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Joyce Johnson

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

Le royaume désuni

Bienvenue à Bournville, charmante bourgade proche de Birmingham connue pour sa célèbre chocolaterie. C'est à l'occasion de la victoire de mai 1945 que nous y rencontrons la petite Mary Clarke, émerveillée par les festivités organisées autour de sa maison. Elle y croise alors le chemin d'un certain Geoffrey Lamb, fils d'un collègue de son père travaillant aussi dans l'usine de chocolat. Nous retrouvons Mary et Geoffrey en 1953, fiancés et fascinés par le couronnement de la reine Elisabeth II que leurs familles respectives regardent ensemble sur le premier poste de télévision de Bournville. Treize ans plus tard, le couple a trois fils épris de football, qui s'extasient devant le match opposant les Anglais aux Allemands lors de la Coupe du monde de 1966. Nous les verrons à leur tour grandir et tracer leurs routes au fil de l'investiture du prince de Galles, du mariage de Charles et Diana, de la mort de cette dernière, de l'arrivée de Boris Johnson en politique, pour finalement retrouver Mary lors du 75e anniversaire de la Victoire, en plein confinement. En sept parties scandant les sept temps majeurs de l'histoire de l'Angleterre moderne, Le royaume désuni mêle brillamment les destins d'un pays dysfonctionnel, d'une irrésistible famille anglaise et d'une chocolaterie.

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Histoire des mentalités

Qui terre a, guerre a

Si l'on en croit les fresques du Tassili et du Levant espagnol, la guerre, c'est-à-dire l'affrontement de deux groupes armés, serait une invention du néolithique, et la cause, selon de purs critères économiques, en serait la convoitise des biens produits par l'agriculture et l'élevage, apparus dans le même temps. Quelques milliers d'années plus tôt, à l'époque glaciaire, les mêmes s'inclinaient devant les seigneurs de la toundra : bisons, mammouths, aurochs etc. qu'ils représentaient avec déférence dans la ténèbre des grottes, ne se jugeant pas dignes de figurer à leurs côtés. De quoi nourrir frustration et esprit de revanche. D'autant que cette primauté accordée aux grands animaux, est la place divine. Place que rappellent les Crows à Jeremiah Johnson quand il viole le cimetière des ancêtres dans le film de Sidney Pollack, que rappellent les paysans de La Ville-aux-fayes au général Montcornet dans les Paysans de Balzac dont le premier titre, choisi par lui, était Qui terre a, guerre a. On peut même considérer que c'est avec le ciel que la terre est en guerre. Et aujourd'hui, c'est le ciel qui regimbe et s'échauffe face aux méthodes brutales de l'agriculture dont les " progrès " (nitrite, pesticides, fongicides) sont un héritage direct des guerres du XXème siècle.

03/2022

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Royaume-Uni

Elizabeth II. Le livre du souvenir

En 192 pages, illustrées de photographies rares, cet album raconte l'histoire de façon détailée de la reine Elizabeth II, dont 2022 marque le jubilé de platine, qui commémore ses 70 ans de règne - le plus long règne de la couronne britannique ! Une biographie illustrée pour les 70 ans de règne d'Elizabeth II Le 6 février 1952, lorsque son père George VI meurt dans son sommeil, la jeune Elizabeth, 25 ans, alors en voyage au Kenya, est proclamée reine. Agée aujourd'hui de 95 ans, elle s'apprête à fêter ses sept décennies de règne. Enfant timide et réservée, Elizabeth d'York s'est muée en une monarque sage et réfléchie qui a partagé le pouvoir avec dix Premiers ministres, de Winston Churchill à Boris Johnson. Certes, la Reine a connu des épreuves : l'échec du mariage de quatre de ses cinq enfants ; l'incendie du château de Windsor en 1992 ; les accusations portées contre Andrew, son fils préféré ; le retrait de la famille royale opérée par le prince Harry ; la mort de son époux, le duc d'Edimbourg en 2021... Malgré tout, Elizabeth II reste ferme et digne, fidèle à sa mission. Cet album illustré, qui paraît à l'occasion du jubilé de platine de la Reine, est agrémenté d'illustrations et photographies rares, d'encadrés historiques permettant de revivre ce destin exceptionnel.

01/2022

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Théâtre

Shakespeare

" Le monde entier est un théâtre, et tous les hommes et femmes n'en sont que des acteurs ; ils ont leurs sorties comme leurs entrées, et chacun dans sa vie joue bien des rôles. " (Comme il vous plaira, 11, 7) Comédien et dramaturge autant que philosophe, grand poète avant tout, William Shakespeare (15641616) est l'un des génies les moins contestables de tous les temps. A l'époque où l'Angleterre de la Renaissance, un siècle après l'éprouvante guerre des Deux-Roses, se consolidait enfin sous la poigne d'Elizabeth, ses poèmes lui ont apporté la célébrité, tandis que son théâtre, rivalisant avec ceux de Marlowe ou de Ben Jonson, est à la source d'une des expressions les plus populaires, en même temps que les plus raffinées, de l'art dramatique. Cela fait plus de quatre siècles que la modernité de Shakespeare, modeste acteur écrivant des pièces de théâtre pour un public largement illettré, ne cesse de nous toucher...

10/2006

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Littérature comparée

Revue de littérature comparée N° 4, octobre-décembre 2022 : Allégorie et Fiction

Jeux complexes de l'allégorie et de la fiction dans la première modernité, par Françoise Lavocat Articles Nicolas Correard, Allégorie, dissimulation et métatextualité dans les satires lucianesques de la Renaissance Zoé Schweitzer, Fable, allégorie et fiction : le creuset mythographique Guiomar Hautcoeur, De la fiction allégorique à la fiction narrative : L'épisode de Cardenio ou la réécriture cervantine de Cárcel de amor de Diego de San Pedro Clotilde Thouret, Un usage dialectique de l'allégorie : le théâtre politique et moral de Ben Jonson Mélanie Sag, Les jeux de l'allégorie et de la fiction au miroir d'un roman humaniste : l'Argénis de John Barclay (1621) Véronique Lochert et Anne Teulade, Usages de la fiction dans le théâtre allégorique de Calderón Amélie Blanckaert et Camille Esmein-Sarrazin, La Solitude (1640) et Macarise (1664) : romans expérimentaux ou monstres allégoriques ? Larry F. Norman, Allégorie, fiction et sublime dans la querelle des Anciens et des Modernes Résumés Abstracts Table annuelle - Année 2022

02/2023

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 32 automne 1985 : L'humeur et son changement

Pascal Quignard, Longin Laurence Kahn, Les maladies impraticables Jackie Pigeaud, L'humeur des Anciens Jean Starobinski, Recettes éprouvées pour chasser la mélancolie Yves Hersant, Ben Jonson et les humoeurs Philippe Soubrié, Le cerveau et ses humeurs animales Françoise Héritier-Augé, Le sperme et le sang Georges Didi-Huberman, Un sang d'images Edmundo Gómez Mango, Borges et la mélancolie littéraire Sophie De Mijolla-Mellor, La trame phobique de l'ennui Marc Froment-Meurice, «Long est le temps»Laurence Apfelbaum, L'humeur, un rêve manqué Bertram D Lewin, L'élation Anne Bouchart-Godard, «Comment je m'habille ?»Leo Spitzer, Résonances Michel Schneider, Humoresques Aline Petitier, Célébration Patrick Lacoste, Le manuscrit retrouvé Varia, V : Ginevra Bompiani, L'hôte, l'attente et l'ennui Georg Christoph Lichtenberg, Une fois de plus, je recommande...Michel Gribinski, Love story François Gantheret, Quant à moi...Adam Phillips, Le calme retrouvé Raoul Moury, Elle était en effet charmante Giorgio Agamben, Idée de la pensée Jean-Michel Hirt, Image et son Maurice Olender, L'inassimilable

12/1985

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Non classé

Au plus près de l'humain

Je connais ce clown qui griffonne qui scribouille qui rédige et qui sème çà et là des pamphlets à la manière de ces anciens poètes. Il a encore sévi et le voilà qui vous entraîne d'Alep à Paris où il vous parle de Notre-Dame avec des mots puissants. Ensuite il "égratigne la pollution" et au passage il se souvient de nos anciens et de l'Armistice. Dans le plus léger vous irez vers des chanteurs ou comédiens qui ont inspiré sa plume. Enfin pour achever le tour de roue il vous parlera de la banque et de l'haïku... De quoi pavoiser, de quoi rêver, vous n'aurez aucun ennui à parcourir ce nouvel ouvrage qui autant atypique que versé dans la sensibilité et la tendresse vous ouvrira les portes de la jolie écriture. Celle qui se perd et que Patrick Bonnet fait renaître au fil de ce nouveau recueil. Des facéties et des pirouettes, des émotions à fleur de peau, voilà bien là un personnage qui joue avec les mots... Joyce Serrière (poète lyonnaise) "... Simple n'a rien à voir avec facile. Les sons et les mots prennent de l'erre sans impulsion visible. Les rythmes reviennent et demeurent. Généreuse, voici une poésie où chacun se retrouve... " Didier Bazy

05/2019

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Critique littéraire

Paradoxes terminaux. Les romans de Milan Kundera

Enfant en Bohême, adolescente en France et au Canada, installée aux Etats-Unis à partir de l'âge de dix-neuf ans, mariée à un grand poète indien, professeur de littérature comparée et de littérature slave dans diverses universités américaines : Maria Nemcová Banerjee vit dans un admirable espace cosmopolite qui semble l'avoir prédestinée à écrire un livre sur les romans de Kundera, cet autre cosmopolite par destin et par conviction. Maria Necová Banerjee est ennemie de tout dogmatisme méthodologique. L'unicité inimitable d'une oeuvre d'art exige, selon elle, une approche également unique. A la rigueur, on pourrait dire que la méthode de Maria Nemcová Banerjee, c'est une lecture d'une extrême intensité, la lecture maximale ; une lecture qui découvre dans l'oeuvre le maximum de ses significations et devient ainsi ce que Maria Necová Banerjee considère, avec Kundera, comme le sens de la critique littéraire : la méditation sur la valeur d'une oeuvre. Cette valeur, on ne peut la saisir que dans le grand contexte de la littérature universelle. Le livre que voici n'est pas seulement une étude sur Kundera mais aussi une excursion dans le territoire qui s'étend de Cervantes à Joyce et qui est la seule patrie des romanciers.

02/1993

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Critique littéraire

Automoribundia (1888-1948)

Ramón Gómez de la Serna était considéré par Valery Larbaud comme l'égal de Proust et de Joyce. Porte-parole du baroquisme hispanique moderne, il avait un humour terriblement innovant, qu'on peut rapprocher de celui d'Alfred Jarry, mais il y avait aussi du Kafka et du Borges en lui. Inventeur d'un sous-genre littéraire, la "greguería" , sort d'aphorisme drôlatique, il a aussi publié de nombreux romans et nouvelles. Parues en 1948 à Buenos Aires, ses mémoires sont considérés par de nombreux critiques comme le chef-d'oeuvre de Gómez de la Serna. Couvrant la période allant de 1888 à 1948, le livre paraît lorsque l'écrivain a 60 ans. C'est un moment difficile de sa vie : déraciné dans l'exil argentin, oublié de tous après le drame de la Guerre civile, il sent la maladie et la vieillesse s'abattre sur lui. Cette autobiographie constitue une tentative désespérée pour faire revivre "le grand Ramón" : l'artiste qui dans les années 1920 surprenait par ses productions imprévisibles. Par-delà l'histoire personnelle de l'auteur, elle propose une somme des expériences stylistiques, poétiques, spirituelles et obsessionnelles qui constituent la marque - mi-avant-gardiste, mi humoriste, et tout à fait singulière - de ce grand écrivain.

10/2020

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Littérature étrangère

Se souvenir des jours heureux

"Comme dans les oeuvres de Paul Bowles, se mêlent à l'itinéraire de cette femme, qui se révèle à elle-même, tension narrative et étrangeté... Captivant et surprenant. . ". Joyce Carol Oates Veuve depuis peu, Yvonne, la cinquantaine, accepte l'invitation de ses enfants à une croisière en Méditerranée. Avant de retrouver les siens, elle a décidé de séjourner une semaine seule à Datça, sur la côte turque, où elle avait passé sa lune de miel vingt-huit ans auparavant, pour se replonger dans le souvenir des jours heureux. Ces souvenirs la perturbent plus qu'ils ne lui apportent de réconfort, et le séjour, avec son cortège de rencontres insolites, ne se déroule pas comme prévu. Il n'y a guère qu'avec Ahmet, petit pêcheur de coquillages qui ne parle pas un mot d'anglais, qu'Yvonne parvient à oublier ses soucis. Jusqu'à ce qu'un tragique accident vienne semer le chaos dans sa vie... Dans ce livre troublant et sensible, Vendela Vida, l'auteur remarquée de Sans gravité, réussit un très beau portrait de femme. Sa prose détachée et sobre, sa finesse d'observation, restituent la grâce et les zones d'ombre des sentiments, et la quête intérieure qu'évoque le voyage.

05/2011

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Psychologie, psychanalyse

Sexualités en travaux

Après plus de cent ans de luttes féministes. mais aussi plus de cent ans de psychanalyse, pourquoi le rapport entre les sexes ou, plutôt, le rapport de l'être au sexuel est-il toujours déséquilibré ? Guerre des sexes, émancipation des femmes, contestation de l'hégémonie hétérosexuelle, mariage gay, LGBT : l'éclatement du sexuel semble illimité, en même temps que de nouvelles transformations identificatoires cherchent à s'imposer, ce qui confirme si besoin était, à quel point toute forme de sexualité implique peu ou prou une norme. Mais toute norme contient à son tour ses propres lois restrictives, de telle sorte que le malaise auquel Freud pouvait faire allusion, loin de s'estomper, perdure toujours : ce qui semble nouveau porte surtout la trace de l'ancien qu'il essaie de surmonter. La sexualité comme telle doit être ainsi remise en question. Jean-Claude Milner, Slavoj Zizek et Juan Pablo Lucchelli entrent en dialogue à partir des champs au départ bien distincts et ne craignent pas d'aborder des sujets qui fâchent et divisent l'opinion. Ils tentent ainsi de poser des balises et d'ouvrir des trouées dans les discours sur les sexualités. Ils suivent en cela les conseils d'un James Joyce : "Si nous ne pouvons pas changer le pays, changeons au moins de conversation".

11/2018

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Littérature étrangère

Joe DiMaggio. Portrait de l'artiste en joueur de baseball

"Où t'en es-tu allé, Joe DiMaggio ? Une nation entière tourne vers toi son regard esseulé", interrogent Simon et Garfunkel dans la chanson culte "Mrs Robinson'. Homme élevé au rang de demi-dieu, acclamé par les foules, DiMaggio a été brisé par la machine qui a fait sa gloire. Mais qui était vraiment Joe "la Châtaigne", légende américaine du baseball, héros trop discret à la personnalité taciturne et époux malheureux de Marilyn Monroe ? Jerome Charyn donne ici voix à l'Amérique de l'après-guerre, qui a vu naître la culture de masse et l'âge d'or des icônes patronnées par les industries du sport et du cinéma. Il analyse les rouages du rêve américain à travers les portraits croisés de DiMaggio, fils d'immigrés italiens, et de Marilyn, aux origines sociales modestes, tous deux partis côtoyer les étoiles. Par petites touches, il en montre également les fêlures : la ségrégation, le maccarthysme, et l'émergence de la contre-culture. Mêlant travail de recherche, bonheur d'écriture et fulgurances littéraires, il s'affranchit de la frontière entre la biographie et le roman, s'inscrivant ainsi dans la lignée des grands textes de Norman Mailer et de Joyce Carol Oates.

02/2019

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Poches Littérature internation

TROIS VIES

Trois vies, par son titre même, fait songer à Flaubert, et l'on sait que l'auteur de Trois contes a exercé une influence sur Gertrude Stein. L'histoire d'Anna la bonne, celle de la jeune Noire Mélanctha, celle de la douce Léna sont aussi les histoires de trois "coeurs simples", dont l'auteur raconte les destinées manquées. Jamais les héroïnes ne sont jugées ; elles meurent toutes trois d'une même maladie mystérieuse : celle de n'avoir pas été vraiment vivantes. Anna donne tout ce qu'elle a, à n'importe qui, et elle en arrive à perdre sa personnalité. Mélanctha, quoique la plus forte, ne parvient pas à imposer sa volonté aux autres. Léna, elle, n'est condamnée qu'à voir disparaître en elle, jour après jour, le goût de vivre. Gertrude Stein raconte ces histoires de coeurs simples avec les mots les plus simples. Elle parle le langage de tout le monde, mais lui redonne une valeur qu'il avait perdue. Sa prose avance, de répétition en répétition, épousant le flot pressé d'une conscience. Si l'on songe que Trois vies a été publié en 1905, il faut voir dans ce livre l'aurore d'une révolution du langage où Gertrude Stein précédait Sherwood Anderson, James Joyce et Hemingway.

11/1981

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Récits de voyage

Alphabet triestin

Alphabet triestin est un récit qui a pour point de départ la découverte, en 2017, par le libraire lettré Simone Volpato, des lettres échangées entre Anita Pittoni, artiste et écrivaine triestine, et Roberto - Bobi - Bazlen, le mythique découvreur de talents littéraires et cofondateur des éditions Adelphi. En 1949, quand Anita fonde les éditions du Zimbaldone à Trieste, elle demande à son ami Bobi Bazlen d'y participer. Et Bazlen lui répondra : " Si j'étais toi, je m'ouvrirais à la Mitteleuropa... travaille en silence de manière à laisser ton empreinte, même modeste, mais que personne ne pourra effacer. " Les ombres d'Anita et de Bazlen, qui se confondent avec les fantômes littéraires de Trieste, sont présentes à chaque page de ce récit, à travers les portraits si vivants des poètes, artistes et écrivains qui ont fait de Trieste un continent littéraire sans pareil au cours du siècle dernier : Umberto Saba, Virgilio Giotti et Biagio Marin ; James Joyce et Italo Svevo ; Giorgio Voghera, Giani Stuparich et Pier Antonio Quarantotti Gambini ; Vittorio Bolaffio et Ugo Pierri... Ce récit est aussi un hymne très personnel à une ville qui reste l'émanation de la vieille Europe, écrit avec tendresse et nostalgie par un écrivain qui n'a cessé de la chanter à travers toute son oeuvre.

09/2020

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Littérature étrangère

C

De notre correspondant dans l'au-delà. Qu’est-ce que C ? Une initiale : C comme Carrefax (le personnage principal), comme le cyanure avec lequel se suicide sa soeur bien-aimée, comme la cocaïne dont il abuse. Comme lord Carnavon, le célèbre égyptologue qui, dit-on, mourut victime de la « malédiction du pharaon » (il s’agissait de Toutankhamon). C comme communication, puisque c’est là l’un des principaux thèmes de ce livre. Car C est d’abord un roman époustouflant, dans la veine des premiers Thomas Pynchon, c’est-à-dire à la fois très narratif et complètement avant-gardiste. Tour à tour aviateur, spécialiste de la télégraphie sans fil, espion, lecteur du Livre des Morts égyptien et intéressé par le spiritisme et ses adeptes (qui prétendent communiquer avec l’au-delà), Serge Carrefax a aussi quelques points communs avec l’« Homme aux loups », qui fut l’un des plus célèbres patients de Sigmund Freud. Son histoire s’achève en 1922, année de publication, nous rappelle l’auteur, d’Ulysse de Joyce et de La terre vaine de T S Eliot. Car C est aussi une réflexion sur le roman contemporain, sur sa capacité à s’affranchir du naturalisme et à interroger le sens même de l’entreprise romanesque.

08/2012

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Littérature étrangère

Les rêves des autres

Au commencement de chaque histoire, la vie s'écoule, tranquille, dans une petite ville aux pelouses irréprochables qu'ombragent ormes et noyers. Le héros à l'image de cette régularité, est un être discipliné, discret, accommodant. Quoique, si l'on pouvait se glisser dans les rêves des autres... Cette faculté que John Irving prête à l'un de ses personnages, insomniaque depuis son divorce, nul doute que ce soit au premier chef celle du romancier, celle qui définit le mieux sa vocation. Mais attention ! Derrière les gestes d'un quotidien rangé, la crise couve ; ces honorables citoyens vont faire du scandale. Elles sont sept, ces nouvelles réunies pour la première fois en un volume, vingt-cinq ans de contrepoint à une oeuvre romanesque foisonnante. Pour sa plus grande joie, le lecteur y retrouvera ce qu'il connaît : la satire du conformisme, l'imagination débridée, le goût du burlesque, les tabous joyeusement pourfendus - cette vitalité hors du commun qui permet à l'auteur de passer indemne par-dessus les gouffres de ses obsessions. Mais certains y découvriront aussi, parfois, le récit à mi-voix, la description en demi-teinte, la profondeur et l'humanité du propos qui font ici d'Irving un nouvelliste à l'égal de Katherine Mansfield ou Joyce des Dublinois.

12/1993

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Littérature française

Le voyage en Belgique

"Pays où l'on n'arrive jamais", la Belgique intrigue et fascine depuis longtemps ses visiteurs. Des voyageurs de l'intérieur ou venus d'ailleurs, dont les expériences se conjuguent dans une plongée inédite au coeur de l'identité et de l'imaginaire belges. Patrick Corillon décrit cette nation surgie à l'improviste aux confins de la Hollande et de notre Hexagone, nourrie d'apports culturels multiples, où l'on s'exprime en deux, voire trois langues, comme "une mosaïque impressionniste" en état de "remodelage permanent". On y croise, de Bruges à Liège, de Bruxelles à Anvers, quelques recluses extatiques, des exilés, des révolutionnaires — tel Karl Marx —, des mineurs de fond, de grands écrivains de France ou d'outre-Manche — Balzac, les soeurs Brontë, lord Byron ou James Joyce. A l'enthousiasme des romantiques (Hugo, Nerval, Dumas) se mêlent les sarcasmes de Baudelaire et les amères rêveries de Verlaine. Des auteurs belges, wallons ou flamands, aussi distincts que Verhaeren, Simenon, Eekhoud, Michaux, Hugo Claus et Marguerite Yourcenar, éclairent les multiples facettes de cet éternel paradoxe, création récente mais véritable précipité d'histoire européenne. Tout le génie d'un peuple singulier est ici restitué à travers cette promenade littéraire et sentimentale qui nous entraîne aux confins de la rêverie et du loufoque.

05/2019

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Critique littéraire

Ombres du fantastique

Le XIXe siècle est la période fondatrice du fantastique irlandais qui demeure une force vive de la fiction contemporaine : les plus grands auteurs puisent dans les ressources du « gothique » de la tradition. De son côté, Joyce est pour beaucoup d'entre eux comme « le spectre du père », et les mythes anciens trouvent une nouvelle vie (errance, pacte démoniaque). Enfoui dans le sol, le passé est réveillé, et ce « revenant » vient assurer la continuité de l'histoire sous de nouveaux avatars, pour le meilleur (le vagabond), ou pour le pire (le spéculateur immobilier). Les traumatismes majeurs (la Famine, l'Exil) s'expriment en d'angoissantes épopées individuelles ou collectives, sous le ciel sévère de l'irlande ou de l'Atlantique. L'autre et le double fissurent le présent et le vampire prend les habits du pervers dans un univers urbain souvent méconnaissable. Par la douceur ou la brutalité, le roman explore la folie, une folie à laquelle Keith Ridgway donne les traits d'une invasion de la cité par des animaux repoussants, tandis que McGahern installe « l'inquiétante étrangeté » au coeur du quotidien. La compréhension de notre monde exige sans doute l'émergence d'un nouveau langage, où les mots s'agenceraien selon « une nécessité inimaginable ».

08/2016

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Littérature française

Maîtres du monde

Qui sont les maîtres du monde ? Ce pourrait être ces vieillards qui jouent à la scopa dans l'arrière-salle d'un café de Trieste, là même où Joyce, Svevo et Saba ont inventé la littérature du XXe siècle. Aussi cultivés que mythomanes, ils ont accueilli dans leur groupe Elio qui a débarqué un jour de la gare centrale en provenance de Zurich dans l'oubli de tout ce qu'il était. Et si par une curieuse thérapie il recouvre peu à peu son identité c'est pour découvrir qu'elle est placée sous le signe de la vengeance la plus redoutable. Des découvertes scientifiques aux méandres de la psyché, du mythe de l'enfance à celui de l'amour fou, des dérives du capitalisme au rêve millénaire de la maîtrise du monde, le XXe siècle a été un creuset diabolique. A Trieste, lieu de brassage de toutes les cultures, en ce dernier jour de 1999, Elio est à la fois le magicien et la victime d'une machinerie planétaire aussi puissante que vertigineuse. Après Chroniques des quatre saisons (1998) et Les trois saisons de la rage (2010) qui a reçu le Prix des libraires et le Prix Historia, Victor Cohen Hadria poursuit avec Maîtres du monde une oeuvre insolite et inclassable.

01/2017

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Ethnologie

Us et coutumes des Kurdes

Les Kurdes occupent une région stratégique, depuis toujours à la croisée des empires et objet de convoitise. Héritiers d'une riche tradition culturelle, ils n'ont pas hésité à prendre les armes à maintes reprises pour défendre leur territoire, leur mode de vie et leurs valeurs. Aujourd'hui, ils apparaissent plus que jamais comme des acteurs incontournables de la stabilité régionale. Le présent ouvrage constitue un témoignage historique de premier ordre décrivant dans une langue simple l'organisation sociale et les traditions du peuple kurde : structure de la famille et des villages, rôle des femmes, code de conduite - notamment à la guerre -, déroulement des grandes fêtes et cérémonies, ou encore questions relatives à la religion, aux croyances et à la divination. Il présente les valeurs traditionnelles si chères aux Kurdes et permet de comprendre les fondements historiques de leur pugnacité si souvent admirée - ou crainte - par les peuples voisins. Traduit du kurde (kurmandji) par Joyce Blau et Sandrine Alexie, ce texte du mollâ kurde Mahmoud Bayazidi (1797-1859) constitue le premier document profane en prose jamais écrit dans cette langue, ainsi que l'un des rares témoignages de l'intérieur sur le mode de vie des Kurdes, détaillant aussi bien les aspects jugés favorablement par l'auteur que ceux qu'il réprouve.

03/2015

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Biographies

Extrait de naissance. L'histoire de Danilo Kis

Extrait de naissance est la première biographie consacrée à Danilo Kis. Ce n'est pas une biographique classique ou universitaire, mais une oeuvre à part entière qui raconte l'histoire de Danilo Kis, écrivain yougoslave (1935-1989) considéré par nombre d'écrivains, de critiques, d'historiens de la littérature comme un des auteurs les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. L'auteur a pris comme matériau une "brève autobiographie" (2 pages) écrite par Kis à la demande d'un éditeur américain. Chaque chapitre du livre développe une phrase de cette autobiographie. Entre les chapitres sont intercalés 7 Interludes dans lesquels sont présentés, analysés, disséqués avec brio les 7 livres principaux de Kis (romans, recueils de nouvelles, essai polémique). L'oeuvre de Kis a entièrement été traduite en français. Ce livre passionnant apporte une pierre essentielle à une meilleure connaissance de cet auteur majeur. Aux côtés de Kundera, de Gombrowicz, dans la lignée de Schulz, de Nabokov, de Joyce, de Babel, d'Andric, Kis donne à découvrir la puissance de création d'une partie de l'Europe encore insuffisamment connue en France. Suite à la sortie de ce livre, un colloque international consacré à Kis est en préparation à Paris.

02/2023

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Littérature française

Mina Loy, éperdument

La vie de Mina Loy tient du roman autant que de la légende. Née dans l'Angleterre victorienne et morte dans l'Amérique des sixties, elle a traversé deux guerres, vécu sur trois continents et dans les plus belles villes, de New York à Paris en passant par Mexico, frayé avec toutes les écoles de la modernité, du futurisme au féminisme, connu, parfois aimé, les grands génies de son temps, Marcel Duchamp, Djuna Barnes, Joyce, Freud ou encore Picabia. Mariée jeune à un homme sans qualités, passionnément amoureuse du poète et boxeur Arthur Cravan qu'elle suivra, en pleine Seconde Guerre mondiale, jusqu'au Mexique où il disparaîtra en mer, elle aura quatre enfants dont deux mourront sans qu'elle les ait vraiment connus. Cosmopolite, intrépide et aussi seule que libre, elle fut poète, peintre, intellectuelle et essayiste, aventurière avant tout. Si Mathieu Terence n'eut rien à inventer pour livrer le portrait de cette héroïne contemporaine, il fallait son talent d'écrivain pour traduire toute sa fougue et sa modernité. D'une langue sensible et puissante, il écrit pour la première fois sa légende et nous offre, non une biographie, mais un récit haletant dans lequel on découvre la vie hors norme de cette femme d'exception.

09/2017

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Littérature étrangère

La vie litteraire

Cette série de textes brefs, "cueillis" parmi une très abondante production d'essais critiques ou humoristiques, comporte trois sections, dont la première (Scènes de la vie littéraire) et la dernière (Une seule et grande Interview), encadrent une partie centrale beaucoup plus développée : vingt-quatre textes de critique littéraire, qui s'échelonnent de Proust à Alain Robbe-Grillet, en passant par Joyce, Drieu la Rochelle, Albert Camus, Queneau, Nabokov, Frederic Tuten, Julio Cortázar, Jean Genet, etc. L'on pourra trouver étonnant, tout d'abord, que l'auteur n'ait retenu de la littérature actuelle que les ouvrages de fiction (mais après tout, n'est-il pas romancier lui-même) ; étonnant, aussi (mais n'a-t-il pas donné au public trois volumes de vers), que tout au long de ces analyses et commentaires sur le roman contemporain, le critique Updike se montre si attentif à déceler la composante poétique du récit et le lyrisme de l'auteur. A la fin du volume, John Updike s'avise de mélanger les interviews qu'il avait accordées de 1966 à 1975 à sept journalistes. Ce qui transforme curieusement ces entretiens séparés en une sorte "d'interrogatoire tournant", où les sept questionneurs harcèlent le malheureux romancier, qui a pourtant l'air de s'amuser beaucoup.

10/1979

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Critique littéraire

Seuils

Il s'agit ici des seuils du texte littéraire, qu'on nommera aussi, d'un terme plus technique, le paratexte : présentation éditoriale, nom de l'auteur, titres, dédicaces, épigraphes, préfaces, notes, interviews et entretiens, confidences plus ou moins calculées, et autres avertissements en quatrième page de couverture. Car les œuvres littéraires, au moins depuis l'invention du livre, ne se présentent jamais en société sous la forme d'un texte nu : elles l'entourent d'un appareil qui le complète et le protège, en imposant au public un mode d'emploi et une interprétation conforme au dessein de l'auteur. Comme la fameuse lettre volée, cet appareil est souvent trop visible pour être perçu, et il agit en partie à l'insu de son destinataire. Et pourtant, l'enjeu en est souvent considérable : ainsi, comment lirions-nous l' " Ulysse " de Joyce s'il ne s'intitulait pas " Ulysse " ? Cette étude, la première consacrée à l'ensemble d'une pratique si importante dans les mœurs et les institutions de la République des Lettres, se veut à la fois une introduction, et une initiation à considérer de plus près ce qui, si souvent, règle en sous main nos lectures. Un slogan simple la résume et l'inspire : Attention au paratexte !

01/1987

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Essais biographiques

Souvenirs retrouvés

1929. Kiki est élue " reine de Montparnasse " . Des années auparavant, elle était encore Alice, jeune fille sans le sou, enchaînant les petits métiers pour subsister dans Paris. Relieuse de livres, laveuse de bouteilles, puis visseuse d'ailes d'avion, elle commence à poser pour les peintres et sculpteurs qu'elle croise dans les rues de Montparnasse. Elle est hébergée par Soutine, le " bon ami " , rencontre Utrillo, plus tard Hemingway. Le Montparnasse des Années folles est comme en ébullition. Ses cafés grouillent de politiques qui semblent " comploter des révolutions " , de bretteurs et vagabonds en tous genres, d'artistes " pleins de foi et d'ardeur " . Kiki est tour à tour peintre, chanteuse, actrice. Elle pose pour Kisling, Modigliani, Foujita, et fréquente les surréalistes. En 1921, Man Ray l'immortalise dans son Violon d'Ingres, faisant de sa muse une icône de l'époque. Dans son style inimitable, mélangeant tendresse et drôlerie, elle raconte l'effervescence de ces années et fait revivre les lieux qui ont fait de Montparnasse le coeur de la bohème parisienne : la Rotonde, le Jockey, la Coupole. Comme l'Ulysse de Joyce, ses Souvenirs tomberont sous le coup de la censure aux Etats-Unis. L'ultime version du texte de Kiki, oubliée pendant plus de soixante ans, est enfin disponible en poche.

02/2024

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Littérature étrangère

La Nymphe et le sous-commandant

Serapio Bedoya a quarante ans et beaucoup d'illusions en berne: histoires d'amour chaotiques, manque d'argent chronique, aspirations littéraires déçues. Journaliste blasé, il écrit des sketchs de café-théâtre alors qu'il rêve d'être un nouveau James Joyce. A ses propres yeux, Serapio n'est plus qu' " une cartouche brûlée ". Une nuit, sur une plage du Yucatán, il rêve qu'il rencontrera enfin la femme de sa vie. De retour à Mexico, il tombe en effet, pour son malheur, éperdument amoureux de la très jeune Nausicaa, "la plus belle que jamais contemplèrent les yeux des mortels". Commence alors un long voyage qui le mènera aux quatre coins du Mexique, et d'abord au Chiapas où il est le témoin des tout premiers jours du soulèvement zapatiste. Il suivra jusqu'au cœur de la jungle le sous-commandant Marcos et son étrange armée d'Indiens Mayas qui se rebellent contre 500 ans d'exploitation et d'injustice, tout en continuant la quête de son impossible amour, en un va-et-vient à la fois cocasse et pathétique. Ironique, amer et tendre, Jaime Avilés nous raconte l'histoire d'un homme à la poursuite des deux aspirations fondamentales de sa vie: l'amour et la liberté.

09/2006

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Romans policiers

Les enquêtes touloises Tome 3 : L'affaire des cadavres en morceaux

Un an après avoir enquêté sur la route des vins d'Al­sace, nos enquêteurs toulois sont de retour en Lorraine et vont être confrontés à la découverte de plusieurs mor­ceaux de corps dans la cité des Leuques. Le commandant Lionel Norle, chef du commissariat local, occupé par un autre dossier, charge le capitaine Joyce Artoi, de s'occuper des investigations. Celle-ci va être aidée par Tim Elias, chef de service de médecine lé­gale du CHRU de Nancy, qui va se passionner pour cette enquête. Par la suite, Norle et l'agent Vine viendront leur prêter main-forte et, ensemble, ils vont tenter d'avancer, bout par bout, et de comprendre ce qui lie ces différents corps... "Les enquêtes touloises" est une série se déroulant, en tout ou en partie, dans la ville de Toul et/ou mettant en scène des investigations réalisées par le commandant Norle et ses subordonnés. Les deux premiers tomes sont parus aux éditions Gérard Louis en 2022 : L'affaire du ca­davre rouge et, en 2023, L'affaire du cadavre sans coeur qui s'est vu décerné le Prix du roman Gay, catégorie "polar", 2023. Cette troisième histoire en est la suite directe.

03/2024

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Divers

Au-dessus l’odyssée

Les lecteurs et lectrices les plus fidèles d'Atrabile connaissent bien Jason, auteur norvégien dont nous avions publié le cultissime Attends... il y a plus de vingt ans déjà. Depuis, Jason n'a cessé d'essaimer des titres, chez Atrabile ou d'autres éditeurs, creusant son sillon avec une belle constance, sans se soucier des modes. Dans la vingtaine d'histoires qui composent Au-dessus l'odyssée, les mondes se rencontrent, partent sens dessus-dessous et se mélangent dans de folles et improbables hybridations : Spock se prend pour Foujita, Le Prisonnier visite Kafka, les oeuvres de Joyce et Tarantino fusionnent, Moïse fait face à Alain Delon, Sartre se prend pour Travolta, et l'on croise encore, pêle-mêle, Perec (en détective privé), Athos, Frida Kahlo, Van Gogh, Sinatra, Lemmy, Zappa, Bukowski, dans des univers qui lorgnent tour à tour du côté de Dostoïevski, Ed Wood ou des EC Comics. Avec une économie de moyen exemplaire, un sens de la narration et de l'ellipse manifeste et un humour froid et pince-sans-rire, Jason - qui semble connaître tous les rouages de la fiction - démonte, malaxe, retourne et détourne toutes ces références, s'amuse comme un fou, et nous avec. Merveilleux !

01/2022

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Policiers

BONE COLLECTOR (LE DESOSSEUR)

Lincoln Rhyme était le criminologue le plus célèbre des Etats-Unis, capable de dresser le portrait d'un tueur à partir de quelques indices recueillis sur la scène du crime. Mais Rhyme, blessé lors d'une enquête, n'est plus qu'un grand paralysé, infirme sarcastique dont la seule obsession est d'en finir avec la vie. Jusqu'à la découverte d'un cadavre enterré au bord d'une voie ferrée, dont seule une main ensanglantée sort de terre. A regret, Rhyme va reprendre du service pour traquer l'assassin du fond de son lit, avec l'aide de la belle Amelia Sachs. Terrifiant cocktail de suspense et de médecine légale, Bone Collector vient d'être adapté au cinéma par Philip Noyce, le réalisateur de Danger immédiat.

01/2000

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Policiers

The long goodbye

La première fois que Marlowe vit Terry Lennox, visage jeune et cheveux blancs, il était fin soûl dans une Rolls Royce Silver Wraith. La fille à ses côtés, chevelure d'un magnifique blond vénitien, sourire vague aux lèvres, portait sur les épaules un vison si prestigieux que, près de lui, la Rolls ne semblait plus qu'un tacot de série. Cette amitié spontanée de Marlowe pour cet ancien commando au charisme énigmatique amène le privé à passer des frontières que son métier rendait a priori infranchissables. Terry Lennox n'a pas fini de le surprendre. S'il est innocent des crimes dont on l'accuse, il est aussi le centre d'un jeu mortel où la tragédie triomphe sans égale.

09/2014