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Wolfgang-Amadeus Mozart

Extraits

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Science-fiction

De profundis

Dans la ville-monde d'Olig, le tocsin a sonné qui annonce sa fin prochaine. Les Grands Conseillers sont inquiets : parviendront-ils à sauver l'humanité en lui rendant sa splendeur passée ? Alors eux-mêmes pourront reconquérir le statut céleste dont ils ont été déchus suite à leur rébellion. Pour avoir offert aux hommes l'intelligence, ces brillants esprits subissent l'infâme exil de l'incarnation. La philosophie, la science, l'art, la folie, le plaisir des sens sont autant de voies à explorer afin de reconquérir la félicité perdue. Mais la noirceur de leur humanité les entraîne vers l'humiliation, la torture, le cannibalisme et les déviances sexuelles... L'arbre inconnu découvert par les Voyageurs semble leur ouvrir de nouvelles perspectives vers la grandeur à laquelle ils aspirent. Et si Socrate, Jésus, Faust, Rimbaud, Léonard de Vinci, Mozart, Diogène avaient été ces fameux anges déchus dont parlent les anciens récits ? Sous des pseudonymes que le lecteur avisé se plaira de reconnaître, ils explorent ici les ressources de leur génie pour découvrir le sens de l'existence et recouvrer leur sublime majesté. Conte philosophique, métaphore ésotérique de cette quête de l'absolu, uchronie pré-apocalyptique inspirée de la Grèce antique, riche de références et de citations, De Profundis se propose de rassembler les différents chemins par lesquels les hommes tentent de s'extraire de leur médiocrité, abordant ce qu'aurait pu être l'existence terrestre avant la (ré)apparition d'Adam et Eve.

03/2015

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Littérature française

Paisiello

En 1788, Louis, seize ans, et sa sœur Céline, douze ans, mènent une vie heureuse chez leurs grands-parents maternels qui les éduquent selon leurs propres idées. Ils rêvent d'une société faite de liberté et d'égalité, dans laquelle la musique joue un rôle premier. Pour Céline, la vie c'est le chant, et le chant c'est Mozart qu'elle souhaite un jour interpréter et rêve d'épouser. Son frère, lui, ambitionne d'enseigner la musique. Il s'y sent poussé par le souvenir de sa mère trop tôt décédée et encouragé par la découverte d'une brève pièce pour clavier – un Rondo – composée par le musicien de Tarente Giovanni Paisiello et pour laquelle il ressent un vrai coup de cœur. De leur côté leurs grands-parents estiment que les beaux-arts, et particulièrement la peinture qu'ils aiment pratiquer à leur manière, demandent d'être libérés de la sclérose résultant de trop de modes imposées par le pouvoir. Tous quatre pensent que la réunion des États-Généraux convoquée par le Roi Louis XVI pour mai 1789 fournira les prémices d'un renouveau auquel ils aspirent pour le bien et le bonheur de tous. Seul toutefois le rêve de Louis, qui se trouve au centre du récit, pourra se réaliser à l'issue d'un périple long et incertain dans le temps, l'espace et les aléas de l'Histoire. Sans que la petite musique de Paisiello l'ait jamais quitté.

05/2015

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Psychologie, psychanalyse

Le chagrin et la consolation

Le chagrin est classé parmi les arts mineurs de la vie psychique. Depuis Vienne, les arts majeurs que sont le deuil, la mélancolie et la dépression, ont retenu toutes les attentions. Mais qu'en est-il du chagrin ? Celui que chacun connaît, enfoui ou à fleur de peau. Qu'en est-il de la consolation ? Est-elle si difficile ? A-t-elle des conceptions différentes selon nos croyances, nos philosophies ? Traversant les âges, les littératures, de Balzac à Dostoïevski et Jodorovski, de Baudelaire à Stefan Zweig et Yasushi Inoué ; les musiques, de Mozart à Beethoven, de Sibelius à Alban Berg ; rencontrant les événements contemporains, la mort d'un pape et le retour d'otages ; la photographie avec l'œuvre de James Nachtwey ; affrontant les guerres et rappelant l'héroïsme d'un Janusz Korczak ; se souvenant des textes d'Aristote, de Montaigne, de Pascal mis en perspective avec le concept de la résilience chez Boris Cyrulnik ; analysant un roman de Mary Webb ; disséquant les étymologies de " chagrin " et de " consolation " ; s'interrogeant sur l'affectivité maternelle et la mort de l'enfant... l'auteur nous entraîne dans un voyage intérieur et intime où nos chagrins d'enfants et d'adultes en rencontrent d'autres, se posent en questions trouvant chemin auprès de pensées comme celle de Balint ; se consolent à l'écoute de la musique intérieure qu'elle évoque ; rejaillissent à la confrontation d'un monde contemporain et de ses violences ; vivants mais apaisés.

10/2005

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Poésie

Don Juan

Considérée par Lord Byron lui-même comme son oeuvre maîtresseet la plus personnelle, interrompue par la mort de l'auteur, Don Juan raconte en dix-sept chants, sur un ton facétieux et volontairement provocateur, les péripéties d'un Espagnol, voyageant à la fin du XVIIIe siècle de l'Espagne à l'Angleterre, en passant par la Grèce et la Russie. Le Don Juan de Byron à l'opposé du mythe du séducteur, est un jeune candide, jouet des événements comme des femmes. Ouvre de la maturité, pied de nez au Romantisme, que Byronavait lui-même contribué à installer, abandonné pour le sarcasme, qui renoue avec l'esprit subversif de son cher XVIIIe siècle, ce long poème inachevé en dix-sept chants, au style flamboyant etmagnifique, est le chef-d'oeuvre incontesté de Lord Byron. Fidèle à son go du scandale, prenant à contre-pied le mythe dulibertin cynique immortalisé par Tirso de Molina, Molière et Mozart, Byron fait de son héros un pantin manipulé par les femmes et leursdésirs dévorants et voué aux caprices de l'improvisation de l'auteur. Une oeuvre novatrice, satirique et ironique, dans laquelle il sepropose de dénoncer l'oppression sous toutes ses formes. "On connaîtra un jour Don Juan pour ce que j'ai voulu qu'il soit : une satire des abus de la société dans ses états actuels - et non une apologie du vice". Lord Byron

05/2023

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Histoire de la musique

Faîtes vos jeux ! La vie musicale dans les casinos français (XIX-XXe siècle)

On joue beaucoup au casino, mais pas seulement de l'argent : pour attirer le public, les établissements de jeux ne lésinent pas sur les moyens et offrent aux musiciens de nombreux espaces d'expression. Apparaissant au milieu du XIXe siècle dans les stations balnéaires et thermales, les casinos français ont joué un rôle important - et pourtant ignoré - dans le développement artistique du territoire français jusqu'à la fin du XXe siècle. Ce livre collectif aborde la vie musicale de ces établissements sur le temps long, et en propose des approches très diverses. Des études sur un lieu précis y côtoient l'analyse de parcours individuels d'instrumentistes et la programmation de certains genres (comme le jazz, le ballet, l'opéra, la musique contemporaine ou le rock) ou d'oeuvres spécifiques (notamment celles de Mozart ou de Wagner). Certains chapitres permettent également de faire le point sur la législation des spectacles dans les établissements de jeux, l'architecture des bâtiments et leur fonctionnement économique. L'imaginaire des musiques de casino (chez Marcel Proust ou au cinéma) se voit aussi ausculté. La compilation de ces recherches inédites offre un large panorama du phénomène. En s'appuyant sur les exemples de Deauville, Cabourg, Vichy, Saint-Malo, Cannes, Boulogne-sur-Mer, Aix-les-Bains, Les Sables-d'Olonne, Royan, Cauterets ou encore Aix-en-Provence, ce livre propose une histoire de la musique en France qui ne reste pas obnubilée par Paris.

04/2024

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Monographies

Le voyage en train.. 0

" [Le train] est un artiste qui procède à la façon des maîtres. Ne lui demandez pas les détails, mais l'ensemble où est la vie. [...] En quelques heures, il vous présente toute la France, sous vos yeux se déroule la totalité du panorama, une succession rapide d'images charmantes et de surprises toujours nouvelles. " (Jules Claretie, Voyages d'un Parisien, 1865) Le train est-il un artiste comme l'affirme Jules Claretie ? Ayant considérablement bouleversé notre rapport sensible à l'espace et au temps, il a assurément été le moteur d'une transformation profonde de leurs représentations artistiques. Pour la première fois en France, l'exposition organisée par le Musée d'arts de Nantes mettra en parallèle le fulgurant développement du chemin de fer et celui d'un art moderne renonçant peu ou prou à l'idéal de fixité du monde préindustriel, du milieu de 19e siècle au milieu du 20e siècle. L'histoire ne s'arrête évidemment pas là où se clôt l'exposition, ce qu'illustreront quelques oeuvres contemporaines exposées dans le fil du parcours. L'exposition présentera la grande variété des réponses iconographiques et esthétiques apportées à cette perturbation des conceptions spatio-temporelles établies. Les oeuvres montreront, de la critique à la célébration, du refus à l'adaptation, comment les artistes ont réagi à ce nouvel environnement alors que rails, ponts, vapeur, signaux, horloges et télégraphe devenaient les emblèmes technologiques d'une circulation rapide et régulée des êtres, des marchandises et de l'information, dégagée des contraintes naturelles. L'exposition s'appuiera sur des recherches qui,depuis les ouvrages pionniers de Leo Marx et de Wolfgang Schivelbusch, ont été régulièrement actualisées, des travaux de Karen Bowie aux récentes études empreintes de culture visuelle. Citons par exemple le concept de " modernité véhiculée " introduit par Clément Chéroux, les travaux de Niklaus Manuel Güdel relisant les paysages de Ferdinand Hodler à l'aune de ses impressions ferroviaires ou les études d'Arnauld Pierre sur le paradigme signalétique dans les oeuvres de Fernand Léger et Nicolas Schöffer.

11/2022

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Religion

L'annonce de l'Evangile au Cameroun. L'oeuvre missionnaire des Pallottins de 1890 à 1916 et de 1964 à 2010

Au XIXe siècle, l’Europe est marquée par des préjugés raciaux sur les Noirs. Les Européens qui arrivent en Afrique pensent que le Noir est un homme sans culture et un être sous-dévéloppé. L’Afrique est en réalité un continent maudit. L’Église va faire fi de ces pensées fausses et de cette vision absurde. À travers son Encyclique Sancta Dei Civitas (1880), le pape Léon XIII appelle les croyants à soutenir les missionnaires et à prendre part à l’oeuvre d’évangélisation. L’Église Catholique se présente comme la mère de la civilisation. Léon XIII place l’Afrique sous la tutelle de l’Église et des États européens. La Conférence de Berlin de 1884/1885 procède au partage de l’Afrique. Le Cameroun est reconnu comme une colonie allemande. Dès 1887, la période du Kulturkampf approche de sa fin lorsque les missionnaires allemands partent pour l’Afrique. Dans leur conférence de Fulda en 1888, les évêques allemands demandent la création de missions dans les colonies allemandes. Par l’intermédiaire de Ludwig Windthorst, homme politique allemand, l’Église Catholique obtient du ministère allemand des Affaires Étrangères l’autorisation d’évangéliser le Cameroun. Cette mission est confiée aux Pallottins, communauté religieuse fondée par un prêtre italien nommé Vincent Pallotti, et qui s’installera plus tard dans le diocèse de Limbourg en Allemagne. Leurs activités au Cameroun seront marquées aussi bien par la création des structures ecclésiales que par la conversion intérieure. L’ouvrage apporte une contribution essentielle à la compréhension des méthodes d’évangélisation des Pallottins au Cameroun de 1890 à 1916 et, lors de leur retour en 1964 jusqu’en 2010. Il les présente comme des acteurs déterminants du dynamisme actuel de la foi vécue par les chrétiens de ce pays. Aloyse Kisito Patrice Essono, prêtre de la Société de l’Apostolat Catholique (Pallottins), a fait ses études en Allemagne. Docteur en histoire de l’Église (université Johann Wolfgang von Goethe de Francfort) en 2012, il exerce aussi comme aumônier à l’aéroport international de Francfort.

10/2013

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Thèmes photo

L'arc sera parmi les nuages. Edition bilingue français-anglais

Invitée à la résidence INSTANTS au Château Palmer, Henrike Stahl a photographié le travail des vignerons, en s'immergeant dans leur monde. Elle a observé les jeunes de la banlieue de Bordeaux formés aux travaux de la vigne "Je les ai photographiés, j'ai observé les gestes transmis, les techniques. C'est l'une des premières choses qui m'a frappée en arrivant ici : la quantité de débutants se frottant au travail de la terre, encadrés par des vignerons plus expérimentés". Inspirée par des photographes comme Nan Goldin, Wolfgang Tillmans et Rineke Dijkstra, Henrike s'est orientée vers une photographie humaniste et intemporelle. Elle évite le sensationnalisme, choisissant plutôt de représenter les marges sans stigmatisation. Elle privilégie la beauté inattendue et travaille la matière vivante, utilisant des techniques qui ne déforment pas la réalité. Pour son projet au Château Palmer, elle a expérimenté en intégrant la nature dans son processus créatif, enterrant des portraits ou les exposant à des éléments naturels, reflétant l'interconnexion entre l'art, la nature et le vin. La nature, selon elle, est le curateur ultime de son exposition, soulignant le pouvoir et l'influence de l'environnement naturel sur son art. Ce livre est la deuxième édition de la résidence photographique INSTANTS organisée par Château Palmer et Leica. Henrike Stahl Photographe franco-allemande établie en France. Elle a documenté le travail des vignerons, mettant en lumière la transmission et le développement humain. Inspirée par des photographes humanistes, Henrike capture l'humanité avec tendresse et évite le sensationnalisme. Dans son projet à Château Palmer, elle a intégré la nature dans son art, laissant l'environnement influencer et transformer ses oeuvres. Pour Henrike, la nature est le curateur ultime, reflétant l'interconnexion entre l'art, l'homme et l'environnement. Une exposition aura lieu en avril/mais à la galerie Leica de la rue Boissy d'Anglas à Paris

04/2024

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Théâtre

La récréation. Suivie de L'agonie

Dans les années 80, nous étions à New York avec notre cirque imaginaire ou invisible... Le compositeur Philip Glass vint un soir à notre spectacle accompagné de la belle Bianca Jagger... Nous dînâmes ensemble et Philip Glass me proposa de concevoir une sorte d'opéra dont j'écrirais le livret ou l'histoire, et lui composerait la musique... "Mets-toi au travail et retrouvons-nous vite lorsque tu auras fini ! A bientôt !" Bientôt ? J'écrivis rapidement l'histoire qui me faisait rire... Une pièce parfois chantée, toujours musicale, qui se déroulait en deux parties. La première, dans la cour de récréation d'une école maternelle en 1939, juste avant la guerre, avec des bambins de trois à cinq ans joués par des acteurs chanteurs adultes... La seconde, en 2014, avec les mêmes acteurs devenus vieillards grabataires ou séniles... Que se passa-t-il quand j'eus terminé l'écriture de cette "commande" de Philip Glass ? Je l'ignore encore, mais je ne la lui ai pas envoyée. Sans doute a-t-il pensé que je ne l'avais pas écrite ! Peut-être ai-je cru que cela avait peu d'intérêt et que la célébrité mondiale de Philip m'intimidait un peu... A une autre époque, aurais-je fait la même chose avec Mozart ? C'est probable... Finalement, j'enverrai avec trente ans de retard cette édition de L'Harmattan à monsieur Glass. Trente ans, ce n'est rien. Peut-être en composera-t-il enfin la musique !

03/2014

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Musique, danse

La rivière et son secret. Des camps de Mao à Jean-Sébastien Bach : le destin d'une femme d'exception

Pékin, 1969. Zhu Xiao-Mei est un « être de mauvaise origine », c’est-à-dire qu’elle est issue d’une famille de bourgeois cultivés. Une tare d’autant plus lourde à porter pour la jeune Xiao-Mei qu’elle a un don précoce pour le piano et une passion pour la musique décadente – Shumann, Mozart, Bach. Logique, par conséquent, qu’elle soit envoyée en camp de rééducation par les autorités de la Chine communiste. Frontière de la Mongolie, 1974. Zhu Xiao-Mei n’a plus rien d’une bourgeoise cultivée, plus rien d’une pianiste, plus rien d’une artiste. Elle est devenue une machine à obéir et à dénoncer. Son unique livre est le Petit Livre rouge, son unique rêve de manger à sa faim. Mais un jour, Xiao-Mei trouve dans le camp un vieil accordéon. Elle caresse les touches, se risque à jouer un accord, quelques notes de musique s’élèvent… Par enchantement l’espoir renaît : Xiao-Mei se jure qu’elle rejouera du piano. Paris, 1985. Il a fallu à la jeune femme dix ans d’obstination pour pouvoir pratiquer ce qui est depuis toujours son vrai métier, pianiste. Partie de Chine dès les premiers signes d’ouverture, en 1979, elle reprend ses études musicales aux États-Unis tout en travaillant pour survivre comme baby-sitter, femme de ménage, serveuse, cuisinière… Puis elle s’exile encore, cette fois vers Paris. Et là, le miracle survient. Pour la première fois, on l’écoute, on lui donne sa chance… Sa carrière est lancée, elle ne s’arrêtera plus.

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BD tout public

Le Journal

Un soir glacial de 1974, derrière un pilier de Notre-Dame, la voix du Seigneur (impénétrable, comme on le sait) ordonne à Jean-Pierre d'écrire de grands romans chrétiens et à un certain François Mauriac de fonder le plus beau journal de bande dessinée de tous les temps. Pour le bonheur des générations futures, les deux hommes échangent leurs missions¿ La suite, c'est une décennie d'épopée éditoriale et un demi-siècle de culture pop (des pulps aux punks) racontés par un artiste qui dévore son sujet et le restitue dans cet alliage néomoderne entre Ligne Claire et Style Atome, qui fit sa gloire dans les pages du mythique Métal Hurlant - dont il fut le Mozart. Serge Clerc est de retour après une longue période de silence et de maturation, avec un sujet fantastique qu'il aborde comme s'il l'avait vécu, ce qui est le cas, puisqu'il s'agit de sa vie. Graphiquement, narrativement, celui qu'on nommait le dessinateur-espion, le créateur de La Légende du Rock & Roll, de La Nuit du Mocambo et de Meurtre dans le phare, qui donna ses lettres d'élégance à la BD rock, est dans une forme éblouissante. En 230 pages sidérantes, il fait revivre une époque qui fut le levain de la nôtre, marquée par le génie ombrageux des Moebius, Swarte, Chaland, Clash, Sex Pistols et J. -P. Manchette, que l'on retrouve dans cet ouvrage majeur, aussi frais, dispos et vivants que si on les avait quittés hier au bar du Rose Bonbon.

01/2008

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Cinéma

Jean-Luc Godard, Dictionnaire des passions

Jean-Luc Godard, Dictionnaire des passions propose d'approcher l'univers du cinéaste de manière originale, ludique, intrigante, inhabituelle. Jean-Luc Douin jalonne la vie et l'oeuvre de Jean-Luc Godard, les épisode marquants de sa biographie, les thèmes qui lui sont familiers, et les correspondances souterraines qui relient les uns aux autres, au fil de deux cent cinquante entrées qui déclinent des films (longs ou courts), des collaborateurs, des maîtres littéraires ou cinématographiques, de comédiens, des comédiennes. Mais aussi des obsessions, des options politiques, des credo artistiques, des personnages, des lieux. Comment Godar fait bande à part, comment il parle de l'amour, du sexe, de la guerre, de la mort. Comment il voit la vie en noir, ou en couleur. Comment il s'habille et comment il déshabille. Que signifient chez lui Mozart ou les Rolling Stones, et pourquoi ces images d'ange, de jardinier, de bagnoles américaines. Pourquoi il aime l'Allemagne et les Indiens. Où il puise ses citations. Ce qu'il fait des mots, des voix, des accents, des insultes. Godard et le tennis ou le vélo, Godard et la censure. Godard e le ciel, Godard et l'usine, Godard face à l'Histoire, face à la télé, face aux femmes. Ses villes, ses salles de bains. Godard en mosaïque, ses amitiés, ses coups de gueule, ses références. Godard en un kaléidoscope facile consulter, aisé à décrypter. La bible du godardophile. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir, sans parvenir à tout savoir.

10/2010

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Poésie

Elle, grenat noir

" Cela brûle/ne sera jamais nommé ". Le monde, notre monde que " les fées désertent ", s'il est bleu, possède le seul bleu possible : celui des hématomes et des ecchymoses que les commotions de l'Histoire ont généreusement assénés sans relâche et avec largesse. La poésie de Patricia Cottron-Daubigné s'installe dans " le juste possible/de tenir ", entre ce que la nuit ne permet pas d'oublier - massacres et atrocités qui jalonnent le quotidien de la planète - et ce que le jour voudrait bien bâtir, un monde qui " s'ouvre/accorde les chemins ", en particulier ceux du désir et de l'amour. Le livre naît dans cette doublure de langage dont se vêt l'existence : à la fois, un revers social, politique, culturel hanté par la présence récurrente de Camille, Mozart..., leurs énigmatiques italiques d'une part, et l'avers qui veut vivre, le corps offert, ouvert à la chair plus qu'au chant de l'amour d'autre part. Le poème, sobre comme une " longue cicatrice/cousue/sur quel désir ", balafre un matin clair, entre sommeil et éveil, qui invente " d'improbables issues ". Mais des issues qui brûlent et laissent interdit. Patricia Cottron-Daubigné est née à Surgères, en Charente-Maritime. Elle vit et travaille aux abords du Marais Poitevin. Elle a publié des poèmes dans de nombreuses revues - Décharge, Friches, Multiples, Poésie première, Rétro-Viseur, L'Arbre à paroles, etc. - et une dizaine de plaquettes, parmi lesquelles Portraits pour ma mémoire qui lui a valu le " Prix du livre de la Région des Pays de la Loire " en 1996.

05/2002

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Musique, danse

Le visage du Christ dans la musique baroque

Revisiter les grandes oeuvres sacrées du répertoire baroque en mettant en évidence les liens existant entre leur discours musical et la réalité spirituelle qu'elles entendent exprimer, tel est le propos de ce livre. Alors qu'en matière d'opéra, notre époque ne s'est jamais tant interrogée sur la fidélité qui unit la musique au livret, elle semble trop souvent, en revanche, ne pas vouloir prendre en considération la dimension religieuse de cette musique d'église, quel qu'ait pu être le degré de conviction et d'engagement du compositeur. Attitude pour le moins paradoxale lorsqu'on sait l'engouement actuel pour les concerts et les disques de musique sacrée. La nativité du Christ, sa mort, sa résurrection, les récits de la Bible, le cérémonial de l'eucharistie n'ont cessé d'inspirer les plus grands musiciens de cette époque. Bach, Haendel, Monteverdi, Schütz, Haydn, Mozart et bien d'autres encore, plus ou moins célèbres, ont ainsi à travers un nombre considérable de messes, cantates, requiem ou passions, éclairé pour nous la figure du Christ mieux souvent que ne le feraient les sermons les plus savants. C'est à cette relecture spirituelle des plus grands chefs-d'oeuvre de cette période (passions et cantates de Bach, Vepres de la Vierge de Monteverdi, Messie de Haendel, etc.) que nous convie Jean-François Labie. Fruit de longues recherches théologiques, voici donc un ouvrage qui apporte enfin les clefs d'une approche véritablement spirituelle de ces musiques nourries de la pensée liturgique luthérienne et catholique de leur temps.

09/1992

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Critique littéraire

Dictionnaire de Don Juan

Que serait la vie sans séduction ? Aussi la figure de Don juan n'a-t-elle cessé d'inspirer écrivains, artistes et musiciens. Depuis El Burlador de Sevilla (L'Abuseur de Séville), publié en 1630 dans une collection de comédies attribuées à Tirso de Molina, quelque trois mille œuvres mettent en scène le séducteur par excellence. Jeune ou vieux, beau ou seulement intéressant de visage, marié ou non, père de nombreux enfants ou désespérément stérile, cynique ou hypocrite, gentilhomme ou moderne PDG, rebelle à l'amour ou sentimental - Don juan peut prendre tous les visages, y compris celui d'une femme. Ce Dictionnaire dresse le catalogue de toutes ces réincarnations. On y trouve bien entendu les Don Juan canoniques de Molière, Mozart, Byron, Pouchkine, Shaw, Kierkegaard, Max Frisch, Strauss ou Montherlant. Mais les auteurs moins connus ne sont pas négligés pour autant. Anna de Noailles s'est intéressée à Don Juan, tout comme Suarès ou Roger Vailland. Des articles de synthèse retracent la carrière de Don juan dans tel ou tel pays, la Bohême ou la Scandinavie, par exemple. Font également l'objet d'articles les compagnons de Don Juan, ses comparses, ses victimes : Anna, Elvire, Ottavio. Le mythe de Don Juan enfin est associé à certains thèmes : l'amour, l'argent, l'inconstance, la trahison, le destin, la mort, la paternité, la vieillesse. Plus de 100 collaborateurs ont ainsi rédigé 300 notices consacrées à des écrivains, des musiciens, des peintres, des personnages, des lieux, des thèmes. Les renvois permettent de suivre toutes les métamorphoses de Don juan. ROBERT KOPP

05/1999

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Histoire de France

Le duc d'Enghien

Enlevé à l'étranger et condamné lors d'un procès inique voulu par Bonaparte, le duc d'Enghien est l'un des personnages mythiques de l'histoire de France. A l'aube du 21 mars 1804, il s'écroule, foudroyé par le feu d'un peloton d'exécution. Le descendant du Grand Condé rêvait de rétablir la monarchie. Il donne, sans le vouloir, un empereur à la France. Le duc d'Enghien n'est pas seulement l'acteur malheureux d'un drame politique. Hussard, il est le général " Va-de- Bon-Cœur " aux talents reconnus par les soldats de l'an II, ses ennemis. De Milan à Coblence, de Vienne à Saint-Pétersbourg, il est l'homme de cour aux mille conquêtes. Touriste intrépide, il parcourt les glaciers et escalade les Alpes. Passionné par les sciences naturelles, ethnologue à l'occasion, amateur de Gluck et de Mozart, il est homme des Lumières, curieux de toutes choses. Politique, il comprend que les changements de la Révolution sont en grande partie irréversibles. Inquiet, parfois jusqu'à l'angoisse, il partage avec les héros de Chateaubriand et de Musset le mal du siècle que seule Charlotte de Rohan-Rochefort sait apaiser. Tout en démêlant les fils d'un destin tragique tissé par la raison d'Etat et la déraison des hommes, Jean-Paul Bertaud nous entraîne à la suite du dernier chevalier de la France des rois, de la douceur de vivre de Chantilly aux fureurs parisiennes du 14 juillet, de Jemmapes à la bataille de Zurich, et des catins de Turin aux isbas russes.

05/2001

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Littérature française

Une vie n'est pas suffisante pour apprendre à aimer

Lùcia est professeure de samba, sa passion, à Los Angeles où elle vit avec John Joseph, son époux. Lors d'un voyage à Paris, Lùcia découvre que son mari la trompe : sa vie bascule. Venue dans la capitale romantique pour revoir sa famille d'adoption, Lùcia va petit à petit reconstituer le puzzle de ses origines. Née dans une favela à Rio de Janeiro, l'héroïne découvre le terrible secret qui entoure sa conception. En quête de réponses, elle croise le chemin d'Alexandre, violoniste virtuose qui enchaîne les concerts à travers l'Europe. Lùcia le suit, emportée par le lyrisme des partitions classiques mais aussi par l'affection grandissante entre elle et le concertiste. Sensible et attentionné, Alexandre devient le confident idéal et le dépositaire du secret de Lùcia... Le roman de Marie-Christine d'Welles invite au voyage, entre Rio de Janeiro et ses favelas, et Paris, Saint-Germain-des-Prés et les Deux Magots. Même si ses certitudes s'effondrent au début du roman, Lùcia ne se laisse pas abattre et choisit de suivre son coeur, toujours au rythme de la musique, samba ou classique. Marie-Christine d'Welles, romancière hors pair, nous fait également découvrir les oeuvres des musiciens célèbres : Bach, Mozart et Beethoven, mais dont les vies sont souvent méconnues. De leurs écrits intimes, l'auteure a su tirer des enseignements universels sur l'amour et les relations humaines. Une vie n'est pas suffisante pour apprendre à aimer est un roman riche de mélanges et de métissages, à lire absolument !

07/2020

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Esotérisme

"Au-delà..." de la vision ! Parole d'une médium terre à terre !

"Etre médium n'est pas un don ! Comme je l'ai dit plus haut, le choix est donné à chacun de nous. Si je parle de ma propre expérience, j'ai fait le choix de devenir médium et ceci grâce à la volonté de l'être ! J'ai pris conscience qu'être médium est à la portée de tous comme être mécanicien, boulanger ou encore dentiste ! Pourquoi ? Réponse simple, nous ne sommes pas nés mécanicien, dentiste, boulanger ou encore médium ! Chacun de nous a travaillé durement pour le devenir. [...] Je prends comme exemple Mozart. Vous me direz qu'il a reçu un don et que c'est un être extraordinaire ! Oui, c'est bien ce que diraient la plupart des gens, car l'impossibilité de voir au-delà de leur vision est trop compliquée à admettre. Pourquoi ? Parce ce que ce qui n'est pas palpable fait référence à saint Thomas : "Je ne crois que ce que je vois ! " Je ne vous cache pas que cette phrase résonne en moi très souvent, car être médium ne veut pas dire tout croire aveuglément ! " Brisant les clichés et stéréotypes qui entourent la pratique et la figure du médium, S. D'Urso-Dobrovodsky compose un texte à la frontière du témoignage et de la leçon de vie, dont on ressort profondément étonné. Nul sensationnalisme dans ces pages, encore moins d'hermétisme et de mise en scène gothique de cette profession, mais une approche sincère et authentique, nourrie d'autocritiques et d'exemples, qui, sans banaliser l'extraordinaire, le rend toutefois à portée de main.

06/2018

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Romans de terroir

Ma communale avait raison

Une enfance joyeuse, un parcours d'artiste et les rencontres d'un homme qui n'a cessé d'aimer la vie - qui le lui a bien rendu - défilent dans cette autobiographie, où l'humour et une douce nostalgie s'invitent au fil des pages. Doué d'un humour tendre et décapant, Georges Coulonges n'a jamais oublié les leçons de morale copiées enfant à la communale, à Lacanau, et qui seront le fil conducteur de sa vie : modestie, honnêteté, courage, amour du travail bien fait et de la beauté de la langue française... Muni de ce viatique, il ira de succès en succès. Journaliste puis parolier pour les plus grands : Jean Ferrat, Juliette Gréco et bien d'autres encore, auteur de télévision avec Pause-Café et Joëlle Mazart, premières séries générationnelles, puis auteur de théâtre et enfin romancier avec Les blés deviennent paille ou L'Eté du grand bonheur (Prix des Maisons de la presse, 2000). L'enfance solaire, le chemin d'artiste et les rencontres d'un baladin qui n'a cessé d'aimer la vie - qui le lui a bien rendu - défilent dans cette autobiographie, pleine de charme et de fantaisie.

09/2020

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Monographies

La couleur crue

Ce catalogue est publié à l'occasion de l'exposition "La couleur crue" qui se tiendra à Rennes au musée des Beaux-Arts du 25 juin au 13 septembre 2020 (dates à confirmer) L'exposition se concentre sur la relation entre la couleur et la matière. Derrière ce lien étroit, apparaît d'emblée la question - essentielle pour les artistes - de l'existence de la couleur à l'état naturel et de sa relation à la lumière. Comment existe-t-elle dans la matière même ? Peut-on toucher la couleur ? Peut-on la traverser ? Peut-on la capter, la figer, la transmettre ? Le terme de couleur crue renvoie aux éléments fournis en profusion par la nature, aux forces telluriques et aux socles communs d'une histoire de l'art plurimillénaire. Elle peut suggérer l'aspiration à une forme de simplicité, voire de pureté (originelle), par opposition aux sophistications des sociétés matérialistes. Elle peut également exprimer l'emploi direct d'objets trouvés, de matériaux considérés comme non nobles et des techniques artisanales abondamment remis au centre de la question artistique par plusieurs générations d'artistes du XXe et XXIe siècles, de l'Art & Craft à l'Arte Povera jusqu'à aujourd'hui. Enfin, la couleur crue c'est aussi des procédés chimiques et des expérimentations menées depuis toujours par les artistes. L'exposition explore ainsi la couleur de la matière dans la variété des formes et des formats dont les artistes se sont saisis : couleurs naturelles et artificielles ; pigments simplement recueillis ou transformés. Elle entre dans les profondeurs de la matière-couleur à travers des oeuvres, des processus et des expérimentations aussi bien naturels que technologiques, qui vont de la matière la brute à la plus insaisissable et instable. Liste provisoire d'artistes : Caroline Achaintre, Dove Allouche, Michel Blazy, Michele Ciacciofera, Edith Dekyndt, Sonia Delaunay, Daniel Dewar et Grégory Gicquel, Dan Flavin, Gérard Gasiorowski, Katharina Grosse, Ann Veronica Janssens, Anish Kapoor, Mike Kelley, Aglaïa Konrad, Wolfgang Laib, Perrine Lievens, Vincent Malassis, Flora Moscovici, Jean-Luc Moulène, Florian et Michaël Quistrebert, Evariste Richer, Anri Sala, SARKIS, Jennifer Tee, Adrien Vescovi, herman de vries, Jessica Warboys, Remy Zaugg...

07/2021

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Musique, danse

Bob Marley. Un héros universel

Bob Marley est un héros universel, une icône connue de tous, une star internationale entrée dans l'imaginaire collectif, dans la pop culture et les discothèques familiales du monde entier. Sa carrière est immense, son héritage artistique essentiel et sa place dans l'histoire de la musique aux côtés des plus grands : Mozart, Miles Davis, les Beatles, Michael Jackson... Robert Nesta Marley est un géant. L'unique artiste dont le nom seul dépasse le style musical auquel il appartient. Ajouter un ouvrage de plus à la longue liste des biographies du chanteur, dont certaines magistrales, n'aurait servi à rien si nous n'avions pu apporter un nouveau point de vue à l'histoire du natif de Saint Ann : aller au-delà de la carrière de l'artiste, de sa naissance, de sa mort, de ses amitiés et amours, de sa musique et de ses tournées mondiales. Nous avons souhaité inscrire le Tuff Gong dans son siècle, et dans le nôtre, dans son humanité, dans l'histoire, avec un grand H, celle qui lui a donné un rôle si particulier à jouer et la capacité de traverser les époques sans prendre de rides. Les chansons de Bob Marley sont désormais éternelles. Elles appartiennent au patrimoine culturel de l'humanité au même titre que les discours du Mahatma Gandhi et ceux de Martin Luther King, les combats de Nelson Mandela et du Che Guevara, la résistance des Black Panthers et du Roi des Rois Haïlé Sélassié, les dribbles géniaux de Zidane et de Maradona, les uppercuts dévastateurs de Mohamed Ali, les conquêtes innombrables de Don Juan et de Casanova...

12/2019

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Musique, danse

La musique dans les pays tchèques

Qui a dit qu'avant Smetna il v avait des musiciens tchèques mais pas de musique tchèque ? L'auteur de la Vltava (Moldau) qui fut le " réveilleur " de la musique tchèque au XIXe siècle s'inscrit en vérité dans une généalogie riche de toute l'histoire de son pays. Ce cœur de l'Europe centrale, carrefour des christianisations d'Orient et d'Occident, fut écartelé entre les guerres, les religions, les dynasties, les langues. Son passé, si bien inscrit dans l'architecture et la sculpture de Prague, irrigue la musique depuis le Moyen Age, quand les liturgies orientales coexistaient avec l'Ars nova ; terre de Réforme et de Contre-Réforme, la Bohême connut, après la grandeur de Charles IV et la révolution hussite, après les fastes de la cour de Rodolphe II, des années de " ténèbres " d'où se dégage un baroque tchèque, avec son cortège d'artistes populaires et savants. C'est Prague qui accueillit Mozart et lui fournit le bonheur de ses plus beaux triomphes. Au XIXe siècle, celui de Verdi et de Wagner, de Liszt et de Berlioz, dans une Europe en refondation, la musique fut associée à la conquête de l'identité culturelle et langagière. Smetana, compositeur de La Fiancée vendue, de Dalibor et de Libuse, en sera le premier artisan et l'étendard. Le temps de Dvorak et de Fibich, celui de Janacek et de Martinu, et de bien d'autres, prolonge cette épopée jusqu'à nos jours, à travers une histoire cahotique, et des événements politiques majeurs. La musique aussi " prend la parole ", elle témoigne et elle agit. La musique est l'histoire.

11/2001

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Littérature française

La Vie d'un héros

Une vieille femme meurt dans une villa de Côte d'Azur. Réunis autour d'Alma Schlutter, une douzaine de très vieux messieurs, venus du monde entier, et son fils Xavier Sallement, 45 ans, étranger parmi les siens, qui éprouve soudain un curieux sentiment de solitude, bientôt de désespoir. La mère morte, pourquoi, dans le sillage de cette femme autrefois belle et frivole, ce silence qui a duré toute une vie, sur un père, Antoine Sallement, chef d'orchestre français de génie et héros ambigu mort en 1945 à Hambourg, sous les bombes américaines ? Va commencer alors une quête à travers le monde, de vieillard en vieillard, parmi tous ceux qui ont connu Antoine et qui pourraient être un peu lui. Et peu à peu, tandis qu'un "héros" différent se profile derrière les portraits convenus qu'on fera de lui, le voyage du fils vers le père prendra, d'Angleterre en Toscane, du fond de l'Amérique en Bavière, une allure initiatique. Mais, arrivé au terme de sa quête, dans un monastère baroque, très loin en Autriche, est-ce bien vers la lumière que le fils du musicien renié par tous ses amis est arrivé ? Voulant se découvrir un père, n'est-ce pas au contraire une mère retrouvée qu'il a gagnée ? Face aux lois de la raison que d'étape en étape on a voulu lui imposer, n'est-il pas des forces plus obscures, plus souterraines et plus généreuses ? Comme si, dans La Flûte enchantée de Mozart, c'était la Reine de la Nuit, puissance qu'on dit maléfique qui détenait pourtant la vérité...

02/1992

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Sports

Le mystère Sindelar. Le footballeur qui défia Hitler

Matthias Sindelar (1903-1939) était, dans les années 1930, considéré comme le meilleur footballeur du monde. Frêle mais vif comme l'éclair, avant-centre réputé pour ses dribbles et ses frappes, "le Mozart du football", né à la frontière tchèque en 1903, fut toujours un véritable Autrichien, amoureux inconditionnel de Vienne. Animateur de la Wunderteam nationale, Sindelar était passionnément dévoué à son club l'Austria. Mais, en 1938, Hitler impose l'Anschluss. Tout doit être unifié. Sindelar, que l'on prétendra juif, refuse de porter le maillot de la nouvelle équipe allemande avec la croix gammée et de faire le salut nazi. Un temps, sa popularité le préservera, lui et sa compagne Camilla - jeune juive italienne -, de l'envoi en camp de concentration. Mais, en 1939, les nazis jugent son attitude comme un défi au führer. Un tragique destin marquera la fin de ce génie du football. Ce récit haletant, restitue l'atmosphère régnant alors dans le pays entre la mise à sac des magasins juifs, les lynchages, ou l'assassinat de Dollfuss. Eugène Saccomano évoque les représentants de la culture autrichienne avant l'exil tels Freud, Alma Mahler, Kokoschka, mais aussi la vie souterraine d'une ville qui se hâte de jouir avant d'être emportée. Avec, en contrepoint, les errances amoureuses de Matthias et Camilla dans Vienne, ou les escapades en Italie et les voyages à Prague, à Berlin, à Paris en 1938 lors de la coupe du Monde du football. L'auteur saisit ainsi le portrait d'une Europe qui, à la veille d'une guerre destructrice, vit ses derniers moments de liberté.

05/2016

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Réussite personnelle

Le coaching pour tous

Ce livre unique en France révèle toute la profondeur du "Life coaching" et du métier de coach. Il permet de le démocratiser en le faisant passer du coaching de première génération, réservé aux managers et aux sportifs (le "Business coaching"), au véritable marché du coaching qui est immense. Il s'agit du "Life coaching" dit "de sens, d'excellence ou d'être" , conçu tant pour les personnes des métiers de la communication et de la relation d'aide... que pour chaque personne intéressée par son propre développement et sa réalisation sur les plans personnel, familial, professionnel, sociale... Selon l'auteur, chacun a le droit d'être accompagné, de changer sa vie et de s'épanouir afin de se mettre en relation avec son identité, son essence, son "Mozart" . Le coaching pour tous est innovant dans son approche et a été écrit pour montrer les fondements et les applications concrètes du coaching. Il permet au lecteur de comprendre et d'apprécier le niveau de profondeur et de valeur de ce métier qui participe à l'évolution humaine. Grâce à 3 approches spécifiques : traditionnel (intellectuelle, logique), philosophique (intuitive, créatrice), et conscience (éveillée, guidée), ce livre révèle des connaissances encore insoupçonnées à ce jour. L'éthique, la méthodologie, la profondeur et la diversité des outils en font le métier du troisième millénaire en offrant au coach un espace de changement et d'action. Il accède ainsi à tout son potentiel créateur dans lequel son âme s'épanouit. "comment se remettre à l'écoute de son univers intérieur pour élever sa conscience et grandir dans les merveilles ment de sa mission de vie" .

07/2021

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Littérature française

Gaudriole au Golgotha

Le narrateur se fait piéger par son meilleur ami Grégoire qui lui demande d'être témoin à son mariage et d'écrire un discours. Or, le narrateur connaît trop la vie sentimentale dissolue de son ami pour rédiger un portrait honnête et sincère, lequel risquerait de compromettre la cérémonie. Pourtant ce n'est ni l'inspiration, ni le talent pour écrire qui lui manquent, car le narrateur est écrivain. Il commet des polars et mène une vie de bohème qui se partage entre son voisin Mozart et son amoureuse Astrid. Il s'attelle pourtant à la tâche et se souvient de son enfance et des meilleurs moments avec le futur marié. Il apparaît que Grégoire et le narrateur n'ont pas choisi la même voie. Grégoire a toujours été un séducteur invétéré, depuis le collège il a multiplié les conquêtes sans jamais se fixer. Il pratique le rugby, aime la " gaudriole ", il a fait HEC et embrassé une carrière dans la finance. Si ce n'était leur amitié, tout sépare les deux amis. C'est ce contraste amusant que s'emploie à souligner le narrateur, jusqu'au moment de la célébration du mariage où il choisit de s'éclipser en compagnie d'Astrid. C'est un roman vif, traversé d'humour et plein de drôlerie, dont on apprécie la vitesse autant que les traits d'esprit. L'auteur tourne en dérision le mariage sur un mode original et se moque des séducteurs de pacotille qui se prennent pour des Casanova sans en avoir le talent. Ce jeune auteur a du talent, le roman du panache et de l'originalité.

10/2014

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Ouvrages généraux

Les plus beaux Noëls de l'Histoire

Du couronnement de Charlemagne au réveillon fraternel des soldats allemands et français en 1914, une anthologie de treize histoires de Noël qui ont marqué l'Histoire, contées par la plume colorée d'un historien-romancier. Treize histoires de Noël qui ont marqué l'Histoire En cette veille de Noël 1783, l'hiver promet d'être rigoureux. Depuis quand n'avait-on vu le vin geler dans les verres ? N'écoutant que son coeur, Louis XVI ordonne de brûler du bois dans Paris et permet aux pauvres d'entrer dans les cuisines de Versailles, d'y manger et d'emporter des braises. Le 25 décembre, après la messe, il leur fait même servir une collation au bosquet d'Apollon, au grand effroi de Marie-Antoinette. Le peuple de Paris saura s'en souvenir, faisant élever un mois plus tard, au coeur de la capitale, un immense obélisque de neige et de glace, " monument modeste et glorieux pour le plus charitable des rois ". Chaque année, à l'approche de Noël, un événement survient qui restera dans les mémoires. Du couronnement de Charlemagne (800) au premier récital de Mozart à la cour de Versailles (1763), du naufrage de la Santa Maria de Colomb (1492) à l'attentat de la rue Saint-Nicaise contre Napoléon (1800), Henri Pigaillem raconte treize récits authentiques. Et nous convie à réveillonner avec Voltaire ou à fraterniser dans les tranchées avec les soldats allemands, le temps d'une trêve, par un soir de décembre 1914... Une liste des tous les événements marquants de Noël à travers les siècles figure en fin de livre, du baptême de Clovis (496) à la mission Mars Express (2003).

11/2021

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Compositeurs

Dictionnaire amoureux de Chopin

" On grandit sous le regard de Bach, on est heureux près de Mozart, mais on pleure d'extase avec Chopin. " Ainsi commence le Dictionnaire amoureux de Chopin d'Olivier Bellamy qui est un " gai savoir " sur l'un des grands musiciens les plus populaires. De A comme Aéroport (musique d') à Z comme Zelazowa Wola, Olivier Bellamy remonte le temps, de l'époque moderne au charme mystérieux des origines et de l'intime. L'auteur part à la recherche du vrai Chopin dans toutes les directions. D'où vient l'universalité de son langage ? Quelle influence a eu George Sand sur son oeuvre ? Aimait-il jouer en public ? Quels étaient ses plus proches amis ? Ses élèves préférés ? Ses pianos favoris ? Ses maîtres adorés ? Quels sont les écrivains et les peintres qui l'ont saisi le mieux ? Quels sont les compositeurs qu'il a influencés ? Qu'est-ce que le fameux rubato ? De quoi véritablement est-il mort ? Comment composait-il ? Le livre analyse avec clarté les plus grands chefs-d'oeuvre sans négliger les perles méconnues. Il fait le point sur ses meilleurs interprètes avec subjectivité et passion. Il ne fait pas l'impasse sur des sujets comme l'homosexualité ou son rapport avec les juifs. Il recense aussi ses voyages, ses logements à Paris, les monuments construits à sa gloire, les détournements de son oeuvre au cinéma, dans la chanson, le jazz et même le rap, qui vont du meilleur au pire. Jusqu'à son goût pour le chocolat et les bouquets de violette. Au bout du compte, un ouvrage réellement a-mou-reux.

10/2021

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Critique littéraire

L'Année Stendhalienne N° 13/2014 : Racine et Shakespeare

Marie Parmentier, Introduction - Michel Guerin, De quoi Shakespeare est-il le nom ? - Gaëlle Loisel, Stendhal au carrefour des débats romantiques européens : généalogies de Racine et Shakespeare - Laure Leveque, Racine et Shakespeare ou le Contre Racine de Stendhal - Béatrice Didier, Viva la liberta ! Mozart et la querelle du romantisme - François Vanoosthuyse, Situation de Racine et Shakespeare - Olivier Bara, Racine et Shakespeare, manifeste pour la jeunesse - Sylvain Ledda, Racine et Shakespeare : des spectacles dans un fauteuil - Xavier Bourdenet, Divergence générique et complémentarités génétiques : De l'Amour et Racine et Shakespeare (1821-1823) - Nicolas Diassinous, Enjeux de l'alexandrin dans la conception stendhalienne de l'illusion théâtrale - Etienne Beaulieu, Régimes d'historicité romantiques dans Racine et Shakespeare - Henri Scepi, Stendhal et le rire comme expérience - Maurizio Melai, De la politique au théâtre: un coup de pistolet nécessaire ? - Yves Ansel, Racine et Shakespeare, pamphlets tout à fait démodés ? VARIA : Michel Arrous, Stendhal néoclassique ou les « pouvoirs de la sculpture » - Sascha Lüthy : Méprise en miroir : Armance - Nicolas Allard, Anges et démons dans Le Coffre et le revenant - Claire Deslauriers, A propos des etc, etc de Stendhal - Jean-Jacques Labia, Le vert et le rose : Stendhal lecteur d'Auguste Lafontaine - René Bourgeois, Un grand commis de l'État : Edouard Mounier / NOTES ET DOCUMENTS : Jacques Houbert, Le Certificat du Général Michaud : un document controversé. Trois lettres inédites de Stendhal. Troisième supplément à la Correspondance générale de Stendhal.Contribution à l'histoire du stendhalisme 3. - Andrea Schellino, Fabrice del Dongo et le nebieu d'Asti CHRONIQUE : Philippe Berthier / CARNET CRITIQUE : Laure Leveque, Philippe Berthier, Yves Ansel, Hélène de Jacquelot, Jean-Jacques Labia, Béatrice Didier, François Pichot

11/2014

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Littérature française

Ah vous dirais-je maman !

A l'occasion d'une hospitalisation, Pierre convoque en rêve à son chevet les disparus qu'il a aimés et les ancêtres dont il imagine l'existence. Il évoque le paradis d'une enfance illuminée pendant toute la guerre par l'affection des pensionnaires de l'école que dirige sa mère. Elles deviennent toutes, par les simulacres de mariages qui émaillent leurs jeux, autant d'épouses attentionnées. Elles font de lui "un polygame en culotte courte" car il prend son rôle de petit mari très au sérieux. Les troupes allemandes occupent le rez-de-chaussée de l'école et il les observe du premier étage en compagnie de ses épouses. C'est de là que part le peloton d'exécution qui va fusiller Guy Môquet, dans une carrière où les pensionnaires avaient l'habitude d'aller en promenade le jeudi et le dimanche. Ce drame et la déportation de compatriotes d'origine juive, dont celle de la famille de son copain David, attisent les mouvements de résistance dans toute la région. Il s'apitoie malgré lui sur les malheurs de l'officier allemand échappé de l'enfer de Stalingrad, dont la famille entière a disparue dans le grand bombardement de Coblence. Cet officier musicien l'aide à répéter à distance, au piano, les fameuses variations de Mozart qui constituent le titre du livre. Sa Maman meurt un mois et demi avant le retour de captivité de son Papa, objet d'une longue attente, de 1940 à 1945. Un reste de fièvre le fait délirer, avant de quitter l'hôpital, guéri de sa maladie mais pas encore délivré de son passé.

10/2014