaire tourne à l'hystérie. À mesure que les façades d'Hornflat se couvrent d'Union Jacks et de bannières étoilées, le Frenchy et son épouse subissent avanies en tout genre et menaces. Le malaise grandit, jusqu'au jour où tout bascule... Incisif et mordant, Benjamin Cros dépeint une Amérique souvent prompte à désigner ses ennemis et à oublier qui elle sécrète son propre poison. Une Amérique ambiguë, aussi teigneuse que généreuse, une Amérique qui fait rêver autant qui elle effraie.

08/2004

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Sciences politiques

Arrogant comme un Français en Afrique

La France se réveille en Afrique avec la gueule de bois. Elle pensait que tout y était encore sous son contrôle et que sa « science africaine » était infaillible. Tout cela n’est qu’un leurre : les destinées politiques, religieuses, sociales et économiques de ce continent lui ont complètement échappé. Par arrogance, les dirigeants français ne se sont jamais véritablement intéressés à la complexité de l’Afrique. Quant à ceux qui s’y sont installés tout au long de la guerre froide, coopérants venus pour enseigner ou militaires y vivant en famille, ils ont plus souvent cherché à former des Africains à leur image qu’à comprendre leurs spécificités et leurs désirs. D’ailleurs, en France même, n’aime-t-on pas que les Afro-Français qui nous ressemblent ? Aujourd’hui, la France paie cher cette arrogance. Les anciennes générations lui reprochent son ingratitude, tandis que les jeunes diplômés refoulés aux portes des consulats préfèrent poursuivre leurs études ailleurs. Les plus grands groupes industriels français perdent des contrats qu’ils pensaient leur être dus et des parts de marché face à leurs concurrents chinois. Les congrégations catholiques françaises sont vivement concurrencées par les Eglises de réveil (évangéliques, pentecôtistes, charismatiques.), sans parler de l’expansion de l’islamisme radical. La méconnaissance de l’Afrique et des Africains a conduit la France à des analyses anachroniques et à sous-estimer la richesse de ce continent et de sa diaspora. C’est ce mépris qu’Antoine Glaser s’emploie à dénoncer ici. Il est temps de cesser de donner des leçons et d’apprendre de l’Afrique !

03/2016

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Histoire de France

De Gaulle. Une certaine idée de la France

S'appuyant sur une très large masse d'archives et de mémoires, Julian Jackson explore toutes les dimensions du mystère de Gaulle, sans chercher à lui donner une excessive cohérence. Personne n'avait décrit ses paradoxes et ses ambiguïtés, son talent politique et sa passion pour la tactique, son pragmatisme et son sens du possible, avec autant d'acuité et d'esprit. Des citations abondantes, éblouissantes d'intelligence, de drôlerie, de méchanceté parfois, restituent la parole de De Gaulle mais aussi les commentaires de Churchill et de tous ceux qui ont appris à le connaître, à se méfier de lui ou à s'exaspérer de son caractère vindicatif, de son ingratitude ou de ses provocations... Aucun détail inutile ici et aucun des défauts de ces biographies-fleuves où l'on se perd, mais une narration toujours tendue, attachée aux situations politiques, intellectuelles, sociales et aux configurations géopolitiques qui éclairent une action et son moment. Julian Jackson relit cette existence politique hors norme et son rapport à la France à la lumière des questions du passé, qu'il restitue de manière extraordinairement vivace, et de celles qui nous occupent aujourd'hui - et notamment l'histoire coloniale et l'Europe, la place de la France dans le monde, mais aussi évidemment les institutions de la Ve République. En ce sens, c'est une biographie pour notre temps. C'est aussi une biographie à distance, par un observateur décalé qui mieux qu'aucun autre fait ressortir le caractère extravagant d'un personnage singulier à tout point de vue, extraordinairement romanesque dans ses audaces comme dans ses parts d'ombre, et dont l'héritage ne cesse de hanter la mémoire des Français.

08/2019

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Histoire internationale

Une vie partagée avec Messali Hadj, mon père

" Printemps 2012. Il est minuit à Montréal. J'éteins mon ordinateur. J'ai fini. Ce livre, je le porte en moi depuis 35 ans. Comme une braise dans mon corps. Ce n'est pas un roman, ni un livre d'histoire, ni un essai politique. C'est une promesse. Un serment fait à un homme d'honneur qu'on a voulu déshonorer, la plus célèbre personnalité algérienne de l'histoire récente, la plus adulée et la plus calomniée, une des plus grandes figures du 20' siècle qu'on s'est épuisé à salir, à maudire et que j'ai vu trembler, à la fin de sa vie, sous le poids des ingratitudes et des amnésies. Cet homme est mon père. Messali Hadj. Le père du nationalisme algérien. Celui qui orienta le mouvement national algérien comme creuset de la conscience nationale et qui forma une vraie classe politique au sens moderne du terme. Oui, ce livre est une parole donnée à ce libérateur de légende accablé de contre - vérités historiques, de campagnes de diffamations et d'injures, un personnage exceptionnel qui a consacré et sacrifié sa vie à son idéal de liberté et d'indépendance pour l'Algérie, qu'on a adulé, admiré avant de le caricaturer et de le diffamer, lui et ses proches. Puisse - t - il restituer aux jeunes générations une partie de l'histoire de leurs pères, celle-là qu'on a travestie... "

04/2013

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Charismatiques

Témoignage. Journal spirituel (1985-1989)

En 1984, après la mort de sa mère, Alicja commença à fréquenter des groupes de prière du Renouveau charismatique. C'est dans cette communauté qu'elle retrouva le sens de sa vie. "A cette époque, je commençais à lire des livres religieux." La lecture de ces livres réveilla sa foi. Le 8 mars 1985, Alicja participait à une retraite pour animateurs à Gostyn. Elle écrira plus tard : "Là-bas, il s'est passé quelque chose qui changea ma vie. Jésus s'y tint devant moi. Plus rée[ plus vrai que tout ce qui se trouvait dans la chapelle, que les gens qui se tenaient à mes côtés. [...j Tout cessa d'exister, il n'y avait plus que Lui. Sa force, sa puissance, sa grandeur, toujours plus grande, et moi toujours plus petite, comparée à Lui. Une masse d'amour si grande, si exceptionnelle que, face à elle, on ne pouvait que pleurer sur sa propre ingratitude. J'ai ressenti ensuite la joie de savoir qu'Il m'aime. Une joie qui fait éclater le coeur. [...] " Depuis cette retraite, Alicja reçut la grâce de rencontres mystiques régulières avec Jésus qui lui donnait personnellement des indications et des exhortations. Elle notait scrupuleusement tout ce qu'elle entendait de Jésus. Alicja est décédée à Szczecin (Pologne) le 5 janvier 2012. Elle nous a laissé son journal spirituel, divisé en deux tomes : Témoignage et Exhortations. Ce journal spirituel est parvenu aux mains de l'archevêque Andrzej Dzigga qui a formé une commission théologique dans le but d'évaluer le contenu du journal. Il s'est avéré que les écrits d'Alicia ont une profondeur théologique et spirituelle hors du commun, et qu'ils sont entièrement en accord avec l'enseignement de l'Eglise catholique. Sur cette base, Monseigneur Henryk Wejman, évêque de Szczecin, a donné son accord pour la publication du journal.

09/2021

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Culture d'entreprise

Dictionnaire amoureux de l'entreprise et des entrepreneurs

Près de 90 auteurs ont participé à ce Dictionnaire amoureux. Chacun avec ses mots, son style, son regard, son expérience, ses propres convictions d'entrepreneur mais aussi de philosophe, artiste, syndicaliste, essayiste, écrivain, humanitaire, religieux, économiste ou universitaire. Victor Hugo déplorait déjà l'ingratitude " pour le don nécessaire, jamais pour le don du superflu " et le manque de reconnaissance pour celui qui " vous donne le pain quotidien " contrairement " à qui vous donne la parure ". C'est sur ce constat qu'est née l'idée de ce Dictionnaire amoureux. Il répondait à un besoin, celui de la reconnaissance. Celui aussi de partir à la conquête du coeur des Français auprès desquels l'image de l'entreprise et des entrepreneurs est dépréciée. Et pour ce faire rétablir quelques vérités premières. Proclamer que l'argent n'est pas forcément sale, que les patrons ne sont pas tous des voyous, que faire du profit n'est pas honteux, que le laisser-faire n'entraîne pas naturellement le laisser-aller. Bref, faire la pédagogie de l'entreprise, ce que notre école se grandirait de mieux faire. Dire que la raison d'être de l'entreprise n'est pas la quête exclusive et frénétique du profit et que souvent mieux que d'autres, elle est au service du bien commun. Dire qu'elle n'est pas à l'origine de nos problèmes, les inégalités sociales, la pollution et les discriminations mais qu'elle en est la solution. Dire aux jeunes si méfiants vis-à-vis de l'entreprise qu'ils y trouveront souvent mieux qu'ailleurs la réponse à leur quête de sens, d'éthique et d'intégrité. Que créer son entreprise est une aventure enthousiasmante qui n'est pas réservée à une élite diplômée mais ouverte à tous ceux qui veulent réussir leur vie et le faire au service des autres.

10/2021

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Histoire ancienne

La septième porte. Les conflits familiaux dans l'Athènes classique

Cette enquête historique sur les conflits familiaux s'appuie sur des sources antiques longtemps envisagées isolément, le théâtre, les plaidoiries judiciaires et les élaborations philosophiques de l'époque classique athénienne. De Médée mère infanticide au tyran platonicien incestueux, de Socrate responsable de l'émancipation des fils athéniens à Démosthène le pupille spolié, du fiston comique dépensier, ruine de son père, à la jeune fille héritière délaissée, le conflit familial est en effet un motif récurrent aux multiples facettes dans la cité démocratique. Conjugalité, fraternité, consanguinité, parentalité, autant de relations qui, interrogées au prisme du conflit, mettent en lumière l'irréductibilité et la fragilité des liens familiaux. Les violences familiales, refoulées et dénoncées, futiles et meurtrières, divines et si humaines, déchirent l'harmonie du foyer athénien mais aussi l'édifice civique. Dans l'Athènes classique, la frontière entre moeurs privées et comportement politique demeure très ténue ; le tyran est ainsi pensé autant comme un fléau pour ses proches parents qu'un désastre pour la communauté citoyenne. Menace pour la parenté, germe redouté de la stasis, cette guerre intestine politique, le conflit familial est encadré par une législation qui tente de protéger avant tout les géniteurs et les mineurs contre l'ingratitude des rejetons et la cupidité des tuteurs. Face à un droit criminel athénien qui, à l'image de l'optimiste Solon, n'a pas souhaité légiférer sur les assassinats intrafamiliaux, seuls les poètes tragiques et Platon ont stigmatisé l'horreur criminelle du meurtre entre soi. Les coupables versant le sang de leurs proches deviennent alors des justiciables exemplaires, ainsi Oreste poursuivi par la fureur des Erynies maternelles ou le tyran fratricide écorché par un buisson d'épineux infernaux. Politique, juridique, psychologique et anthropologique, l'étude des conflits familiaux offre un tableau étonnant du fonctionnement de la parenté grecque.

09/2012

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Histoire de France

Souvenirs Militaires d'Hippolyte d'Espinchal

Hippolyte d'Espinchal, est né en 1777. Mêlé très jeune aux violents soubresauts de la France, c'est dans l'armée de Condé, où, émigré, il s'était enrôlé, qu'il fit ses premières armes. Rentré en France après l'établissement de l'Empire, il rejoignit les rangs de la Grande Armée napoléonienne dans un corps prestigieux, les Gendarmes d'Ordonnance. Versé ensuite dans les hussards, où il sera nommé chef d'escadron en 1812, il participa à la campagne de 1809 en Autriche, à la guerre dans la péninsule ibérique jusqu'en août 1813, puis dans les rangs de l'Armée d'Italie sous les ordres du prince Eugène de Beauharnais, son ami. Au retour de l'Empereur de l'île d'Elbe, d' Espinchal resta fidèle au roi, se livrant à des opérations de guérillas, qui lui étaient familières par son expérience en Espagne, dans la région lyonnaise contre ses anciens amis. Au retour des Bourbon, déçu par leur ingratitude, sa déception éclate dans les dernières pages de ses souvenirs. L'intérêt de ces mémoires réside dans la relation de son passage à l'armée de Condé, dont il nous dépeint l'esprit et la vie quotidienne, ainsi que celle de son aventure en Italie en 1813 et 1814, campagne dont peu de mémorialistes ont rapporté les péripéties avec tant de minutie. On peut ajouter à cela des descriptions intéressantes sur la vie ordinaire dans les unités, sur le fonctionnement des régiments et la façon dont se comportaient les hommes qui en faisaient partie, fiers de leur uniforme et décidés à le défendre jusqu'à se battre en duel. Enfin il convient de noter quelques belles pages sur la guerre d'Espagne, tant en ce qui concerne les méthodes de combat qui ont fait la force des guérilleros que sur les efforts d'imagination que les combattants, habitués à une forme de guerre " classique ", ont dû déployer pour faire face à cette nouvelle façon de faire la guerre.

05/2005

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Histoire internationale

Didier Mumengi. La vie comme une guerre

Le parcours de Didier Mumengi depuis la mosquée de la rue Usoke jusqu'à l'Ecole de Journalisme de Paris, en passant par le collège jésuite de Kimwenza, l'Athenée de Mbanza-Ngungu et l'Université de Nanterre, ressort d'une épopée qui ne peut laisser indifférent tout Congolais de bonne foi. Cette instruction, prolongée par une formation auprès de Mabika Kalanda et une autodidaxie librement consentie, fondèrent sa vie sur une catharsis visant à exorciser la société congolaise du fatalisme qu'il décriait dans ces lignes : "Le Congolais adopte une image négative de lui-même. La compétence devient subversion. L'intelligence est vanité. L'assiduité au travail ou à l'école est perçue comme bouffonnerie. Toute réussite est miracle. Oser faire des projets est aberration. Croire aux vertus devient absurdité. L'échec ou la maladie résulte d'une malédiction ou d'un envoûtement, mais jamais la conséquence de la paresse ou de l'inaction, de l'inattention ou de la passivité. La jeunesse ne rêve que de l'oisiveté gratifiante rubis sur ongle en lieu et place du travail, de l'effort ou du mérite" (Extrait du Livre Bleu, 2015, p.119). Ainsi préparé, Didier Mumengi devint, après Lumumba, Mulele et Mzee Laurent Désiré Kabila, un des météores politiques les plus engagés de la RDC. Avec ses éloquents discours et son action lors de l'invasion de la République Démocratique du Congo par les troupes étrangères en 1998, Mumengi en était arrivé à incarner pour les Congolais désemparés, l'espoir du mieux-vivre et d'indépendance. Dans cette biographie, Sindani Kiangu donne de lui un portrait qui plonge le lecteur dans la source de son inspiration, à savoir ses mentors "révolutionnaires" et sa propre expérience faite, à parts quasi égales, de la célébrité et de la traversée du désert, de l'adversité et de la résilience, de la reconnaissance et de l'ingratitude, comme ne peut l'imaginer le public.

04/2018

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Charismatiques

Exhortations reçues par Alicja Lenczewska (1989-2010)

Alicja Lenczewska est née à Varsovie en 1934. Avant sa conversion, la foi d'Alicja était très superficielle. En 1984, après la mort de sa mère, Alicja commença à fréquenter des groupes de prière du Renouveau charismatique. C'est dans cette communauté qu'elle retrouva le sens de sa vie. "A cette époque, je commençais à lire des livres religieux." La lecture de ces livres réveilla sa foi. Le 8 mars 1985, Alicja participait à une retraite pour animateurs à Gostyn. Elle écrira plus tard : "Là-bas, il s'est passé quelque chose qui changea ma vie. Jésus s'y tint devant moi. Plus réel, plus vrai que tout ce qui se trouvait dans la chapelle, que les gens qui se tenaient à mes côtés. [...J Tout cessa d'exister, il nÿ avait plus que Lui. Sa force, sa puissance, sa grandeur, toujours plus grande, et moi toujours plus petite, comparée à Lui. Une masse d'amour si grande, si exceptionnelle que face à elle, on ne pouvait que pleurer sur sa propre ingratitude. J'ai ressenti ensuite la joie de savoir qu'Il m'aime. Une joie qui fait éclater le coeur. [...J" Depuis cette retraite, Alicja reçut la grâce de rencontres mystiques régulières avec Jésus qui lui donnait personnellement des indications et des exhortations. Elle notait scrupuleusement tout ce qu'elle entendait de Jésus. Alicja est décédée à Szczecin (Pologne) le 5 janvier 2012. Elle nous a laissé son journal spirituel, divisé en deux tomes : Témoignage et Exhortations. Ce journal spirituel est parvenu aux mains de l'archevêque Andrzej Dziega qui a formé une commission théologique dans le but d'évaluer le contenu du journal. Il s'est avéré que les écrits d'Alicja ont une profondeur théologique et spirituelle hors du commun, et qu'ils sont entièrement en accord avec l'enseignement de l'Eglise catholique. Sur cette base, Monseigneur Henryk Wejman, évêque de Szczecin, a donné son accord pour la publication du journal.

09/2021

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Littérature étrangère

La'afal. Ils ont dit...

La'afal. Ils ont dit... raconte les vicissitudes du héros éponyme, La'afal, haut fonctionnaire de Lombatchi, relevé de ses fonctions et jeté dans l'inactivité, qui, au terme d'une traversée du désert riche d'expériences, de rencontres, et d'enseignements, découvre la bête humaine, le hideux visage de la traîtrise, la morsure venimeuse de l'ingratitude, et se voit tenté par la perversion. Mais, grâce aux réflexions du grand Prêtre dont la sagacité et la profondeur sont extraordinaires, il comprend que le meilleur pari réside dans la générosité et l'acceptation de sa responsabilité face au destin. L'histoire de La'afal fair écho, comme en surimpression, à celle du grand Chef totalement incompris des siens. Ce qui fait dire et à juste titre que La'afal porte le chemin de Croix du grand Chef. Le romancier mène ainsi le lecteur dans une randonnée fantastique. Il relate des scènes réelles et allégoriques inscrites dans un temps à la fois proche et lointain, où se mêlent passé, présent, et futur, au point de rencontre de l'Histoire et du mythe. Au-delà de sa trame politique incontestable, La'afal. Ils ont dit... pose les questions d'une humanité en proie à des blessures existentielles : la souffrance, le mal, la fragile frontière entre le libre arbitre et le destin, le difficile équilibre entre le réalisme et l'idéalisme, la pénible distinction entre l'estime de soi et l'égoïsme, la délicate séparation entre l'ambition et le carriérisme. Mais, à ceux qui sont persécutés, soumis à un terrible blocus de la part d'un entourage caustique et déchu, où des amis et des frères se transforment en prédateurs féroces, l'auteur propose une voie : s'élever au-dessus de la décrépitude morale, psychique, et spirituelle, et traduire dans les faits le rêve de grandeur et de foi en l'Homme : survivre/vivre sans trahir les siens.

06/2014

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Histoire de France

La dernière division. Sacrifiée à Soissons pour sauver Paris (27 mai 1918 - 5 juin 1918)

Emergeant de la brume, des silhouettes casquées et grisâtres franchissent l'Ailette et s'emparent des crêtes du Chemin des Dames, sévèrement bombardées les heures précédentes. Trois jours plus tard, les Allemands atteignent la Marne et menacent Paris, comme à l'été 1914. Surpris, le commandement français doit improviser pour endiguer coûte que coûte la déferlante que personne n'attendait sur cette portion du front. La bataille se raidit sur l'aile droite de l'offensive allemande et Soissons devient rapidement une charnière pouvant ouvrir la route vers Paris. Stationnée à Saint-Dié dans les Vosges, la 170e division d'infanterie est en manoeuvre dans la forêt de Compiègne lors de ces événements. La " p'tite dernière " de l'armée française est aussitôt jetée dans la fournaise à Soissons... Avec "La dernière division", l'auteur, s'appuyant sur les archives officielles et les écrits inédits laissés par les protagonistes dont il a retrouvé les familles à l'issue de longues recherches, vous fait revivre heure par heure un épisode méconnu de l'histoire qui aurait pu modifier le cours de la guerre, à un moment où les Allemands bénéficiaient de la supériorité numérique, juste avant que les Américains n'entrent en lice. Vous découvrirez comment l'un des secteurs les plus emblématiques du Chemin des Dames a si facilement été reconquis, puis vous suivrez la 170e division dans la Cité du vase et sur les rives de l'Aisne, tout en faisant connaissance avec des hommes dont l'histoire avait déjà retenu les noms, comme l'aspirant Louis Jaurès, fils du parlementaire socialiste Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, ou le lieutenant Léon Forzinetti dont le père fut le tout premier défenseur du capitaine Dreyfus. " Sacrifiée ", la 170e division a payé le prix fort avec la perte de plus du tiers de ses effectifs et une ingratitude du commandement qui releva ses chefs parce qu'elle avait été contrainte de reculer sans pour autant concéder la victoire à l'adversaire. Or, cette résistance opposée jour et nuit durant une semaine a sans doute permis au général Foch de s'organiser et de rassembler les forces nécessaires pour lancer une contre-attaque victorieuse, celle qui débouchera sur l'armistice quelques semaines plus tard...

01/2018

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Littérature française

Rendez-vous

Un roman drôle et décapant qui traite de sujets profonds : et si l'art pouvait nous (re)donner de la force, du courage, de la confiance, de l'envie ? De plus en plus de thérapeutes conseillent aux gens déprimés, en deuil ou en rupture de se ressourcer en allant voir un tableau qui a parfois traversé les siècles et les continents, et a un message libérateur à transmettre. La vie passe et on se retrouve à 50 ans, souvent fraîchement divorcée et hélas plus toute fraîche sur le marché ingrat de la séduction. A cet instant précis, on peut gémir sur l'injustice du temps qui file, sur ces salauds de mâles qui font leur crise, cassent leur vie comme on casse une construction en Lego et n'arrivent plus à la reconstruire, sur l'ingratitude des jeunes qui nous considèrent au boulot comme des vieux cons avec notre vie de bureau bien réglée " en présence " comme on dit désormais, alors qu'eux sont mobiles, exigeants, online, volatiles, égocentrés, vénaux assumés, tout ce que nous avons toujours rêvé d'être sans jamais oser le réclamer, on peut geindre sur nos parents âgés qui ont eu une retraite en platine dont nous ne bénéficierons jamais et qui ont le mauvais goût de vivre hyper longtemps, avant de nous bouleverser quand ils meurent parce que ce sont nos parents et qu'après eux c'est nous qui sommes au bord du précipice, on peut grincer sur nos enfants merveilleux forcément merveilleux mais pour lesquels on panique car on se dit qu'ils ne trouveront ni emploi ni logement et qu'ils resteront agglomérés à nous et à leur portable, confinés ad vitam aeternam à la maison pour se protéger du monde extérieur. Oui on peut se plaindre de tout ça et je le fais régulièrement car c'est très jouissif de se plaindre même si cela ne mène à rien. Mais la réalité, c'est qu'on bouge encore. Et pour un moment. Alors ce n'est pas comme s'il y avait le choix, il faut avancer. Pour réussir cette seconde partie de ma vie, je n'ai pas hésité à aller chercher de l'aide et à " voir quelqu'un " comme on dit. Il y a des coachs de vie, des bonheurologues en tout genre, ceux qui ont vu Jésus, Bouddha, Freud, le Dalaï Lama ou une conférence de Michelle Obama, ceux qui vous expliquent comment vous comporter, vous recentrer, vous découvrir, vous organiser, vous habiller, vous décoincer, etc. Et puis à côté de tout ça, il y a mon psy à moi. Comme les autres, il prescrit bien entendu des traitements. Mais ni des anti-dépresseurs, ni des anxiolytiques, ni des somnifères, ni des tisanes calmantes. Il ne prescrit que des oeuvres d'art.

11/2022

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 5, Livre IX, Le livre illyrien ; Fragments du livre macédonien, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre, le neuvième de l'Histoire romaine, marquait une étape importante dans la série des guerres étrangères puisqu'il racontait comment les Romains, intervenant pour la première fois dans le bassin oriental de la Méditerranée, avaient vaincu et soumis Philippe V puis anéanti la monarchie macédonienne après la défaite de Persée à Pydna. Appien lui avait donc donné le titre de "Livre macédonien" et avait ajouté une sorte d'appendice, le "Livre illyrien", où il exposait les circonstances de la conquête, achevée par Auguste, des régions qui formeront l'Illyricum. Fâcheusement, le Livre macédonien fut perdu, peut-être dès le IXe siècle de notre ère et le Livre illyrien aurait sans doute connu le même sort si les éditeurs byzantins ne l'avaient pas inséré à la suite du livre V des Guerres civiles. Paradoxalement, nous avons donc perdu ce qu'Appien considérait à juste titre comme le plus important et conservé un appendice moins travaillé. Heureusement, les Extraits constantiniens nous ont conservé les passages du Livre macédonien relatifs aux négociations entre Romains et Macédoniens à l'occasion des trois guerres qui les opposèrent. On constate qu'Appien suivait une tradition différant sensiblement de celle qui prévaut depuis Polybe et, en particulier, qu'il n'était pas dupe des accusations portées contre Persée par des adversaires décidés à l'anéantir, quoi qu'il fît. Il était donc utile de rééditer et de traduire ces pages où il apparaît qu'Appien jugeait justifiée la rancune de Philippe V, ulcéré de l'ingratitude des Romains qu'il avait loyalement soutenus contre Antiochos III, et portait sur Persée un jugement favorable en montrant que ses qualités l'avaient rendu suspect aux Romains. Le Livre illyrien, malgré sa brièveté, reste une source historique de première importance. Dans la première partie du livre, consacrée aux guerres menées par les Romains dans la région de l'Adriatique contre des populations pratiquant la piraterie, Appien suit une tradition originale fort éloignée de Polybe, en particulier pour tout ce qui concerne Démétrios de Pharos. Dans la seconde partie, la plus détaillée, Appien relate, d'après les Mémoires d'Auguste, les opérations menées par celui-ci dans les Balkans après sa victoire sur Sextus Pompée et l'élimination de Lépide. Même s'il ne s'agit que d'un résumé, d'ailleurs plus complet que celui que Dion Cassius donne des mêmes événements d'après la même source, nous remontons à travers Appien au témoignage d'Auguste, qui, dirigeant les opérations et participant aux combats, donna de ces guerres engagées contre des populations mal connues une relation qui s'apparentait, semble-t-il, aux fameux "Commentaires" de César. Bref, en dépit des accidents de la tradition manuscrite qui ont entraîné la perte d'une partie de sa substance, et plus particulièrement le récit des fameuses batailles de Cynoscéphales et de Pydna, ce livre IX de l'Histoire romaine reste une source documentaire de première importance dont la réédition sur des bases scientifiques solides et la traduction en langue française paraissent entièrement justifiées. Le commentaire a bénéficié d'un concours de premier ordre, celui du professeur Pierre Cabanes, le meilleur connaisseur français des questions illyriennes.

11/2011