Recherche

Frontières

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Abdullah Mubarak Al-Sabah, le faucon du Golfe

Le cheikh Abdullah Mubarak AI-Sabah eut une influence déterminante dans la création de l'Etat moderne du Koweït. Personnage emblématique, il joua un rôle clé dans le développement de son pays. Le fondateur de l'Etat moderne du Koweït fut le Cheikh Moubarak. Mais c'est son fils, Abdullah Mubarak Al-Sabah, l'une des figures les plus importantes du Koweït des années 1940 à l'indépendance de l'émirat en 1961, qui conduisit effectivement le pays à la modernité. Responsable, en grande partie, de la création des Forces de défense koweïtiennes, Abdullah Mubarak Al-Sabah eut à coeur de donner la priorité aux intérêts nationaux koweïtiens face aux pressions britanniques, américaines et iraniennes et cela dans une période cruciale de grands changements. Figure essentielle dans l'histoire et le développement de son pays, il prit soin aussi d'établir des relations avec les compagnies pétrolières étrangères et il renforça le standing économique du Koweït en menant des politiques déterminées en ce sens. Elaboré par l'auteur grâce à de nouvelles recherches et à l'accès à des sources bien informées, cet ouvrage est à la fois une biographie et un livre d'histoire du Koweït moderne. Il aborde les relations de l'Emirat avec ses voisins et l'Occident. Il traite notamment de la stratégie américaine de renforcement de ses relations dans le Golfe et la péninsule arabique à une époque où la Guerre froide battait son plein tandis que les nationalismes arabes égaient à leur apogée. Le livre n'élude pas les questions diplomatiques délicates comme les différends à propos de l'eau ou des frontières ou comme les relations difficiles entre le Koweït et l'Irak, plus particulièrement après la Révolution de 1958 menée par le général Abdul Karim Qasim. Chaque thème évoqué par ce livre met en exergue le rôle charnière joué alors par le cheikh Abdullah Mubarak Al-Sabah. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution significative à la compréhension de la politique complexe du Koweït moderne et de l'histoire récente des Etats du Golfe.

06/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal d'Ukraine

Après "Je viens de Russie", "De gauche, jeune et méchant", Zakhar Prilepine cristallise la polémique sur une actualité dramatique qui dépasse les frontières du monde russe : l'Ukraine. Il y est allé souvent avant Maïdan et y est retourné après, comme correspondant de guerre et humanitaire. Il a levé les fonds et a consacré son prix du Grand Livre qui l'a auréolé en 2014 à l'organisation de convois pour le Donbass. Il les a lui-même accompagnés et a renouvelé l'opération en septembre 2015. Reporter sur le front, il sait mieux que personne mener le dialogue avec les combattants séparatistes que Kiev s'obstine à traiter de « terroristes ». La guerre, il l'a connaît depuis la Tchétchénie. Et il en parle sans pathos, avec une compassion toute retenue. L'émotion naît de la force de son écriture, pas d'une sentimentalité hypocrite. Non, la guerre en Ukraine ne l'a pas surpris : elle couvait depuis 1990 et les causes du conflit remontent à bien plus longtemps (les plus récentes renvoient à l'après-guerre de 14-18 et aux récidives pronazies des années 40). Son recul historique sur les événements qui ont éclaté en février 2014 se traduit par une analyse fine et sans concession du passé récent. « Le temps des troubles » que traverse l'Ukraine contemporaine, à l'instar de la Russie du début du XVIIe siècle, s'est tramé dans l'histoire. Et il explique comment. Avec une ironie mordante, il dissèque les responsabilités des acteurs politiques, russes et ukrainiens depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne ménage pas la partie russe tout en assumant son soutien à la fermeté du Kremlin. Sa plume insolente ne rate pas les intellos du camp libéral qui, de Moscou ou de l'étranger, dissertent sans fin sur les options du Donbass, loin du front et loin de la misère. Ouvrage traduit du russe par Monique Slodzian.

02/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Le secret du prince. Gouverner par le secret France-Bourgogne XIIIe-XVe siècle

Explorer la part secrète du pouvoir princier, c'est rencontrer nombre de figures célèbres en des situations parfois scabreuses, souvent rocambolesques. Qu'il s'agisse de Saint Louis utilisant un escalier caché pour retrouver son épouse à l'insu de sa mère Blanche de Castille, ou des leçons d'escrime destinées à inculquer quelques bottes secrètes au duc de Bourgogne Philippe le Bon, les princes se méfient en permanence de leur entourage au moins autant que de leurs ennemis. Bénéficiant d'une relation particulière avec Dieu - qui sait à l'occasion leur envoyer quelques messages secrets par la voix d'une bergère ou d'un ermite -, ils n'entendent rendre compte à personne de leurs agissements, exigeant que leurs proches ne révèlent rien de leurs faiblesses ni de leurs plans. Loin d'être anecdotique, cette pratique du secret s'enracine dans un temps qui associe savoir, sacré et secret et constitue un moyen de répondre aux défis d'une époque en pleine mutation : le développement de l'écrit entraîne celui des correspondances secrètes ; la naissance de l'impôt permanent conduit le prince à mentir sur l'état du budget ; la publicité nouvelle d'une vie de cour rassemblant des centaines d'individus autour de la famille princière exige des chambres de retrait. Par le secret, les princes entendent à la fois défendre leur honneur et garantir les moyens de leur puissance. La pratique concrète du pouvoir rejoint un imaginaire médiéval qu'on pourrait croire folklorique mais se révèle parfois ancré dans la réalité : certains princes font enterrer des trésors destinés à financer leurs guerres, au risque de les perdre ; Louis XI réclame de ses correspondants de brûler ses lettres après lecture. Rois et ducs de Bourgogne se doivent en somme de devenir experts dans l'art du secret, pour rester maîtres des frontières entre le public et le privé : c'est l'une des leçons politiques de cet automne du Moyen Age.

01/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Les voies de la paix dans les récits d'Andrée Chedid

Une terre sans frontières, en laquelle toute l'humanité pourrait se reconnaître, c'est ce qu'évoque sans trêve Andrée Chedid tant à travers le poème, le roman que la nouvelle et le théâtre. Elle tente sans cesse de sonder par l'écriture l'énigme de la vie et de la nature humaine, ce qui la conduit à explorer des états diamétralement opposés comme l'espoir et le désespoir, la vie et la mort, la plénitude et la perte. D'une famille libanaise, Chedid est née en Egypte, au Caire en 1920. Elle a vécu à Paris de 1946 jusqu'à sa mort en 2011. Ses écrits ont été couronnés de nombreux prix littéraires, dont le Prix Albert Camus, en 1996, pour son autobiographie, Les Saisons de passage, et pour l'ensemble de son oeuvre. Ayant grandi dans un monde où s'entremêlaient Orient et Occident, elle a vécu cet univers composite non pas comme une aliénation, mais comme un enrichissement. C'est avec les sensations et les images de l'Egypte, du Liban et de la France qu'elle a bâti son oeuvre. Convaincue que l'essentiel est l'interrogation sur le fond de l'être humain, elle relance sans relâche la recherche de ce qu'elle appelle le "visage premier de l'être". "N'oublie pas que vivre est gloire". Cette citation de Rainer Maria Rilke pourrait servir de phrase emblématique de toute l'oeuvre chedidienne. Lucide face à la pulsion destructrice inhérente à l'être humain, elle ne cesse pourtant de donner voix à un énorme instinct de vie. Les récits de Chedid sont en effet des lieux de combat et de transcendance où résonnent autant son indignation que son élan vital. Ils portent aussi sur des thèmes comme l'identité, l'hybridité et l'exil, la figure de l'orphelin et la figure obsédante de la mère. L'ouvrage se termine par un questionnement sur l'origine de l'espoir chez Andrée Chedid. Il est enrichi de deux entretiens que l'auteure a eus avec l'écrivaine.

11/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

Ecrits pour lui-même. Tome 1, Introduction générale, Livre I, Edition bilingue français-grec ancien

L'empereur philosophe eut un règne particulièrement difficile : inondations, famines, épidémie se succédaient tandis qu'aux frontières la menace des Parthées et des Germains devenait toujours plus inquiétante. Entre deux batailles et deux expéditions, Marc-Aurle notait ses réflexions et ses préceptes quand l'exercice du pouvoir lui en laissait le temps. C'est ainsi que les Ecrits pour lui-même aurait été retrouvé par un proche peu de temps après sa mort en mars 180, près de Vienne et dès l'Antiquité les loges ne firent pas défaut au petit livre de l'empereur Marc. D'un ton très personnel, l'ouvrage se fait l'écho du dialogue intérieur entre le politique et le philosophe, entre César et Marc. Ces écrits toutefois sont destinés aux autres : l'auteur convie le lecteur à ce dialogue et n'a de cesse de lui glisser, au creux de l'oreille, ses préceptes emprunts d'une grave sagesse et d'une profonde lucidité. Le tome I de notre édition des oeuvres de Marc-Aurle contient le premier livre des Ecrits pour lui-même, assorti de la riche introduction générale. Celle-ci, fruit de l'inestimable travail de Pierre Hadot retrace brièvement la vie de Marc-Aurle ainsi que les principaux événements de son règne, avant de proposer une analyse lumineuse et érudite du texte. Les différentes hypothèses les plus marquantes et les plus récentes sur l'auteur sont présentes et discutes, de même que la fortune du livre dans l'Antiquité. La pensée, aussi originale que fondamentale, de Marc-Aurle, fait l'objet d'une interprétation scrupuleuse, de même que le genre littéraire dans lequel s'inscrit le texte. L'histoire de la tradition manuscrite est brièvement relatée. Vient ensuite une notice propre au livre I qui fournit le plan de celui-ci ainsi qu'une présentation des personnages évoqués. Des notes, développées en fin d'ouvrages par des notes complémentaires, viennent accompagner et enrichir le texte.

11/1998

ActuaLitté

Littérature étrangère

Shéhérazade et son romancier. 2ème édition

Une femme voyage autour du monde depuis les temps immémoriaux. Au gré du vent du nord, elle dévoile les secrets de l'invisible, révèle le mystère de la séparation primitive d'où naît la nostalgie des hommes et, de cette nostalgie, le désir, l'amour et la guerre. Elle convoque la fiction au banc de la réalité comme seul et unique moyen de briser les barrières du rêve, de la vie et de la mort, du passé, du présent et de l'avenir. Cette femme, c'est Shéhérazade, conteuse merveilleuse, femme parmi les femmes, mère de tous les rêves éveillés. Parée d'une conception pour le moins inouïe de la fiction, elle réalise l'inimpossible en abattant les murailles de la raison, en franchissant sans plus s'en soucier les frontières religieuses, nationales et culturelles. Azâdeh - son nom dans le roman - vient en aide à son écrivain, Charifi, dont les personnages ont juré la perte: du général tyrannique au modeste menuisier, tous lui refusent son pouvoir de vie ou de mort d'un simple trait de plume. Mais elle entend qu'il mène à bien la tâche qu'elle lui a confiée et qu'elle lui inspire - écrire son histoire -, qu'il fasse surgir des eaux la terre où se rencontreront le vrai et le faux, les fantômes du passé et ceux, hommes et femmes, qui ne sont pas encore venus. Pour trouver un tel souffle, il fallait un penseur du monde, de l'Orient et de l'Occident. Réza Barahéni est de ceux-là qui, parce qu'ils les maîtrisent parfaitement, sapent toutes les conventions et redessinent les cartes de la fiction. Avec une très grande minutie, il montre quelles forces concourent à l'édification de la pyramide du roman en même temps que sont creusés les labyrinthes qui la parcourent. Mais il fait plus encore: parce qu'un écrivain n'a pas pour mission de former son lecteur, à la fin du texte il lui tend le flambeau, et nous voilà, dotés de quelques étranges secrets, devenus fictionneurs nous-mêmes.

08/2002

ActuaLitté

Sociologie

La sociologie francophone en Afrique. Etat des lieux et enjeux

Entre le moment où Boubakar Ly, le grand sociologue sénégalais dont le témoignage figure en exergue de cet ouvrage, suivait les cours de Georges Gurvitch en Sorbonne, et celui que nous vivons, plus de cinquante ans se sont écoulés. Un laps de temps suffisamment long pour que l'on se réinterroge de nouveau, comme l'avait fait Gurvitch, dans La vocation actuelle de la sociologie, sur les enjeux de la sociologie, sans se limiter, ainsi qu'on le faisait dans les années cinquante du siècle dernier, à l'espace occidental. Car la sociologie aujourd'hui n'existe pas uniquement dans celui-ci. Elle a maintenant droit de cité en Afrique. En dépit de tous les obstacles liés d'abord à la période coloniale, ensuite à l'instauration de régimes autoritaires ainsi qu'aux problèmes sociaux et économiques, l'enseignement et la recherche se sont développés de manière significative dans presque tous les pays francophones. Mais cette réussite a ses exigences. La croissance du nombre des étudiants rend nécessaire une réflexion sur la possibilité de les professionnaliser en dehors de l'enseignement et de la recherche. La multiplication de terrains africains dans un contexte de développement oblige à réfléchir à la manière dont peuvent s'articuler et se compléter recherche pure et recherche appliquée, et d'une façon plus générale, sur ce que peut être la contribution de la sociologie ou, même, si l'on accepte de ne pas s'enfermer dans les frontières disciplinaires, de la " socioanthropologie " à la dynamique sociale. En ce qu'il fait un état des lieux de la sociologie en Afrique francophone et tente de répondre aux questions cruciales qui se posent aujourd'hui aux sociologues, cet ouvrage, dont les auteurs sont à la fois des sociologues africains et des sociologues francophones de divers pays, constitue une référence indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à la sociologie et à son rôle dans le monde actuel.

01/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Aventuriers de la France libre. Quatre garçons pour l'honneur de la Marine

Dans les suites de la débâcle de la campagne de France, quatre jeunes officiers de marine se retrouvent à Londres en juillet 1940. Refusant la défaite, ils décident de poursuivre la lutte dans les rangs de la "légion de Gaulle" et forment l'ossature du 1er bataillon de fusiliers marins de la France libre. L'engagement de Robert Détroyat, Hubert Amyot d'Inville, Elie-France Touchaleaume et Jean des Moutis symbolise à lui seul le destin d'une partie de ces jeunes Français qui n'ont pas voulu céder à la résignation et au défaitisme. L'histoire de leur quatuor est en outre une illustration parfaite du dilemme que pose la question d'un grand choix dans une vie d'homme qui, comme l'envisageait le cinéaste-écrivain Pierre Schoendoerffer, ne se pose "Pas entre le Bien et le Mal", mais plutôt "Entre plusieurs biens qui s'offrent à lui et dont seul l'avenir lui dira s'il a eu raison ou non". Quelles motivations ont bien pu pousser les uns à passer dans la "dissidence" quand les autres, la majorité, préféraient suivre la voie du "conformisme". De ce choix cornélien, la génération éclose dans l'entre-deux-guerres, grande héritière du drame humain du Premier conflit mondial, verra sortir deux camps, convaincus chacun de faire leur devoir mais que les circonstances vont amener à s'opposer dans une lutte à mort. Au-delà du choix, le parcours de ces garçons d'une vingtaine d'années est placé sous le signe d'une aventure humaine remarquable face à l'adversité, que la découverte de notes personnelles et de nombreux témoignages nous permet aujourd'hui d'approcher au plus près, en se plaçant au coeur de leur quotidien, simple mais souvent héroïque. Leur sacrifice sur les théâtres d'opérations extérieures vient ici nous montrer que la lutte pour la liberté hors de nos frontières s'inscrit encore et toujours dans le présent, établissant un véritable lien entre les anciennes et nouvelles générations du feu.

12/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Dieu vit à Saint-Pétersbourg

Révélé aux Etats-Unis comme l'un des jeunes espoirs de la littérature, Tom Bissell appartient à cette nouvelle génération d'écrivains américains qui ne connaissent pas de frontières. Du chaos afghan à la mer d'Aral en passant par le Kazakhstan et l'Asie centrale, ses nouvelles nous entraînent hors des sentiers battus et des certitudes rassurantes. On y croise, au fil de paysages dévastés ou désolés, des Occidentaux en mal de repères. Et si l'exil, l'abandon et la guerre constituent la toile de fond de ce livre étonnant, ils reflètent avec une infinie sensibilité le paysage intérieur d'êtres déchirés, en quête de nouveaux horizons. "Il n'y a pas en Amérique, aujourd'hui, de jeune écrivain plus doué et plus passionnant". Dave Eggers. " Tom Bissel n'est pas seulement un écrivain doué, il est également l'observateur mordant d'une nouvelle génération perdue dans un monde complexe et dangereux. " The New York Times. "Dans ce monde à la dérive, sans pitié, Bissell n'épargne rien ni personne. Cet écrivain-là ira loin". Bruno Corty, Le Figaro Littéraire. "Tom Bissell : un mémorialiste à la limite du documentaire et du fantastique, un écrivain des grands espaces doublé d'un psychologue des profondeurs. " Eric Phalippou, La Quinzaine littéraire. "Des textes sombres et forts, aux personnages écorchés qui cassent bien des clichés sur les relations Est-Ouest d'aujourd'hui". Technikart. " On va beaucoup parler, dans les années qui viennent, de Tom Bissell... " Didier Jacob, Le Nouvel Observateur. " D'une plume précise et un rien sadique, avec un réalisme tranchant, Tom Bissell, en plus de nous offrir un grand moment de littérature, pose une question tabou mais essentielle : celle de la légitiité de l'intervention systématique des Etats-Unis dans la marche du monde. " Valérie Gans McGarry, Madame Figaro. " Toutes les nouvelles de Tom Bissell sont bonnes à dire. Et à lire. " Frédérique Brehaut, Le Courrier de l'Ouest.

10/2007

ActuaLitté

Ethnologie

Les procès Colonna, Chaïb, Bissonnet. Anthropologie de trois affaires judiciaires

Dans les fictions judiciaires ici recomposées, les témoins ne se souviennent plus qu'en partie de la scène ou manquent à l'appel, les policiers ont de la peine à parler, les expertises ne collent pas, les accusés ne parlent pas assez ou en disent trop. Les avocats doutent. A partir d'un travail d'enquête anthropologique autour de trois affaires judiciaires récentes dont la célèbre affaire Colonna, ce texte, à mi-chemin entre le journal de terrain, le dialogue de théâtre et le récit littéraire, propose d'entrer dans le procès d'assises comme à l'intérieur d'une mise en scène manquant sans cesse son sujet. Recadré de manière singulière, rythmé par des arrêts obsédants dans les lieux traversés par le procès, le cours de l'action – depuis le constat du crime jusqu'au verdict – est donné à voir et à entendre au plus près des absences, des incertitudes, des éventuels débordements. La voix de la narratrice, confondue tour à tour avec celle d'un témoin, d'un avocat, d'un journaliste, d'un accusé, d'un juge, permet de faire vivre chaque scène comme si elle était en train d'avoir lieu tout en faisant surgir, dans la tentative de reconstituer faits et gestes, le décalage grandissant entre les mots et les situations. Déjouant les frontières établies entre les différentes affaires, un cri, un interrogatoire coupé, le silence d'une couverture, l'inquiétude de l'avocat le plus connu de France, parmi autres éléments à peine émergés, sont revisités comme des éléments de premier plan tandis que les mots, page après page, font parler les silences. Le lecteur, suivant les contours changeants d'un manque de visibilité et d'explication, est amené à questionner les évidences, les détails, les malentendus supportés par le procès et à ressentir, en deçà des scènes d'enquête et d'audience rapportées, l'étrangeté de lieux redevenus en apparence ordinaires. Où le drame a-t-il commencé ? Où s'arrête-t-il ?

02/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le livre de Gould. Roman en douze poissons

Lorsque Sid Hammet, faussaire australien, trouve dans une brocante le livre des poissons écrit par le peintre forçat William Buelow Gould, il ne peut se douter de l'influence que vont avoir sur lui ces douze gravures de poissons et le texte chaotique qui les accompagne. Car l'ouvrage ne se contente pas de raconter la destinée de la colonie pénitentiaire de l'île Sarah qui, sous l'influence de son Napoléon des antipodes, a brièvement rêvé de devenir une nouvelle Europe avant de sombrer au milieu des flammes. Gould, forçat devenu prophète, a en effet compris que le monde entier était contenu dans un poisson ! Alors que la révolte gronde et peut à chaque instant basculer dans l'horreur, alors que l'amour transcende toutes les barrières entre le maître et l'esclave, c'est à un véritable roman des fondations que nous invite Richard Flanagan. Le livre de Gould est plus qu'un roman : pour reprendre les mots même de son auteur, " le monde n'existait plus pour devenir un livre. Un livre existait désormais avec l'ambition obscène de devenir le monde. " Le Livre de Gould est un livre prodigieux, un défi littéraire écrit avec la gourmandise d'un Rabelais, l'humour d'un Laurence Sterne et la noirceur d'un Conrad quand il s'agit de sonder au plus profond l'inconscient de tout un peuple "élevé clans une prison devenue une nation ". " Rares sont les chefs-d'œuvre qui, véritables déclarations de guerre, transcendent les frontières traditionnelles imposées à la fiction. Mais Le Livre de Gould, tour à tour paillard et réfléchi, émouvant et caustique, glauque et visionnaire, est de ceux-là. " Washington Post " L'incroyable talent de Flanagan, son imagination et sa capacité à transmettre l'écho rabelaisien des plus grands auteurs picaresques rendent cet ouvrage mémorable et même - disons le mot - extraordinaire. " Los Angeles Times

01/2005

ActuaLitté

Sociologie

Histoire de la presse sénégalaise. Tome 1 : Des origines à la Seconde Guerre Mondiale (1856-1945), volume 2

Les journaux sont apparus relativement tôt au Sénégal, avant même les débuts de la conquête coloniale et par conséquent la stabilisation des frontières extérieures du pays. Mais par leur nature même et leur objet, ces journaux étaient loin de constituer une presse sénégalaise dont l'existence est un fait beaucoup plus récent. C'est en effet à partir de 1913 que l'on assiste à la naissance de la presse avec l'arrivée et la coexistence durable et continue de plusieurs titres, un lectorat moins cloisonné, une diversité des contenus, un début de professionnalisation, toutes situations indispensables à la définition de la presse. Depuis, ce petit monde n'a cessé de s'élargir, servi par les circonstances d'une époque bouleversée : élection législative de 1914, Première Guerre mondiale et, par la suite, luttes politiques qui dès la campagne pour l'élection et surtout à partir de l'entre-deux-guerres, installent le pays dans une sorte de campagne électorale permanente. On comprend que nos premiers journaux sont essentiellement politiques, passée la parenthèse 1914-1918 qui était déjà celle de toutes les innovations, des bases pour leur future maturité : naissance des premiers quotidiens, apparition de journaux d'information ancrés dans l'analyse et détachés de toute préoccupation partisane, irruption des dépêches d'agences de presse dans leur contenu. Cette tendance allait se renforcer avec notamment la création du premier grand quotidien qu'est Paris-Dakar en 1937 ainsi que de l'AFP en 1944 qui, mieux dotée que la branche information de Havas et les embryons d'agences de la période de la Seconde Guerre mondiale qu'elle remplace, allait contribuer au grossissement du volume des journaux jusque-là réduits à deux ou quelques pages. Celle-ci est à la fois un aboutissement et le début d'une époque où après la main de fer du gouverneur général Pierre Boisson, entre juillet-août 1940 et avril-mai 1943, débute une période de plus grande pluralité des médiats qu'était déjà venue enrichir, dès avant la guerre, en 1939, la radiodiffusion.

09/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

HISTOIRE DU NOUVEAU MONDE. Tome 2, Les métissages

Européens, Indiens, Africains et même Japonais, la diversité des peuples qui coexistèrent et s'affrontèrent dans l'Amérique du XVIe siècle illustre le brassage des populations avec lequel, depuis toujours, se confond l'histoire du monde. Quelques personnages exceptionnels incarnent les bouleversements de cette Amérique espagnole : une princesse inca qui séduit les conquistadores, un métis du Pérou venu s'installer en Andalousie où il croise Cervantès et consacre un livre à la mémoire de ses ancêtres. Ou encore ce marchand de Mexico qui écrit à son neveu de Madrid : " Vous trouverez un peu fort mon mariage avec une Indienne. Ici ce n'est pas du tout un déshonneur, car la nation des Indiens jouit d'une haute estime. " Vision trop idyllique, certes. A preuve, les innombrables procès qui évoquent le sort réservé aux vaincus : sorcières indiennes ou mulâtresses que l'Inquisition accuse de vendre des herbes magiques, Juifs envoyés au bûcher, Noirs fuyant l'enfer des champs de canne à sucre, Indiens s'épuisant à extraire des montagnes l'argent dont l'Espagne a tant besoin. Et pourtant l'opulence de Mexico et de Lima émerveille les Européens venus bâtir une société à l'image de celle qu'ils ont laissée. En quelques années, tout se transforme, les rapports entre les êtres, les habitudes, la nourriture, mais aussi les croyances. Fascinante époque où, conscients de la fragilité de leur monde, les métis des nouvelles générations interrogent les anciens pour garder le souvenir de leurs traditions, comme si déjà ils cherchaient leurs racines. Aux frontières de ce gigantesque empire, d'autres univers émergent. Ceux qui s'y risquent connaissent un destin peu banal. Les missionnaires de la jungle brésilienne et les colons du Rio de la Plata, les pirates des Caraïbes, les aventuriers du Nouveau-Mexique en quête d'un Eldorado, les trappeurs français du Canada, les puritains de Boston vont inventer une seconde Amérique, sans savoir qu'ils construisent l'avenir du continent.

10/1993

ActuaLitté

Beaux arts

Design en Afrique. S'asseoir, se coucher et rêver

Depuis toujours les hommes fabriquent des choses qui répondent à leurs besoins matériels et traduisent leurs cultures. Domaine où l'inventivité est forte en Afrique subsaharienne, tant hier qu'aujourd'hui, le mobilier utilisé pour s'asseoir ou dormir constitue le sujet de ce livre abondamment illustré. La République démocratique du Congo offre un panorama de modèles de sièges très divers. L'anthropologue Viviane Baeke retrace avec érudition leurs liens étroits avec les pouvoirs politique et/ou religieux. Le siège est le double du roi. Il incarne en quelque sorte son "âme". Cette croyance est encore très vivante chez les Asante du Ghana. L'ethnolinguiste Christiane Owusu-Sarpong rapporte de façon minutieuse l'origine ainsi que les implications de cette tradition. Au-delà du temps et des frontières, les objets se transforment. Cependant des peuples semi-nomades ou sédentaires utilisent du mobilier dont les formes, comme le montre la contribution de l'architecte Rahim Danto Barry, se transmettent de génération en génération et s'adaptent aux contraintes des espaces intérieurs et extérieurs. Les objets traditionnels sont aujourd'hui fréquemment remplacés par des pièces contemporaines fabriquées en série. Les créateurs d'origine africaine concrétisent en toute liberté leurs réflexions, et l'inspiration de quelques-uns s'approche du répertoire des arts traditionnels, même s'ils sont, pour certains, formés en Europe et que leurs réalisations touchent, timidement, davantage l'Occident que l'Afrique elle-même. A cet égard, le texte de Joëlle Busca, critique d'art, questionne les enjeux d'une créativité aux prises avec les exigences d'un monde industrialisé. Design en Afrique ne vise nullement à confronter ancien et nouveau, mais essaie de montrer comment les besoins du quotidien stimulent depuis toujours l'inventivité. L'art du design, ouvert à des pratiques - telles que l'assemblage - fréquemment mises en oeuvre dans d'autres formes d'expression plastique, favorise ainsi l'émergence d'esthétiques nouvelles qui entretiennent souvent un dialogue original avec les cultures traditionnelles.

10/2012

ActuaLitté

Musique, danse

Guide de la musique de chambre

La musique de chambre bénéficie dans notre pays, depuis plusieurs années, d'un regain d'intérêt de la part d'un public aussi exigeant qu'attentif, et qui correspond sans doute à une pratique musicale plus intime, plus "secrète" que celle des grandes salles de concert ou d'opéra. N'est-ce point là le signe d'un affinement du goût, ainsi que d'une volonté d'initiation aux arcanes de la musique ? Ce Guide de la musique de chambre, conçu dans le même esprit et selon la même présentation que les précédents Guide de la musique symphonique et Guide de la musique de piano et de clavecin, aborde à son tour un vaste répertoire avec l'intention d'accompagner efficacement, par les informations essentielles qu'il apporte, l'écoute - et peut-être la pratique active - des oeuvres du genre. "Genre" dont les frontières, au demeurant, ne se tracent pas sans peine : on observera que, s'il regroupe l'ensemble des oeuvres écrites pour un petit nombre d'instruments (de deux à dix, en principe), il exclut certes toute la musique de piano, mais non celle pour le violon ou le violoncelle seul, par exemple. Quelque cent soixante-quinze compositeurs sont alphabétiquement représentés dans ce volume, avec une très grande variété d'analyses (ou de commentaires plus succincts) qu'enrichissent des précisions sur les formes et les "styles", les circonstances de composition, les dates et lieux de création, les durées moyennes d'exécution. Les oeuvres du répertoire de base sont toutes présentes, - avec l'intégralité des musiques de chambre des grands "classiques" (de Jean-Sébastien Bach à Pierre Boulez); mais d'autres moins connues sont offertes à la curiosité du lecteur-auditeur, - qui ressortissent à des "écoles" ou sphères d'influence nationales encore mal explorées (slaves, scandinaves, anglaises, américaines, etc.). Ainsi ce nouveau Guide, qui s'est aussi donné pour but d'éviter toute technicité ardue par l'emploi d'un vocabulaire accessible au plus grand nombre, devrait-il devenir l'inséparable compagnon de tout "chambriste" et, plus généralement, de tout véritable mélomane.

04/1995

ActuaLitté

Policiers

Fantômas édition intégrale. Tome 2

Fantômas n’est pas un héros positif. Il est le Génie du Mal, l’Insaisissable, qui renaît sans cesse de ses cendres. Jamais vaincu, il utilise tous les stratagèmes possibles et peu imaginables. Il nargue les hommes et transgresse les lois. Rien ne l’arrête, il pénètre toutes les couches de la société, des apaches des banlieues aux aristocrates des palaces, il franchit les frontières, connaît aussi bien Whitechapel et les docks de Londres que les fortif’ de Paris et la haute société européenne. Cent ans plus tard, qu’est-ce qui rend la lecture de ce roman-fleuve aussi jubilatoire ? D’abord, la jeunesse, l’énergie et l’imagination sans limites des auteurs qui séduisit artistes et intellectuels et fit le bonheur des surréalistes d’Apollinaire à Magritte ; ensuite le tableau sur le vif de la société où il naît, ce long feuilleton qui est une "série" avant l’heure amuse le lecteur par le décalque de l’actualité, la reprise des faits divers qui font la une des journaux, les noms transparents de personnages réels ; enfin la passion de la modernité sous toutes ses formes, voyages en train, bateau, avion, taxi-autos, télégraphe, téléphone renforcent l’ubiquité du héros, qui utilise tous les moyens que le Progrès met à sa disposition. En septembre 1913, paraît l’ultime volume de la série dans un grand éclat de rire, les héros sombrent dans le naufrage du Gigantic. Six mois plus tard, Pierre Souvestre meurt d’une crise cardiaque. Le 2 août 1914, c’est la mobilisation générale. Le nouveau siècle montre son vrai visage, comme inventé par Fantômas, ce qu’écrira Alexandre Vialatte dans une de ses chroniques. L’adaptation au cinéma par Louis Feuillade dès 1913 lança la postérité de Fantômas, qui connut de multiples avatars sans que jamais la série ne fût rééditée dans sa version originale. Version tronquées, versions pour la jeunesse, version illustrées, pastiches, Fantômas a tout connu. La version ici présentée permet pour la première fois de retrouver l’oeuvre dans son intégralité et sa vigueur.

05/2013

ActuaLitté

Ethnologie

Ethnologie de la porte. Des passages et des seuils

La porte ! Combien de fois ne l'avons-nous pas dit ou entendu et combien de fois la passons-nous par jour ? Savons-nous vraiment ce qu'est une porte et jusqu'où elle nous mène ? Tout le monde s'accordera pour reconnaître que dans sa définition même elle implique l'existence d'un "dehors" et d'un "dedans", de l'ouvert et du fermé, du bien-être et du danger, et que toute porte utilisée déclenche une philosophie du monde. Des Magdaléniens à nos portes actuelles nous n'avons cessé de la réinventer et de l'utiliser pour des causes différentes au point que l'on peut se demander quelle folie nous a pris pour rendre cette barrière à la fois si simple et si complexe. Les portes antiques ont définitivement marqué nos imaginaires, tout comme les ponts-levis du Moyen Âge. Les portes c'est aussi l'incroyable étiquette de la Cour, les octrois, les frontières, tout ce qui nous empêche et nous régule, sans compter les hommes qui les tiennent : Suisses, portiers, concierges, domestiques, mais aussi le décorum, les pompes mortuaires et les terribles portes de prison. Aujourd'hui fini les gonds, et à nos portes rivalisent désormais codes et cambrioles. Par leur essence même, portes, passages et seuils expriment les cultures : c'est ainsi qu'en Afrique les Jnouns font concurrence à Eshou et que les serrures dogons reflètent encore l'âme de leurs maîtres, que la Chine oriente toujours ses portes en s'occupant du Ciel alors que le Japon les construit en papier. En Océanie ce sont surtout les tabous qui gardent les portes pendant qu'en Amérique au-delà des malocas, des tipis et des iglous, elles sont devenues héroïnes de feuilletons télévisés. Dans cet ouvrage savant où le terrain et l'humour le disputent au livresque, où l'auteur fait, avec brio, part égale à l'écriture, à l'histoire et à l'ethnologie, les portes, les passages et les seuils apparaissent autant incontournables qu'inexorables dans notre vie de tous les jours.

08/2012

ActuaLitté

Sociologie

Immigration. Ces réalités qu'on nous cache

L'immigration électrise périodiquement notre débat public. Mais son irruption sur la scène politique et médiatique se fait le plus souvent à partir de données anciennes, incomplètes ou habilement maquillées. Une méconnaissance de la réalité, entretenue par l'extrémisme d'un côté, par le politiquement correct de l'autre. Ce livre dresse le tableau de l'immigration en France depuis vingt ans. Il permet d'en finir avec le déni soigneusement orchestré par quelques démographes ayant pignon sur rue, lesquels tentent d'occulter la réalité de la vague migratoire massive qui affecte notre pays. Préfet de région et Conseiller d'Etat, Patrick Stefanini a consacré à ce problème une grande partie de sa vie professionnelle, dans les divers postes de responsabilité qu'il a occupés auprès de Robert Pandraud, Alain Juppé, Dominique de Villepin et enfin Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Il a retiré de cette expérience concrète des convictions fortes qu'il exprime ici sans détour. Il décrit l'impuissance de nos gouvernements à maîtriser l'immigration alors même que la France, affaiblie économiquement, a vu ses capacités d'accueil se restreindre et a laissé s'abîmer son modèle social. Il constate l'échec de nos efforts d'intégration en raison du chômage de masse, mais aussi du repli identitaire et de la poussée du fondamen-talisme islamique chez les nouveaux immigrants. Il formule aussi des propositions précises, à rebours des mots d'ordre simplistes des uns et de l'aveuglement des autres : contrôle des frontières extérieures de l'Europe, dépôt des demandes d'asile hors du territoire français, révision radicale de notre politique d'aide au développement, et enfin refonte des règles d'acquisition de la nationalité française. C'est désormais la cohésion de notre société qui est en jeu. Pour reprendre le contrôle de l'immigration, Patrick Stefanini appelle à faire les choix devant lesquels la France recule depuis vingt ans.

11/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Biographie de Thomas Sankara. La patrie ou la mort... Edition revue et augmentée

Vingt ans après son assassinat, Thomas Sankara continue d'être la référence de l'engagement, de l'intégrité, de la lutte contre la corruption et de la révolution africaine, particulièrement pour la jeunesse du continent africain à tel point qu'on en vient à le surnommer le " Che africain ". Grâce à son charisme, son intelligence politique et sa créativité, il est en partie à l'origine du rayonnement de l'expérience révolutionnaire du 4 août 1983 au 15 octobre 1987, date à laquelle il a été assassiné. Le Burkina Faso, tout entier mobilisé, s'était lancé alors dans de profondes transformations suscitant un formidable espoir dans le pays mais aussi au-delà de ses frontières sur l'ensemble du continent africain. Cette nouvelle version revue et corrigée de sa biographie vient compléter la première édition en remontant jusqu'à son enfance, en nous transportant du Burkina à Madagascar. Bruno Jaffré reconstitue son itinéraire personnel, les événements qui ont pu le marquer et les influences qu'il a subies tout en accordant une large place à l'histoire de ces cieux pays. Cet ouvrage aborde cette fois de façon inédite le rôle personnel qu'a joué Thomas Sankara dans la gestion des affaires de l'Etat, comme dirigeant révolutionnaire et comme leader des pays pauvres au niveau international. L'auteur nous livre ici de nouvelles informations, concernant aussi bien la vie des protagonistes que les événements historiques. Il analyse, à travers de nombreux extraits de ses discours ou interviews, la cohérence globale de sa pensée et pose les premiers jalons de ce que pourrait être la conceptualisation du " sankarisme ". Il apporte de nombreux éléments nouveaux pour étayer l'hypothèse d'un complot extérieur sans omettre les difficultés et contradictions de cette expérience révolutionnaire, et l'opposition qu'elle a suscitée à l'intérieur du pays. Un ouvrage qui deviendra une référence pour tous ceux qui s'intéressent à Thomas Sankara et à la révolution burkinabé.

06/2008

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

L'identité culturelle

Que faut-il entendre aujourd'hui par " identité culturelle ", alors que se tisse, à l'échelle planétaire, un champ serré d'interactions sociales sans cesse renouvelées ? Qu'en est-il de ce que recouvre cette notion ? Il y est fait constamment référence, sous des modalités diverses et à des fins variées, dans les médias comme dans la vie sociale en général. Mais un manque criant d'approche critique et d'élaboration conceptuelle sérieuse laisse place à de parfois bien inquiétantes dérives. Le présent ouvrage s'emploie à répondre à ce manque. Il s'applique à montrer que ni la culture, ni l'identité ne peuvent être confondues avec des entités continues, stables et simplement transmissibles, tel un héritage patrimonial. Bien au contraire, il s'agit de phénomènes complexes, dépendant à la fois de la créativité des acteurs sociaux, de leur ancrage historique et des circonstances de leurs rencontres. Qu'elles soient territoriales, religieuses, nationales, ethniques... les identités suscitent ainsi les plus forts engagements, les plus mortels combats, car il s'agit toujours pour les hommes, à travers cette totalité volontiers érigée en absolu qu'ils constituent ensemble, de se reconnaître et de donner un sens à leur présence dans le monde. Ils dessinent les frontières de leur être en rejetant l'altérité et en cherchant le réconfort du partage de pratiques et de valeurs familières. La réflexion sur la dynamique de l'identité culturelle est donc menée ici sous le double aspect des ressources mobilisables pour sa construction et des stratégies susceptibles de se déployer à chaque instrumentalisation de cette formation au service des luttes sociales. La lecture de cet ouvrage, soucieux de demeurer au plus près des préoccupations concrètes des acteurs sociaux, et qui contribue à mettre au jour le procès de leur identification culturelle, sera profitable aussi bien à l'étudiant en sciences humaines et aux professionnels confrontés à l'altérité culturelle qu'à tous ceux qui s'interrogent sur ces questions cruciales.

08/2002

ActuaLitté

BD tout public

Chroniques de Francine R. Résistante et déportée Avril 44-juillet 45

Quand la BD frôle les frontières de l'intime... Francine R. est arrêtée avec sa soeur par la Gestapo à Pouilly-sous-Charlieu, dans la Loire, le 6 avril 1944, pour les faits de résistance de leur frère Joannès. De là, elles partiront dans un convoi de femmes puis elles seront séparées : sa soeur expédiée en camps de travail à Hanovre ; Francine à celui de Wattenstedt dans les usines d'armement Herman Göring. Tout au long de son parcours, rien ne lui sera épargné : frappes dès son arrestation par la Gestapo, humiliations continues, trajets en train dans un wagon à bestiaux, accueil par des chiens loups sur le quai de la gare du camp de concentration, expérience médicale, déshabillage des morts, pillage des vivants, travail forcé... Mais aussi, la permanence de l'espoir de sortir vivant de cet enfer, la lumière de deux hommes, un français et un algérien croisés à Wattenstedt, le sabotage du travail à la chaine, l'émotion à la libération du camp, la première nuit dans un vrai lit, le 14 juillet de la libération à Paris. Francine a évoqué tout cela en détail à Boris Golzio dans un long entretien. Longtemps resté avec cette matière entre les mains, l'auteur décide aujourd'hui de retranscrire cette parole dans un récit de bande dessinée dont le dessin se fait le plus neutre et naïf possible afin de rendre l'horreur supportable. Un récit où le texte n'est composé que par la voix de Francine, dans son langage à elle, brut, fait d'hésitations, de répétitions et de tremblements, afin de respecter la vérité ontologique de ses propos et de rendre compte de la meilleure manière possible ce que fut la vie de cette femme. Une résistante, déportée, parmi des milliers d'autres, mais dont chaque voix, chaque parole est unique et doit être sauvée de l'oubli.

09/2018

ActuaLitté

Récits de voyage

L'âme voyageuse

Initiée aux vertus du voyage saharien par un grand-père féru de planisphères, la jeune adolescente observe le monde depuis son balcon et hésite sur la route à emprunter pour fonder sa jeune existence et créer sa " légende personnelle ". Oiseau en cage, elle rêve de choisir la route que " personne ne prend " et de migrer vers le lointain... Elle refuse le carcan de l'école, des trajectoires préétablies et des destins ordinaires formatés par la crainte du lendemain ou la routine. Rêveuse impénitente et " être de papier " nourrie de littérature, toujours penchée sur les cartes et les globes et guidée par sa seule boussole intérieure, elle se sent étrangère et différente de ses proches. Elle n'aspire qu'à laisser vagabonder son " âme voyageuse ", rêve de vivre en poète et d'être initiée aux secrets du monde. Impressionnée par le destin singulier et tragique du héros d'Into the Wild, par l'efficacité de la magie de Harry Potter ou les métaphores de L'Alchimiste de Coehlo, elle se rassure et se console en édifiant une philosophie de vie centrée sur l'au-delà des frontières, sur le recours à la liberté de partir et de rêver. On va la suivre dans les dunes du Sahara marocain, la retrouver dans les forêts profondes de la Suède, à proximité du cercle polaire en Norvège, au coeur du Vietnam, dans des monastères cambodgien et thaïlandais ou au Canada, marchant sur les traces de la " femme sauvage ". Portée par son expérience fondatrice de l'hospitalité touareg et des derviches tourneurs, elle va partout chercher à croiser l'amour et à dévoiler la sagesse première du monde en s'ouvrant aux sagesses d'ailleurs. Ecrit entre seize et vingt ans, cet hymne au charme juvénile oscille constamment entre adolescence et maturité, rêves et imaginaire, magie et retour à la réalité. Il se veut une vertigineuse invite à lâcher le confort mortifère de l'habitude pour entreprendre, avec la fougue de la jeunesse, la grande traversée de l'introspection, de l'ouverture au monde et aux autres.

11/2022

ActuaLitté

Gestion

Le dirigeant et l'accélération numérique

En quelques mois, la transformation numérique que la montée en maturité d'Internet impose aux entreprises et aux marques, a pris une place centrale dans la littérature économique et dans la réflexion des dirigeants. Dématérialisation, automatisation, désintermédiation, impact sur la productivité du travail et du capital… Le Rapport sur La transformation numérique de l'économie française que Philippe Lemoine a remis fin 2014 au gouvernement apporte un éclairage précieux sur le jeu des « digital forces ». Et si l'on ajoute la multiplication des plates-formes de communication, la transformation des usages ou encore la mondialisation de la concurrence, il apparaît clairement qu'aucun secteur n'est épargné (médias, banque, assurance, télécom, éducation, transport, services aux entreprises …).   Dès lors, nombres d'experts se sont attachés à décrire la direction à prendre et la cible à atteindre par ces différents secteurs : organisation plus flexible et management agile, open innovation et développement de la coopétition, stratégie client centric et abolition des frontières entre clic et mortar…   Mais d'un point de vue opérationnel, la manière de procéder, la priorisation des objectifs, le séquencement des actions à conduire… sont rarement abordés. Un peu comme si le « comment » ou le « chemin » de cette transformation numérique était occulté par le « quoi ».  Or, cette question du « comment » est d'autant plus centrale que certaines études récentes soulignent un taux d'échec total ou partiel de plus de 70% pour les projets de transformation.   Fort de témoignages de dirigeants de différents secteurs, de capital-risqueurs ou de start-uppers, c'est à un parcours proche de celui proposé par Sun Tzu qu'invite cet ouvrage : évaluation, engagement, distribution des moyens… Cet art de la guerre… numérique décrit les principes qui maximisent les chances de succès, accélèrent l'obtention de résultats et balisent la trajectoire de réinvention des entreprises dans la relation avec leurs publics cibles.   Il a pour ambition de constituer un guide à la réflexion sur les enjeux managériaux, humains, organisationnels, qui sont nécessaires à la mise en œuvre d'une dynamique de transformation vertueuse vers le numérique.

11/2015

ActuaLitté

Economie

Le gaspillage de l'aide publique

L'aide publique au développement représente en France des sommes considérables Celles-ci sont sans rapport avec les faibles moyens des organisations humanitaires : le premier bénéficiaire en est le continent africain. Cette aide revêt des formes diverses et variées : "zone franc", prêts ré-échelonnés, dons, aide à la construction de grands projets, envoi de coopérants. Pourtant, depuis des décennies, l'argent a été englouti sans enrayer la pauvreté, bien au contraire. La gestion de l'aide publique est aussi absurde qu'inefficace Au lieu d'arriver là où les besoins sont les plus criants, elle termine dans les poches des chefs d'Etats concussionnaires, sert à payer des cathédrales dans le désert ou entretient des armadas de fonctionnaires. La France contribue grandement aux perversions du système, par manque de volonté ou par cynisme diplomatique et commercial, et tente de se rattraper en prônant le droit d'assistance humanitaire. Pendant ce temps, l'Afrique sombre alors que d'autres continents en voie de développement relèvent la tête. Il semble que les dirigeants français soient, malgré leurs belles paroles, de plus en plus tentés de laisser tomber Pourtant, ce serait une erreur stratégique qui nous chasserait définitivement des rangs des grandes puissances mondiales. Nous avons tout à gagner à ce que l'Afrique, avec laquelle nous entretenons historiquement des liens privilégiés, prenne la voie d'un développement durable et sorte enfin du cercle vicieux dans lequel elle s'est progressivement enfermée. Aujourd'hui, la France peut et doit agir en réformant radicalement sa politique africaine : c'est une question de volonté et non de moyens financiers. -- Idées clés, par Business Digest. Sylvie Brunel est géographe et économiste. Spécialiste des questions de développement, elle a travaillé pendant plus de quinze années dans l'humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim) et a publié une trentaine d'ouvrages consacrés au développement, en particulier aux questions de famine.

02/1993

ActuaLitté

Histoire de France

La première guerre totale. L'Europe de Napoléon et la naissance de la guerre moderne

La Première Guerre totale propose une nouvelle interprétation des changements considérables qui se sont produits en Europe dans l'art de la guerre à l'époque des Lumières, de la Révolution française et du règne de Napoléon. Dès les premières années de la Révolution en France, le régime de retenue et de normes aristocratiques de comportement caractérisant jusqu'alors les conflits entre monarques européens et permettant de modérer les ravages causés disparaît totalement. La guerre, qui faisait partie de l'ordre social, qui ne pouvait donc qu'être limitée à la fois dans son ampleur, dans sa durée et dans ses objectifs politiques, est dès lors tantôt stigmatisée pour ses horreurs, tantôt au contraire présentée comme un phénomène régénérateur, voire rédempteur et sacré. Elle devient la lutte du bien contre le mal, de la lumière contre l'obscurité, de la liberté contre le despotisme. Elle pousse les sociétés à la mobilisation générale et à la recherche de la destruction systématique de l'ennemi. Entre les adversaires, plus de respect ni de conciliation possible : il faut vaincre ou mourir. Au cours de vingt-trois années d'une guerre quasi ininterrompue, en particulier pendant la période napoléonienne, il n'est pratiquement pas un Etat européen dont le gouvernement et les frontières n'aient pas été profondément bouleversés. Parallèlement, la taille des armées et des batailles n'a cessé de croître à un rythme sans précédent et les rébellions ont été réprimées avec une férocité jamais vue dans l'histoire européenne, comme en Vendée et en Espagne, où l'ennemi n'était pas seulement à vaincre mais aussi à exterminer. Cette dynamique de guerre totale fit émerger un chef d'un type nouveau, à la fois politique et militaire - Napoléon Bonaparte -, créature, maître et victime de cette nouvelle forme de guerre. Elle marqua enfin profondément tout le XXe siècle, car nous avons hérité aussi de la guerre totale.

09/2010

ActuaLitté

Philosophie

Gouverner avec le monde. Réflexions antiques sur la mondialisation

Les philosophes anciens ont écrit sur le rapport de la cité et du monde et c'est à eux que l'on doit les premières thèses "cosmopolitiques" . L'objet de l'essai de Jean-François Pradeau est d'exposer ces thèses, en les rendant accessibles à des lecteurs qui ne les connaissent pas. Ainsi l'essai présente-t-il ce que des auteurs comme Diogène le cynique, Platon, les stoïciens ou encore le Père de l'Eglise Saint Augustin ont pu dire de la citoyenneté mondiale et du rêve d'une cité mondiale unique qui réunirait enfin tous les peuples. Les questions qu'agite cette histoire ancienne du cosmopolitisme sont pour beaucoup celles de notre époque, qui a fait l'éloge pendant quelques décennies d'une forme d'émancipation cosmopolitique, qui a inventé une Europe supranationale, mais qui paraît aujourd'hui figée autour de ses frontières. Les grecs anciens qui ont inventé la formule "citoyen du monde" ont quelque chose à nous dire de la mondialisation. Ils nous rappellent avec une certaine simplicité que la vie humaine, qui est une vie politique, c'est-à-dire une vie qui n'est possible que dans les limites instituées d'une communauté civique, ne peut atteindre la tranquillité ou le bonheur sans apprécier à sa juste mesure la place qui lui convient dans le monde. Il est néfaste et finalement impossible de vivre sans se faire une certaine idée de ce monde et de son ordre, sans se représenter, ne serait-ce que de manière vraisemblable, ce qu'est l'univers et la place qui nous revient en son sein. Professeur de philosophie antique à l'université de Lyon III - Jean Moulin, Jean-François Pradeau est avant tout un spécialiste de l'oeuvre de Platon et de la tradition platonicienne sur lesquelles il a publié de très nombreux ouvrages. Dernièrement il a dirigé l'édition complète des sophistes (2009). Aux Belles Lettres, on lui doit la revue Etudes platoniciennes ainsi que de nombreux volumes dans la collection "Classiques en poche" .

06/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Pour le "bien de l'Etat" et le "repos du public". Auguste II Galland (1572-1637), conseiller d'Etat et commissaire de Louis XIII aux synodes des Eglises réformées de France

Ce livre présente la première biographie d'Auguste II Galland (1572-1637), en focalisant sur la carrière et l'action politiques de ce juriste protestant. Issu de la bourgeoisie de Tours, Galland fut, dans le sillage de son père, maître des requêtes (1590), puis conseiller d'Etat de Navarre (1603) d'Henri IV qui l'employa comme avocat (1596), puis comme procureur général (1606) de l'ancien domaine de Navarre au parlement de Paris. Galland fut également lieutenant du bailli de l'Arsenal de Paris à partir de 1599. Ses services, prolongeant ceux de son père, lui valurent l'anoblissement graduel (1610), puis l'office de bailli de l'Arsenal (1615). Devenu conseiller d'Etat de France (1620), il fut commissaire du roi, chargé de faire respecter la volonté de Louis XIII aux synodes nationaux des Eglises réformées de France (1623-1631) et de convaincre ses coreligionnaires de Languedoc de ne pas prendre les armes contre le roi pendant le siège de La Rochelle (1627-1628). Le commissaire Galland se fit connaître dans tout le royaume mais la postérité n'a gardé de lui que l'image d'un juriste érudit, spécialiste des domaines royaux. Cette biographie montre que l'importance politique du conseiller d'Etat devait beaucoup à cette érudition, pourvoyeur inépuisable d'arguments précieux au service du roi, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières du royaume. Adversaire de la révolte du duc de Rohan et défenseur des droits de ses coreligionnaires comme l'indiquent les documents édités ici pour la première fois, Galland fut un Politique protestant qui œuvrait pour le " bien de l'Etat " et le " repos du public " au cours de la dernière guerre de religion. Son parcours fut celui d'un serviteur polyvalent de la monarchie qui permet de lever le voile sur une institution mal connue : le commissariat aux assemblées des Églises réformées de France.

09/2012

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Atlas des mondes médiévaux musulmans

Offrir un large panorama de l'histoire, politique et militaire, économique et sociale, religieuse et culturelle, des mondes musulmans médiévaux, de l'Antiquité tardive aux débuts de l'époque moderne, telle est l'ambition du présent Atlas, qui s'appuie sur près de deux cents cartes originales, à toutes les échelles, accompagnées de textes, d'extraits de sources et d'illustrations. Les conquêtes islamiques ont contribué à la formation d'un vaste ensemble de territoires où les musulmans ont détenu le pouvoir politique, dominant des peuples aux coutumes, langues et religions différentes. Il s'étendait sur trois continents - d'al-Andalus à l'ouest à l'Inde islamisée à l'est - et s'ouvrait sur deux espaces maritimes majeurs, la Méditerranée et l'océan Indien. Cet atlas explore les routes parcourues par les marchands, les pèlerins, les voyageurs, les étudiants et les savants ; il atteste de l'ampleur du phénomène urbain comme de la richesse des échanges dans l'ensemble de cette aire et rend compte de son insertion dans une économie-monde en formation. Les communautés musulmanes se sont séparées en différentes branches : les sunnites et les chiites, mais aussi en une myriade d'autres courants minoritaires qui marquent, jusqu'à nos jours, la topographie religieuse. Si les luttes fratricides furent importantes, les relations conflictuelles avec différents ennemis du dehors - conquêtes et jihad, croisades et invasions - ont remanié les équilibres internes comme les frontières extérieures. L'activité diplomatique qui se déploya, à travers toute l'Eurasie et de l'Atlantique au Pacifique, la circulation des idées et des modèles littéraires ou architecturaux, témoignent, au-delà des échanges commerciaux, de l'étendue des réseaux développés au cours des siècles. Les chercheurs qui ont réalisé cet ouvrage collectif, lancé au sein de l'équipe "? Islam médiéval ? " du laboratoire Orient & Méditerranée (CNRS), sont spécialistes de différents champs de l'histoire médiévale des mondes musulmans. Ils et elles donnent à voir et à comprendre, dans une historiographie renouvelée, une histoire globale et connectée des mondes musulmans médiévaux.

04/2022

ActuaLitté

Management

Festival international du management socio-économique

Le management socio-économique rend compatibles les exigences de l'humanisme dans la vie professionnelle et de la prospérité économique durable. La théorie socio-économique constitue une "innovation de rupture" , tant par sa contribution conceptuelle que par les méthodes et outils pratiques de ses applications. Cette approche globale touche aux différentes fonctions de l'entreprise et à ses multiples problématiques. Elle fournit une méthode de conduite du changement structurée, centrée sur la stimulation du Potentiel Humain et sur l'autofinancement du développement de l'entreprise ou organisation, grâce au recyclage périodique des coûts cachés. La préface signée de René Ricol montre la portée de la théorie et du management socio-économiques au-delà des frontières de l'entreprise. L'ouvrage illustre le rayonnement international (47 pays) des méthodes innovantes et robustes créées et développées par l'équipe de l'ISEOR. La 35e édition du Colloque d'Automne de l'ISEOR dédiée au Festival international du Management socio-économique rassemble un large éventail d'acteurs concernés par les enjeux de la prospérité et du management comme source de création de valeur socio-économique et de développement humain : ESC Business School, Fondation Nationale pour l'Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE), Université de Balamand (Liban), Université Jean Moulin, LE Lyon Entreprises. L'ouvrage met aussi en évidence, par de nombreux témoignages internationaux de dirigeants, cadres d'entreprises industrielles, tertiaires et d'organisations de service public, l'efficacité et l'efficience du management socio-économique, implanté avec succès depuis plus de 47 ans. Les témoins de ces actions innovantes sont représentés par : Bovamisi, Clinique Vétérinaire MermozVet, CUB Architecture, Eesolpra (México), E. Leclerc Belfort, E. Leclerc Montde- Marsan, E. Leclerc Orchies, Néobulle, Hello Pharmacie, IDP Architectes, OPCO EP, Monsinc SA de CV (México), PGF Consultants Inc. (Canada), Virtus Precision Tube (México). Le concept de management socio-économique, né en Europe, est largement publié aux Etats-Unis, où son originalité a été reconnue par l'Academy of Management.

01/2023

ActuaLitté

Arbres

Le grand atlas des arbres et forêts

Un voyage initiatique en plein coeur de ces mondes sauvages pour tout comprendre des arbres de notre planète. Les forêts sont le poumon vert de notre planète et il est essentiel de connaître leurs fonctionnements pour les préserver. De la plus petite pousse à la cime des arbres les plus altiers, la forêt fascine. A la fois havre de paix et lieu de tous les dangers, la forêt et ses écosystèmes traversent les frontières du temps et de l'espace. En recouvrant un tiers de la surface terrestre, les forêts s'étendent sous toutes les latitudes, se déploient sur tous les continents du globe. D'une richesse et d'une diversité absolues, elles peuvent être tropicales, boréales, sèches ou encore tempérées, mais avant tout elles sont dynamiques, changeantes et vivent à leur propre rythme. Cet ouvrage de référence, publiée en collaboration avec le journal Le Monde, explique avec sérieux toute la complexité biologique des forêts : leur naissance, leur fonctionnement, leur conservation et protection, la vie qu'elles abritent, l'interdépendance entre faune et flore, le principe de succession mais également le rapport qu'elles entretiennent avec la nature et les hommes. Agrémenté d'une très riche iconographie de plus de 250 magnifiques photographies et d'une centaine de cartes, schémas et infographies, ce Grand Atlas prend appui sur les dernières recherches scientifiques liées à l'écosystème forestier, à son rapport au changement climatique et à son avenir au sein de la biosphère. Cet ouvrage monumental est le fruit d'un travail scientifique considérable mené par les grands spécialistes mondiaux des arbres et des forêts, Jérôme Chave, ancien Directeur de Recherche du CNRS, associé aux chercheurs américains Sassan Saatchi, Herman Shugart, et Peter White. Avec clarté, rigueur et précision, ils nous proposent un étonnant voyage aux carrefours de la géographie, de la biologie et de l'écologie pour tout comprendre des forêts de notre planète.

11/2022