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MJ DeMarco

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Littérature française

Et si on oubliait l'avenir… ?

Je m'appelle Fabienne. Mon travail est simple : il est de mentir à tous les individus qui me sollicitent pour faire des choix à leur place. Ils cherchent, à travers moi, des réponses qu'ils n'osent trouver seuls. A bien y réfléchir, je suis presque "psy" , sauf que sur ma plaque d'entrée, il est inscrit "Médium" . Et autant dire que mes qualités de médium sont proches de celles pour remplir mes feuilles d'impôts, c'est à dire quasi nulles. D'ailleurs, cela fait bien rire ma meilleure amie, Rose. Rien que pour ça, je dois m'accrocher et lui prouver que je peux y arriver. D'autant plus que mes nombreuses clientes me demandent des choses de plus en plus complexes... Aïe ! Mes mensonges doivent donc tenir la route si je ne veux pas être démasquée. Ca, plus mon père qui refait sa vie, mon célibat assumé, mes espoirs de maternité en solo qui s'éloignent et ma culpabilité légendaire qui refait surface : j'avoue ne plus trop savoir où j'en suis... Heureusement, Monique, Jacqueline et grand-mère Huguette - une sacrée brochette - sont toujours présentes pour m'aider à affronter mes propres contradictions. Avec son second roman "Et si on oubliait l'avenir ? ", Roman de l'Eté 2019, finaliste du concours Télé-Loisirs - Fyctia, Virginie confirme sa plume feel-good. Rires et émotions se côtoient pour aborder des sujets de fonds : l'amitié, la bienveillance, la culpabilité, le deuil, l'acceptation de soi... Cette histoire est un récit pour faire du bien, sourire... Mais aussi s'interroger sur nos relations avec les autres. Dans ce roman, on parle de tolérance et encore une fois, on y découvre que des personnes d'apparence ordinaire peuvent cacher des êtres exceptionnels... Un écrit résolument humain et optimiste.

07/2019

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12 ans et +

Garçon manqué

" Oh, la jolie petite fille ! " Je suis pas mal sûr que c'est ce qu'on a dit quand je suis né. On a regardé entre mes jambes et le sort en était jeté. Après, ça n'a plus arrêté. " Regarde ses beaux cheveux longs, comme ceux d'un ange ", disait toujours mon grand-père. Et mon frère refusait que je reste dans sa chambre quand il était avec ses amis : " Tu ne peux pas jouer avec nous, je ne veux pas d'une petite soeur dans les pattes. " Puis j'entendais ma mère me complimenter : " Eloïse, regarde-toi, ma belle, tu as l'air d'une princesse dans cette robe. " Eloïse. Je savais que c'était mon nom. Mais qui étaient la soeur, la belle, la poupée dont ils parlaient? Je ne me reconnaissais pas dans ces mots, je me sentais différent et je ne comprenais pas pourquoi. Quelque chose en moi avait mal. Les miroirs et le temps ont répondu à mes questions. J'ai vu un corps de fille. Et pourtant... Malgré mon corps féminin, je sais que ce n'est pas moi. Moi, je suis un garçon. Un gars, un homme, un ti-cul, un dude... Ou vous pouvez tout simplement m'appeler Eloi. Parfois, la nature fait une erreur, et un enfant naît dans le mauvais corps. Il se livre alors à un horrible combat intérieur, acceptant difficilement son physique comme étant le sien. Lorsque cette personne prend conscience de sa différence, lorsqu'elle décide que le changement de sexe est sa seule option, un immense processus s'enclenche. L'auteur, lui-même en transition, utilise son expérience pour raconter tous les obstacles inhérents à la transsexualité.

02/2015

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Littérature étrangère

La mort de Carlos Gardel

" Je vis tous les jours avec mes personnages pendant un an et demi, dix heures par jour. Quand vous arrivez à la page 300, cela vous attriste un peu de les quitter. Je comprends très bien Faulkner qui faisait passer ses personnages d'un livre à l'autre. L'autre jour, je me trouvais dans un quartier périphérique de Lisbonne où vit l'un des personnages de La mort de Carlos Gardel. J'étais arrêté à un feu rouge et je m'attendais à ce qu'il surgisse d'un instant à l'autre, me demandant dans quel café il irait. C'est un personnage absolument secondaire et pourtant, je me suis mis à y penser comme s'il était réel. Un soir que Balzac discutait politique avec des amis il leur a dit : " Parlons de choses réelles, parlons d Eugénie Grandet." Le roman ça demande un effort soutenu. Un jour, j'ai vu un ouvrier travailler très lentement et je lui ai demandé pourquoi il n'allait pas plus vite. Il m'a répondu que c'était inutile puisque le travail ne finit jamais. Il avait tout à fait raison. Pendant toute ma vie, écrire a été la chose la plus importante, j'y ai tout sacrifié et je commence à éprouver le besoin de faire autre chose. Vous savez, après un certain âge, les écrivains se répètent, s'imitent. Enfin j'ai beaucoup réfléchi, j'ai maintenant l'intention d'écrire un dernier cycle et puis c'est terminé. Treize romans, ce n'est déjà pas si mal. J'ai un coussin où je pourrai poser ma tête quand je serai mort. " France David/Jean Hubert Gailliot Les Inrockuptibles (1995).

09/1999

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Théâtre

Petit lexique amoureux du théâtre

T comme Trac : Le trac c'est cette sensation diffuse qui vous envahit le bas-ventre lorsque la représentation s'approche avec ces gros sabots de salle qui se remplit. C'est une solitude de derrière le velours, personne ne peut plus rien pour vous, alors vous faites le tour de tout plusieurs fois, à commencer par le texte que vous savez pourtant depuis longtemps. Vous vous le récitez en italienne, très vite, en marchant dans les décors, le tour des loges pour serrer des mains moites, étreindre des corps en instance de costumes, taper des épaules, des paumes, faire des clins d'oeil, des sourires qui peinent à décoller vers la décontraction. Vous faites le tour de vos accessoires: oui, le mouchoir est bien dans la poche, oui, la lettre aussi. Oui, tout est là et vous le savez mais vous savez aussi que vous allez encore le vérifier au moins trois fois pendant le quart d'heure qui vous sépare de l'appel d'air. Certains s'isolent, moi je papillonne en espérant un jour faire comme eux, rester au calme dans ma loge et écouter de la musique adéquate, regarder la photo de mes enfants et de ma femme et leur sourire lorsque le régisseur annonce le début du spectacle. Mais je n'y arrive pas. Pardon. J'ai peur. Et personne ne me rassurera, surtout pas les gens que j'aime. Ma peur me rend sauvage et blessé, mais mes blessures, je les choisis et je ne les échangerais pour aucun confort. Le trac c'est ENFIN. Le trac c'est tant pis ou tant mieux. Le trac c'est maintenant et c'est bon que ce soit maintenant. Le trac vous raccroche à l'enfance et à son ignorance dans un monde tellement savant. C'est être définitivement puceau.

11/2009

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Littérature française

Dar Baroud

Gabriel Loré, le héros de ce livre est mon père. Je vais raconter sa vie comme un roman car c'en est un, plein d'aventures. Comment raconter Gabriel ? Pendant vingt-quatre ans, j'ai vécu comme si je n'avais pas de père. Je me demande souvent comment j'ai pu accepter si longtemps de ne rien savoir sur lui, me contenter de l'image caricaturale d'un aventurier colonial vivant en Afrique, à milles lieues de ce qui m'était cher. A la fin du siècle dernier, il quitte Nîmes et débarque au Maroc. L'époque veut des bâtisseurs d'empires. Mon père sera toujours un nomade et le contraire d'un conquérant : quand Lyautey impose le Protectorat, Gabriel se retire dans la maison de Dar Baroud sur une terre qu'il n'a jamais voulu posséder. Combien de témoins ai-je dû retrouver pour le connaître et le reconnaître, reconstituer cet itinéraire à embardées incessantes : son frère le caïd Mahieddine, Riby Azuelos, négociant et banquier tangérois, et les trois femmes qui l'ont aimé puis l'ont perdu ? Dorothy préférait lutter contre l'esclavage, Sarah-Louise devait grandir un peu, et ma mère l'élever vaille que vaille en Espagne et me permettre d'accomplir à Paris ma vocation : je suis danseur. Ainsi, en avançant sur la route de Gabriel, je n'ai cessé de découvrir qu'elle était aussi loin que possible de la mienne. Alors au-delà de notre ressemblance physique - nous sommes blonds tous les deux -, qu'est-ce qui nous rend donc si proches ? Je sais maintenant que nous aimons les mêmes peaux et les mêmes ondes, que nous sommes pris des mêmes désirs et des mêmes tourments. Je sais qu'il aurait aimé Sarah-Louise comme je l'ai aimée, aussi fort. A notre façon à nous.

05/1993

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Littérature française

Touareg des Neiges

On était tous assis dans la salle à manger. A la télé, la météo endormait tout le monde. Je réglais la sonnerie de mon portable et ma mère parlait de mariage à mon frère. Elle lui disait que le fils Zirouani s'était fiancé et que cela devrait donner des idées à certains. Elle aime bien faire ça, ma mère... D'ailleurs elle aimerait bien me coller la fille Babouss qu'elle adore. Mais elle oublie que c'est moi, et pas elle, qui portera l'alliance et les courses de Carrefour... Pendant qu'elle continue à me vendre Fadila, on entend un bruit de ferraille, régulier, sournois... Tous les regards se sont tournés en même temps vers la cage des hamsters. Et là, c'était l'orgie. Partie de pattes en l'air en Prime Time décodé, Kama-Sutra de cochons d'Inde... Copulation soudaine en plein jour ! Alors qu'on hésitait entre la syncope et l'éclat de rire, mon père qui ne recule devant rien, se lève comme un grand chef indien. Il agrippe une serviette de table et s'en va recouvrir la cage de tous les vices ! On avait l'air fin, faisant comme si de rien n'était alors qu'on entendait que ça se bousculait grave derrière les grilles de l'enfer ! Le tic-tac du péché ponctuait les négociations maritales entre ma mère et mon frère Mehdi, alors qu'il n'osait pas la regarder en face !! Oh putain, la "dah'ka". Le Touareg des Neiges, c'est Nassim : son enfance dans une cité de Haute-Savoie, son périple jusqu'en Mauritanie, ses amours décalés,... Cette progression vers l'âge adulte est prétexte à une réflexion sur des sujets parfois graves, mais traités avec humour.

10/2004

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Littérature française

Le sourire aux lèvres

" Le 17 août 2040, je fête mon 117e anniversaire. Le monde est fort différent de celui annoncé par les augures, la prévision, l'anticipation, la voyance. Ah ! Il s'en est passé des choses depuis le début du XXIe siècle ! Je les relate. Elles sont inséparables de mes aventures intimes, de mon entourage : la sublime Alexandra, Madame Versailles ma tutrice, Euler Pascal mon ami. Ma longévité me place dans une situation privilégiée. Par quels cheminements ? Pour quelles raisons ? J'enquête. Sans cesse l'attente, puis la surprise, comme dans les anciens romans à suspense. Les centenaires sont nombreux. Aucun d'eux n'a été appelé à connaître ce que je vis. D'un Paris métamorphosé à l'univers interdit des Rebelles, je décris la vie quotidienne, les mentalités, les us, les coutumes de ce monde neuf, inattendu. La créatrice, la conductrice des générations nouvelles, c'est Alcida Maria Hartmann, l'inconnue, l'invisible. Je la vénère. Qu'on accepte mes incursions dans le monde de la science, de la technique, des inventions, des découvertes, des grands travaux, de l'économie, de la politique, moi qui ne suis pas un spécialiste ! Le destin m'a placé au cœur de ces prodiges et de ces bouleversements. Peu de retours en arrière : cela m'ennuie. Des bonds en avant, oui. Je suis donc présent avec mes sentiments, mes angoisses, mes bonheurs, mes jours fertiles en coups de théâtre. Au fond, j'aime cette époque qui me déconcerte. Je montre, je critique, je m'enthousiasme, je me moque, je ris, je m'émeus, je questionne, je devine, je conjure, je crie un amour qui dépasse le temps. Gens du passé, pèlerins de l'avenir, je vous invite à faire ce voyage avec moi. " Robert SABATIER.

02/2000

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Policiers

Cobayes - Benoit

Ils ne se connaissaient pas... Ils ont tous répondu à la même annonce... Une compagnie pharmaceutique. Des cobayes. Des effets secondaires insoupçonnés. Ce qui me définit le mieux : ma passion pour le cinéma. Un jour, je tournerai mon propre film. Quand j'aurai de l'argent. Beaucoup d'argent. J'étais totalement à sec à mon arrivée en ville. Heureusement, Mini a accepté de partager son "appartement" avec moi. C'est grâce à elle que j'ai découvert AlphaLab. En attendant de réaliser mon rêve, je note toutes mes idées de scénarios dans un carnet. J'ai l'imagination assez fertile, ces jours-ci... Une foule d'idées macabres et sanglantes me passent par la tête. C'est peut-être parce que je suis un fan fini de Tarantino et que je regarde ses films en boucle. J'en ai parlé au psy d'AlphaLab. Il dit que c'est sûrement le stress, que ma première rencontre avec mes beaux-parents m'a angoissé. Ces vieux bourgeois... je suis convaincu qu'ils ne m'aiment pas, mais je m'en fous ; je suis follement amoureux de leur fille. Elle est hallucinante ! Le psy pense que je m'approprie les rêves de Mini au détriment des miens. Aucun rapport. Ce n'est pas parce que je veux passer chaque minute de ma vie à ses côtés que je suis dépendant affectif. J'abandonnerais tout pour elle, même si ça fait seulement deux mois qu'on se connaît. Rien de plus normal. Découvrez l'univers de COBAYES à travers la plume de sept auteurs différents. L'horreur et le suspense vous attendent dans les sept romans de cette série, à lire dans l'ordre... ou dans le désordre !

11/2019

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Littérature française

Le lys dans la vallee

" "Je cède à ton désir. Le privilège de la femme que nous aimons plus qu'elle ne nous aime est de nous faire oublier à tout propos les règles du bon sens. Pour ne pas voir un pli se former sur vos fronts, pour dissiper la boudeuse ex- pression de vos lèvres que le moindre refus attriste, nous franchissons miraculeusement les distances, nous donnons notre sang, nous dépensons l'avenir. Aujourd'hui tu veux mon passé, le voici. Seulement, sache-le bien, Natalie : en t'obéissant, j'ai dû fouler aux pieds des répugnances inviolées. Mais pourquoi suspecter les soudaines et longues rêveries qui me saisissent parfois en plein bonheur ? pourquoi ta jolie colère de femme aimée, à propos d'un silence ? Ne pouvais-tu jouer avec les contrastes de mon caractère sans en demander les causes ? As-tu dans le coeur des secrets qui, pour se faire absoudre, aient besoin des miens ? Enfin, tu l'as deviné, Natalie, et peut-être vaut-il mieux que tu saches tout : oui, ma vie est dominée par un fantôme, il se dessine vaguement au moindre mot qui le provoque, il s'agite sou- vent de lui-même au-dessus de moi. J'ai d'imposants souvenirs ensevelis au fond de mon âme comme ces productions marines qui s'aperçoivent par les temps calmes, et que les flots de la tempête jettent par fragments sur la grève. Quoique le travail que nécessitent les idées pour être exprimées ait contenu ces anciennes émotions qui me font tant de mal quand elles se réveillent trop soudainement, s'il y avait dans cette confession des éclats qui te blessassent, sou- viens-toi que tu m'as menacé si je ne t'obéissais pas, ne me punis donc point de t'avoir obéi ? Je voudrais que ma confidence redoublât ta tendresse. A ce soir... . ".

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Récits de voyage

Un long courrier indochinois - Toute une vie de voyages. Toute une vie de voyages

"Enfant solitaire, je jouais sagement sur la moquette bleue foncée de ma chambre qui donnait sur le théâtre Hébertot à Paris lorsque tu me remis deux boîtes en fer rectangulaires, bleutées et rouillées. Elles contenaient des lettres de ton enfance passée en France et en Extrême-Orient. Ce fut mon premier rendez-vous avec tes courriers, témoins de tes exils successifs. Ta mère, ma grand-mère, était une Vietnamienne de la haute société de Cochinchine. Ton père, lui, était métis franco-laotien. Longtemps, j'ai ressenti la différence dont je portais moi aussi les signes. Elle pesait à travers la mise à l'écart par des mots et des expressions entendues, rapportées ici ou là. Enfant typée, j'étais pour certains La petite Chinoise et il me fallait l'assumer. Tu avais été cet Indochinois aux yeux bridés, contraint d'avoir abandonné une vie confortable et aisée pour des ailleurs remplis d'incertitudes. L'adaptation et les nouveaux départs rythmèrent ainsi ta vie. Après ta disparition, une multitude d'autres lettres m'attendaient. Ces lettres, inattendues, parlent d'elles-même. Elles m'ont pourtant amenée à ajouter ma propre voix, mes propres mots, comme un écho à ton histoire, imaginant ce long récit dont tu es devenu le personnage principal, à ton insu. Il y est question de déracinement, le tien en l'occurrence, qui se raconte à travers l'ordinaire d'un quotidien rempli de priorités concrètes et de petites victoires infimes. L'histoire débute en 1939, dans la ville florissante de Saïgon, jadis surnommé la perle de l'Extrême-Orient, un jeune couple élégant et fortuné prend la pose. La belle Vietnamienne tient dans ses bras son premier bébé aux yeux bridés : mon père Serge".

04/2022

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Littérature française

Rien qu'une absence

" On s'envoie des bouées de sauvetage trouées. On se sent alourdis, empesés, dégoûtés. Ce séjour à l'IJ n'est qu'une étape, une sorte de stage, et Tintin n'est qu'un rigolo. La première impression est mauvaise mais il y en aura d'autres. On en profite au passage pour vomir ce quartier et cette ville aux accents pointus. La haine de Paris nous vient sans distinction, on balance tout dans le même sac. Je quitte Yves à une bouche de métro, au Châtelet. Je suis d'accord avec lui, on est dans la panade. Mais j'ai une carte de police, l'essentiel, et des projets qui ne se partagent pas. Après cette journée jetable, je me dis que j'ai encore moins de temps à perdre pour entamer ma liste. Je vais rapidement retrouver Corinne pour foutre le camp ensemble". Jean-Pierre Zorio-Prachinet est né à Cannes en 1956. Etudiant interrompu transféré dans un sanatorium de Briançon pour y nettoyer ses poumons, il a été policier de composition à Paris dans les coulisses obscures du Quai des Orfèvres, manutentionnaire sur le chantier du nouveau palais des festivals de Cannes, dépanneur de téléphones au service transmissions de la préfecture des Alpes-Maritimes et ingénieur circonstanciel à la direction des pompiers dans ce même département. Autant de situations personnelles pour tenter d'écrire. Rien qu'une absence est la suite de Sana 77, son premier roman, paru chez Cent Mille Milliards en 2023.

02/2024

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Littérature française

"BOX 7"

Rire plus fort pour vaincre la mort. Il fait nuit noire. Brutalement mon sommeil est interrompu ! Ma fille, dressée devant moi, dans ma chambre... elle est tremblante. "Maman, on a sonné à la porte ! " ose-t-elle à peine bredouiller, surprise elle-même il y a un instant dans son sommeil. Je crois entendre claquer ses dents. Pétrifiée, juste couverte de ma chemise de nuit que je défroisse dans un geste d'habitude, pieds nus, je suis debout et ne peux m'avancer davantage. La sonnette retentit : cette fois, c'est sûr... ! J'ouvre... de quoi laisser s'engager la moitié de mon visage qui plaide la soumission effarée... J'ai quand même le sentiment furtif, lequel me glace d'un frisson, que cela suffit pour que s'insinue discrètement dans un courant d'air maléfique, comme un fantôme malveillant qui s'impose maintenant à sa guise et prend possession de l'appartement. Sur le seuil, 2 hommes en uniforme, rincés, ruisselant de cette pluie qui, depuis hier soir, fait rage et tonne. Je réalise aussi, dans le désordre de mes pensées, qu'elle tourmentait déjà mon sommeil agité. Figés sur place, piteusement dégoulinants, les uniformes demeurent impassibles... rigidement droits... interdits. Mais je sais... j'ai compris et, dans un râle incontrôlé, je crie, je crois... L'horreur, de plein fouet, percute ma vie, foudroie nos vies... Retrouverons-nous la lumière ? !

04/2020

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Littérature française (poches)

La douleur

J'ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château. Je n'ai aucun souvenir de l'avoir écrit. Je sais que je l'ai fait, que c'est moi qui l'ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l'endroit, la gare d'Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l'aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelle maison? je ne sais plus rien. Ce qui est sûr, évident, c'est que ce texte-là, il ne me semble pas pensable de l'avoir écrit pendant l'attente de Robert L. Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m'épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver. La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot "écrit" ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d'une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n'ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m'a fait honte.

06/2007

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Poésie

Avus Meus

C'est un treize juin, date hautement symbolique pour la famille Gilon, de l'anniversaire du mariage de mes grands-parents que je rends public cet ouvrage que j'ai mis tant de coeur à confectionner. Hommage à un homme intemporel : Mon grand-père. Deux mille dix huit, sans que personne ne s'en soit douté, le héros de ma vie prend son envol vers ailleurs. Un ailleurs que l'on n'avait jamais fréquenté et que l'on n'avait pas imaginé fréquenter. La vie me prive de ce repère devenu essentiel, et je me retrouve contraint de bâtir de nouveau ces piliers sur lesquels je me reposais depuis quelques années. Ce recueil est comme un hommage, comme les mémoires d'un petit-fils qui veut que toute la planète sache qui était l'homme formidable qui lui a permis de se construire et de devenir celui qu'il est. Alors d'avance, merci. Merci de me permettre, par votre lecture, de raviver la flamme des mots, de faire renaître l'espace de quelques instants la mémoire de celui qui m'a construit en tant qu'homme et m'a transmis les valeurs qu'un grand-père transmet à son petit-fils. Merci, quelques instants, de permettre à Christian Gilon de vivre à nouveau parmi nous. Avec le soutien et la plume de Sandrine, Yvette et Jérémy.

06/2022

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Histoire régionale

Petit éloge amoureux de Toulouse

Une nouvelle collection chez Privat, " Petit e´loge amoureux... ", qui ce´le´brera des villes, des capitales, des re´gions, des pays, des lieux de culture et de me´moire, des lieux de voyage et de rencontre, des lieux de transmission et de mutation, des lieux ou` la vie passe et s'e´teint avant de renai^tre, des mythologies dont la permanence de´fie le temps quitte a` s'adapter aux modes, des espaces ou` le passe´ et le pre´sent s'entreme^lent et ou` le futur s'esquisse parfois a` travers la confrontation entre la modernite´ et la tradition. Toulouse, La Librairie, L'Occitanie, La Salle de cine´ma, Le Cafe´ ou Le Train constitueront les premiers rendez-vous lance´s a` des lecteurs curieux de de´couvrir ou de rede´couvrir des sujets familiers, ancre´s dans la me´moire et l'imaginaire collectifs, au gre´ de nouvelles approches. Nulle pre´tention scientifique ou universitaire dans ces libres e´vocations confie´es a` des auteurs, e´crivains connus dont la singularite´ et la sensibilite´ proposeront, mieux qu'un guide ou un dictionnaire, une vision a` la fois locale et globale, force´ment intime et par la` me^me un peu universelle. Et c'est Toulouse qui marque le de´but de cette collection, avec l'un de ses meilleurs ambassadeurs.

09/2021

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Littérature érotique et sentim

Légère et tourmentée, la mer immense

"Ce jour-là, munie d'un chapeau feutré, de rouge à lèvre rouge indécent et d'un maquillage évidemment trop prononcé, je m'agrippais à une barre du métro. Terrible enfant, femme perdue. C'était un jour qui me rappelait à une vie de film, je le cherchais inconsciemment et lui criais de tout mon corps de m'enlever, de me faire souffrir, de me faire crever de lui. Et tout ce que j'imaginais, ce que j'espérais maladivement se produisit. Psychologiquement incompréhensible, il me fallait pourtant du brut dans ma vie, des sensations animales, violentes, captivantes. Vivre plus fort, avec lui". Un roman magnifique, total, sur la vie et l'amour, ces deux concepts qui ici se confondent en un fourmillement d'images et de sentiments, perdus dans le temps et l'espace, dans le réel, le rêvé, l'imaginé et le souvenir. Avec un talent et une sensibilité littéraire à couper le souffle, Jo Watberg nous offre ces histoires croisées de toute beauté. L'héroïne, tour à tour d'une pureté virginale et d'une maturité forçant le respect, est cette jeune femme amoureuse, cette mère et cette fille, cette étudiante et cette écrivaine qui sommeillent en chacun d'entre nous. Un formidable hymne à la vie, à tout ce qu'elle a de beau à offrir, à tout ce qu'elle rend possible.

07/2013

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Littérature française (poches)

Bella-Vista suivi de Troix... Six... Neuf...

" C'est folie de croire que les périodes vides d'amour sont les " blancs " d'une existence de femme. Bien au contraire. Que demeure-t-il, à le raconter, d'un attachement passionné ? L'amour parfait se raconte en trois lignes : Il m'aima, je L'aimai, Sa présence supprima toutes les autres présences ; nous fûmes heureux, puis Il cessa de m'aimer et je souffris... [...] Ces " blancs " qui se chargèrent de me fournir l'anecdote, les personnages émus, égarés, illisibles ou simples qui me saisissaient par la manche, me prenaient à témoin puis me laissaient aller, je ne savais pas, autrefois, que j'aurais dû justement les compter pour intermèdes plus romanesques que le drame intime. Je ne finirai pas ma tâche d'écrivain sans essayer, comme je veux le faire ici, de les tirer d'une ombre où les relégua l'impudique devoir de parler de l'amour en mon nom personnel. " Bella-Vista regroupe quatre nouvelles. Suivant une sorte d'itinéraire personnel dans l'espace et le temps, Colette y dépeint des lieux familiers : le Midi de la France dans " Bella-Vista " ; l'univers du music-hall parisien - auquel elle appartint de 1906 à 1912 - avec " Gribiche " ; l'Afrique du Nord, où elle fit de nombreux séjours, dans " Le rendez-vous " ; enfin, sa Bourgogne natale dans " Le sieur Binard ".

04/2004

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Littérature française

Parties de campagne

" Tu ne sais pas ce que vient de me faire Catherine ? - Catherine qui ? - Mais Deneuve, enfin, qui veux-tu ? Elle était juste à côté de Claire Chazal, tout allait bien, quand tout à coup je me retourne et je m'aperçois qu'elle était en train de l'étrangler. - C'est fou ce que tu me racontes ! Mais pourquoi ? - Je crois qu'elles étaient trop près. C'est ma faute. -C'est insensé ! -Alors tu sais ce que j'ai fait ? J'ai emmené Claire Chazal au fond du jardin et j'ai mis Lino Ventura à la place. Elle n'a qu'à bien se tenir, Catherine. - Lino Ventura ? Mais il est mort ! - Comment ça, il est mort ? je sais, ce n'était pas tout à fait le bon moment pour le déplacer, mais il est en pleine forme. Il m'a encore donné trois roses pas plus tard que la semaine dernière. - Lino Ventura t'a donné des roses ? - Que veux-tu que donne un rosier ? Des poires ? - Car pendant tout ce temps, tu me parlais de tes rosiers ? - Evidemment, chérie. Tu croyais quoi ? - Eh bien... Tu es chroniqueur mondain, tout de même... - A la retraite, chérie. A la retraite. " Vingt textes courts où l'humour ne masque pas la sensibilité et la compréhension très fine de nos semblables.

05/2004

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Religion

Il n'est jamais trop tard pour le plus grand Amour. Petit traité d'espérance

Je suis un enfant naturel, né hors mariage de l'amour de ma mère et de son amant, un enfant considéré comme une "honte" par sa famille. Quel long chemin depuis ce départ si difficile jusqu'à aujourd'hui, où je suis habité de paix et de confiance ! Cela aurait pu mal finir, mais Dieu m'a sauvé. A des moments importants de ma vie, j'ai écouté Ses appels et j'y ai répondu. Nous sommes tous appelés. Dans un monde si dur, marqué par le chômage, la violence, la pauvreté, les familles disloquées, la solitude…, l'amour de Dieu est pour nous la plus belle des espérances. J'ai voulu écrire ce livre car on me pose tant de questions sur mon chemin spirituel, ma foi, ma prière, mon lien d'amour avec Dieu. J'ai souhaité raconter et partager. Admirer aussi les êtres qui m'ont guidé et inspiré. Dieu est si présent, si actif dans nos vies que tout est possible. A n'importe quel moment, à n'importe quel âge, qu'on soit riche ou pauvre, homme ou femme, pratiquant ou pas, bien portant ou malade, oui, tout est encore possible. Il nous faut juste nous ouvrir, nous offrir à Lui. Il n'est jamais trop tard pour le plus grand Amour. Michael Lonsdale

10/2016

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Essais médicaux

Bourgeoise et rebelle. Mon combat pour devenir femme médecin

Bourgeoise et rebelle n Ma vie, bien qu'heureuse, a été jonchée de combats. Je me suis battue pour devenir médecin et m'émanciper en tant que femme. Je me suis battue pour faire accepter mon couple. Je me suis battue pour surmonter le décès de mon premier bébé, puis pour soigner mes patients et prendre soin de mes enfants. Une fois à la retraite, je pensais ne plus avoir mener de bataille. Pourtant, depuis une vingtaine d'années, je me bats encore pour sauver ce qu'il reste de mes terres familiales. a Née en 1936 au sein d'un milieu privilégié où il était inenvisa-geable que les femmes travaillent, Geneviève Barre a su braver les multiples interdits familiaux et sociaux pour réaliser son rêve : devenir médecin. Sans autre bagage que sa seule détermination, elle n'a cessé de lutter contre la misogynie de ses confrères masculins et s'est imposée comme médecin pédiatre — activité qu'elle exerce toujours, à 84 ans, à Versailles. Elle offre, à travers son témoignage, un remarquable exemple de combat pour les femmes d'aujourd'hui et demain. Geneviève Barre est médecin pédiatre pédopsychiatre et homéopathe à Versailles. Nantcy Leone est journaliste et fondatrice du média culturel et citoyen dédié aux femmes du monde Univers-elles.com 9 SBN1111113 79 I 0 III 023811 17€ 0381 311

04/2021

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Critique littéraire

L'âge des lettres

Roland Barthes avait pensé intituler une conférence "Proust et moi". Après réflexion, il l'appela "Longtemps, je me suis couché de bonne heure". Non qu'il vît de la présomption dans la première formule. Employée par lui. disait-il, et non par un témoin, elle n'impliquait aucune comparaison, mais exprimait une identification. Loin de s'égaler à Proust, il entrait humblement dans ses pas. Si je le comprends bien, il y aurait eu de l'audace de ma part à nommer ce livre-ci "Roland et moi", puisque je l'ai vu vivre durant quelques années. N'ayant pas côtoyé Proust, rien ne l'empêchait de dire "Proust et moi", tandis que je ne pourrais pas écrire "Roland et moi en toute simplicité. En vérité, il ne s'agit ni de se comparer ni de s'identifier, mais, trente-cinq ans après sa mort, de revenir, comme je le fais souvent dans ma tête, sur notre amitié, d'en parcourir les étapes, de fouiller dans ma mémoire, de retrouver ce que je lui dois, de lui rendre grâce pour ce qu'il m'a donné. pour les progrès qu'il m'a fait faire. On ne se lance pas dans ce genre d'enquête si l'on ne se sent pas contraint et forcé. On y résiste jusqu'au moment où elle s'impose. Ceci est ma recherche de Roland.

10/2015

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Littérature étrangère

Gertrud. Monologue pour choeur de femmes, avec 1 CD audio

Je tâtonne sur une vaste surface, mes yeux collés, pieds nus, cendre entre doigts de pieds, ma robe courte, brune, élimée, me cogne les jambes. Mon châle à poussier autour de la tête, je suis amaigrie, les seins creux, ma robe semble être une blouse brune une vague blouse brune, nouée avec une corde, la desserrer tant elle coupe profondément dans la chair, sens ma peau, sillons et côtes, frotte les yeux penchée en avant, la crasse tient bon, paupières collent, les nuages doivent être sombres, s'ils dérivent, se baisser jusqu'au sol, ma main le touche, je sens de la cendre, mais ça doit remonter à une éternité, quelque chose travaille en moi, pousse en avant, mais qui est-ce. Je frappe la poitrine et tâtonne à nouveau. Si j'avais un bâton. Des bâtiments à l'horizon. Ou une lumière. Ca brille doucement, vaguement, oui je sens déjà les rayons sur le visage. Mes cheveux sont blancs, je trébuche, la cendre est tendre. Doucement. Les nuages semblent dériver vraiment rapidement. De la fumée. Derrière du jaune, c'est le soleil. Mais pourquoi ça ne se précise pas. Pluie commence. Silence, juste un fin goutte-à-goutte, pourquoi la cendre ne se mouille pas. Ca viendrait des bâtiments, dans les étages se reflète le soleil, voilà pourquoi il ne m'atteint que de temps en temps.

11/2016

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Criminalité

L'écho des ombres. Récit d'un survivant

" Mon entourage au départ me dit que j'ai rêvé et cette pensée me réconforte beaucoup. Je me dis : "C'est bon, ce n'était qu'un mauvais rêve. ' Malheureusement, la vérité me rattrape forcément avec les visages fermés aussi autour de moi. Avec l'absence surtout. Pourquoi mes parents, mon frère et ma soeur ne sont pas à mes côtés ? " Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1983, la famille Labrousse est massacrée à son domicile de Saint-Martin-le-Noeud, dans l'Oise. L'assassin, garçon-charcutier de son état, tue d'abord Caroline l'aînée des enfants Labrousse qui quelques jours avant a mis fi n à leur relation sentimentale. Ce soir-là, il poignarde aussi mortellement la mère de Caroline, Franciane, son père Jean-Jacques, son petit frère Fabrice et les grands-parents maternels. Un seul en réchappe miraculeusement : Jean-Yves. Il a 15 ans. Quarante ans plus tard, pour la première fois, il livre son témoignage grâce à sa fille Camille et à la journaliste Constance Bostoen qui l'ont aidé à écrire ce récit poignant. Le récit d'un rescapé, d'un homme presque ordinaire, qui encore aujourd'hui, tout en étant "multi-dys", tente de se reconstruire, de comprendre sans pouvoir l'oublier cette nuit de cauchemar, cette nuit qui a bouleversé sa vie. Collection Jacques Dallest

10/2023

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Poésie

Pour le prix de ma bouche. Poésie roumaine post-communiste

Le 22 décembre 1989, le poète Micea Dinescu eut l'honneur et le plaisir d'annoncer au monde que le règne de Ceausescu avait trouvé sa fin. Avec lui finissait aussi la censure qui, dans les années quatre-vingt, avait étouffé toute initiative créatrice en Roumanie. Ceux qui en bénéficiaient en premier, les "quatre-vingt-dixistes", avaient été productifs depuis de nombreuses années, mais n'avaient pas eu l'occasion de publier, ou très peu. Puis, sous l'impulsion d'une multitude de cercles littéraires partout dans le pays, la poésie roumaine a pris un essor phénoménal, engendrant une floraison de poétiques que la critique a du mal à cartographier. On utiliser des catégories telles que "néo-expressionnistes" , "minimalistes" , "hyperréalistes" , voire "déprimistes" , ce qui pour le moins témoigne de la diversité de la poésie roumaine contemporaine. Le présent volume, Pour le prix de ma bouche, propose vingt-cinq poètes survenus après la chute du communisme, dont cinq poètes roumanophones de la République de Moldova d'après la désagrégation de l'Union Soviétique et la déclaration d'indépendance en 1991.

12/2019

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Religion

Ma maison que Dieu habite. Réflexions sur la vie commune

Mgr Camisasca nous livre ici le fruit de 12 années d'expérience sur la vie commune au sein de la Fraternité sacerdotale Saint Charles Boromée qu'il a fondée en 1985. Cette communauté est née du charisme de Communion et Libération, Mouvement fondé en Italie par don Luigi Giussani, présent aujourd'hui dans plus de quatre-vingt-dix pays dans le monde. Mgr Camisasca fut un ami très proche du fondateur.

12/2019

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Droit

En route pour ma 1re année de droit. 4e édition

Avec ce livre, le bachelier (future étudiant) dispose des notions comportementales et juridiques qui seront indispensables pour réussir à l'université. Lycéens en juin, bacheliers en juillet, étudiants en 1re année de droit dès début septembre, étudiants qui suivent leurs TD avant fin septembre et étudiants qui passent leurs examens dès la mi-décembre. En quelques mois, ils doivent devenir des étudiants avertis sur des matières dont ils ignoraient presque tout en juin. Ce livre a pour objet de les aider à anticiper cette transformation et à faciliter leur adaptation à cette nouvelle vie d'étudiant en droit. "En route pour ma 1re année de droit" est le premier livre que doit lire tout bachelier inscrit en 1re année de droit. Il pourra ainsi : - prendre les bonnes habitudes pour réussir ses études de droit ; - s'initier à la matière "Droit" : vocabulaire juridique, style juridique, abréviations à connaître, difficultés, pièges, etc. - s'initier aux exercices juridiques : dissertation juridique, commentaire d'arrêt ou de décision, commentaire de textes juridiques, cas pratique ou consultation juridique ; - découvrir sous forme d'exercices attractifs les matières juridiques qu'il va étudier au cours de sa 1re année de droit : Introduction générale au droit - Droit civil - Institutions juridictionnelles - Histoire constitutionnelle - Droit constitutionnel - Droit de l'Union européenne. Points forts - Un contenu qui développe à la fois le comportement que doit adopter le nouvel étudiant en droit et les notions juridiques dont il doit devenir familier - Une présentation sous la forme d'exercices attractifs pour travailler "sans s'en rendre compte" - Un volume et un prix adapté aux bacheliers / étudiants et à leurs parents

06/2020

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Lecture 6-9 ans

Moi & ma super bande Tome 11 : Le baby-sitting infernal

Bêtises et délires garantis avec Ella et ses amis ! Un roman illustré pour les enfants de 7 à 11 ans, facile à lire tout seul et à comprendre. Une histoire rythmée et passionnante qui donne vraiment envie de lire. L'histoire : Le maitre part en week-end avec sa femme pour fêter leur anniversaire de mariage. Le séjour est organisé, la babysitter réservée... il peut partir tranquille ! Evidemment, c'est sans compter sur ses élèves qui, sur un malentendu, décommandent la babysitter et se retrouvent avec les enfants du maitre sur les bras ! La mission s'annonce périlleuse pour Ella et ses copains ! Un ton drôle et décalé pour parler d'une bande d'amis à l'école. Un roman humoristique pour les enfants de 7 à 11 ans.

06/2020

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Littérature érotique et sentim

La meilleure chose qui me soit (jamais) arrivée. Edition collector

Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais regardé les choses en face. Je suis folle amoureuse d'Alex Tyler. Amoureuse. De mon meilleur ami, qui fait passer tout le monde avant lui-même alors qu'il en a bavé. Est-ce qu'avec le temps, je pourrais finir par trouver du charme à sa coupe de geek ? Bien sûr. Et dans le cas contraire, je pourrais toujours l'envoyer chez le coiffeur. On n'oublie jamais son premier amour. Seulement, Holly a décidé il y a dix ans qu'Alex ne serait pas l'homme de sa vie. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir quelques doutes sur la capacité de son patron à remplir ce rôle. Alex, lui, veut repartir à zéro et s'investir dans son nouveau boulot. Il est presque certain que sa décision de s'installer à Londres n'a aucun rapport avec Holly qu'il n'a jamais pu oublier. Presque. Ces deux-là ne sont-ils pas condamnés à retomber amoureux ? " Savoureux ! On se croirait dans une comédie romantique de Richard Curtis ! " Glamour " Une comédie romantique inoubliable ! " Ali McNamara, auteure de From Notting Hill with Love... actually " Un roman qui sonne juste et ne manque pas de mordant... en plus d'être incroyablement drôle. " Kirsty Greenwood

06/2020

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Développement personnel

Reprendre le pouvoir au travail. Femme, repartez avec ma méthode

Ce livre est unique ! Pourquoi ? Ce premier livre offre un plongeon en pleine séance de coaching ! Avec 3 femmes dont 2 touchées dans leur fonction, la troisième, licenciée et en dépression, que j'ai coachées et dont j'explique leurs progressions par rapport à leur comportement respectif ; plus encore, les découvertes de richesses en elles et les forces qu'elles ont gagnées en étant aidées. Avec MA METHODE, cela est possible entre 3 et 6 mois. Je donne des outils simples... -Comment changer de métier, aborder une transition professionnelle, valoriser ses potentialités ? -Qui ne se pose pas de questions sur ses relations, les comportements de son entourage ou comment sortir d'un conflit, d'un licenciement ? Ou comment "passer le deuil" d'une personne, un lieu de vie, une situation ? OUI, MA METHODE permet de gagner en aisance relationnelle que ce soit dans sa vie professionnelle ou bien privée. Ce livre, avec les 3 étapes de MA METHODE donne des pépites pour se sentir mieux. Etape 1 indispensable : traverser son deuil, enlever de vieilles scories. Etape 2 : Identité révélée. Etape 3 : élaboration de son projet professionnel ou de vie. N'est-ce pas enthousiasmant de vivre dans la fluidité, d'être plus disponible pour s'occuper de soi, de sa famille, ses amis et "penser" loisirs ? Vous avez les solutions en vous et avec MA METHODE, je vous aide à les révéler et les faire "vibrer" .

04/2020

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Littérature française

Dévouement et remerciement. Ce carnet, ma contribution au vivre-ensemble

"Chacun d'entre nous a quelque part en lui un carnet, une histoire, quelque chose qu'il ou elle vit, quelque chose à dire, à faire, à partager... Et toutes les vies, toutes les histoires et tous les carnets se valent. La mer, l'océan, le désert, la maladie, l'homme, nous ont enlevé tant de vies." Ce sont des jeunes d'horizons et de parcours différents mais avec des similitudes dans leurs aspirations, réunis il y a quelques années pour la toute première fois par l'ASE (l'Aide Sociale à l'Enfance). Des années sont passées, des souvenirs se sont empilés et les amis sont toujours aussi proches voire inséparables puisqu'ils se réunissent deux fois par an chez l'un d'entre eux. Leur passé et leurs aspirations nourrissent et consolident leur amitié. Dans ce livre, "ce carnet", celui de Bagdad, l'auteur nous présente ses amis, nous parle de ses rêves et de ses interrogations.

03/2020