Recherche

Grandir

Extraits

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Mathias. L'intégrale

Il y a une clef à la porte de ma chambre. Je la ferme toujours quand il est avec moi. Toujours... Mathias a dix-sept ans et possède l'assurance de ceux qui savent d'où ils viennent et où ils vont. Il a grandi dans une famille un peu hippie et un peu décalée dans laquelle il s'est toujours senti à sa place. Avec son meilleur ami Théo ; Mathusalem, son scooter ; Prune, sa future voiture qui attend sagement qu'il ait son permis et ses petites amies qui passent sans jamais restées, il commence son année de terminale avec le même sentiment de bonheur qui l'étreint depuis son enfance. Dans ce quotidien parfait, entre ses convictions et ses envies, il n'imaginait pas qu'une seule journée pourrait tout faire basculer... Il tombe sur Eden le premier jour de la rentrée. Un jeune homme aussi sombre que mystérieux. Il suffit d'un regard et de cet étrange attirance pour que toutes les certitudes de Mathias s'envolent comme si, hier encore, elles n'avaient pas existé. Il a beau essayer de les retenir, elles lui glissent entre les doigts comme de minuscules grains de sable. Malgré lui, Mathias se perd dans un amour qu'il ne pensait jamais éprouver. Un amour qui le dépasse et l'attache ; qui le blesse et le retient. Entre coups de gueule et coups de sang, des derniers mois du lycée aux années d'université, entre la passion et la haine, des plus belles joies aux plus terribles douleurs, Mathias et Eden repousseront sans cesse leurs limites. Sans jamais oublier, perdus au milieu de leurs erreurs et de leurs faiblesses, la plus belle des vérités. Il y a une clef qu'il garde toujours au cou. Il ne la quitte jamais. Jamais...

12/2016

ActuaLitté

Philosophie

Le philosophe du dimanche. La vie et la pensée d'Alexandre Kojève

Le fait est bien connu, Alexandre Kojève a exercé une influence majeure sur la philosophie française d'après 1945, à partir de l'enseignement sur Hegel dispensé dans son séminaire à l'Ecole pratique des hautes études au cours des années 1930 et recueilli, par les soins de Raymond Queneau, dans son Introduction à la lecture de Hegel, parue en 1947. Mais au-delà de cette notoriété certaine, le personnage reste parfaitement mystérieux. Sa biographie n'y est pas pour rien. Né à Moscou en 1902, neveu de Kandinsky, Alexandre Kojève, après des études en Allemagne, s'établit en France en 1926 et commence la carrière de maître à penser que l'on sait. Mais aussitôt après la fin de la guerre, il entre dans l'administration. Il passera les vingt années suivantes au sein de l'élite de la diplomatie mondiale et de la haute finance. Il devient "le philosophe du dimanche" , selon le mot de Raymond Queneau, poursuivant son activité philosophique de façon semi-clandestine pendant les week-ends. C'est seulement plusieurs années après sa mort, survenue en 1968, avec la publication de nombreux inédits, que le public pourra prendre la mesure de l'oeuvre élaborée de la sorte dans l'ombre. L'ouvrage de Marco Filoni éclaire de l'intérieur ce destin hors norme. Il reconstitue les milieux intellectuels d'origine où Kojève a grandi et retrace ses années d'études. Il reconstruit la formation de ses choix théoriques fondamentaux dans le champ intellectuel qui leur donne sens, en recourant abondamment pour ce faire à des matériaux d'archives et à des textes inédits. Des matériaux qui ne restituent pas seulement la dimension humaine du philosophe, mais qui rendent sa pensée mieux intelligible.

12/2010

ActuaLitté

Histoire de France

AVANT MEMOIRE. TOME 4, D'un siècle à l'autre

"La troisième chronique d'Avant Mémoire, intitulée La Fauconnier, se situait dans le Paris de Louis XV, continuait sous Louis XVI et s'arrêtait à la veille de la Révolution. Elle relatait l'histoire des soeurs Fauconnier, Madeleine ma lointaine aïeule et Marie-Anne, filles du maître perruquier de la rue des Quatre-Vents. Madeleine avait eu du duc de Gramont une fille naturelle, Cécile, qui fut sa seule enfant. Que devinrent pendant la tempête révolutionnaire les personnages que nous avions rencontrés dans La Fauconnier, parents et alliés, amis et relations ? Je les ai presque tous retrouvés, non sans peine, sous des aspects inattendus dont la juxtaposition compose le tableau d'une société sinistrée. L'actualité politique occupe ici le devant de la scène, reléguant au second plan les péripéties domestiques, tant les grands événements nationaux se sont alors précipités qui se répercutèrent dans les foyers. Cependant une nouvelle génération a grandi. Cécile de Gramont de la Mothe avait épousé Jean Devaux, contrôleur ordinaire des guerres, et de leur mariage étaient nés deux enfants, Charles-Maurice mon trisaïeul et sa soeur Sophie. La longue existence de Charles-Maurice Devaux dit le baron de Vaux, né et mort à Paris, baptisé le 13 avril 1774 à Saint-Eustache et inhumé le 28 février 1856 au Vieux-Cimetière de Neuilly, a été ma plus constante référence tout au long de cette dernière enquête. Elle va, cette enquête, de la Révolution jusqu'au Second Empire et présente en coupes successives, pratiquées dans l'ordre chronologique en suivant les divisions de l'Histoire, les comportements de mes divers personnages au cours des mêmes périodes. Ainsi s'achève le projet d'Avant Mémoire, histoire sociale d'une famille française suivie à Paris pendant trois siècles (1555-1856) dans ses rapports avec son temps." Jean Delay.

03/1986

ActuaLitté

Photographie

Diane Arbus, une biographie

Née en 1923, Diane Nemerov aurait pu suivre les rails de la grande bourgeoisie juive new-yorkaise dans laquelle elle a grandi. Mais, très tôt, son tempérament sombre et rebelle s'affirme et la détache du "moule". Elle refuse d'aller à l'université et, au grand dam de ses parents, se marie à dix-huit ans avec Allan Arbus, son premier amour. Ensemble, ils créeront un studio de photo de mode et collaboreront avec tous les grands magazines de mode américains. Cependant la frivolité et les contraintes commerciales de la mode ne siéent pas à Diane. Munie de son Leica, elle commence à exercer son oeil autrement, pendant les longues séances de pose avec les mannequins. Elle attendra pourtant le début des années 60 pour s'écarter encore de la route et aller chercher ses propres visions, au hasard des rues de New York, dans les bas-fonds, là où aucun photographe ne s'était encore jamais aventuré. Ses modèles malmènent les conventions sociales, sexuelles, physiques. Monstres de foire, travestis, nains, géants, jumeaux, les freaks la fascinent parce qu'ils défient les normes et interrogent sans cesse le visible. Exploratrice insatiable, Diane Arbus repousse les limites, cherche, fouille, se heurtant ainsi aux violents rejets d'un public qui n'a encore jamais vu ça. Proche de Richard Avedon, de Marvin Israel et du groupe Condé Nast, sa vie nous entraîne dans le New York bouillonnant des années 60. Photographe décisive et femme fragile, Diane Arbus connaîtra le destin des icônes tragiques de l'Amérique. La biographie de Patricia Bosworth est à ce jour la somme la plus complète et la plus détaillée sur la vie et l'oeuvre de Diane Arbus.

01/2007

ActuaLitté

Littérature française

France, récit d'une enfance

Ce livre trouve son origine dans l'ardente nécessité qu'éprouve la narratrice de dire à sa mère, gravement malade, tout ce qu'elle lui doit. Rien d'évident dans cette enfance française, malgré l'école, les fêtes villageoises, la joie de découvrir - à l'insu de tous - la littérature et l'art. Les cinq premières années en Algérie, les conflits avec un père harki, le racisme ordinaire, le rejet, ont douloureusement marqué la petite fille puis l'adolescente rebelle. Quand les souvenirs affluent, ils disent la peur, la solitude, la violence qui lui a été faite et son désir de fuir. Mais ils disent aussi l'appétit, la curiosité, et l'envie de vivre en société : si la jeune fille a donné des gages, si elle est devenue excellente élève, si elle s'est fait accepter par ses voisins, cultivant avec eux leur jardin et partageant leur histoire, c'est bien grâce à sa mère. Cette femme qui, elle, a refusé l'assimilation, qui ne parle que le berbère et libère les animaux en cage, n'a eu de cesse de transmettre à sa fille la fierté de ses origines : elle n'est pas l'enfant sans passé et sans gloire dont la société française lui renvoie l'image. Elle est riche d'une généalogie et de la possibilité de s'en inventer d'autres : car elle appartient aussi bien à sa famille réelle qu'à celle des héros de la littérature américaine qui l'ont tant marquée et au milieu rural dans lequel elle a grandi. Si Zahia Rahmani se penche aujourd'hui sur son enfance, si elle rend à sa mère un hommage bouleversant de tendresse, son livre est aussi un appel vibrant contre la violence insidieuse, celle que perpétue toute une société à l'égard de ses propres enfants.

08/2006

ActuaLitté

Littérature française

Loin des mosquées

Turc grandi en Belgique, Evren achève à Cologne de brillantes études de comptabilité. Hébergé chez son oncle, ce garçon de vingt et un ans, encore chaste et au visage ingrat, s'éprend de sa cousine, la belle et sensuelle Derya. Rentré en Belgique, Evren fait part aux siens de sa décision : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander la main de la jeune fille. Mais les choses ne tournent pas exactement comme prévu : Derya éconduit Evren. Outragés par cette humiliante fin de non-recevoir, les parents d'Evren cherchent un nouveau parti pour leur fils et choisissent Yasemin, une paysanne anatolienne de seize ans, vive et dégourdie, qu'Evren connaît à peine. Les noces ont lieu, et le jeune couple apprend peu à peu à s'apprivoiser. Jusqu'au jour où Derya, dont Yasemin ignore l'existence, débarque à l'improviste en Belgique. Quel secret cache le voyage de Derya ? Qui est véritablement Evren, ce grand garçon obéissant et en apparence si maladroit ? À quel jeu dangereux se livre Yasemin ? Quels rôles viennent jouer dans cette histoire René, voisin de la famille d'Evren et croque-mort de son état, et Marcel, son colocataire, attardé mental qui passe ses journées à visionner les enquêtes de l'inspecteur Colombo ?... Raconté du point de vue des principaux protagonistes, Evren, Derya, Yasemin et René, soumis, chacun à sa manière, au respect des traditions et aux caprices du destin, Loin des mosquées s'apparente à une tragédie antique. À travers l'évocation des mariages arrangés, Armel Job livre ici un conte à la morale subtile sur le combat courageux des femmes pour le droit à la dignité, à l'égalité et à la liberté.

02/2012

ActuaLitté

Littérature française

Sans domicile fixe

Déhanché par le sac trop bourré qu'il porte à l'épaule, le vagabond au masque de Pierrot lunaire avance en titubant sur le trottoir. Son nom : Bébert. Son âge : trente-cinq, quarante ? Voici que dans sa poitrine soudain trop étroite le coeur s'emballe. Encore une crise ? La brume de novembre étouffe la petite ville de l'Est où l'a conduit, en fraude, un wagon de marchandises parti à l'aube de Paris. Avant de devenir un sans-domicile-fixe, Bébert a été Gilbert, un garçon doux, sensible et fin, grandi entre un père, Luc, et une mère, Cécile, attentifs et aimants. Luc d'abord, Cécile ensuite sont morts, peut-être un peu trop tôt, surtout pour un jeune homme qui semblait porter en lui la rupture et l'échec. Des illusions au chômage, de la boisson à la rue, Bébert l'a emporté sur Gilbert. Il va, pour la première fois depuis des années, grâce à la générosité d'un passant de la ville inconnue, coucher cette nuit dans une vraie chambre et un vrai lit, à l'hôtel de la Gare. Par un sursaut que rien ne laissait prévoir, il ne boira pas de vin ce soir. Défilent dans sa tête, entre deux crises qui lui tordent le coeur, les images de l'enfant amoureux de poésie et de fables, celles de Fanny, la jeune fille en casquette sous les marronniers en fleur, leurs vacances au bord de l'Océan, avant la rupture et l'échec. Comme les précédents romans de Marilène Clément, dont l'un a reçu le prix Charles Veillon et deux ont été adaptés à la télévision, celui-ci reflète un problème familial et social actuel, raconté avec une sobriété et une gravité qui ne vont pas sans humour, poésie et tendresse.

04/1988

ActuaLitté

Beaux arts

Mes cathédrales

" Elle est la seule à honorer les vierges folles, à avoir mis les anges au poteau et les fous dans sa nef..." Pour Tomi Ungerer, qui ne cache pas préférer nourrir sa spiritualité dans la nature plutôt que dans les églises, la cathédrale de Strasbourg stimule son inspiration depuis la petite enfance: "Les rouages de son horloge astronomique ont modelé ma cervelle, expliquant l'origine de mes élucubrations." Tout comme Gustave Doré, qui a grandi à l'ombre de la cathédrale, l'imaginaire de Tomi Ungerer a été marqué par l'étrangeté et la démesure de ses perspectives, par l'agitation du petit peuple de ses statues et de ses gargouilles, par la présence chahutée de l'histoire et des légendes. C'est dire combien multiples et fantaisistes sont les mises en scène de la cathédrale de Strasbourg dans l'œuvre de Tomi Ungerer. " Mes cathédrales ", précise-t-il, tant elles sont différentes d'une réalisation à une autre. Poétiques ou aguicheuses, graves ou drôles, les cathédrales de Tomi Ungerer nous donnent à voir et à rêver une large vision du monde et de l'humain, du sacré et du quotidien, répondant ainsi à la plus noble des fonctions d'une cathédrale: exprimer la tension de l'homme vers le mystère, vers l'éternité. Dans ce livre, qu'il a composé avec son ami Jean Willer, Tomi Ungerer a réuni la plupart des cathédrales qu'il a dessinées au long de sa vie et qui ont illustré des pages de ses livres ou bien des affiches et des publicités. Il a ajouté bon nombre d'inédits anciens et récents, notamment une merveilleuse série de collages réalisés en 2006 en vue de l'édition de cet ouvrage.

07/2007

ActuaLitté

Policiers

Malamorte

" C'est sur mon bureau qu'échouent les dossiers dont personne ne veut, les cadavres qui ne feraient pas lever un sourcil à un gratte-papier des chiens écrasés, les victimes anonymes des crimes d'après boire, les vies gâchées pour rien, les destins lacérés des assassins et de leurs victimes confondus dans la même misère, dans la came, dans le vice, dans les jalousies morbides carbonisant des générations entières au fond d'un taudis en bordure de la Nationale. " Ce bureau, c'est un cagibi, un placard dans une aile à moitié désaffectée du commissariat de Bastia, où ce policier corse a échoué, après la critique de trop contre ses supérieurs, la bagarre de trop avec ses collègues. Pourtant sa carrière dans la police avait bien démarré : 7 ans dans la banlieue parisienne à la brigade des stups puis une mutation à la police judiciaire de Bastia la ville où il a grandi. Mais très vite, il a été déçu, écoeuré par les ordres des chefs, les affaires oubliées volontairement, les arrestations arbitraires, la corruption, les magouilles quotidiennes. Il travaille seul à présent, sur des affaires mineures en apparence. Comme celles du meurtre d'Hakima, 5 ans et de sa mère Khadija. Ce policier va chercher partout le coupable, comme il cherche partout la vérité . Une enquête, le temps d'un été pluvieux. Le portrait d'une île loin des clichés et des visions de carte postale où se croisent élus, voyous, braqueurs et assassins, travailleurs immigrés, continentaux en mal d'une existence qu'ils espèrent plus douce. Le policier sillone la ville : des bars pourris aux lotissements à des kilomètres de la mer, des bidonvilles installés près des autoroutes aux villas des beaux quartiers. Il ne cessera jamais de chercher.

05/2019

ActuaLitté

Policiers

Le fruit de mes entrailles

Vrinks, fiché au grand banditisme, finit de purger une longue peine en centre de détention quand on lui annonce brutalement que le corps mutilé de sa fille Manon a été retrouvé dans un fleuve. Fou de rage, il ne pense plus qu'à s'évader pour la venger... Amia, jeune femme d'une vingtaine d'années, prisonnière d'un sordide réseau de prostitution, réalise soudainement qu'elle va être mère ! C'est peut-être le signal qu'elle espérait pour trouver la force de fuir les griffes de ses bourreaux. La capitaine Alice Krieg, en charge du dossier Vrinks, est une flic pugnace de la brigade de recherche des fugitifs. Elle, a grandi sans père, en a toujours souffert et plus encore aujourd'hui quand elle découvre sa cruelle maladie... Le hasard va tous les faire se télescoper au cours d'une longue cavale infernale et sanglante. A la vie, à l'amour, à la mort, au destin... Un thriller palpitant, noir, sanglant, percutant, intense... Un rythme endiablé... Une formidable histoire d'amour... Cédric Cham n'y va pas par quatre chemins : chaque page est un challenge, chaque jour est un combat ! Pas de fioritures, juste des faits, des hommes et des femmes qui vont tenter de sortir de la fange dans laquelle ils sont englués ! Et pour ça, il va falloir affronter une terrible adversité. Ca pourrait être un film, tant les images restent scotchées sur votre rétine. Ca va vite, ça va fort, ça fait mal et c'est pourtant bourré d'émotions... Parce que cette fuite en avant est le moteur d'une nouvelle raison de vivre ! Cédric Cham nous entraîne dans un hors-piste douloureux et en tension permanente. C'est sec, violent, jusqu'au-boutiste et particulièrement réaliste. Et comme toutes les lignes de fracture, ça laisse dans la bouche une certaine amertume ! Mais quel bouquin !

09/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les photos insolites des présidents de la Ve République

"Le poids des mots, le choc des photos", comme nombre. de générations nous avons grandi avec ce slogan, rêvé des photographies qui font l'événement et les souvenirs. Après tout, voyager à travers des photos est aussi captivant que de suivre l'actualité sur un portable i Il y a un quart de siècle, je suis entrée à "Paris Match", cet intemporel hebdomadaire né dans l'immédiat après-guerre. Toujours très moderne il reste une fenêtre sur le monde. Dès le premier matin, dans le couloir de la rédaction des Champs-Elysées, j'ai été impressionnée par les photos extraordinaires qui constituent l'ADN de ce magazine où se mêlent de Gaulle, Bardot, Giscard, Pompidou, Chirac, Sagan, Mitterrand, Kennedy, Jean-Paul II, Obama, Poutine, Picasso, Johnny Hallyday et maintenant le Pape François et Macron... Des personnages devenus si familiers grâce à nos reporters qu'ils font désormais partie de nos existences. Ainsi, au fil des jours, le choc s'est-il transformé en choix des photos et des émotions. Une sélection à partager avec les lecteurs, mais qui l'a d'abord été avec Philippe Goulliaud, journaliste politique et fin connaisseur de cet univers. Et puisque à deux on voit des choses différentes sur la pellicule et que l'on se complète, nous nous sommes lancés dans cette aventure commune chacun avec notre goût de l'Histoire, notre regard, notre subjectivité, notre irrépressible enthousiasme et notre complicité. C'est pour fêter les 60 ans de la Ve République, qu'avec nos réflexes d'amoureux de l'image nous avons voulu célébrer cet important anniversaire en écrivant ensemble ce livre où l'action politique tire sa force des photos. Caroline Pigozzi

10/2018

ActuaLitté

BD tout public

Aristophania Tome 1 : Le royaume d'azur

Marseille, 1900. Clément est un ouvrier apprécié de tous. Un homme juste et droit, père de famille, mais dont la vie semble receler d'étranges secrets. Sa mort sera aussi brutale que mystérieuse. Gennevilliers, 1909. Les trois enfants de Clément ont grandi. Livrés à eux-mêmes, privés de leur mère qui croupit en prison, ils n'ont que la faim et la violence comme horizon. Un jour, une femme âgée prend contact avec eux. Elle se dit comtesse et prétend avoir connu leur père. Elle est à la fois étrange et rassurante, excentrique et attachante. Elle s'appelle Aristophania Bolt. Pour les arracher à leur vie de misère, elle les emmène loin de leur grisaille quotidienne et des morsures de l'hiver. Direction le Sud, son soleil et ses calanques, ses rivières et ses paysages sauvages. Direction l'Azur – c'est ainsi qu'elle nomme ce qui ressemble, pour les trois orphelins émerveillés, au Paradis sur terre. Mais il faut se méfier des apparences. Toute médaille a son revers, et l'Azur n'échappe pas à cette règle. Derrière la beauté et la lumière, de sourdes menaces étendent leur ombre. Elles ont pour nom Barboza, le chasseur de rats, ou encore le Roi banni et sa sinistre cour de laquais. Tous attendent leur heure, tapis dans les recoins des quartiers sombres de Marseille. Aristophania, la dernière fée d'Azur, convoquera toutes les ressources de sa magie afin de protéger les enfants et de les révéler à leur Destin... Avec Aristophania, Xavier Dorison et Joël Parnotte inaugurent une saga de French fantasy en quatre tomes, qui navigue entre fantastique flamboyant et réalisme social, entre merveilleux et romantisme noir. Bienvenue en Azur, mais attention à ses dangers...

01/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Nouveaux entretiens avec Maryse Condé. Ecrivain et témoin de son temps

Maryse Condé, née en Guadeloupe, est un écrivain de renommée internationale dont l'oeuvre abondante, couronnée par de nombreux prix, a été traduite en plusieurs langues. Auteur de Hérémakhonon, Moi, Tituba, sorcière... Noire de Salem, Ségou et Traversée de la Mangrove, elle a écrit seize romans, huit pièce de théâtre et quatre récits autobiographiques, sans compter de livres pour la jeunesse. Elle est également essayiste et critique littéraire de grand talent. Ses romans, s'inspirant généralement du passé et du présent de l'Afrique et de sa Diaspora, traversent des époques et des espaces géographiques qui recoupent parfois les siens à différentes périodes de sa vie. Ses thèmes de prédilection incluent l'esclavage, le colonialisme, les migrations, l'exil, le concept d'identité, le racisme, l'histoire et la mémoire. Dans ces nouveaux entretiens, elle parle de ses oeuvres et de la littérature, bien sûr ; mais, en témoin de son temps, elle exprime aussi ses opinions sur les grands sujets d'actualité qui agitent Il monde. Elle-même se définit comme "quelqu'un qui cherche et qui se cherche, qui cherche à être heureuse et à vivre le moins ma possible", voulant explorer la signification de tout ce qui l'en tourie, dans "une quête qui n'est jamais finie". Ce livre d'interviews, contenant des propos d'une grandi sincérité qui mêlent l'humour au sérieux, s'adresse à un lectora divers. Ceux qui n'ont pas lu Maryse Condé y découvriront ni écrivain humaniste à la recherche de lui-même et à l'écoute du monde. Les autres y retrouveront son habituelle tendance à la provocation, qui n'est probablement qu'une façon de susciter Il débat sur des questions que d'aucuns voudraient ignorer.

10/2016

ActuaLitté

Religion

Elisabeth et Félix Leseur. Itinéraire spirituel d'un couple

Elisabeth et Félix Leseur sont apparemment un couple comme les autres. Ils sont très unis dans le confort de leur vie de notables, leurs voyages, leurs sorties, leur entente intellectuelle, leur culture. Ils s'aiment profondément, malgré ce qui les sépare : Elisabeth est très croyante alors que Félix, proche des hommes politiques des années anticléricales de la France, est athée et profondément hostile à toute forme de religion. Par leurs nombreux écrits rassemblés pour la première fois, Elisabeth et Félix témoignent du surprenant et intelligent parcours de leur couple dont l'amour a grandi malgré les divergences et les souffrances de chacun. Le respect des croyances de l'autre, leur tolérance et leur admiration mutuelle ont fini par les unir. Leur spécificité apparaît dès le jour de leur mariage. Elisabeth, dans le silence et le secret, prie et sème des graines pour le retour à la foi de son époux. Elle n'en récoltera pas les fruits puisqu'elle meurt prématurément d'une maladie incurable qui l'aura fait souffrir toute sa vie. Elle a souvent répété cette parole de l'évangile de saint Jean : "Si le grain ne meurt. ". . Ce n'est qu'après la mort de son épouse que Félix comprendra combien elle puisait son amour et sa force en Dieu. Après la lecture de ses cahiers, il changera radicalement de vie à la surprise de sa famille et de ses amis. Il se convertira et deviendra père dominicain et prêtre. L'itinéraire étonnant de deux êtres d'exception, un livre limpide, passionnant et très actuel, indispensable au moment où la famille est au centre des débats dans l'Eglise. Bernadette Chovelon, docteur es lettre et philosophie est spécialisée dans la psychologie et la spiritualité du couple. Elle a également publié plusieurs biographies.

05/2015

ActuaLitté

Suisse

100 femmes qui ont fait Lausanne. Dans les pas des pionnières

Savez-vous qu'Henriette d'Angeville, première femme à avoir organisé son expédition au sommet du Mont-Blanc, a vécu à Lausanne ? Que la meilleure tenniswoman suisse de tous les temps avant l'arrivée de Martina Hingis, Lolette Payot, a grandi à Montchoisi ? Que l'herbier de Rosalie de Constant sert encore de référence dans l'histoire de la flore ? Que c'est une Lausannoise, Valérie de Gasparin Boissier, qui ouvre la première école laïque d'infirmières du monde ? Cette publication retrace de manière inédite la vie de cent femmes qui ont marqué de leur empreinte la ville de Lausanne de l'an mille au XXe siècle. Elles sont artistes, militantes, scientifiques, politiciennes, sportives, philanthropes ou pédagogues. Le destin de ces héroïnes de l'ombre, pionnières aux talents souvent méconnus, fait écho aux débats actuels sur la place des femmes et leur reconnaissance par la société. 100 femmes qui ont fait Lausanne illustre la nécessité de valoriser un récit oublié par l'histoire officielle écrite par les hommes. Initiée par la Ville de Lausanne, cette publication permet de retracer les interdits, représentations stéréotypées et obstacles auxquels ces personnalités, souvent pionnières dans leur discipline, se sont heurtées du fait de leur genre. Des discriminations qui ont pris plusieurs formes, de l'interdiction d'accéder à certaines filiales universitaires à l'absence de soutien de l'entourage, des formes d'art ou de littérature interdites aux femmes aux longues batailles pour acquérir l'obtention du droit de vote. Les dessins de l'artiste lausannoise Hélène Becquelin illustrent avec poésie, impertinence et légèreté ces cent destins hors-du-commun et font de 100 femmes qui ont fait Lausanne un ouvrage grand public aussi instructif qu'inspirant.

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

Café ou citronnelle

A la fin de sa carrière professionnelle, Alfred Marsac entreprend le voyage de ses rêves : une expédition à dos de chameau à travers le Sahara et au cours de laquelle il va se remémorer son passé. Dans ce livre, l'auteur qui a grandi en Afrique du nord et vécu une grande partie de sa vie au Sahel, ne manque pas d'anecdotes à raconter. Il décrit des moments de son existence depuis son enfance jusqu'à sa période professionnelle et tente d'exprimer comment ceux-ci ont pu contribuer à forger sa personnalité. Tout en évoquant l'histoire des pays dans lesquels il a séjourné - Mali et Tchad notamment -, il parle de ses amours, de ses rencontres, de son vécu et de ses relations aussi bien avec les populations locales qu'auprès des expatriés occidentaux. Il présente sa perception du développement des pays africains ; puis il aborde son approche de l'"art premier" que ses multiples séjours africains lui ont fait découvrir. Son voyage le conduit enfin dans la cité mythique de Tombouctou, où il va se confronter à la réalité des "manuscrits" de la ville ; il va mesurer leur importance et leur appartenance au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce récit aide à comprendre comment, en projetant cette richesse culturelle au premier plan, les évènements récents du Mali ont pu bouleverser l'actualité. Ce livre est une ode à l'Afrique. Pour sa première oeuvre "Trois Pères", André Cometta avait adopté le nom patronymique de sa mère et racontait comment il s'était consacré à la recherche de son père. En publiant son deuxième ouvrage, "Café ou citronnelle", l'auteur - André Martin Cometta -, est dans le domaine de la fiction autobiographie. Dans ce livre il raconte sa vie dont une grande partie s'est déroulée en Afrique, dans ce vaste continent pour lequel il s'est toujours passionné.

03/2017

ActuaLitté

Alpinisme, escalade

Première de cordée

Elles ne sont aujourd'hui qu'une trentaine en France, elle fut la toute première... Pionnière parmi les femmes guides de haute montagne, Martine Rolland est vraiment ce que l'on peut appeler une première de cordée. Voici son histoire. Si elle a grandi à Grenoble, Martine Rolland n'est pas issue d'une famille de montagnards. A vingt ans, l'intrépide jeune femme qui pratique alors la natation et le parachutisme rencontre celui qui va devenir son mari, Jean-Jacques Rolland. Le guide dauphinois la convainc de grimper plutôt que de sauter et ne se contente pas de l'initier aux joies de la montagne : il partage avec Martine sa passion, ses connaissances, son temps. En 1976, deux ans après la naissance de leur premier fils, elle est admise au GHM (Groupe de haute montagne), qui rassemble l'élite de l'alpinisme international. En 1983, Martine Rolland devient la première femme guide de haute montagne en Europe. "Je me suis simplement dit que j'avais le niveau et qu'il n'y avait pas de raison que je ne réussisse pas." Elle suscite l'intérêt de la presse, qu'elle tâche alors de garder à distance, et le mépris de certains de ses collègues masculins qui lui prédisent l'échec : aucun client sensé ne voudra confier sa vie à une femme ! Erreur, Martine n'aura pas de difficulté à exercer son métier de guide dans le Briançonnais, ni à partir en expédition et atteindre par exemple le sommet du Broad Peak (8047 mètres). Cette histoire, c'est aussi celle d'un couple épris de montagne et de liberté, qui parviendra à concilier passion et vie de famille, en élevant leurs deux garçons devenus à leur tour alpinistes...

04/2021

ActuaLitté

Romance et érotique LGBT

Tomber l'uniforme Tome 2 : Au garde à vous

Les passades ne durent jamais longtemps, paraît-il... Si le lieutenant Apollo Floros est très doué pour toutes les missions d'entraînement tactique, il ne l'est pas autant quand il s'agit d'élever seul ses jumelles. Il a besoin d'aide à plein temps. Par chance, Dylan, le frère cadet de l'un de ses amis, cherche un logement, et il découvre, surpris, que le jeune homme a bien grandi... Apollo a toujours le coeur brisé par la mort récente de son mari, mais Dylan a le don de lui échauffer le sang. Huit ans plus tôt, alors qu'il était encore adolescent, Dylan suivait Apollo comme un petit chien. Il est temps de montrer à ce lieutenant exigeant qu'il est désormais adulte. Un adulte tout à fait capable de faire la part des choses entre les responsabilités et le désir. Pourtant, s'il peut parfaitement gérer les muscles sexy d'Apollo, sa tendresse envers ses filles... ? Non. Il ne peut pas tomber amoureux de ce type. Il est déterminé à se préserver pour un homme qui saura l'aimer en retour plutôt que pour un qui ne voit en lui qu'un petit frère. Apollo est choqué par l'intensité de son attirance pour Dylan. Peut-être qu'une aventure sans engagement pendant l'été lui permettrait de reprendre goût à la vie ? Cependant, les émotions qu'ils ressentent l'un pour l'autre et auxquelles il ne s'attendait pas l'effraient. Mais il va alors devoir décider qui de son passé ou de son avenir est le plus important s'il veut garder Dylan auprès de lui. #MM #Militaire #Enfants #DifférenceD'Age #FriendsToLovers #PèreCélibataire

04/2023

ActuaLitté

Littérature française

Mars Violet

Mars Violet est un roman total, un roman monstre. Oana Lohan met tout ce qui fait sa vie : son éducation, la révolution, l'homosexualité, les blessures et les deuils, la fuite, l'exil ou le retour, les amours et les errances dans ce texte pulsant comme un pogo endiablé. Furieusement intime et complètement rock. Le pivot du livre, c'est une nuit de décembre 89 aujourd'hui entrée dans l'histoire, le soir où les Ceausescu vont tomber, le jour où la Roumanie communiste va finir, pour entrer tout à trac dans le magma du capitalisme sauvage. Mais cette Histoire avec un H majuscule a une tout autre saveur quand elle est racontée à chaud par une jeune fille un peu bizarre et son groupe d'amis, partis à la recherche d'un des leurs disparu, eux-mêmes égarés dans les circonvolutions d'une nuit de révolution qui mêle la panique à l'exaltation, l'incompréhension à l'inquiétude. Oana Lohan tisse une toile narrative où se mêlent et se croisent des souvenirs d'enfance, ceux de la Roumanie communiste dans laquelle elle a grandi, des souvenirs plus intimes ou formateurs, ceux de l'Europe postcommuniste où elle a poursuivi sa voie et sa soif d'expérience de la fin des années 80 à nos jours. On croise des personnages rocambolesques, une mère psychiatre, un père doux rêveur, des amis un brin barrés, quelques personnages borderline, et une grand-mère adorée. Cette foule décrite en touches de couleurs vives dresse, au-delà du portrait autobiographique, celui d'un pays aujourd'hui disparu, la Roumanie d'avant 89. "Se barrer à vingt ans d'un pays qui sort d'une dictature atroce et ouvre ses frontières, rien d'étonnant là-dedans. Franchement ça a été la première chose réellement bandante qu'elle ait faite depuis sa naissance. Ou presque"

04/2021

ActuaLitté

Historique

George Sand. Ma vie à Nohant

Un refuge pour vivre et créer. Les frasques de George Sand sont fameuses : ses liaisons hors mariages, son rejet de la bienséance hypocrite, son accoutrement masculin, son retentissant et passionné combat en faveur de l'émancipation et des droits de la femme... L'autrice fait parler d'elle, résonner sa voix et, en s'adressant par l'écriture au monde, elle est aussi et avant tout célébrée pour son oeuvre prolifique. Dans ses textes, la campagne berrichonne a une place primordiale. Ses livres décrivent l'atmosphère campagnarde d'un monde qui n'existe plus mais qui fut le sien. George Sand, si elle a fréquenté Paris, a passé la majorité de son existence dans sa demeure de Nohant. Ce domaine familial, où elle a grandi et vécu à partir de ses quatre ans, lui a donné l'amour des grands espaces et de la liberté. C'est dans cette maison qu'elle s'est passionnée pour les histoires, c'est dans cette maison qu'elle a fait son éducation mondaine et paysanne. C'est là-bas qu'elle a vu mourir tant de ses proches, et c'est là-bas qu'elle-même, elle mourra. Lieu isolé, paradis rupestre, cette bâtisse accueillera Liszt, Balzac, Delacroix, Flaubert ou même Chopin pendant presque dix ans. Nohant est, pour George Sand et ses invités, un lieu où peut fleurir la créativité. Dans un album qui revient sur l'existence de la célèbre autrice, Chantal Van den Heuvel et Nina Jacqmin insère en tout subtilité un second personnage principal : le domaine de Nohant. Témoin essentiel de l'existence de tant d'artistes, ses murs contiennent l'écho de voix qui continuent à passionner les esprits du monde entier. Un album réalisé en partenariat avec Le Centre des Monuments Nationaux.

04/2021

ActuaLitté

Correspondance

Lettres 1926-1953. Et autres textes

Correspondances et poèmes de Dylan Thomas, choisis tout au long de sa vie, avec une présentation de Ronan Nedelec. Dylan Thomas était un poète gallois renommé, né le 27 octobre 1914 à Swansea, au Pays de Galles, et décédé le 9 novembre 1953 à New York, aux Etats-Unis. Il est largement reconnu comme l'un des poètes les plus importants du XXe siècle. Dylan Thomas a grandi à Swansea, où il a été influencé par le paysage naturel et la culture galloise. Sa poésie était imprégnée de lyrisme et d'une fascination pour le pouvoir des mots. Il a commencé à écrire de la poésie dès son plus jeune âge et a publié son premier recueil, intitulé "18 Poems," en 1934, à l'âge de 20 ans. Pendant sa carrière, Dylan Thomas a écrit des poèmes qui étaient à la fois émotionnels et expérimentaux, explorant des thèmes tels que l'amour, la mort, la nature et l'identité galloise. Ses oeuvres les plus célèbres incluent "Do not go gentle into that good night" et "Under Milk Wood," une pièce radiophonique. Thomas avait également une réputation de buveur invétéré, ce qui a contribué à sa légende bohème. Il a travaillé en tant que conférencier et écrivain indépendant et a voyagé aux Etats-Unis, où il a donné des lectures de ses poèmes. Malheureusement, sa vie a été écourtée par une mort prématurée à l'âge de 39 ans à New York, où il est décédé des suites d'un coma éthylique. Dylan Thomas a laissé derrière lui un héritage durable dans le monde de la poésie, avec son style distinctif et son utilisation audacieuse de la langue. Son travail continue d'influencer de nombreux poètes et écrivains contemporains.

02/2024

ActuaLitté

Guerre d'Algérie

Voyage au coeur de la lutte contre l'OAS

Après avoir publié (avec Frédéric Ploquin) Fils de barbouze, récit centré sur son père Marcel, un des principaux animateurs de la lutte anti-OAS en Algérie, l'ethnologue Christian Hongrois élargit son propos et livre le résultat de 15 années de recherches dans les archives sur les réseaux gaullistes anti-OAS qui ont livré une guerre sans merci à l'Organisation. Impressionnant de détail et de précision, ce livre permet pour la première fois de comprendre le fonctionnement et la structure de trois organisations centrales : - la Mission C, détachement de policiers loyalistes chargés de contourner une police locale complaisante avec l'OAS, - le Mouvement pour la Coopération, vitrine politique des "Barbouzes" , militant pour l'amitié franco-arabe et une coopération entre la France et l'Algérie bientôt indépendante, - l'Organisation clandestine du contingent, jamais décrite à ce jour, véritable service d'espionnage clandestin regroupant des soldats du contingent. Leur histoire est racontée au plus proche, grâce à de nombreuses archives familiales et aux témoignages des anciens des divers réseaux. Des portraits biographiques complètent le récit, permettant de restituer les rôles de chacun, bien loin des fantasmes et mythes propagés par les anciens de l'OAS, qui ont dépeint les "Barbouzes" comme de nouveaux Gestapistes. Une recherche indispensable pour comprendre un épisode clé de l'histoire, que le pouvoir gaulliste a toujours voulu dissimuler : les acteurs de cette lutte n'ont jamais vu leur lutte reconnue. Né en 1958, Christian Hongrois a grandi à Alger dans une famille sous protection policière, au milieu des mitraillages et des plastiquages. Ethnologue, enseignant, il mène depuis plusieurs décennies une enquête sur son père, resté énigmatique jusqu'à sa mort. Cette enquête historique élargie à l'ensemble de la lutte anti-OAS est aussi une thérapie, qui vise à surmonter un passé encore douloureux, qui ne passe toujours pas.

07/2022

ActuaLitté

Historique

Visages. Ceux que nous sommes Tome 4 : Soleil, cou coupé

Libération et résilience Georg, "l'enfant de la honte" né d'un amour passionné entre Louis Kerbraz, soldat breton, et Lieselotte Ruf, photographe allemande, a grandi orphelin. Devenu sniper pour l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, Georg a retrouvé Louis sur le champ de bataille. Ebranlé par la rencontre avec ce père qui remet en perspective ce qu'il en avait imaginé, il se lance à la recherche de sa mère. Mais Lieselotte, reporter pugnace, mène une enquête périlleuse sur les camps de la mort... Capturée, elle se retrouvera elle-même en tant que journaliste opposante au régime derrière les barbelés de Dachau, puis ceux de Mauthausen. Déterminés à lui porter secours, Louis et Georg échafaudent un plan audacieux sous couvert d'acheminement d'oeuvres d'art, afin d'obtenir un précieux laissez-passer qui les mènera à Lieselotte. Ressurgi de son passé, un médecin nazi la tient entre ses grilles... Le père et le fils arriveront-ils à temps ? Alors qu'ils progressent et que les Alliés préparent le débarquement, ils apprennent que Sheila, sniper de l'IRA et compagne de Georg vient d'être arrêtée par les Anglais. Enceinte de leur fils, qu'adviendra-t-il de cet enfant ? Le destin est-il sur le point de se répéter ? Ce quatrième tome, toujours basé sur un fond historique authentique, clôt cette superbe saga d'aventures romanesques et nous plonge au coeur de l'enfer des camps. Les intrigues développées sur trois générations et les enjeux intimes les plus complexes se dévoilent dans cet album conclusif bouleversant qui nous pousse à nous interroger : qu'est-ce qui détermine au final notre identité ? Qu'est-ce qui constitue ceux que nous sommes ?

01/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

A la courbe d'une passion

Tout commence par un fait divers. Un crime passionnel comme il y en a tant : par jalousie, un homme a tué la femme qu'il aime. Du fond d'un cachot, il prend la plume et raconte. A tâtons. De sa rencontre avec Peggy à l'issue fatale de leur relation amoureuse, son récit explore avec minutie ce qui a mené au meurtre. Chaque geste, chaque parole de travers, est passé au crible. On entre dans les méandres d'une conscience complexe, forgée par une société qui l'est tout autant. Avec sa violence, ses contrastes de richesse, sa corruption ambiante, la Colombie tient un rôle central dans la tragédie du narrateur. Dans ce pays plus qu'ailleurs, «aimer, c'est détruire.» Pour l'assassin de Peggy, mais aussi pour tous les personnages secondaires de ce roman polyphonique, qui tour à tour viennent dire leur malheur. Leur difficulté à trouver leur place dans la vie, leur désir d'échapper aux rôles qu'on veut leur imposer. Et surtout, leur incapacité à aimer comme ils l'entendent. «Il est trop facile de croire qu'on tue quelqu'un parce qu'on est instable, bipolaire ou bien parce qu'on vient d'un milieu modeste, peu cultivé, pas instruit du tout, comme dirait l'autre. Moi, je ne suis rien de tout ça. Certes, je suis né dans une nation pétrie de paradoxes. J'ai grandi empêtré dans un continent qui a engendré des dictateurs à la pelle. Là où le football, les feuilletons télévisés et la Religion - belle trinité - sont encore l'opium des pauvres toujours riches d'espérances... Là où la pensée est réservée à une élite. Là où le peuple vit dans une profonde misère culturelle, et où malgré tout on se dit heureux. Là où le pays appartient aux autres. Où personne n'a envie d'être patriote.»

04/2015

ActuaLitté

Romance sexy

Beautiful Revenge

En amour, tout a un prix Quelques heures avant son mariage, Julia Queen a tout quitté. Sa famille, sa vie toute tracée et la ville dans laquelle elle a grandi. Désormais, tout ce qu'elle souhaite, c'estêtre elle-même et réaliser son rêve de devenir autrice. Alors, quand elle retrouve par hasard le premier homme qu'elle a embrassé, elle se dit que c'est un signe. Car Jackson gère le sulfureux club Box for Ashes et organise des combats clandestins. Comme il l'a initiée aux plaisirs sensuels, Jackson sera le parfait professeur pour l'aider à enfin prendre sa vie en main. En lui apprenant à briser ses chaînes. Depuis que sa mère l'a abandonné dans la poubelle d'une ruelle sombre dès sa naissance, Jackson Kingsley a compris que la vie ne lui ferait pas de cadeaux. Et voilà que débarque la fille qui lui a laissé une profonde cicatrice sur le coeur, il y a bien longtemps. Une occasion en or pour lui de prendre sa revanche en lui enseignant à sa façon une leçon capitale : tout a un prix. Et pour cela il compte bien utiliser tous les moyens à sa disposition, quitte à se lancer dans un jeu aussi sensuel que dangereux... A propos de l'autrice Révélée sur la plateforme Wattpad où ses histoires ont déjà conquis plus de six millions de lecteurs, Lyna Reys est étudiante le jour et autrice la nuit. Elle adore donner naissance à des histoires addictives et pleines d'intensité, qui malmènent autant ses héros que les lectrices. Avis de lectrice : " Coup de foudre pour cette romance intense, faite de combats intérieurs, de dépassement de soi, de résilience et d'espoir. " Kimysmile

04/2024

ActuaLitté

Romans historiques

L'aube d'un nouveau monde

- Ces chaussures que j'ai aux pieds t'ont été volées par une fille au coeur bien plus grand que le tien. Elle a vu ses terres lui être arrachées, son peuple réduit en esclavage par des hommes qui pensent, comme toi, qu'ils ont tous les droits sur tout. Comme je suis triste de voir quelqu'un de ma propre famille - une famille qui, je te le rappelle, a connu la misère - devenir comme eux. A l'aube d'une nouvelle ère, tout semble possible. En 1685, l'Angleterre est au bord d'une nouvelle guerre civile. Ned Ferryman, fraîchement débarqué des Amériques, soutient la rébellion contre le roi Jacques II et jure fidélité au duc de Monmouth. Ned se retrouve alors opposé à sa soeur, Alinor, qui par l'entremise de Livia, sa belle-soeur, est impliquée dans un plan secret visant à sauver la reine Marie-Béatrice. En récompense de leurs efforts, le fils de Livia, Matthew, hérite du manoir de Foulmire, dans les marais où a grandi Alinor. Celle-ci, qui n'était jadis qu'une servante, se retrouve alors à la tête d'un puissant domaine. Mais les armées du duc Monmouth sont en marche, bien décidé à renverser l'ordre établi, auquel appartient désormais Alinor. Une histoire familiale passionnante mêlant intrigues politiques et ambition personnelle, qui nous transporte des palais royaux aux côtes de la Barbade. "Une histoire tentaculaire et épique qui ravira les nombreux fans de Philippa Gregory". The Times "Un rythme haletant, une histoire palpitante et méticuleusement documentée : la quintessence de la fiction historique". Daily Express "Envoûtant ! " Woman's Own "Captivant... Les fans de l'autrice ne seront pas déçus par ce merveilleux roman". Publishers Weekly

04/2024

ActuaLitté

Poésie

La nuit des terrasses & Caverne. Suivi de Cadavres

Préface de Gisèle Sapiro "J'ai commence ? a` fre ? quenter les bars, donc boire, tre`s tard dans ma vie. Pour une raison tre`s simple, il faut payer apre`s avoir consomme ? ... Aujourd'hui, de`s que j'arrive dans une ville, la premie`re chose qui me vient a` l'esprit, c'est d'aller faire la tourne ? e des bars. Tous les poe`mes du recueil La nuit des terrasses forment ensemble une seule plonge ? e a` travers ces espaces re ? els ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantane ? s, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l'autre a` sortir sa te^te de son verre, a` la convivialite ? . Le verbe "boire" ne se conjugue-t-il pas mieux ensemble ? La nuit des terrasses ce ? le`bre l'instant, la rencontre des corps et l'amitie ? ". Makenzy Orcel " Caverne est une chanson personnelle. Un chant intime. Caverne est une descente dans mes cavernes, mes zones existentielles les plus reculées, une exploration de l'intime. J'ai vu tant de cadavres dans ma vie, autant que des vivants je crois. Et ceci, dès ma plus petite enfance dans ce quartier violent, à Martissant, où j'ai grandi avec ma mère. Des cadavres d'amis, d'inconnus, de femmes, d'hommes et d'enfants. Des gens que je n'ai pas eu le temps d'aimer, de connaître, avec qui je n'ai pas eu le temps de discuter. Ce poème est une manière de dire que je pense à eux, que je regrette qu'ils soient partis si tôt, avant d'avoir vécu, aimé. S'il faut coucher avec les morts avant de trouver un vers, la poésie sert à ça aussi : à donner vie aux morts. Comme Caverne, Cadavres est un poème intime, un retour sur les lieux de l'enfance, de l'intérieur. " Makenzy Orcel

11/2023

ActuaLitté

Immigration

La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane

Ils s'appellent Mourad, Samira, Karim, ou bien Sandrine et Vincent. Ils sont nés et ont grandi partout en France, la plupart sont diplômés de l'enseignement supérieur, mais ils ont décidé de s'installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal ou Bruxelles... Discriminés sur le marché de l'emploi et stigmatisés pour leur religion, leurs noms ou leurs origines, ces Français de culture ou de confession musulmane trouvent à l'étranger l'ascension sociale qui leur était refusée en France. Ils y trouvent aussi le "droit à l'indifférence" qui leur permet de se sentir simplement français. Appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1000 personnes et sur 140 entretiens approfondis, cette enquête sociologique sans précédent met au jour pour la première fois un phénomène qui travaille la société française à bas bruit. En interrogeant ces élites minoritaires, elle détaille leur formation, comment elles se sentent et sont perçues comme musulmanes, les raisons de leur départ, le choix des destinations, l'expérience de l'installation et de la vie à l'étranger, le regard qu'elles portent sur la France, leurs perspectives de retour... Ce n'est pas seulement une fuite des cerveaux que l'ouvrage documente : se révèlent en creux les effets délétères de l'islamophobie qui, vus d'ailleurs, semblent bel et bien constituer une exception française. Olivier Esteves est professeur des universités (université de Lille), spécialiste du monde anglophone, de l'ethnicité et de l'immigration. Alice Picard est enseignante agrégée de sciences économiques et sociales et chercheuse associée au laboratoire Arènes (UMR 6051). Julien Talpin est directeur de recherche au CNRS (Ceraps, université de Lille), spécialiste du racisme et de l'engagement dans les quartiers populaires.

04/2024

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

La libraire du Caire

Dans les rues du Caire résonne une étrange musique : l'écho des appels à la prière, les insultes furieuses lancées entre les conducteurs, les cris des vendeurs ambulants. Nadia Wassef connaît cette chanson par coeur. C'est là qu'elle a grandi, et c'est là, dans le quartier de Zamalek, cette île fluviale entourée d'un désert que, le 8 mars 2002, avec sa soeur Hind et son amie Nihal elle a inauguré Diwan, la première librairie moderne et indépendante d'Egypte. Alors que la culture traversait une mauvaise passe, les trois femmes décidèrent de tenter l'impossible et se jurèrent de redonner aux Cairotes le goût de la lecture. Sans formation ni expérience professionnelle dans ce domaine, elles durent affronter la censure, le patriarcat, les clients excentriques, les employés rebelles et donner tort à tous les tristes sires qui leur serinaient qu'elles ne réussiraient pas et feraient mieux de rester dans leur cuisine. Vingt ans après, avec plus d'une dizaine de succursales à travers le pays, 150 employés et des clients assidus, Diwan est une véritable institution en Egypte. Comment en sont-elles arrivées là ? Nadia Wassef nous raconte ici l'incroyable histoire de cette aventure entrepreneuriale, humaine, et littéraire. Au fil de ses mémoires, on croise des habitués hauts en couleur, comme l'exigeant docteur Medhat, Samir le chauffeur qui a un avis sur tout, et on tombe à notre tour sous le charme des trois femmes de Diwan : Nihal la sérieuse contemplative, Hind la taiseuse pleine de sagesse et Nadia, la perfectionniste aux accents parfois dictatoriaux. La Libraire du Caire est le portrait détonnant d'une Egypte moderne, loin des guides touristiques, un cri de ralliement féministe, ainsi qu'une magnifique déclaration d'amour aux librairies du monde entier. Traduit de l'anglais par Sylvie Schneiter

ActuaLitté

Romance historique

Le comte diabolique

Le prix à payer pour valser avec le démon est une place en enfer. 1851, Londres Lucien Langdon possède une réputation des plus scandaleuses : meurtrier, immoral, dangereusement séduisant... On dit de lui qu'il a abusé du chagrin d'un vieil homme en se faisant passer pour son petit-fils disparu, et qu'il a usurpé son titre de comte, lui qui a grandi dans les rues mal famées de Londres. Aucun membre de la bonne société ne s'abaisserait à le fréquenter. Et pourtant, Lady Catherine Mabry frappe à sa porte en pleine nuit, malgré les risques de voir sa réputation ruinée à jamais : elle a désespérément besoin de lui... pour un assassinat. Mais si Lucian doit compromettre le peu d'âme qui lui reste, il compte bien exiger un contrepartie conséquente. Et à force de moments volés et de rendez-vous secrets au coeur de la nuit, Catherine risque bien de tomber sous le charme de ce comte diabolique... A propos de l'auteur Lorraine Heath a toujours rêvé de faire de l'écriture son métier. A peine diplômée de l'Université du Texas, elle publie des manuels d'entraînement, des articles de presse pour une agence de publicité, des codes informatiques, mais quelque chose lui manque. En 1990, en lisant une romance, elle a une révélation. Non seulement elle devient fan du genre, mais elle comprend également ce qui manque à ses écrits : des rebelles, des séducteurs et des mauvais garçons. Depuis, c'est à leurs aventures qu'elle se consacre. Son oeuvre a été saluée par plusieurs récompenses, parmi lesquelles des RITA Awards, une HLT Medallion et un Romantic Times Career Achievement Award. Ses romans apparaissent régulièrement dans les listes de best-sellers du USA Today et du New York Times.

06/2022