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Elisabeth Sénégas, Morin Edgar

Extraits

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Esotérisme

Mon ego et moi. Petits arrangements entre amis

Une des voix les plus originales de la spiritualité contemporaine ! Franck Terreaux est une voix originale dans le monde de la spiritualité contemporaine. Par son parcours déjà, atypique : pourvu d'un CAP de vacher, puis magicien, violoniste, il est aujourd'hui accordeur des plus beaux pianos du monde au Conservatoire National de Musique à Paris ; et aussi par sa volonté farouche d'être indépendant et de rester au plus près de son expérience personnelle. Et quelle est cette expérience ? Celle d'un éveil, d'une ouverture à une présence tranquille, qui, comme il le dit, ne demande rien à personne, éveil qu'il préfère appeler " extinction ". Ici, Franck cherche à nous faire partager sa découverte avec son approche si particulière, pleine d'humour et d'impertinence : il nous propose des exercices, des pratiques pour nous faire prendre conscience que cette présence est déjà là, pour nous faire passer du mode " discursif " au mode " perceptif ". Franck se confronte aussi à de grands maîtres comme Nisargadatta Maharaj et Douglas Harding qu'il apprécie pour éclairer sa propre démarche. Et on retrouve le Franck Terreaux impertinent et direct : il n'y a rien à faire pour s'éveiller puisque c'est déjà là avant même qu'on y pense ! Un régal ! Quelques avis sur son dernier livre Etre sans le dire (Almora, 2019) 5 étoiles sur Amazon " Une merveille comme chacun de ses livres. Je ne connais pas de pédagogie plus simple et plus directe vers la perception de ce qu'on est. Unique. " " Encore un petit bijou de Franck Terreaux. Après L'éveil pour les paresseux et L'art de ne pas faire, Franck nous livre avec Etre sans le dire un livre joyeux, intimiste, plein d'esprit et d'espièglerie pour ouvrir le lecteur à cet Espace que nous sommes par nature mais que par inattention nous avons complètement oublié. " " Avec des mots de tous les jours et des exercices clairs et simples, met à la portée de tous ces vérités évidentes mais jusque-là pas ressenties... Merci " " Une véritable aubaine pour les chercheurs spirituels authentiques. Un petit bijou vous dis-je. Un pur régal. " " C'est tellement riche de tout qu'il est impossible d'en faire le tour. Rien de pesant là-dedans : la pertinence, même ultime, n'attend pas le nombre de pages. . On reconnaîtra sans doute peu ou prou dans le même mouvement Jean Klein, Krishnamurti Jiddu, Krishnamurti U. G. , Nisargadatta Maharaj, Stephen Jourdain, Daniel Morin... Le Panthéon incarné, quoi... : -) "

04/2023

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Costume

A la mode. L'art de paraître au 18e siècle

L'histoire du costume et de sa représentation au siècle des Lumières est autant l'illustration réelle d'une culture matérielle qu'une création de l'imaginaire. Au 18e siècle, la naissance de la mode est d'abord celle de nouveaux métiers et d'une presse spécialisée, et constitue le signe d'une transformation accélérée de la société. Le style français, porté à la fois par l'aristocratie et la haute bourgeoisie urbaine, s'impose dans toutes les cours et les villes d'Europe. Pour la première fois, la confrontation d'oeuvres picturales avec des costumes du 18e siècle permettra d'explorer une nouvelle mise en scène du corps, entre l'exigence sociale et les caprices du goût. L'exposition réunit près de 200 objets du 18e siècle, issus des grands musées textiles (Musée de la Mode de la Ville de Paris, Musée des tissus de Lyon, Musée de la toile de Jouy, Musée de la Chemiserie et de l'Elégance Masculine) et de beaux-arts (Nationalmuseum de Stockholm, Rijksmuseum d'Amsterdam, Victoria and Albert Museum de Londres, Versailles, Louvre, Ecouen, Nantes, Dijon, Tours, Orléans. .). Des tableaux emblématiques (La Duchesse de Polignac d'Elisabeth Louise Vigée Le Brun et La Marchande de modes de François Boucher, Nationalmuseum de Stockholm) côtoieront textiles précieux dessins inédits, vêtements et accessoires, dont certains spécialement restaurés pour l'exposition. Le parcours de l'exposition se déploie en quatre univers distincts, comme autant de facettes qui explorent le lien entre les peintres et la fabrique de la mode. Le premier chapitre de l'exposition s'attache à démontrer l'accélération des phénomènes de mode, autant en peinture que dans le vêtement, dans un jeu de compétition entre les élites dirigeantes et les classes montantes. Le deuxième chapitre met en scène les peintres comme acteurs de la "fabrique de la mode" , ils se révèlent les vrais ancêtres des couturiers et créateurs de mode : de fait, ils inventent silhouettes, motifs textiles, décors d'accessoires, d'objets de poche et de toilette, tout en réalisant les dessins pour la presse spécialisée. Le troisième chapitre, "Fantaisies d'artistes" , explore les liens entre des mondes picturaux imaginaires - fêtes galantes de Watteau et Lancret, pastorales enchantées de François Boucher - et des vêtements devenus iconiques grâce à eux. Enfin la dernière partie, "Pour une histoire du négligé-déshabillé" , porte un regard inédit sur la vogue grandissante du négligé dans le vestiaire masculin et féminin, de la robe de chambre à la robe empire, des voiles des vestales au déshabillé antique. Elle met en lumière l'évolution d'une nouvelle silhouette féminine, qui s'allonge et se simplifie jusqu'au monochrome blanc. Avec A la mode, le Musée d'arts de Nantes et le Musée des beaux-arts de Dijon, en partenariat avec le Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, confirment leur volonté d'associer une véritable exigence scientifique sur un sujet peu exploré dans les expositions sur le 18e siècle, à une ouverture sur un large public.

12/2021

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Littérature française

Les départs exemplaires

Ce recueil de nouvelles assassines de Gabrielle Wittkop nous présente, à travers siècles et continents, cinq récits baroques qui sont autant de « départs exemplaires ». Au coeur d’un burg romantique allemand, perchée sur une tour en ruine et livrée aux corbeaux, une jeune femme de bonne famille agonise, devenue l’objet d’un fait divers absurde et lugubre. Un dimanche d’octobre dans une ruelle de Baltimore, un écrivain aux yeux noirs succombe, ivre mort, après avoir perdu sa valise. Dans un New York contemporain, la vie de Seymour M Kenneth ressemble à une lente descente aux enfers ; il s’éteint en vagabond dans les entrailles de la ville. C’est dans un fossé moite de la jungle malaise que s’achève mystérieusement celle de Mr T, esthète et espion, emportant avec lui ses derniers secrets. Enfin, dans l’atmosphère sadienne du XVIIIe siècle français, Claude et Hippolyte, les deux jumeaux hermaphrodites mis au monde par la comtesse de Saint-Effroy, sont assassinés. La mort est au coeur des cinq nouvelles – dont deux inédites : « Les Derniers Secrets de Mr T. » et « Claude et Hippolyte » – qui composent cette réédition augmentée des Départs exemplaires. Elle est organique, marque les corps, s’imprime dans les chairs des femmes élégantes, des monstres androgynes et des dandys rongés par l’alcool ; elle est destin ou hasard malchanceux, meurtre ou énigme, guidant vies et intrigues de ces fictions taillées sur mesure ; elle se lit dans les signes et augures quasi fétichisés – papillons ou corbeaux, perles de grenat, bottines vernies – et engendre le charme vénéneux de l’esthétique de Wittkop, son ton macabre et raffiné, de nos jours inégalé. Au fil d’une prose ornée et mordante, précise et précieuse, dont la tonalité varie en fonction des époques et des décors abordés, la mort fait aussi mystère. Elle fait pencher successivement ces textes « caractérisés par la découverte et le malentendu », vers le fantastique ou l’enquête – c’est bien la silhouette d’Edgar Poe qui se faufile dans « Les Nuits de Baltimore » et celle d’un agent de la CIA en Asie derrière ce curieux Mr T. – ou vers le conte légendaire comme cette femme, cheveux au vent, criant au sommet d’une tour allemande qui rappelle des esquisses de Goya ou de Hugo. Le recueil, d’une forte unité thématique, semble donc décrire, par l’exemplarité des destins et la variation des décors, la permanence d’anciens mythes monstrueux et dérangeants. Ultime force de ce livre, la narratrice (ou l’auteur) mène voluptueusement les drames et personnages à leur sort tragique, irréversible. Mais si le sort s’acharne avec cruauté, non sans humour et un certain goût du supplice, ces victimes expiatoires sont aussi l’occasion de questionner la nature du lien entre vie, trépas et beauté qu’avaient proclamée le romantisme noir ainsi que les esthétiques du XIXe siècle dandy. Ces références constituent alors le fondement spectral de l’art de Gabrielle Wittkop, qui les met à distance pour s’imposer comme une « Peintre de la mort » résolument moderne.

09/2012

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Dessin

Degas en noir et blanc. Dessins, estampes, photographies

Le catalogue de l'exposition " Degas en noir et blanc ", qui se tiendra du 31 mai au 3 septembre 2023, à la Bibliothèque nationale de France, propose une approche inédite de l'oeuvre de l'artiste, peintre, graveur, photographe, à travers sa passion pour le noir et blanc qui lui fit affirmer en 1906 : " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc. " " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc ", aurait déclaré Degas à Georges Villa en 1906. Déclaration paradoxale de la part d'un artiste qui doit alors principalement sa gloire aux féeries colorées de ses pastels. Mise à l'honneur en 2023 à la Bibliothèque nationale de France, cette inlassable passion de Degas pour le noir et blanc ne se limite pas à son activité de graveur mais s'exprime à travers l'ensemble des moyens d'expression qu'il pratique : dessins à la mine graphite, au crayon, au fusain, eau-forte, lithographie, monotypes mais aussi peinture et photographie. Comme le souligne Henri Loyrette, commissaire général de l'exposition, cet intérêt se vérifie sur toute l'amplitude de sa longue carrière, du milieu des années 1850 au début du xxe siècle. Le catalogue révèle la continuité de cette ligne mélodique, aisément perceptible dans tout l'oeuvre de Degas, qui tient autant à la revisitation des mêmes thèmes (instantanés de la vie moderne saisis à l'Opéra ou dans les cafés-concerts, intimité des intérieurs bourgeois ou des maisons closes) qu'à leur résonance d'une technique à l'autre. L'essai de Valérie Sueur-Hermel consacré à " Degas, maître de l'estampe impressionniste " montre précisément son insatiable curiosité technique, son goût pour les " cuisines " de graveur, qu'il partage avec Camille Pissarro et Mary Cassatt. Marcellin Desboutin, à l'été 1876, ira même jusqu'à écrire que Degas est devenu une " plaque de zinc ou de cuivre noircie à l'encre d'imprimerie ". Le goût de l'épreuve unique conduira Degas à réinventer le monotype, qui se situe aux confins de l'estampe et de la peinture, et dont il devient un maître inégalé. " Le soir je digère et je photographie au crépuscule ", écrit Degas à Henri Rouart le 12 août 1895. En pratiquant passionnément la photographie pendant quelques mois, en 1895, alors qu'il a 61 ans, Degas cède là encore à son désir dévorant d'expérimentation et prolonge, comme le décrit Flora Triebel, ses recherches sur les effets de clair-obscur entreprises dès ses débuts par le dessin et l'estampe : " l'atmosphère de lampe, ou lunaire ". Sylvie Aubenas rappelle que Degas est lui-même entouré d'amateurs, comme ses amis, les Halévy : leurs albums rassemblent des photographies de Degas A travers une large sélection de pièces issues de la riche collection de la BNF et de grandes institutions françaises et étrangères, le catalogue propose une approche inédite de l'oeuvre d'Edgar Degas à travers son intérêt constant pour le noir et blanc qui lui confère une place singulière parmi les artistes impressionnistes.

06/2023

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Critique

Vladimir Nabokov

Le succès de Lolita (1955) a parfois occulté l'immense oeuvre littéraire, polymorphe et multilingue de Vladimir Nabokov. Au-delà des dix-sept romans qu'il a composés entre 1926 et 1974, il s'est également essayé à tous les genres littéraires : la poésie, le théâtre, l'essai, la critique littéraire. En exposant l'itinéraire exceptionnel de cet écrivain né à Saint-Pétersbourg en 1899, forcé deux fois à l'exil, naturalisé américain en 1945, puis regagnant l'Europe en 1959, où il publia les grands romans que sont Feu pâle (1962) et Ada (1969), ce Cahier de L'Herne propose de dresser un portrait plus juste et complet de cette oeuvre multiple. La publication de nombreux inédits de Nabokov rend ainsi compte de cette diversité : un extrait de la pièce de théâtre en vers La Tragédie de Mr. Morn ; un poème consacré à Superman ; des essais rédigés en russe et en anglais entre 1921 et 1945 sur différents sujets littéraires, artistiques et politiques ; des notes sur ses rêves nocturnes qui montrent son intérêt soutenu pour la dynamique du subconscient au-delà de sa critique acerbe de Freud ; des notes préparatoires pour ses oeuvres qui nous permettent d'explorer son laboratoire littéraire... On y retrouve aussi une correspondance de grande valeur, dont une lettre intime à sa gouvernante suisse ou encore un échange avec le premier traducteur français de Lolita. Les différents axes du Cahier permettent d'explorer la grande richesse de la carrière et de l'oeuvre de Nabokov, ainsi que sa résonance contemporaine : ses trajectoires translinguistiques et transculturelles, ses affinités personnelles et culturelles, l'analyse de sa création romanesque ou encore la postérité de son oeuvre.

10/2023

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Beaux arts

9 histoires. Edition bilingue français-anglais

Ce catalogue est le résultat de neuf conversations entre Lee Mingwei et neuf conservatrices et directrices d'institutions - Adeline Lépine (responsable de la plateforme Veduta / Biennale de Lyon), Christine Macel (conservatrice en chef, Centre Pompidou), Limor Tomer (responsable des arts vivants, Metropolitan Museum, New York), Suhanya Raffel (directrice, M+, Hong Kong), Kathryn Weir (directrice du Département du développement culturel du Centre Pompidou), Eugenie Tsai (conservatrice en chef, Brooklyn Museum), Stephanie Rosenthal (directrice, Gropius-Bau, Berlin), Mami Kataoka (conservatrice en chef, Mori Art Museum), ainsi que Simon Maidment (conservateur en chef, National Gallery of Victoria, Melbourne) - et l'un des interprètes de Mingwei, Jean-Gabriel Manolis. Ces conversations racontent des histoires de rencontres et de maladresse, de moments de délices et de chagrin, de joie et de violence. The Moving Garden, Histoires du soir, When Beauty Visits et Sonic Blossom parlent de la question de l'offrande ; Bodhi Tree Project et Our Labyrinth, de celle d'être face au monde ; The Letter Writing Project, Guernica in Sand et The Mending Project abordent les idées de pardon, d'inclusion et de réparation. Chaque projet doit être pris comme une invitation à un voyage intérieur et sensible. Neuf conversations pour des milliers d'expériences, de rencontres et de possibilités : autant d'histoires du monde au fil du temps, créées par et pour les gens, à partager, à raconter - à vivre. Ou comme John Cage l'a dit un jour : "Les émotions - l'amour, la joie, l'héroïsme, l'émerveillement, la tranquillité, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût - font partie du public". (Silence : Lectures and Writings, 1961) Nicolas Garait

10/2018

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Poésie

Quatrains à odeur de vin et de rose

Omar Khayyâm, poète persan du XIIe siècle, est l'un des savants les plus célèbres de son temps. Ce personnage, dont la vie est entourée de mystères, était mathématicien, astronome et philosophe. Mais la tradition a également conservé de lui un recueil de quatrains poétiques, qui n'ont pas été publiés de son vivant en raison du fanatisme et de la superstition de l'époque. Qu'il soit l'auteur de tous ces quatrains ou non, les plus anciens, publiés en 1341 sous le titre Compagnons des hommes libres, sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est étonnamment moderne et avant-gardiste. Sans cesse, Omar Khayyâm prêche la jouissance et l'oubli de tout sauf de l'instant, bien avant le carpe diem de Ronsard ou le memento mori que l'on retrouve chez Beaudelaire. Si les quatrains d'Omar Khayyâm tiennent du prodige, c'est qu'ils ne parlent que de mirages. Nouvelle traduction ou comment ne pas être persan. La difficulté de la traduction tient à toujours vouloir être dans la ressemblance. Or le persan, enclin à la préciosité, aux allitérations, aux jeux de mots, aux calembours ou aux non-dits, est difficile à traduire. D'où le choix de cette nouvelle traduction. Des poèmes, oui mais en français. Une nouvelle traduction comme une invitation à retrouver l'ivresse des quatrains à l'odeur de rose – où le vin même avait cette odeur – qui enchantèrent la première jeunesse du traducteur, Patrick Reumaux, né sur les hauteurs d'Alger. Ecrivain, poète, il a reçu de nombreux prix notamment pour ses traductions de la poésie du monde entier.

05/2021

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Cinéma

Journal intime

"On vient de me faire une offre d'un million de dollars pour la publication d'un seul mois de ce journal" , écrit avec étonnement Richard Burton en 1968. L'acteur est alors un des monstres sacrés du 7e art et forme un couple mythique et scandaleux avec Elizabeth Taylor. Cette relation passionnée, leur train de vie babylonien, leur beauté, leurs excès et leurs succès : le journal intime de Burton nous y plonge "caméra à l'épaule" , comme si nous y étions. Mais il révèle aussi un homme insoupçonné, infiniment plus complexe que le commun des acteurs hollywoodiens. Sceptique et distant à l'égard du cinéma, il se montre en revanche fou de théâtre et de littérature. Doté d'un sens de l'humour irrésistible et d'une grande faculté d'observation, Richard Burton possédait les qualités rares et indispensables du diariste - pour notre plus grand bonheur. "Ce journal est, en un mot, fascinant". - The Washington Times "Burton raconte sa vie à la manière d'un drame poignant où "demain est toujours une surprise". Il en vient à nous manquer chaque fois que l'on pose le livre. Sa voix est de celles qui vous poursuivent longtemps". - The Daily Telegraph "Il émerge de la lecture de ces carnets un Richard Burton comme même ses plus grands fans n'auraient jamais osé le rêvé. Il s'y montre si sensible, intelligent, profondément cultivé et éclairé qu'on se prendrait presque à se dire qu'on aurait aimé l'avoir à dîner". - The Wall Street Journal "Ces écrits révèlent un homme porté à la réflexion et attentionné, engagé dans une approche intellectuelle du monde qui l'entoure. On est bien au-delà de la simple image du coureur de jupons avec un penchant pour la boisson [... ]. Ses carnets témoignent d'un intérêt profond pour le passé, le présent et l'avenir". - The Times "Un livre indispensable". - The Financial Times "Un aperçu réjouissant de la vie de l'acteur, qui ne cherche pas à cacher ses aspérités". - The Los Angeles Times "Même à notre époque où il semblerait que nous soyons menacés d'une overdose d'informations sur les célébrités, il y a dans ces pages quelque chose d'absolument fascinant". - NBC Today Acclamé comme l'un des acteurs les plus marquants de sa génération, Richard Burton (1925-1984) eut le tort, pour certains, de négliger sa carrière. Parce qu'au cinéma et à ses intrigues, il préféra les livres... et surtout sa liberté.

10/2020

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Autres troubles du comportemen

Pierre Janet : trauma et dissociation. Un nouveau contexte pour la psychothérapie, la psychanalyse et la psychotraumatologie

Redécouvrir Pierre Janet et son influence sur le champs de la psychotraumatologie : des fondements aux approches contemporaines. L'oeuvre de Janet est fondamentale dans le traitement de la psychotraumatologie aujourd'hui. Sans comprendre les origines, on ne peut appliquer et comprendre les théories d'aujourd'hui. Un ouvrage incontournable pour tous les psycho-traumatologues. Ce livre explore l'héritage laissé par le psychologue, philosophe et psychothérapeute français pionnier (1859-1947), de la relation entre Janet et Freud, à l'influence de sa théorie de la dissociation sur la psychotraumatologie contemporaine. Divisée en trois parties, la première section place l'analyse psychologique et la psychanalyse janetienne dans le contexte des principes fondamentaux de la psychanalyse, de Freud à la théorie relationnelle, avant que le livre n'explore les travaux de Janet sur le traumatisme et la dissociation et leur influence sur la pensée contemporaine. La troisième partie présente plusieurs approches contemporaines de la psychothérapie directement influencées par la théorie de Janet, notamment le traitement du trouble de stress post-traumatique et du trouble dissociatif de l'identité. Redécouvrir Pierre Janet réunit d'éminents chercheurs d'horizons divers, qui ont chacun développé des constructions janetiennes selon leurs propres modèles théoriques et cliniques. Il propose une approche intégrative qui offre des perspectives contemporaines sur le travail de Janet, et sera d'un grand intérêt pour les psychanalystes, psychiatres et psychothérapeutes en exercice, en particulier ceux qui traitent les troubles dissociatifs liés à un traumatisme, ainsi que pour les chercheurs qui s'intéressent aux traumatismes psychologiques. Testimonials : Redécouvrir Pierre Janet : Traumatisme, dissociation et nouveau contexte de la psychanalyse est un ouvrage incontournable pour tous ceux qui s'intéressent aux psychothérapies psychanalytiques, psychodynamiques, cognitivo-comportementales, relationnelles et fondées sur le traumatisme et la dissociation". --Elizabeth Howell, PhD, auteur, The Dissociative Mind, Understanding and Treating Dissociative Identity Disorder S'appuyant sur les études pionnières inégalées de Pierre Janet, les éditeurs et les auteurs ont réalisé un excellent ouvrage, destiné aux cliniciens et aux chercheurs, axé sur les liens complexes entre le traumatisme et la dissociation. Cette belle intégration des travaux de Janet et de la compréhension actuelle ne peut qu'ouvrir de nouvelles voies en théorie et en pratique clinique. Nous devons remercier Giuseppe Craparo, Francesca Ortu et Onno van der Hart, pour cet ouvrage des plus inspirants, destiné à devenir un classique de la psychologie internationale". --Françoise Pasqualin, Présidente de l'Association française Pierre Janet (AFPJ), et Bernard Mayer, co-fondateur de l'AFPJ

10/2021

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 3/2020

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac - In memoriam Emmanuel Gaillard par Philippe Pinsolle I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Cri d'alarme pour les Traités bilatéraux d'investissements, par Ibrahim Fadlallah - The 2021 ICC Rules of Arbitration. Improving the mousetrap ? , by Michael W. Bühler and Nicole Dolenz - Le respect du principe de l'égalité des parties. Illimité résultant d'une paranoïa du procès équitable ou équilibré en raison du pouvoir discrétionnaire de l'arbitre dans la conduite de la procédure arbitrale ? , par Christophe Lapp et Chiraz Abid - Pour une meilleure protection du créancier en cas de recours en annulation devant les juridictions françaises, par T. Alexander Brabant et Maxime Desplats II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Halliburton v Chubb - English Supreme Court rules on arbitrator's duty of disclosure for multiple appointements, by Rupert Reece and Natasha Peter - Conflit de lois applicable à l'exception d'estoppel soulevée par le non-signataire de la clause compromissoire : apports et interrogations de l'affaire Setty en droit américain, par Elizabeth Oger-Gross et Nelson Dijoux Coquillas III. Chronique investissements / Investments Chronicle Introduction par Laurie Achtouk-Spivak, Julien Cazala et Arnaud de Nanteuil I. Compétence et Recevabilité - Le Mécanisme de règlement des différends de l'accord de l'Organisation de la conférence islamique, par Yasmine El Achkar - Dépôt tardif du déclinatoire de compétence et absence d'entrée en vigueur du Traité bilatéral d'investissement, par Alexandre Hermet - La protection des individus binationaux par les traités et l'arbitrage d'investissement, par Mathilde Frappier - Groupes de sociétés : compétence ratione personae à l'égard des sociétés de droit local et jus standi des investisseurs actionnaires indirects, par Arianna Rafiq II. Fond - Treaty Claims et contract claims : la consolidation du critère de la "fundamental basis of the claim" , par Arnaud de Nanteuil - Les limites de l'articulation entre exercice des polices powers et expropriation indirecte, par Julien Cazala III. Sujets d'actualité - Arbitrage d'investissement et droit de l'Union européenne, par Claire Crépet Daigremont - Le Royaume-Uni, terre promise pour l'exécution des sentences arbitrales rendues à propos de différends internes à l'Union européenne ? , par Nicolas Pigeon - Développement d'un code de conduite uniforme pour les arbitres d'investissement et jurisprudence récente en matière de "double hatting" , par Laurie Achtouk-Spivak IV. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law - Angleterre, by Rupert Reece, Natasha Peter and James Casey - Belgique, par Prof. Bernard Hanotiau et Iris Raynaud - France, par Priscille Pedone - Fédération de Russie - CEI, by Ilya Nikiforov, Alexander Gurkov and Vera Sevastianova Bibliographie / Book Review par Priscille Pedone

09/2021

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Généralités

Mon petit dictionnaire de la royauté

Tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur la, les royautés, d'aujourd'hui comme hier, en France, Angleterre comme ailleurs... et bien plus encore. "Je vous sens hésitant. Mon petit dictionnaire de la royauté. Un peu... académique, non ? Eh bien non, justement. Vous me connaissez. Tout, sauf l'ennui. Cet abécédaire n'a qu'un seul but : vous amuser, tout en vous donnant des clés ! Un trousseau entier de clés ... qui (je l'espère) va vous ouvrir des portes. Vous me trouvez trop confiant ? Prenons un exemple. Pourquoi, à la lettre " S ", le mot Salade ? Vous séchez ? Une piste : ça concerne les dîners d'Etat, grandioses, donnés par Charles III. A la lettre " T ", pourquoi donc Titanic ? Parce que dans les eaux sombres et froides de l'Atlantique nord, l'épave la plus célèbre de tous les océans renferme aussi une histoire d'amour royale. Tout, sauf l'ennui. C'est une promesse ! Dans mon petit dictionnaire, s'il y a Horse Guards, il y a surtout Crazy Horse. Et Moulin Rouge ! Il y a Cecil Beaton. Et Andy Warhol. Elizabeth II (of course ! ). Et Helen Mirren. Il y a Cartier, Garrard et tous les joailliers de la couronne, mais il y a aussi Swatch. Il y a la BBC. Et il y a Netflix. Il y a la Cour de Buckingham. Et les Jardins du Vatican. La Tour de Londres. Et La Tour d'Argent. Il y a le très noble Escoffier. Et la non moins royale Pizza Margherita. Il y a le Court Circular (le bulletin de la cour). Et The Sun (la terreur des Windsor). Il y a Daniel Craig. Et il y a l'insolente Oprah Winfrey. Il y a Kate. Et il y a la mutine Pippa. Il y a le Prince Harry et ... le Prince Ali. Il y a Grace. Si forte. Si fière. Si parfaite. Et il y a Charlène. Si fragile. Et une valse de destins tourmentés : Wallis. Margaret. Soraya. Diana. Masako. Letizia... Sans oublier l'infernale Meghan. Petit conseil : on ne lit jamais un dico de façon linéaire. Picorez. Piochez. Virevoltez. Entrez dans la danse par où bon vous semble. Faites la révérence ! Et... embrassez (en premier) qui vous voudrez ! Un seul ordre : soyez infidèles. Désobéissants. Soyez déroyaux ! Certaines pages vont aussi se faire plus sombres. Et se couvrir de confidences. Il y a Ambition. Pression. Dépression. Il y a Jalousie. Il y a Haine. Il y a Complot. Il y a Accident. Il y a Assassinat. Il y a ... Pont de l'Alma. Ames sensibles s'abstenir ! "

11/2023

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Objets d'art, collection

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London is the first book to study all aspects of the Goldsmiths' trade. It challenges the assumption that the manufacture of silver plate and gold jewellery was the company's only activity during the seventeenth century. It considers allied trades such as refining, wiredrawing, and the making of small-swords and watches, as well as the development of the modern banking system. On Elizabeth I's accession, England was essentially a 'third world economy', with exports mainly of wool, unfinished woolen cloth and some minerals, whilst imports consisted of a great range of goods including luxuries such as silks, fine linens, and even scissors. By the end of the seventeenth century, the situation was transformed : a burgeoning maritime trade with many parts of the world enabled the import of raw materials as well as some luxury goods and a wide range of exports which included certain goods produced in London with an international reputation for quality, such as beaver hats and mathematical instruments. Throughout the period, religious refugees and economic migrants brought their skills and knowledge to England. At the Restoration, Royalists returning to London from the Continent introduced French and Low Country fashions in dress, manners, cuisine and dining practice. Refining, wiredrawing, and the making of plate, smallwares and jewellery were at the heart of the trade and of concern to the Goldsmiths' Company that had responsibility for ensuring that the correct alloys were used for silver and gold wares. This was not always the case for clocks, watches and swords. Nevertheless, they are included in this study as several members of the Company were instrumental in the development of clock and watch making in the city. Towards the end of the seventeenth century, the great increase in the sale of watches with gold and silver cases forced the Company to become involved in the control of this trade. Similarly, after the Civil Wars, the wearing of the small-sword by all those with aspirations to gentility gave rise to a demarcation dispute between the Goldsmiths' and Cutlers' Companies. Further, during the Commonwealth, goldsmith-bankers developed the clearing system which led to modern retail banking. This book considers the wider Goldsmiths' trade against dynamic changes : the organization and control of its branches and the design, manufacture and sale of its wares. The twelve chapters cover a range of topics - from history and context, to the various branches of the trade.

04/2024

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Economie

Au coeur de la coopération internationale. Trajectoires d'un praticien

Enfant de la guerre, provincial, bercé par les souvenirs africains et malgaches de sa famille, Dominique Gentil fera HEC un peu par hasard. Il y découvrira les opportunités d’une grande École sans succomber à l’esprit de son enseignement. Mais en ce début des années 1960, c’est l’époque des indépendances et de la guerre d’Algérie. Partir travailler dans le Tiers-Monde s’impose à lui comme un choix, partagé par nombre de jeunes de sa génération. Après un bref séjour dans l’Algérie indépendante, il part en 1965 au Niger où il s’interroge sur les « bienfaits » de la colonisation : 4 % de taux de scolarisation et 40 km de routes goudronnées. Pendant cinq années, il y découvre la vie des paysans haoussas, leurs rationalités, leurs équilibres sociaux, leur humour et l’échec de tout modèle imposé de l’extérieur. Il participe avec eux à la construction de nouveaux systèmes de commercialisation, de crédit ou de comptabilité. Cette initiation va lui servir de fil conducteur pendant ses séjours à Madagascar, au Cameroun, au Sénégal et lors d’une centaine de missions courtes dans une trentaine de pays africains, centroaméricains ou asiatiques. Membre d’un bureau d’études associatif et autogéré, l’IRAM, D. Gentil appuie l’évolution des organisations paysannes et contribue au lancement de plusieurs institutions de micro-finance, bien avant que cette formule soit devenue une mode. Il participe également à de nombreux réseaux où se rencontrent chercheurs, praticiens et décideurs. Il enseigne, écrit et favorise l’écriture par des cadres africains de leur propre histoire. À travers le récit d’une trajectoire, riche d’évocations personnelles et du rappel des grands débats intellectuels de la seconde moitié du XXe siècle, ce livre décrit de l’intérieur les évolutions de la coopération sur une quarantaine d’années. L’auteur en montre les limites, comme la tentation permanente d’imposer des solutions, les effets pervers autour de l’argent, les ruses des « bénéficiaires », la progressive diffusion des normes et des procédures bureaucratiques internationales. Mais il souligne aussi que des rapports moins déséquilibrés, des politiques et pratiques alternatives sont possibles et ont été mis en œuvre dans différents pays. Dominique Gentil, socio-économiste, a été un spécialiste des problèmes de développement rural dans le « Tiers-monde ». Il a toujours travaillé à l’IRAM. Il a écrit et codirigé de nombreux ouvrages sur les coopératives, la micro-finance, les politiques de coopération ou le Laos. Depuis sa retraite, il s’est investi dans le 14e arrondissement de Paris (conseils de quartier, associations, Université populaire).

03/2013

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Sciences politiques

Le protocole de l'Elysée. Confidences d'un ancien ministre sénégalais du pétrole

L'auteur de ce livre fait partie de la génération des Africains nés au début des indépendances, sous une forte illusion de Liberté. Son parcours professionnel le mit au contact des réalités de (dé)construction d'un Etat postcolonial qui, à bien des égards, se révèle la mise en place de nouvelles servitudes. Ce constat le poussa à s'engager en politique, avec l'espoir de participer à inventer une autre Afrique, plus libre. Il participa à la création de l'alliance pour la République, qui après une opposition forte au régime d'Abdoulaye Wade, conquit le pouvoir en 2012 au Sénégal, au terme d'une épopée réalisée par de larges pans de la Société mais dont l'unique dépositaire est le Président élu. Le livre dissèque, par l'analyse de faits précis tirés de l'expérience personnelle de l'auteur, le vaste et inégalé système de prédation que fut le régime de Wade. Il montre comment, après l'alternance de 2012, furent étouffées les espérances de la rédemption attendue, par la perpétuation de ce système rapine et, pis, sa sophistication. Le titre de ce livre, le Protocole de l'Elysée, en même temps qu'il relate des épisodes vécus, replace le maillon que représente cet Etat postcolonial dans une saga qui perdure depuis des siècles. On y retrouve, adapté au contexte néocolonial, le pacte qui ouvre un accès privilégié des ressources naturelles des pays africains à des multinationales comme Total mais aussi aux aventuriers du temps des colonies sous le label Petro-Tim, le tout avec l'onction des gouvernants peu portés à défendre les intérêts nationaux. L'indépendance formelle de 1960 a placé entre les mains d'un gouverneur élu par le peuple, un pouvoir politique et économique dont le Siège effectif se situe quelque part entre le Faubourg Saint-honoré et le Quai d'Orsay, à Paris. Contre cette réalité largement documentée dans ce livre, de plus en plus de jeunes africains s'indignent, parfois de manière virulente. En ce sens, une nouvelle génération libre se lève, différente de celle qui avait choisi en septembre 1958 de voter contre l'indépendance (à l'exception de la Guinée) et qui, deux ans plus tard, s'est retrouvée à son insu, poussée vers la liberté pensée précisément depuis l'Elysée par Charles de Gaulle assisté de Jacques Foccart. L'avenir de l'illusion si humaine de la liberté est dorénavant entretenu par de plus grands fidèles, de Dakar à Yaoundé, de Ndjaména à Libreville.

09/2020

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Revues

Revue internationale d'éducation N° 91, décembre 2022 : Les syndicats d'enseignements au XXIe siècle

Les syndicats d'enseignants au XXIe siècle N°91, décembre 2022 Dans la plupart des pays, la mise en place d'un système scolaire public s'est accompagnée de la création de syndicats d'enseignants, qui se sont développés au XXIe siècle, au fur et à mesure que l'offre éducative de l'Etat s'étendait et s'universalisait. Aujourd'hui, les syndicats d'enseignants restent souvent au centre de la discussion sur les changements éducatifs, étant considérés par certains comme un obstacle aux réformes nécessaires, tandis que d'autres voient en eux des défenseurs de valeurs et d'intérêts qui ne sont pas spécifiques aux enseignants, et un bastion de l'éducation publique. S'éloignant de cette logique polarisée, ce nouveau dossier de la Revue internationale d'éducation de Sèvres se propose de cerner, à travers 10 études de cas, les évolutions du syndicalisme enseignant en ce début de XXIe siècle. Est-il affaibli, en retrait, ou connaît-il un processus de renouvellement et de recherche de nouvelles formes d'expression qui correspondraient aux transformations éducatives en cours ? A la lecture des articles, on constate une désaffection certaine des enseignants pour leurs syndicats, non seulement dans les pays en développement, marqués par de fortes inégalités sociales dans l'accès à l'éducation, mais aussi dans certains pays développés. Les revendications traditionnelles, en vue de meilleures conditions de travail, de rémunération et de défense des acquis sociaux, ne semblent plus suffire à susciter une adhésion durable. Mais on observe aussi une dynamique nouvelle : dans certains contextes, les syndicats proposent des réformes du système scolaire et du rôle des enseignants. D'autres formes de représentation et d´organisation émergent. Ces changements, encore embryonnaires, permettront-ils, dans les années qui viennent, de donner une nouvelle voix aux enseignants dans les écoles et dans la société ? Etudes de cas : Autriche, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Mexique, Pérou, Sénégal, Suède, et un article sur l'internationalisation du syndicalisme enseignant Un numéro coordonné par : - José Weinstein, sociologue, professeur à l'Université Diego Portales au Chili, où il dirige le programme de leadership de la faculté d'éducation. Il a été vice-ministre à l'éducation et ministre de la culture dans le gouvernement du président Ricardo Lagos (2000-2006). - Werner Zettelmeier, ancien professeur associé à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de l'analyse des systèmes éducatifs français et allemand. Il s'intéresse notamment aux personnels de direction et à la relation école-formation-emploi dans les deux pays.

01/2023

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Beaux arts

Jean-Charles Bouloc

Ce bel ouvrage est la monographie du peintre Jean-Charles Bouloc. Jean-Charles Bouloc est né le 25 novembre 1930 dans l'Aveyron en France. Après des études secondaires, puis les Beaux Arts, il part découvrir le monde. A l'âge de 18 ans, commence une jeunesse voyageuse, vouée à la peinture et au dessin. Il ira en Afrique (Egypte, Sénégal, Ghana...), réalisant des portraits, participant à l'expédition ethnologique de Lhote en 1956, puis mène une vie d'aventurier. Jean-Charles Bouloc retournera en Europe en 1957 pour s'y marier. Il aura une fille, Virginie. Les voyages reprennent au Brésil, en Afrique du Nord. En 1962, de retour à Paris, où il a créé une boîte de nuit. Il y rencontre Laiza et Francis Sandford, rencontre qui va l'emporter vers le Pacifique. Il débarque à Tahiti le 13 juillet 1962. Il a mis fin à son mariage et s'installe à Bora Bora. Ses premières années en Polynésie sont marquées par de nombreuses rencontres d'îles en îles, par son goût de peindre, ses premières expositions et le décès de sa fille en 1963. Il s'applique à découvrir les îles Polynésiennes, peint en s'imprégnant de son environnement. Sa première exposition à la Galerie Winkler date de 1964. L'année suivante, Jean-Charles Bouloc part aux Etats-Unis. Il restera trois ans à Hollywood, vivant de sa peinture, exposée à la Galerie MacKenzie où il aura le plaisir de rencontrer le peintre Andrew Wyeth. A son retour à Tahiti, il voyage à nouveau, aux Australes, aux Marquises puis au Cambodge. En 1969, il épouse Marguerite Liu, dont il aura deux fils, Stéphane et Dewi, et il ouvre une galerie d'antiquités orientales "Noa Noa" à Papeete. Il y expose sa peinture et celle d'autres peintres. Un de ses portraits sera choisi comme timbre officiel de la Poste de Polynésie française et obtient le premier prix de la Philatélie. Pendant trente ans, installé avec sa famille à Tahiti, Jean-Charles Bouloc, va quand même voyager abondamment en Asie (Cambodge, Vietnam, Chine, Indonésie...), élargissant le cercle, cette fois à la recherche d'étoffes, de tapis, d'objets de rituels, de céladon, de porcelaines pour alimenter sa galerie. Il reprendra ses travaux de peinture en 1980 et s'y consacrera totalement après la fermeture de sa galerie "Noa Noa" en 1990. Il exposait régulièrement à la galerie Winkler à Papeete. Jean-Charles Bouloc est mort début mars 2014 sur l'île de Tahiti.

11/2009

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Travaux professionnels (Bac pr

Enseignements professionnels 1re bac pro ASSP. Blocs 1 à 4 Corrigé

Corrigé de la référence ASSP02-23

08/2023

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Voile

Toutes voiles dehors. Mes 40 ans de course au large

L'autobiographie du meilleur et du plus populaire des navigateurs français. Préface d'Erik Orsenna Après avoir navigué avec sa mère aux Glénans, à 10 ans, Jean Le Cam construit seul son propre voilier pour faire des ronds dans la baie de La Forêt. Puis il navigue avec son ami d'enfance Hubert Desjoyeaux, le frère de Michel, seul double vainqueur du Vendée Globe, avec lequel il créera le chantier naval CDK, à l'origine de la construction de nombreux voiliers mythiques (Poulain, Jet Service, PRB, Foncia...). A 14 ans, il débute la compétition puis s'embarque au côté d'Eric Tabarly pour faire son service militaire. A 19, il participe à sa première Solitaire du Figaro qu'il remportera trois fois par la suite. Mais c'est sur le mythique tour du monde en solitaire, le Vendée Globe, que Le Cam vivra ses plus grandes heures de navigateur solitaire. En 2004-05, il est la révélation de la course, luttant bord à bord avec Vincent Riou qui ne le précèdera que de 7 heures à l'arrivée. En 2008-09, alors qu'il aborde le cap Horn en troisième position, il chavire après avoir perdu son bulbe de quille. Il doit se réfugier à l'intérieur de la coque, bateau renversé. C'est Vincent Riou qui le récupère in extremis. Et en 2020, alors qu'il fait la course dans le trio de tête, il se déroute pour récupérer Kevin Escoffier qui a déclenché sa balise de détresse. Jean Le Cam arrive sur zone mais le temps de manoeuvrer dans une mer agitée, il perd le contact visuel avec le radeau d'Escoffier. Il le sauvera finalement six heures plus tard et reprendra la course qu'il terminera 4e et premier des non-foilers. Fêté en héros aux Sables-d'Olonne, Le Cam stupéfie alors le public lorsqu'il révèle qu'il a vécu un enfer lors de ses derniers jours en mer, devant manoeuvrer avec une côte cassée et une coque " délaminée " qui menaçait de céder à tout instant. Jusqu'au dernier jour, il a risqué de perdre son bateau. Mais Jean Le Cam, n'est pas qu'un immense marin au palmarès impressionnant, ce qui lui a valu son surnom de Roi Jean. C'est aussi une forte personnalité, un personnage truculent et attachant. Ainsi, en 1989, alors qu'équipier de Tabarly sur la transat en double Lorient-Saint-Barthélémy-Lorient, et qu'une mauvaise manoeuvre les fait chavirer, il traite Tabarly de " con " (la première fois et sans doute la dernière fois que cela est arrivé au maître), car il sait que ce naufrage aura des conséquences dramatiques pour son ami Hubert, CDK étant propriétaire du bateau. En 1996, vainqueur de la Solitaire du Figaro, il attend chacun de ses concurrents pour leur payer à boire. Ou encore cette année, lorsqu'il triomphe aux Sables-d'Olonne, il déclare : " Je finis quatrième, à la place du con. J'ai soulagé l'éventuel con qui aurait pu être à ma place ! Comme quoi ma générosité n'a pas de limites. " Dans ce livre, où il revient avec son humour et son franc parler sur son incroyable carrière de marin mais aussi de concepteur de voiliers, Jean Le Cam nous fait découvrir les coulisses de la course au large : la quête des sponsors, le risque permanent, la recherche permanente de la vitesse... Le Cam veut également transmettre à travers ce livre son amour de la voile et de la mer aux jeunes générations. Palmarès 1982 : Record de l'Atlantique sur Jet Services II, comme équipier de Patrick Morvan. 1984 : Vainqueur de la Route de la découverte avec Philippe Poupon sur Fleury Michon III. 1988 et 1989 : Champion du monde de Formule 40. 1994, 1996, 1999 : Vainqueur de la Solitaire du Figaro. 2005 : 2e du Vendée Globe. 2006 : 2e de la Route du Rhum en classe IMOCA sur VM Matériaux. 2013 : Vainqueur de la Transat Jacques-Vabre avec Vincent Riou en classe IMOCA sur PRB. 2015 : Champion du monde IMOCA Ocean Masters ; Vainqueur de la Barcelona world race avec Bernard Stamm. 2021 : 4e du Vendée Globe et premier des non-foilers.

09/2021

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Sciences de la terre et de la

Oeuvres complètes. Tome 6, 2, Zoologie du voyage du HMS Beagle - Cinquième partie : reptiles

Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831 - 2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Mammifères actuels à George Robert Waterhouse, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns. C'est à Thomas Bell (1792-1880) que Darwin s'en remet, dès le 1er novembre 1836, pour l'expertise de ses spécimens de Reptiles et d'Amphibiens, ainsi que de Crustacés. Si Thomas Bell, excellent erpétologiste et carcinologiste, professeur de zoologie au King's College, n'est pas le moins brillant des naturalistes recrutés par Darwin, il sera malheureusement le moins ponctuel : après quelque sept années écoulées entre sa promesse et la livraison de son second et dernier fascicule en 1843, il portera la responsabilité du retard éditorial qui affectera l'achèvement de la Zoologie. Des Crustacés, il ne sera plus question. Pas plus que ses confrères, Bell ne soupçonna le transformisme de Darwin, effectif depuis le printemps de 1837. Mais les Reptiles furent assurément l'un des éléments d'observation et de réflexion qui conduisirent Darwin à rejeter le fixisme de la doctrine chrétienne de la Création. Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin, en se livrant à d'insolites expériences sur les Iguanes marins des Galápagos - dont il note la ressemblance extrême avec les Iguanes terrestres -, met en évidence leur compulsion à revenir toujours sur le rivage en évitant le plus possible de séjourner dans le milieu marin. Or comment un Dieu tout-puissant et infiniment sage aurait-il pu créer directement un animal évidemment aquatique qui manifeste d'une manière aussi accusée et constante sa frayeur instinctive de l'eau ?

09/2019

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Histoire internationale

Il était une fois... les révolutions arabes

"On retrouve la révolution au centre même de l'histoire et de l'imaginaire propres au monde arabe, comme composante de la pensée et comme vecteur de l'action. Elle s'est construite dans un rapport à l'autre, extérieur, fait d'emprunts, de fascination parfois, et de rejet aussi. De par sa localisation, de par son histoire et sa situation de carrefour culturel, l'espace arabe a été un lieu privilégié d'élaboration d'une pensée révolutionnaire, d'effervescence des idées contestataires. On ne s'étonnera pas que, dans un contexte de mondialisation, il devienne un espace privilégié de production révolutionnaire et que le "Printemps arabe' ait ainsi très vite gagné ce statut de laboratoire d'idées et de formes de mobilisation renouvelée." Extrait de l'introduction de Bertrand Badie. Ont contribué à cet ouvrage : Farah Kamel Abdel Hadi, Tarek Moustafa Abdel-Salam, Mayada Adil, Kaouther Adimi, Lama Ali, Zahra Ali, Tammam al Omar, Mehdi Annassi, Iasmin Omar Ata, Christophe Ayad, Bertrand Badie, Benjamin Barthe, Nazim Baya, Akram Belkaïd, Radia Belkhayat, Mounia Bennani-Chraïbi, Myriam Benraad, Sonia Bensalem, Raja Ben Slama, Karim Emile Bitar, Mehdi Boubekeur, Ichraq Bouzidi, Marwan Chahine, Tracy Chahwan, Leyla Dakhli, Zakya Daoud, Delou, Brecht de Smet, Yasmine Diaz, Pauline Donizeau, Tarek El-Ariss, Alaa El Aswany, Moaz Elemam, Salma El-Naqqash, Khaled Fahmy, Mona Fawaz, Jean-Pierre Filiu, Ganzeer, Dalia Ghanem, Kinda Ghannoum, Salah Guemriche, Noha Habaieb, Patrick Haimzadeh, Halim, Narmeen Hamadeh, Sarah B. Harnafi, Ali Hassan, Sulafa Hijazi, Coline Houssais, Incrusted, Intibint, Joseph Kai, Lena Kassicieh, Mazen Kerbaj, Bahgat Korany, Abir Kréfa, Stéphane Lacroix, Ibticem Larbi, Pierre-Jean Luizard, Ziad Majed, Zarifi Haidar Marín, Hind Meddeb, Meen One, Sabrina Mervin, Merieme Mesfioui, Rania Muhareb, Mostafa M Najem, Aude Nasr, Nime, Mohamed Omran, Marc Pellas, Victor Salama, Sara Saroufim, Enas Satir, Alexandra Schwartzbrod, Isabela Serhan, Rima Sghaier, Leïla Shahid, Bahia Shehab, Leïla Slimani, Laila Soliman, ST4 The project, Hamid Sulaiman, Anna Sylvestre-Treiner, Abdellah Taïa, Fawwaz Traboulsi, Willis from Tunis, Sana Yazigi, Ali Mohamed Zaid, Salim Zerrouki.

01/2021

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Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

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Littérature étrangère

Après la mousson

Selina Sen prend pour décor de ce premier roman mené tambour battant les faubourgs de New Delhi, où se sont installés en 1947, après avoir fui le Bengale, les grands-parents de ses deux héroïnes. Chhobi, la soeur aînée, qu'occupent essentiellement ses projets professionnels, tente de veiller-tant bien que mal-sur la jeune, ravissante et impulsive Sonali. Leur mère, dont le mari militaire en poste dans l'Himalaya est mort des années auparavant, se bat vent debout contre la solitude et la difficulté des temps. En cette année 1984, celle de l'assassinat d'Indira Gandhi par ses gardes du corps sikhs, l'insécurité et l'inquiétude règnent. Dadu le grand-père, muré dans la nostalgie de ses terres perdues avant la Partition, n'est plus d'aucun soutien, seule la présence lumineuse de Dida, la grand-mère, cuisinière émérite et protectrice du foyer, adoucit la vie quotidienne de cette lignée de femmes. L'arrivée de Sonny, un fils de famille, dans la vie de la belle Sonali va perturber l'équilibre précaire de la maisonnée. Séduite et abandonnée par le fringant jeune homme, Sonali se jette dans les bras d'un de ses cousins, un obscur marin, qu'elle épouse. Le nouveau mari embarque sur un bateau à la cargaison plus que suspecte, qui disparaît corps et biens. Sonali veut obtenir réparation: révélant une force de caractère insoupçonnée, elle se lance avec les femmes de sa famille dans une enquête qui les conduira à rien moins que des trafics d'armes et des malversations financières. Si le roman de Selina Sen se lit comme un récit d'aventures souvent rocambolesques, il décrit surtout, à travers une famille ordinaire, les mutations d'une société indienne où les jeunes générations prennent en main leur destin. Après la mousson est aussi un livre flamboyant, profondément ancré dans son territoire: la langue ciselée de l'auteur y restitue à merveille la saveur des mets, les couleurs des étoffes et le chatoiement de la ville.

04/2009

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Animaux, nature

Planète bleue au coeur des océans

Planète bleue brosse un portrait très complet et unique en son genre de cet univers étonnant et si mal connu que sont les océans. Auteurs et photographes nous emmènent dans un formidable voyage d'exploration des six habitats océaniques. Depuis les rivages et les côtes jusqu'au grand large et aux abysses les plus profonds, ce périple est riche en rencontres extraordinaires, du minuscule copépode aux majestueuses baleines bleues et du bizarre diable de mer abyssal au stupéfiant poisson-tripode, qui attend sa proie dressé sur ses nageoires. Le rivage est l'un des habitats océaniques les plus recherchés. Mais, pour y vivre, les animaux et les végétaux doivent composer avec le mouvement des vagues et les changements de conditions imposés par les marées. Les mers tropicales sont le terrain des mangroves et des récifs coralliens, qui offrent un habitat permanent à une faune et à une flore variées mais qui servent aussi de refuge et de lieu de chasse aux animaux de passage. Les mers tempérées, entre les tropiques et les pôles, hébergent la majorité des 10 000 espèces de poissons océaniques. On y trouve également des plantes minuscules issues du plancton, source de nourriture la plus importante de l'écosystème marin. Dans les mers de glace, seuls quelques animaux sont capables d'affronter les rigueurs de l'hiver polaire, dont le plus redoutable des prédateurs arctiques : l'ours blanc. Le grand large est l'habitat des prédateurs marins les plus puissants, véritables " machines à nager ", capables de voyager sur des milliers de kilomètres pour trouver un partenaire ou de quoi se nourrir. Leurs proies ont recours au camouflage, au mimétisme ou au poison pour leur échapper. Les grands fonds constituent l'habitat de la Terre à la fois le plus vaste et le plus méconnu. Seuls quelques scientifiques ont eu l'opportunité d'observer la faune extraordinaire aux silhouettes étranges qui peuple les ténèbres des abysses : en fait, de véritables monstres.

10/2002

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Littérature étrangère

Le serpent de l'Essex

Angleterre, fin du XIXe siècle. Cora Seaborne, une jeune veuve férue de paléontologie, quitte Londres en compagnie de son fils Francis et de sa nourrice Martha pour s'installer à Aldwinter, dans l'Essex, où elle se lie avec le pasteur William Ransome et sa famille. Elle s'intéresse à la rumeur qui met tout le lieu en émoi : le Serpent de l'Essex, monstre marin aux allures de dragon apparu deux siècles plus tôt, aurait-il resurgi de l'estuaire du Blackwater ? C'est ce que portent à croire la mystérieuse disparition d'un homme à la veille du nouvel an, puis celle de la petite Naomi Banks, fille d'un batelier du village. Dans un cadre gothique marqué par une brume traversée d'étranges lumières, les perceptions singulières de l'épouse phtisique du pasteur et les prophéties d'un vieillard dont l'aspect se confond presque avec celui de sa maison, Cora Seaborne construit sa liberté dans un univers dominé par la peur, repousse les limites de son esprit en le confrontant à une foi qu'elle a reniée et s'attache sans regrets les sentiments de ceux auxquels elle voudrait oublier de plaire. En cette fin d'ère victorienne dont les problèmes sociaux ne doivent pas faire oublier les succès scientifiques, nous suivons les aventures – narrées dans un style riche, élégant et varié – d'hommes qui s'acceptent tels qu'ils devraient être, de femmes qui découvrent devoir être ce qu'elles sont et d'un monstre effroyable qui redevient ce qu'il était. Roman optimiste au charme victorien et à la modernité subtile, Le Serpent de l'Essex est un jardin d'Eden où céder à la tentation permet de se révéler à soi-même, où il n'y a nulle honte à être heureux et où les serpents, aussi terrifiants soient-ils, ne sont jamais dans le coeur des hommes.

01/2018

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Littérature française

Naufrage en deçà des entrailles des Océans

Ce roman retrace la jeunesse malheureuse de Josepho. Il naquit dans la petite bourgade de Firsanovka, en Crimée, en 1885. Il devient orphelin à part entière dès l'âge de sept ans. Son oncle le place chez les "Gunther" les charbonniers du quartier. Josepho va connaitre les plus grandes misères que l'on puisse affliger à un enfant de son âge. Il va devoir devenir rentable, ramoneur le jour, ménage le soir. Il dort à même le sol, sans nourriture et battu. Il fugue et trouve refuge auprès de vieilles personnes, mais le charbonnier le retrouve, la vie de Josepho est à l'apogée du cauchemar. Un oncle de retour d'Autriche le délivre du joug des Gunther et le prend sous sa tutelle, une vie heureuse commence pour Josepho. Cet oncle le comblera de bienfaits, Josepho aime la mer et veut devenir marin, Daniel, son oncle se marie avec Eva, une riche veuve, sa fille Myriam aime la compagnie de Josepho qui ne pense qu'à la marine. Il réalise son rêve et est engagé comme mousse, il fera de nombreux voyages en mer et à chaque période de repos, il retourne auprès des siens, il est sollicité par Eva pour prendre les commandes de ses usines et d'épouser Myriam, mais, seul la mer le passionne. Les multiples épreuves de son dernier voyage feront qu'il abandonnera la marine. Il retourne au pays avec la ferme intention d'épouser Myriam. Mais, il a une désagréable surprise, le jour de sa visite, fut celui de la fixation de la date de mariage de Myriam avec un jeune ingénieur. Eva ne voulant pas que Josepho joue les troubles fêtes lui recommande de quitter le pays, Myriam apprenant le retour de Josepho, va à sa rencontre, elle veut le suivre pour l'Angleterre, pour ne pas créer une scission entre Eva et sa fille, il refuse et c'est avec peine qui quitte Yalta pour Londres... . La suite se trouve à la fin du roman.

04/2016

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Histoire internationale

Un activiste des Lumières. Le destin singulier de Benjamin Lay

Markus Rediker trace le portrait d'une magnifique figure de la lutte pour l'abolition de l'esclavage. Né en 1682 en Angleterre, Benjamin Lay fut tour à tour berger, gantier, marin. Il vécut dans la campagne de l'Essex, à la Barbade puis dans une habitation troglodyte aux environs de Philadelphie. Influencé par le radicalisme des premiers Quakers, il acquit très tôt la conviction de l'égalité de tout être humain et n'eut de cesse d'exiger la libération immédiate et sans conditions de tous les esclaves, à une époque où l'abolitionnisme restait très minoritaire. Activiste de la première heure, cet homme singulier (qui était de petite taille) n'hésitait pas à choquer ses contemporains, usant de tous les moyens d'action pour bouleverser les conventions sociales, et ébranler les consciences. Il interrompait les offices, organisait des happenings, où il éclaboussait de faux sang les propriétaires d'esclaves. Il dérangeait. On le moqua. Mais son nom bientôt fut sur toutes les lèvres, des plus puissants aux plus humbles... Puisant dans les témoignages de l'époque, dans les écrits de Lay, Rediker nous conte avec passion et rigueur le destin de cet homme visionnaire dont les combats ont de nombreux échos avec les préoccupations d'aujourd'hui (abolitionniste, il fut aussi végétarien, défenseur de la cause animale, opposé à la peine de mort). Il devint l'ami de Benjamin Franklin et croisa peut-être Voltaire. Benjamin Lay est, à bien des égards, un précurseur. Il est aussi une figure éclatante d'une histoire populaire des Lumières. Marcus Rediker est professeur distingué d'histoire atlantique à l'université de Pittsburg. Historien, écrivain et militant des droits de l'homme, il est spécialiste de l'histoire maritime et notamment de l'Atlantique. Ses livres ont été traduits en quatorze langues, notamment en français au Seuil : A bord du négrier. Une histoire atlantique de la traite (2013 ; " Points Histoire ", 2017), Les Révoltés de l'Amistad. Une odyssée atlantique (1839-1842) (2015) et Les Hors-la-loi de l'Atlantique. Pirates, mutins et flibustiers (2017).

10/2019

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Littérature étrangère

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Chronique famililale

"Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime". Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norofjörour, de son enfance à Keflavík, dans cette ville "qui n'existe pas", et vers le souvenir de sa mère décédée. Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

08/2015

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Littérature étrangère

Moby-Dick ou le Cachalot

Quarto propose le chef-d'oeuvre de Melville (1819-1891) comme on ne l'a jamais lu dans l'édition française : un Moby-Dick conté par le texte et l'image. Par Melville, bien sûr, et par l'artiste américain Rockwell Kent (1882-1971) qui a réalisé en 1930, pour une édition limitée, les illustrations que nous reprenons. Un choix de somptueuses gravures, célèbres aux Etats-Unis, peu connues en France, met en valeur les personnages, les lieux, les scènes avec leur charge de poésie et de mystère. Il y a fort à parier que John Huston s'en soit inspiré en 1956 pour son adaptation au cinéma. La présentation de Philippe Jaworski invite le lecteur à lire ce texte comme une épopée du travail soutenue par trois forces majeures : l'équipage du Pequod, véritable navire-monde ; le personnage d'Achab, capitaine modelé d'après la Bible, les héros shakespeariens, Prométhée, Lucifer et Faust ; et la voix d'Ismaël, chroniqueur, metteur en scène et commentateur de la chasse quasi mystique d'Achab. Autant de pistes de réflexion qui permettent d'entrer dans l'imagination mythographique de Melville. A l'approche du bicentenaire de la naissance de Melville, notre nouvelle édition a pour ambition de montrer comment Moby-Dick n'a cessé de nourrir et d'inspirer la littérature, le cinéma et les arts graphiques. Un dossier iconographique met en miroir des extraits de Moby-Dick et une pêche de la baleine, amplement illustrée de gravures anciennes et de photographies. Un dossier critique retrace l'histoire des origines, de la composition et de la postérité du roman : de Job et Jonas à Sartre, en passant par Bradbury et Vargas Llosa jusqu'à Pierre Senges et Nicolas Cavaillès, on suivra le fascinant et redoutable monstre marin dans ses surgissements et ses représentations, les commentaires qu'il a suscités et les harponnages littéraires qu'il a inspirés.

04/2018

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Développement durable-Ecologie

Dernières nouvelles du monde

Navigateur et grand voyageur, mais aussi économiste, Erik Orsenna voulait mieux comprendre les mécanismes concrets de la mondialisation. C'est ainsi que, admirateur intimidé depuis toujours d'Albert Londres et de Joseph Kessel, il s'est mué en grand reporter. Dans Portrait du Gulf Stream. Eloge des courants, le marin breton qu'il est s'interroge sur les changements climatiques. Prenant très tôt conscience de cette nouvelle réalité du monde, il est allé, pour mieux l'appréhender, à la rencontre des savants et s'est rendu sur les lieux les plus exposés. Cette même démarche l'a entraîné dans un Voyage aux pays du coton, du Mali à la Chine et du Texas à Alexandrie. Une aventure "faite de fils et de liens" qui commence de manière artisanale dans la nuit des temps et se poursuit aujourd'hui à travers l'agriculture et l'industrie. Dans L'Avenir de l'eau, il alerte : un très grand nombre d'habitants de cette planète n'ont toujours pas accès ni à l'eau ni à l'assainissement. Cette pénurie dramatique ne fait qu'aggraver les inégalités tandis que se multiplient les conflits. Là encore, Erik Orsenna est parti enquêter au plus près des populations, en Inde, en Ethiopie, en Chine et au Bangladesh. L'écrivain ne pouvait manquer de se lancer tôt ou tard sur une autre route, qui le concerne encore plus intimement parce qu'elle se confond avec celle de sa vie : la Route du papier. Après un long périple, des forêts canadiennes à celles de la Russie et du Brésil, il retrace une histoire millénaire, de ses origines à l'avènement des technologies les plus modernes. A cet ensemble s'ajoute un des textes les moins connus de l'auteur : son Histoire du monde en neuf guitares, coécrite avec son frère Thierry Amoult. Une oeuvre de passion et d'érudition qui nous plonge elle aussi, à sa manière, au coeur des siècles et des civilisations. Qu'y a-t-il de plus mondialisé que la musique ?

03/2018

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Littérature étrangère

A la recherche des esprits (Récits tirés du Sou Shen Ji)

À l'aube du quatrième siècle vécut un homme que son destin avait maintes fois mis en présence de l'étrange outre-tombe. Son frère quitta ce monde pour y revenir chargé de souvenirs célestes ; l'amante de son père vint à sortir vivante du tombeau... Qui sont ceux qu'en Chine aussi l'on nomme " revenants " ? Des démons, de purs esprits, des bêtes métamorphosées ? Au soir couchant, au matin parfois, " un peu avant l'aurore et les glaives du jour, quand la rosée de mer enduit les marbres et les bronzes ", ils apparaissent et nous parlent. Ecoutons donc ces revenants qui hantent les prés sous la lune, les chambres vides, nos songes les plus noirs et nos plus beaux livres. Ils nous ouvrent un monde que nous ne faisons que soupçonner, qui est au fond si semblable au nôtre : c'en est, en quelque sorte, le miroir. " Dans la solitude fervente de minuit ", ils désolent notre sommeil. Les chambres closes n'arrêtent pas ceux qui se jouent des murs. Tel Virgile avec Dante, Gan Bao nous prend la main dans cet univers hanté ; nous y sommes comme le marin mis au péril de la mer. Mais ce livre est la boussole et le gouvernail. Il dit où nous allons et, comme les tripodes de bronze fondus par Yu le Grand aux premiers temps du monde, désigne les êtres maléfiques qu'il convient d'éviter, les êtres fastes qu'il est licite de fréquenter. Ces deux mondes s'interpénètrent et s'influencent ; tout acte commis d'un côté du miroir se répercute au-delà. C'est le sentiment de l'étrangeté qui marque la présence du surnaturel. Tout l'art de l'observateur subtil consiste à repérer les sens de ces manifestations dérangeantes. C'est à cet apprentissage, à cette quête, que nous invite Gan Bao dans sa fascinante Recherche des esprits, ici traduite pour la première fois en une langue d'Occident.

11/1992