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Bajazet. Tragédie, 1672

Extraits

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Poésie

Ondine ou l'odyssée de la conscience

Que nous révèle La Petite Sirène qui a bercé notre enfance ? Devenir, s'individuer : selon Carl Gustav Jung, c'est le défi majeur du XXIe siècle. Individualisme ambiant ou individuation ? Là est la question, elle est vitale. Liliane Lil revisite en poème le conte d'Andersen. Elle fait naître un très beau cantique du désir et de la métamorphose. Ombrin ou humain ? Il faut choisir. Le chemin de l'individuation est bel et bien inscrit dans la mer. Cet éclairage interroge une forêt de symboles. Les grands archétypes sont aussi présents et la porte du rêve frémit. Un pont aux couleurs de l'arc-en-ciel relie conscient et inconscient quand la dynamique psychique est en chemin : l'authenticité acquise, le moi réel peut agir, libre, solitaire mais aussi solidaire. "Et l'écume effaça son imageIndéciseQuand le nuage dessina un visage". Liliane Lil est née à Lyon. Professeure de lettres, elle a toujours oeuvré pour la culture vivante en mettant en place des ateliers de théâtre, d'écriture et d'initiation à la poésie moderne pour ses élèves. Elle a également créé un théâtre poétique pour adultes dans le cadre d'une association. Passionnée par l'oeuvre de Jung et diplômée en Rêve Eveillé Libre, elle n'a jamais cessé d'écrire : poésie, nouvelles, pièces de théâtre, récitals poétiques, contes pour enfants de 10 à 12 ans. Elle est l'auteure de quatre autres ouvrages : Ophélia (poésie), Contes des trois Dames (contes pour enfants), Les tragédies silencieuses (nouvelles pour adultes) et Ondine ou l'odyssée de la conscience (poésie). Vous pouvez retrouver son actualité sur : www. lilianelil-litterature. com.

04/2021

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Actualité et médias

Mémoires ébouriffées. Ma vie, mes reportages

Une enfance et une adolescence rebelles, jusqu'au jour où, ayant trouvé son chemin de Damas, elle épouse le grand reportage et s'inscrit dans la lignée de ses compatriotes : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart et Anne-Marie Schwarzenbach. Elle leur succède. Autre temps. Autre parcours de vie. Un point commun : l'aventure. Vient s'y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peut tout dire, ou presque, et même s'étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours. Son irrésistible sens de l'humour, joint à une volonté inoxydable, lui ont permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu'à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage. Son éditrice l'a définie ainsi : "Ce n'est pas qu'une journaliste, c'est une créatrice." Un fil rouge tisse ces Mémoires empreintes à la fois de légèreté et de gravité : le pacifisme, l'empathie et la compassion, particulièrement envers les femmes. Vétérane des années 1960, Laurence Deonna a parcouru en solitaire des pays devenus depuis de plus en plus périlleux. Elle a connu des situations cocasses, comme de réussir à émouvoir le Conseil des ministres du Yémen, en leur chantant "Les Feuilles mortes" de Prévert et Kosma. Des situations hasardeuses, comme d'être la seule, en 1984, à pénétrer la redoutable prison politique d'Evine, à Téhéran. Elle s'est trouvée face à de cruels chefs d'Etat, comme Idi Amin Dada et Saddam Hussein,, ou d'autres encore de la même veine sanglante. "Les êtres lumineux étaient souvent des sans-grades, eux restent dans mon coeur", dit-elle.

09/2014

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Sciences politiques

Histoire de la politique étrangère du Cambodge 1945-2020

Le Cambodge fut le théâtre d'une des plus grandes tragédies du XXe siècle : il détient le sinistre record d'être le pays le plus bombardé de toute l'histoire de l'humanité. Ensuite, le régime de Pol Pot fit disparaître plus de deux millions de personnes. Pour son malheur le Cambodge, dès l'indépendance acquise en 1953, devint, malgré lui, l'épicentre de conflits de différentes natures : appétits territoriaux des voisins, conflit entre les deux centres du communisme mondial, conflit entre les deux grands impérialismes qui entendaient contrôler le monde. Pressentant les dangers, il tenta d'y échapper par sa neutralité et le non alignement. Toute la politique étrangère de ce petit pays fut tendue vers la protection de son intégrité territoriale et de sa neutralité. Avec des succès, mais surtout des revers. Le coup d'Etat du 18 mars 1970 ouvrit une décennie de l'horreur au terme de laquelle le pays et son peuple furent ramenés à l'âge de pierre. Cela n'émut aucune des capitales du Conseil de Sécurité de l'ONU. Les grandes puissances poursuivirent leurs guerres d'influence et infligèrent à un peuple martyr une guerre par procuration et un isolement total, pendant 12 ans. Depuis que les Accords de Paris sur le Cambodge ont mis fin, en 1991, au caractère international d'un conflit subi par les Cambodgiens, le pays est de nouveau contesté dans son droit à la souveraineté, à la non ingérence, à la neutralité, au nom d'une conception extensive du droit d'ingérence. Connaître l'histoire de la politique étrangère du Cambodge est le meilleur moyen de comprendre les enjeux dont il est aujourd'hui l'objet.

01/2024

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Sciences politiques

Sur ces pierres tu bâtiras écoles. Des livres plutôt que des bombes, pour la paix en Afghanistan et au Pakistan

Tout comme Trois Tasses de thé racontait l'histoire d'une promesse, celle de construire une école dans un village pakistanais au pied du K2, le deuxième plus haut sommet du monde, la suite de l'épopée humanitaire de Greg Mortenson débute par la promesse d'une école dans un lieu tout aussi reculé : le corridor du Wakhan, enclave afghane au cœur des monts du Pamir. Cette promesse-là, l'Américain a eu bien des difficultés à la tenir, même si, depuis seize ans, le Central Asia Institute a bâti 130 établissements dans l'Ouest himalayen. Les attentats du n septembre, la guerre qui perdure en Afghanistan, le séisme qui a dévasté l'Azad Cachemire au Pakistan en zoos, toutes ces tragédies ont aggravé le dénuement des populations, compliqué les interventions des ONG et multiplié les urgences. C'est pourtant vers les plus isolés, les plus démunis que le CAI oriente son action. L'instruction des filles est sa priorité, car avec elle la mortalité infantile recule, le niveau de vie des familles augmente et le fanatisme meurtrier régresse. Sur ces pierres, tu bâtiras des écoles retrace les aventures de cette équipe qui mène de façon peu conventionnelle le combat de l'éducation contre l'obscurantisme et la misère, avec des livres plutôt que des bombes. Une douzaine de " renégats héroïques " emmenés par l'incroyable Sarfraz Khan épaulent Mortenson en Afghanistan et au Pakistan. Sans des hommes de cette trempe, " les Douze Salopards ", comme lui-même les surnomme, les enfants kirghiz du corridor du Wakhan n'auraient pas d'école et Shakila Khan ne serait pas la première femme médecin originaire du Baltistan.

10/2010

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Encyclopédies de poche

Moi, Pierre Corneille

" Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit ", écrit Corneille, en 1637. Ce fils de notables rouennais est le premier professionnel de la littérature. Brillant dans ses comédies (La place royale, Le menteur), altier dans ses tragédies (Horace, Cinna, Nicomède) grand amateur de complexités dans ses intrigues (L'illusion comique, Héraclius), il sait aussi parfaitement représenter, dans son théâtre, les chassés-croisés amoureux et financiers (La Veuve, La Suivante), les méandres de la politique (Sertorius, Othon), les dangers de la passion (Médée, Rodogune) ou les combats de l'honneur et du cœur (Le Cid, Suréna). Mais Corneille est encore un excellent technicien en matière de poésie religieuse (L'Imitation de Jésus-Christ), de billets galants et d'odes à la gloire des grands qui le protègent. Bourgeois anobli veillant à ses intérêts, ce Normand virtuose s'installe au tout premier plan de la scène littéraire parisienne, s'oppose, puis s'allie à Molière, tente de résister au succès de Racine, plie parfois devant le pouvoir, mais sait toujours se battre pour ses droits. Christian Biet brosse le portrait d'un homme de lettres sûr de lui, un éditeur scrupuleux - de ses textes, un poète, un dramaturge dont l'œuvre a traversé les siècles. De Rouen à Paris, des jeux de paume au théâtre du Marais, de la politique culturelle de Richelieu au pouvoir absolu de Louis XIV, des triomphes à la scène aux succès d'édition, de la diversité des publics aux querelles littéraires, de la magistrature à l'Académie française, 130 documents pour retracer le parcours du premier auteur " moderne".

01/2006

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Généralités

Civilisations. Actes du colloque des Treilles. Chaire d'histoire contemporaine du monde arabe, collège de France 24-29 sptembre 2018

Nos principaux instruments de compréhension de l'histoire datent d'un long XIX&esup : siècle allant de la fin des Lumières à la Grande Guerre. C'est dans cette période qu'ont été élaborés les concepts de civilisation et d'empire. Le premier a eu différentes acceptions selon les époques et les préoccupations des sociétés qui y avaient recours, décrivant tantôt un processus d'amélioration orienté vers le futur, tantôt de grands ensembles humains passés ou présents, définis par des traits linguistiques, religieux, culturels communs. L'étude comparative des civilisations qui apparaît au XX ? siècle comme la clef d'interprétation de l'histoire universelle a, quant à elle, mis en avant le concept d'empire, c'est-à-dire un système de domination opposant un centre culturellement homogène à une pluralité de marges culturellement diverses. Elle a conduit à une vision inégalitaire des civilisations et à une conception téléologique de l'histoire, dans laquelle l'Europe-Occident se représente comme la civilisation par excellence, dotée d'une mission civilisatrice sur le reste du monde. Cette vision a été battue en brèche par les grandes tragédies humaines de la première moitié du XX ? siècle. Les décolonisations, la fin de la guerre froide, la montée des nouvelles puissances industrielles d'Asie ont abouti à l'opposition entre une mondialisation qui rapprocherait inexorablement les modes de vie et un "conflit des civilisations", puisque ces dernières peuvent désormais être considérées comme des acteurs politiques. Dans ces conditions, une histoire universelle des sociétés est-elle encore possible ? C'est l'objet de ce recueil, réunissant les contributions d'historiens, d'anthropologues et de philosophes.

06/2022

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Grec ancien - Littérature

Le Tragique en espaces. Les Suppliantes d'Euripide

Des femmes en deuil envahissent l'espace du théâtre. Ces suppliantes viennent d'Argos demander l'aide de Thésée et d'Athènes pour que leur soient rendus leurs morts tombés au combat contre Thèbes. Le droit aux rites funéraires était sacré aux yeux des Grecs. Le bafouer était considéré comme une extrême violence. L'émotion et les questions, toujours actuelles, que suscite la pièce d'Euripide sont à l'origine de ce volume consacré à l'expérience menée par l'association THEATRA II, le Théâtre du Jour d'Athènes et son école crétoise, au cours des années 2017-219. L'hypothèse fondamentale de notre recherche porte sur la "mise en espace" des tragédies antiques ou comment structurer l'espace scénique pour mettre en évidence le sens de l'oeuvre dans un dialogue entre analyse du texte et notions qui définissent cet espace scénique : l'espace composé signifie, et, porteur de sens, il émet une signification. Le groupe a pris pour texte de référence une nouvelle traduction (par Jacqueline Razgonnikoff), réalisée, épurée, au plus près du texte original. Cet ouvrage fait la somme des expériences intellectuelles, théoriques et pratiques faites en France et en Grèce : analyse textuelle, expérimentations dans un théâtre à ciel ouvert, séminaires largement ouverts sur des préoccupations contemporaines, enfin représentations en Crète en 2019. Il permet de s'immerger dans la richesse de ces échanges, appuyés par quelques illustrations de ce que nous appelons mise en espace et par des témoignages plus personnels des participants. En 2021, les Suppliantes d'Euripide, créées au Ve siècle avant Jésus-Christ, nous parlent et vous parleront encore longtemps...

10/2021

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Avocats

Isorni. Les procès historiques

"Isorni est l'avocat que j'ai le plus respecté et le plus aimé ; c'est aussi celui qui m'a le plus appris". Jacques Vergès "Cet avocat intransigeant, implacable, qui ne connut d'autre idéal, d'autre devoir que la Défense, nous sommes quelques-uns à l'avoir aimé. D'autres l'ont admiré. D'autres l'ont détesté, redouté, combattu. Mais tous l'ont respecté. Jacques Isorni : jamais la Défense n'oubliera ce nom". Jean-Denis Bredin, de l'Académie Française "Jacques Isorni nous a montré ce qu'il y a de plus exaltant dans la profession d'avocat. Sa passion de la Défense a éclairé nos vies". Philippe Lemaire "Isorni est capable de n'importe quel sacrifice. Comme il est de surcroît nanti d'un talent extraordinaire, la moindre de ses paroles a immédiatement un impact prodigieux". Emile Pollak "Qui pouvait résister au romantisme d'Isorni ? Un dieu le possédait. La foi qui le brûlait gagnait comme un incendie que le vent attise". Jules Roy Jacques Isorni incarne la Défense dans son expression la plus noble : la défense politique. Avocat des communistes sous l'Occupation, de Brasillach et de Pétain à la Libération, des nationalistes tunisiens avant de devenir celui des soldats perdus de l'Algérie Française, sa place est en toutes circonstances "du côté des prisonniers" . Témoin privilégié des chocs et des tragédies qui ont traversé la France, il nous invite à jeter un regard nuancé sur notre histoire contemporaine, avec l'oeil de la défense, une place où l'on cherche à comprendre les mobiles qui font agir les hommes...

10/2021

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CD K7 Littérature

Le magicien

Une oeuvre couronnée par le prix Nobel de littérature, une vie familiale mouvementée et souvent dramatique, et la traversée de toutes les tragédies politiques de la première moitié du siècle - voilà comment on pourrait résumer la vie de Thomas Mann. Colm Tóibín a choisi de nous la raconter de l'intérieur et dans toute sa dimension romanesque. Cette existence est peuplée d'autres figures inoubliables. Au tout premier plan, son épouse, la fascinante Katia Pringsheim. Avec et grâce à elle, Thomas Mann construit patiemment une oeuvre protéiforme en même temps qu'une apparence de vie confortable qui le protège de ses démons : son attirance pour les hommes. Pour ses six enfants nés entre un voyage à Venise et un séjour au sanatorium - qui seront transposés dans La Mort à Venise et La Montagne magique - il restera à jamais ce chef distant d'une famille où l'on ne sait pas très bien comment s'aimer. Son frère Heinrich, ses enfants Klaus et Erika Mann, Christopher Isherwood, Bruno Walter, Alma Mahler et Franklin Delano Roosevelt - tous joueront un rôle dans la mue du grand bourgeois conservateur en intellectuel engagé face à la montée du nazisme, ou croiseront sa route dans l'épreuve de l'exil. Mais Colm Tóibín évoque avec autant de puissance les élans intimes et douloureux d'un homme secret en quête d'un bonheur impossible. Tous ces fils littéraires, sentimentaux, historiques et politiques s'entretissent dans une fresque qui se confond avec l'émouvant roman d'une vie : celle d'un génie et d'un homme seul qu'on appelait Le Magicien.

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Cinéma

Le cinéma italien

À travers l’analyse d’une centaine de films emblématiques, Jean A Gili, dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, retrace l’histoire du cinéma italien, des films d’auteur aux films de genre, des comédies aux mélodrames, des péplums aux westerns, des films politiques aux tragédies de la criminalité organisée. Ayant, au fil des décennies, traversé des phases de crise et des moments de rayonnement intense, s’étant toujours soucié de transcrire les traditions dialectales et la diversité des cultures régionales, des Alpes à la Sicile, le cinéma italien est l’un des plus passionnants du monde, celui dont on ne finit pas de découvrir la richesse patrimoniale et le constant renouvellement, celui qui a sans doute le mieux témoigné d’un peuple avec ses déchirements et ses aspirations. Depuis les premiers films des opérateurs Lumière enregistrés dans la péninsule en 1896 jusqu’aux nouvelles affirmations du temps présent, le cinéma italien a connu toutes les vicissitudes de l’histoire, brillant de tous ses feux dès les années 1910, accompagnant les sombres années du fascisme puis les désastres de la guerre jusqu’à la reconstruction des années exaltantes du néoréalisme, avec Rossellini, De Sica, Visconti. Il s’est ensuite progressivement épanoui dans un âge d’or marqué par les films de Fellini, Antonioni, Rosi, Petri, Scola, Bertolucci, Bellocchio, Moretti … Après deux décennies de difficultés, il a retrouvé depuis le début des années 2000 un niveau digne de son prestigieux passé. De nouveaux talents sont apparus, Benigni, Giordana, Crialese, Garrone, Sorrentino … qui ont relancé une créativité prête à s’épanouir de nouveau.

10/2011

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Littérature étrangère

Istanbul était un conte

Istanbul était un conte. Saga familiale, livre-fleuve, déambulation intime et roman-monde, Istanbul était un conte est tout cela à la fois. Issu d'une famille juive séfarade arrivée à Istanbul au moment de la Reconquista, l'écrivain plonge dans la mémoire de sa ville natale comme s'il ouvrait une malle aux trésors. Les objets, les tableaux et les photographies sépia s'animent, et c'est la vie quotidienne de trois générations de Juifs stambouliotes au cours du XXe siècle qui prend forme. II faut accepter de se perdre dans les ruelles étroites de la ville, sur les rives du Bosphore et dans les méandres des histoires familiales : au gré des errances du narrateur, dévoilant à travers mille récits et anecdotes les secrets de chacun de ses quarante-sept personnages (qu'il inventorie dans un lexique en début d'ouvrage), le charme agit. Istanbul est un conte, comme le sont les aventures, réelles ou rêvées, de ses habitants. D'une histoire à l'autre, se dessine le portrait d'une ville-monde, mais aussi son évolution vers la modernité. La ville cosmopolite et accueillante pour les communautés étrangères change au fil des ans, tandis que retentissent jusque dans le coeur des foyers les tragédies du siècle. Puissamment nostalgique, le livre de Mario Levi tente, et ce n'est pas son moindre attrait, de sauver un monde englouti, un monde de commerçants parlant encore le yiddish et le ladino, un monde où cohabitaient toutes les traditions et toutes les religions. Istanbul était un conte est le chant d'amour de l'écrivain à sa ville, en même temps qu'une formidable invitation au voyage.

01/2011

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Sociologie

LA FRANCE IMMIGREE. Construction d'une politique 1914-1997

La France immigrée s'est faite dans la douleur, la violence et les fantasmes, au rythme de son développement économique, de ses besoins démographiques et des tragédies qui ont façonné son histoire depuis un siècle. Entre les " enracinés ", qui pouvaient être Français ou étrangers, et les " déracinés " originaires de l'empire colonial français ou des pays européens voisins, la nécessité de construire une politique d'immigration et de régulation de la présence " étrangère " s'est tôt fait sentir. S'il existe assurément des formes de régulation spontanées qui ne laissent guère de traces, il en est d'autres qui impliquent des institutions ou des structures. Ce furent elles qui, nées à des moments différents, se donnèrent mission d'insérer des populations de culture hétérogène, sans qu'il en résulte pour la population nationale des retombées négatives. Faire en sorte que nationaux et étrangers vivent en bonne intelligence, se trouvent ou se forgent, malgré leurs différences, des références communes, serait ainsi l'une des constantes de la politique française d'immigration. Mais comment éviter que cette intelligence, garante d'une certaine cohésion nationale se transforme en rejet ou en concurrence ? Derrière cette interrogation séculaire, que d'appréhensions, d'ambiguïtés et de combinaisons possibles pour inventer un " vivre ensemble" et gérer les relations d'interdépendance entre la population étrangère de France et la population de France! Comment les " frontières " entre ces deux populations ont-elles évolué? partir d'une analyse minutieuse des procédures, des rouages administratifs, Vincent Viet retrace la construction, depuis la Première Guerre mondiale, d'une politique d'immigration que l'histoire n'a en fait jamais cessé de déborder.

10/1998

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Sociologie

L'invention du possible

L'INVENTION DU POSSIBLE L'histoire qui nous entraîne voit son sens se brouiller. Si se marque ainsi la fin des " grandes illusions " historiques et des certitudes idéologiques, il ne faut pas s'en plaindre : ce siècle aura été celui des tragédies. Même si les valeurs se troublent, si les idées s'effacent, si le sentiment gagne qu'il n'y a plus ni projets à former, ni choix à faire, si l'extrémisme se nourrit chez nous de l'égoïsme et de l'indifférence, cependant qu'ailleurs s'étendent la misère et le fanatisme, faut-il s'y résigner ? Ce serait consentir à de nouveaux drames. Ma crainte serait que les socialistes soient absents de ce débat. Qu'en cette fin de siècle où le communisme dépose son bilan et où l'idéologie libérale se fait pesante, le socialisme démocratique par timidité ou conformisme, ne renonce à avancer des idées et ne cède le pas au conservatisme. Nombreux, sont ceux qui, en France, s'interrogent. A gauche, je suis de ceux-là. C'est pourquoi j'ai voulu écrire ce livre. Pour tenter d'éclairer le sens de la partie qui se joue. L'avenir n'est pas donné d'avance. Si tous les futurs ne sont pas possibles, si l'épreuve du réel n'autorise pas tous les rêves, le possible ne se déduit pas non plus mécaniquement de la réalité présente. Il est ouvert et multiple, il se crée. A nous de décider ce qu'il doit être sans nous laisser enchaîner aux seules nécessités du présent. La démocratie ne vit que d'inventer ses possibles.

09/1991

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Histoire de France

Les Maîtres du feu. Le Duel nucléaire USA-URSS

Les Maîtres du feu raconte une des tragédies majeures de l'histoire du XXe siècle : la course à l'arme nucléaire dans laquelle se lancèrent les Etats-Unis et l'URSS dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'enjeu de cette course n'étant rien moins que la domination du monde, elle se transforma rapidement en une lutte sans merci entre les protagonistes. Dévoilant les secrets de l'opération Manhattan et nous plongeant dans l'univers des savants cachés dans le désert du Nouveau Mexique, la première partie de l'ouvrage nous révèle comment les Américains gagnèrent la première manche du conflit, stupéfiant et terrorisant le monde avec les bombes "Little Boy" et "Fat Man", qui réduisirent en cendres Hiroshima et Nagasaki. Vous y découvrirez aussi les tentatives d'infiltration des secrets atomiques américains par les espions russes, vues de l'autre côté du rideau de fer. La seconde partie de la passionnante épopée des Maîtres du feu dévoile les tenants et aboutissants de la lutte que menèrent les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale sur le sol allemand pour faire passer dans leur camps les meilleurs cerveaux de l'ancien Reich. Manipulation, chantage, meurtre, espionnage... Tous les moyens furent bons pour mettre la main sur les connaissances et les secrets les mieux gardés au sein des centres de recherche nazis. Le nouvel éclairage que porte cet ouvrage sur ce fascinant chapitre de notre histoire, qui vit le sort de l'humanité se jouer comme jamais auparavant, a été possible grâce à l'ouverture récente des archives du bloc de l'Est à certains chercheurs, dont l'auteur de ce livre.

04/2010

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Sciences historiques

Légendes de Flandre

C'est, au fil des siècles, dans la longue et prestigieuse Histoire de Flandre que ces "Légendes" enfoncent leurs racines ; dans ces terres fécondes, dont les habitants ont toujours su tirer le meilleur. C'est là qu'elles puisent leur sève savoureuse. Les plus grands de ce monde, rois, empereurs, saints, nobles, y côtoient les plus humbles, pauvres en biens, riches en malice... ou en naïveté. A travers un voyage dans le temps du Moyen-Age le plus mythique jusqu'à nos jours, le lecteur étonné rencontrera saint Eloi convertissant un chef viking, les redoutables géants des Flandres, un Flamand devenu empereur de Constantinople, Charles Quint en buveur de bière et Louis XVI en planteur de pommier, des ivrognes impénitents et des Croisés, un âne "pondeur" de richesses, une tulipe noire, d'improbables saints, un baron cruel, des femmes infidèles ou héroïques. Des histoires d'amour et de guerre, des mystères et des miracles, des farces et des tragédies, le piment d'un humour plein de verve et de bonhomie ; toute une humanité disparate et complexe, dans un univers où l'on ne sait pas vraiment quand commence le merveilleux et quand s'arrête la réalité, car ceux qui content ces histoires savent bien que, comme dans les célèbres draps que tissaient les drapiers du plat pays, les fils s'entremêlent inextricablement. Pour le lecteur amoureux du pays, de ses traditions, de ses hommes, ces Mille et un jours à la mode de Flandres, racontés avec chaleur et générosité, sont, comme l'a dit Victor Hugo "l'Histoire écoutée aux portes de la Légende".

03/2019

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Poésie

Sonnets romains et autres poèmes. Edition bilingue français-russe

Présage de tumulte, effluves de fraîcheur Précédé d'un rugissement annonciateur, je vais vers les rochers, attiré par le bruit, O, reine des fleuves, Fontaine de Trevi. Surgissent des palais des cascades d'argent. Arrachés à la mer des coursiers se cabrant, Heureuses, les déesses te font bonne mine, Aqua virgo, Neptune devant toi s'incline. Et moi combien de fois, loin de Rome laissé, Implorant de revenir au jour fatidique Par-dessus l'épaule, j'ai jeté ma monnaie ! Et toi, fidèle, tu as exaucé mes voeux : En ce jour, tu fais du pèlerin un heureux, Le comblant de tes trésors, fontaine magique. Il faut avoir présente à l'esprit cette époque bouillonnante du tournant du 20e siècle en Russie. Un mouvement que le mot de symbolisme ne suffit pas à définir. C'était une éblouissante conjonction qui réunissait la crème de la société, depuis les artistes (poètes, écrivains, peintres, sculpteurs, compositeurs, architectes) jusqu'aux industriels et aux hommes d'affaires. C'est dans ce contexte qui lui a valu le titre de nouvelle Renaissance russe (Le Siècle d'argent) que s'épanouit la personnalité de Viatcheslav (Venceslav) Ivanov, qui fut à la fois poète, dramaturge, philosophe, traducteur, historien et critique littéraire. Cette multiplicité de dons et d'activités était tout à fait dans l'esprit de l'époque. Le paradoxe du poète est dans une sensibilité profonde, secouée par des tragédies existentielles, qu'il exprime dans une oeuvre poétique aux allures impersonnelles. Pétri de la tradition humaniste héritée de l'Antiquité, c'est aussi un européen convaincu et un homme à la piété profonde.

03/2019

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Histoire internationale

La relance de l'Afrique

L'Afrique est tantôt perçue avec commisération pour celles et ceux qui en attendaient un décollage économique, avec de réels progrès sociaux et une place de ses pays au milieu des grandes nations, tantôt avec une grande espérance pour celles et ceux qui croient que ses mauvais jours sont derrière nous. Les premiers sont habités par un fort sentiment de frustration, une colère portée par des espoirs déçus pour certains pays, dont les dirigeants peinent à trouver le chemin du développement et de la bonne gouvernance. Alors, les cadres et les experts fuient leurs pays, les jeunes inquiets tentent l'aventure de l'Europe à travers les eaux de la mer Méditerranée, les plus courageux se rebellent et prennent le maquis. La misère, plus que la pauvreté, s'étale dans les villages et dans de gigantesques faubourgs de la survie et de la débrouillardise. Les seconds ont fait la révolution mentale, souvent après des tragédies et des horreurs des guerres civiles atroces ou la totale désorganisation des Etats. Ils ont déjà touché le fond, et pensent que le pire est désormais derrière. L'Afrique devient alors un nouvel ensemble d'opportunités à saisir et à transformer. Des entrepreneurs se lèvent, des cabinets d'experts s'installent, des investisseurs extérieurs accourent, des projets avancent. Les luttes contre les corruptions et les détournements de fonds publics, entrent dans le concret. Ce livre vise à réconcilier les deux perceptions de l'Afrique, sur la base des analyses objectives et claires. Il présente l'état des lieux sur le continent, et propose des chantiers pour en relancer les économies.

11/2017

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Littérature française

Treize mois

L'histoire d'un jeune fils d'ouvrier qui se retrouve du jour au lendemain exploité dans un grand restaurant étoilé peuplé de fous. Une critique sociale pleine d'humour et de clins d'oeil aux années 1990, qui nous dévoile l'envers du décor d'un milieu trop souvent porté aux nues : la grande cuisine. Treize mois nous embarque dans le quotidien d'un gamin de quatorze ans, largué du jour au lendemain dans la brigade d'un restaurant étoilé. Mathieu dépeint avec humour et cynisme son entourage et les injustices dont il est - ou se croit - victime. Pour lui, la fin de l'enfance n'est qu'une lente perte d'illusions... mais il n'y a pas que des enfoirés sur Terre, on y rencontre aussi parfois l'amour. S'il est une critique sociale qui dénonce le travail des enfants et ses tragédies ordinaires, Treize mois est loin de la complaisance des téléfilms glauques de la même époque. On y retrouve l'acidité de La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, la tendresse des romans de Sue Townsend, les extravagances et la liberté de ton des films Bernie et Le Créateur d'Albert Dupontel. L'argot et les lieux communs du milieu des années quatre-vingt-dix amuseront les nostalgiques et les amateurs d'impertinence. D'autres verront peut-être là une critique de la bourgeoisie de province, du bon goût français et des médias de masse. Ce livre reste le récit d'un jeune paumé, par la voix duquel Sébastien Degorce nous dévoile l'envers du décor d'un milieu trop souvent édulcoré, voire porté aux nues : la grande cuisine.

08/2017

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Religion

Prier 15 jours avec Antoine Bloom

Le métropolite Antoine de Souroge (1914-2003, de son nom civil, Bloom) s'est taillé en Occident une ferme réputation de grand témoin de l'Esprit, dans toute la deuxième moitié du XXe siècle. A la tête du diocèse de l'Eglise orthodoxe russe en Grande-Bretagne, il s'est dépensé sans compter pour témoigner de la Bonne Nouvelle, pour enseigner les beautés de la vie en Dieu, pour affermir dans la foi et amener au Christ des foules entières. Par ses interventions à la télévision, à la radio, dans les chaires des lieux de culte les plus divers, sans parler des foules à Hyde Park et même des dockers du port de Londres, il avait fini par devenir une "star" des décennies d'après-guerre. Il a le don de s'adresser à l'homme d'aujourd'hui en un langage clair, compréhensible, et toujours d'une grande profondeur. Nous nous demandons souvent quel est le secret du monde, le sens de ce qui se passe. Quelles réponses y a-t-il à nos questions : l'homme d'aujourd'hui peut-il encore croire, ou prier ? Quelle image de Dieu repousse ce monde qui lui est indifférent ? Y a-t-il de la joie à sentir la présence de Dieu, à sentir qu'il croit en nous malgré nos découragements ? Ce grand témoin de Dieu que fut le métropolite Antoine nous entraîne à sa suite, avec simplicité, dans les profondeurs de Dieu pour notre bonheur. Les soucis nous pèsent ? Les tragédies du monde nous horrifient ? La laideur nous répugne ? Mais le Créateur de toutes choses est toujours là, source de toute beauté, à nous de nous émerveiller.

10/2012

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Théâtre - Pièces

Le visiteur de marbre et autres oeuvres théâtrales. Suivi de Pouchkine et sa musique par Andreï Vieru

Russie, fin du XVIe siècle. Le tsar Boris Godounov languit, dévoré par le remords d'avoir ordonné le meurtre sanglant du petit tsarévitch, âgé d'à peine huit ans. Avec épouvante, il voit resurgir le fantôme de sa victime. Loin de ces intrigues politiques, au coeur de la campagne, la fille d'un meunier trompée par un prince, éperdue de désespoir, se jette dans le Dniepr : elle deviendra Roussâlka, divinité des eaux. Plus loin encore, en Europe, alors que Don Juan est transi d'horreur devant la statue de marbre du commandeur, venue l'entraîner aux enfers, un chevalier rumine des désirs parricides. Et Salieri sanglote en écoutant Mozart jouer son Requiem. Passions, tragédies, histoire, légendes : le théâtre de Pouchkine est un kaléidoscope, qui saisit en quelques pièces tous les registres de l'écriture et de l'inspiration, des grandes figures du folklore ou du mythe aux plus obscurs tourments de l'âme humaine. Il est ici donné dans une traduction d'Andreï Vieru, sans doute la plus apte à rendre la musicalité d'un auteur qui fut avant tout poète - seule la sensibilité d'un grand pianiste pouvait nous emporter dans le rythme et la légèreté mozartienne de ces drames, petits joyaux de la littérature russe qui inspirèrent Moussorgski et Rachmaninov. Andreï Vieru a traduit les pièces de Pouchkine et rédigé l'ample postface de cet ouvrage. Pianiste, il s'est produit en récital, seul ou en musique de chambre, dans les grandes salles parisiennes où il joue Liszt, Bach, Beethoven ou Stravinsky. Ecrivain et philosophe, il a notamment publié Le Gai Ecclésiaste. Regards sur l'art (Seuil, 2007) et Eloge de la vanité (Grasset, 2014).

04/2021

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Contes et nouvelles

Énigme noir et blanc

"Edem vient de fêter son vingt-cinquième anniversaire avec ses parents. Vingt-cinq ans... Il se regarde dans la glace : sa peau est noire lisse, pas encore de rides ; ses grands yeux noirs, son nez un peu large, un peu allongé son visage, traduisent une bonne santé, son expression un bon esprit, et une certaine gaieté. Il est tard déjà. Au lit, il ne peut trouver le sommeil : vingt-cinq ans... sa jeunesse lui repasse en mémoire : à sept ans, immigré en France avec ses parents, avec qui il vit. Ont-ils bien fait de quitter leur pays ? [... ] Le lendemain matin, réveillé assez tôt, Edem se retrouve devant la glace. Vingt-cinq ans... C'est passé... mais quelles sont ces traces sur son front ? Comme de légères lignes blanches, comme des cheveux blancs collés à sa peau ? Il frotte avec une serviette mais les traces ne partent pas. [... ] Mais que se passe-t-il ? Il prend une glace et regarde son dos, s'approche tout près de la glace, même chose, il reprend la serviette et frotte, frotte... sans résultat. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? " L'adolescence de Maria Leval coïncide avec une époque tourmentée de guerre et d'après-guerre, éveillant dans sa conscience une grande sensibilité à la souffrance. Décrire les tragédies humaines est son premier choix de carrière mais n'ayant pas la possibilité d'entreprendre des études littéraires, elle embrasse une formation d'infirmière. Tout au long de sa vie active - occupée par sa profession et sa famille -, l'écriture n'est plus une priorité. C'est pourquoi, dès sa retraite, elle s'y consacre à nouveau.

10/2022

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Football

Les 100 histoires de légende du football

Huitième titre de la collection des "100 Histoires de légende ", cette anthologie raconte le destin des personnalités qui ont fait l'histoire du football et en explique les principaux phénomènes. Une formidable idée de cadeau pour comprendre ce sport universel et en connaître l'essentiel : Le jeu et ses accessoires : les premières règles en 1863, le ballon en cuir, les crampons, les protège-tibias, les gants, les cartons (jaune et rouge), les sponsors, le gazon, les jeux vidéo, Olive & Tom... Les grands joueurs : Pelé, Maradona, Cruijff, Beckenbauer, Messi, Cristiano Ronaldo... et les Français Platini, Zidane, Kopa, Fontaine, Papin, Cantona, Deschamps... Les gestes de légende : l'histoire du retourné acrobatique, la Panenka, le corner à la rémoise, la Madjer, le coup du scorpion d'Higuita, les coups francs de Juninho et de Roberto Carlos, l'Arconada, le catenaccio... Les exploits mémorables les remontadas de l'OM et du PSG, les titres de l'Equipe de France (Euro 1984 et 2000, Coupe du monde 1998 et 2018), le titre européen de l'OM en 1993, le palmarès hors normes de l'OL féminin... Les scandales et les tragédies : les drames dans les tribunes (le Heysel, Hillsborough, Furiani...), les chocs sur la pelouse (Battiston, Foé, Cissé), le dopage et la corruption... LES AUTEURS LA COLLECTION A travers 45 ans de carrière à la télévision, Gérard Holtz a couvert les plus grands événements sportifs du monde dont le Tourde France, Roland-Garros, les jeux olympiques le Dakar, la FI, les les 24 Heures du Mans ou la Coupe du monde de football. Il partage l'écriture de la collection avec son fils aîné, Julien, spécialiste dans la conception d'applications digitales.

05/2021

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Correspondance

Correspondance avec La Mouette

Cette correspondance croisée est avant tout une histoire d'amour qui traverse la vie d'Anton Tchékhov et de Lydia Mizinova. C'est aussi une histoire sublime et tragique de la création, indissociable du mouvement de la vie, de ses passions, de ses joies en exaltations et de ses tragédies. Lydia Mizinova inspira le personnage de La Mouette. Avant d'être une correspondance, ce livre est avant tout une histoire d'amour qui traversa à divers titres toute la vie d'Anton Tchékhov et de Lydia Mizinova. Et c'est aussi une histoire sublime et tragique de la création, indissociable du mouvement de la vie, de ses passions, de ses joies en exaltations et de ses drames. Lydia Mizinova inspira le personnage de La Mouette. Si d'évidence nous retrouvons chez Tchékhov épistolaire les mêmes qualités d'écriture que chez Tchékhov auteur (concision elliptique, ironie, sens de la formule, humour, force d'évocation, puissance d'analyse), il n'en reste pas moins que Lydia Mizinova exprime elle aussi, avec une belle force et une grande justesse, le désir et la détresse. Cette correspondance croisée, l'histoire qu'elle nous fait partager, son rythme même, nous font penser de façon saisissante à une nouvelle de Tchékhov. Leur histoire, ce qu'ils se disent, ce qu'ils se taisent, l'exil parisien de Lydia, la mort de son enfant, son courage, leur humour, tout ce petit théâtre de séduction et d'indifférence qu'ils mettent en place, a beaucoup à voir avec la façon que Tchékhov a de nous emporter dans son oeuvre - à " bas-bruit ", incidemment - et de nous faire vivre le " drame (parfois heureux) de l'existence ".

01/2022

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Montagne

Une histoire des refuges de montagne

Ce sont des lieux à part où se jouent des huis clos d'altitude Des lieux de passage de départ de retour les refuges de montagne L'alpiniste François Damilano aime à dire qu'il n'y a pas d'alpinisme sans récit Dans ce récit bien sûr les alpinistes tiennent le premier rôle Leurs aventures exploits tragédies nous tiennent en haleine Leurs épopées sont incontournables mais il en est une qui ne l'est pas moins C'est celle qui a découlé de l'idée de construire dans les hauts lieux afin de donner un abri à ceux qui y passent C'est la grande aventure des refuges Du Grand-Saint-Bernard au Goûter leur existence même constitue souvent une prouesse pour ceux qui les ont construits et la vie de ceux qui gardent ces lieux et nous y accueillent interpelle toujours par sa singularité Monter en refuge c'est partir ailleurs larguer les amarres pour s'élever Les aventures s'y préparent s'y finissent s'y racontent Parfois elles en restent là Souvent ce refuge est la condition essentielle pour que ces aventures puissent s'imaginer et peut-être voir le jour Aucun doute le refuge a toute sa place dans le grand récit de l'altitude Du moins dans nos contrées où il est partie intégrante de notre rêve de montagne Quel alpiniste n'a pas rêvé d'une nuit à l'Aigle Alors à nouveau allons là-haut vers ces cabanes visiter leur histoire leur présent et peut-être imaginer leur futur Et dans le casting donnons les premiers rôles

04/2024

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Philosophie

Le Juif de savoir

" Entre le nom juif et le savoir, on a longtemps supposé que se nouait une relation privilégiée. Sous sa forme moderne, cette croyance est apparue au XIXe siècle, dans le monde de la langue allemande ; elle a duré jusqu'à la moitié du XXe siècle. Durant cette période naît la figure du juif de savoir, qui suscita l'admiration, puis la haine, jusqu'à se fracasser sur le réel de l'extermination. De Cassirer à Leo Strauss, de Hannah Arendt à Scholem, la figure du juif de savoir fascine et repousse encore de nos jours. Quelque chose de grave s'y joue quant au nom juif ; quelque chose de grave s'y joue aussi quant au savoir. Pour le juif de savoir en effet, ce n'est pas n'importe quel savoir qui le requiert, mais bien le savoir moderne, tel que Michel Foucault l'a disposé. Au croisement de Hannah Arendt et de Foucault, l'examen du Juif de savoir amène à rouvrir quelques chemins oubliés dans les espaces de la culture européenne. Destins individuels, tragédies des langues, fin du savoir moderne, vacillations du nom juif, le parcours traverse de sombres régions. On y suivra la grandeur et la disparition du Juif de savoir. On finira par s'interroger : qu'est-il advenu grâce à lui ? Qu'a-t-on perdu avec lui ? Qu'adviendra-t-il après lui ? La réponse ne se fait pas attendre. Ce qui est advenu par le Juif de savoir, ce qui advient et adviendra sans lui, c'est, encore et toujours, la rencontre, inlassablement recommencée et inlassablement ratée, du nom juif et de l'Europe. "

10/2006

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Droit

Ceux de la faculté. Des juristes toulousains dans la Grande Guerre

Du début du XIXe siècle au mitan du XXe siècle, la Faculté de droit de Toulouse devient progressivement une faculté de province dont la formation pédagogique, la professionnalisation ou encore le rayonnement scientifique et l'ouverture internationale se développent et sont sources d'enjeux pour affirmer sa place dans son environnement tant local que national et européen. La Faculté de droit, à la veille de la Grande Guerre, s'inscrit dans un long héritage d'enseignement juridique. Cette institution confrontée à la guerre est contrainte de s'adapter. En proposant la transcription et l'édition critique des séances du Conseil et de l'assemblée de la Faculté de droit entre le 15 novembre 1913 et le 24 juin 1919, les auteurs mettent en lumière le quotidien de cette institution, les prises de position et les actions de ses enseignants dont les allocutions prononcées chaque année par le doyen Hauriou engagé dans la " guerre du droit ". Cette étude livre aussi, à partir des rapports annuels du doyen de la Faculté de droit au Conseil de l'Université et du Livre d'or de la Faculté, la situation des étudiants restés à Toulouse ou partis au combat. Ils éclairent alors la fabrique d'une mémoire institutionnelle avec, par exemple, la constitution d'une " liste funèbre et glorieuse " des étudiants morts pour la France mais aussi l'accueil de 167 étudiants américains démobilisés qui suivent des cours de droit entre avril et juin 1919. Les étudiants toulousains revenus, " le personnel s'étant retrouvé au complet, la vie de la Faculté a repris son cours normal et tous les enseignements ont pu y être donnés de façon régulière " (M. Hauriou).

11/2017

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Musique, danse

Histoire de l'opéra français. Du Consulat aux débuts de la IIIe République

L'opéra français est déterminé par son caractère d'institution d'Etat, depuis sa création par Louis XIV, qui consacra le genre de la tragédie en musique, jusqu'à l'inauguration en 1989 de l'Opéra Bastille, voulu par François Mitterrand, à l'occasion des festivités du bicentenaire de la Révolution. Le XIXe siècle est en France l'ère du piano, des virtuoses, des concerts symphoniques, de la presse musicale, de la mélodie et des salons, mais, plus que tout, il est le temps de l'opéra. A Paris, en province et dans les colonies, sous sa forme spectaculaire ou par ses innombrables arrangements, ce genre déjà plus que séculaire demeure l'objet d'attentions particulières des pouvoirs qui se succèdent, du Consulat aux débuts de la IIIe république. Il continue à se ramifier, avec l'opérette et l'opéra de salon, s'enrichit d'apports étrangers, de Rossini à Wagner, devient le centre de toute l'activité musicale et infiltre les diverses couches de la société. L'opéra est donc tout autant un phénomène culturel d'une ampleur considérable qu'un objet artistique, le résultat d'une industrie que le fruit d'une esthétique. Sollicitant les yeux, les oreilles et les émotions, manipulant les idées comme les imaginaires, il reflète et concentre son époque. Outre quelques titres mondialement connus -- Carmen et Faust, Manon et Orphée aux enfers... --, ce sont des centaines d'oeuvres que ce siècle a créées. Ce continent lyrique restait à explorer dans la diversité de ses aspects. Une histoire s'imposait donc, pour en faire le récit et en décrire les mécanismes, pour en reconstituer les valeurs et les tendances, pour suivre ses acteurs et découvrir ses institutions, ses salles, ses pratiques, ses thèmes, ses productions... Entreprise sans précédent par ses dimensions et par sa conception, cette Histoire de l'opéra français en trois volumes réunit une équipe internationale de plus de cent cinquante auteurs - musicologues, littéraires et philosophes, historiens et spécialistes du théâtre, de la danse et des arts. Elle est placée sous la direction d'Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'université Rennes 2.

10/2020

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Littérature française

Ecrits intimes

Voici Vailland, vu de l'intérieur, à chacune des saisons qui ont composé sa vie. Un adolescent "frêle et doux, assez timide" s'exerce à la poésie et bientôt à la drogue. Quelques années passent : il est directeur d'une revue parasurréaliste. Puis vient le temps de l'amour fou, puis le temps de l'ennui, puis la Résistance, et voici Drôle de jeu. Vailland devenu Marat, figure fascinante : l'engagé qui a le sens du dérisoire de l'engagement. Quand, renonçant à sa "distance", il troque son regard froid du vrai libertin pour le regard froid du vrai bolchevik, il gardera son ton d'aristocrate et son goût des plaisirs. Et puis vient la saison de la tragédie : ce voyage à Moscou où Vailland apprendra la vérité sur les crimes de Staline, et au retour le petit cahier d'écolier, "on se croit à l'extrême pointe de son temps et l'on réalise soudain que l'histoire est entrée dans une nouvelle phase, sans qu'on s'en soit aperçu". Mais brusquement la réflexion tourne court. A la soixantième page Vailland écrit en grosses capitales : "Ca ne m'intéresse plus." Le Vailland communiste est mort, comme mourra Don Cesare dans La loi. La trempe est terminée, la souveraineté conquise. Il est désormais lui-même pour lui-même, sans confesseur, ni parents, ni maîtres, ni parti. C'est le temps des fêtes et de la lucidité, mais l'on sent l'allégresse bien près de se muer en angoisse. Une vie va s'achever, courte et intense, qui n'aura guère connu de temps morts. Il souhaitait mourir les armes à la main. Il est mort dans son lit, d'une maladie rongeuse. Au moins s'est-il donné la satisfaction de mourir en défiant Dieu, comme un vrai libertin. Le psychanalyste ne manquera pas de déceler dans les rêves et les rêveries consignés dans les Ecrits intimes le retour obsessif d'un ballet de figures étranges : la femme-mère inaccessible, la femme phallique castratrice, l'homme dévirilisé, tout un monde fantasmatique hérité de la petite enfance, qui aura pesé sur Vailland à travers ses saisons successives, et qui nous donne peut-être des clés pour son oeuvre.

01/1969

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Littérature française

Dans la main de l'ange

Christ ou démon ? Saint ou bandit ? Un homme. Un homme seul contre tous, l'opposant par excellence, le rebelle absolu. De l'ère fasciste au temps des Brigades Rouges, c'est l'Italie contemporaine qui sert de cadre, de ferment, de nourriture à ce roman d'une vie. Il fallait ce pays traversé par la dictature, la guerre, la résistance, puis les luttes partisanes, les scandales sans nombre, la violence du terrorisme, pour que prenne forme l'itinéraire de Pier Paolo, éternel marginal en dépit de sa célébrité, héros double comme son prénom qui évoque à la fois un fondateur d'Eglise et un aventurier de l'esprit. D'une enfance idyllique auprès de cette mère chérie qui ne le quittera jamais, jusqu'à l'assassinat mystérieux sur une plage près de Rome, on le suivra dans chacune des étapes que l'ange du destin lui a fixées. Après les douceurs de l'adolescence et la simplicité païenne des premières passions, les procès, la haine, le mépris qui feront de lui un paria. Malgré la force et le succès des oeuvres, malgré l'argent et la gloire rapportés par les livres et les films, une soif d'amour inapaisée, jointe à un sentiment profond de culpabilité qui provoquera la tragédie. Si la plupart des événements, des lieux, des dates correspondent à la réalité, si parmi les personnages qui traversent ce récit plusieurs nous sont familiers, qu'ils s'appellent Toscanini, Moravia, Fellini ou Maria Callas, il ne faut pas chercher ici une biographie du légendaire P. P. P. toujours muet sur lui-même dans ses écrits, à jamais silencieux sur ses secrets. Il s'agit plutôt de la possession d'un créateur par un autre, tel que l'imaginaire seul peut le permettre. Comme dans Porporino, Dominique Fernandez se glisse à l'intérieur d'un être authentique, et recrée à travers lui toute la vérité d'un homme et d'une époque. Ce qui n'empêche pas ce portrait d'être en même temps une manière de confidence romanesque. Chateaubriand l'a dit avant nous : "On ne peint bien que son propre coeur, en l'attribuant à un autre".

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Religion

La vérité sur l'exorcisme d'Anneliese Michel. Le sacrifice d'une jeune Bavaroise

Au coeur de l'été 1976, le décès d'une jeune bavaroise de 23 ans, du village de Klingenberg, fournit l'occasion, dans les médias du monde entier, d'une campagne d'autant plus tapageuse qu'elle recelait des arrière-pensées hostiles à l'Eglise catholique. Il s'agissait d'un cas de possession démoniaque, dûment discerné par les autorités diocésaines ; des exorcismes avaient été pratiqués par deux prêtres, canoniquement mandatés par leur évêque. Exemple unique dans les annales, l'exorcisée mourut dans un état de délabrement physique tel que le médecin appelé à constater le décès fut amené à dénier à celui-ci des causes naturelles. Un procès criminel, succédant à une longue enquête judiciaire, aboutit à la condamnation des parents de la victime et des prêtres exorcistes, inculpés de non-assistance à personne en danger. Mais certains aspects critiquables de cette procédure et le climat médiatique désinformateur qui avait entouré l'affaire incitèrent une anthropologue et linguiste américaine, Madame Félicitas D. Goodman, à reprendre ce dossier et à pousser sa propre enquête sur les points qui, pour elle, avaient été soit négligés, soit méconnus. Il en est résulté un livre, "The Exorcism of Anneliese Michel", édité par Doubleday aux Etats-Unis, dont nous publions à présent la traduction en français. Madame Goodman a fait oeuvre de justice en effectuant ce travail d'une grande rigueur intellectuelle et humaine, qui rétablit la vérité sur les faits et événements ayant causé la mort d'Anneliese Michel et, par là-même, disculpe ses parents et les prêtres qui lui avaient apporté dans la foi les secours de leur ministère. Il convenait que cette oeuvre fût mise à la portée du public francophone. Les protagonistes du drame de Klingenberg en attendent eux-mêmes beaucoup, moins pour leur propre renommée que pour la mémoire de la jeune victime et pour la gloire de Dieu dans son Eglise. Enfin ce livre, qui dévoile à travers la tragédie d'Anneliese Michel la monstrueuse et brutale réalité du monde des ténèbres, oppose un témoignage incontournable à une certaine "théologie", négatrice de l'existence de l'esprit du mal.

03/1994