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Le silence de Cologne

Extraits

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Littérature française

Le silence de la chair

Paris. Le Jardin des Plantes. Dans son laboratoire, près de la ménagerie, Jeanne travaille au séquençage du génome des singes. Un virus vient de prendre par surprise l'humanité. Hommes et femmes tombent comme des mouches, un grand sourire aux lèvres. La maladie, pourtant, n'atteint pas les primates. Jeanne cherche à débusquer le virus, à trouver le vaccin, guérir l'humanité. Ce qu'elle rencontre d'abord, c'est une petite femelle bonobo qu'elle appellera Sheena. Puis, pour s'occuper d'elle, Zem, un homme étrange, botaniste peut-être ou mystique d'un genre particulier, admirateur des arbres. Zem qui, avec elle, cherchera à son tour la vérité. Dans les plantes, au sommet des Ginkgo Biloba, en lui-même, dans les yeux de Sheena. Dans le silence de la chair.

01/2014

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Science-fiction

Le silence de la cité

La civilisation humaine est presque détruite et dans la cité souterraine où ils sont enfermés, les scientifiques cherchent une solution aux désastres qui rongent la Terre. Il reste une dernière chance : Elisa, l'une des rares enfants, fruit d'expériences génétiques, aux capacités physiques étonnantes, peut faire espérer une humanité résolument nouvelle. Mais saura-t-elle se libérer de son passé ? Et qu'en sera-t-il des hommes et des femmes qui, hors de la Cité, ont survécu à la barbarie et aux mutations de toutes sortes ? Découvrez comment fut fondé le Pays des Mères et comment l'humanité a survécu aux catastrophes ! Prix Boréal 1982 - Grand prix de la SF française 1982 - Prix Rosny aîné 1982.

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Littérature Italienne

Le silence de la mère

"Je m'agrippais au tissu de la robe de ma mère, je le serrais dans mes poings. A chaque coup de tonnerre, je plongeais la tête dans le parfum de son aisselle. Et plus le noir se faisait impénétrable, plus elle remplissait d'étoiles, de comètes et de présages ma nuit natale". Jésus grandit à Nazareth entouré de l'amour de ses parents. Lorsque son père, Joseph, quitte soudainement le foyer, il abandonne sa mère et s'élance à sa recherche. Et quand le jeune fugueur tombe sous le charme d'une mystérieuse saltimbanque, Delia, il décide de rejoindre son cirque itinérant. Dans un périple mouvementé sur les routes de la Judée sous occupation romaine, Jésus découvrira alors le désir, l'amour et l'injustice au sein d'un monde aux lois impitoyables. Dans ce roman porté par le souffle épique de la jeunesse et la quête d'un mystère familial, Giosuè Calaciura imagine le Jésus profondément humain d'avant les Evangiles, joue avec le présage d'une destinée extraordinaire.

03/2024

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Guides étrangers

Pologne



03/1963

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Littérature française

Colonne

En août 1936, au début de la Guerre d'Espagne, la philosophe Simone Weil, qui n'a pas trente ans, part rallier le front d'Aragon et les brigades internationales de la colonne Durutti. Lors d'une offensive sur les bords de l'Ebre, elle se blesse en plongeant le pied dans une bassine d'huile brûlante. Rapatriée à l'arrière puis soignée à l'hôpital de Sitgès, elle rentre en France le 25 septembre accompagnée de ses parents. Elle passe quarante-huit jours en Espagne. De ce séjour, nous ne savons rien ou presque. Un passeport, des notes éparses d'un "Journal d'Espagne" portées sur un cahier dont il subsiste trente-quatre feuillets, des lettres et des photographies en uniforme. Agir, penser, écrire, serait une seule et même chose. Du mystère d'une vie brève, du tremblé affectif d'un engagement qui refuse autant le fascisme que le meurtre d'un petit phalangiste de seize ans, Adrien Bosc a tiré un roman aux phrases claires et lumineuses. Au milieu du chaos d'une guerre civile fratricide, il nous conte une existence intense et tragique, dont le combat en Espagne fut le point de bascule. Colonne, dernier volet d'une trilogie amorcée avec Constellation, puis Capitaine - raconte la collision de destins rassemblés en une communauté provisoire -faisceau de récits de vie qui éclatent en trajectoires contraires, séparées et pourtant réunies jusqu'à se confondre à l'infini. Des dates et des mots qui s'effacent, des courriers et des tombes qu'on oublie.

01/2022

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Encyclopédies de poche

La Pologne

Au travers d'une présentation générale de la Pologne d'aujourd'hui, cet ouvrage analyse tous les problèmes politiques, économiques et sociaux posés à ce pays par son passage du système socialiste au monde libéral ainsi qu'à l'Union européenne, en insistant sur les données géopolitiques et économiques actuelles et à venir. C'est donc une radiographie totalement à jour de la Pologne par l'analyse des grands événements récents de son histoire politique et économique, qui est ici proposée.

12/1998

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Histoire internationale

La Pologne

La Pologne, le plus grand des pays d'Europe centrale et orientale à avoir rejoint l'Union européenne en 2004, fascine tant son histoire a connu d'aléas. Le XXe siècle ne fait pas exception : après une fragile renaissance en 1918, lorsque la jeune République polonaise consacre le renouveau de l'Etat disparu depuis plus d'un siècle, elle est occupée par les nazis de 1939 à 1945, avant de se retrouver sous domination soviétique de 1945 à 1989. Prise entre les blocs russe et allemand, la Pologne n'a eu de cesse de revendiquer son droit à l'existence et ses valeurs. Or si la religion catholique, l'un des piliers de son identité, a pu exercer une discrimination à l'encontre des minorités et des autres religions, sa population, sa politique, son économie et sa culture sont pourtant marquées par de multiples influences étrangères. Dix-huit spécialistes décryptent ici la trajectoire singulière de ce pays tout au long du XXe siècle, de son accession à la souveraineté nationale en 1918 à la prise de pouvoir par les communistes en 1945, de la formation des classes ouvrières et paysannes à l'ascension de Solidarnosc en 1989, des transformations postcommunistes aux particularités du catholicisme polonais. Une multiplicité d'analyses qui dressent le tableau complet d'un pays qui n'en finit pas de surprendre en proclamant son identité et en protestant de sa souveraineté, de ses racines européennes et de son ouverture au monde.

05/2007

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Tourisme France

La Sologne

Etangs mystérieux, chemins secrets, forêts sauvages et landes désertes... une fois franchies ses frontières, la Sologne est un espace naturel écologiquement préservé, à bonne distance de l'agitation des cités. Terre de rencontres mais parfois d'isolement, elle a connu les légions de César, les équipages de chasse des rois de France... Ses antiques maisons à pans de bois, ses petits villages de brique fauve et ses cinq cents châteaux perdus dans les bois témoignent d'une authentique culture de l'adaptation à un terroir réputé ingrat. Amoureux d'un paysage qu'il aime raconter et décrypter, Pierre Aucante ouvre des fenêtres de lumière dans les frondaisons, écarte les branches pour nous faire sentir le coeur palpitant de cette Sologne sauvage.

01/2019

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Europe centrale et orientale

Pologne plurielle. Mémoire de l'Autre dans la Pologne contemporaine

Après 1989, la libération de la parole et de la pensée dans les pays centre-européens se traduit par la mise en place de politiques impliquant un renouvellement de l'historiographie officielle. Dans la Pologne démocratique, ce travail va de pair avec la redécouverte d'une diversité ethnique, linguistique, religieuse, culturelle de ses territoires, fortement présente dans les mémoires de ses habitants, mais longtemps absente de la sphère publique et effacée du récit identitaire officiel. L'imaginaire d'une identité plurielle s'oppose ainsi à la vision d'une identité polonaise mono-ethnique et catholique héritée des longues périodes d'oppression idéologique et de repli. Interrogeant cette Pologne plurielle, le présent ouvrage cherche à articuler le regard sur la Pologne contemporaine avec deux concepts problématiques : la mémoire et l'altérité. Comment la Pologne réussit-elle à intégrer les traces de ses Autres dans sa mémoire collective ? Quelle place ceux-ci se voient-ils attribuer dans les récits identitaires polonais d'aujourd'hui ? Quelles sont les poét(h) iques qui travaillent et que travaille cette configuration identitaire polyphonique ? Telles sont les questions abordées dans ce volume, aboutissement de récents travaux de l'équipe-projet "Mémoires plurielles du monde russe et est-européens" de l'Université Bordeaux Montaigne (2019-2021) et dédiée à l'étude des rapports au passé dans le monde est-européen et slave.

02/2021

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Décoration

La fabuleuse histoire de l'eau de Cologne

Fraîche, légère, tonifiante, mais aussi universelle et intergéné-rationnelle, l'eau de Cologne est ici racontée à travers trente compositions qui ont jalonné son histoire, de Jean Marie Farina à Frédéric Malle, en passant par Roger & Gallet, Hermès, Lubin, Chanel ou encore les populaires Bien-Etre ou Mont St Michel. A la fois classique et indémodable, elle n'a jamais cessé d'évoluer, de se transformer, de se réinventer, tout en restant fidèle à son héritage. C'est là, sans doute, la raison de son succès. En refermant ce livre, vous n'aurez qu'une envie : vous asperger d'eau de Cologne !

05/2019

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Renaissance

Une colonne de feu

La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin, qui a captivé des millions de lecteurs, se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett. En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants et Elisabeth Tudor devient reine. Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion. A Paris, Marie, reine d'Ecosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupules, elle réunit autour d'elle de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth. Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise l'Angleterre, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné. Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien. Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux. Alors comme aujourd'hui, les religions rivales ne sont pas le coeur du conflit. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix. Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.

09/2017

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Littérature étrangère

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

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Europe centrale et orientale

Dictionnaire insolite de la Pologne

Rayée des cartes pendant près d'un siècle, longtemps sous la coupe de plusieurs empires, puis sous le joug de l'URSS, aujourd'hui tournée vers l'ouest et les Etats-Unis, la Pologne est un pays singulier, mal connu une fois les clichés habituels énoncés. S'y rendre réserve quelques surprises : des villes aux accents italiens, avec leurs immenses rynek, une côte baltique très prisée en été, des musées qui n'ont rien à envier à ceux des grandes capitales culturelles... La patrie conservatrice de Jean-Paul II renoue avec son histoire mouvementée, affiche un dynamisme étonnant, et réussit à faire coexister le lektor et Winnie l'Ourson, musique classique et disco-polo. Insolite, niezwykly !

02/2021

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Littérature étrangère

La Tenda rouge de Bologne

Du rouge aux fenêtres de la Piazza Maggiore, et partout, au détour des rues, le souvenir d'un oncle dont la grande passion fut d'écrire des lettres, en recevoir, et lire, et voyager. En une centaine de séquences ciselées, fragmentaires, délicatement rehaussées par les dessins de Paul Davis, ce récit-promenade déroule le fil d'une subtile méditation sur la mémoire et le temps. Une flânerie lyrique à travers les mondes d'une cité sans âges, comme cet oncle Edgar tant aimé que Bologne la Rouge fascinait, et que John berger fait revivre en un " cri murmuré ".

10/2009

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Europe centrale et orientale

Dictionnaire insolite de la Pologne

Rayée des cartes pendant près d'un siècle, longtemps sous la coupe de plusieurs empires, puis sous le joug de l'URSS, aujourd'hui tournée vers l'ouest et les Etats-Unis, la Pologne est un pays singulier, mal connu une fois les clichés habituels énoncés. S'y rendre réserve quelques surprises : des villes aux accents italiens, avec leurs immenses rynek, une côte baltique très prisée en été, des musées qui n'ont rien à envier à ceux des grandes capitales culturellesâ- La patrie conservatrice de Jean-Paul II renoue avec son histoire mouvementée, affiche un dynamisme étonnant, et réussit à faire coexister le lektor et Winnie l'Ourson, musique classique et disco-polo. Insolite, niezwykoey !

01/2024

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Littérature Italienne

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

03/2024

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Littérature française

Twardowski le magicien. Contes de Pologne

Un magicien en quête de pouvoir et d'immortalité fait un pacte avec le diable. Ce dernier, las d'attendre l'âme de Twardowski, imagine une ruse. Qu'adviendra-t-il du magicien ? Dans le conte La citrouille magique, un couple de vieux tziganes rêvent d'avoir un enfant. Leur voeu sera exaucé d'une étrange façon. Deux contes où la réalité et la magie s'entremêlent pour nous faire sourire et rêver.

02/2007

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Histoire internationale

Le livre noir des Juifs de Pologne

A la publication de ce livre en octobre 1943, plus de 8o % des victimes de la Shoah ont déjà été assassinées. L'Aktion Reinhardt, qui a causé la mort de la plupart des juifs de Pologne, touche à sa fin. Ville par ville, cet ouvrage présente toutes les étapes du génocide : l'entrée meurtrière des Allemands sur le sol polonais (le Blitzpogrom), la ghettoïsation, les déportations et l'extermination. Il constitue un état des lieux précis et implacable fondé sur une multitude de témoignages et d'articles de journaux officiels ou clandestins. On y trouve notamment des extraits du rapport de Jan Karski, alors en mission d'espionnage au service du gouvernement polonais réfugié à Londres. Mis en oeuvre par Jacob Apenszlak, écrivain et militant sioniste polonais réfugié aux Etats-Unis, Le Livre noir des Juifs de Pologne a été édité par The American Federation for Polish Jews, un organisme d'entraide et de bienfaisance destiné aux nouveaux immigrants juifs de Pologne arrivant à New York. Soutenu par Eleanor Roosevelt et Albert Einstein, il fut vendu dans les librairies de la côte Est des Etats-Unis et chroniqué dans les rubriques littéraires de la presse écrite. Même si sa portée fut limitée, il est la preuve que les Alliés pouvaient tout savoir en 1943. Il est publié pour la première fois en France.

01/2013

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Poésie

Manifester le silence. Manifester le silence

"quand sa bouche s'entrouvre et laisse s'échapper une spirale volupté je vois se dessiner un paysage lumière Manifester le silence est le récit poétique d'une rencontre. Un printemps amoureux en quarante-huit poèmes. A travers une oeuvre surréaliste, Sophie Vanhomwegen invite au voyage intérieur, en écho à la poésie de Louise Bellamy".

07/2023

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Récits de voyage

Pologne. La noblesse de la terre, 2e édition

Accoutumés à s'identifier aux drames de leur histoire, les Polonais ont encore de la peine à saisir que leur pays est devenu un grand d'Europe. Quel chemin parcouru pourtant ! A Varsovie, à Cracovie, en Silésie ou dans les coulisses du monastère de la Vierge noire à Czestochowa, la Pologne moderne se conjugue au quotidien avec la nostalgie populaire d'une noblesse rurale, les frustrations nationalistes et religieuses, et un goût effréné de la littérature et des arts. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il revisite, d'abord à travers un récit riche en anecdotes, en couleurs et en rencontres, puis à l'écoute de grands intellectuels, les clichés des charges héroïques des Uhlans, le tourbillon des valses de Chopin et l'image d'un peuple irrémédiablement associé à Jean-Paul II, le pape vainqueur du communisme. Un voyage architectural, gastronomique, linguistique et culturel pour mieux connaître les passions polonaises. Et donc mieux les comprendre. Un grand récit suivi d'entretiens avec Jan Sowa, Janusz Czapiriski et Ludwik Dorn.

11/2018

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Policiers

Le grand silence de la nuit

Jocelyn, garde forestier, mène une vie paisible et solitaire dans les montagnes bourbonnaises. Malheureusement, la quiétude de son petit village où chacun n'aspire qu'à la tranquillité va voler en éclats lorsqu'un homme est retrouvé mort assassiné dans une mise en scène particulièrement sordide. Malgré lui, Jocelyn va se retrouver embarqué dans une enquête qui ne le laissera pas indemne. Pourquoi tant de méfiance de la part de certains de ses amis qu'il croyait bien connaître ? Quels secrets troublants dissimulent-ils dans cette région reculée ? Surtout quelle est celte âme torturée qui sévit dans le village ? "Oui, décidément, c'est une inquiétude entêtante qui m'étreint depuis bientôt deux jours." Si on prend la peine de se poser la question, il ne faut que peu de temps pour comprendre que les deux mamelles de la région sont la rudesse et l'authenticité. Les terres y sont vastes et varient les plaisirs. J'énumère : prairies immenses, massifs de roches majestueux tourbières hors d'âge, forêts profondes et lacs qui sont autant de miroirs grandioses. La volonté de saisir les reliefs de l'horizon pousse parfois l'oeil dans ses retranchements. J'ai adopté les lieux dès ma naissance, mais j'ignore encore si la réciproque est avérée. Chaque jour distille ses doutes au goutte à goutte et nous déroute... Pourtant je suis respectueux des charmes de l'endroit, tenant fermement à distance le principe selon lequel l'homme ne s'adapterait pas à son environnement avec soin, mais adapterait son environnement à ses besoins.

11/2019

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Littérature française

Le silence de la petite écolière

Julien, enseignant retraité, reçoit un matin une lettre d'une ancienne élève prénommée Marie. Elle se présente, afin de l'aider à l'identifier, comme la fille qui ne parlait pas à l'école. Marie manifeste le souhait qu'il soit présent à son mariage célébré à Métabief. Elle précise également vouloir lui faire part d'une série d'événements et d'une révélation, faite sur un lit d'hôpital, qui lui ont permis de comprendre les raisons de son mutisme en classe. En acceptant de faire le voyage dans la région du Haut-Doubs, Julien est loin d'imaginer qu'il reviendra profondément marqué par les confidences de Marie et par une série de rencontres riches en émotions. Julien recevra un témoignage très fort sur la nécessité de donner un sens à la vie. Un pari qui n'est pas gagné d'avance...

06/2014

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Beaux arts

Dans le silence de la culture

Dans le silence de la culture est un essai profond et au même temps accessible, où Carmen Pardo Salgado approche un des concepts fondamentaux pour comprendre les transformations subies dans le monde dès le début de la Grand Guerre jusqu'à l'actualité : l'esthétisation du social et du politique à travers les media, avec la conséquent désintégration du concept chez le milieu artistique, qui souvent doit affronter le silence profond qui demeure dans le marasme de la représentation. Le chemin des joyeux couleurs et des chansonnettes qui nous mènent à Disneyland, il est infesté de cadavres. Carmen Pardo Salgado se rapporte à ces questions en prêtant une attention spéciale à son milieu de recherche : la musique. L'auteur réfléchi sur les transformations des formes de la représentation et de la conception de la guerre et de la destruction en soulignant comment les technologies, qui rendent possible ces guerres sont, en même temps, celles qui permettent de la représenter.

05/2018

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Policiers historiques

Le Silence de la ville blanche

Quand le passé vient à nouveau hanter une ville... Dans la cathédrale de Sainte-Marie à Vitoria, un homme et une femme d'une vingtaine d'années sont retrouvés assassinés, dans une scénographie macabre : ils sont nus et se tiennent la joue dans un geste amoureux alors que les deux victimes ne se connaissaient pas. Détail encore plus terrifiant : l'autopsie montrera que leur mort a été provoquée par des abeilles mises dans leur bouche. L'ensemble laisse croire qu'il existe un lien avec une série de crimes qui terrorisaient la ville vingt ans auparavant. Sauf que l'auteur de ces actes, jadis membre apprécié de la communauté de Vitoria, est toujours derrière les barreaux. Sa libération conditionnelle étant imminente, qui est le responsable de ces nouveaux meurtres et quel est vraiment son but ? Une certitude, l'inspecteur Unai López de Ayala, surnommé Kraken, va découvrir au cours de cette enquète un tout autre visage de la ville.

04/2022

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Littérature française

Le silence de Clara Wight

Londres, 2010. Comment faire face lorsqu'on se sent responsable de la mort d'un de ses patients ? Surtout si ce patient est un gamin de dix ans. Après le décès du petit Bennet Stanley, le docteur Cassandra Fletcher, une pédopsychiatre réputée, quitte Londres pour se réfugier à Leeds, sa ville natale. Toujours célibataire à trente-trois ans, elle tente de reconstruire sa vie. Un matin, l'ambitieuse et future députée Meredith Wight pousse la porte de son modeste cabinet. Elle lui demande de prendre en thérapie Clara, sa belle-fille âgée de dix-sept ans. Clara est une adolescente effacée dont l'existence a basculé cinq mois plus tôt, lorsque le corps sans vie de la jeune fille au pair qui s'occupait de ses frères cadets a été découvert dans l'étang de la propriété des Wight. ll s'agit d'un meurtre, dont Clara a été témoin. Mais souffrant d'un sévère syndrome de stress post-traumatique, l'adolescente s'avère incapable de raconter ce qui s'est passé. En charge de l'enquête, le séduisant mais énigmatique inspecteur Al Saoud presse Cassandra d'y collaborer. Ce qu'elle refuse dans un premier temps... Au-delà d'une intrigue policière, Le Silence de Clara Wight dépeint la métamorphose amoureuse d'une héroïne à laquelle le lecteur ne peut que s'attacher.

05/2018

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Littérature française

Le silence de mon père

"Je ne sais pas qui est mon père. Je suis face à un reflet qui danse et tremble sur l'eau. Je tente de le capturer, je plonge la main, mais il se dérobe comme les bribes d'un rêve au matin. Il est pourtant là, si près. Insaisissable. Mon père, cet inconnu." C'est l'histoire d'un père enfermé dans le silence. De sa fille qui part à la recherche de l'homme qu'il fut. C'est une enquête intime menée comme un polar, un voyage dans les secrets de famille, les exils et la mémoire, de la banlieue du Mans aux ruelles de Hanoi. Un récit, un roman-quête en forme de puzzle, drôle et nostalgique à la fois.

03/2016

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Littérature étrangère

Le silence de l'ange

Le silence de l'ange. Frère d'armes de ce jeune soldat partant pour le front de l'Est dans Le train était à l'heure, Hans Schnitzler, le héros du Silence de l'ange, retrouve sa ville natale le 8 mai 1945. Au milieu des décombres encore fumants de " cette ville qui avait possédé de nombreuses églises " (Cologne, jamais nommée), il se lance à la recherche d'Elisabeth Gompertz, la femme d'un sous-officier qui lui a sauvé la vie en se laissant fusiller à sa place. Au cours de ses tribulations, il rencontre Regina Unger, une jeune femme qui vient de perdre son enfant. Avec elle, il réapprend à vivre et fait l'expérience de ce que Böll nommera plus tard la " théologie de la tendresse ". Le premier visage que rencontre Hans dans la ville détruite est celui d'un ange au sourire mystérieux. Bien sûr, il ne s'agit que d'une statue de plâtre aux couleurs criardes, bien sûr, l'ange persiste dans son mutisme, mais comment méconnaître son message d'espoir, son invitation à vivre ? Le Silence de l'ange, premier roman de Böll, inédit jusqu'en 1992, est un texte fort, sincère et pudique, qui porte en germe les grands thèmes et motifs de l'œuvre de l'auteur. Un roman que tout amateur de Böll se doit de connaître et que tous doivent lire, cinquante ans après les bombardements massifs des grandes villes allemandes et la capitulation du 8 mai.

06/1995

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Faits de société

Le silence de l'innocence

Au Cambodge, des parents vendent leurs enfants dès l'âge de cinq, six ans en échange d'une centaine d'euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d'euro), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. SomalyMam, aujourd'hui âgée de trente-quatre ans, retrace dans ce livre son enfance d'esclave battue, violée. Elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de ces enfants -comme Thomdi, vendue à l'âge de neuf ans, décédée, ou Sokhone, vendue à huit ans, morte du sida et de la tuberculose à quinze. Pour lutter contre ce trafic, Somaly Mam, avec son mari Pierre Legros, a créé en 1997 au Cambodge l'association Afesip (Agir pour les femmes en situation précaire), une ONG à vocation internationale qui s'est développée depuis lors en Thaïlande, au Vietnam et au Laos, et qui a pour objectifs le sauvetage et la réinsertion sociale des personnes réduites en esclavage sexuel. Malgré les menaces et les représailles dont elle est la cible, elle a pu venir en aide à des milliers de fillettes et adolescentes contraintes à la prostitution.

09/2005

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Poésie

Le Silence de mes mots

"J'ai envie de me casser la gueule. Je veux retourner à mes amours oubliés, mes amours démodés. Ces amours qui me font oublier l'extrême absurdité de mon existence. Ces amours qui me feront durer après moi. Revenir à la source, là où je me suis jadis baignée. Ecrire comme une caresse de l'existence, une preuve. Asseoir mes mots sur le papier, le gribouiller, laisser mes mots se fracasser sans avoir peur qu'ils m'éclaboussent. Taire mon silence par mes mots". Pas de place pour les détours, les contournements, les évitements dans ce recueil. Nulle euphémisation. Nulle pincette dans l'écriture... Ici le vers est franc, direct, souvent impératif et injonctif. Comme s'il fallait que les bousculements et les écorchures, le désenchantement et les renoncements exprimés en ces lignes nous heurtent et nous fassent chavirer. Aussi, impossible de rester de marbre et indifférent face à un recueil qui se dresse devant nous, acéré et tranchant, avec ses mots comme des lames, ses regards intérieurs ou extérieurs terribles mais encore en attente d'un mieux, d'un ailleurs.

04/2014

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Poésie

Le silence de mes sourires

Les mots ont su se faire douceur, se faire caresse et baume au coeur pour l'autrice de ce recueil. Dans une valse de papier à la fragilité douce-amère, elle nous emmène au milieu de ses silences si éloquents, qui évoquent la douleur de vivre et de tenir dans un corps que l'on ne veut pas habiter. Elle nous chuchote aussi l'espoir. Même recroquevillé dans un coin de la vie, il sait quand se déployer à nouveau pour porter notre regard vers des jours plus heureux.

11/2021