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Contes et nouvelles

Hold-Up 21

Hold-up 21 est un beau livre (coffee table book) comprenant 20 nouvelles illustrées (268 pages de texte) et 100 photos. Du plaisir dans un magnifique écrin. VINGT femmes (autrices, réalisatrices, poétesses, journalistes, dramaturges, comédiennes, metteuses en scène, danseuses, chorégraphes, performeuses...) se sont réunies pour redonner une place au désir et au plaisir dans la discussion féministe. VINGT talents pour ramener l'érotisme dans le champ de la littérature. VINGT nouvelles, comme autant de fenêtres intimes ouvertes sur le corps et l'esprit. VINGT histoires de jouissance, d'expériences rares, de chemins détournés, qui touchent, excitent, provoquent, choquent, émeuvent, libèrent, transforment, réparent. UNE photographe interprète leurs mots en cent tableaux dans lesquels les autrices incarnent leur personnage. L'ouvrage s'intitule Hold-up 21 parce qu'il s'est monte´ comme un braquage : la sexualité´ (que ce soit en création éditoriale ou audiovisuelle) est trop souvent reléguée dans des niches assez cheap, ou cantonnée aux domaines de l'activisme ou de la pédagogie. Notre bande de soeurs frappe fort avec un esprit frondeur. Si l'ouvrage est dionysiaque, il n'en est pas moins politique et transgressif. Hold-up 21 n'est pas seulement une compilation de nouvelles érotiques, c'est aussi une galerie d'art contemporain : chacune des autrices cocrée avec Abigaïl Auperin les tableaux ou` elle pose, seule ou en compagnie de comédiens. Ce métarécit en 100 photos illustre l'ouvrage. Un voyage sensuel dans une esthétique entre David Lynch et Guy Bourdin.

10/2023

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Beaux arts

Degas

Revenant sur l'oeuvre de Degas, Werner Hofmann réussit à ouvrir d'étonnantes perspectives inédites en la confrontant à la notion de réalisme Si Degas (1834-1917) a régulièrement participé aux expositions des Impressionnistes. , dès ses débuts, il a opposé à l'interprétation harmonieuse de la réalité de ses collègues une peinture de la vie sociale, traversés de tensions. Il met à nu la fragilité du monde bourgeois ainsi que celle des relations humaines qui s'y jouent. Il convoque les zones marginales de la société où les figures de la femme sont repasseuses, modistes, danseuses ou prostituées. Il invente des espaces traversés par des tensions intérieures ou encore des échappées sur des zones ambiguës où se nouent les tensions du "clair-obscur-social" . C'est, selon l'auteur, dans ce champ problématique que se situent la contribution de Degas au "Réalisme" et son dépassement des scènes de la vie moderne - les marges de la ville, l'intimité prosaïque de ses habitants forgent une nouvelle orientation du regard. Werner Hofmann ancre le cheminement artistique de Degas à l'intérieur des grandes tendances du XIXe siècle. David, Ingres, Delacroix, Courbet et les oeuvres des Impressionnistes. De cette manière, il rend visible les lignes que trace la tradition mais surtout la manière personnelle et la puissance d'innovation de l'art de Degas, lequel, faisant contrepoint à l'oeuvre de Cézanne, ouvre une autre voie conduisant au XXe siècle.

10/2007

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BD tout public

Soirée d'un faune

Soirée d'un faune est un ballet dessiné contemporain en un acte sur la musique du Prélude à l'après-midi d'un faune de Claude Debussy, elle-même inspirée du poème de Stéphane Mallarmé L'Après-midi d'un faune. Debussy décrit ainsi son œuvre : « La musique de ce Prélude est une illustration très libre du beau poème de Stéphane Mallarmé. Elle ne prétend nullement à une synthèse de celui-ci. Ce sont plutôt des décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves d'un faune dans la chaleur de cet après-midi. Puis, las de poursuivre la fuite peureuse des nymphes et des naïades, il se laisse aller au soleil enivrant, rempli de songes enfin réalisés, de possession totale dans l'universelle nature. » Le ballet dessiné Soirée d'un faune se propose de dépeindre le moment qui suit cet après-midi, comme si le faune de Mallarmé avait continué sa journée en enjambant le cours des années et s'était retrouvé dans une soirée du XXIe siècle. L'œuvre symphonique de Debussy compte 110 mesures, le poème de Mallarmé est lui-même composé de 110 alexandrins et le ballet présenté ici est interprété par 110 danseurs et danseuses. Florent Ruppert et Jérôme Mulot innovent une nouvelle fois en concevant ce ballet dessiné dans un format identique à celui d'une carte routière, offrant deux modes de lecture, par séquences au dépliage, en poster narratif le document déplié.

09/2018

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Littérature française

Le coureur et son ombre

"Le cyclisme, c'est Poulidor, Richard Virenque et Lance Armstrong, ça sent le camphre et la chicorée, les fautes de syntaxe et l'EPO. Le cyclisme, c'est le Tour de France, devant lequel vous ne cessez de vous ennuyer qu'en vous endormant. A rebours de cette idée, j'aimerais ici embrasser la liste des enchantements par lesquels je suis passé, à ne fréquenter que des cyclistes pendant des années, à ne vivre que comme eux, au point d'en être devenu un, ad vitam. J'ai dû me rendre à l'évidence : les livres ne rendent pas plus malins, la course cycliste oui. La course cycliste a la vertu de vous détromper. Vous pensez sans doute que rien n'est plus simple, plus mécanique que pédaler, et qu'une course de vélo c'est Les Temps Modernes version aseptisée, clinique, sans Chaplin et sans la poésie. Vous ne soupçonnez pas qu'être fort et rouler vite sont deux choses absolument différentes. Que la pédale se recouvre, se caresse, bien plus qu'on n'y appuie. Vous les croyez des brutes, ils sont délicats comme des danseuses, subtils plus que bien des écrivains, faute de quoi ils n'avanceraient pas. ' Initialement paru en 2016, Le Coureur et son ombre s'est imposé comme un des livres importants de la littérature sportive. Il a déjà été traduit en danois, en allemand et, récemment, en anglais.

05/2021

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Histoire de la danse

Entre pratiques de corps et gestes créatifs. Les choeurs de mouvements Laban (Allemagne, 1923-1936)

"Durant l'une de nos soirées de jeux surgit entre autres la question de savoir comment nous pourrions nommer nos activités. Ce n'était pas une école, ce n'étaient pas des cours dans lesquels quelque chose était enseigné et appris. C'était décidément une danse communautaire, mais pas une danse artistique ou une danse de société au sens traditionnel. Les gens qui venaient à nous ne voulaient pas non plus devenir des danseurs professionnels. [...] Alors, surgie de quelque part, une voix dit : "En fait, nous sommes un choeur de mouvements." C'est ainsi que le danseur, chorégraphe et théoricien Rudolf von Laban raconte l'apparition du terme "choeur de mouvements" pour désigner une nouvelle forme de danse de groupes qui fleurit dès le début des années 1920 et va mobiliser toute une constellation de danseuses, danseurs et pédagogues dans de nombreuses villes européennes, principalement en Allemagne. Soulignant l'hétérogénéité et la multiplicité de ces pratiques, ce livre montre comment ces danses chorales déplacent bien des oppositions catégorielles : entre danse et gymnastique, amateur et professionnel, écrit et oralité, tradition et modernité, improvisation et composition. En resituant les choeurs de mouvements dans leur contexte historique et en faisant dialoguer partitions chorégraphiques, textes, photographies - issus des archives d'Albrecht Knust déposées à la médiathèque du CN D - avec d'autres sources plus académiques, il apporte une contribution inédite à l'histoire culturelle de l'Allemagne des années 1920 et 1930.

01/2024

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Littérature française

Cul in air

Jeanne Bécu, alias Madame du Barry, disait ceci : "Le croupion, oui, le croupion, toujours bien en l'air, et avec les plumes de la queue éployées en éventail, horizontalement !" Suivant à la lettre cette consigne qui aurait pu devenir un proverbe, je me suis dit que l'art Cul in air, tel que son nom l'indique, est un art aérien de dosages, de matières, de couleurs, de saveurs, de croisements divers pas toujours saisissables si l'on n'y est pas formé avec tact, délicatesse et entrain. Ce livre essaie de donner corps à ces vertus : je n'y raconte pas les suites du mot de Madame du Barry, mais vous apprendrez comment revigorer ce qui ramollit, pourquoi la Sainte Vierge, quelquefois, lève les yeux au ciel ou pourquoi la Dame aux camélias portait des robes larges. Et vous saurez aussi, chères lectrices et chers lecteurs, vous saurez brider et débrider une poule, farcir ou bourrer le mou à un poulet, renverser un lapin, telle une danseuse ou une crème, ça, oui, vous saurez le faire. Vous saurez tout de Nicodème et de sa cousine quand ils s'attablent, comment déjeuner dans les nuages, tant d'autres choses encore. Vous n'avez d'ailleurs qu'à feuilleter la "Table des Matières" jamais ces deux mots ne furent mieux employés qui se trouve juste derrière cette page, oui, celles qui précèdent, pour avoir l'eau à la bouche et les larmes aux yeux de plaisir, bien entendu. Enfin, comment résister à vous confier ce que m'a dit mon premier lecteur : "Quel beau livre ! à la fois sublime et trivial, raffiné et brutal, lyrique et précis, érudit et élégant, drôle et grave, riche et léger, digressif et certain". Que pourrais-je ajouter de plus ? Au revoir donc et bonne lecture, Cul in air, j'espère, chères lectrices et chers lecteurs, mes semblables et frères.

04/2014

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Littérature étrangère

Le goût de la pluie. Nouvelles et prose de circonstance

Ce volume rassemble une quinzaine de nouvelles et quelques essais, qui remontent pour la plupart aux années 1920-30. Dans L’Éventail, Les Lampions de la première lune et Madame Zhou, l’auteur dépeint la naissance du sentiment amoureux chez des jeunes gens indécis face au désir qui les habite, tandis que Crépuscule à la saison des pluies ou Au Théâtre « le Paris » décrivent ces mécanismes inconscients chez des personnages d’âge mûr. Avec L’Amour de Shi Xiu, il se livre au pastiche de la littérature ancienne vue sous l’angle de l’analyse psychologique. Dans Soleil printanier et Brume, l’intrigue est assez secondaire par rapport au monologue intérieur qui s’apparente à un flux de conscience. De même, la crainte de ne pas sembler assez viril hante le personnage de Lune croissante de fin d’automne. Dans Le Poète, un lettré solitaire et déclassé, habitué d’une maison de thé, sombre peu à peu dans la folie. La Carte de visite montre les effets néfastes de la productivité du monde moderne chez un employé. Une technique proche du montage, l’importance accordée aux dialogues, font parfois songer au cinéma, comme dans La Danseuse au déclin du jour. L’érotisme se mêle au fantastique dans Yaksha, où le héros fasciné par une femme vêtue de blanc croit voir en elle un être démoniaque. Le Goût de la pluie, Voyage autour de ma chambre révèlent la maîtrise de l’auteur dans l’art de l’essai. Enfin, une évocation publiée en 1988 à l’occasion de la mort de Shen Congwen constitue un riche témoignage sur la traversée du siècle de ces deux écrivains. Ces textes proviennent, pour l’essentiel, de la période la plus active de Shi Zhecun. Comme celle d’autres écrivains de sa génération, son oeuvre n’a été redécouverte que récemment en Chine. Elle ressurgit intacte sous nos yeux, tout imprégnée encore des temps qui l’ont vue naître, que la brutalité et l’indifférence du siècle n’ont pas su effacer.

10/2011

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Histoire automobile

Collisions. Au coeur des crashs qui ont tué nos légendes

Enquête sur la disparition tragique de dix légendes Ces dix destins célèbres ont un point commun : ils ont tous été brisés par un tragique accident de voiture. Racontés comme jamais et exposés par de nouveaux détails révélés ici pour la première fois, Collisions livre un récit inédit au coeur des minutes cruciales qui ont stoppé ces dix icônes mondiales. L'acteur mythique James Dean, la danseuse Isadora Duncan, l'écrivain Albert Camus, l'actrice et chanteuse Jayne Mansfield, la star du rock Eddie Cochran, les pilotes Bruce McLaren et Ayrton Senna, les princesses Diana Spencer et Grace Kelly, Paul Walker, l'acteur vedette de la saga Fast and Furious. Les enquêtes de Collisions ont nécessité de longs voyages et de longues recherches, difficiles et complexes. Certains faits exposés ici sont rigoureusement absents de toute biographie ou récit d'accidents. Avant de mourir brisées dans l'acier cinétique, ces dix légendes ont toutes subi de lourds traumatismes dans l'enfance ou l'adolescence dont ils se sont relevés avec bravoure. Isadora Duncan perd ses deux enfants dans un accident de voiture. Albert Camus est condamné à vivre avec une tuberculose incurable qui peut le tuer d'un jour à l'autre. Bruce MacLaren souffre le martyre toute sa vie à cause d'un problème de nécrose osseuse pour lequel il n'existe aucun remède. Même Ayrton Senna doit surmonter une paralysie faciale qui aurait empêché n'importe quel pilote de courir. Tous ont puisé leur force et leur fureur de vivre dans leurs souffrances. Leurs destins pourraient se résumer au titre chanté par Eddie Cochran " Live Fast, Love Hard, Die Young ". Auteur d'une trentaine de polars et d'essais, Bob Garcia est un spécialiste de course automobile, accrédité par les instances sportives pour couvrir plusieurs épreuves reines de l'endurance dont les 24 Heures du Mans et les 6 Heures de Spa-Francorchamps WEC.

02/2021

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Romans noirs

San-Antonio Tome 21

Avec ce 21e et dernier tome, La Collection clôt le cycle vertigineux de l'intégrale des San-Antonio dans leurs versions d'origine. " Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Le Pétomane ne répond plus T'assieds pas sur le compte-gouttes De l'antigel dans le calbute La Queue en trompette Grimpe-la en danseuse Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore Du sable dans la vaseline Ceci est bien une pipe Trempe ton pain dans la soupe Lâche-le, il tiendra tout seul Céréales killer.

06/2021

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Littérature française

Nous nous aimions

Dans les années 1980, tous les étés, la scène se rejoue à l'aéroport de Moscou, escale obligatoire au retour des vacances en Géorgie : les douanières fouillent les valises, terrorisent les filles et menacent leur mère, Daredjane, de ne pas la laisser repartir à Paris, lui rappelant qu'ici, elle est toujours soviétique. Mais Daredjane tient à ce que Kessané et sa soeur gardent un lien avec leurs grands-parents et avec son pays natal, qu'elle a quitté pour s'installer en France. Son mari, Tamaz, finissait par les retrouver et la famille reprenait le cours limpide des jours, dans leur pavillon du Vésinet. Bien longtemps après, Daredjane contemple tristement le portrait de Tamaz, mort depuis dix ans déjà. Elle se sent étrangère dans la belle maison de Kessané, devenue journaliste, à qui elle reproche sa dureté. La mort du père a fait voler en éclats l'harmonie passée, les soeurs, si proches, se sont éloignées l'une de l'autre. Tout était si simple avant, et si romanesque : le coup de foudre de Tamaz pour Daredjane, venue se produire au Théâtre des Champs-Elysées avec le ballet de Géorgie ; la détermination de la belle danseuse à le rejoindre à Paris ; le premier flirt de Kessané, son aînée, avec ce jeune voisin d'Abkhasie... Elucidant les raisons de ce désamour à la clarté des souvenirs heureux, la subtile romancière excelle à suggérer les failles, à scruter les dissonances et surtout les silences : si on ne parlait pas de politique, c'est pourtant sur fond d'exil et de guerre que s'est écrite l'histoire de cette famille apparemment si ordinaire. Comme autant d'ondes de choc, les drames de leur pays d'origine viennent se mêler au drame intime que vivent ces trois femmes désormais confrontées à leur solitude. Nous nous aimions est un très beau roman sur l'empreinte ineffaçable de l'enfance.

08/2022

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Sculpteurs

Brancusi et ses muses

Brancusi apparait dans le monde de l'art comme un personnage singulier dont l'oeuvre impressionnait tant par la pureté des formes et la modernité que par une forme d'archaïsme difficile à caractériser. En révolutionnant la sculpture du XXe siècle, l'artiste roumain a ouvert un vaste débat sur l'art moderne qui reste toujours d'actualité, sa création étant le sujet de multiples études. Ainsi toute l'oeuvre de Brancusi a éte marquée par les figures des femmes qui ont accompagné chacune des étapes de sa vie. Elles font intégralement partie de sa création et de sa démarche d'artiste qui a toujours tenté de saisir l'essence même de leur personnalité. Très apprécié des femmes en général, séducteur mais ami fidèle, il exercait une espèce de magnétisme auprès de celles qui ont fréquenté son atelier, et inspiré sa sculpture, échangeant avec lui une abondante correspondance. Brancusi et ses muses explore la nature de cette inspiration évoquant ainsi amies, maîtresses, et mécènes comme la danseuse Suisse, Marthe Lebherz et la pianiste anglaise, Vera Moore. Margit Pogany, Léonie Ricou, Eileen Lane, la baronne Renée-Irana Frachon, Agnes E. Meyer and ses quatre filles Marina Chaliapin, Nancy Cunard, Beatrice Wood, Mina Loy, Lizica and Irina Codreanu ont toutes inspiré des oeuvres majeures de la sculpture moderne. C'est le sujet de cet ouvrage qui apporte un éclairage inédit sur le plus grand sculpteur du XXe siècle. Un tel ouvrage s'adresse autant aux spécialistes d'histoire de l'art qu' à un public plus large intéressé par la vie artistique en France au début du XXe siècle. Conservatrice honoraire au centre Georges Pompidou, Donia Lemny a assuré la publication des archives Brancusi ainsi que le commissariat de nombreuses expositions consacrées à l'artiste roumain, à l'Atelier Brancusi du musée. Elle a déjà publié Brancusi, la chose vraie, aux éditions Gourcuff Gradenigo

02/2023

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Littérature française

Paradoxes sociologiques

" Dans une réunion mondaine berlinoise un peu nombreuse, j'étais assis en un coin, et contemplais le tableau que j'avais devant les yeux. Le maître de la maison contraignait son visage dur et récalcitrant au sourire figé ou plutôt au ricanement d'une danseuse, trahissant trop clairement qu'il a été emprunté pour la circonstance au costumier. La maîtresse de la maison donnait à ses lèvres passées au rouge une courbe aimablement doucereuse et décochait de temps à autre sur quelques invitées plus jeunes et plus jolies qu'elle, des regards chargés d'un triple extrait de venimeuse envie. Les jeunes filles jouaient, les unes adroitement, les autres si malhabilement qu'on se sentait tenté de les siffler et de leur lancer des pommes cuites, le rôle vaudevillesque de l'ingénue. ahurie et intimidée. C'étaient des petites bouches oubliées entr'ouvertes dans un trouble charmant, des yeux levés au ciel dans une extase sans cause, c'étaient des "ah ! " et des "oh ! " complètement idiots, des explosions de petits rires imbéciles, tels que peuvent en avoir des huîtres chatouillées par un doigt espiègle, des petites réponses spirituelles de nature à vous faire lever les bras et à pousser des hurlements de douleur ; et au milieu de toutes ces minauderies et manières précieuses, le sang-froid merveilleux d'un guerrier blanchi sous les armes, de temps en temps un regard dérobé acéré et impitoyable sur une rivale, un jugement cruel ou haineux sur sa personne et sa toilee, une estimation boutiquière minutieuse du prix ce celle-ci, l'observation scientifiquement exacte ce la durée de sa conversation avec les différents messieurs, et la constatation du nombre de ses danseurs et adorateurs ; et au cours de ce froid calcul de tête, à tout instant un agenouillement mental enthousiaste devant sa propre personne, et la répétition de la fervente litanie d'adoration personnelle : "C'est toi qui es la plus belle, la plus intelligente, la plus gracieuse de toutes".

01/2023

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Littérature française

Le chagrin d'aimer

"On écrit pour comprendre ce que l'on ne comprend pas. Quand j'écrivais Vie de ma voisine, mon héroïne, Jenny Plocki, me parlait de sa mère, la magnifique Rifka. Elle me racontait ses mots, elle évoquait ses gestes. L'amour d'une mère. Je mesurais mon ignorance dans ce domaine. Ma mère ne savait pas ces mots, ni ces gestes. Impuissante à m'aimer. Je suis partie sur ses traces. Celles d'une petite fille apatride et de sa mère danseuse, théâtreuse des années 20, connue sous le nom de Lina de Varennes. Je suis partie sur ses traces de petite fille grecque et arménienne. Ma mère ne voulait rien savoir de son passé. Il a fallu que j'enquête et que je l'invente. Que je trouve les mots pour la retrouver. C'est ce livre, Le Chagrin d'aimer. J'ai tissé une toile pour y prendre ma mère, cette insaisissable libellule. Chaque scène ici renvoie à un lieu, une époque, un objet. Il a fallu passer par la cour du Roi de Grèce et les collines de Fiesole. Par un atelier d'écriture, une maison de retraite, un supermarché, un paquet de gauloises, une machine à écrire. Autant de circonstances, par-delà les guerres, les destructions, les irrémédiables pertes, où ma mère se trouve confrontée à ce qui est vital, et élémentaire, la nourriture, l'argent, le travail, l'amour. La preuve la plus tangible de sa singulière énigme, est un motif : celui de la voiture. Habitacle et projection du mouvement, des cahots d'une vie : au commencement (du livre) est la voiture, cheval de Troie ambigu de l'écrivain aussi. Telle est la vérité, avérée en légende. La voiture et, plus secrètement, la machine à écrire. Faisant ce portrait, j'ai tenté d'en savoir un peu plus sur elle, sur moi. Chemin faisant, j'ai compris que ce n'était qu'un début". G. B.

02/2018

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Tourisme étranger

Aurès, vivre la terre chaouie

Ce voyage dans les Aurès est une invitation à de passionnantes rencontres avec les hommes et les femmes qui, à travers ce qu'ils font, créent, aiment chantent prospectent ou rêvent, expriment leur passion pour leur mythique coin de terre. Par leur singularité, la richesse de leurs parcours et la curiosité que suscite leur secrète passion, les habitants des Aurès apportent une dimension à la fois authentique et contemporaine au milieu dans lequel ils vivent. Artistes, écrivains, collectionneurs, artisans, universitaires, danseuses, comédiens, homme de foi... tous et toutes, dans leur diversité, parlent ici avec émotion de leur région, de leurs familles, de leurs vies et de leurs projets. Ces inoubliables rencontres sont autant d'escales pour découvrir la terre chaouie, ses sites naturels, sa géographie tourmentée, ses itinéraires déroutants et son histoire séculaire, conjuguée à tous les temps de la résistance. Journaliste reporter, Nadia Bouseloua a fait des études de musicologie, et a travaillé pour plusieurs quotidiens algériens dont la Tribune et Le Matin. Né et grandi dans les Aurés, Azedine Guerfi est ingénieur de formation. Directeur Général des éditions Chihab, il en a été en 1989. Originaire du Nord de la France, Phillippe Thiriez, en Algérie depuis 1957, a vécu de 1976 à 1985 à Batna où il était professeur de lettres dans un lycée et chargé de la paroisse catholique de la ville. Il garde de fréquents contacts avec l'Algérie. Photographe, Kays Djilali a exposé à Alger, Casablanca, Bamako, Pékin... On retrouve ses photographies dans plusieurs ouvrages sur l'Algérie.

10/2011

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Sociologie

SOCIOLOGIE DES PRATIQUES D'ENTRETIEN DU CORPS. L'évolution de l'attention portée au corps depuis 1960

Actuellement, les magazines spécialisés et les livres concernant le domaine de la santé, de la beauté et de la forme occupent une place de plus en plus importante dans les rayons des kiosques à journaux et des librairies. Les solutions, telles que les régimes minceur et les exercices de gymnastique, ne manquent pas pour répondre aux canons esthétiques et sanitaires véhiculés par les médias. L'objectif de cet ouvrage est d'analyser l'évolution de l'attention portée au corps depuis 1960. Des filiformes mannequins des années soixante-dix aux stars aux formes avantageuses d'aujourd'hui, en passant par les danseuses musclées par l'aérobic du début de la décennie quatre-vingt, quels modèles d'excellence corporelle se sont succédés au cours de cette période ? Quels moyens ont été privilégiés pour les atteindre ? Quelles relations peut-on établir entre ces modèles et les différentes valeurs véhiculées par la société. Les étudiants en STAPS, les enseignants d'Éducation Physique, les responsables du mouvement sportif, et plus largement des organisations s'intéressant au corps, trouveront dans ce livre des réponses quant à leurs interrogations sur l'évolution actuelle des rapports qu'entretiennent les Français avec leur corps. Les consommatrices et consommateurs des innombrables produits visant directement l'entretien du corps, les adeptes des salles de mise en forme ou des cours de gymnastique volontaire, y verront l'occasion d'une réflexion sur cette perpétuelle et incessante quête de l'insaisissable, qu'est la recherche du corps parfait, dans laquelle ils se sont lancés.

05/1998

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Littérature anglo-saxonne

La danse des damnées

Après Les Graciées (trad. Sarah Tardy, finaliste du prix Femina en 2020), Kiran Millwood Hargrave signe ici un nouveau chef d'oeuvre.

Dans la chaleur suffocante de l'été 1518 à Strasbourg, un phénomène inexplicable se produit. Une femme commence à danser frénétiquement sur la place publique, captivée par une mélodie invisible. Elle danse sans relâche, comme si elle était possédée par une force mystérieuse. Ce qui commence comme un acte isolé devient rapidement un mouvement collectif. Des centaines de femmes la rejoignent, dansant dans un état d'hystérie collective.

Non loin de ce spectacle hypnotique, Lisbet, une jeune femme enceinte, mène une vie paisible. Accompagnée de son mari et de sa belle-mère, elle s'adonne à l'apiculture, soignant ses ruches et ses abeilles avec amour. Tous attendent le retour d'Agnethe, la belle-sœur de Lisbet, qui purge une peine de sept ans dans les montagnes pour un crime que personne n'ose mentionner.

Alors que Strasbourg semble être au bord de l'effondrement, engloutie par la chaleur estivale et les pas incessants des danseuses, Lisbet se retrouve elle-même emportée dans un tourbillon de secrets, de tabous et de passions dévorantes.

Ce roman, inspiré de faits réels et situé dans une époque marquée par la superstition et les grands bouleversements sociaux, offre une plongée enivrante dans les vies de ces femmes, souvent oubliées par l'Histoire. Mais au-delà de l'hystérie et de la damnation, c'est une histoire d'amour et de résilience qui se dessine.

08/2023

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Esotérisme

Druidéesse N° 5, septembre 2020 : Guéris ton âme !

Ce second ouvrage DRUIDEESSE, "Guéris ton âme" est un assemblage de 3 rubriques : Recettes, Remèdes et Rituels, ponctués de rencontres faites par l'auteure de femmes et d'hommes-médecine. Marie Cochard y partage ses expériences personnelles, ses connaissances en matière d'ethnobotanique, de cuisine sauvage, d'herboristerie, de confection de remèdes et des rituels qu'elle créent au fil du calendrier. L'ouvrage nous emmène en voyage à la rencontre des forêts de résineux et de l'artisanat de nos Terres. Au fil de ses 116 pages, nous sommes invités à goûter les nourritures bienfaitrices de la saison à travers des recettes originales mêlant légumes oubliés et cueillettes sauvages (broutes de choux, salsifis, oeufs mollets, gratin de crozets à l'ail des ours, Gâteau choco tanaisie...). Nourris, nous partons à la découverte de producteurs de plantes médicinales, d'un passionné de communication animale, de danseuses buissonnières, d'un sculpteur sur chûtes de bois, d'une chanteuse de saggas du grand nord ou encore d'une femme-tambour et de son souffle de sagesse. Ce grimoire est une bouffée d'air au sommet des montagnes. Page après page, pas après pas, on gravit les paysages, réchauffé par une tisane infusée sur quelques branches de bois abrasées, ragaillardi par la trouvaille de quelques baies savoureuses. "Guéris ton âme" est un concentré de sagesses et un baume pour le corps, le coeur et la conscience à mettre entre toutes les mains d'amoureux. ses de Nature, en quête de sens et de Soi.

01/2023

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Beaux arts

L'art du pastel

"Mariage d'amour de la couleur et du dessin" (José Maria de Heredia), le pastel fascine par sa texture crayeuse et par l'éclat de ses teintes. Conçu au départ pour rehausser des dessins, le pastel gagne peu à peu ses lettres de noblesse ; il devient un art à part entière avec ses inconditionnels, les "peintres en pastel" comme on les appellera d'abord, les "pastellistes" comme on les désignera- ensuite. Le formidable succès de ces bâtons colorés au XVIIIe et au XIXe siècle est ici présenté par deux éminents spécialistes. A travers une somptueuse iconographie, cet ouvrage retrace pour la première fois l'oeuvre des principaux artistes qui ont haussé le pastel au rang d'art majeur : Maurice Quentin de La Tour et ses portraits plus vivants que nature, Jean-Etienne Liotard et sa précision captivante ; un siècle plus tard, Edgar Degas et ses danseuses aux tutus éclatants comme des bouquets, ou encore Odilon Redon et ses couleurs irradiantes, nourries à la source du rêve et de l'imagination. A côté de ces pastellistes renommés, cet ouvrage met en lumière une pléiade d'artistes qui grâce au pastel s'aventurent hors des sentiers battus : Joseph Vivien, Adélaïde Labille-Guiard, Gustaf Lundberg, John Russell, Eugène Boudin, Jean-François Millet, Giuseppe De Nittis, Edouard Manet, Berthe Morisot, Mary Cassatt, James Abbott McNeill Whistler, William Merritt Chase, Louise Breslau, Fernand Khnopff, Lucien Lévy-Dhurmer, etc... Sensible aux effets de la lumière, cet art fragile est souvent soustrait aux regards. Il sort ici de l'ombre pour le plus grand plaisir des amateurs.

10/2014

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Littérature française

Rizières sous la lune

Dans le Cambodge de la fin du XIXe siècle, Tevy, jeune interprète khmère, accompagne Miss Benett, photographe américaine dans les temples d'Angkor. Participent aussi à l'expédition, le mystérieux Chamroeun, ancien moine qui a grandi à l'ombre d'Angkor et dont Tévy est amoureuse et un aventurier belge, Valbelle, homme violent qui vit en Indochine depuis très longtemps. Ce voyage commence dans un climat politique lourd. Sous la menace des canonnières, la France a imposé des réformes brutales au roi Norodom. Ce dernier fait semblant de plier mais soutient, dans le plus grand secret, la guerre contre les Français que prépare son frère, Si Votha, ce prince rebelle qui se terre dans le Temple aux Mille Lotus, au coeur de la jungle. Visitant pour la première fois le temple d'Angkor Vat, Tevy a une impression de déjà-vu, comme si elle retournait dans des lieux qu'elle avait explorés autrefois. Ce sentiment se renforcera alors que le groupe progressera dans les rizières et dans la jungle. Quand le groupe pénètre dans le sanctuaire secret, Tevy découvre que Chamroeun est le bras droit du prince rebelle. Avec la guerre, la jeune fille est amenée à jouer les messagères de Si Votha auprès de Norodom. Elle est envoyée au Palais royal où elle vit parmi les danseuses sacrées. S'interrogeant sur son passé et sur le mystère de sa naissance, Tevy comprend peu à peu que sa rencontre avec Chamroeun et Valbelle ne doit rien au hasard.

09/2016

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Théâtre - Pièces

Marionnettes du XVIIIe siècle. Anthologie de textes rares

"On est plus difficile que cela aux marionnettes. Les gens de qualité n'y viennent qu'a condition que nous ne les ennuyions point et on siffle aussi bien Polichinelle qu'un comédien de chair et d'os", réplique Polichinelle à une fée qui propose d'ajouter aux mauvaises pièces une décoration, une machine ou un ballet (L'Ile des Fées, 1735). On trouvera ici une vingtaine de pièces (1705-1744) qui permettent de tordre le cou à un préjugé tenace : jouées pour la plupart dans les Foires Saint-Germain et Saint-Laurent, elles ne sont pas destinées à la populace ou aux enfants, mais ouvertes à tout public et regorgent d'allusions qui nous plongent au coeur de la vie culturelle de l'époque. Visant danseuses, directeurs de théâtre, auteurs, opéras, tragédies ou comédies, la verve des marionnettes offre une satire tous azimuts, qui prend aussi pour cible les francs-maçons, l'Académie Française, les Suisses, les peintres etc. Les marionnettes ont joué un rôle essentiel dans la concurrence farouche qui opposait la Comédie-Française aux théâtres dépourvus de monopole. Quand, en 1722, les acteurs de chair furent interdits dans les théâtres de la Foire, c'est par des comédiens de bois qu'on réussit à maintenir des spectacles avec orchestre et chanteurs : l'opéra-comique pour marionnettes était né. Aussi ne s'étonnera-t-on pas de trouver dans ce recueil autant de vaudevilles (air connus dotés de nouvelles paroles), dont le public aimait à reprendre les refrains. C'est à la redécouverte de la variété et de la richesse de ce répertoire, en marge de la culture officielle, négligé parla critique, que ce recueil invite.

03/2022

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Religion

Carnet de route. De l'Oronte à l'Euphrate, les marches de la résurrection

" Dès le début de la guerre en Syrie, nous avons été obligés de porter les armes afin de défendre nos armes, nos enfants, notre terre et nos églises. Nous avons bien conscience que notre foi en Jésus-Christ ne nous permet pas de vivre dans une logique de guerre. Cependant nous avons dû rester fermes face aux terroristes djihadistes qui menacent nos vies et dont les effets pourraient assombrir l'Europe. " C'est un honneur pour nous de mourir martyrs en défendant notre existence. Nous en avons déjà donné beaucoup, sans compter les blessés et les innombrables pertes matérielles et infrastructurelles durant ces sept années de guerre. Nous souhaitons que cette fermeté, cette résistance soient soutenues de votre part à tous, en tant que frères en Jésus-Christ. Et j'invite chaque chrétien dans le monde à apprécier les sacrifices des chrétiens d'Orient et de ne pas croire aux propagandes des médias. " J'adresse au peuple français les salutations de chaque homme, chaque femme, chaque enfant de Mhardeh, peuple français incarné ici en Syrie par la présence de SOS Chrétiens d'Orient qui renvoie la belle image d'une France encore humaine et chrétienne... Encore merci. " Simon al-Wakil, chef de la Défense Nationale de Mhardeh, ville chrétienne de 23 000 habitants. " Je voudrais témoigner à travers ce carnet de route en Proche-Orient de la douceur de vivre de ces populations côtoyant l'horreur des tirs islamistes. Je voudrais dire la Foi, l'Espérance et la Charité incarnées par ces héros du quotidien face à la folie destructrice du wahhabisme. Je voudrais enfin proclamer mon amour pour ce Proche-Orient martyr et ma fraternité à ses femmes, ses hommes et ses enfants au regard libre et fier ". Anne-Lise Blanchard AUTEUR Native d'Alger, danseuse chorégraphe puis thérapeuthe, longtemps collaboratrice de revue littéraire, Anne-Lise Blanchard a publié une trentaine de livres, de récits et de poèmes. De 2014 à 2019, elle sillonne le Proche-Orient à la rencontre de ses populations, notamment chrétiennes, dont elle a déjà témoigné dans "Le Soleil s'est réfugié dans les cailloux" paru chez Ad Solem en 2017.

06/2020

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Histoire de l'art

Très chères baronnes de Rothschild

Si le nom est célèbre et évoque immédiatement des générations de banquiers, les baronnes de Rothschild ont elles aussi marqué leur époque. Souvent dotées d'une forte personnalité, elles ont connu des destins hors du commun. Modèles de philanthropie et collectionneuses au même titre que les hommes de la famille, elles se sont également illustrées par des passions plus personnelles, comme le ski, le golf, l'architecture, la danse, le théâtre ou le vin... A travers douze portraits, l'ouvrage fait revivre des femmes qui ont su tracer leur route, avec fantaisie, panache, esprit et toujours un grand sens du devoir, rendant cette famille de Rothschild encore plus fascinante et attachante. De Béatrice, célèbre pour sa villa du Cap Ferrat, à Miriam qui a consacré sa vie à l'étude des puces, en passant par Noémie, fondatrice de la station de sports d'hiver de Megève, Cécile, amie de Greta Garbo et grande golfeuse, ou Bethsabée, protectrice de la danseuse Martha Graham. Faut-il encore présenter Nadine de Rothschild ? Starlette dans les années 1950, elle épouse en 1963 le baron Edmond de Rothschild. Un changement de vie radical qu'elle assume avec zèle et esprit. Elle se transforme en maîtresse de maison exemplaire et écrit un guide de savoir-vivre qui devient un best-seller. D'autres ouvrages sur sa vie et les célébrités qu'elle a rencontrées connaîtront le même succès. Convertie au judaïsme, elle poursuit avec enthousiasme l'engagement de la famille en Israël. Elle fait aussi sienne la passion de son mari pour le vin et devient l'ambassadrice de Megève. Son franc-parler et son humour font merveille sur les plateaux de télévision. Après avoir vécu au château de Pregny, elle s'est retirée dans la campagne suisse. E ? ric Jansen est journaliste et photographe. La de ? coration, les jardins, le marche ? de l'art, les collectionneurs sont ses domaines de pre ? dilection. Il est l'auteur de Louis Benech, douze jardins en France (Gourcuff-Gradenigo), Louis Benech, douze jardins ailleurs (Gourcuff-Gradenigo), Nouveaux Cabinets d'amateur (Gourcuff-Gradenigo) et de Jean-Louis Deniot Destinations (Rizzoli).

01/2023

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Littérature étrangère

Franz Schubert Express, Prague-Vienne. Suivi de Gustav Mahler Express, Vienne-Prague

A bord du train qui la conduit de Prague à Vienne, l'excentrique Maya Ney, psychologue à la retraite et aspirante détective, fait des rencontres un peu inhabituelles à bord du Franz Schubert Express, train qui assure la liaison entre Prague et Vienne, et, un an plus tard, à bord du Gustav Mahler Express, qui relie Vienne à Prague. Dans le premier trajet, elle fait la rencontre d'une femme intrigante. Assise à ses côtés, l'élégante Clara Blau l'émeut par les larmes qu'elle verse à la lecture des lettres d'Apollinaire. Lettres d'amour mais aussi lettres de tromperie, puisque le poète écrivit au mime moment de sa vie à sa promise et à sa maîtresse. Sa voisine de train se confie alors : se qualifiant elle-même de "veuve-divorcée", elle nourrit une haine viscérale à l'égard de celle qui fut l'épouse de son mari durant les trois dernières années de sa vie, ancienne femme de compagnie de sa propre belle-mère, Elfriede. Cette Ingrid tant haïe écrivit après la mort de son mari les mémoires d'Elfriede, ancienne danseuse qui entretint sa vie durant une relation secrète avec le père de son fils. De confidence en verre de cognac, Maya Ney devient peu à peu fascinée par l'histoire de Clara. Qui est cette Ingrid, fausse femme de chambre devenue écrivain ? L'histoire de la famille Blau est-elle l'expression de ce sentiment étrange qui l'étreint dans les rues de Vienne, sorte de mélange inextricable de raffinement et de cruauté ? Et un an plus tard, à bord du Gustav Mahler Express, Maya Ney prend une place, en première classe pour avoir la paix mais deux personnes étranges entrent dans son compartiment et Maya, malgré elle, devient témoin de leurs échanges intimes et bizarres. On apprendra qu'ils se sont échappés d'un hôpital psychiatrique et ils se prennent pour le couple Gustav Mahler et sa femme Alma ! La passivité de Maya avait eu des conséquences dévastatrices dans Prague Schubert Express, mais les événements tragiques qui surviendront dans le Gustav Mailer Express la forceront Maya à agir.

09/2013

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Animaux, nature

Bons baisers des bonobos. Les aventures d'une primatologue au Congo

Imaginez un de vos cousins qui, en guise de bonjour, tend le sexe à la place de la main, organise des parties fines avec les voisins et laisse aux femmes la gestion des affaires du monde. Ce cousin n'est pas tout seul, il y en a toute une tribu : celle des bonobos, les primates les plus menacés et les plus affectueux qui soient. Une espèce aussi proche du chimpanzé par les gènes qu'éloignée de lui par les moeurs, et qui partage 98,7% de notre ADN. Mais d'eux on sait fort peu de chose. L'été 2005, Vanessa Woods pose ses bagages dans un Congo dévasté par la guerre. Son fiancé, le primatologue Brian Hare, l'a parachutée dans un sanctuaire de bonobos, persuadé qu'il trouvera chez eux la réponse à la question qui l'obsède : en quoi consiste notre humanité ? Vanessa et Brian vont vivre au milieu de ces primates pas comme les autres, les observer : pourquoi les bonobos sont-ils enclins à coopérer? Pourquoi ont-ils recours au sexe pour atténuer leurs angoisses et régler leurs conflits quand les chimpanzés forment des sociétés dominées par les mâles, où la contrainte sexuelle, l'infanticide et les razzias sont monnaie courante ? Pourquoi un bébé bonobo hurle-t-il de terreur devant un hérisson en plastique rouge quand un bébé chimpanzé se l'approprie dare-dare ? Il se trouve que les bonobos boudent les tests sauf s'ils sont menés par une femme... Et l'on assiste à la naissance d'une vocation : peu à peu, Vanessa la dilettante se mue en chercheuse passionnée. D'une plume espiègle et gouailleuse, elle nous raconte les amours d'Isiro "la danseuse" et de Mikeno "le penseur", les frotti-frotta de deux femelles qu'excite l'odeur de pomme verte, la dinguerie de Kikongo, qui secoue la tête à s'en décrocher le cerveau comme le batteur du Muppet Show, bondit en l'air, pieds joints, comme Gene Kelly, ou encore la mort déchirante du petit Bolombe. Et nous découvrons que, dans ce pays meurtri, l'homme et l'animal ont en commun un courage et une volonté de survivre extraordinaires.

10/2011

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Réalistes, contemporains

Audrey Hepburn. Un ange aux yeux de faon

Une icône sans fard Née en Belgique en 1929, élevée dans la noblesse qui sied à son rang, rien ne prédestinait Audrey Hepburn à devenir une icône du cinéma, et l'une des plus adulées du 20e siècle. Durant son enfance marquée par la guerre, la résistance et les déménagements, elle n'avait qu'un rêve : devenir danseuse classique. Repérée par un heureux hasard en 1948 pour un petit rôle au cinéma elle aimante déjà la caméra de ses grands yeux noirs. Obligée de renoncer à sa passion pour la danse à cause d'une santé fragile, c'est le cinéma qui lui fera les yeux doux. Après le film Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer (1951), Audrey Hepburn est choisie pour le rôle de Gigi à Broadway ! Sa prestation dans cette adaptation du roman de Colette lui ouvrira les portes des studios hollywoodiens. A seulement 24 ans, c'est la consécration avec l'Oscar de la meilleure actrice pour le chef-d'oeuvre de William Wyler Vacances romaines en 1953. Son visage d'ange conquiert le public (Sabrina - 1954, Drôle de frimousse - 1957, Diamants sur canapé - 1961, Charade - 1963 et My Fair lady - 1964), tandis que sa silhouette longiligne incarne un glamour plus moderne et élégant, à contre-courant des standards de l'époque. Mais sa vie sentimentale connaît des remous. Les hommes de sa vie se succèdent et le désir d'enfants la hante... Arrivée au sommet, l'actrice se retire brusquement de l'écran au début des année 70. Engagée, elle sillonnera le monde en faveur de l'Unicef jusqu'à la fin de sa vie. Star sans fard, appréciée pour sa générosité et sa droiture, elle reste à jamais une véritable icône du cinéma. Jean-Luc Cornette et Agnese Innocente nous dévoilent le parcours de l'actrice adulée mais aussi celui de la femme combative, à travers un travail d'auteur remarquablement mené tant sur le fond que sur la forme pour un roman graphique qui nous transporte et nous donne à voir l'authenticité derrière le strass.

01/2024

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Littérature française

Luis Miguel Dominguín à coeur ouvert

Pendant un an, j'ai partagé la vie de Luis Miguel Dominguin, sa mémoire, ses maisons, ses secrets, ses loisirs, son ultime scepticisme. Pendant ce temps, j'ai cru trouver dans ses silences beaucoup d'incrédulité, une certaine mélancolie et beaucoup d'ironie intelligente. Et toujours la personnalité de ce grand être humain qu'était Luis Miguel Dominguin. Sa biographie est aussi la biographie de toute une période de la vie espagnole. Luis Miguel Dominguin m'a révélé comment il a su fasciner les hommes et les femmes, les hommes politiques de droite et de gauche, et que, contrairement à l'image qu'il cultivait lui-même, son côté était toujours dans le coeur et dans l'intelligence. Fidèle à sa famille et faible devant les plaisirs et les perversités de la vie, séducteur et timide à la fois, sceptique comme un vétéran de guerre et tendre comme un enfant naïf, Luis Miguel Dominguin avouait qu'il avait l'ambition d'atteindre le sommet, mais que lorsqu'il y est parvenu, dans un monde où l'envie et le " tir à la cible " s'exercent avec autant de précision que de méchanceté, il a défié tout le monde en réalisant le triplet mortel auquel toutes les grandes idoles ne sont pas préparées, faisant de la provocation et de l'antipathie l'un de ses principaux attraits. Il m'a également dit qu'il avait toujours essayé de faire ce qu'il voulait vraiment, un privilège qui n'est à la portée que de ceux qui, en plus de cette liberté, ont des critères et du caractère. Au cours de nos conversations, Luis Miguel m'a raconté comment il a parcouru le monde main dans la main avec des peintres, des cinéastes, des jet-setters, des aristocrates, des financiers, des armateurs grecs, des rois avec ou sans couronne, et il a révélé qu'en dehors des arènes, il partageait son monde avec le " cantaor " (chanteur de flamenco) le plus rauque et la " bailaora " (danseuse de flamenco) la plus typée. Luis Miguel décrit aussi les " amis des toreros ", ceux qui se rapprochent d'eux lorsqu'ils sont des " figuras ", les stars des arènes, mais qui ignorent injustement les puristes et les sans noms de la tauromachie.

05/2023

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Animaux, nature

Dans le secret des abeilles

Ce livre rassemble les savoirs sur les abeilles que nous ont légués chercheurs et passionnés. On y découvre les milliers de contacts invisibles qui font d'une société de cinquante-mille petits êtres, sans souverain ni hiérarchie, un modèle d'efficacité et de sobriété. En une vie, les abeilles sont tour à tour ménagères, nourricières, architectes, chimistes, cueilleuses gestionnaires d'un territoire immense, danseuses et exploratrices. Elles sont dotées d'une intelligence qui vaut parfois celle de mammifères supérieurs et présentent des personnalités très diversifiées - il y a des acharnées du travail et des dilettantes. Elles communiquent sans cesse entre elles par des messages odorants aussi nombreux que les mots de notre langage, des vibrations, des danses élaborées et des baisers sucrés. Leur reine, qui vit dix fois plus longtemps que ses filles, doit sa fertilité à la mythique gelée royale, mais aussi à un autre facteur peu connu... Les butineuses enfin qui ensemencent les fleurs sont les doyennes de la ruche. Il y a parmi elles des abeilles au tempérament aventurier qui partent à la recherche d'une nouvelle demeure lorsqu'une partie de la colonie s'exile avec la mère. Elles parviennent à s'entendre sur le meilleur choix en moins de trois jours, à l'issue d'un débat très démocratique entre plusieurs centaines de participantes. Dans le secret des abeilles est un chant de vie nourri des dernières découvertes scientifiques. Sylla de Saint Pierre, coauteur avec le photographe Eric Tourneret des Routes du miel et du Génie des abeilles, y mêle poésie et profusion de détails pour rendre un hommage vibrant, teinté d'humour et coloré d'anecdotes, aux étonnantes abeilles. Un livre exceptionnel appelé à devenir une référence.

10/2020

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Musique, danse

Sardane. Danse et musique d'un pays

La sardane c'est la danse des Catalans. C'est aussi leur musique, interprétée par leur cobla. Ce lien historique et patrimonial qui unit un peuple à une danse et à une musique est assez exceptionnel. Le présent ouvrage a l'ambition de faire découvrir au lecteur ce monde complexe en s'appuyant sur des études scientifiques, des témoignages et une riche iconographie. Un lien historique que l'on voit se former, se renforcer ou se distendre suivant les aléas de l'histoire de cette communauté séparée. A la lecture des textes on est frappé par le va-et-vient, l'osmose et la continuité des relations Nord/Sud, entre les musiciens, les compositeurs, les danseurs du XIXe au XXIe siècle. L'évolution et la transmission de la danse, de la musique et des instruments se jouent de la frontière : de Pep Ventura à V. et A. Toron, de Viladesau à Max Havart, de Girona à Perpignan, de l'Empordà au Vallespir. Un lien patrimonial vivant, danse et musique se transforment, les instruments (perdus et/ou retrouvés) se modernisent, le répertoire pour cobla évolue et s'enrichit, les musiciens se perfectionnent, les figures et les rythmes se renouvellent, l'enseignement fait son apparition. Cette danse venue du fond des âges et des croyances des hommes intègre au cercle magique des danseurs, les musiciens, compositeurs, artistes, peintres, sculpteurs, poètes, écrivains d'ici et d'ailleurs dans une ferveur créatrice. On est fasciné par la solidité du lien qui unit les bras des danseurs et des danseuses qui se connaissent ou pas, et permet à la ronde de tenir au rythme soutenu et puissant des instruments de la cobla. On comprend mieux en refermant ce livre, pourquoi les Catalans l'ont choisie comme symbole de leur communauté, droite, fière, ouverte, humaine et vivante.

12/2019

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Musique, danse

Les mondes du bal

L'érotisation des gestes, des parures et des regards prend son aise au bal. Les émotions s'enchevêtrent, le désir circule. Danser au bal, c'est faire société et se plonger dans un bain d'existence où la combinaison des sens peut générer des rencontres imprévisibles. Si la conscience d'une fête partagée est un ferment inépuisable, elle ne vaut pas par l'échange des idées et des concepts mais par la présence du corps à soi et à l'autre. Ainsi s'assemblent simplement chaque semaine dans une pluralité de lieux des danseuses et des danseurs. Du bal "populaire" à la nostalgie du "ptit bal perdu" , notre imaginaire fait la part belle aux petites mythologies qui tendent à nous faire oublier ses mutations contemporaines. Autour des mouvements revivalistes et de l'émergence des danses du monde, plusieurs cercles d'amateurs se sont structurés autour d'un unique type de danse, où passion amateur et professionnalisation apparaissent étroitement associées. En questionnant le sens de ces engagements sensibles et en relativisant sa réputation de lieux de rencontre, cet ouvrage décrypte le rôle des bals dans la fabrique du genre et dans l'existence des amateurs qui les font vivre. Qu'est-ce qui anime ces danseurs qui ne sont pas des artistes ? Que produisent ces engagements corporels fondés sur une rencontre de l'Autre impliquant le toucher ? A travers les affects qui quadrillent les passions, les mondes du bal ne sont-ils pas une fabrique de culture ancrée dans le quotidien, distincte des mondes de l'art, mais nécessitant une implication sensible ? Les danseurs et leurs danses, les musiques, les codes, les savoir-faire, la piste et ses entours, comment s'articulent ces expériences émotionnelles spécifiques ?

12/2018

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Critique littéraire

Elsa Triolet et Lili Brik, les soeurs insoumises

Les deux soeurs Kagan, Lili Brik et Elsa Triolet, sont nées à Moscou à la fin du XIXe siècle. Fameuses pour leur beauté comme pour leur intelligence, elles formèrent un quatuor célèbre avec deux des plus grands poètes du XXe siècle, Vladimir Maïakovski et Louis Aragon. Lili collectionna et stimula les génies avec un oeil infaillible : Pasternak, les peintres Rodtchenko et Malevitch, le compositeur Chostakovitch, le cinéaste Eisenstein ou la danseuse étoile Maïa Plissetskaïa. Elsa, la cadette, fascinée par son aînée, dut livrer bataille pour exister et quitter l'ombre de Lili. Mais Maxime Gorki l'encouragea à écrire et lorsqu'elle fut la première femme à recevoir le prix Goncourt, après s'être illustrée dans la Résistance, Elsa comprit qu'elle avait supplanté sa soeur, confinée au rôle d'inspiratrice et d'égérie. Cette rivalité n'altéra jamais l'amour qui les unissait et le soutien indéfectible qu'elles s'apportèrent mutuellement jusqu'à la mort. Ces figures légendaires de la mythologie soviétique suivirent une longue route dans la nébuleuse communiste et surmontèrent tous les aléas de la politique en URSS ou avec le PCF en France. Elles ne furent jamais des femmes du juste milieu. Armées face aux réalités les plus cruelles, Elsa et Lili étaient prêtes à tout sacrifier pour protéger leur idéal artistique. Lili fut toute sa vie la figure centrale de l'avant-garde russe avec une originalité et des exigences très hautes. Elsa défendit sans relâche sa position et sa vie d'écrivain, tâche que ne lui facilitait pas la présence d'Aragon à ses côtés. Elles avaient plus de courage qui quiconque quand il s'agissait de défendre un talent bafoué ou de réhabiliter la mémoire d'un disparu, elles ne se laissaient pas déranger dans leurs convictions. Ces deux forces de la nature traversèrent le XXe siècle portées par l'idée que la société russe était à recréer de fond en comble et que le fascisme devait être combattu à tout prix. Exaltées par une vision plus romantique que politique de la révolution, elles condamnèrent tardivement les excès du stalinisme. Dans des appartements moscovites truffés de micros, des datchas fleuries, un hôtel particulier parisien et un moulin d'Ile-de-France roula la vie tumultueuse de ces deux "stars" que Pablo Neruda appelait l'une Lili "l'indomptable Lili" et l'autre, Elsa"une épée aux yeux bleus".

03/2015