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Littérature anglo-saxonne

Ce que nous cache la lumière

Tout absorbés qu'ils sont par leurs affaires de coeur, de foi, d'argent, par leurs marottes diverses et variées, occupés à peser les avantages et les inconvénients de la vie au sein de petites communautés aussi soudées que scrutatrices, les personnages de ces nouvelles tentent d'affronter les déceptions du quotidien. Ce sont des voix discrètes, rarement entendues, des vieilles filles un peu tristes, des ferrailleurs, des artisans, des retraités... souvent détestables, parfois admirables. Sur les rives du Mississippi, sous la neige du Minnesota ou dans les montagnes de Caroline du Nord, Tim Gautreaux cartographie des existences bien loin des mondanités et des grands drames. Il manie la malchance sans sentimentalité, nous offre dans une prose ciselée des histoires bouleversantes ou hilarantes et, surtout, nous rappelle avec humour et empathie qu'il est, en général, inutile de prendre les choses trop au sérieux. Né en 1947 à Morgan City, Louisiane, fils d'un capitaine de remorqueur, Tim Gautreaux est professeur émérite d'anglais à la Southeastern Louisiana University. Il est l'auteur de trois romans publiés au Seuil : Le Dernier Arbre, Nos disparus et Fais-moi danser, beau gosse. Ce que nous cache la lumière, recueil rassemblant le meilleur de ses nouvelles depuis le début de sa carrière, révèle une nouvelle facette de cet écrivain qualifié par ses pairs de " Conrad des bayous ", dans la lignée de John Cheever ou de Raymond Carver. " Gautreaux sait dénicher l'extraordinaire au sein des vies les plus ordinaires, dans une prose aussi précise et mémorable que de la poésie. " Ron Rash Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville

10/2021

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Encyclopédies de poche

Casanova. Histoire de sa vie

Synonyme de séducteur ou d’aventurier, Casanova est avant tout un artiste, qui s’est voué aux mots. Il manie les langues : le vénitien et l’italien, le latin et le grec, puis le français, l’espagnol et possède même quelques rudiments de langues lointaines et mystérieuses pour abuser les badauds. Il est homme de théâtre, directeur de troupe, mais aussi magicien, joueur, alchimiste, savant parfois, bibliothécaire pour finir. Il raconte sa vie comme nul autre, puis finit par l’écrire. À travers les milliers de pages de l’Histoire de ma vie, réinvention de soi, autofiction comme nous disons aujourd’hui, roman des plaisirs et des rêves d’un Vénitien à la chasse au bonheur, Casanova nous entraîne à travers l’Europe du XVIIIe siècle : celle des cours aristocratiques et des arrière-cours populaires, dans un monde où le jeu est plus important que le travail, la séduction que la famille, le bagout que le savoir. Prisonnier ni du passé ni de l’avenir, il est épris du présent et nous donne une superbe leçon de vie. Un nouveau chapitre de l’histoire du casanovisme s’est ouvert à la fin de 2010 avec l’achat par la Bibliothèque nationale de France de l’ensemble manuscrit resté deux siècles dans les coffres de l’éditeur Brochkaus, en Allemagne. Une édition critique devient possible, elle est confiée à La Pléiade , qui fera mieux comprendre l’aventurier, sans pourtant jamais épuiser les ressources romanesques de son existence. Sa vie s’est déroulée entre réalité et invention, sa postérité s’est étendue entre un texte, toujours mieux connu, et un mythe, toujours déplacé, toujours renouvelé.

10/2011

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Sciences politiques

Le maître du secret. Alexandre de Marenches

De tous les chefs du service de renseignement extérieur français depuis la guerre, Alexandre de Marenches (1921-1995) est celui qui est resté le plus longtemps en place. Il est aussi celui qui a porté le plus de secrets d'Etat, celui qui a eu les relations les plus étroites avec les responsables de l'exécutif, celui qui a noué les liens les plus forts avec les dirigeants étrangers . Grâce à lui, les services secrets français sont devenus sous Pompidou et Giscard un outil redoutable, constamment à la pointe de la guerre froide. Volontiers intrigant, ce grand seigneur fastueux avait le goût du risque et la manie du secret (même s'il était largement fabulateur sur son propre passé !). On pensait jusqu'à présent qu'il s'était mis à table une fois pour toutes dans le formidable best-seller qu'il avait écrit en 1986 avec Christine Ockrent. Mais c'était mal le connaître. La spectaculaire découverte par Jean-Christophe Notin de plus de 50 années de carnets intimes et d'une masse de documents confidentiels accumulés à l'insu de tout le monde bouleverse toutes les certitudes. L'homme y apparaît dans sa vérité, loin des images qu'il a lui-même fabriquées. De l'anticommunisme obsessionnel au renversement du shah d'Iran, des interventions en Afrique aux opérations clandestines dans le Pacifique pour protéger les essais nucléaires français, ce livre abonde en révélations et en scoops. Il revisite et enrichit un long chapitre de l'histoire de la Ve République et dresse de l'un des maîtres espions de notre époque un portrait absolument inédit. Un document capital.

03/2018

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Littérature française

L'amour du fou. Poésies et dessins

«L'amour du fou» écrit par le jeune poète portugais Adelino Dias Gonzaga et illustré par l'artiste peintre Vadim Korniloff est un recueil de poésies composé d'une quarantaine de poèmes et autant de dessins. La poésie d'Adelino est d'une profondeur, d'une force et d'une liberté poétique dont seuls les autodidactes précoces font preuve. La teneur de celle-ci relate, avec la précision d'un chirurgien psychique, tous les doutes d'identification que chacun de nous a pu ressentir lors du processus d'adhésion normative à la majorité. Adelino a développé une propension à écrire sans aucun filtre, à partir de ses émotions les plus brutes, mais dans un style qu'il affectionne et manie avec un réel talent, celui d'une poésie au parfum surréaliste. Les dessins accompagnant cette introspection psychologique poétique, que l'on peut aisément qualifier d'universelle, sont de la même veine. Vadim n'a pas pris pour modèle le texte dans sa formalité, mais exclusivement la rémanence émotionnelle de sa lecture. Cette liberté d'exécution transforme la poésie d'Adelino non pas en une illustration formelle, mais en ce que nommait si justement l'un des pères de la philosophie de l'art, René Huyghe : «une expression, celle de la vérité intérieure subjective de l'artiste». Pour conclure, le résultat artistique de cette rencontre est surprenant voire déroutant, car l'alchimie de ces deux artistes est telle que l'on pourrait aisément croire que ce recueil illustré est le fruit d'un seul et même artiste. Ou encore, on ne saurait dire lequel des deux a inspiré l'autre.

08/2015

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Humour

Mon petit DIRELICON. Petit dictionnaire des idées reçues sur la littérature contemporaine (mais quand même un peu à la manière de Flaubert)

Sous prétexte de disséquer les idées reçues - ce prêt-à-penser que tout un chacun, un jour ou l'autre, assène avec la même conviction enthousiaste des Bouvard et Pécuchet - sur la littérature contemporaine, Philippe Annocque nous offre un florilège d'observations et de réflexions enjouées et assurément très personnelles quand il s'agit d'évoquer ce qu'il est universellement admis. Le petit monde du livre est mis sens dessus dessous, voire à nu une fois percé à jour l'entregent qui régit le savoir-écrire, le savoir-éditer, le savoir-lire et, bientôt, grâce à Mon petit DIRELICON, le savoir-dire. Car Philippe Annocque a puisé dans sa vie de lecteur avisé autant que dans son expérience d'écrivain avéré ("Personne qui écrit des livres. Hésiter sur le féminin. Préférer auteur. (Voir Auteur)"), pour concocter avec facétie et érudition ce "Petit Dictionnaire des Idées REçues sur la Littérature CONtemporaine (mais quand même un peu à la manière de Flaubert)" . On avait deviné depuis Rien (qu'une affaire de regard) que l'ombre de Flaubert planait sur le travail de Philippe Annocque ; c'est désormais assumé. Chez Lunatique et dans un genre bien différent, il est l'auteur de Mon jeune grand-père.

05/2021

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Littérature française

Pas ce soir

C'est une soirée mondaine parisienne. Un petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des dérapages incontrôlés. Où les faiblesses des uns font la gloire des autres. C'est une soirée qui réveille les souvenirs endormis d'Eugénie, jeune femme odieuse et misanthrope. C'est l'histoire de ce que l'on découvre derrière le plus efficace des cache-misère, l'arrogance. Après le succès de son premier roman "A Contre-Jour" paru en 2011, Charline Quarré enchaîne avec Pas ce soir. Son style incisif ne ménage rien ni personne. Elle manie le tragique avec légèreté, fait passer du rire aux larmes avec désinvolture. Un an qu'Eugénie n'était pas sortie dans une de ces soirées où la petite bourgeoisie boit du champagne. Ces soirées où filles et fils à papa manient avec talent la langue de vipère, et font semblant de s'aimer. Elle les déteste comme elle déteste les gamins mal élevés qui braillent dans les queues des supermarchés ou ces chauffeurs de taxis qui ont toujours raison sur tout. Alors elle tripote son portable pour ne pas qu'ils viennent lui parler. Elle ne veut pas répondre à toutes leurs fausses questions intéressées, les "Tu deviens quoi ?" qui l'obligent à se souvenir des douleurs. Prozac, anxiolytiques, aspirine : de toute façon rien ne fera plus revenir Julien. Avec Pas ce soir, Charline Quarré signe un retour acide à la littérature, et s'attaque cette fois à la jeunesse dorée parisienne et branchée. Dans une ambiance d'after, les lecteurs retrouveront dans ce deuxième roman la plume sans concession d'une auteure aussi tourmentée que ses personnages.

07/2012

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Poésie

Les furies et les peines. 102 sonnets

"Borges, dans l'un des textes qu'il consacre à Quevedo, s'étonne de ne pas le voir figurer au Panthéon de la littérature universelle, alors qu'il le tient pour "le plus grand artiste des lettres hispaniques". Sans doute, avance-t-il, parce qu'à son nom n'est associé aucun de ces grands symboles qui marquent l'imaginaire collectif. [... ] En effet, la grandeur de Quevedo est avant tout verbale. Son oeuvre n'est celle ni d'un philosophe ni d'un théologien, ni d'un penseur politique. Elle est d'abord celle d'un poète au sens le plus large et en même temps le plus précis du terme. Ses idées sont communes et empruntées et il n'invente aucune des formes littéraires qu'il manie avec une virtuosité sans égale. Autrement dit, ce qu'il nous laisse, c'est un passage de vie qui ne s'incarne dans aucune figure universelle, aucun symbole, aucun événement pathétique mais dans le flux ininterrompue d'une incomparable force de langage où le laconisme le dispute à l'hyperbole, la fulgurance à la surcharge, la simplicité à la complexité. Cette force, on la retrouve concentrée dans ses poèmes et, en particulier, dans un certain nombre de sonnets parmi les plus mémorables de la poésie espagnole. Car Quevedo, avec quelques-uns de ses grands contemporains - Malherbe, son rival Gongora, Shakespeare et John Donne - est sans conteste l'un des maîtres du sonnet européen. C'est donc comme tel qu'on le présente ici, en privilégiant dans son oeuvre foisonnante un genre qui, par son universalité, traverse les frontières et nous parle encore directement". Jacques Ancet.

01/2011

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Contes et nouvelles

Une place au soleil. Roman

Christian tenait sa tartine en l'air et s'excitait déjà... - Arrête, Max ! Des bonnes étoiles, y en a pas pour tout le monde ! Tu délires ! C'est quand même une vérité... - Allons ! On a pas tous les mêmes chances dans la vie... Tout le monde n'a pas droit à une place au soleil, ça, c'est du vent... Regarde nous deux... On a juste notre âge en commun, c'est tout... Moi en usine cradingue, toi en amphi machin là... On vit pas sur la même planète... C'est une vraie vérité, ça ! - Je ne suis pas d'accord... Nous avons plein de points communs... Sinon, tu ne serais pas là ce matin ! La cause ouvrière, je ne la dénigre pas, je la connais par son histoire et les fermetures, les délocalisations... D'accord, je ne fais pas de manifs... Et c'est vrai, je fais partie des nantis, je souscris à l'ISF... Oui, je pourrais avoir un yacht ou rouler en Rolls ! Eh bien... ça ne m'intéresse pas ! Voilà ! Ce que je veux, c'est être utile dans la société, je veux être un facilitateur de projets... Voilà ce que je veux ! Naïf ? Peut-être... Mais j'ai des valeurs. Mes parents m'ont donné leur fortune, ils n'ont pas eu la chance d'en profiter, c'est ma façon de renvoyer l'ascenseur, je veux leur faire honneur ! Voilà ! Il s'adossa à sa chaise, comme essoufflé, le visage un peu rougeaud... Christian n'avait toujours pas attaqué sa tartine ! - T'es un drôle de loustic, tézigue !

04/2022

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Romance sexy

Prime Time Tome 3 : Passion et happy end

Xander et Sean sont faits l'un pour l'autre, si seulement tout le monde pouvait s'en rendre compte ! Xander Avant Sean, je contrôlais ma vie. Aujourd'hui, je vis dans un monde où il est tout pour moi. Malheureusement, la vérité a éclaté : Bailey, le frère de Sean, mon meilleur ami - et mon ex - a découvert notre relation. Depuis, un froid polaire nous a tous recouverts. Suis-je prêt à renoncer à l'amitié de l'un pour un potentiel avenir avec l'autre ? Sean Je n'avais pas prévu de tomber amoureux d'Alexander Thornes. Sérieusement, personne n'aurait pu le voir venir, pas même moi. Mais c'est arrivé... Et je sais, au fond de moi, que si Xander perd son meilleur ami, nous ne pourrons jamais être heureux. Ce bonheur, que j'ai touché du doigt, est désormais entre les mains de mon frère qui n'a pas l'air de vouloir nous pardonner. Surtout pas moi. #MM #RomanceContemporaine #Choix #AmourImpossible #MeilleursAmis #Famille #ComingOut "Je n'avais pas envie que ça se finisse ! Je ne me lassais plus de Sean et Xander. Ce roman fut une si jolie fin. Il est plein de passion, d'alchimie, et d'amour fou". Blog Jenn's Book Obsession "Cinq étoiles, tous les tomes de cette série sont phénoménaux et la fin est parfaite. Je recommande chaleureusement ! " Christi Snow, autrice de romans LGBTQ+ "Passion et Happy end est exactement la conclusion qu'il fallait à cette série. Encore une fois, Ella Frank ne déçoit pas et manie avec brio l'histoire d'amour intense, complexe et sexy de Xander et Sean". Blog MJLovestoRead

01/2024

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Histoire des religions

Vie chretienne - essais - meditations - homelies

Le volume 14, intitulé Vie chrétienne. Essais - Méditations - Homélies, regroupe des contributions des années 1950-1960. Il occupe une place singulière dans le corpus des OEuvres complètes de Karl Rahner en français et pourrait servir d'introduction à l'oeuvre tout entière. Il s'agit bien d'une clé de lecture pour entrer dans sa théologie. Dans un langage simple et accessible, Rahner se révèle sous un autre jour : le prêtre qui exerce son ministère de prédication en faisant constamment le lien entre l'Ecriture et la vie. On doit lui reconnaître un vrai talent pour cela. Alors qu'on lui a souvent reproché de négliger la Parole de Dieu, Rahner la commente avec passion. L'explicitation claire stimule son auditoire. Dans un monde très sécularisé en proie à des remises en cause incessantes, Rahner tient ferme l'essentiel de la foi chrétienne et se risque à répondre, avec une grande honnêteté intellectuelle, aux questions portant sur le sens de l'existence, tout en s'appuyant sur les éléments essentiels de sa théologie. Se dévoile ainsi une part de sa personnalité moins connue. Son esprit large et sa vaste culture sont ouverts à toute nouvelle question concernant la foi. Dans le souci de transmettre la vérité, il explique les textes avec discernement pour aider chacun à enraciner sa vie dans le Christ en fonction du contexte dans lequel il vit. Son attachement à la Parole de Dieu est incontestable. Si Rahner manie parfaitement les concepts, il les met à leur juste place. L'homme Rahner, jésuite, précède le professeur. Sa théologie s'enracine dans une foi ancrée dans le réel et dans un compagnonnage vivant avec le Christ.

05/2023

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Religion

Priscillien, un chrétien non conformiste. Doctrine et Pratique du priscillianisme du IVe au VIe siècle

Cet ouvrage constitue un travail inédit en langue française sur le priscillianisme, lequel n'a pas été étudié sous forme de monographie depuis celui d'E.-Ch. Babut, Priscillien et le priscillianisme (1909). Etudiant la pensée de Priscillien et analysant les doctrines et les pratiques du mouvement à partir du fondateur jusqu'à la fin du vie siècle, Sylvain J. G. Sanchez laisse de côté les vieilles interrogations sur hétérodoxie et orthodoxie, et déplace le débat : Priscillien, chrétien non conformiste, est le fondateur d'un mouvement ascétique. Et se pose une question : les courants gnostiques ou la religion de Mani ont-ils pu influencer sa pensée ou non ? Ni manichéen, ni gnostique, ni encratite, Priscillien d'Avila connaît les enseignements de ces courants, le fonds philosophique commun à tous qui l'influence, mais sa doctrine est inspirée surtout par la Bible et la tradition chrétienne. A la génération suivante, les priscillianistes des Ve et VIe siècles radicaliseront et amplifieront des éléments appartenant à la gnose (le mythe de la Chute, le dualisme anthropologique, l'origine divine de l'âme, etc.) présents dans les Traités de Wurzbourg et fruits de réminiscences néoplatoniciennes. Par le choix des problèmes et des pratiques que les priscillianistes considèrent comme importants (un regain pour l'astrologie, la descente mystique de l'âme, une exaltation de la virginité et un rejet du mariage, le goût du mensonge et du secret, l'abstinence alimentaire, etc.), l'image du mouvement sera celle d'un courant dissident de Galice.

10/2009

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Sociologie

Objectif : autonomie. L'année de l'action sociale 2015

Le projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement a, enfin, été présenté au Conseil des ministres du 3 juin 2014. Son examen au Parlement a débuté en septembre 2014 et le texte devrait entrer en vigueur mi-2015. Parallèlement, le gouvernement a annoncé, fin mars 2014, le lancement d'un Plan pour les métiers de l'autonomie. Ce plan triennal sera déployé sur la période 2014-2016. Sauf revirement de dernière minute, l'année 2015 sera donc bien l'année de l'autonomie. Autre sujet phare de 2015 : la réforme territoriale. Engagée par le gouvernement, à travers deux projets de loi soumis au Conseil des ministres du 18 juin 2014, cette réforme doit se traduire par une nouvelle carte de France des régions et... La suppression, totale ou partielle, des conseils généraux. Quel avenir pour les compétences sociales jusqu'alors exercées par les départements ? Comme chaque année, l'édition 2015 s'attache, par ailleurs, à aborder des thèmes plus professionnels, intéressant l'ensemble des acteurs du champ social et médico-social. Au sommaire : l'évaluation externe, les indicateurs et autres tableaux de bord de pilotage des établissements et services, l'évolution du travail social, la mixité dans le travail social. Cette année, un article est consacré à la 2e édition du Prix des mémoires Santé Social organisé par l'Unaforis, le Cnam, Prisme avec le soutien des éditions Dunod, de La Gazette Santé Social et de la Maif. Retrouver ici les deux mémoires lauréats.

11/2014

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Poches Littérature internation

La sagesse de Balahvar. Une vie christianisée du Bouddha

Comment le Bôdhisattva - c'est-à-dire le futur Bouddha - entra-t-il en 1583, sous le nom de saint Josaphat, dans la première édition imprimée du Martyrologe romain ? Les moines géorgiens ont joué un rôle décisif dans cet étonnant transfert culturel. En effet, c'est le texte géorgien qui nous offre, dans ses deux rédactions, le premier exemple de la christianisation de la légende. Il remonte, à travers un intermédiaire arabe, à un récit iranien, importé par des manichéens. Ignorée des moines et des hagiographes, l'origine bouddhique de cette édifiante légende, agrémentée de fables et de paraboles, se révéla peu à peu grâce aux voyageurs, de Marco Polo à Diogo do Couto, et aux progrès de l'orientalisme au XIX ? siècle. On découvrit alors que le fils du roi des Indes qui renonce au monde après avoir rencontré un aveugle et un lépreux, un vieillard et un ascète, n'était autre que Cakya-Mouni, le futur Bouddha, fils du roi Couddhôdana, selon les traditions légendaires reflétées par le Lalita Vistara et les Jâtaka. Au troisième siècle de notre ère, Mani, qui se considérait comme le sceau de la prophétie, rêvait de fondre en une seule tradition spirituelle les courants religieux suscités en Occident par Jésus, en Iran par Zoroastre, et en Orient par le Bouddha. En véhiculant l'histoire du sage indien, les manichéens furent les véritables promoteurs du syncrétisme qui s'opère, dans la légende, entre les conceptions ascétiques du bouddhisme et celles de l'Occident.

06/1993

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Sports

Archers d'autrefois, archers d'aujourd'hui

On a beaucoup écrit sur les archers, en étudiant la question soit dans son ensemble, soit dans des monographies particulières à telle époque ou à telle région déterminée. Les ouvrages généraux n'ont cependant pas tout dit . les monographies s'ignorent entre elles et se répètent trop souvent. Une synthèse s'imposait, en remontant aux sources les plus anciennes, en poursuivant cet essai jusqu'à nos jours, en marquant, documents à l'appui, le développement et les vicissitudes de l'institution. Nous l'avons tentée, nous efforçant de ne rien omettre qui méritât d'être énoncé, nous maintenant en même temps dans un cadre bien défini, excluant par conséquent les arbalétriers et les arquebusiers qui sont presque toujours confondus avec les archers dans les publications antérieures. Il ne s'agit donc ici que de l'arc et de ceux qui l'ont manié sous les ciels les plus divers, à commencer par les dieux auxquels l'imagination des poètes l'a prêté, jusqu'aux simples mortels, nos contemporains, qui s'en servent en vue d'un exercice salutaire, modestement et sans bruit. Une illustration variée, aussi abondante que possible, fournit un choix de sujets empruntés à toutes les périodes de l'histoire et à toutes les manifestations de l'art. Au surplus, à qui voudrait parfaire son éducation, nous apportons les éléments bibliographiques lui permettant de réduire ses recherches au minimum, et nous lui signalons un nombre suffisant de références dans chacun des domaines où a pénétré l'arc à travers les siècles. Aux tireurs émérites, aux " rois " des compagnies d'archers en tous pays, ce livre est dédié ! (extrait de l'Avant-propos de l'édition originale de 1925.

12/2019

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Littérature française

Quand le diable sortit de la salle de bains

Le roman se déroule à Lyon, il raconte en trois chapitres et à la première personne l'histoire d'une trentenaire, Sophie, chômeuse en fin de droits, souvent affamée, soucieuse d'écrire son livre et qui, sans crier gare, ne laisse aucun répit à son lecteur. Tout l'intérêt des péripéties hilarantes de Sophie porte bien davantage sur la façon dont l'auteur les racontent que sur les aventures elles-mêmes. Nous embarquons avec fracas et drôlerie dans les turpitudes d'une jeune femme qui subit son isolement de par sa condition d'ascète forcée. Forcée par elle ou par le destin, c'est la sempiternelle question philosophique que soulève également ce roman : la place de l'homme au chômage dans notre société. Tour à tour caustique et désopilante, l'auteure ne laisse rien passer à ses personnages pour faire une critique décapante et cocasse des besoins de l'homme pour se fondre et se valoriser dans la société, la famille et le travail comme constituants indispensables à l'embourgeoisement auquel, tous finalement aspirent. Une fois encore, Sophie Divry nous réveille et nous charme avec ce roman. On jubile de sa dérision et parce qu'elle n'épargne personne, ni elle-même, ni les autres, ce qui met d'autant mieux en relief les mesquineries de la nature humaine. Facétieuse, elle jongle et nous épate avec la langue, les mots, le style, qu'elle manie avec brio et on la laisse faire, ravis de se laisser emporter. "Ce roman raconte une histoire : la recherche d'emploi d'une jeune précaire. Sans prétendre dresser un tableau objectif du chômage, je voulais que ce livre reflète quelque chose de nos misères contemporaines, quelque chose d'à la fois prosaïque et urgent, du ressort de la nécessité économique."

08/2015

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Psychologie, psychanalyse

Essais d'anthropologie psychanalytique. Tome 2, Le symptôme et l'esprit du temps : Sophie la menteuse, la mélancolie de Pascal... et autres contes freudiens

Soutenir contre la théorie évolutionniste qu'il faut en urgence retourner à Freud et au Lacan structuraliste implique qu'il faille ouvrir la porte du cabinet du psychanalyste pour repartir de l'analyse du cas et montrer ce que l'actualité des formes du malaise subjectif doit à l'évolution de la culture et aux inhibitions, symptômes, angoisses, délires qui, de manière très classique, se déduisent de la clinique des structures freudiennes (Névrose, Psychose, Perversion) et donc en confirment la brûlante actualité. De ce point de vue, la manie-des-toxiques est paradigmatique de ces nouvelles formes du malaise recouvrant le travail des structures freudiennes, comme le montrera l'analyse des inhibitions de Norman, du délire de Kodjo ou de la perversion de Gaël s'exprimant dans sa passion toxique pour le rhum, mais aussi son fétiche de cuir dont il fait des manteaux comme pour nous mettre sur la piste du fétichisme de la marchandise, et plus largement sur celle des ressorts inconscients de la fabrique des objets de la culture dont la dette envers la sublimation, les dispositifs de recherche de plus de jouir et, plus généralement, les logiques de la perversion est immense. Ce que montrent de manière exemplaire l'écriture du journal intime de Sophie la menteuse - l'enfant fétiche de la mère -, l'analyse de la nocivité de l'oeuvre d'art et aussi... tous les autres contes freudiens qui forment le second volume de ces Essais d'anthropologie psychanalytique, partant cette fois de la clinique du cas vers celle de la culture et trouvant leurs conclusions dans Les leçons cliniques de Socrate, où Lacan aperçoit l'émergence des formes de l'amour en Occident et donc les formes originaires du transfert, Socrate dont Lacan fait du même mouvement le patron des psychanalystes. Lacan : un génie quoi !

03/2015

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Santé, diététique, beauté

Courants vitaux et nutripuncture. Renforcez votre vitalité avec 39 nutriments essentiels

Saviez-vous que nos cellules communiquent sans cesse entre elles ? Dans cet ouvrage, les auteurs pre?sentent une me?thode ine?dite pour soute- nir la communication et l'autore?gulation cellulaire des capacite?s inne?es qui assurent la coope?ration et la vitalite? de tous les secteurs de l'organisme. En effet, au fil du temps, les stress de la vie, alte?rent l'autore?gulation cellulaire, jusqu'a? rendre nos cellules incapables de communiquer de manie?re cohe?- rente, d'e?changer et de coope?rer pour assurer correctement leurs fonctions. De nombreuses expe?riences ont permis aux praticiens qui utilisent cette me?thode de mettre en e?vidence qu'un traumatisme physique, la mort d'un e?tre cher, une fausse couche, une se?paration, un viol, mais e?galement la perte d'emploi, un de?me?nagement, des conflits familiaux, etc., constituent pour nos cellules, des stress qui fragilisent des secteurs pre?cis du corps. A? l'aide de 39 complexes polyme?talliques, il est possible de relancer les informations qui modulent la vie cellulaire, afin de de?samorcer l'impact du stress sur l'autore?gulation naturelle et renforcer, de ce fait, la vitalite? psychosomatique a? tous les a?ges de la vie. Les auteurs pre?sentent les nombreuses applications d'une me?thode phe?nome?- nologique, fonde?e sur l'observation et l'expe?rimentation, qui trouve ses bases dans les champs innovants de la science : e?pige?ne?tique, the?orie des syste?mes complexes, psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI), physique quantique. Parmi les chercheurs qui l'ont inspire?e, on peut citer Georges Lakhovsky, Barbara Mc Clintock, les physiciens F. Albert Popp et Emilio Del Giudice.

05/2019

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Littérature Espagnole

L'extinction des espèces

Les dernières volontés de Sir James Smithson(1765-1829) étaient claires, ce riche héritier d'origine britannique, sans femme ni enfant, voulait que sa fortune serve à fonder à Washington un établissement dédié à la diffusion des connaissances, qui porterait son nom. Le musée est finalement installé dans un château de style gothique anglo-normand et c'est Zacharias Spears, passionné par la conservation des espèces, qui en est nommé premier directeur. " Pour la modique somme de 2 cents, le Musée d'Histoire Naturelle donnera à voir le spectacle du monde, comprimant à échelle humaine le temps parcimonieux des planètes, de sorte que même un enfant puisse être en mesure d'observer en quarante minutes ce qui avait mis des milliards d'années à survenir. " Mais l'établissement devra évoluer avec son temps, à cause notamment de la concurrence de nouveaux musées qui pullulent sur le sol américain et en Europe. Une place de plus en plus importante est ainsi consacrée à la vie primitive et la scénographie se modernise ; car à présent les visiteurs ne veulent plus simplement voir mais ils désirent expérimenter. Tout est bon pour attirer le public, les rivalités autour de ce commerce de la connaissance se multiplient à l'infini jusqu'à atteindre l'absurde, lors de l'inauguration, à San Diego, du MuM - le Musée des musées... L'extinction des espèces est une histoire (sur)naturelle des musées. En nous plongeant dans un univers où se côtoient détails réels et pure fiction, Diego Vecchio invente et fabrique un passé à partir des angoisses des temps présents, une mémoire qui conjure l'extinction des oeuvres d'art, des cultures et des espèces par le délire taxinomique, la manie du collectionnisme et la volonté de posséder autant que d'exhiber.

02/2021

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Littérature française

Rien n'est vice, rien n'est péché. Romans, nouvelles, poèmes

Ecrivain météore d'une grande modernité, qui célébrait, avec un humour ravageur et un style flamboyant, le corps, le savoir et le plaisir, Hugues Rebell (1867-1905) est un des grands mystères de notre histoire littéraire. Aujourd'hui étrangement oublié, il fut pourtant l'un des auteurs les plus fêtés de son époque. Rebell était un personnage flamboyant, dispendieux, paillard, à l'aura sulfureuse. Les rééditions de ses textes, dans les années 1970 puis à l'orée des années 1990, ont chaque fois sidéré la critique et les lecteurs, qui ont découvert en lui l'un des précurseurs de la littérature moderne. En une dizaine d'années, ce travailleur acharné a produit une oeuvre d'une richesse et d'une densité remarquables : romans, nouvelles, poèmes, essais, pamphlets politiques, innombrables articles pour les grandes revues de l'époque. Une oeuvre qui se singularise, comme le souligne Nicolas d'Estienne d'Orves dans sa préface, par " sa force de vie, son sens du récit, des chapitres qui claquent, une narration qui caracole, un humour gourmand pour tous les plaisirs que la vie peut offrir ". A l'opposé des arabesques décadentes, Rebell manie une langue claire, robuste, qui fait de lui un de nos contemporains. De son vaste corpus a été tiré un aperçu emblématique de ses talents : ses premiers poèmes - les Chants de la pluie et du soleil (1894) ; ses quatre meilleurs romans - La Nichina (1896), La Câlineuse (1899), La Camorra (1900) et les très vénéneuses Nuits chaudes du Cap français (1902) ; enfin ses gouleyantes nouvelles érotiques, réunies dans le recueil Femmes châtiées (1905). Plus d'un siècle après leur parution, on relit ces textes iconoclastes et provocateurs avec le même enchantement.

05/2023

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Gestion

E-Business - Vers la transformation digitale

Ce livre comprend une étude comparative entre l'expérience du groupe français MACIF (Agence de Noisy le grands - Paris) et la réalité de la compagnie algérienne d'assurance et de réassurance CAAR (Agence 403 - Mostaganem), en appliquant les concepts théoriques de l'e-business sur le terrain et en jetant la lumière sur la réalité de l'e-business dans les institutions algériennes de services. L'importance de l'étude réside principalement dans les avantages de l'exploitation des technologies modernes pour les applications de l'e-business et le rôle que jouent dans la réhabilitation et le développement des institutions algériennes de services, pour se plonger dans le monde de la mondialisation à travers les défis économiques et technologiques, notamment dans le domaine des NTIC, et d'assurer leur survie et la capacité de la concurrence locale et internationale. Cette étude permettra aussi de déterminer les exigences en matière de l'e-business en Algérie, les obstacles de sa mise en oeuvre, les moyens de les affronter et de les traiter, elle se penche également sur la contribution de l'e-business dans le cas de son application en Algérie, en termes de rapidité, de précision, d'amélioration des performances et de son rôle dans la suspension des procédures traditionnelles de travail appliquées dans les institutions de services en Algérie. En outre, le fait de trouver une méthode scientifique (Business Model) ou un mécanisme pratique pour concrétiser l'idée de la gestion de l'e-business à travers l'application des nouvelles technologies de l'information et de la communication NTIC, encourage un grand nombre d'organismes de services en Algérie à utiliser ce projet et obtenir des rendements importants qui contribuent au développement de l'économie nationale.

04/2018

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Essais

La photographie est-elle un art ?

"Et s'il est arrivé que cette image est belle, de quel nom l'appellerons- nous ? Dirons-nous que ce n'est pas là une oeuvre d'art, parce que le vocabulaire la nomme photographie au lieu de la qualifier fusain, lithographie ou sanguine, et parce qu'au lieu de tenir entre ses doigts un petit morceau de bois carbonisé, l'artiste a en quelque sorte manié un rayon de soleil ? " Critique d'art célèbre, Robert de la Sizeranne (1866-1932) a publié ses articles dès 1893 dans La Revue des deux mondes. Comme historien de l'art, il s'est particulièrement intéressé à la peinture anglaise du XIXe siècle dont il devint un spécialiste reconnu. Il fit également connaître Ruskin au public français en supervisant la traduction de ses écrits. Les textes de Robert de la Sizeranne sur la photographie ont contribué au développement d'une interrogation sur sa qualité d'oeuvre d'art. Jusqu'en 1880 la photographie jouit d'une indétermination de fonction. Comment évaluer ses qualités et ses défauts ? Si la peinture ne doit pas copier le réalisme photographique, la photographie, quant à elle, peut-elle à l'inverse "s'artistiser" ? C'est la question que développera le mouvement pictorialiste qui ambitionne d'instaurer la légitimité artistique de la photographie en la rapprochant du fusain, de la lithographie ou de la sanguine... Le pictorialisme n'eut qu'une existence assez brève (1890-1914), mais il traduisit le vif questionnement qui tournait autour du statut de la photographie. Sizeranne sut pointer que son destin n'était pas entièrement captif de son dispositif. Chaque cliché, par essence singulier, disposait de ses propres ressources et témoignait de la place décisive du geste de l'artiste dans sa production.

11/2023

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Littérature française

Du vide à la beauté, c'est ça l'amour. L’école des personnes matures

Selon les Grecs, l'amour est le sentiment responsable de nombre de nos actions, décisions et humeurs. Pour cette raison, ils ont proposé quatre types ou classifications d'amour pour expliquer ce sentiment très complexe que nous avons tous quand nous aimons. Ce sont : Eros, Storgé, Philia et Ágapé. Agápe est le terme grec pour décrire une sorte d'amour inconditionnel et réfléchi, dans lequel l'amant ne considère que le bien de l'être aimé... . Contrairement à philos (amitié, amitié, fraternité ou amour non sexuel) et éros, une affection de nature sexuelle. Pendant ce temps d'autres sources nous renseignent comme il suit : Selon la psychologie, il existe six types d'amour : Eros, Ludus, Storge, Mania, Pragma et Agape. - Eros : amour romantique et passionné et a à voir avec l'intensité de l'attirance physique... . - Agape : amour désintéressé qui se fonde sur le bien-être de l'autre. Il n'y a pas de jalousie et la réciprocité n'est pas recherchée. Cependant nous ne devons pas oublier, de près ou de loin, peu importe les offenses les canaux ou les moyens par lesquels nous venons au monde, nous sommes non seulement le fruit de l'amour, mais aussi une expression vivante qui justifie la place de l'amour dans ce monde dorénavant que la haine et le mal gangrènent. Après son point de réflexion autour "Les maux de nos amours" , l'auteure monte au créneau avec cette fois-ci un autre titre similaire "La puissance de l'amour" . L'amour est une puissance, un feu dévorant sous d'autres cieux dont le manque de contrôle a poussé aux uns de s'engloutir et aux autres de prendre de l'envol.

10/2023

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Romans policiers

Du noir à Bordeaux

Les nouvelles Patrick NIETO : Quand on sait qu'une bande de punks à chiens traîne dans les parages et que monsieur Martin a longtemps manié le couteau pour découper des quartiers de boeufs on est en droit de s'attendre à tout. Frédéric VILLAR : Vous est-il déjà arrivé de mourir et de venir le raconter à vos amis ? Manuel Nadal, 102 kg sur la balance est encore sous le choc. Ovide BLONDEL : La Saint-Valentin, ça vous concerne ? Quand votre compagne, infirmière est d'astreinte et porte dans son ventre votre progéniture ? Pierre WILLI : La nuit a été calme, douce. Trop douce. Un vagabond à la réputation sulfureuse. Une vie en faux-semblant. Quelque chose ne tourne pas rond. Dan EDRAGAL : Dans une étrange confession où la mort danse avec l'amour tissant ses liens jusqu'au frontières de la raison, serez-vous capables d'échapper à la noirceur et de ne pas être, à votre tour, maudits ? Ludovic BOUQUIN : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Jérémy BOUQUIN : Un homme retrouvé pendu par les pieds, la tête fracassée à coups de barre à mine. Un autre crucifié sur une cloche. Un troisième transformé en bouclier humain... Y'a pas photo, faut jamais jouer avec la mort ! MAXBARTEAM : Le Grand prix de Bordeaux sur l'hippodrome. De quoi attirer les parieurs invétérés mais aussi les margoulins détrousseurs. Attention, pourtant, de miser sur le bon cheval ! Simone GELIN : Une soirée un peu trop arrosée entre amis. Un corps d'enfant, recroquevillé dans une position foetale, nu. Encore visibles, les bracelets de fer qui enserrent ses poignets et ses chevilles.

07/2023

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Littérature française

Le Zaroff

Zaroff manie du couteau comme personne. Il sait écraser une trachée en moins de deux. Noyer une victime est pour lui une promenade de santé. Il a un talent incontesté pour la dissimulation des corps et le recouvrement des traces. Une vieille peau qui bloque la caisse d'un supermarché le samedi, un chanteur moustachu irritant, une troupe de mimes, un théâtreux à écharpe, un pizzaïolo peu attentif... : il tue, il tue, c'est tout ce qu'il sait faire et d'ailleurs c'est son métier. Un métier qu'il exerce avec enthousiasme, sous la plume virtuose de Julien d'Abrigeon qui propose un parcours possible de son destin en forme de " chasses ", " traques " et autres " cavales ". A vous, lecteurs, de choisir le sens de la fuite, de renverser le suspens, en permutant les épisodes. " Je m'appelle Zaroff est le nom que l'on me donne. Je suis vieux, 23 ans, âgé depuis longtemps, j'accumule les richesses dans le dénuement le plus total, j'habite Paris, en Angleterre, sur le continent asiatique, une île de terre ferme. Je suis blond aux cheveux très noirs, le regard sombre, bleu clair, ma taille est imposante, je suis trapu, fort, ma faiblesse physique due à mon âge se ressent sur ma voix claire, étouffée, je déteste les pauvres car ils n'ont pas vécu ce que nous, les pauvres, avons vécu, c'est pour cela que j'abats les riches, j'en suis un, je sais ce que c'est, je suis pour plus d'équité sociale même si cela doit aggraver les inégalités, j'existe n'existe plus n'ai jamais existé sinon dans les rêves de ceux qui ne rêvent pas. J'aime tuer, cela me dégoûte. Je me sens moralement bon mauvais puisque je suis amoralement immoral. "

11/2009

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Policiers

Monstre sacré

Jack Pine, acteur célèbre et richissime, égocentrique, arriviste et décadent, se réveille un matin dans un tel état qu’il ne parvient même pas à se souvenir de ce qu’il a fait la veille pour en arriver là. Il a forcé sur les substances toxiques, sans aucun doute, mais encore ? Alors qu’il essaye de rassembler ses esprits, un certain Michael O’Connor, du magazine People, débarque pour l’interviewer. Jack ressent l’urgent besoin de se reposer, mais il faut bien ménager ses relations avec la presse, n’est-ce pas ? Heureusement, O’Connor est un type consciencieux, qui parvient avec une grande patience à faire raconter à Jack les grands moments de son existence. Au début, la star s’en tient à sa biographie « autorisée », bien entendu, mais au fur et à mesure que l’habile O’Connor l’interroge, et qu’il renonce à lutter contre les conséquences physiologiques de ses excès, il se laisse aller à des confidences de plus en plus compromettantes, au fil desquelles la figure de son copain d’enfance Buddy Pal prend beaucoup d’importance. Petit à petit apparaît la véritable nature, très malsaine, de leur relation, qui aura eu des conséquences incalculables sur la vie de Jack. Jusqu’à un coup de théâtre final, de ceux dont Westlake a le secret.Construit autour d’une succession de flash-back, ce roman atypique, plein de l’humour noir et de l’ironie qui caractérisent Westlake, est aussi une satire cruelle du monde du spectacle.« Westlake manie merveilleusement l’absurde. »New York Times Book Review« Westlake est toujours original. »Elmore Leonard« Le spécialiste des coups tordus qui vous prennent toujours au dépourvu. »James Grady

06/2011

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Droit

QUI EST LE JUGE ? Pour en finir avec le tribunal de l'Histoire

Un mal hante l'époque : la manie compulsive de juger. Tout le monde semble vouloir juger tout le monde, comme si cette escalade judiciaire était de nature à pallier l'obscurcissement de la politique et l'affaissement du civisme. Pourtant, qu'il s'agisse des grands procès pour crime contre l'humanité ou de l'expérience des tribunaux pénaux internationaux, le jugement sonne faux. Sa justice manque de justesse. Des événements récents à fort retentissement médiatique permettent de prendre la mesure du problème. L'affaire Pinochet : à quelles conditions l'humanité peut-elle devenir source de droit et comment juger les dictateurs ? Les procès pour crime contre l'humanité : quel usage en faire, quand sa définition évolue tant ? Le procès Papon : comment, cinquante ans après, démêler les faits, distinguer les responsabilités individuelles de celles de l'Etat ? La table ronde des historiens organisée par le journal Libération pour soumettre à l'examen les accusations de Gérard Chauvy contre Lucie et Raymond Aubrac : peut-on éviter que l'expertise historique dégénère en instruction ? Ce malaise n'est pas seulement celui du droit, il est tout autant celui de l'histoire : plutôt que d'accepter la fragile incertitude du jugement humain, la tentation reste forte en effet d'en appeler à de vieux fétiches majuscules, l'Histoire ou l'Humanité, de glisser du jugement historique toujours en appel au tribunal définitif de l'Histoire. Contre cette tentation, je me suis efforcé tout au long de ce livre de définir les conditions politiques d'un juste exercice du jugement en matière historique, où mémoire, deuil et oubli contribuent chacun à sa façon à l'institution d'une société consciente et responsable. D. B.

03/1999

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Critique littéraire

Journal intégral 1953-1986. Edition collector

Publié pour la première fois dans sa version intégrale, le Journal de Matthieu Galey, amputé lors de sa parution de ses passages les plus sulfureux, traverse, de 1953 à 1986, plus de trente années de vie littéraire, mondaine et politique. Observateur passionné et désenchanté d'une comédie parisienne qu'il est amené à beaucoup fréquenter, par curiosité autant que par nécessité professionnelle, Matthieu Galey, journaliste et écrivain, a tenu en secret ce journal savoureux, dans lequel il est aussi beaucoup question de ses amours homosexuelles. Chaque soir il relatait dans le même temps ses échanges et ses rencontres avec les personnalités du Tout-Paris. Membre du comité de lecture des éditions Grasset à partir de 1962, Galey fut aussi le témoin privilégié des combinaisons qui gouvernaient en secret la composition des jurys des grands prix, en particulier du Goncourt, et le choix de leurs lauréats. Le regard acéré et la plume incisive, il se fait le démystificateur de la faune littéraire, de ses jeux, de ses rites, de ses moeurs, et chaque dîner ou cocktail qu'il relate devient une scène de genre, un moment de comédie humaine souvent irrésistible. L'ironie et la férocité avec lesquelles il manie l'art du portrait l'imposent aujourd'hui comme un maître du genre, disciple en cela de Francois Mauriac dont il écrit : "J'aime cette morsure de chaque phrase. Quel appétit pour déchirer ! " Aux approches de la cinquantaine, Matthieu Galey se découvrit atteint d'une maladie alors incurable qui l'emporta à l'âge de 52 ans et fit de lui quasiment le chroniqueur de sa propre disparition, aussi lucide vis-à-vis de lui-même qu'il le fut envers ses contemporains.

04/2019

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Rock

The devil's legacy

EN PARTENARIAT AVEC LE HELLFEST CORNER & METALLIQUOI ! PREFACE DE METALLIQUOI ! - IL Y A UN PEU PLUS DE CINQUANTE ANS NAISSAIT LE HARD ROCK, REJETON MAL E ? LEVE ? D'UNE SCE`NE ROCK ET POP EN PLEINE MUTATION. DIX ANS PLUS TARD, IL MUAIT UNE PREMIE`RE FOIS ET DEVENAIT HEAVY METAL ET, ENCORE DIX ANS PLUS TARD, METAL TOUT COURT. Aujourd'ui, il est plus vivace que jamais, comme la multitude de groupes qui se produit a` Clisson, chaque anne ? e, a` l'occasion du Hellfest, le prouve de manie`re e ? clatante. Le nombre et la diversite ? des styles propose ? s sont un reflet d'une musique qu'on a souvent enterre ? e, en vain. L'objectif de The Devil's Legacy n'est pas d'en faire un panorama exhaustif - il faudrait pour cela une encyclope ? die -, mais pluto^t d'en isoler les grandes tendances et de remonter a` ses origines. Grosso modo, qu'est- ce qui peut relier un Led Zeppelin a` Sabaton et en quoi Hatebreed est-il l'he ? ritier de Black Sabbath ? Pour plus de clarte ? , l'ouvrage est divise ? en de ? cennies (1970, 1980 et 1990), avec une conclusion consacre ? e au XXIe sie`cle et aux perspectives qui s'ouvrent encore aujourd'hui. De me^me, l'introduction remonte jusqu'aux anne ? es 1940 pour de ? terminer quels sont les piliers de ce monument musical. Il s'agit donc bien d'e ? tablir une ge ? ne ? alogie du metal et, pour cela, quoi de mieux que d'utiliser des arbres ? On y trouvera e ? galement de nombreuses chroniques, des playlists, le pilier de ce temple e ? rige ? a` la gloire des de ? cibels et de la liberte ? .

10/2022

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Poésie

Notre traversée

Jean Miniac nous propose, avec ce poème en vérité d'un seul tenant, une longue et riche méditation sur la vie, sa fragilité et sa disparition ; il le fait en revisitant le thème si ancien de la traversée - homo viator - où le corps devient une barque ou une voiture de train ; les ports et les gares, des visages rencontrés ; les escales, des noms de l'amour sans amour ; et le navigateur sans boussole, un écolier trempant sa plume dans une encre trop noire... Le lecteur sera sensible à la densité et à la précision de ces images filées, à leur justesse, à la façon dont elles le saisissent, le blessent aussi, en touchant au plus fragile, au plus intime de lui-même. A cette fin, le poète manie toutes les subtilités du souffle : toutes les ressources de la cadence, le creusement de la phrase, les échos prolongés des points de suspensions entre lesquels il nous permet d'entendre " rouler une eau discrète ". " La poésie n'a pas besoin d'espérance. Elle a besoin d'obéissance ", écrit-il, et cette obéissance, il la place dans ce " demi-poireau " qu'il fait coexister avec " le hanap aux flancs sombres ", explorant ainsi, dans la diversité de ton et d'allure dont la vie est prodigue, tous les registres du réel et du rêve, et tenant tout au long du poème le baiser dans la morsure, la caresse dans la souffrance, le temps de la vie dans celui de la mort. Le lecteur attentif, et pour qui la poésie a aussi partie liée avec la tradition des images décisives de la vie comme voyage, de l'homo viator, dont elle reprend et varie ici la richesse, rangera ce texte aux côtés de ceux de grands aînés, tel par exemple Pas à pas jusqu'au dernier de Louis-René des Forêts.

04/2023

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Histoire internationale

Explorations coloniales au Laos. Du Mékong aux Hauts Plateaux, itinéraire au coeur d'une passion française

L'enthousiasme de Jules Harmand est à la hauteur de sa détermination et de sa soif de connaissances. Comment exprimer avec plus de force cette passion française pour ces terres lointaines et somptueuses ? En deux explorations extrêmes, ce " baroudeur-scientifique " nous plonge dans les mystères de ce coin d'Indochine alors inconnu, le Sud Laos, et nous fait vibrer à l'unisson de ses découvertes et des mille périls que cet aventurier colonial surmonte, en 1877, le fusil toujours bien à portée de main ; car ce médecin de marine, ancien compagnon de Francis Garnier dans sa guerre contre les Pavillons Noirs, a le courage chevillé au corps. Quant à la diplomatie propre à ce genre d'expéditions audacieuses, elle s'exprime surtout par son inébranlable foi en la supériorité technique de la civilisation dont il porte haut le drapeau : " il aurait été capable de nie demander un canon rayé et plusieurs' caissons d'obus, car je venais de commettre l'imprudence de lui décrire les effets merveilleux de ces engins civilisateurs ", dit-il en évoquant son rapport tendu avec un potentat peu scrupuleux, représentant du roi de Siam. Aujourd'hui, pour le voyageur qui connaît ou s'apprête à découvrir cette magnifique région entre Paksé, Champassak, Saravane et la cordillère vietnamienne, quel plaisir d'imaginer, de reconnaître les sites, les monuments, les ethnies d'alors. Sur les pas de Jules Harmand, ce bâtisseur d'empire solitaire, découvrez ces bastions encore vierges aux moeurs étranges, les Hauts Plateaux des Boloven.s ou l'extraordinaire beauté des torrents indomptés et des cascades vertigineuses. Regardez le Vat Phou, un des nombreux dessins d'Eugène Burnand qui illustrent le texte : retirez le casque colonial ; vous y êtes, rien n'a changé ! Laissez-vous maintenant entraîner dans l'aventure. L'auteur y délie sa plume comme il manie son fusil !

11/2010