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Chantal Tran-Oberlé

Extraits

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Science-fiction

Transfection

Ce jeudi de décembre 2042, en attendant la remise du prix Nobel, Emma voit resurgir le passé. La greffe de moelle qu'elle a reçue à 16 ans a marqué sa destinée au contact de Dan, son grand-père pédiatre. Grâce à lui, elle a été amenée à découvrir la vie chahutée de ce fin chercheur en génétique. A deux, ils ont parcouru le monde au gré de ses travaux scientifiques, de ses déconvenues et de ses succès, en quête d'un traitement moléculaire corrigeant une maladie héréditaire. C'est lors d'un long voyage imaginaire, en train miniature, que tous deux se replongent dans le passé. Dan avait découvert le remède mais avait dû faire un pas de côté, dépassé par les implications incontrôlables de son innovation. Mais l'affaire n'était pas tombée dans l'oubli pour tous, et c'est de façon inattendue que le procédé avait refait surface, pour le meilleur comme pour le pire, au titre de vaccin dans les mains d'un assassin... Daniel Brasseur s'est retiré avec sa femme dans un vieux moulin à vent dans le Lot. Il a mené plusieurs vies, passant de l'Afrique centrale à l'hôpital des Enfants de Bruxelles et l'Agence européenne du médicament, à Londres avant de collaborer avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Dès 2016, il s'est impliqué dans le concept "de maladies émergentes insoupçonnées" . Il a notamment contribué au développement prémonitoire de nouvelles techniques vaccinales (ARN messager, virus vecteurs...), les virus ciblés comme prototypes de ces maladies infectieuses prévisibles étant les filovirus (Ebola), les arénavirus (Lassa) et les coronavirus...

05/2021

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Spiritisme

Des coups de fil de l'au-delà ? Enquête sur un incroyable phénomène paranormal

Un livre-enquête unique en France, sur le phénomène paranormal des "coups de téléphone post-mortem"! Les témoignages d'appels téléphoniques provenant de proches décédés soulèvent une question essentielle pour l'Humanité : sont-ils la preuve de la survivance d'une conscience après notre mort ? Voici quelques exemples de ce phénomène paranormal que vous trouverez dans ce livre-enquête unique en France et qui propose, en outre, des hypothèses explicatives incroyables : - L'américain Charles Peck est pris dans un terrible accident de train. Toute la journée, sa famille reçoit des appels émis depuis son téléphone portable mais il ne parle pas. Il y a une bonne raison à cela et ils l'apprennent dans la soirée : il a été tué sur le coup, les médecins sont formels. Qui a donc passé ces coups de fil depuis son portable ? - Didier, un lorrain, reçoit un texto sur son portable. Il est signé de son compagnon décédé 7 jours auparavant, même heure, même minute. - En 2004, l'auteur de ce livre perd sa chienne emportée par la maladie. La semaine qui suit, il reçoit de nombreux coups de téléphone, jour et nuit. Laurent Kasprowicz, docteur en sociologie, mène l'enquête depuis. Quelle est l'origine de ce phénomène ? Quels sont ses liens avec d'autres phénomènes paranormaux ? Que dit-il sur nous et sur notre réalité? Ce livre entend poursuivre le travail pionnier de Scott Rogo et Raymond Bayless sur ce sujet et il est dédié à tous ceux qui, inlassablement, cherchent à comprendre ce qui se cache derrière les phénomènes dits " paranormaux "... L'ouvrage évoqué 40 cas d'appels téléphoniques post-mortem ou étranges, recueillis par des chercheurs,

12/2023

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Philosophie

Devenir philosophe ! Contes philosophiques en vue de l'animation d'un café philo à l'attention des 10-13 ans

Le café philo pour enfants et préados a pour but de faire réfléchir au fossé qui peut parfois exister entre l'opinion fondée sur les préjugés et la pensée construite à partir de l'émerveillement. S'adressant à des personnes qui sont en train de quitter l'enfance, il s'agit de les préparer à grandir en leur offrant les armes nécessaires pour penser par soi-même, sur des sujets aussi variés que la morale, l'esthétique, ou encore la vie et la mort. Chaque conte philosophique sert de support aux questions que nous souhaitons aborder. Nous progressons, grâce à eux, dans la réflexion. En effet, la situation narrative permet à l'enfant d'entrer en empathie avec un ou plusieurs personnages, et ainsi, de désirer réfléchir avec lui selon les modalités de réception du spectateur. Ces cafés philo permettront aux enfants de prendre confiance en eux, en leur pensée et en leur capacité à raisonner. Ces ateliers leur offrent la possibilité de comprendre que la méthode philosophique n'est pas une contrainte ennuyeuse mais la condition joyeuse de la liberté, car la pensée bien construite est une force qui n'empêche ni le plaisir, ni l'humour, ni l'action. S'ils devaient n'en retenir qu'une chose, ce serait bien celle-là : le souvenir d'un plaisir éprouvé grâce à l'exercice d'une pensée active et collective. Cet ouvrage propose un parcours en plusieurs séances avec des contes originaux. Il permet d'aborder différentes questions philosophiques : la vengeance, la justice, la beauté, les conceptions de la vie, la conscience de la mort...

11/2019

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Ouvrages généraux

Les conflits humains extérieurs, expression de désordres intérieurs

Entre les féminicides, les suicides dus au harcèlement, les crimes de guerre et bien d'autres drames, l'humanité est en train de se détruire et de sombrer dans une sorte de folie collective. Pour sortir de cet état catastrophique, nous avons intérêt à changer notre façon de vivre, en commençant par changer notre conception de la vie et considérer la nature comme un être vivant, intelligent et puissant, agissant avec les quatre éléments : le feu, l'air, l'eau et la terre. Tout est lié : - les feux destructeurs dans la nature avec les feux de l'amour humain, celui des passions ; - l'air, les vents dévastateurs avec les pensées négatives et nuisibles ; - l'eau, les inondations catastrophiques, avec les sentiments et désirs de haine et de violence ; - la terre et ses tremblements avec les actes et comportements violents. Tous ces phénomènes ne sont que des conséquences visibles des désordres invisibles qui se déroulent dans le monde psychique des humains, dans leur intellect et leur coeur, leurs pensées et sentiments. Il est temps de changer : notre façon de vivre, de penser, de sentir et d'agir. Jelloul Belmakadem, né en 1953, Professeur multidisciplinaire en sciences humaines (économie, sociologie, psychologie et philosophie) considère que le macrocosme, l'univers, et le microcosme, l'homme, sont en correspondance absolue. C'est pourquoi, il énonce que les conflits humains extérieurs sont une expression de désordres intérieurs. Sa méthode de raisonnement philosophique est l'analogie : ce qui est à l'extérieur est comme ce qui est à l'intérieur de l'homme, dans son monde psychique, mais cela concerne les lois, les fonctions.

09/2023

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Littérature anglo-saxonne

Une fille comme il faut

" Le monde se réduisait à nous deux, ma mère et moi, jusqu'à ce que je devienne une fille américaine. C'est alors qu'elle a commencé à me parler de la Bonne Fille. Elle vivait en Iran. Elle ne répondait pas, elle ne parlait pas tout court. Elle était un modèle de politesse et de décence. Elle ne sortait pas toute seule dans la rue. Quand un homme la regardait, elle baissait les yeux. " Jasmin n'a que trois ans quand elle arrive aux Etats-Unis. De ses origines iraniennes, elle ne sait rien. Des années plus tard, à la mort de son père, Jasmin tombe sur la photo d'une femme en tenue de mariée. Elle reconnaît distinctement sa mère. A ses côtés, un homme qu'elle n'a jamais vu. Refusant d'abord de lui révéler le mystère de ses origines familiales, Lili envoie finalement à sa fille une série de cassettes : de déchirantes confessions sur l'histoire qui fut la sienne avant son exil. Son mariage à l'âge de treize ans, les abus dont elle a été victime, et la fille qu'elle a été contrainte d'abandonner pour avoir une chance d'échapper à l'enfer. " Une histoire inoubliable. " Bookpage " Un hommage à l'incroyable résilience des femmes iraniennes. " MS Magazine " Avec ce livre, Darznik signe un poignant hommage à la vie et aux combats de sa mère. " Booklist " Un récit édifiant, qui en dit long sur place des femmes dans la société iranienne, sur ce qu'elles endurent, mais aussi sur leur incroyable capacité à résister. " Kirkus

01/2022

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Histoire internationale

L'exception tunisienne. Chronique d'une transition démocratique mouvementée

Alors que les printemps arabes tournent au fiasco en Syrie et en Egypte, la Tunisie est sans doute le seul pays en train de réussir sa mue vers la démocratie. Les représentants de la société civile, syndicalistes, avocats et militants des droits de l'homme réunis, ont permis, en février 2014, la nomination d'un gouvernement d'indépendants, dirigé par un ancien cadre du groupe Total. Des élections législatives et présidentielles devraient avoir lieu d'ici décembre, à condition que la situation économique et sociale totalement plombée ne provoque pas de débordements. La surprise après une année 2013 marquée par deux assassinats politiques spectaculaires, l'apparition de noyaux djihadistes et les rumeurs persistantes de coups d'Etat, la voici : le vieux et rusé Beji Caïd Essebsi, ex ministre de l'Intérieur de Bourguiba désormais à la tête du principal mouvement politique tunisien, s'entretient à Paris avec Rachid Ghannouchi, le leader charismatique des islamistes, pour préparer un avenir démocratique commun, avec l'appui de la diplomatie occidentale. Comment en est-on arrivé à cet incroyable pacte national ? Nicolas Beau enquête sur les coulisses de ces trente mois de transition, les rapports de force au sein des forces sécuritaires dirigées par d'anciens prisonniers politiques, les arrangements secrets et les compromis passés par les principales forces politiques, les intrigues de ce microcosme subtil et souvent autiste, le rôle des puissances étrangères (Etats Unis, France, Qatar), les tentatives de déstabilisation menées depuis la Libye et l'Algérie. Une transition sans précédent dans un monde arabe et musulman en pleine décomposition après les espoirs nés du printemps arabe.

10/2014

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Romans historiques

L'an prochain à Grenade

Grenade, 31 décembre 1066 : 5000 Juifs sont massacrés en une nuit par une foule musulmane en furie. Parmi les morts, Samuel Ibn Kaprun, chef des armées du vizir, premier ministre, receveur des impôts, pourvoyeur d'esclaves, grand poète et... Juif. Echappent à la tuerie, sa jeune fille Gâlâh et Halim, son amant musulman vite assassiné par les brigades intégristes. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Treblinka, à Sarajevo, à New-York, à Grenade à nouveau, bien des siècles plus tard, à Paris enfin, devant une école juive, un matin de septembre 2012, où l'attend un tueur prénommé Iblis, nom qui dans le Coran désigne le Diable. L'An prochain à Grenade est un roman d'amour, qui raconte l'idylle entre une jeune femme juive et un poète musulman. Un roman épique, où résonnent les guerres, les pogroms, les soulèvements populaires. Un roman littéraire, qui par son souffle, s'inscrit dans la lignée du Dernier des Justes et de la Mémoire d'Abraham. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'une façon étrangement actuelle. Un conte philosophique enfin, qui débouche sur une interrogation essentielle : pourquoi l'antisémitisme, pourquoi l'intolérance, pourquoi la haine ? Ce livre fort donne à lire une indispensable méditation sur l'extrême difficulté (impossibilité ?) à faire cohabiter les croyances religieuses, sur le désenchantement d'un monde où les mots de fraternité et de tolérance ont perdu tout sens. Quelle histoire, sinon celle subie par la jeune Gâlâh - mémoire vivante du peuple juif - résume à ce point la noirceur de l'humanité ?

01/2014

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Littérature érotique et sentim

Un été pour Ninon

"Le lendemain, à l'heure de la pause déjeuner, Olaf était déjà en train de casser la croûte lorsque je braquai un coup d'oeil sur lui pendant que je me décidais pour la composition de mon repas devant les hors-d'oeuvre. Il n'était pas bien placé du tout, à côté de la procession des étudiants qui venaient du libre-service. Bien entendu, n'importe qui aurait choisi de ne pas s'installer à cette table bruyante et passagère. La preuve que ce n'était pas le bon choix : ils n'étaient que deux à cette table de six, un solitaire et lui. J'optai pour la place à sa gauche. Je rougis de mon audace d'aller me loger à côté de lui ; pourquoi pas à côté du solitaire ? Pourquoi l'avais-je élu, lui ? J'avais le sentiment que tout le monde avait vent de ma manoeuvre à ce moment-là". Voir sans être vue, puis soudain être dans l'objet des regards... Avancer vers l'autre, et le laisser venir à soi... S'abandonner et se dérober... Aimer et partir... Ces mouvements de balancier, cette chorégraphie des yeux et des corps sont à l'oeuvre tout au long de ce roman signé Marie Lehmann, qui évoque l'entrée d'une jeune étudiante, Ninon, dans le monde du désir – et plus précisément dans la sphère du désir masculin. Mû par une écriture réaliste et parfois acérée, mais aussi délicate et encline à l'humour, ce récit nous place dans le sillage d'une héroïne qui, de page en page, gagne en liberté et en courage.

12/2017

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Policiers

Les mâchoires du serpent

D'étranges meurtres sont commis aux quatre coins de l'Australie. Pas de mobile apparent mais une caractéristique commune : les victimes ont toutes eu le sexe tranché. L'Etat d'Australie-Occidentale, plus riche que jamais grâce au boom minier, n'est pas épargné. Un mineur turbulent et le directeur financier d'une grande compagnie sont à leur tour assassinés. Ashe, l'enquêteur français dilettante, et son indéfectible copain Ange Cattrioni, chef adjoint de la police locale, doivent faire face à cette vague de violence d'un nouveau genre. Prisonnier du fossé qui sépare des sociétés minières plus avides que jamais et un peuple aborigène encore largement exploité, Ashe mène une enquête sur le fil. Pour ne rien arranger, il est en train de tomber amoureux d'un jeune Aborigène, militant radical victime, dans son adolescence, d'atroces mutilations rituelles. Pour la première fois de sa longue errance à l'autre bout du monde, le Français doit affronter la question aborigène. Celle d'un peuple qu'on a décimé, expulsé de ses terres, dépossédé de sa culture. Et à qui l'on demande officiellement pardon maintenant qu'il n'a plus rien. Rien qu'une dignité bafouée et une fierté à reconquérir coûte que coûte. Mais à quel prix ? Dans ce roman nerveux et tendu, Hervé Claude révèle une Australie en trompe-l'oeil, un pays qui ne connaît pas la crise, qui se tient à l'écart des soubresauts du monde, mais dans lequel couve un vrai choc de civilisations. Un pays au climat extrême qui exacerbe tout : la sensualité des étreintes, la brutalité des rapports, la violence des crimes. Un polar charnel et torride.

11/2012

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Sociologie

Facebook, un bac à sable pour ados

C’est l’histoire vraie d’un prof qui voit tous les jours devant lui des jeunes plus intéressés par leur portable, leur mobile ou leur Smartphone que par le cours qu’on leur donne. Alors ce prof a tenté une expérience un peu spéciale, il s’est habillé en jeune puis il est rentré dans leur monde : Facebook. Au départ il l’a fait presque par jeu. Rien de sérieux ni de scientifique dans sa démarche, il s’est inscrit sur Facebook juste pour aller voir sans aucune arrière-pensée. Il a pris une fausse identité (il s’appelle Bob, il a 18 ans et il est au lycée). En 40 heures en pleine semaine, son Fake (faux profil) avait 12 amis sur Facebook, plein de relations potentielles et des accès à des comptes soit disant sécurisés. Il s’est vite arrêté car dépassé par l’ampleur que cela prenait. Il s’est aperçu qu’il était en train de jouer dans un bac à sable avec des gosses sans seau ni pelle : Facebook, le bac à sable des ados. Le prof a appris et compris plein de choses avec cette expérience et ses élèves aussi quand il leur a expliqué ce qu’il avait fait. Le but de cette expérimentation n’a jamais eu d’autre objectif que la pédagogie. Ce livre est destiné aux jeunes qui pensent tout maîtriser sur le Net ainsi qu’à leurs parents qui sont soit débordés par les nouvelles technologies de la communication soit prétentieux naïvement de croire contrôler tous les agissements de leurs enfants. Ce n’est pas une leçon de morale, c’est simplement du vécu en direct live.

01/2013

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Littérature étrangère

Dans la grande nuit des temps

Avec ces mille pages d'amour et de guerre, Antonio Muñoz Molina reprend les thèmes qui traversent toute son œuvre - la mémoire historique, la conscience morale, l'infinie complexité des sentiments- et signe non seulement son plus beau roman mais aussi un véritable chef-d'oeuvre.Dans ce livre total, politique et sentiments sont les deux faces d'une tragédie qui plonge le personnage principal Ignacio Abel dans une spirale qui lui fera perdre son amour, son pays et son engagement. A la fin de 1936, cet architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte les marches de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine perdue, poursuivi par les lettres accusatrices de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita. Antonio Muñoz Molina le regarde chercher le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l'Hudson, Reinheberg, et reconstruit dans un époustouflant va et vient dans le temps la vie d'Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène arriérée et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques. Cette grande fresque sur les heures qui ont précédé la prise de Madrid par les franquistes - où se croisent nombre de personnages historiques et littéraires- est aussi un roman intimiste et charnel qui fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine.

01/2012

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Littérature étrangère

Les limaces françaises

Michelino passe l’été chez ses grands-parents au bord du lac Majeur, dans une maison énorme et mystérieuse. Il a treize ans, il a beaucoup lu et s’ennuie. Son seul compagnon est le gardien de la maison, Felice, un homme de soixante ans qui est en train de perdre la mémoire. Pour lui, c’est comme si le monde rapetissait peu à peu en perdant ses morceaux, des morceaux qui étaient des choses, des mots, des lieux, des souvenirs. Toute sa vie, Felice s'est occupé de la maison, du potager, du verdet à pulvériser sur la vigne, des lapins à engraisser, des limaces à exterminer. Mais tout à coup la machine déraille, ses souvenirs affleurent désaxés et contradictoires. Et Felice raconte à Michelino une curieuse histoire d'exilés russes, de Français qui parlent sous terre, de squelettes en uniformes nazis; et les limaces rouges qui envahissent le potager deviennent d'invincibles ennemies, gardiennes d'un monde infernal et menaçant. Pour un enfant, y a-t-il quelque chose de plus irrésistible qu’un monstre qui demande de l’aide ? Michelino invente alors un jeu pour remettre de l’ordre dans la mémoire de Felice, incarnation de tous les monstres fantastiques. Le voilà donc parti pour un "voyage au centre de la tête" de cet ogre bienveillant, véritable descente aux enfers. Michele Mari joue ici avec les ficelles du roman d'aventures pour nous entraîner à la découverte des démons de son enfance. Dans un récit tantôt amusé tantôt troublant, il nous dévoile cette zone d'ombre dans laquelle chacun a un double qui l'attend.

03/2012

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Economie

Le nouveau mur de l'argent. Essai sur la finance globalisée

L'histoire monétaire et financière que la France a connue dans l'entre-deux-guerres est en train de se répéter, mais, cette fois-ci, à l'échelle mondiale : l'action des grandes banques internationales dresse un nouveau " mur de l'argent " auquel se heurte la volonté des politiques. Cet ouvrage analyse l'architecture, la construction et les dangers de ce mur. Il propose tout d'abord une évaluation précise de l'emprise de la finance globale sur l'économie réelle. Des tableaux inédits, exprimés dans une nouvelle unité de mesure (le téradollar, soit mille milliards de dollars), offrent une vision cohérente des flux financiers (capitaux) et des flux réels (biens et services) qui traversent l'économie mondiale. Il met ensuite au jour le rôle singulier que joue les plus grandes banques mondiales. Depuis les années 1990, quelques dizaines de banques ont conquis le vrai pouvoir de régulation monétaire : ce sont elles désormais qui dictent effectivement l'évolution des taux d'intérêt, et non plus les Banques centrales. La revendication démocratique contestant l'indépendance des Banques centrales à l'égard du politique est donc déjà dépassée. Le pouvoir est ailleurs. Et cela est d'autant plus inquiétant que ce pouvoir semble incapable de nous éviter des catastrophes financières. Un des meilleurs spécialistes français ouvre ici une piste de réflexion pour une autre régulation de la finance globale. François Morin, professeur émérite de sciences économiques à l'université de Toulouse-I, a été membre du Conseil général de la Banque de France et du Conseil d'analyse économique. Il a notamment publié Un monde sans Wall Street ? (Seuil, 2011).

06/2012

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Sciences historiques

La Loire, la guerre et les hommes. Histoire géopolitique et militaire d'un fleuve

L'objectif de cet ouvrage est d’aborder les différentes facettes de l'histoire militaire de ce fleuve et de les replacer dans leurs réalités géographiques depuis la conquête romaine jusqu'aux événements de la Seconde guerre mondiale, sans privilégier l'histoire de l'événement par rapport à l'histoire culturelle, architecturale, ou économique, mais en la rapportant constamment au fait militaire, étroitement inséré dans les autres facettes de l'histoire. Ainsi passent le temps des Gaulois et de la paix romaine, puis celui de la réorganisation féodale avec une frontière entre Bretagne et pays francs, où elle devient une France intermédiaire, espace dominé par l'Angleterre des Plantagenêts entre France du Nord et France du Sud. La Guerre de Cent Ans voit un théâtre ligérien d'opérations avant que sous Louis XI la vallée ne devienne celle des châteaux devenus résidences politiques ou civiles. Après la tragédie des guerres religieuses, la valorisation du bassin de la Loire répond pendant trois siècles à des impératifs logistiques et contribue à la prospérité de ses villes. Front idéologique entre pays républicain et pays catholique et monarchique au temps de la Révolution, la Loire redevient lieu de guerre, ce qu'elle est à nouveau pour une période brève et violente en 1870/1871. En même temps, au XIXe siècle, la région accueille écoles (Saumur pour la cavalerie, Tours pour le train, Angers pour le génie) et régiments. Elle devient l'un des axes de la Victoire avec l'arrivée des Américains à Saint-Nazaire en 1917, puis un nouveau front de guerre pendant la Seconde guerre mondiale, en même temps qu'un pôle de la Résistance.

06/2013

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Photographie

A New American Photographic Dream US Today After. Lyon septembre de la photographie

Après le 11 septembre et l'ouragan Katrina le rêve américain désenchanteur... Le vers dans la pomme qu'Henry Miller qualifiait de " cauchemar climatisé ". Et au bout du périple sur les road movie des internets, croisés à toute allure ces créateurs d'images au son des obturateurs d'Andrew Bush et de Paul Fusco dans le train qui ramène le corps de Bobby Kennedy en 1968 ou de Nina Berman qui accompagne la triomphale investiture d'Obama en 2009. L'Amérique est always en route sautant des pas géants d'Armstrong aux empreintes souterraines des boucliers nucléaires du désert illuminé par les dancings fumeux de Las Vegas... Entre ces deux bornes le drapeau étoilé sans cesse oscille de l'espoir aux désillusions, du va t'en guerre perdu du Vietnam ou de l'Irak, de Nixon à Bush junior, de Kennedy à Obama en passant par Luther King ! Et les Etats-Unis avancent vers ce future toujours ravivé au gré des soubresauts de l'histoire médiatisée, se recréant sans cesse une nouvelle frontière. Quand Zimmerman chantant The Times They Are a-Changin' prophétisait l'arrogance des vainqueurs, ébranlée par. les grands oiseaux blancs des terroristes du 11 septembre et les mensonges urbanistiques de la Nouvelle Orléans... Today ? On rêve d'un after heureux, d'un " Nevermore Katrina ", comme Edgar Allan Poe l'on brûle les dernières cartouches d'énergie pétrolifère devant les belly dances d'Elinor Carucci qui détendent une minute nos zygomatiques dans les quartiers de la pluralité culturelle quand les boxeurs de Brad Harris luttent au poing pour la gagne de cet éternel et prolifique billet vert... Gilles Verneret

10/2010

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Théâtre

Faustino

Faustino a trente ans : il aime Lucie, mais ne peut plus vivre avec elle. Il a du mal à comprendre qui il est, et à accepter ce qu'il est en train de devenir. Issu d'une cité, il en aime les codes, les musiques, les couleurs. Adolescent, il fait les quatre cents coups avec ses " potes " : Jaoued, la terreur de la cité, Mouss, son frère, et Bienvenue, le plus violent. Parallèlement, Faustino suit des études avec Raza, jeune Malgache très intelligent, qui se convertit à l'Islam. Faustino découvre les plaisirs sexuels dans une cave : dégoûté, il s'enfuit. Mais Faustino est un jeune passionné par la littérature, qui supporte mal ce monde de violence. A dix-huit ans, il entre en hypokhâgne ; il espère rencontrer des gens comme lui, mais est très vite déçu par les personnes qu'il rencontre, bornées et hypocrites. Seule Lucie, qui va partager sa vie, trouve grâce à ses yeux. Lorsqu'il veut revoir ses anciens amis, il se rend compte que quelque chose est cassé : ils ont changé, il a changé. Faustino devient professeur de français et se trouve confronté aux élèves dont il faisait partie. Une nouvelle fois, il ne se trouve pas à sa place : il s'est embourgeoisé. Lucie lui demande alors de devenir écrivain. Faustino écrit une nouvelle, qui laisse son amie sceptique. Faustino essaie alors d'écrire sur ses parents, ne cherchant plus à plaire, mais à écrire pour lui. Lucie et Faustino ne cessent de s'éloigner, de s'abîmer, et Faustino, rejoignant le personnage de son roman en construction, décidera de partir seul.

10/2010

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Histoire internationale

Shintô et politique dans le japon contemporain

A partir de l'ère Meiji, et jusqu'à la fin du second conflit mondial, le shintô d'Etat, avec l'empereur comme figure de proue, domina la société japonaise. Les Américains, qui occupèrent le Japon jusqu'en 1952, y effectuèrent un grand nombre de réformes en vue de la démocratisation du pays et, parmi celles-ci, ils s'employèrent à démanteler le shintô d'Etat. Cependant l'entreprise de destruction ne fut pas complète. En effet, si la souveraineté populaire fut clairement établie, l'institution impériale ne fut pas abolie et le sanctuaire Yasukuni, clef de voûte de l'édifice politico-religieux d'avant-guerre, même s'il fut transformé en une institution religieuse privée, existe toujours. Or, depuis la fin des années 1990, l'idéologie héritée du shintô d'Etat effectue un retour en force dans le cadre duquel les pèlerinages au sanctuaire Yasukuni de l'ancien Premier ministre, Koizumi Jun'ichirô, ne constituent que les manifestations les plus évidentes. Le Japon est-il pour autant en train de s'engager à nouveau dans la voie du nationalisme et du culte impérial ? A travers l'analyse approfondie de l'idéologie du principal lobby shintô du Japon contemporain et des relations que celui-ci entretient avec les conservateurs du Parti libéral démocrate, cet ouvrage se propose de répondre à cette interrogation. Il ne s'agit cependant pas d'une simple monographie puisque l'autre ambition de ce livre est, par une mise en perspective avec les cas américain et français, de. proposer un modèle théorique rendant compte des liens pouvant exister entre religion et politique dans les démocraties contemporaines.

06/2010

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Beaux arts

Ecrits

La stature de Barnett Newman n'a cessé de grandir depuis sa mort à New York en 1970. Il est l'homme qui a forclos l'expressionnisme abstrait et ouvert la voie aux nouvelles générations (minimalisme, color painting) - l'égal mais aussi l'opposé de son ami Jackson Pollock. Anarchiste, métaphysicien, agnostique, philosophe, polémiste, Newman revendique pour la peinture des ambitions sans limites : l'oeuvre doit s'affirmer "devant la terreur de l'inconnaissable", elle défie "le chaos noir et dur qu'est la mort".?Par ses textes comme par ses tableaux, l'artiste explore l'interstice entre culture et culte, entre le tangible et l'intangible, entre la concrétude de l'oeuvre et le tremblé de la transcendance, entre la finitude de l'homme et l'infini de l'art.??Textes anachroniques, en un sens, à l'âge de l'industrie culturelle. Utopiques, démesurés - comme si se jouait là, dans l'art, un choix de civilisation.?Newman voulait arracher la peinture au formalisme. Son oeuvre - il y insiste - est née de la révélation du désastre après la guerre : Auschwitz, Hiroshima. Contre la barbarie, il a cherché à produire des images de haute densité, des totems, des "concrétions d'émotion". Dans le silence du face à face avec l'oeuvre, le regardant doit acquérir un sentiment héroïque de sa condition d'homme.?Mais l'ambition était aussi au coeur du travail quotidien de Newman : "... quand vous êtes dans votre atelier, vous êtes en train de faire la plus belle oeuvre qui ait jamais été peinte. Pas la plus belle oeuvre que vous puissiez faire : la plus belle qui ait été peinte !".

02/2011

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Religion

Les sociétés civiles dans le monde musulman

D'où vient cette immense demande de « citoyenneté » qui monte des sociétés à majorité musulmane et qui se manifeste par l'essor sans précédent d'un mouvement associatif désormais bien ancré dans l'espace public ? Force est de constater que la « société civile » est devenue aujourd'hui la référence de tous les acteurs sur la scène politique des pays musulmans : défenseurs des droits de l'homme, bien sûr, mais aussi mouvements se réclamant de l'islam et même les régimes autoritaires, tous reprennent à leur compte un concept initié par les grandes puissances occidentales et les ONG internationales, qui veulent voir dans la « société civile » les prémices d'une démocratisation fondée sur la participation citoyenne. Cet ouvrage collectif entend établir l'état des lieux d'un phénomène dont il faut aussi saisir les origines historiques. Le Maghreb, le Moyen-Orient, mais aussi la Turquie, l'Iran, le Pakistan et l'Afrique subsaharienne vivent aujourd'hui un processus qui semble irréversible, mais dont les effets apparaissent souvent paradoxaux et contradictoires, avec un trait commun dans tous les cas examinés : le vis-à-vis conflictuel des acteurs civils avec les institutions de l'Etat. Dans des pays où les universalismes coexistent avec des particularismes de toutes sortes (communautarismes, corporatismes, tribalisme, etc.), on constate qu'il existe non pas « une », mais « des » sociétés civiles. A travers les nombreux terrains évoqués dans cet ouvrage, par des approches disciplinaires multiples, des questions cruciales sont posées : existe-t-il une spécificité musulmane pour la « société civile » ? Un espace public musulman doit-il, lui aussi, être redéfini ? La société civile musulmane, si elle existe, amorce-t-elle un chemin autochtone vers la démocratie ?

05/2011

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Littérature française

La Forteresse. Scénario pour Michelangelo Antonioni

De nombreux réalisateurs ont déjà été tentés par l'organisation d'un film autour d'un personnage qui se trouve dans l'impossibilité physique de parler. Dans le cas présent, cette perte de la phonation serait sans doute liée au traumatisme violent d'un passé indicible: la folie incestueuse qui a conduit un officier supérieur au meurtre de sa propre fille... Cet ancien projet, resté vague dans ma tête, se voit tout à coup réactivé par de récentes retrouvailles avec mon vieil ami Antonioni. Comme vous savez, celui qui est, pour nous tous, un des plus grands cinéastes vivants - et pour moi le plus grand sans conteste - se trouve depuis plusieurs années atteint d'une disparition quasi totale de la parole, ainsi que d'une paralysie du côté droit qui l'empêche en outre d'écrire et cela sans que ses facultés mentales aient en rien diminué, aussi présentes dans son terrible regard que dans son soudain tendre sourire. On dirait presque, par moment, que l'acuité de sa compréhension, de sa participation à ce qu'il voit ou écoute, non seulement demeure intacte, mais s'est encore accrue sous l'effet du terrible interdit qui l'empêche de se servir du langage pour l'exprimer. L'enthousiasme que Michelangelo a manifesté, clairement, pour ma proposition d'un rôle d'acteur écrit sur mesure (et à sa mesure), mais qui serait cependant de pure fiction, me conduit à rechercher passionnément et de toute urgence (j'ai aussitôt retardé tous mes autres travaux) les moyens de tourner ce film que je suis en train d'écrire pour lui.

02/2009

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Histoire internationale

Mémoires

Grandeur et décadence. Ainsi pourrait-on résumer, de manière certes quelque peu lapidaire et réductrice, la vie du prince Félix Félixovitch Youssoupoff (1887-1967), mondialement célèbre pour avoir été l'assassin de Raspoutine - faux mystique manipulateur et débauché sous l'emprise duquel était tombée la tsarine Alexandra Féodorovna, régente de l'Empire de Russie pendant la présence au front, lors de la Première Guerre mondiale, de son époux le tsar Nicolas II. Pour ainsi dire né aux marches du trône, puisqu'il voit le jour dans l'une des familles les plus prestigieuses de la haute noblesse russe, Félix Félixovitch Youssoupoff s'en rapproche encore par son mariage avec la grande-duchesse Irina Alexandrovna, nièce de Nicolas II. Plus qu'un autre, l'auteur de ces Mémoires a connu dans la Russie prérévolutionnaire une vie d'un faste inouï et authentiquement princier, avant d'incarner, dans l'exil, l'une des figures les plus emblématiques de l'émigration russe blanche. Aussi bien, sa relation du train de vie d'un grand seigneur russe avant 1917 prend-elle des accents, involontaires d'ailleurs, d'histoire des mentalités, tandis que la description de la vie errante postérieure à la révolution démontre, de manière presque inconsciente, la force d'âme et l'amour de la vie du prince Youssoupoff, formant avec son épouse un couple indestructible qu'aucune épreuve ne pourra séparer. Loin d'égrener des clichés cent fois ressassés, l'ouvrage déroule avec humour et pudeur le fil d'une vie promise aux plus hautes destinées, et qui trouvera son accomplissement dans le dépassement de soi face à des circonstances tragiques.

03/2005

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Littérature étrangère

Comme une blessure de sabre

Fin du XIXe siècle sur l'Empire ottoman. Dans toute sa splendeur, Istanbul vibre au rythme de la civilisation musulmane. Mais, sur les rives du Bosphore, la liberté individuelle est étroitement surveillée par un système d'espionnage généralisé, personne n'est jamais à l'abri, et les condamnations à l'exil vont bon train. C'est à cette époque que Hikmète Bey rentre de Paris où il a fait ses études. Ce jeune homme, qui n'est autre que le fils du médecin personnel du Sultan, se trouve pourtant confronté à l'incroyable machination du pouvoir. Nostalgique de la richesse culturelle parisienne, Hikmète va très vite devoir se marier. Il aura la chance de croiser la superbe Mehparé Hanim, le privilège de la choisir pour épouse, et de vivre avec elle un amour sans tabous. Istanbul devient le temple du désir et l'incomparable sensualité de cette ville s'offre alors - en secret - aux jeunes amoureux affamés de plaisirs. Mais le monde est en mouvement, le peuple rêve d'ouverture, de progrès. A Istanbul le Sultan perd son aura, l'armée organise la rébellion, les Balkans s'enflamment aux portes de l'Empire, et Hikmète Bey s'engage dans une formidable utopie historique au risque de perdre l'amour de sa vie. Un grand roman, flamboyant, ample et capiteux, un roman à la mesure des bouleversements de l'époque, de la modernité de l'Occident et des rêves de l'Orient. Ahmet Altan rend un hommage généreux mais sans complaisance à son pays en soulignant les plus belles espérances du XXe siècle et ses plus terribles désillusions.

09/2000

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Policiers

Deception Point

Quand un satellite de la Nasa détecte un météorite d'une exceptionnelle rareté enfoui sous les glaces du cercle arctique cela tombe à pic pour l'agence spatiale, impatiente de faire oublier une série d'opérations ratées et fort onéreuses qui mettent en danger son existence même. En effet, l'un des candidats à l'élection présidentielle imminente est décidé à revoir de façon radicale la politique spatiale. Alors que son avenir politique est en jeu, le Président des Etats-Unis envoie dans l'Arctique Rachel Sexton, analyste des services secrets, vérifier l'authenticité de cette découverte. Elle est accompagnée d'une équipe d'experts, dont le charismatique océanologue Michael Tolland. Ce que Rachel découvre est presque inconcevable : les preuves d'une falsification scientifique, une mystification audacieuse qui menace de déclencher une controverse mondiale. Mais avant même que Rachel puisse informer le président, elle-même et Tolland se trouvent aux prises avec une équipe de tueurs implacables. En fuite dans un univers aussi sauvage que dangereux, tous deux n'ont qu'un espoir de survie : découvrir qui se cache derrière une si magistrale supercherie. Traduit de l'anglais (Américain) par Daniel Roche "Un excellent thriller. Une histoire incroyable et pourtant plausible menée à un train d'enfer, dans des décors convaincants avec un bon mélange de personnages aimables et détestables un amalgame d'action et de machination ciselé de perfection". Publisher's Weekly "Brown prouve une fois de plus qu'il est l'un des plus intelligents et dynamiques auteurs de thrillers. Il combine habillement son esprit et son style propres avec le roman d'aventure à la Cussler et les technologies modernes de Clancey". Library Journal

02/2006

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Littérature française

L'imitation du bonheur

En 1871, une Constance Monastier, jeune épouse d'un maître soyeux des Cévennes, n'a a priori rien à partager avec un Octave Keller, proscrit de la Commune de Paris, réchappé de la semaine sanglante et de ses 30 000 morts. Tout les oppose : leur milieu, leurs convictions, et cette interprétation de l'insurrection parisienne au sujet de laquelle la jeune femme, dans la diligence qui la ramène à Saint-Martin-de-l'Our, en aura entendu des vertes et des pas mûres. Tout les oppose, et pourtant c'est bien cette Constance qui profitera d'un incident de parcours pour fausser compagnie aux autres voyageurs, et fuir à travers les monts cévenols avec ce vagabond fiévreux trouvé blessé sur le chemin. Octave aura trois jours pour donner à la jeune femme une autre image de ceux qu'on appelle les communeux. De quoi évoquer la haute figure de l'Admirable, autrement dit d'Eugène Varlin, de quoi la convaincre que la justice et la générosité font un très honnête programme, de quoi le réconcilier, lui, hanté par les visions du massacre, avec le meilleur de la vie, de quoi découvrir ensemble que l'amour n'a pas déserté, alors que tout autour le monde ancien bascule dans la modernité, que le cheval cède devant le train, que le cinéma s'annonce, et que le roman en aura bientôt fini avec ce genre d'histoires. Mais Constance Monastier, la plus belle ornithologue du monde, dont une pierre gravée sur le mont Lozère porte le souvenir, valait bien qu'on renoue avec certaines pratiques romanesques...

01/2006

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Pléiades

La Cité de Dieu. Oeuvres 2

En août 410, Rome est pillée par Alaric. « L'univers s'écroule », écrit saint Jérôme. Le choc suscitera longtemps rancours et polémiques : quelle protection avaient assurée à Rome les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et les reliques de tant de martyrs ? Pour l'évêque d'Hippone, Augustin, la question n'est pas là. Dans son esprit se dessine une fresque où le désastre de 410 serait ramené à sa juste dimension - un événement parmi d'autres dans une histoire en train de se faire. Il publie en 413 les dix premiers livres de La Cité de Dieu, sans savoir que l'élaboration de l'ensemble - vingt-deux livres - lui prendrait treize années. La Cité de Dieu n'a donc rien d'un ouvrage de circonstance. Les livres I à X sont une entreprise de liquidation du paganisme religieux et culturel ; Augustin y réfute les thèses des païens, pour qui tout le bien procédait de l'observance des cultes anciens, et tout le mal de leur abandon. Viennent ensuite douze autres livres, qui définissent la nature des deux cités telles qu'elles vont selon l'éternelle sagesse de Dieu : « Deux amours ont bâti deux cités : celle de la terre par l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, celle du ciel par l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi ». Dans Les Confessions, c'était au plus intime de chacun que se menait la lutte pour la primauté de l'amour de Dieu ou de l'amour de soi. La Cité de Dieu est, en quelque sorte, Les Confessions à l'échelle du monde.

09/2000

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Esotérisme

Paroles Angéliques Tome 3. Traverser l'ombre pour toucher la Lumière

L'auteur transmet les plus récents enseignements reçus en communication, à travers ses expériences personnelles. Marie-Louise rappelle le karma familial. Elle explore les territoires encore peu connus de la psycho-généalogie trans-générationnelle et explore l'influence de la famille et des ancêtres (croyances, valeurs etc.) sur notre vie actuelle. Merveilleuses découvertes en perspective, pour nous ! Quels sont les secrets de famille qui nous hantent ? Quels sont les comportements répétitifs issus de notre lignée familiale ? Comment délier les conflits que nos ancêtres n'ont pas réglés ? Ce sont les questions auxquelles s'intéresse l'auteur. En décryptant toutes les influences familiales de notre lignée génétique, nous découvrons ce qui nous retient au passé et nous empêche d'avancer sans contraintes. Traverser l'ombre pour toucher la Lumière, voilà l'essence même du message de Marie-Louise. Nous devons reconnaître et intégrer l'ombre qui nous habite, si nous voulons atteindre notre plein potentiel de Lumière. Le tracé d'un chemin initiatique s'amorce toujours à partir de nos propres découvertes. En d'autres termes : Quand on sait, on ne peut plus faire fi ! Le pardon et l'amour inconditionnel, de soi d'abord, sont les balises de notre évolution, quelle qu'en soit la direction. Le travail autonome semble avoir entraîné l'auteur dans un cheminement de libération de soi qu'elle partage avec nous. Elle a multiplié les angles à partir desquels nous pouvons entrer en nous-mêmes, nous transformer et mieux organiser notre devenir. Profonde, sereine, créative, enthousiasmante, voilà quelques qualificatifs qui décrivent la démarche à laquelle nous convie Marie-Louis Roy. Louis-Jacques Filion.

12/2004

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Romans historiques

Morts pour la France. Tome 1, Le chaudron des sorcières

John Christopher Finlay, jeune écrivain américain, issu d'une grande famille de banquiers, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion, avidité et la curiosité exigeante du correspondant pour l'Europe du Washington Tunes qu'il est, il découvre, fasciné, Paris et le Vieux Continent de ces années 1913-1914. Brillant et séduisant, influent et parfaitement à l'aise dans ce petit monde qui fait l'opinion, il est convié dans les milieux politiques les plus divers. Côtoyant jour après jour ces " bêtes politiques " que sont Jaurès et Clemenceau, Poincaré et Caillaux, il observe et devine les intrigues qui se nouent dans les salons de la marquise Mosca-Visconti où il s'éprend de la séduisante et impétueuse comtesse Rosa di Bellagio, dont on dit qu'elle est liée aux révolutionnaires russes exilés en Suisse... Mais Finlay fréquente aussi le Rendez-vous où Mme Clarisse offre aux " messieurs " des filles, et parmi elles la si émouvante Juliette Dumas. Parcourant sans relâche ce vieux monde en train de basculer dans le chaudron de la guerre, le journaliste va se rendre sur les champs de bataille et assister aux premiers carnages des combats de la Marne. Il va ainsi passer sans relâche de l'horreur des assauts à la baïonnette à la douce atmosphère des salons parisiens où la fête est omniprésente et les femmes entêtantes. Ici on tue, on agonise ; là on danse, on s'enrichit, on conspire. Un seul but animera l'Américain Finlay - dont le pays est encore neutre : parvenir à dévoiler ce que cachent les belligérants. Quand on le quitte, en décembre 1915, le sol de France se creuse de tranchées sanglantes.

09/2003

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Economie

Absurdité à la française. Enquête sur ces normes qui nous tyrannisent

Se doute-t-on qu'en France un simple réverbère doit répondre à plusieurs centaines de préconisations obligatoires qui, d'ailleurs, changent tout le temps ? Imagine-t-on que des dizaines de piscines publiques installées en milieu rural vont bientôt être acculées à la fermeture, car la surface de leur cafétéria est inférieure au minimum légal ? Sait-on que notre administration réglemente tout, du grammage des portions de purée dans les cantines scolaires à la puissance de l'éclairage dans les corridors d'hôtel (pas moins de 150 lux mesurés à 1,30 mètre de hauteur), en passant par la taille des draps de lit, la pression des bas de contention et la hauteur des potelets scellés sur les trottoirs pour y interdire le stationnement. Aux derniers pointages, le Journal officiel de la République française recensait quatre cent mille normes, ce qui constitue probablement un record du monde. Chaque jour, nos fonctionnaires nous pondent en moyenne cinq nouvelles réglementations, sans se soucier de leurs conséquences. Bien sûr, lorsqu'on les regarde de près, ces règles présentent toutes une certaine utilité. Elles facilitent l'accès des handicapés aux équipements publics, améliorent la sécurité des usines, imposent une bonne isolation thermique aux logements, confortent la lutte contre l'obésité. Qui oserait s'opposer à cela ? Le problème, c'est qu'à force de vouloir tout réglementer, protéger, contrôler dans les moindres détails, notre pays est en train de se détruire lui-même. Il sape le pouvoir d'achat de ses ménages, grève ses finances publiques, freine la construction de logement et, c'est cela le plus grave, sacrifie la compétitivité de son économie avec l'eau du bain.

11/2013

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Histoire internationale

La nouvelle puissance américaine

Quel est exactement l'état du monde en ce début de siècle ? Le grand maître des relations internationales en propose une magistrale synthèse. Il passe au crible chacune des grandes régions de la planète, les saisit dans leurs contradictions, les décrit dans leur contexte et leur histoire, à l'heure de l'affirmation de la nouvelle puissance américaine. Il en va ainsi successivement de l'Europe, force montante à l'identité encore fragile et aux alliances incertaines, du continent américain, où l'Amérique latine s'affirme habilement face au grand voisin du Nord, de l'Asie, bien sûr, structurée par le jeu triangulaire entre la Chine, l'Inde et le Japon, du Moyen-Orient encore, où l'Iran, l'Irak et la Palestine fixent des conflits ouverts ou latents aux conséquences considérables, de l'Afrique, enfin, dont les problèmes appellent une vigoureuse réaction de la communauté internationale. L'Amérique domine le monde, et sa puissance nouvelle la place devant un choix : soit céder à la tentation de l'unilatéralisme, soit travailler à l'équilibre des forces dans le cadre d'une politique d'action concertée à long terme. Hégémonie ou leadership ? Idéalisme ou réalisme ? Henry Kissinger, on le sait, appartient à la deuxième école. C'est pourquoi son ambition est aussi, dans ce livre, de définir les modalités pratiques d'une politique étrangère adaptée aux réalités de chacune des régions considérées, à l'heure de la globalisation des économies. Une politique digne de ce nom, où le souci de la sécurité collective aurait sa place au même titre que la défense de l'intérêt national.

03/2003

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Littérature française

Outrage

Fabien, ingénieur du son, a un père qui meurt souvent mais ne cesse jamais de vivre. Il veut composer une musique pour lui, la dernière, avec les sons du monde qu'il recueille en tendant son micro là où on ne l'attend pas. Son enfance le hante. Deux séries d'images n'en finissent pas de réapparaître. La première, liée au père, un cheminot, résonne de fer, de sang et de sueur. C'est l'univers fascinant des trains, de la vie ouvrière qui ne l'anime plus et dont il a la nostalgie. La seconde, tournant autour d'un vaste champ d'épandage au bord de la Loire, près de Nantes, concentre séduction et menace : sur les tas d'ordures rôde un jeune gitan à la peau cuivrée. Sa présence, chaude et charnelle, marque à jamais les goûts sexuels de Fabien. Il dérive aux quatre vents, de la Corse au Brésil, de la Moselle à Vitrolles, au Liban, en Iran, à New York. Séduit par des gens ordinaires ou des êtres en marge, des rejetés, voyous et camés, des prolos, des intérimaires, il découvre, au-delà d'échanges souvent brutaux, une part de dignité et de grandeur. En se mêlant à eux, il dévoile une face cachée du pays réel. Complice de leur douleur de vivre, de leur inadaptation à une société cannibale, il les rejoint furtivement, jusqu'aux confins de la folie. Leur déréliction, il la partage. En la disant, il l'anoblit. Son expérience, sorte de passion laïque, enfonce les enquêtes sociologiques, explore des chemins intimes et secrets. Elle a la force nue de la vérité, la beauté dérangeante d'un cri dans la nuit.

08/2004