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Ruben Pellejero, Frank Giroud

Extraits

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Réussite personnelle

Père riche, père pauvre pour les ados et les jeunes adultes

On n'est jamais trop jeune pour apprendre le langage de l'argent. Avez-vous parfois le sentiment que ce que vous apprenez à l'école ou avez appris n'a rien à voir avec votre vie ? Avez-vous l'impression que l'école ne vous prépare pas ou ne vous a pas préparé vraiment à votre entrée dans le monde réel ? A l'école, Robert Kiyosaki n'était pas exactement un premier de classe, mais ce n'est pas faute d'intelligence. Il n'apprenait tout simplement pas de la manière dont les professeurs de son école l'espéraient. Et puis, Robert a trouvé un mentor qui lui a fait découvrir les secrets de l'argent et de l'investissement. Robert a si bien réussi qu'il a pu prendre sa retraite à un jeune âge. Dans "Père riche, Père pauvre pour les ados et les jeunes adulte", Robert ne fait pas que raconter son étonnant parcours personnel. Il vous enseigne à faire des choix dès aujourd'hui, des choix que font les riches. Avec son ton franc, ses encadrés et ses jeux questionnaires, ce livre vous propulsera vers le succès en vous enseignant : - Comment parler la langue de l'argent ; - Des moyens de faire travailler l'argent pour vous ; - Des trucs pour réussir incluant " travailler avant tout pour apprendre " - Des jeux qui vous aideront à comprendre les outils qui permettent à l'argent de continuer à circuler et à fructifier. Reprenant là où l'école s'arrête, "Père riche, Père pauvre pour les ados" et les jeunes adultes est l'arme secrète pour qui veut accéder à la liberté financière dont il rêve. Peu importe quelles étaient vos notes à l'école, vous avez la capacité de vous élever sur le plan financier. Il n'est jamais trop tard pour apprendre à faire preuve d'intelligence avec votre argent.

09/2023

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Football

Bleus éphémères. Histoires fabuleuses et cruelles des 244 joueurs sélectionnés une seule fois en équipe de France

Histoires fabuleuses et cruelles des joueurs sélectionnés une seule fois en équipe de France de football Ils sont 243. 243 internationaux français de football qui n'ont eu qu'une seule sélection. Ce livre leur rend hommage, mais raconte aussi une histoire parallèle de l'équipe de France. Dans cette chronique passionnante qui débute en 1904 et s'achève avec l'Euro 2021, tous les "monocapés" sont racontés via des centaines d'anecdotes méconnues qui retracent leurs moments de gloire ou de détresse. Le récit s'appuie sur des témoignages d'époque authentiques, à la fois drôles, tristes, grinçants, ou inédits pour la cinquantaine d'internationaux encore en vie que l'auteur a interviewés. Il faut de tout pour écrire les légendes : des stars, des porteurs d'eau, des besogneux, des bouche-trous. De Marcel Adamczyk à Victor Zvunka en passant par Michel Hidalgo, Albert Rust, Lionel Charbonnier, Franck Jurietti, Pascal Chimbonda ou Marc Planus, tous les profils se sont distingués : ceux qui n'avaient pas la classe internationale ou pas le niveau ; ceux retenus pour des raisons davantage politiques ou partisanes que sportives ; ceux inhibés par la pression ou passés à côté le jour J ; ceux tombés au mauvais moment ou dans la mauvaise équipe ; ceux qui ont vu leur carrière brisée par la blessure, freinée par le devoir militaire ou stoppée par la guerre ; ceux qui étaient trop grandes gueules pour être rappelés. Consécration, frustration, dépression, désillusion : les raisons et le contexte de leur sélection, le récit de leurs prestations contées par des journalistes actuels ou d'antan, souvent beaucoup plus acerbes, au verbe parfois suranné, expliquent aussi pourquoi il n'y en a pas eu d'autre pour beaucoup.

10/2021

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Critique littéraire

Les prémices littéraires des Révolutions arabes. Yasmina Khadta, Assia Djebar, Abdellah Taïa

Cet essai explore les origines littéraires des Révolutions arabes. La triple perspective critique, politique et discrètement autobiographique qui y est adoptée, éclaire d'un jour original les romans nord-africains des années deux mille, en identifiant notamment, dans cette littérature pré-révolutionnaire, la nette émergence d'un romanesque de la subversion. Sans se laisser prendre au piège d'une analyse qui voudrait faire des écrivains arabes de cette période les " mages romantiques " de Tunis et de Tahrir, cet ouvrage adopte une approche raisonnée du roman nord-africain contemporain, en tant qu'il a pu constituer le révélateur, ou mieux, le sismographe de ces sociétés au bord de l'éruption : l'auteur nous montre, par exemple, comment des romanciers tels le truculent Boualem Sansal, le subversif Abdellah Taïa ou encore l'audacieuse Assia Djebar, ont su capter et amplifier, par leur plume alerte, les avant-secousses du Printemps arabe. Ce livre aborde, sans tabou ni complaisance, les diverses questions de l'islamisme liberticide, du militarisme autoritaire, de la corruption endémique, de l'oppression des femmes, de l'ostracisme des homosexuels et de l'héritage francophone. La plume de Samir Patrice El Maarouf, qui oscille entre la parole parfumée et poétique du jasmin et le verbe franc et tranchant du tonnerre, épouse ainsi parfaitement la littérature nord-africaine de ce début de XXI° siècle, dans tous ses méandres identitaires, dans toutes ses insoumissions sociologiques et, surtout, dans toutes ses espérances politiques. Car une telle exploration rétrospective du Printemps arabe n'est pas sans se doubler d'une esquisse prospective. Tout au long de cet ouvrage, l'auteur ébauche en effet ce qui pourrait ressembler à un avenir laïque et républicain, pour l'Afrique du Nord postrévolutionnaire, un avenir où les valeurs démocratiques et humanistes seraient définitivement ancrées au coeur des hommes et des institutions. Pour qu'un jour, enfin, les révoltes deviennent récoltes...

05/2014

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Vie chrétienne

Humaniser selon l'Evangile. Clés de lecture pour comprendre Joseph Moingt

L'Eglise catholique est en crise, nul ne peut plus l'ignorer. Son lien multiséculaire à la société est en voie de se rompre. Les contributions en tout genre se sont accumulées sur le sujet depuis une dizaine d'années. Les analyses historiques, sociologiques ou structurelles ne manquent pas. Les approches fondamentales sont par contre nettement plus rares. Au milieu de l'été 2020 disparaissait l'un des plus grands théologiens de notre temps. Joseph Moingt laisse une oeuvre considérable bâtie sur une longue carrière d'enseignement de la théologie et de dialogue avec le monde. Ses ouvrages grand public ont connu un franc succès. Ils ouvrent pourtant des pistes de travail inestimables fondées sur la nature profonde du christianisme abordé dans son lien originel avec la raison. L'ambition du présent ouvrage consiste à restructurer et dédensifier cette " somme " pour en faciliter l'accès et encourager sa lecture. Une idée maîtresse guide le parcours proposé : l'Eglise peut d'avance renoncer à toute réforme interne et à toute audience du monde si elle ne renouvelle pas sa pensée en redécouvrant la révolution spirituelle engendrée par l'idée chrétienne de Dieu. Pour ce faire, Moingt appelle tout chrétien à développer une "foi critique " de ses présupposés et de sa tradition. Le jésuite français fait ainsi le pari qu'un espace de reconnexion peut à nouveau s'ouvrir entre le christianisme et la société occidentale à l'heure où celle ci se défait de la religion chrétienne, en grande partie sous la poussée de l'Evangile. Une voie d'humanisation spécifiquement chrétienne reste disponible à quiconque s'ouvre au travail universel de l'Esprit en faveur de la liberté et de la fraternité.

09/2023

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Romans graphiques

Peau d'homme

Sans contrefaçon, je suis un garçon ! Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une "peau d'homme" ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d'un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d'homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l'objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l'instrument d'une domination à la fois sévère et inconsciente ? A travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité... mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l'humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d'homme nous invite tant à la libération des moeurs qu'à la quête folle et ardente de l'amour.

06/2020

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Littérature française

Et si le poisson rouge grimpait aux arbres

"Vous n'êtes pas apte à vivre en société." Considérée comme asociale en raison d'un franc-parler sans filtre même s'il est parfois justifié, Estelle ne cesse de multiplier les impairs par manque de tact. Sceptique face à la mode du "développement personnel", cette quinquagénaire au cynisme et au second degré assumés déstabilise la majorité des personnes qui croisent son chemin. Syndrome du hérisson ? Mythomane avérée ? Femme libre ? Elle jongle de façon mystérieuse entre ces costumes et un passé obscur. Convaincue des capacités d'Estelle et prise de remords quant à son licenciement, Margot, son ancienne DRH, lui propose le poste de la dernière chance. Débute alors une improbable carrière dans le conseil politique en tant qu'employée municipale à la mairie de Largenac. Une expérience qui la mènera de surprise en surprise, à côtoyer un agent d'accueil angoissé, un maire au bout du rouleau, un médecin du travail approximatif, un directeur général des services aigri, une habitante quasi centenaire aux jardinières fleuries de cannabis et bien d'autres individus hauts en couleur... Estelle apprend alors à manoeuvrer entre plusieurs personnalités, certaines attachantes, d'autres horripilantes. Et si, au milieu de toutes les situations cocasses vécues dans son nouvel environnement professionnel, elle puisait le meilleur de chacun ? Et si elle en profitait pour atténuer ses douleurs passées et réapprendre à se mêler aux autres ? Einstein disait que si l'on voulait faire monter un poisson rouge à un arbre, on le prendrait pour un imbécile. Mais peut-être que, parfois, nous jugeons trop hâtivement les gens par rapport à ce qu'ils nous montrent d'eux. Peut-être que certains, que nous penserions incapables de faire quelque chose, pourraient nous surprendre.

10/2023

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Musées français

Les peintures italiennes du musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon. L'oeil et la main

Un an après sa réouverture, le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon a demandé à l'historien d'art et photographe Nicolas Joyeux de réaliser le premier catalogue des peintures italiennes des collections, du XIVème siècle au XVIIIème siècle. Un riche ensemble de près de trois-cent tableaux, formé depuis la Renaissance et le mécénat de la puissante famille bisontine des Granvelle, qui reçoit en cadeau du prince florentin, Cosimo I de'Medici, la Déploration sur le Christ mort d'Agnolo Bronzino, – certainement la peinture italienne la plus précieuse des musées de France. Une collection sauvée par l'entremise de l'abbé Jean-Baptiste Boisot et largement augmentée par les legs successifs d'hommes d'armes et d'esprit, artistes et politiciens franc-comtois, désireux d'enrichir, dans une visée encyclopédique, les cimaises du musée. Des tableaux quadrillant toutes les Ecoles de la Péninsule, de la Ligurie à la Sicile, offrant un véritable résumé des temps forts de l'histoire de la peinture italienne, avec deux noyaux durs de renommée internationale, à savoir l'Ecole vénitienne du début du XVIème siècle, illustrée par un des fleurons de la collection du musée, L'Ivresse de Noé de Giovanni Bellini, et la peinture napolitaine du XVIIème siècle, dont le musée possède l'échantillon le plus important des musées de France. Un catalogue qui propose enfin de retracer la grande aventure de la redécouverte des peintures italiennes en France à travers tout le XXème siècle, depuis les travaux pionniers des historiens d'art Roberto Longhi et Bernard Berenson, jusqu'à la création du Répertoire des Tableaux italiens dans les collections publiques Françaises, par l'ancien directeur du Musée du Louvre, Michel Laclotte.

10/2021

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Alsacien

Perspectives pour le bilinguisme en Alsace. De la confrontation à la coexistence des langues, Edition bilingue français-allemand

Le patrimoine linguistique et partant culturel alsacien a e?te? laisse? en jache?re depuis bien des de?cennies par les Alsaciens eux-me?mes en raison notamment d'une crise identitaire aux origines diverses. Aussi, partant du principe que les identite?s collectives sont construites par les collectivite?s et que les langues sont choisies par elles en fonction de l'identite? qu'elles veulent se donner, il y aurait en premier lieu, si l'on veut vraiment reme?dier a? la situation, a? faire un travail de re?silience au niveau de la psyche? alsacienne, c'est-a?-dire sur la capacite? de rebondir et a? se reconstruire positivement. En second lieu un travail collectif sur les causes de la re?gression linguistique et sur les grands avantages et potentialite?s que procure le bilinguisme serait aussi a? faire, en me?me temps que celui de leur me?diatisation. Les Alsaciens ont besoin de savoir ce que le -plus d'Alsace- peut leur apporter ! Le bilinguisme collectif ne se re?alise et ne se maintient que par et dans la coexistence sociale et culturelle de deux langues ! Dans le contexte franc?ais de me? ance a? l'e?gard des re?gions en ge?ne?ral et des langues re?gionales en particulier, la coexistence, notamment scolaire et me?diatique, reste a? obtenir. La France est ne?anmoins une de?mocratie. En de?mocratie, les fortes demandes, expressions de fortes volonte?s, ne peuvent qu'e?tre satisfaites... Il n'y aura pas de coexistence linguistique sans re?el et complet droit a? l'existence de la langue re?gionale, tel que formule?, par exemple, par la Charte europe?enne des langues re?gionales ou minoritaires. C'est la premie?re demande a? formuler. Donnons collectivement une chance au bilinguisme en Alsace ! Une dernie?re Chance ?

06/2021

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Critique Roman

Erotika Biblion et Lettre à M… sur Cagliostro et Lavater. Précédés par Un Cabinet de Curiosités Littéraires (Etude sur les principales éditions de l'Erotika Biblion) d'Emmanuel Dufour-Kowalski

La réédition de l'Erotika Biblion doit être saluée comme un petit événement pour le dixième anniversaire de la Collection Nouvelle Bibliothèque Initiatique Slatkine, Série 2, n°12. Elle a pour motif essentiel la reviviscence d'un texte très particulier de Gabriel-Honoré Riquetti, comte de Mirabeau (1749-1791), qui mélange plusieurs disciplines des sciences humaines. Cet écrit offrit en son temps quelques nouvelles révélations et Mirabeau peut désormais être défini dans ce domaine comme un pionnier. Ces thématiques souvent osées, alors censurées par l'Eglise et l'Etat monarchique, sont aujourd'hui bien établies au sein des études de littérature comparée, de psychologie, d'anthropologie et d'histoire des religions. L'Erotika Biblion, genre qu'Emmanuel Dufour-Kowalski définit dans la présentation de cet ouvrage comme un Cabinet de Curiosités Littéraires, armé de son riche bagage critique et de ses sources, apparaîtrait comme un Travail de Loge. L'idée que la Franc-Maçonnerie de l'époque ait subtilement parrainé certaines parties de l'Erotika Biblion à l'instar du chapitre intitulé Kadesch, reste séduisante, quand on garde à l'esprit la lutte de certaines obédiences contre le despotisme culturel, sans oublier celui du potentat ecclésiastique. L'édition originale de cet ouvrage fut mise à l'Index par le Vatican ; elle date de 1783 et fut publiée de manière anonyme par le futur tribun de la Révolution après sa libération de Vincennes (1777-1780), cette forteresse dans laquelle Mirabeau avait été enfermé par Lettre de Cachet. Il avait auparavant fui vers Amsterdam, terre de liberté, avec sa maîtresse adultère – Sophie de Monnier – pour y vivre le parfait amour. Le texte de Mirabeau demeure d'une modernité totale, quand se combattent encore aujourd'hui dans la société licences en tout genre et nouveau puritanisme.

11/2022

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Football

Football. Les grands clubs

Les clubs sont la raison pour laquelle nous nous rapprochons du football : ils attirent des dizaines de milliers de personnes au stade, ils mélangent bonheur et souffrance dans des matchs épiques et attisent les rivalités avec les clubs adverses... Le football est un sport d'équipe, nous vénérons les grands champions, mais nous réservons une place spéciale dans nos coeurs aux clubs qui nous ont donné les plus grandes émotions. Les clubs sont le coeur battant du football de tous les jours, celui qui vit dans les ligues supérieures ou les petits tournois. Et les grands clubs sont le rêve de millions de supporters, les étoiles qui ont illuminé les différentes époques, autour desquelles gravite tout l'univers dufootball. Ce livre reconstitue l'histoire du football à travers les grands clubs. Le passé et le présent de chaque club seront abordés, sans négliger les raisons pour lesquelles le club est connu et aimé. Ainsi, on rappellera le rôle joué par quelques nobles déchéances, comme Honved ou Penarol, le Stade Reims ou le New York Cosmos ; mais aussi le rôle historique joué par des équipes mythiques, comme le Real Madrid de Di Stefano et Puskas, qui a dominé les premières années de la Coupe d'Europe, l'Ajax de Cruyff qui a inventé le football total, Liverpool qui a incarné le meilleur de la tradition britannique et le Bayern qui a fait découvrir au monde l'orchestre allemand pragmatique dirigé par Franz Beckenbauer... Ce volume offrira aussi une vue d'ensemble du football d'aujourd'hui, avec de nouveaux maîtres et de nouvelles idées, à la recherche d'équipes moins connues mais qui méritent d'être célébrées pour le rôle qu'elles jouent dans leur propre réalité.

11/2023

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Poches Littérature internation

La Troisième Balle

Mexique, 1519. Fernand Cortez marche sur Tenochtitlan, l'actuelle Mexico, pour soumettre l'empereur Montezuma. L'enjeu : le trésor des Aztèques. S'il parvient à s'en emparer, tout le Nouveau Monde tombera sous la coupe de Charles Quint. Le rhingrave Franz Grumbach, Allemand luthérien en exil, est un homme sans mémoire qui voue une haine féroce aux Conquistadores et à leurs inquisiteurs. Seul ou presque, sans arme, Grumbach choisit son camp : ce sera celui du diable. Qui le dote d'une arquebuse et de trois balles : l'une pour Cortez, l'autre pour le duc de Mendoza, qui a enlevé sa bien-aimée, la jeune Indienne Dalila - quant à la troisième... Emblème des oeuvres à venir, la Troisième Balle, premier roman de Leo Perutz, emprunte la forme d'un labyrinthe baroque et savamment construit, où le réel historique et l'imaginaire fantastique, étrange, métaphysique, ne cessent de se télescoper. Exact contemporain de Kafka, né à Prague en 1882, Leo Perutz est un écrivain majeur du XXe siècle européen. Il commence à écrire en 1915, après une blessure qui le dispense de combattre. La Troisième Balle connaît un succès immédiat dans toute l'Europe alors en pleine guerre. Il écrit une douzaine de romans jusqu'en 1934, avec un succès grandissant. En 1938, suite à l'annexion de l'Autriche et à l'interdiction de son roman la Neige de Saint-Pierre par les nazis, il s'exile à Tel-Aviv où il n'écrira plus jusqu'en 1953, date à laquelle il publie son dernier roman, la Nuit sous le pont de Pierre. Leo Perutz meurt en 1957 en Autriche, près de Salzbourg. La roisième Balle est le premier des romans de Perutz que Zulma a choisi de rééditer dans sa collection de poche. Suivront la Neige de Saint-Pierre et le Maître du jugement dernier, courant 2015.

02/2015

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Ouvrages généraux

Les larmes de l'Histoire. De Kichinev à Pittsburgh

Ecrire l'histoire du judaïsme, est-ce narrer le récit d'une vallée de larmes ? Non répondit longtemps un des plus grands historiens du judaïsme, Salo Baron (1895-1989). Né en Galicie, au sein de l'empire des Habsbourg, invité à enseigner à New York en 1926, il découvrit alors ce qu'il pensait être l'exceptionnalisme américain. Société neuve, les Etats-Unis n'ont pas connu les Croisades, les affres du Moyen Age, les malheurs de l'Inquisition, les pogromes de l'Europe de l'Est et de l'empire russe, dont celui de Kichinev en 1903 marqua tous les esprits ; ils ont échappé au pire, à l'expulsion des Juifs européens. Baron en est persuadé, les Etats-Unis démentent à eux seuls ce qu'il appelle "la vision lacrymale de l'histoire" , le récit du destin du judaïsme comme la liste ininterrompue des persécutions et des massacres. Tout au plus les Juifs américains se heurtent-ils à des préjugés, à des barrières sociales dans les clubs et les universités, mais jamais à un antisémitisme théorisé en idéologie politique à l'instar de l'Allemagne et de la France. Pourtant, en avril 1913 éclate à Atlanta l'affaire Leo Franck, le lynchage d'un Juif accusé du meurtre rituel d'une jeune fille. Première manifestation d'un antisémitisme de haine qui va éclore jusqu'à nos jours, porté par les suprémacistes blancs. Des centaines de synagogues ont brûlé au cours des décennies, jusqu'au massacre de Pittsburgh en 2018 et aux slogans antisémites lors de la tentative de putsch contre le Capitole en janvier 2021. La romance de l'exceptionnalisme sanctifiée par Salo Baron et à sa suite par les historiens du judaïsme américain se trouve-t-elle ainsi durablement démentie ? Est-ce ici aussi le retour de l'histoire lacrymale ?

01/2022

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Théâtre

Yeats et la scène. L’acteur et sa voix à l’Abbey Theatre de Dublin

Cette étude s'intéresse aux expérimentations menées par W. B. Yeats à l'Abbey Theatre de Dublin dans le but d'élaborer une pratique scénique articulant parole, musique et danse, et de servir au plus près l'utopie théâtrale d'un drame à vocation épiphanique, tendu vers le surgissement dans le monde connu du mystère de l'au-delà. Une première partie définit la visée du théâtre de Yeats en la plaçant en regard de sa pratique religieuse. La seconde s'intéresse aux expérimentations scéniques de l'Abbey Theatre de Dublin jusqu'au tournant de Deirdre, et suit en particulier les deux figures clés que furent la comédienne Florence Farr et le comédien et metteur en scène Franck Fay. La troisième est consacrée à la seconde moitié de la carrière théâtrale de Yeats, à partir des Pièces pour danseurs, et aux nouveaux protocoles qui surgirent de la rencontre de Yeats avec le Nô. Le théâtre de Yeats est replacé tout à la fois dans son contexte irlandais et dans le contexte dramaturgique européen de son époque. L'analyse de partitions présentées en annexe constitue un apport essentiel dans le champ des études yeatsiennes, qui manifeste depuis quelques années un regain d'intérêt réjouissant pour l'oeuvre théâtrale, longtemps délaissée, à quelques exceptions près, aux dépens de la poésie. L'ouvrage intéressera aussi bien les spécialistes de l'Irlande ou du monde anglophone que les dramaturges et amateurs de théâtre, et, plus généralement, tous les curieux intéressés par cette époque très riche de l'histoire culturelle et artistique de l'Europe, au tournant de la modernité, dans le premier tiers du XXe siècle. Il prolonge le travail de son auteur sur l'oeuvre théâtrale de Yeats commencé dans un précédent ouvrage, Yeats dramaturge (PUR, 2012).

01/2015

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Mer

40 ans à la barre. Les carnets d'un marin journaliste

Depuis quarante ans, il navigue avec les plus grands, participe aux événements maritimes incontournables, s'intéresse aux dernières relèves de phares... Quarante ans d'une passion immodérée pour la mer que Bernard Rubinstein partage avec nous dans ce livre exceptionnel. Bernard Rubinstein aime naviguer. Une passion illustrée dans de nombreux reportages pour lesquels il a embarqué avec les grands noms de la voile : Eric Tabarly bien sûr, avec qui il participe à la première course autour du monde en 1973, mais également Alain Colas, Olivier de Kersauson, Titouan Lamazou, Mike Birch, Loïck Peyron, Philippe Poupon, Armel Le Cléac'h, Jean-Luc Van Den Heede, Pierre Follenfant, Alain Gautier, Michel Desjoyeaux, Franck Cammas... Observateur privilégié d'une plaisance en perpétuelle mutation, il a toujours été présent au départ des plus grandes courses. A Plymouth, pour la mythique Transat en solitaire, à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum ou encore aux Sables-d'Olonne pour le départ et l'arrivée du Vendée Globe. Mais le marin journaliste n'a pas limité ses reportages au seul monde de la course. Il a aussi connu des tempêtes à bord de l'Abeille-Flandre, vécu huit jours dans le phare de Cordouan, participé aux dernières relèves des phares de la mer d'Iroise, régaté sur la célèbre bisquine de Cancale, navigué à Venise devant la place Saint-Marc. Ce tableau serait incomplet sans évoquer son goût pour le patrimoine maritime, l'occasion d'articles sur la dernière clouterie française ou le dernier des maîtres voiliers de tradition, Jean-Pierre Burgaud. Point de nostalgie ici. Rubi - son surnom dans le monde de la voile - nous embarque dans le sillage de ses souvenirs. Pour mieux transmettre, partager.

09/2019

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Sciences politiques

La traque du mal

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de criminels nazis de haut rang, responsables de la mort de centaines de milliers d'innocents, ont réussi à échapper à la justice alliée et à disparaître dans la nature : les plus tristement célèbres d'entre eux s'appelaient Klaus Barbie, Adolf Eichmann, Josef Mengele ou encore Franz Stangl. Bénéficiant de complicités innombrables, passant d'un nom d'emprunt à l'autre, ils sont parvenus à se cacher en Europe, puis à fuir en Amérique latine, où ils ont longtemps vécu une vie... plutôt paisible. Comment ces hommes ont-ils pu échapper à leurs poursuivants, chasseurs de nazis, services secrets occidentaux et agences de tout poil ? Pour reconstituer leur fuite, Guy Walters a enquêté des années durant, fouillant les archives, interviewant des témoins, anciens officiers des services secrets ou chasseurs de nazis encore vivants. Il raconte quasiment au jour le jour l'évasion de ces débris sanglants du Ille Reich, le rôle joué par différentes filières à Rome, en Angleterre et en Espagne notamment pour les héberger et leur fournir des faux papiers ; au passage, il met à mal la mythique organisation Odessa, qui n'a existé que dans l'imagination de quelques agents triples et de romanciers inspirés. Il montre comment, pendant des décennies, ni les Alliés ni les Israéliens ne se sont vraiment préoccupés de capturer les nazis en fuite - or certains figuraient sous leur vrai nom dans l'annuaire téléphonique des pays où ils avaient trouvé refuge. Dans ce tableau d'un amateurisme parfois confondant, apparaissent d'authentiques chasseurs de nazis, mais aussi des hommes dont Walters met en doute l'efficacité et, plus grave, la sincérité : sur le plus connu d'entre eux, Simon Wiesenthal, il a mené une enquête fouillée, dont les résultats sont accablants pour celui qui clamait avoir fait arrêter plus de mille nazis...

01/2010

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Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011

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Sciences politiques

La démocratie, état critique

Ces dernières années, l'extraordinaire fortune du terme « gouvernance » n'est certainement pas due au hasard, pas plus que la terminologie de l'évaluation et celle de la transparence qui l'accompagnent. « Gouvernance », « évaluation », « transparence » : voilà la nouvelle trinité d'une religion elle-même nouvelle, la religion managériale. Mais cette gouvernance est-elle compatible avec la démocratie ? Ne s'apparente-elle pas plutôt à une technologie gestionnaire qui aurait pour objectif à la fois d'esquiver la démocratie et, à terme, de lui substituer un nouveau paradigme de légitimité ? C'est là l'un des points majeurs que cet ouvrage tente d'élucider.Le paradigme de la légitimité démocratique a été attaqué de trois côtés : par la mondialisation du capitalisme, par des pratiques de gouvernance qui ruinent la dimension publique du politique et par une dérive de la démocratie elle-même, soit la distance qui s'est créée entre « la caste de pouvoir » et les citoyens ordinaires. Au-delà du diagnostic de l'état critique de la démocratie, le présent ouvrage a également pour ambition de montrer par quelles voies en sortir. Yves Charles Zarka est philosophe, professeur à la Sorbonne et à l'Université Paris Descartes. Il dirige la revue Cités (PUF) et a entrepris depuis une quinzaine d'année, entre autres choses, de repenser les fondements des démocraties occidentales. Son travail connaît une large réception internationale. Il a récemment publié Le Monde émergent 1 « Lieux » (Armand Colin), Le Monde émergent 2 « L'inappropriabilité de la Terre » (Armand Colin), Repenser la démocratie (Armand Colin) et Refaire l'Europe (avec Habermas) (PUF). Ont également contribué à ce volume : Gianfranco Borrelli (Naples), Maeve Cooke (Diblin), John Dunn (Cambridge), Franck Fischbach (Nice), Christian Godin (Clermont-Ferrand), Christian Lazzeri (Paris-Nanterre), Paul Mathias (Paris), Jacques de Saint Victor (Paris-Saint-Denis), Stefano Petrucciani (Rome), Jacques Taminiaux (Boston), Francesco Saverio Trincia (Rome), Hans Vörlander (Dresde).

10/2012

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Musique, danse

MIROIRS DE LA MUSIQUE. Tome 2, la musique et ses correspondances avec la littérature et les beaux-arts, XIXème-XXème siècles

Justifier l'évolution de la musique au cours du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle à la lumière de son environnement artistique et littéraire : telle est l'ambition de cette étude. Sans être assimilable à une Histoire de la musique au sens classique du terme pas plus qu'à une Histoire de l'art ou de la littérature, ce livre propose, par le biais d'un cheminement à travers les grands courants esthétiques qui ont marqué la période 1800-1950, une réflexion sur les correspondances possibles entre la technique ou l'esthétique des compositeurs et celle des peintres, des architectes ou des écrivains d'une époque donnée. Quelles affinités entre l'art d'un Delacroix et celui d'un Berlioz ? Quelles analogies entre l'inspiration de Goya et celle de Beethoven, entre l'univers de Nerval et celui de Schumann ? Quels rapprochements établir entre Rodin et César Franck, entre Klimt et Mahler ou plus près de nous entre Stravinsky et Picasso, Kandinsky et Schoenberg ou encore Duchamp et Varèse ? Ce sont, parmi beaucoup d'autres, quelques-uns des jeux de miroirs éclairants qu'offre ce livre riche d'aperçus nouveaux. Romantisme, réalisme, impressionnisme, symbolisme, expressionnisme, japonisme, futurisme, cubisme, néoclassicisme, exotisme, primitivisme, surréalisme constituent les étapes marquantes de ce panorama musico-culturel. Jalonné de nombreux tableaux synthétiques, cet ouvrage tente de répondre au désir grandissant du public d'élargir son champ de vision de l'art à l'ensemble de ses expressions. Rappel : Miroirs de la musique tome I (XVe-XVIIIe siècles) François Sabatier est professeur d'Art et civilisation et d'Histoire de la musique au Conservatoire supérieur de Lyon. Rédacteur en chef de la revue L'Orgue, il a collaboré à plusieurs ouvrages dont le Guide de la musique d'orgue et le Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles.

04/1998

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Musique, danse

Tout Mozart. Encyclopédie de A à Z

Un nom, synonyme ou promesse de génie ? Mozart (1756-1791). Ce petit homme (1,66 m) qui signait ses lettres " Trazom " reste assurément l'incarnation de tous les paradoxes. Enfant virtuose et compositeur en butte aux vexations d'une société qui jettera son corps dans une fosse commune, esprit libre - il est adepte de la franc-maçonnerie - et tête mystique - son œuvre, même la moins religieuse, est une mise en notes du phénomène divin -, il est aussi le créateur bouleversant d'une musique qui ne cesse d'être légère, sans être insignifiante - jamais elle ne pèse, ni ne pose -, et d'un Requiem dont les accords funèbres retentissent d'une gravité hors pair. Mais, plus que tout, Mozart est le dernier représentant de l'esprit du XVIIIe siècle, qu'il porte à son apothéose, cependant que son œuvre annonce les révolutions à venir et les langueurs du romantisme. Mozart, ce sont encore des amis, des rivaux, des disciples ; des œuvres, des interprétations, et à travers celles-ci un style inimitable, une manière de vivre - autant d'élans à la joie qui continuent de se renouveler au gré des approches successives. Tous et toutes, de Nietzsche à Harnoncourt, de Heidegger à Barenboïm, de Bonnefoy à Bartoli, ce dictionnaire les met pour la première fois en perspective, avec des points, accessibles à chacun, sur les plus grandes partitions, de Don Giovanni à La Flûte enchantée, et des conseils pratiques du metteur en scène Patrice Chéreau, du chef d'orchestre René Jacobs et de la chanteuse Barbara Bonney. Composé sous la direction de Bertrand Dermoncourt, directeur de la revue Classica/Répertoire, cet ouvrage mêle à l'esprit de sérieux la prescription mozartienne : " Viva la libertà ! " STEPHANE BARSACQ

01/2006

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Dictionnaire français

Dictionnaire de l'argot

Dans sa préface, Claude Duneton rappelle que " l'argot, le vrai, le dur argot des temps jadis, c'est le langage codé créé par les tire-laine, les voleurs de tout acabit, les bandits de grands chemins ". Ce langage est devenu, avec le temps, une langue parallèle, authentique et populaire, pleine de brio et de fantaisie, qui n'a cessé de se renouveler et de s'enrichir. Le Dictionnaire d'Albert Doillon en est un exemple savoureux. Il fait l'inventaire aussi bien des mots d'argot ancien que des néologismes les plus récents. OEuvre d'un chercheur solitaire, d'un franc-tireur de l'histoire du langage, cet ouvrage traite de l'argot sous cinq rubriques qui illustrent les principales préoccupations de nos concitoyens. " L'argent " comporte plus de 3 000 entrées, du XVe siècle à nos jours. " La santé " recense les créations lexicales innombrables apparues dans le langage de la médecine depuis la fin du XIXe siècle. " Le sexe " est un thème qui donne lieu à une invention foisonnante, liée en grande partie, explique Albert Doillon, au fait que la sexualité, " avec sa présence obsédante et la nécessité d'en parler à mots couverts pendant des siècles, a titillé les esprits et suscité les métaphores " . " Le sport ", avec la montée du sport-spectacle, s'est enrichi d'une floraison de formules originales. " La violence ", enfin, a donné naissance, selon l'auteur, à " un vocabulaire immense, imagé et dense, au cours des siècles, dans le langage familier ". " Ce Dictionnaire exceptionnel, estime Claude Duneton, est un chef-d'oeuvre du genre ". Exhaustif et souvent inattendu, il témoigne de la richesse inépuisable d'une langue qui, plus que jamais, exprime tout ce qui est extérieur à la norme.

03/2010

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Histoire de France

Raymond Poincaré. Un homme d'Etat républicain

En 1880, un jeune Lorrain de Bar-le-Duc s'inscrivait au barreau de Paris avec l'ambition de ses vingt ans : devenir un grand avocat, un écrivain célèbre et peut-être un jour diriger la France. Si la vie publique a contrarié sa vocation littéraire, son métier a modelé à tel point sa personnalité que Poincaré est apparu comme l'exemple achevé de la " République des avocats ". Son parcours commence dans le sillage de Gambetta, Ferry et autres grands anciens. Ministre à trente-trois ans, il est l'un des espoirs du nouveau régime, mais son ascension marque le pas après l'affaire Dreyfus qu'il aurait pu contribuer à dénouer. En 1913, à cinquante-deux ans, il devient président du Conseil puis président de la République l'année suivante, fonction qu'il occupera pendant toute la durée de la guerre, prenant une part notable à la victoire. Après son départ de l'Elysée, il réussit un retour unique dans l'histoire politique française : en janvier 1922, il revient une première fois aux affaires pour deux ans ; en juillet 1926, il est appelé au chevet de la monnaie malade, et la confiance qu'il inspire suffit à sauver le franc pour de longues années. Au-delà des passions contradictoires, des légendes dorées qui l'ont entouré comme de la légende noire qui l'a poursuivi, quel a été le vrai Raymond Poincaré ? Quelle place a-t-il tenue et conserve-t-il dans l'Histoire ? Des documents peu connus ou inédits ainsi qu'un regard neuf porté sur la République permettent à François Roth de dresser le trait profondément renouvelé de l'un des grands hommes d'Etat français du XXe siècle.

01/2001

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Philosophie

Témoins du futur. Philosophie et messianisme

Guerres d'ampleur inconnue, rêves d'émancipation brisés, extermination : le XXe siècle a été le cimetière du futur. Il y a des témoins : de Hermann Cohen à Emmanuel Lévinas, d'Ernst Bloch à Leo Strauss, de Franz Rosenzweig à Gershom Scholem, de Walter Benjamin et Martin Buber à Hans Jonas, ils sont allemands d'origine ou de culture, juifs et philosophes. Leur formation, leurs préoccupations et leur orientation parfois s'opposent mais souvent se croisent : entre l'engagement sioniste et des formes hétérodoxes de marxisme, dans la redécouverte de traditions cachées de l'histoire juive, au carrefour de l'éthique et de la métaphysique. Ils ont en commun d'avoir contribué à introduire dans la philosophie une dimension messianique inédite. La raison en est que, à un moment donné de leur critique du monde comme il va, l'expérience historique s'est dressée comme un obstacle qu'il fallait se résigner à accepter ou tenter de surmonter pour dégager un nouvel horizon, tourné vers le futur, ouvert à l'utopie, en un mot messianique. Les plus grands de leurs prédécesseurs avaient annoncé le désenchantement du monde et proposé d'en payer le prix : leurs œuvres portent la trace d'une morsure du nihilisme. Eux se sont risqués à la résistance et au sauvetage des promesses du monde : c'est la lumière messianique qui éclaire leur œuvre. Thèses de Walter Benjamin sur l'histoire, principe de responsabilité envers les générations futures chez Hans Jonas, redéfinition par Emmanuel Lévinas des formes de l'éthique, voici quelques-unes des problématiques qui irriguent désormais la philosophie. Comment comprendre le paradoxe de ces pensées dont l'écho est d'autant plus universel qu'elles se sont faites d'abord plus juives ?

08/2003

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Sociologie

La France nous a lâchés ! Le sentiment d'injustice chez les jeunes des cités

" Nous, on est des pions, des bicots dans des cages à poules, ils ne savent pas quoi faire de nous " ; " on vit dans un système bien huilé et nous on est un peu les boucs émissaires " ; " on nous a parqués dans des cités dortoirs avec rien. C'est normal qu'à un moment donné on fasse des conneries ". Les témoignages empreints de désespoir, de haine et de révolte sont légions dans cet ouvrage, lequel propose un éclairage sur les dimensions politiques du sentiment d'injustice qui structure la perception du monde chez beaucoup de " jeunes des cités ". A partir de son observation participante menée sur plusieurs terrains en France, et de sa retranscription des discours formels et informels dont il a été témoin, Eric Marlière analyse la nature des propos belliqueux qui animent une partie de ces jeunes. Les relations conflictuelles avec la police, la méfiance à l'égard des travailleurs sociaux et le désenchantement vis-à-vis de l'école singularisent leur rapport aux institutions. Leur conception de la politique est négative et hypercritique : corruption, " toute-puissance " de l'Etat, " forces obscures " (franc-maçonnerie et " sionisme ") forment une sorte de " théorie du complot " dont ils se sentent les premières victimes. La radicalité des discours entendus fait écho au quotidien de ces enfants d'ouvriers qui n'ont plus d'emprise ni sur le présent, ni sur l'avenir. Se sentant déconsidérés et, de surcroît, stigmatisés comme les " nouveaux ennemis de l'intérieur ", ils développent un sentiment d'insécurité dans un pays qui a pourtant vu naître la constitution des droits de l'homme et du citoyen. Réalisée sans détour, cette enquête de terrain nous montre de l'intérieur les représentations sociales véhiculées par ces " jeunes des cités " qui défrayent si souvent la chronique.

02/2008

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Littérature étrangère

Histoire des rois de Norvège. Tome 1, Des origines mythiques de la dynastie à la bataille de Svold

Œuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Age scandinave, l'Histoire des rois de Norvège fut rédigée vers 1230 par l'auteur de l'Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. Elle retrace la vie des fondateurs du royaume de Norvège depuis les origines mythiques de leur dynastie jusqu'à la bataille de Ré en 1177. L'auteur s'est arrêté principalement sur l'époque tumultueuse des IXe-XIe siècles qui vit les Norvégiens tout à la fois se livrer à des raids contre l'Europe occidentale, avant de s'implanter durablement dans plusieurs régions de la Grande-Bretagne et de l'Empire franc ; coloniser îles et archipels de l'Atlantique nord ; se doter progressivement d'un Etat unitaire, après les victoires remportées par Harald à la Belle Chevelure vers la fin du IXe siècle ; puis se rallier, non sans de farouches résistances, à la religion chrétienne que leur imposèrent par le fer et par le feu deux rois évangélisateurs, Olaf Fils Tryggvi, à l'extrême fin du Xe siècle, et Olaf le Gros, qui trouva la mort à la bataille de Stiklestad en 1030 et passa à la passa à la postérité sous le nom de saint Olaf. Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir des actes d'éclat accomplis par les souverains de Norvège, ce sommet de l'historiographie norroise qu'est l'ouvrage de Snorri Sturluson se distingue également par la méthode critique et par l'exceptionnel talent littéraire de l'auteur. Le présent volume constitue la première partie de l'Histoire des rois de Norvège, œuvre qui n'avait jamais été publiée dans son intégralité en langue française. La traduction est accompagnée de nombreuses notes explicatives, de cartes géographiques, de tableaux généalogiques et de plusieurs documents iconographiques.

04/2000

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Esotérisme

La vigne et le vin, sacrés symboles

Un amateur faisant tournoyer un grand cru dans son verre à pied vous dira peut-être que ce vin a "du corps". Ce dont on ne peut douter, c'est qu'il ait de l'esprit. De fait, la partie du volume d'un alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût est appelée "la part de l'ange". A défaut d'être un spiritueux, le vin est bel et bien spirituel. Dans cet ouvrage érudit, Jean-François Blondel s'intéresse au symbolisme associé à la treille et son jus, ainsi qu'à son évolution à travers les millénaires et les civilisations. Les mythologies et légendes méditerranéennes, les religions abrahamiques, les sociétés à mystères (telles que le Compagnonnage et la Franc-maçonnerie), mais aussi la culture populaire, ont toutes enrichi ce message symbolique pour lui donner une dimension universelle. Ainsi trouve-t-on dans ce divin breuvage la matière même d'allégories propices aux questionnements métaphysiques de l'humanité. Le vin est une boisson complexe et ambiguë. Alors qu'il était célébré depuis la nuit des temps pour ses innombrables vertus thérapeutiques et glorifié pour son ivresse qui rapprochait le simple mortel du sacré, la modernité fait de lui le compagnon d'infortune de la classe ouvrière et ses excès font l'objet d'une lutte de santé publique. Regorgeant d'anecdotes insolites qui satisferont les chercheurs de vérité comme la curiosité du grand public, le travail de Jean-François Blondel nous interroge sur le devenir de cet inestimable héritage. Le goût du vin se mariant si bien avec l'amour des mots, l'ouvrage fait également la part belle à l'analyse du langage, tant ce dernier recèle les marques d'un imaginaire collectif aux origines mystérieuses. Dans le même esprit, un recueil de proverbes, dictons, citations célèbres et un choix de chansons à boire sont consignés en annexe.

02/2020

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Littérature française

La Lignée du prieuré ou Le Paria d’Occitanie

Ce roman qui visite quatre décennies, des années 70 jusqu'à nos jours, retrace l'évolution d'une société où les justes perdent pied peu à peu. Ils y seront bientôt en déshérence. Gaëtan, le premier narrateur, en quête d'une origine, chercher symboliquement le premier de sa lignée jusque qu'aux confins de la préhistoire. Sur le plateau Vellave, ces marches du pays Occitan, il trouvera une terre d'accueil pour ses idéaux que la vie taille en pièces. La magie, le merveilleux, le souffle des dieux, baignent tout le roman, faisant bon ménage avec ces instants cocasses que réservent de drôles de rencontres. Deux femmes complices (la soeur et la maîtresse du narrateur) réussiront, à l'encontre de ses croyances cathares, à lui donner un fils, Aurélien, qui sera un jour cet ado si drôle, si franc, plein de bon sens, débordant d'amour pour les siens et partageant avec son père le don de connivence avec les chats. Dans ce vaste pays qui court à sa perte, déchiré entre deux mondes aux idéologies antagonistes, mais toutes deux faites d'égoïsmes, de haines et de violences, il sera à la fin de l'Histoire le dernier Paria d'Occitanie. L'auteur, épris de son personnage, avouera après quarante chapitres : " Oh, comme j'eusse aimé l'accompagner dans son rêve, le dormeur hors de saison, jusque dans l'aube froide du tableau dont il avait rêvé ! " Nota : l'auteur s'est attaché à rédiger son roman en langue française, c'est-à-dire en respectant la graphie traditionnelle et non celle d'une langue "rectifiée" en 1990, ni cette autre, dite "langue inclusive", carrément fantaisiste. Illustration de la quatrième de couverture : portrait original de Gaëtan au début du roman, acrylique sur toile par Sonia Orépük.

02/2020

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Histoire de France

Ces français qui ont collaboré avec le IIIe Reich

La poignée de mains de Montoire, le 24 octobre 1940, entre le maréchal Philippe Pétain et le chancelier du IIIe Reich Adolf Hitler, est le symbole d'une collaboration qui s'annonce entre un pays vaincu et son vainqueur. Dans son discours aux Français du 30 octobre 1940, le chef de l'Etat français emploie lui-même le terme de collaboration : "J'ai rencontré, jeudi dernier, le chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espoirs [... ]. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe [... ]. Cette collaboration doit être sincère". Par ce discours, les bases d'un rapprochement politique entre les deux pays sont bien jetées. Dès lors, certains pousseront très loin leur collaborationnisme avec les nazis, au point d'avoir du sang sur les mains. Ce livre trace le portrait des plus significatifs d'entre eux : hauts ou modestes fonctionnaires, militaires (Raoul Dagostini, Joseph Darnand, René Bousquet...), responsables politiques et économiques (Jacques Doriot, Philippe Henriot dit le "Goebbels" français...), artistes, écrivains, journalistes (Robert Brasillach, Ferdinand Céline, Alphonse de Châteaubriant, Lucien Rebatet...), et voyous (Henri Lafont, André Francis dit "Gueule-Tordue" , Maurice Solnlen...) se mettent, pour beaucoup, au service de l'occupant. Un ouvrage passionnant qui s'intéresse aux individualités afin de comprendre comment ces hommes ont glissé, basculé dans la collaboration. Un travail d'enquête minutieux, s'appuyant sur de nombreux documents d'archives. Surnommé "le détective de l'histoire" , Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien colonel de gendarmerie, diplômé de l'université en droit, criminologie et théologie, a publié une vingtaine d'ouvrages, dont le dernier, La Franc-maçonnerie au coeur de la République, de 1870 à nos jours, réédité aux éditions De Borée en 2016.

01/2017

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Sociologie

Pourquoi les coréens abandonnent leurs enfants ?

Qu'ont en commun la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, le gagnant de l'e?mission Top Chef 2011, Pierre Sang Boyer, et le pre?sident du groupe e?cologiste au Se?nat, Jean-Vincent Place? ? Ils sont ne?s a? 11 000 kilome?tres de la France, en Core?e du Sud. Ils sont les symboles d'un phe?nome?ne de?mographique ine?dit : l'exportation par un pays de centaines de milliers de be?be?s. Cette visibilite? des adopte?s core?ens en France, mais aussi en Europe et aux E?tats-Unis, est nouvelle, car l'exode des be?be?s core?ens a de?bute? dans les anne?es 1960, pour atteindre son apoge?e dans les anne?es 1980. Aujourd'hui, les plus a?ge?s sont donc a? l'heure des responsabilite?s, dans la culture, l'entreprise ou le gouvernement. Franc?ais bien su?r, mais di e?rents, venus d'ailleurs. Certains d'entre eux font le voyage dans l'autre sens. Ils partent a? la de?couverte de leurs racines, retrouvent parfois leur famille biologique. Et tentent de comprendre ce qui a pousse? les Core?ens, et ce qui les pousse aujourd'hui encore, a? abandonner leurs enfants a? l'e?tranger. Certes, le pays est sorti exsangue de la guerre avec le Nord, mais l'abandon des be?be?s s'est acce?le?re? avec le de?veloppement e?conomique. Il se poursuit en masse, dans un pays pourtant devenu l'un des plus prospe?res au monde. Pourquoi les Core?ens abandonnent leurs enfants ? explique comment ce phe?nome?ne unique au monde est ne? et pourquoi il perdure.

11/2019

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Musique, danse

Nicolas Clérambault

Issu d'une famille de musiciens où l'on se transmettait le métier de père en fils, Nicolas Clérambault a dû longtemps sa renommée essentiellement à son œuvre d'orgue et de clavecin, ainsi qu'à ses nombreuses cantates profanes qui n'ont cessé d'être jouées et chantées par les plus grands interprètes. Mais c'est la récente redécouverte de sa musique vocale religieuse, comme ce fut le cas il y plusieurs années pour Marc-Antoine Charpentier, qui amène à présent à considérer ce musicien comme l'un des compositeurs français les plus importants de son époque. Fils d'un des Vingt-quatre Violons du roi, Clérambault (1676-1749) traverse une grande partie du règne de Louis XIV, la Régence, et près de la moitié du règne de Louis XV. Plus qu'à la Cour, son talent va s'épanouir principalement dans les milieux proches de celle-ci comme la Maison royale de Saint-Cyr. C'est ici qu'il mène une carrière d'organiste et de compositeur, en même temps qu'à l'église Saint-Sulpice et chez les Jacobins. Il organise également des concerts chez lui, rue du Four, tout en étant invité par les Jésuites du collège Louis-le-Grand à composer des intermèdes pour leurs tragédies et leurs comédies. A la fin de sa vie, Clérambault adhère à la doctrine de la franc-maçonnerie, alors naissante en France, et compose sa dernière cantate, Les Francs-maçons. Rendant compte à la fois de son parcours personnel, de son environnement social et artistique et de l'intégralité de sa production musicale, cet ouvrage - le premier à être consacré à cette figure majeure du baroque français - est assorti du catalogue de son œuvre et de son traité d'accompagnement.

09/1998

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Religion

TERRES FERTILES POUR L'EVANGILE. Essai d'ajustement des pratiques ecclésiales aux promesses d'une culture nouvelle

Hier, les chrétiens occidentaux n'ont pas réagi de la même façon à la victoire des valeurs modernes sur celles de l'ancienne culture. Aujourd'hui, ils ne réagissent pas de la même façon à la relativisation des valeurs modernes par d'autres valeurs. Résultat : les Eglises chrétiennes occidentales sont marquées par un pluralisme interne. Ce pluralisme ne compromet pas nécessairement la joie de la rencontre de Dieu en Jésus-Christ, ni le rayonnement de ses témoignages personnels. Mais, faute d'espaces et de procédures favorisant un dialogue franc et libre, ouvert et confiant, il affecte inévitablement la possibilité d'un témoignage collectif signifiant par sa cohésion. Il freine l'acclimatation rapide de nouvelles promesses dans les représentations et les pratiques ecclésiales. Il provoque ainsi une rupture de tradition entre générations. Il gêne l'invention de gestes prophétiques collectifs, indiquant un dépassement possible des exigences de la morale commune. Les Eglises du Christ ne peuvent pas s'accommoder de cette situation. Elles sont invitées à contribuer plus activement à la construction persévérante d'un monde plus juste et plus fraternel, et à attester à l'intérieur de cet effort que l'amour est plus fort que l'échec ou la mort. Pour y parvenir, il leur revient de reconnaître leurs différentes familles spirituelles, et d'instaurer les espaces et les procédures de dialogue qui font aujourd'hui défaut. Il leur incombe aussi de repréciser, comme au Concile de Jérusalem, les exigences minimales de leur communion. Toute la question est de savoir comment. L'hypothèse de travail ici présentée n'a pas la prétention de vider cette question. Elle se propose seulement comme une pièce à casser, à modifier ou à compléter en Eglise. Dans la conjoncture, rien n'est pire qu'un silence résigné.

11/1998