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Histoire des Cathares. Hérésie, Croisade, Inquisition du XIème au XIVème siècle

Extraits

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Economie

HISTOIRE ECONOMIQUE CONTEMPORAINE. La croissance aux XIXème et XXème siècles, 15 thèmes, 2ème édition

Deuxième édition refondue Cet ouvrage a pour objet d'analyser la croissance économique au XIXème et au XXème siècle. Mais plutôt que de suivre une fois de plus une démarche chronologique et de procéder à une étude par pays, nous proposons un procédé thématique. Cinq grands axes regroupent quinze thèmes traités plus ou moins largement selon leur importance. Chaque thème traité comporte : -des définitions souvent regroupées en lexique et généralement illustrées d'exemples ; -une présentation historique avec références à des faits nationaux et internationaux ; -des chronologies, des tableaux synoptiques, des courbes, des textes, soit d'époque, soit d'observateurs contemporains ; -des indications bibliographiques sur les ouvrages les plus accessibles d'histoire économique. L'ambition de cet ouvrage est d'offrir aux étudiants qui abordent l'histoire économique, et à tous ceux qui cherchent à mieux com- prendre le présent en se référant au passé, des pistes de recherche et des synthèses sur les grands problèmes de l'évolution économique récente.

07/1997

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Littérature française

La Saga des rois capétiens. Les Chemins de l’histoire de France ; Ces rois qui ont jeté les bases de nos états modernes

Au début du IXème siècle, les Carolingiens, avec le sacre de leur empereur Charlemagne, croyaient rétablir la sérénité dans l'Empire d'Occident. C'était faire fi de la vivacité des particularismes régionaux. A la mort de celui-ci en 814, l'empire carolingien se désagrège en principautés autonomes, au moment même où de nouvelles invasions (Hongrois, Sarrasins, et surtout Normands) menacent l'Occident. Aussitôt, les institutions féodales se mettent en place : depuis leurs châteaux fortifiés, les seigneurs imposent leurs lois aux paysans regroupés autour d'eux, leurs devoirs envers eux, en contrepartie desquels ils leur assureront tranquillité et protection. Mais tout cela a un prix. En 987, l'avènement d'Hugues Capet marque la naissance d'une nouvelle dynastie, les Capétiens, qui va régner sur le royaume de France pendant plusieurs siècles. L'idée majeure des Capétiens est de transmettre l'hérédité à la couronne par la règle de la primogéniture - l'héritier mâle le plus âgé- qui sera confirmée par le sacre du roi. Aux XIème et XIIème siècles, un monde nouveau apparait, répondant à l'accroissement de la population. Les défrichements intensifs façonnent de nouveaux paysages. On crée des voies de circulation. Les villes se développent, s'émancipent peu à peu de la tutelle seigneuriale, l'activité économique s'améliore, la production vivrière aussi. On assiste à un commencement d'unité du royaume, au renforcement du pouvoir royal. Philippe Auguste en accentuera le processus, confisquant les fiefs français détenus par les Plantagenets, rois d'Angleterre. C'est lui aussi qui renforcera la défense de Paris en l'entourant d'une muraille plantée de donjons et décrétera Paris capitale du royaume de France. C'est l'époque du " triomphe de la foi ". Ainsi, la chevalerie exaltée par l'Eglise fournira les troupes de croisés pour la 1ère croisade, avec pour résultat la prise de Jérusalem (1099). Les différents avec l'Angleterre sont nombreux et les conflits armés s'enchaînent sans cesse. Mais c'est au XIVème-XVème siècle que la guerre va connaître son apogée avec la trop célèbre guerre de Cent Ans, opposant les rois de France et d'Angleterre, ces derniers revendiquant leur prétention à la couronne de France.

05/2018

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Sciences de la terre et de la

L'exploration au cours des siècles de l'Océan Glacial Arctique jusqu'au pôle nord

Dès le IVème siècle avant JC. Pytheas, originaire de Massalia (l'antique Marseille), avait mentionné l'existence de ces terres où "le soleil ne se couchait jamais". Il faudra attendre douze siècles et l'épopée des navigateurs Vikings pour aller au-delà de la mythique "TULE ", mais ce n'est qu'à partir de la fin du XVème siècle, cinq ans après la découverte de l'Amérique, que l'on peut parler d'une amorce d'exploration "des Contrées du Grand Nord". Au cours de la seconde moitié du XVIème siècle, on dénombre cinq expéditions successives, tandis que pendant chacun des deux siècles suivants se déroulèrent respectivement trois missions. L'expansionnisme du XIXéme verra l'organisation de vingt et une expéditions, dont certaines s'achevèrent tragiquement. Le XXème siècle verra naitre la revendication de la conquête du Pèle par deux Américains, Peary et Cook qui, de façon contradictoire en avril 1908, prétendirent l'avoir atteint sans preuve incontestable de l'un ni de l'autre. Finalement cet exploit sera avéré en mai 1926, grâce à Roald Amundsen et Umberto Nobile, qui s'y posèrent à bord du dirigeable Norge... étant précisé que le premier homme à avoir, sans conteste, atteint le Pèle Nord à pied avec des traïneaux à chiens fut le britannique Wally Herbert le 6 avril 1969 ! (trois mois avant la première marche sur la lune). La présente rétrospective illustrée retrace l'une des grandes aventures de l'Humanité qui dura vingt-cinq siècles.

03/2019

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Littérature française

La mise à jour des traductions. le cas de « Madame Bovary » de G. Flaubert

Le rôle de la retraduction est visible, elle offre la possibilité d'une oeuvre d'être toujours actuelle et disponible au public, permet à l'oeuvre littéraire un nouvel accomplissement. La retraduction du roman "Madame Bovary" en roumain compte maintenant une traduction et cinq retraductions publiées. Par exemple, la première traduction dans l'espace moldave, pas roumain, a été faite en cyrillique par A. Gromov. On connaît que l'alphabet cyrillique a été utilisé pour écrire des textes en roumain, du XVIème siècle au XIXème siècle. Aujourd'hui, un lecteur du XXIème siècle, et même le XXème siècle, n'a aucune tangence avec l'alphabet cyrillique. Donc, un roman qui n'est pas lu pendant deux siècles disparaît sans marques, "Madame Bovary" n'est pas une exception.

04/2022

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Histoire de France

L'ENFANT DES MIRACLES. Enfances et société au Moyen-Age, XIIème et XIIème siècle

L'enfance médiévale a longtemps été négligée par les historiens. Didier Lett en propose une approche novatrice : s'appuyant en partie sur les récits de miracles des XIIe et XIIIe siècles - pour lesquels il utilise une grille de dépouillement informatisée -, il définit d'abord l'enfance à travers l'étude attentive de l'âge, du vocabulaire, des qualités et des rôles attribués aux enfants dans les récits. On découvre que tous les âges sont mis en scène, qu'une terminologie souvent précise existe et que la perception de l'enfance au Moyen Age est plurielle. L'auteur éclaire ensuite l'environnement affectif des enfants : il ne cherche pas à démontrer l'absence d'un sentiment " moderne " de l'enfance mais à étudier la nature du sentiment médiéval. Il nous livre alors de bouleversantes scènes de tendresse entre parents et enfants ou entre frères et sœurs. Enfin, les enfants sont observés dans un réseau hiérarchisé de familles : une famille spirituelle très valorisée par l'Eglise car fondée en dehors de toute relation charnelle, une famille biologique délimitée de plus en plus nettemment par un ensemble d'interdits et une famille " en miettes " (conséquence de la forte mortalité) qui, comme aujourd'hui, se recompose par remariage ou par transfert d'enfants.

10/1997

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Critique littéraire

LE LATIN OU L'EMPIRE D'UN SIGNE. XVIème-XXème siècle

"Le signe européen, c'est le latin", écrit en 1819 Joseph de Maistre. L'expression dit assez l'importance du latin dans la culture occidentale, et ce jusqu'à une date relativement récente. Langue de l'école, de l'Eglise, de la République des lettres, le latin en vint, en dépit de son altérité, à constituer un univers familier. Les apprentissages n'en furent pas moins laborieux et les performances médiocres. A l'époque moderne, le latin fut-il jamais une langue à écrire et à parler ? Bien davantage, il s'imposa comme un instrument destiné à d'autres fonctions : former les hommes et les "classer", traduire l'indicible, exprimer les choses les plus crues, communiquer avec l'univers, conjurer Babel. Ainsi, le latin devrait sa légitimité et sa durée moins à ce qu'il disait qu'à ce qu'il signifiait. L'enquête originale et novatrice de Françoise Waquet, directeur de recherche au C. N. R. S et spécialiste d'histoire intellectuelle, retrace les usages multiples de cette langue, analyse les discours éminemment passionnels qui fondent ses emplois quand, entre XVIe et XXe siècles, le latin, investi de vertus aussi nombreuses que contradictoires, se constitua en un système de valeurs étroitement calqué sur les idéaux et les normes qui régissaient la civilisation occidentale. Ce fut là le gage de son empire, c'était là le germe de sa perte.

01/1999

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Art grandes civilisations

Blain. de l'Armorique ay XIXème siècle

Une histoire de Blain en quadri des origines au XIXe siècle.

03/2022

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Critique littéraire

Mélusine ou la noble histoire de Lusignan. Roman du XIVème siècle

Le roman de Jean d'Arras, Mélusine ou La Noble Histoire de Lusignan, terminé en 1393, fait entendre pour la première fois dans la littérature les " cris de la fée " Mélusine, que son époux, manquant à sa parole, a surprise sous sa forme de serpente. Roman foisonnant, qui mêle récits de croisades, chroniques historiques, livre d'éducation des princes, épisodes épiques et contes de fées. Roman qui prête au conte universel des amours impossibles entre un mortel et un être surnaturel les traits propres à la culture princière du Moyen Age flamboyant, son amour du livre, son souci dynastique. Roman qui, comme tant d'autres récits médiévaux, recourt simultanément aux histoires les plus fabuleuses et aux faits les plus concrets pour affronter la grande question des relations entre les sexes et entre les mondes. Cette nouvelle édition fait appel à l'ensemble de la tradition manuscrite de Mélusine de jean d'Arras ; elle en offre, pour la première fois, une traduction intégrale.

09/2003

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Economie

REVOLUTION INDUSTRIELLE CROISSANCE ECONOMIQUE AU XIXème SIECLE

Dès le dernier tiers du XVIIIè siècle, le processus d'industrialisation a représenté un changement radical dans l'histoire occidentale. En une synthèse commode et concise, l'auteur en livre ici les clés explicatives et les principales conséquences économiques et sociales. Chantal Beauchamp montre clairement l'origine et les modalités de l'industrialisation, puis son élargissement sectoriel et géographique, ainsi que ses principaux effets sur l'organisation des sociétés et les structures de pouvoir. Enfin, l'étude de l'histoire de la Révolution industrielle et de la croissance permet de s'interroger sur la portée et le sens des pratiques sociales qu'elles ont engagées. Evitant les apparentes explications de " bon sens ", cet ouvrage intéressera également, au-delà du public initial des économistes, les étudiants en histoire qui y trouveront les bases nécessaires à la compréhension des faits économiques.

09/1997

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Sciences historiques

Histoire des choses banales. Naissance de la consommation, XVIIème-XIXème siècle

Les choses aujourd'hui banales ne l'ont pas toujours été. De l'alimentation à l'habitat, la vie de nos ancêtres était conditionnée par les excès ou les insuffisances de la nature, et les objets qu'ils utilisaient chaque jour passaient d'une génération à l'autre, sans que nul ne songe à en acquérir de nouveaux. C'est à une vaste réflexion sur le passage de cette société traditionnelle à la société moderne que nous invite ici Daniel Roche. Les changements sont perceptibles bien avant la Révolution. Dès le XVIIe siècle, l'exemple des villes et des riches, le développement des échanges commerciaux, la multiplication des innovations et des inventions commencent à bouleverser le rapport que les hommes entretiennent avec les objets. Les exigences et les sensibilités de chacun évoluent. Peu à peu, car " tous nos besoins se tiennent ", les modes de vie vont se transformer : les maisons et leur ameublement, leur chauffage et leur éclairage ; les vêtements et la nourriture, sous l'effet de l'accélération des modes et de la montée du goût ; ou encore les usages de l'eau, liés à un souci d'hygiène croissant. Autant de changements dans la vie matérielle qui sont les prémisses de la société de consommation, et dont les répercussions sont aussi bien sociales que politiques. L'homme entouré d'objets n'est-il pas prisonnier, se demande Rousseau ? A peine apparaissent les premiers signes de l'accroissement de la production que déjà s'engage un débat sur la valeur morale des choses, sur l'écart qui se creuse entre le développement du commerce et de l'industrie, gage de la civilivation, et le recul des solidarités entre les hommes.

02/1997

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Economie

HISTOIRE SOCIALE DES FAITS ECONOMIQUES. La France au XIXème siècle, 2ème édition

Cet ouvrage retrace les principaux faits économiques et sociaux en France pendant la période 1789-1914 marquée par l'avènement et la domination du capitalisme industriel. Ils sont analysés à partir de grands thèmes ou tendances : révolution industrielle et technique, structures industrielle et financière, évolution du travail et du salariat, rythmes cycliques et crises, relations économiques extérieures. De cette étude se dégage nettement une vision originale des rapports et des comportements économiques différente de l'image du " retard français ".

01/1988

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Sciences historiques

Les ombres de l'histoire. Crime et châtiment au XIXème siècle

L'histoire a des zones d'ombre auxquelles la prison appartient. Les études qui constituent ce volume ouvrent autant de pistes pour mieux comprendre la place de la prison dans notre système pénal, en dépit de sa mise en échec constante. Les grands esprits qui se sont confrontés à ce problème (Bentham, Tocqueville...) voyaient pourtant dans la prison la clé de la régénération. Pourquoi la délinquance était-elle déjà l'objet de discours obsédants et de statistiques sans fin ? De quelle manière les marginaux - le vagabond, l'enfant errant - ont-il dessiné un imaginaire social et nourri le fait divers criminel à la une de la grande presse ? A l'heure où l'insécurité est plus que jamais au coeur du débat politique, où les prisons paraissent impropres à la réinsertion et à l'exercice d'une démocratie minimale, le XIXe siècle, dont les écoles n'ont pas suffi à fermer les prisons, demeure à l'horizon de nos expériences contemporaines.

01/2003

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Histoire de France

Le livre noir du colonialisme. XVIème-XXIème siècle : de l'extermination à la repentance

Ces dernières décennies, la renaissance du terrorisme, les soubresauts en Algérie et au Proche-Orient, les récentes manifestations de repentante en France rappellent que le bilan du colonialisme, cet envers sombre de la colonisation, est plus que jamais d'actualité. Autour de Marc Ferro, une équipe d'historiens retrace les pages sanglantes, les excès, les méfaits mais aussi les discours de légitimation de l'entreprise coloniale. Les conquêtes, puis les luttes pour l'indépendance ont indéniablement constitué les épisodes les plus meurtriers de la colonisation : exterminations de peuples entiers dans un cas, guerres destructrices dans l'autre ; mais la colonisation ce fut aussi la traite et l'esclavage, c'est-à-dire la déportation de dix à quatorze millions d'hommes et femmes ; ce fut, une fois l'esclavage aboli, le travail forcé et les terribles conditions sanitaires qui lui étaient associées. Une exploitation économique que le XIXe siècle industriel accéléra et systématisa. Et tout au long de ces épisodes, les nations conquérantes défendirent une idéologie qui, loin de cacher les excès commis, comme on veut bien le croire aujourd'hui, visait à les justifier. Mais on découvre aussi que les violences de la colonisation n'émanent pas seulement de l'Occident et qu'elles ont existé dans le monde arabe puis ottoman ; que sous le vocable d'" expansion territoriale ", la Russie puis le Japon n'ont pas organisé autre chose qu'un système d'exploitation ou de négation d'une identité nationale ; et que le racisme qui a accompagné et couvert les excès de l'entreprise coloniale a pu déteindre chez certains peuples colonisés. Enfin, le colonialisme n'a pas seulement laissé des blessures difficiles à cicatriser : il se perpétue au XXIe siècle sous de nouvelles formes que Le Livre noir met en évidence.

01/2003

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Histoire internationale

L'Espagne au Moyen Age. Vème siècle - XVème siècle

Cet ouvrage brosse un vaste tableau de l'Espagne politique, économique et culturelle : mille ans d'une histoire complexe, fondamentale pour la compréhension des civilisations classique et moderne. L'Espagne - il serait plus exact de dire " les Espagnes " - a, en effet, subi des modifications territoriales et politiques considérables du Ve au XVe siècle. Les Wisigoths avaient réalisé à leur profit l'unité de l'Hispana en rassemblant les cinq provinces romaines en un royaume indépendant. L'invasion musulmane de 711 le fait éclater. La "Reconquête" chrétienne ne peut débuter, difficilement, que dans la première moitié du XIe siècle pour aboutir à l'installation des Couronnes de Castille et d'Aragon. La Grande Peste du XIVe siècle frappe plus durement l'Aragon. A la ruine économique s'ajoutent l'agitation paysanne et la guerre civile, mais dans les deux Couronnes s'achèvent la coexistence pacifique des chrétiens, des musulmans et des juifs, et les échanges culturels dont la richesse avait constitué la grande originalité des XIIe-XIIIe siècles. Lorsque Isabel la Catholique, épouse de Fernando d'Aragon, monte sur le trône de Castille en 1474, l'Hispana restaurée n'est encore qu'un rêve. Si les politiques extérieure et religieuse (Inquisition, expulsion des juifs et des musulmans refusant de se convertir) deviennent communes, chaque Couronne conserve sa politique coloniale : tandis que Fernando guerroie à Naples, Christophe Colomb donne le Nouveau Monde à Isabel.

10/2000

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Histoire internationale

Les intellectuels en Europe au XIXème siècle. Essai d'histoire comparée

Une histoire comparée des intellectuels dans l'Europe du XIXe siècle suppose une analyse des transformations sociales qui ont permis l'émergence de ce groupe. On assiste au XIXe siècle à des bouleversements sans précédents des structures éducatives et d'enseignement, mais ce sont également les pratiques culturelles qui évoluent avec le développement de la presse et de l'édition. À la fois acteurs et produits de ces mutations, les intellectuels, d'abord surtout prophètes solitaires, ensuite membres de groupes et de réseaux, tentent de conquérir leur autonomie face aux institutions politiques et religieuses. Entre revendications nationales et universalisme européen, entre luttes pour les libertés de penser et d'écrire et défense de l'ordre symbolique établi, entre avant-gardisme et conservatisme culturel, les intellectuels qu'il s'agisse de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne, de la Russie ou des Îles britanniques jouent partout un rôle de plus en plus visible : figures de la modernité, porte-parole du peuple ou des peuples ou simples spectateurs critiques d'une société qui change.

06/2001

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Moyen Age - Critique littérair

"Cathares". Toulouse dans la croisade

Cathares, croisade, châteaux, inquisition, bûchers... autant de termes et d'images qui sont associés à la croisade contre les Albigeois (1209-1229). Cette suite d'événements historiques qui a traversé le Sud de la France a eu une grande influence sur la construction de l'identité méridionale contemporaine et a laissé une vision souvent dramatique du XIIIe siècle à Toulouse et en Occitanie : vaincu par les croisés venus du nord, le Midi aurait perdu son âme et son indépendance au profit des rois de France. Pour cette première exposition d'ampleur consacrée à ce sujet à Toulouse, le parcours se déploie sur deux lieux : au musée Saint-Raymond et au Couvent des Jacobins. Au musée Saint-Raymond, la première partie est consacrée aux raisons multiples qui ont favorisé l'escalade vers la croisade. Dans une grande frise scènographiée, la séquence suivante détaille les événements et rebondissements de la croisade albigeoise elle-même, du sac de Béziers aux derniers combats du comte de Toulouse Raimond VII. Au Couvent des Jacobins, la présentation interroge sur la notion de "catharisme" en n'omettant rien du renouvellement historiographique et des débats actuels.

03/2024

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Beaux arts

L'ART DU XVEME SIECLE. Des Parler à Dürer

Les triomphes de la Renaissance italienne sont si éclatants qu'ils ont eu tendance à reléguer dans l'ombre des pans entiers de l'art européen au XVe siècle. Dans cette synthèse sans équivalent, Jan Bialostocki, historien de l'art de renommée mondiale, corrige cette perspective et présente un tableau de toute l'activité artistique dans l'ensemble de l'Europe, de l'Espagne à la Russie, de l'Angleterre à la Bohême. Sans jamais diluer dans de vagues généralisations la personnalité de génies tels que Sluter, Fouquet, Van Eyck ou Schongauer, il caractérise les styles et les nouveaux types iconographiques en les reliant constamment aux bouleversements politiques et religieux de ce siècle qu'on a pu surnommer "l'automne du Moyen Age" .

12/1993

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Renaissance - Grandes découver

La Renaissance

Le XVème et le XVIème siècles ont connu de nombreuses évolutions dans différents domaines. Pensée humaniste, renouveau artistique, la Renaissance fut une période riche en changements ! Apprenez-en plus sur ce siècle remarquable et découvrez les moments forts de la Renaissance.

04/2023

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Critique littéraire

Imagines Mariae. Représentations du personnage de la Vierge dans la poésie, le théâtre et l'éloquence entre XIIème et XVIème siècles

A la fin du XVe siècle s'établit la légende de Notre-Dame de Lorette, suivant laquelle la maison que la Vierge habitait à Nazareth a été transportée par les anges, après trois autres lieux, sur cette colline de la Marche d'Ancône. L'Italie de Sixte IV s'appropriait ainsi la Galilée et entait sur terre une parcelle des origines du christianisme. Cette histoire fascinante de la domus Mariae symbolise de quelque façon le personnage même de Marie qui n'est pas signification à être transporté d'une signification à une autre, et de valeur en valeur. Métaphore-reine, figure éminemment plastique, la Vierge a vocation à être accaparée par les hommes et les groupes désireux de résumer et de perpétuer en elle ce qu'ils croient être leur meilleure part, et de la faire reconnaître aux yeux d'autrui. Source inépuisable d'allégories " essentielles ", assimilatrice hors pair de cultures et de traditions qu'elle met au service d'aspirations diverses, Marie peut être le paradigme au second degré pour comprendre, au long du Moyen Age et de la Renaissance, les individualités singulières ou collectives, très conscientes de ce qu'elles sont et veulent, qui se pressent sous son manteau pour s'y assurer et le célébrer chacune à sa manière.

01/1999

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Histoire ancienne

La France du beau XVIème siècle. 1490-1560

Il ne se trouve guère de périodes heureuses entre la fin du Moyen Age et le Grand Siècle : guerre étrangère ou guerre civile - qui souvent se conjuguent -, calamités météorologiques, famines, épidémies sont d'une terrible banalité aux Temps modernes. La France des années 1490-1560 n'en paraît que plus lumineuse au sortir d'un XVe siècle qui a connu à peu près tous les fléaux imaginables avant d'entrer dans la nuit des guerres de Religion avec leur cortège de massacres et de destructions. Sous les rois Valois Louis XII, François Ier et Henri II, plusieurs générations de Français ont connu sinon la paix un certain calme, sinon la prospérité une moindre crainte du lendemain, sinon la croyance au progrès une forme d'optimisme. De façon plus prononcée que dans le reste de l'Europe, la réorganisation de l'Etat, de l'armée et de la fiscalité, la stabilité politique, la quasi-absence de conflits sur le sol du royaume, la reprise démographique et jusqu'à la clémence du climat favorisent une amélioration du niveau de vie général. Tout indique d'ailleurs que les contemporains - et pas seulement les privilégiés, les lettrés, voire les chanceux - ont eu le sentiment de vivre un âge nouveau. La Renaissance en France, c'est bien entendu l'école de Fontainebleau et Ronsard, les Budé et Ambroise Paré, mais c'est aussi une indéniable joie de vivre et, partant, un regard différent posé sur le monde.

11/1998

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Histoire de France

LE CHRISTIANISME EN OCCIDENT. Du début du VIIème siècle au milieu du XIème siècle

Entre le VIIe et le XIe siècle, le christianisme d'Occident est d'abord une réalité géographique en expansion. Perdant du terrain au sud (en Espagne, en Sicile), il en gagne bien davantage au nord et à l'est, en même temps qu'est menée à bien la conversion des " païens " de l'intérieur. A l'évangélisation des Anglais fait écho la création des royaumes chrétiens de Hongrie et de Pologne. Mais les promoteurs ont changé : l'initiative pontificale, celle de Grégoire le Grand, a fait place à celle d'Otton III, l'empereur qui voulut être moine. Entre les deux a vécu la construction carolingienne, où fut affirmée - et non contestée - la vocation du souverain à conduire l'Europe chrétienne vers son salut. Cette mission a passé, au IXe siècle, par une mise en ordre de la croyance, des textes, des pratiques. Sollicitée comme modèle par le pouvoir franc, Rome fut l'instrument d'une uniformisation qu'elle a soutenue tout en ne l'expérimentant elle-même que sur le tard. Chemin faisant, la chrétienté orientale a aussi trouvé son identité dans une progressive affirmation - territoriale, juridique, dogmatique - face à un Orient où se multipliaient les particularismes nationaux. Evêques, moines et laïcs sont les acteurs de cette évolution. Si les premiers ont toujours gardé l'oreille des puissants et fait valoir leur rôle pastoral, les moines, par leur constante réforme interne, ont maintenu intact le prestige de leur état, proposé en modèle à une société dont ils s'estiment volontiers être l'ordre majeur. Les laïcs, eux, ne se sont pas toujours reconnus dans les directives de l'Eglise constituée : au milieu du VIIIe siècle, le succès de la prédication " apostolique " d'un Aldebert sonne comme un avertissement aux contestations du début du XIe siècle. Les textes et images réunis dans le présent volume illustrent quelques-uns des thèmes de cette histoire.

05/1997

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Beaux arts

Histoire du visuel au XXème siècle

L'univers visuel - ce qu'on appelle en français les " images " - compose nos représentations mentales. Elles nous façonnent à travers de nombreux canaux et codes. La compréhension de leur fonctionnement forme alors un enjeu crucial. S'appuyant sur vingt années de recherches, Laurent Gervereau propose dans cet ouvrage une réflexion générale claire sur les images du XXe siècle. Elle ouvre des perspectives selon une méthode à double visée : une première globalisante et une seconde ciblée sur des cas précis, détaillant l'exemple français à travers le contexte des évolutions mondiales. Cela permet de reconsidérer le siècle passé grâce au décryptage des grandes articulations historiques et à l'analyse de ce qui fut l'un de ses phénomènes majeurs : l'accumulation exponentielle des figurations de tous types, de toutes époques, de toutes les civilisations. Cette interrogation neuve et pionnière sur les icônes de notre temps est donc aussi une leçon de méthode. Existe-t-il un " langage des images " ? Quelle est leur influence ? Où s'arrête la propagande ? Où commence l'art ?

03/2003

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le college de bourgogne a paris - xiveme xviiieme siecle

L'auteur a exhumé un mémoire concernant le Collège de Bourgogne, dont la particularité était de n'accueillir que que des boursiers comtois. Durant des années, il est parti à la quête des sources sur l'histoire de ce collège dont l'existence s'étend de 1332 à 1789. Fondé par la reine de France et comtesse palatine Jeanne de Bourgogne, le collège était situé depuis le XIVe siècle sur la rive gauche de la Seine dans le quartier latin proche du couvent des Cordeliers. Il était un des plus importants collèges parisiens. Au cours de plus de quatre siècles d'existence, il marqua de son empreinte les vies intellectuelles parisienne et comtoise, en accueillant de nombreux étudiants, des enseignants d'élites et quelques personnalités. L'auteur a notamment mobilisé les série H, S, Q et le Minutier central des notaires des Archives Nationales ainsi que des ouvrages de César-Egasse du Boulay et de Michel Félibien sur Paris et son université. Il retrace le destin du collège de Bourgogne à Paris, dont les traces n'existent plus, avec un répertoire de boursiers du collège et de nombreuses pièces justificatives. 1 volume, 17x24, 332 p.

11/2022

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Histoire de France

DAMES DU XIIEME SIECLE. Tome 2, le souvenir des aïeules

Quelques figures d'aïeules apparaissent dans les rares vestiges d'une littérature généalogique qui s'est épanouie en France à la fin du XIIe siècle. Fugitives, indécises, ces silhouettes féminines laissent cependant entrevoir comment les dames, les épouses des seigneurs, menaient en ce temps leur vie. Chevaliers ou prêtres, leurs descendants se plaisaient à les imaginer dociles, soumises, honorées moins pour leurs propres mérites que pour la gloire de leur mari et des fils qu'elles avaient mis au monde. De fait, elles régnaient sur l'intérieur de la maison et celles, nombreuses, qui, enfin libres, survivaient à leur époux devenaient véritablement dominantes.

09/1995

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Sciences historiques

Le XIXème siècle et l'histoire. Le cas Fustel de Coulanges

De 1830 à 1930, du programme de Guizot et de Thierry aux débuts des Annales de Bloch et Febvre, au milieu des ces années vit et écrit un grand historien : Fustel de Coulanges, l'auteur de l'inoubliable Cité antique. Libéral selon ses dires mais en rupture avec les illusions de la Révolution française ; référence, après sa mort, de l'Action française ; soucieux de méthode et de science, mais en marge de la nouvelle Sorbonne républicaine ; historien de l'Antiquité mais plus prolixe encore sur la France de son temps, comme en témoignent les textes rassemblés par François Hartog. Fustel est décidément un " cas ". A travers lui, c'est toute l'historiographie du XIXe siècle qui est réinterrogée et le malaise même de l'historien à l'âge de la Science mis au jour.

04/2001

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Sports

LA MACHINE LOCOMOTIVE EN FRANCE. Des origines au milieu du XIXème siècle

Il ne s'agit pas ici de la mille-et-unième histoire des chemins de fer en France, mais de la machine à vapeur considérée en tant que moteur appliqué à la locomotion sur rails. Nous sommes invités à parcourir les différentes phases de cette évolution jusqu'au moment, qui se situe vers 1855, où pratiquement toutes les locomotives circulant en France sont de construction française. Auparavant bien des étapes ont été franchies depuis l'époque des simples chemins de fer - parfois en bois ! - réservés au service des mines. Comparaison de l'œuvre des deux pionniers français et anglais, Seguin et Stephenson ; période primitive qui est celle du transfert des technologies anglaises vers la France ; période d'émancipation enfin, qui aboutit à la consolidation dans notre pays de cette branche de l'industrie et à la création d'un véritable type national de locomotives : telle est dans ses grandes lignes la silhouette de ce livre, dont l'équivalent n'avait pas encore été réalisé jusqu'à présent.

10/1996

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Histoire internationale

Histoire générale de l'Afrique. Volume 5, L'Afrique du XVIème au XVIIIème siècle

L'Africain a toujours été et demeure créateur de cultures originales qui se sont épanouies et perpétuées, à travers les siècles, dans des voies qui leur sont propres. Cette conviction s'est renforcée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et se consolide, tous les jours, depuis l'accession à l'indépendance des pays d'Afrique. Sous l'égide de l'UNESCO, d'éminents historiens se sont efforcés d'aborder l'étude de l'Afrique avec plus de rigueur, d'objectivité et d'ouvertures d'esprit, en utilisant entre autres - avec les précautions d'usage - les sources africaines elles-mêmes. Leur œuvre, d'importance capitale, l'Histoire générale de l'Afrique, dans cette édition abrégée, comporte huit volumes. Méthodologie et préhistoire africaine. Afrique ancienne L'Afrique du VIIe et XIe siècle L'Afrique du XVIe au XVIIIe siècle L'Afrique au XIXe siècle jusque vers les années 1880. L'Afrique sous domination coloniale, 1880-1935 L'Afrique depuis 1935

05/1998

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Sciences historiques

La recherche historique en archives. XIXème et XXème siècles : de 1789 à nos jours

Ce manuel est conçu principalement pour les étudiants en histoire qui préparent un DEUG, une licence, une maîtrise, ou un DEA, et qui, à l'occasion d'une recherche, un devoir, un dossier ou un mémoire, sont confrontés à l'univers très vaste des archives contemporaines. Il couvre toute la période depuis l'époque de la Révolution française de 1789 jusqu'à nos jours (1997). L'ouvrage est une introduction, une initiation aux archives contemporaines. Il présente les services d'archives, les bibliothèques et les centres de documentation, puis les principaux fonds et les différents types de documents. Il accorde une place très importante à la méthodologie, aux problèmes posés par les documents et à leur exploitation historique, au moyen d'exemples très concrets. Ce manuel pratique contient des fiches techniques, un glossaire, des adresses, et une orientation bibliographique pour chaque point abordé.

10/1996

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Histoire de France

LA NOBLESSE EN OCCIDENT. Vème-XVème siècle

Au Moyen Âge, la noblesse apparaît comme un groupe social aux facettes multiples qui comprend aussi bien le prince du sang, cousin du roi, que le pauvre hobereau rural menacé par la dérogeance ou le bourgeois parvenu achetant une lettre d'anoblissement... Les membres de cette aristocratie hétérogène n'en possèdent pas moins une identité commune qui se manifeste par une forte conscience généalogique reposant sur l'appartenance à une parentèle fondée par un ancêtre mythique. Ils prisent le métier des armes, embrassent des valeurs chevaleresques, exercent le pouvoir sous toutes ses formes (magistratures de l'Etat ou tribunaux seigneuriaux), détiennent la terre et se dotent d'un réseau de clientèle, recevant la foi et l'hommage de leurs gardes, de leurs guerriers et de leurs feudataires. Au fils des siècles, ces élites du sang, de la guerre et du pouvoir préservent leur prépondérance. Elles se renouvellent, toutefois, de façon constante : le déclassement ou l'extinction des vieilles maisons appellent des hommes nouveaux. L'immobilisme apparent d'une société hiérarchique ne saurait cacher toute sa fluidité et toutes les nuances de son évolution, au rythme de l'affaiblissement ou du renforcement des structures étatiques.

05/1999

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Sciences historiques

LA SORCIERE AU VILLAGE. XVème et XVIIIème siècles

" D'où date la sorcière ? Je dis sans hésiter : des temps du désespoir. " Consolatrice et révoltée pour Michelet, servante du diable pour la tradition démonologique, la sorcière fascine l'Occident depuis cinq siècles. C'est une autre approche qu'en propose Robert Muchembled, en replaçant la sorcellerie dans la culture traditionnelle. Acceptée au village, elle y a longtemps assuré, face aux malheurs des temps, une économie du surnaturel. Pourchassée, elle manifeste encore, contre elle, la cohésion du groupe. Exorcisée par les triomphes de la raison, peut-elle disparaître de nos campagnes ?

10/1991