Recherche

Parlement sensible

Extraits

ActuaLitté

Loisirs

Criminal - le jeu dont vous êtes les héros

Quatre jeunes se retrouvent seuls sur une île déserte, aux prises avec un serial killer... Aidez-les à survivre en prenant les bonnes décisions dans cette histoire dont vous pourriez bien être les héros ! Un jeu à la manière du livre dont vous êtes les héros Bienvenue dans le paysage lugubre de Criminal ! Accompagnez quatre jeunes sur une île retirée, à la recherche des grands-parents de l'un des leurs, dont ils n'ont aucune nouvelle depuis des années. Dès leur arrivée dans l'ancienne demeure familiale, un tueur apparaît dans un décor lugubre... C'est le début d'une traque infernale. Tentez d'aider les joueurs à échapper aux griffes de la mort et à s'enfuir avant qu'ils ne soient assasinés à tour de rôle ! Dans cette histoire-jeu pourun à quatre joueurs, vous allez vivre une fiction immersive interactive dans laquelle chacun de vos choix et chacune de vos décisions auront un impact significatif. Ici, pas d'aléatoire, pas de jet de dé, pas de plateau, uniquement une histoire avec 5 types de cartes qui formeront sur la table de jeu votre itinéraire avec vos doutes et vos arguments pour convaincre tous les joueurs d'aller vers une même décision. En fonction de vos choix, l'aventure de nos quatre héros se terminera plus ou moins bien et seulement 3 fins sur les 6 proposées connaîtront un bon dénouement . Tentez de tous les sauver ! Ce jeu qui va vous faire vivre un thriller aux couleurs gore contient 165 cartes dont : - 4 cartes personnages -125 cartes histoire : elles présentent les situations et les choix qui vous permettent de progresser dans votre aventure en prenant différents chemins. -30 cartes tueur, clés et traumas : au cours de votre aventure, vous pourrez choisir d'accumuler ou de vous délester de ces cartes. Certains chemins des cartes histoires ne peuvent êtresuivis que si vous avez les cartes clés correspondantes. Ainsi tout choix a des incidences sur la suite de l'histoire. 1 livret de règles du jeu une musique originale pour être plongés dans l'ambiance Ames sensibles s'abstenir - à partir de 16 ans et +

10/2022

ActuaLitté

Philosophie

Hegel ou le festin de Saturne

Saturne, c'est ici l'Absolu de Hegel, un Absolu pensé si seul qu'il ne vit que de la perpétuelle dévoration de ses propres enfants, craignant d'être détrôné de son absoluité s'il n'absorbe pas, à mesure qu'il la produit, sa propre altérité. C'est cette solitude de Dieu qui est ici interrogée, en suivant au sein de l'oeuvre hégélien l'évolution, puis le plein déploiement conceptuel de la notion de Singularité, qui n'est autre que le nom divin par excellence. Si Dieu, l'Absolu, est pour Hegel la Singularité même, ce n'est que parce qu'il est le mouvement de réflexion réciproque de l'Universel et du Particulier l'Esprit est la réflexion du Logique dans la Nature, et de la Nature dans le Logique. Hegel ou Le Festin de Saturne se présente alors comme une enquête destinée à dévoiler le meurtre rituel dont la Singularité est le nom dans le Système hégélien. Or, cette Singularité, que nous sommes habitués à entendre individuelle, s'y révèle être boulimique ou, justement, saturnienne. S'ouvrant sur la faillite spéculative des singuliers sensibles au début de la Phénoménologie de l'Esprit, le présent ouvrage ne pourra se conclure qu'avec le triomphe de la Singularité dialectique ne laissant rien - pas même ou surtout pas son Autre - hors d'elle-même, lorsque ce triomphe sera mesuré à l'aune de la conceptualité chrétienne dont se revendique le protestant Hegel, mais qu'il trahit sur un point capital en voulant l'accomplir. Mais Saturne, c'est aussi le "soleil noir" des alchimistes, que l'on a pu associer au soleil obombré au moment de la mort du Christ : quoi de plus naturel, dès lors, que d'en faire l'astre tutélaire d'un système qui se construit tout entier autour d'un "Vendredi saint spéculatif" ? Car, comme Dante dut traverser les neuf cercles de l'Enfer avant d'espérer pouvoir s'élever au Purgatoire, puis au Paradis, l'homme pensant doit traverser le Système de la Science, en subir peut-être les glaçantes tentations, en méditer en tous cas la fascinante rigueur conceptuelle, pour pouvoir ensuite espérer voir scintiller devant lui les lueurs matinales d'un inattendu "dimanche de Pâques spéculatif".

09/2019

ActuaLitté

Jardinage

Permaculture. Un guide pour les usagers de la terre

La permaculture trouve ses origines et ses fondations les plus solides en Australie, mais elle constitue également un mouvement mondial avec des projets et des groupements dans des centaines de pays. Le fait qu'elle figure dans le dictionnaire d'anglais australien Macquarie démontre qu'il s'agit d'un mot devenu presque banal. En Australie, la permaculture a fourni un cadre éthique et environnemental pour une autosuffisance personnelle et familiale, la réinstallation en zones rurales et le développement communautaire. Mais la portée et l'échelle globales de la permaculture en Australie sont éclipsées par sa croissance en Europe, en Amérique du Nord et au Japon. Dans les pays riches, la permaculture a offert aux personnes sensibles à la question environnementale des méthodes pour réduire leur empreinte écologique grâce à un plus grand degré d'autosuffisance. Elle s'est également étendue à de nombreux pays moins riches d'Asie, d'Amérique latine, d'Afrique et d'Océanie à travers des projets de développement. Dans ce contexte, la permaculture a réussi à satisfaire des besoins de base à partir de ressources locales. Tout au long de plusieurs décennies d'enseignement et d'activisme, Rosemary Morrow a travaillé sur les aspects locaux et mondiaux de la permaculture tant dans les pays riches que pauvres. Son Guide de permaculture est un manuel de permaculture pratique. C'est un livre tout particulièrement utile à ceux qui possèdent une maison et un terrain dans les régions tempérées australiennes, mais il est également applicable dans bien d'autres contextes. Cette édition révisée et mise à jour est marquée par un fort sens éthique du contexte global, ainsi que par des expériences pratiques et des exemples d'application de ses concepts dans des climats et des cultures très différents. La permaculture est parfois considérée comme le produit d'un seul homme, Bill Mollison. Nous devons en fait sa fondation, sa croissance et sa propagation à plusieurs personnes, dont Rosemary Morrow. Avec cette nouvelle édition, Rosemary Morrow poursuit et consolide sa contribution substantielle à la compréhension et à l'application de la permaculture comme système conceptuel permettant de vivre sobrement sur cette terre tout en bénéficiant de l'abondance qu'elle nous offre. DAVID HOLMGREN
 ; , Co-créateur du concept de permaculture

12/2023

ActuaLitté

Actualité politique France

Des lieux qui disent

« En 2017, j'avais publié Des Hommes qui lisent et essayé de décrire la part de la lecture et des livres dans la construction d'une identité, dans une histoire familiale et une façon d'envisager le monde. Nous sommes bien souvent la somme des livres que nous avons lus. Mais nous ne sommes pas que le produit de nos lectures. Un peu de nous même est constitué de la somme de tous les lieux qui nous ont fait, d'expériences sensibles, d'horizons espérés ou d'enracinements constatés. La vie publique a beau être affaire d'idées et de valeurs, ces idées et ces valeurs prennent toujours vie quelque part. »

 

Dans ce livre, Edouard Philippe explore la France à travers une série de lieux, qu'ils soient ordinaires comme l'école Michelet, ou symboliques comme Notre-Dame. Ces espaces géographiques servent de points d'ancrage pour aborder des thèmes variés tels que l'éducation, la santé, les infrastructures, la justice et la laïcité.

Chaque lieu est une fenêtre ouverte sur une dimension de la France et de ses habitants. Ils permettent à l'auteur de tisser un lien à la fois personnel et politique avec le pays, évoquant son propre parcours, de son enfance à son éducation. Ces lieux deviennent ainsi des points de départ pour une réflexion plus large sur les enjeux qui traversent la société française.

Le port du Havre, par exemple, n'est pas seulement un lieu de commerce; il incarne aussi les questions liées aux grandes infrastructures et à l'économie. De même, l'hôpital Charles Nicolle n'est pas simplement un établissement de santé; il soulève des questions sur le système de santé en France. Le Palais Royal, quant à lui, n'est pas seulement un monument historique; il est aussi le reflet des questions de justice et de gouvernance.

Le livre ne se contente pas de décrire; il interroge et invite à la réflexion. Il pose des questions sur ce qui unit les citoyens, sur ce qui constitue leur héritage commun et sur les défis auxquels ils font face. En somme, il offre une vision panoramique de la France, en utilisant le prisme des lieux pour aborder des questions plus larges et plus complexes.

09/2023

ActuaLitté

Textes médiévaux

Yvain et Lancelot illustrés par la peinture préraphaélite

Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites. Les textes : Yvain et Lancelot : deux chevaliers qui affrontent par amour de terribles épreuves. L'un pour reconquérir le coeur de Laudine, femme de caractère, l'autre pour sauver la reine Guenièvre, tenue prisonnière. Ces deux oeuvres - Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette - considérées parmi les premiers romans français, s'inspirent de la légende des chevaliers arthuriens et créent de fascinants personnages qui poursuivent une quête entre amour courtois et prouesses guerrières, dans le sillage poétique des troubadours. Amour, aventure, honneur chevaleresque, combats, merveilleux, magie et féerie, ces deux récits initiatiques nous plongent au coeur de la fascinante littérature médiévale. Les traductions en français moderne de Philippe Walter pour Yvain et de Daniel Poirion pour Lancelot, mettent en valeur la vivacité des dialogues et restituent brillamment un imaginaire puissamment évocateur. L'iconographie : 170 peintures préraphaélites des xix ? et xx ? siècles, poétiques et sensibles illustrent la quête des deux héros. Mouvement artistique le plus influent de l'histoire de l'art dans l'Angleterre du milieu du xix ? siècle, le préraphaélisme ouvre une porte vers le passé pour mieux réinventer le présent et l'avenir. Ces peintres - parmi lesquels Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais ou William Morris - revendiquent un idéal de peinture qui réenchante le monde en faisant resurgir un retour à la pureté, à la simplicité des couleurs, aux thèmes et aux compositions du Moyen Age. Ils puisent chez Chrétien de Troyes une inspiration primitive qu'ils réinventent pour proposer à leurs contemporains un canon de l'image médiévale tel que nous l'envisageons encore aujourd'hui dans notre culture visuelle. L'auteur : Chrétien de Troyes (environ 1135-1185), poète français probablement champenois, est considéré comme le fondateur de la littérature arthurienne en ancien français et le premier auteur d'une saga chevelaresque. Auteur de cinq grands romans, il compose simultanément Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette, à la fin du xii ? siècle.

09/2023

ActuaLitté

Thèmes photo

Richesses et couleurs sauvages des Hautes Vosges

Usée et rabotée par les vents, la montagne vosgienne domine la plaine d’Alsace à l’est et la plaine des Vosges à l’ouest. Couverte en grande partie de forêts de résineux, sauf sur les crêtes, elle dissimule sous cette marée verte une mosaïque de milieux différents. Vallées, étangs, tourbières, prairies et rivières se succèdent tout au long des paysages et abritent une faune assez diversifiée, voire très rare. Une faune précieuse et discrète qui enrichit et rend vivante la grande forêt vosgienne. Cependant l’image des Vosges n’est pas idyllique, de plus en plus aujourd’hui les territoires s’urbanisent. L’espèce humaine qui a besoin de plus en plus d’espace grignote peu à peu des biotopes qui étaient favorables à la faune sauvage. Du fait de la mécanisation de l’agriculture, les haies sont arrachées et laissent de grandes surfaces monotones, sans arbres et sans reliefs, n’offrant plus aucune protection pour les animaux sauvages. Régulièrement les associations de protection de la nature alertent sur les déséquilibres que ces aménagements engendrent, mais sont rarement entendues. L’homme dans sa course au profit ne sait pas s’arrêter. En conséquence pour un promeneur, la rencontre avec le sauvage devient de plus en plus rare. Elle est surtout liée à la chance. Pourtant lorsque cela se produit, le coeur bat plus vite devant la beauté et la grâce de l’animal qui se dévoile un instant, hélas toujours trop court à notre regard. Indispensable à notre équilibre, la nature nous est nécessaire. Que serait une forêt où plus aucun oiseau ne chanterait ? Que serait la campagne sans l’alouette ou l’hirondelle ? Que serait la forêt sans le cerf ou le renard ? Il est difficile d’imaginer un tel constat. Pourtant c’est ce qui est en train d’arriver. Photographe animalier, j’ai vu au fil des années, petit à petit diminuer les effectifs des animaux sauvages. La diminution est surtout importante pour les oiseaux plus sensibles aux produits de toutes sortes répandues dans les champs et sur les prairies. Beaucoup de photographies de cet ouvrage sont aujourd’hui difficiles à réaliser. Devant ce constat, ce livre d’images se veut être un témoin de la richesse et de la beauté

09/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Guide du Paris tragique & insolite, du Moyen-Age à aujourd'hui

L'envers de la ville lumière par l'inventaire des lieux maudits. de mémoire, de souffrance patibulaires, hantées ou des faits divers retentissants. Après avoir longtemps exploré les sous-sols de la capitale dans leurs moindres recoins, l'auteur, historien de passion, traqueur de l'insolite, chasseur de fantômes, a refait surface, battu le pavé, ratissé avenues, places, ruelles, fouiner dans tous les arrondissements du Paris médiéval et contemporain pour en exhumer leurs secrets, retrouver les traces sanglantes des plus grands criminels. Les investigations de ce titi-parisien ont abouti au recensement de 263 lieux obscurs, patibulaires, maudits, mystérieux, hantés, sinistres, de mémoire ou marqués par des événements tragiques, tous minutieusement classés par arrondissement et localisés avec précision. Si le tableau brossé sans concessions par Philippe Laporte sur l'envers de Paris, la ville d'art et de culture, la ville de plaisir et de lumière, du luxe et de la mode, première destination touristique au monde, n'est pas le premier en son genre, il se démarque des précédents guides par la révélation de faits inédits ou rarement évoqués. Ainsi, saviez-vous que des trains nazis avaient été attaqués par des résistants, qu'un célèbre musée parisien possède des livres reliés en peau humaine, qu'il existe une succursale des Catacombes ignorée du public aux portes de Paris , qu'un pont dans le XIXe arrondissement est surnommé le " pont des suicidés " ? L'auteur a rouvert les pages sombres de l'histoire parisienne passées à la trappe, comme cette annexe d'un camp nazi dans le XIIIe arrondissement, ou les cendres de plus d'une centaine de résistants mélangées avec du mâchefer utilisé comme couche de remblai pour la réfection des boulevards des Maréchaux dans les années 1950. Tantôt macabres tantôt cocasses ou franchement drôlatiques, de nombreuses anecdotes dénichées dans les gazettes ou dans des fonds d'archives agrémentent et enrichissent la lecture de ce guide. Ames sensibles, ne pas s'abstenir ! Philippe Laporte s'est vu décerner le prix Haussmann 2002 pour l'ouvrage collectif Atlas du Paris souterrain (Editions Parigramme). Il est aussi l'auteur de L'Aqueduc Médicis, ses souterrains entre Rungis et le palais du Luxembourg, aux Editions OCRA, 1998.

08/2020

ActuaLitté

Poésie

Langue de neige

Ce livre de texte et de photographies propose des alternances et des lectures dédoublées, mille nuances de dire et mettre en scène la matière neige. A partir d'une expérience de bilinguisme, il offre une leçon d'équivalence, caractéristique de l'activité poétique. Les photos montrent des espaces sans échelle où la matière est montrée au risque de sa disparition dans la page. Ce livre de texte et de photographies propose des alternances et des lectures dédoublées. Il est à la fois un exercice littéraire et visuel. à partir d'une expérience de bilinguisme, il offre une leçon d'équivalence, caractéristique de l'activité poétique. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une traduction (ici du français et du russe) mais d'un travail de langue qui opère comme un outil les mille nuances de la matière neige. Ce n'est pas dit de la même façon, de la même manière ni de la même matière en français et en russe. A commencer par qui parle : femme en français, homme en russe. Par coïncidences successives avec ces bruits de langue, l'oeil est sollicité par d'autres entailles. Les photographies mettent en scène des espaces sans échelle où la matière est montrée au risque de sa disparition dans la page. Matière aux limites du visible, travaillée par le vent qui l'anime de signes étranges et y inscrit de subtiles traces, la neige, dans les empreintes fixes que collecte le photographe. Les repères habituels dans le paysage hivernal se brouillent ou s'effacent, le temps même qu'un page se tourne, qu'un sommet s'efface. Les métamorphoses les plus ténues forment d'éphémères compositions. Ici aussi une leçon d'équivalence qui se défie du temps et des échelles est exposée. Les grains d'halogénure d'une pellicule photographique sont des cristaux sensibles et noircis par la lumière. Projetés et agrandis sur le papier positif ces points noirs deviennent des nuages de flocons blancs. Dans la lignée d'une collection où se jouent de expériences poétiques (plus largement littéraires) et des expériences visuelles (sur tous supports), ce livre explore la question de la fixité des traces et de la prise en compte de leur passage dans la mémoire humaine.

11/2021

ActuaLitté

Poésie

Un cursif ABC. 26 poèmes dans la caboche d’une élève de cp

Ce petit objet littéraire est une véritable déclaration d’amour au CP. Un cursif ABC, sous-titré 26 poèmes dans la caboche d’une élève de CP, fait du quotidien de millions d’écoliers âgés de 6 à 7 ans le sujet d’un recueil de poésie. Les poèmes rendent un hommage appuyé à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Ils célèbrent également les moments de vie inimitables de cet âge : les premiers "meilleure copine et meilleur copain", les confidences durant les récrés, le retour chez soi le soir auprès des parents... En une année de CP et 64 pages, on apprend bien des choses sur nos affreux et gentils gamins. La classe louée et chantée dans ce recueil est un CP d’aujourd’hui : on s’y prend pour son héros, on y abat des cartes de son jeu préféré, on y lève parfois effrontément les yeux au ciel et on y dit des mots pas beaux, mais aussi beaucoup de jolis mots, pour faire rire et rêvasser. On lance aussi, parce qu’on s’est trompé, des mots inventés. Les 26 lettres de l’alphabet, sans lesquelles tous ces mots n’existeraient pas, ont servi de charpente à l’ouvrage. Passées en revue sous forme d’abécédaire, elles sont au coeur du travail mené par l’auteur, un scribouillard, et par l’illustrateur, un gribouilleur. Toutes ont droit à un poème et toutes ont droit à un dessin. 26 lettres, 26 poèmes, 26 dessins. Les dessins, parlons-en. Ils sont "origéniaux", comme tous ceux que trace Pierre François Rault. Réalisés au feutre d’artiste à l’encre de Chine, ils en font voir de toutes les formes aux lettres de l’alphabet, faisant virevolter pleins et déliés. Ils accompagnent avec malice les poèmes sensibles et pleins d’humour de Jean-Baptiste Verrier. Le travail de ce duo est réhaussé d’une préface toute de finesse et de tendresse, délivrée par une enseignante de CP, la "maîtresse" de la fille aînée de l’auteur durant l’année scolaire, lui ayant inspiré l’écriture des poèmes. L’ouvrage est dédié aux quinze élèves de cette classe et trouvera un public naturel auprès des parents comme des enfants rêveurs.

11/2022

ActuaLitté

Droit de l'environnement

La loi Littoral. Décryptage du volet urbanisme au travers des décisions du juge administratif

La loi n° 86-2 du 3 janvier 1986 relative au littoral, dite "loi Littoral", a été mise en place pour notamment préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique du littoral, développer les activités économiques liées à la proximité de l'eau, mais également donner aux décideurs locaux les moyens de parvenir à un aménagement durable des territoires littoraux. Elle concerne aussi bien les communes riveraines des bords de mer et d'océan que celles se situant à proximité des certains grands lacs, estuaires et deltas. En matière d'urbanisme, cette loi prévoit de nombreuses contraintes applicables à certaines communes en raison de leurs particularités géographiques. Ces contraintes supplémentaires ont parfois des effets dévastateurs à l'égard des citoyens détenant des parcelles concernées. En effet, il arrive fréquemment qu'un terrain soit classé en zone constructible dans le PLU, mais qu'il ne le soit finalement pas en raison des dispositions de la loi Littoral. Pour eux, la loi apparaît comme la traduction d'une certaine injustice, d'ailleurs amplifiée par les contours et les limites de ce texte, pas toujours clairement définis par le législateur. Ainsi, il est parfois difficile de se prémunir à l'avance d'un éventuel refus ou d'un recours qui débouche sur une annulation contentieuse de l'autorisation sollicitée. En effet, le législateur ne définit pas précisément les notions employées ; c'est pourquoi le juge administratif intervient régulièrement pour apporter ces précisions. Son rôle est primordial pour fixer le mode d'emploi à respecter, comme en témoigne une importante décision intervenue en septembre 2020. Si la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique est venue réformer ce texte pour le rendre plus accessible, il apparaît toujours nécessaire de décrypter les dispositions législatives à la lumière de l'interprétation donnée par le juge administratif à travers les décisions qu'il rend. Le présent ouvrage vise donc à dresser toutes les règles destinées à protéger les espaces sensibles présents au sein des communes littorales. Ces règles sont exposées, commentées, analysées à travers de nombreuses décisions de justice rendues, lesquelles sont parfois accompagnées d'illustrations afin de rendre plus explicite l'interprétation donnée par le juge.

05/2021

ActuaLitté

Droit pénal

Code de la sécurité intérieure 2023, Annoté et commenté. 5e éd.

Un outil essentiel au quotidien des acteurs de la sécurité à prix de lancement (60 jusqu'au 31 mars 2023 puis 80) ! Les + de l'édition 2023 : - un code au coeur de l'actualité ; - des commentaires éclairants et des annotations sélectionnées pour leur pertinence ; - Inclus : le Code en ligne, enrichi, commenté, annoté et mis à jour en continu Le Code de la sécurité intérieure Dalloz regroupe le code de la sécurité intérieure étayé des commentaires et annotations d'éminents spécialistes des matières qu'il aborde, ainsi que le code de la défense et celui du service national. L'édition 2023 est notamment à jour : - de l'ordonnance et du décret du 30 mars 2022 relatifs aux modalités d'organisation, de fonctionnement et d'exercice des missions du Conseil national des activités privées de sécurité ; - du décret du 14 avril 2022 modifiant diverses dispositions relatives aux sapeurs-pompiers ; - du décret du 21 avril 2022 modifiant le titre IV du livre II du code de la sécurité intérieure relatif aux traitements de données à caractère personnel provenant des caméras individuelles des agents de la police nationale et des militaires de la gendarmerie nationale ; - du décret du 27 avril 2022 modifiant le décret n° 2018-383 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement ; - du décret du 3 mai 2022 diverses dispositions d'application de la loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés en matière de vidéoprotection et d'activités privées de sécurité ; - du décret du 17 juin 2022 relatif aux matériels de guerre, armes et munitions, aux opérations sensibles intéressant de la défense nationale ou la sécurité nationale ; - du décret du 3 août 2022 relatif à la réserve opérationnelle de la police nationale ; - du décret du 12 août 2022 relatif à l'extension des destinataires d'images de vidéoprotection ; - du décret du 24 août 2022 relative à la mise en oeuvre des compétences du préfet de police et de celles du préfet de police des Bouches-du-Rhône.

01/2023

ActuaLitté

Musique, danse

André Claveau. Ne m'oubliez pas (1911-2003), avec 1 CD audio

André Claveau, Ne m'oubliez-pas (1911-2003) ! L'un des plus grands vendeurs de disques et animateur radio, en France, entre 1940 et 1960 ! Surnommé "le Prince de la chanson de charme" André Claveau est devenu un crooner baryton au succès international. Interprète aux quelques 1500 chansons et 400 enregistrées sur disque, il interpréta notamment les succès : "Domino" ou "Bon anniversaire". Il collabora avec les plus grands auteurs et compositeurs (Charlie Chaplin, Maurice Chevalier, Charles Trenet, Edith Piaf), bâtisseurs de l'actuelle chanson française et tous lui reconnaissent cette classe absolue ! Il côtoyait les plus grands artistes du cinéma et de la chanson de l'époque : Louis Aragon, Jean Cocteau, Jean Marais, Luis Mariano, Bourvil, Mistinguett, Fernandel, Damia, Mick Micheyl... "Vous avez la chance d'avoir votre Bing Crosby français, c'est un artiste rare." Charlie Chaplin. "Vous avez accepté André d'interpréter ma première composition de ma carrière enregistrée sur disque. Je n'oublie pas que je vous dois mon début de notoriété." Jean Ferrat. "C'est une grande joie pour un auteur d'être parfaitement interprété et sans trahison avec l'intelligence du cœur." Léo Ferré. Premier ouvrage consacré à la vie de l'artiste André Claveau. C'est en véritable journaliste d'investigation que l'auteur a pu, à travers un long travail de recherches retracer la vie romanesque de cette star des années 1940 et 1950 aux multiples talents et presque totalement disparu de la mémoire collective. Archives photographiques, manuscrits originaux, interviews et anecdotes sur les confrères qu'il fréquentait sont inédits. 150 participants, artistes et anonymes ayant croisé sa route, ou sensibles à l'histoire, témoignent non seulement de l'homme mais également de cette période avant et après-guerre : Marjane, Brigitte Bardot, Annie Cordy, Claude Lemesle, Line Renaud, Catherine Ringer, Yvan Cujious, Claire Denamur et tant d'autres...Eleveur de bovins après sa carrière artistique, il termina sa vie, dans une retraite quasi monacale, reclus dans son château et propriétés aux côtés de ses gouvernantes. Il légua la totalité de ses biens à la Société protectrice des animaux. Cet ouvrage patrimonial s'inscrit comme l'un des maillons manquant dans la collection des classiques de la chanson française.

04/2014

ActuaLitté

Religion

Eglise locale et crise africaine. Le diocèse de Dakar

Le monde africain, on le sait, offre une grande diversité d'aspects et de visages. Cette diversité se trouve encore accrue par les difficultés de la communication à travers le continent : pas facile d'échanger et de s'informer, aujourd'hui encore, de Dakar à Bangui ou Dar es-Salaam ! Et pourtant, au dire de Léon Diouf, " il y a cependant assez de similitude entre pays d'Afrique noire pour qu'une bonne part de ce qui se passe dans un pays en matière de crise se retrouve, mutatis mutandis, dans les autres pays. Le témoignage recueilli à partir d'un seul pays peut servir à ancrer la réflexion dans la réalité africaine la plus profonde. " L'ouvrage qu'il nous offre aujourd'hui le démontre avec clarté et sans contestation possible. Au Sénégal comme ailleurs en Afrique, la crise que connaît l'ensemble du continent, avant d'être économique ou politique, est d'abord culturelle et donc religieuse, car les deux termes, ici du moins, ne sont pas séparables. Mais chaque pays a sa personnalité propre. Au Sénégal, l'omniprésence d'un islam auquel adhèrent 90 % de la population pose évidemment à l'Eglise locale une question majeure. Comment pourrait-elle bien ignorer la nécessité d'un dialogue où musulmans et chrétiens, dans le respect mutuel de leurs convictions croyantes, travailleraient ensemble à la construction d'une société nouvelle ? Par conviction profonde, largement nourrie par l'apport d'un long séjour en Inde où il a élaboré ce livre, sous la direction d'un maître en la matière, le jésuite Michaël Amaladoss, Léon Diouf plaide avec ferveur pour un vrai dialogue interreligieux en terre sénégalaise. Il le fait avec tant d'ouverture d'esprit et de cœur que ses compatriotes et amis musulmans devraient y être fort sensibles, car à Dakar tout au moins, on ne parlait pas de l'islam en ces termes, il y a de cela quarante ou cinquante ans. Avec bonheur, ce beau livre ouvre un chemin de dialogue et de fraternité que beaucoup, au Sénégal et ailleurs, sauront reconnaître, et espérons-le, emprunter. R.L.

06/2001

ActuaLitté

Sciences historiques

Pont-l'Evêque et ses campagnes au XVIIIe et XIXe siècles. Des veaux et des hommes, un exemple d'oliganthropie anticipatrice

Pierre Chaunu, dans ses réflexions sur la démographie normande, constatait " l'extrême maturité de cette province" qui dès la seconde moitié du XVIIIe siècle adopte des comportements contraceptifs efficaces. Les effets sont très sensibles dans certaines sous-régions, et particulièrement dans le Pays d'Auge, où, de Deauville à Honfleur, de Pont l'Evêque à Lisieux, la population stagne. et parfois baisse, au cours du XVIIIe siècle. Le Pays d'Auge fut le champ d'expérience d'une mutation agricole d'un type particulier : Le couchage en herbe. Il s'agissait pour les paysans de permettre ainsi le développement de l'élevage bovin pour alimenter le marché parisien en viande. Ces transformations agricoles ont bouleversé le paysage du Pays d'Auge. La généralisation de la mise en herbe au détriment des labours représente assurément une des clés explicatives des mutations démographiques observées. Il est clair qu'elle réduit l'optimum de peuplement car elle requiert une main-d'oeuvre beaucoup moins nombreuse. L'élevage aurait, en somme, chassé la main-d'œuvre. Les paysans ont alors tout tenté pour rétablir l'équilibre : hausse de l'âge moyen au mariage, émigration, mais cela n'était pas suffisant. La réponse la plus significative fut la limitation volontaire des naissances. Les motivations étaient essentiellement économiques mais on ne peut méconnaître d'autres facteurs comme par exemple les turbulences religieuses qui ont conduit à une déchristianisation progressive des campagnes augeronnes, favorisant ainsi la diffusion des funestes secrets. La propagation des pratiques contraceptives prit une telle ampleur que la génération née à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, déjà amoindrie par les saignées de la Révolution et de l'Empire, ne fut plus en mesure d'assurer son renouvellement. D'une contraception de nécessité liée aux nouvelles données économiques. on serait passé à une contraception de " confort ". Il s'agirait alors de limiter la descendance pour éviter la dispersion d'un patrimoine qui augmentait dans ce " pays " en pleine croissance économique. L'enrichissement incontestable des Augerons et leur éloignement progressif de l'Eglise représentent sans doute les principaux facteurs explicatifs des changements intervenus dans cette région.

05/2011

ActuaLitté

Littérature française

Dire du mal

On ne dit pas du mal de Macron ni du libéralisme financier. On doit accepter le mépris et sans doute dire merci. Or pour Germinal Gigliato facteur placardisé dans une ville de province " ruralisée " dès qu'on ne dépasse pas les cinquante mille habitants, il n'est pas question de revenir à l'ère païenne où l'on adorait Jupiter Voyageur mais encore Jupiter Volubile, Jupiter Bilingue ou Jupiter Pète-Sec. En arrêt maladie pendant plus de neuf mois, Germinal a cherché avec l'aide du docteur G. Tutout, le sens qu'il avait donné à sa vie de postier depuis son changement de statut. Il ne l'a pas retrouvé. Ce roman social et politique réprouvé par les éditeurs ayant pignon sur rue qui détestent les iconoclastes, est une description méticuleuse et souvent drôle de l'univers postal pris comme l'emblème des changements climatiques radicaux qui s'opèrent dans notre pays soumis aux mutations sociales, économiques et humaines engendrées par la révolution numérique et la violence oppressive des instances dirigeantes. Ainsi, Germinal Gigliato dit Minal, sans qu'on l'y force beaucoup, est conduit à " dire du mal " y compris de ses amis comme le Géant vert, le pêcheur cocu ou de Rodriguez le DRH en ricanant sur ses déboires et de ceux des autres pour sauver ce qu'on appelle au Japon l'Ikigai et chez les Monty Python : Le sens de la vie. L'ouvrage peut se lire de deux manières. La première comme un roman comique situé sur les rives de l'étang de Wayne, avec ses péripéties en rapport avec son travail, sa situation familiale avec l'Autre, la Folle aux cinq chiens et à sa vingtaine de chats, son temps libre consacré à la recherche d'un équilibre, la mise en scène du Misanthrope et l'intrusion de Claudine qui va lui changer radicalement sa perception de l'amour. Et l'autre plus savante capable de satisfaire les plus exigeants avec ses références culturelles, historiques, littéraires et cinématographiques pour lecteurs sensibles à l'air du temps : l'enfer des pauvres contre le paradis des riches.

05/2018

ActuaLitté

Littérature française

Folie meurtrière - Thriller

Une histoire tirée de faits réels, un suspense psychologique d'une noirceur extrême, dense et suffocant, qui repousse les limites du genre. "Folie Meurtrière" nous plonge dans un scénario digne des plus terribles histoires criminelles. Lorsqu'un psychopathe joue au jeu du chat et de la souris avec ses victimes. Un thriller d'une force inouïe. Michel Raymond, est Psychothérapeute installé dans le centre de la France à Châteauroux. Un de ses amis, inspecteur de police lui demande de bien vouloir l'aider sur une affaire sombre qui secoue tout le département et qui n'avance pas malgré toutes les enquêtes menées. Un double crime vient d'être commis puis, plusieurs disparitions autour d'un établissement que fréquente la jeunesse Berrichonne tous les week-ends, très vite les services de police dirigent leurs soupçons vers un sérial Killer déjà connu de leurs services. C'est le début d'un long chemin parsemé de cadavres qui durera plusieurs mois où les pistes vont s'entremêler pour les conduire dans plusieurs directions sans laisser d'indices. Torture psychologique, meurtre déguisé en suicide, abus sexuels... Tout y passera, jusqu'à ce que les deux amis parviennent enfin à découvrir l'horreur extrême. Pourtant, le plus dur commence pour Michel Raymond, qui doit à présent surmonter des menaces de mort et, surtout, accepter l'effroyable vérité : il connaît le commanditaire de ses agressions et de son futur enlèvement qui le conduira aux portes de l'enfer d'où personne ne peut revenir... Daniel Saint-Bonnet ne cesse de faire de nouveaux adeptes de son style percutant, où l'humour et le suspense ne sont jamais gratuits. Pourquoi se laisse-t-on prendre au jeu ? Parce que l'auteur sait toucher nos points sensibles. Existe-t-il un lien entre ces terribles faits divers ? ... On ne vit heureusement pas tout ce que traversent les personnages de ce passionnant ouvrage, mais on pourrait être l'un d'entre eux. L'auteur décrit avec une précision chirurgicale les étapes de la descente aux enfers du héros tel un homme en train de se noyer. Impossible de rester insensible ! Il nous fait trembler dès les premières pages, vous resterez accroché à l'ouvrage jusqu'au dénouement final... A déguster sans modération !

09/2017

ActuaLitté

Beaux arts

Chronopoétique. Edition bilingue français-anglais

Né en Sologne en 1962, Olivier Leroi a suivi une formation de forestier à Meymac en Corrèze puis débuté très tôt un parcours artistique autonome avant d’intégrer, une quinzaine d’années plus tard, l’Institut des hautes études en arts plastiques, dirigé par Pontus Hulten. Eclairé par cette nouvelle expérience, il a travaillé le dessin, la sculpture et la vidéo dont le fil rouge est la relation au milieu. L’oeuvre, fondée sur l’économie du geste et sur une observation affinée qui se joue des échelles, s’apparente à une opération de dévoilement de la réalité dans ses dimensions sensibles et cognitives. Au cours de ses voyages, Olivier Leroi réalise des «oeuvres vécues» avec les habitants des lieux traversés et en témoigne par des photographies et des performances filmées : Première neige au pays dogon (Mali), El Zorro blanco (Mexique), La brigade de Chambord ou encore Bruno, l’âne et les papillons. Cet ouvrage a donc été conçu comme un voyage, on pourrait dire un «forage» dans une oeuvre qui se développe depuis une trentaine d’années. Born in Sologne in 1962, Olivier Leroi trained as a forest ranger in Meymac ire Corrèze then began his own artistic research before joining the Institut des hautes études en arts plastiques, under Pontus Hulten, fifteen years later. Enlightened by this new experience, he developed his artistry in drawing, sculpture and video, the common theme of which has always been our relationship to our environment. Founded on economy in application and a refined sense of observation that plays with scale, his work unveils the sensitive, cognitive and emotional dimensions of reality. During his travels, Olivier Leroi has created lived works with the inhabitants of the various places file has visited, and has recorded them in photography and filmed performances : Première neige au pays dogon (First snow in Dogon lands) (Mali). El Zorro blanco (White Zorro) (Mexico). La brigade de Chambord (The Chambord brigade) (Chambord, France), Un drapeau pour l’antarctique, base Dumont d’Urville (A flag for Antarctica, Dumont d’Urville base) (South Pole) Bruno, lune et les papillons (Bruno, thé donkey and the butterflies) (southern France). This work has been de vised as a journey or exploration of his work over the past thirty years.

10/2015

ActuaLitté

Littérature française

Le Feu - Journal d'une Escouade. Un roman historique d'Henri Barbusse

Le Feu (sous-titré Journal d'une escouade) est un récit par Henri Barbusse de sa vie au front durant la première Guerre mondiale, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin de novembre 1916 aux éditions Flammarion. Il reçoit la même année le prix Goncourt. Historique Ce livre qu'Henri Barbusse, engagé volontaire en 1914 (il avait alors 41 ans et souffrait de problèmes pulmonaires), tira de son expérience personnelle du front, a été longuement mûri et pensé en première ligne pendant vingt-deux mois dans les tranchées de décembre 1914 à 1916. Henri Barbusse, tout au long de l'année 1915, tient un carnet de guerre où il note des expériences vécues, les expressions des Poilus, et dresse des listes diverses et variées. Ce carnet sert de base à la composition de son roman dont l'essentiel de l'écriture l'occupe durant le premier semestre 1916 alors qu'il est convalescent à l'hôpital de Chartres puis à celui de Plombières1. Le roman est découpé en vingt-quatre chapitres, qui paraissent d'abord sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre du 3 août au 9 novembre 1916, avant d'être publié par les éditions Flammarion le 15 novembre de la même année et d'obtenir, le 15 décembre, le prix Goncourt. Ce roman est considéré comme l'une des oeuvres littéraires majeures les plus sensibles concernant la Première Guerre mondiale. Résumé Henri Barbusse est le narrateur et personnage principal de ce récit. Le narrateur se situe la plupart du temps en focalisation interne. A la guerre, il est accompagné par de nombreux camarades : Volpatte, Poterloo, Fouillade, Barque, Farfadet, Eudore, Paradis, Poilpot, Poitron, Salavert, Tirette, Blaire, Cocon et Bertrand. Durant les vingt-deux mois qu'il passe en première ligne, il prend en note les expressions des soldats, leurs craintes, mais aussi fait part, à travers son récit, de la peur et de l'horreur dans laquelle il vit. Les dialogues campent des personnages très divers dans leurs origines et leur fonctionnement, qui se retrouvent rassemblés autour d'un désir de survie et partageant les mêmes préoccupations basiques.

01/2023

ActuaLitté

Géopolitique

L'Ukraine en toutes lettres

Sur chaque sujet, un éclairage court et précis : événements, villes, personnages, sujets de société, etc. Les notices nous emmènent des deux côtés du front, en Ukraine bien entendu, mais aussi en Russie et au Bélarus et nous font découvrir des sujets, présentés parfois sous des aspects inattendus ou originaux. Un parcours au travers d'une guerre dévastatrice qui n'en finit pas. Une galerie de portraits d'Ukrainien·nes engagé·es dans la défense de leur pays. L'Ukraine en toutes lettres apporte un éclairage senseible sur la réalité humaine de la résistance ukrainienne. Cette résistance qui fait l'objet également de notices qui l'abordent sous différents aspects : résistance militaire et résistance civile. Les acteurs sociaux sont également présents : mouvements syndicaux, féministes, LGBT+, culturels... Du côté de l'agresseur, la Russie, ses sanglants méfaits sont mis en accusation. Ses massacreurs y sont montrés du doigt, ainsi que ses hommes de pouvoir. Leur idéologie donne lieu à plusieurs entrées. En ce qui concerne la solidarité internationale avec l'Ukraine, plusieurs exemples sont mis en avant, notamment les convois syndicaux qui se sont rendus en Ukraine pour apporter une aide matérielle aux syndicats ukrainiens. L'ouvrage est illustré de couvertures de livres ukrainiens parus entre ? 1910 et ? 1930. L'histoire de l'édition ukrainienne est douloureuse car elle se mêle à l'histoire de l'oppression nationale du pays. Cependant, pendant une brève période, l'édition ukrainienne a connu un âge d'or où les titres en ukrainien se sont multipliés. Au cours de cette période, "l'art du livre a commencé à se développer comme un ensemble artistique unique" , explique Marcela Mozhina, spécialiste de la typographie ukrainienne. Outre les couvertures, les artistes créaient le ­lettrage : "Ce sont les lettres - qui étaient, le plus souvent, créées par le même artiste qui s'occupait du dessin de couverture - qui permettaient d'atteindre une unité souhaitée de la couverture. Un nouveau champ d'expérimentations créatives s'est alors ouvert aux graphistes ukrainiens" ajoute Marcela Mozhina. La couverture de l'ouvrage est une oeuvre de Katya Gritseva, artiste ukrainienne à laquelle le magazine Elle a consacré une page.

02/2023

ActuaLitté

Récits de mer

Mes routes du rhum

Toutes les éditions de la Route du Rhum et les portraits sensibles des protagonistes par le vainqueur de l'édition 2014. Trois transats anglaises, deux Jacques Vabre, des participations à la Coupe de l'America, un record de vitesse autour du monde, un sauvetage extraordinaire, car filmé, de Philippe Poupon lors du premier Vendée Globe... Et une victoire dans la Route du Rhum, un peu sur le tard. Voici le parcours de Loïck Peyron, fils de commandant de pétrolier, membre d'une fratrie tournée vers les mers - ses frères Bruno et Stéphane ont brillé également. En 2022, Loïck n'en sera pas mais sera un observateur privilégié, puisque, depuis l'édition originelle de 1978 jusqu'à celle de 2018, il a toujours, d'une manière ou d'une autre, été présent sur les pontons de la cité corsaire. En 1978, encore inconnu mais déjà viré de la maison familiale, le jeune homme de 18 ans assiste en effet au départ et vit par procuration une course à laquelle il ne participe pas. Le vainqueur, le Canadien Mike Birch deviendra alors l'un de ses deux mentors, le premier restant Eric Tabarly. Quatre ans plus tard, comme il se l'est promis, Loïck se présentera bel et bien au départ, et s'alignera ensuite à toutes les éditions jusqu'en 2002. Occupé sur d'autres fronts, il ne fera son grand retour qu'en 2014. Mais avec quel brio ! Choisi in extremis pour remplacer Armel le Cléac'h blessé, il récupère le gigantesque Banque Populaire, un multicoque de trente mètres, et remporte enfin la plus belle des transats françaises. Quatre ans autres années après, autre choix quasiment philosophique, il disputera l'édition à la barre d'un petit multicoque, copie quasi conforme de l'Olympus victorieux en 1978. Pour une navigation à l'ancienne, comme pour boucler la boucle, quarante ans plus tard... C'est cette vie transatlantique faite de rebondissements, de combats, de déceptions, de coups de bluff, de choix météo et d'aventure finalement victorieuse que " Ti Lock ", le lutin de La Baule, vous fera partager, avec son talent narrateur si particulier, agrémenté de photos, belles, touchantes et spectaculaires dans son livre " Mes routes du Rhum ".

10/2022

ActuaLitté

Romance sexy

Tomber amoureux à O'Leary Tome 3 : Micah et Constantine

Micah Constantine Ross n'est qu'un petit enf... bref, il est arrogant et provocateur. Et je dirais la même chose si l'entreprise de sa famille n'était pas mon concurrent le plus sérieux. Promis, juré. Il serait temps que quelqu'un lui donne une bonne leçon. En tout cas, c'est ce que je me dis quand je lui propose un job. Disons que c'est ma bonne action de l'année... ou du siècle. Mais maintenant, il est dans ma boutique. Dans mon espace. Dans chacune de mes fichues pensées. Dans. Mon. Lit. Et comment suis-je censé lui résister ? Constantine Je suis le premier à admettre que j'ai royalement merdé. Que voulez-vous que je vous dise ? J'étais un ado stupide qui a perdu son père et qui s'est enfoncé dans les ennuis. Presque dix ans plus tard, j'essaie toujours de réparer mes torts. La dernière chose dont j'ai besoin, c'est que l'ennemi juré de ma famille déboule dans ma vie comme s'il avait toutes les réponses. Sauf que... j'ai vraiment besoin de cet argent, et cet enfoiré arrogant m'a offert un boulot. Je peux gérer l'attitude de Micah. Mon attirance pour lui ? C'est une autre histoire. C'est mon patron, pas mon petit ami. Et il est bien trop vieux pour moi. Mais bon sang, il est canon. Dominant. Irrésistible. Je n'ai pas envie d'avoir envie de lui. Mais je ne peux pas garder mes distances. #MM #Humour #Famille #DifférenceD'Age #PetiteVille Inclus la nouvelle Taika et Ethan --- "OMG OMG OMG. J'adore May Archer. J'adore ses livres". - Eden Finley (Goodreads) "J'ai adoré ce livre, c'est mon préféré de la série jusqu'à présent. Du début à la fin, j'ai aimé lire chaque page de celui-ci et j'ai été captivée dès la première page". - haletostilinski (Goodreads) "J'adorais les livres de May Archer avant celui-ci, mais celui-ci a fait de moi une fan inconditionnelle. Ce livre a touché toutes mes cordes sensibles et j'ai l'impression que son écriture n'a jamais été aussi brillante". - Shelly (Goodreads)

03/2023

ActuaLitté

Poésie

Le fleuve caché. Poésies 1938-1961

"A la capture, au rapt, à la fascination ou à l'affirmation qui caractérisent le rapport du poème au lecteur pour l'oeuvre d'autres poètes qui sont ses pairs, Jean Tardieu substitue l'aveu, la retenue, le signe dont la discrétion ne fait que rendre plus éperdu l'appel si l'on sait enfin percevoir celui-ci. L'oeuvre de Tardieu s'impose donc en lenteur, en douceur, par toutes les nuances merveilleusement sensibles, émouvantes et savantes, fraîches et raffinées, qui fondent l'originalité de cette poésie tour à tour confiante et tragique, tendre et solennelle, subtile et cocasse. Elle semble l'aboutissement d'une parfaite civilisation du langage plutôt qu'une réponse obsessionnelle à une obsédante question. Ce n'est point qu'on n'entende pas et qu'on ne réponde pas souvent dans les poèmes de Jean Tardieu. Tout au contraire. Mais le ton des questions et des réponses varie si leur message demeure le même. Autrement dit, la voix est faite ici des possibilités mêmes de ses métamorphoses. Analogues aux transpositions qu'un musicien fait subir à ses thèmes, ou aux modulations qu'un peintre confère à ses couleurs, les études de voix permettent à Jean Tardieu, dans ses poèmes comme dans ses pièces, de dépersonnaliser, par pudeur, par courage, par peur aussi - et dans ce cas pour tenter de conjurer Ie sort - une angoisse et une joie qui lui sont, comme à nous tous, consubtantielles. Tantôt il semble que ce soit la sérénité légère d'un jeu qui mène le poète à suivre puis à quitter telle ou telle pente de sa voix ; tantôt l'on croit déceler une fondamentale incertitude sur soi-même et le monde dans cette vocation de la variation. Au vrai, cette attention passionnée à l'espace de la musique, au chant de la peinture, est façon indirecte mais essentielle d'atteindre la poésie, comme si le plus court chemin du poète au poème était non pas la ligne droite, mais la courbe qui passe par les autres langages sacrés, par la gamme sonore ou lumineuse, par le dialogue dramatique, et au terme de cette courbe le poète se retrouve tel qu'en poème enfin une "langue inconnue" l'a changé", Georges-Emmanuel Clancier.

03/2007

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Transmettre, soumettre, socialiser. Essai sur l'apprentissage de Colbert à la Grande Guerre

D'un côté, bon nombre de Français voient l'apprentissage comme un phénomène relevant du passé. De l'autre, la politique publique récente vise le cap d'un million d'apprentis ; elle mise sur l'alternance, puissant levier d'emploi et d'insertion, voire de croissance. Pour comprendre chaque position, il faut jeter un regard sur la longue durée, de Colbert à nos jours. L'apprentissage est d'abord l'histoire de milliers de familles humbles : comment elles négocient l'entrée de leurs enfants dans le monde du travail et comment ces derniers s'y adaptent, apprennent, luttent, s'en sortent. De son essor au XVIIIe siècle, sous-tendu par le corporatisme, à sa perte de vitesse au XIXe, alors qu'il est attaqué par l'idéologie libérale fondée sur le laisser-faire, puis ses transformations à l'aube du XXe siècle, l'apprentissage déborde le seul champ de la formation professionnelle et de la socialisation des jeunes. Tel un "fait social total" , c'est à la fois une idée et une pratique qui touchent une multitude de personnes, mais aussi des points sensibles dans le fonctionnement de la société, la marche de l'économie, les intérêts de l'Etat, la culture politique, l'élaboration de normes sociales et morales, l'évolution des représentations de l'enfance et de l'adolescence. L'apprentissage cristallise ainsi la vive tension entre liberté et régulation. Dans cet essai majeur, d'une plume brillante, Steven L. Kaplan poursuit le travail au coeur de tous ses livres, de La Fin des corporations à Raisonner sur les blés, sur le fondement des sociétés humaines. STEVEN L. KAPLAN est professeur émérite à l'université de Cornell (New York). Américain et français, spécialiste de l'histoire sociale, il travaille depuis toujours sur l'Ancien Régime et la Révolution française, et plus récemment sur le XXe siècle. Il a beaucoup écrit sur les subsistances, notamment le pain, et sur le monde du travail. Il a publié chez Fayard Les Ventres de Paris (1988), Adieu 89 (1993), Le Meilleur Pain du monde (1996), La Fin des corporations (2006), Le Pain maudit (2008), Raisonner sur les blés (2017) et Pour le pain (2020).

04/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

Les coulisses de l'Entente cordiale

Après six ans d'un déchainement de fureurs nationalistes de part et d'autre de la Manche, un tour de force diplomatique permit à la France et à la Grande Bretagne, de mettre officiellement fin à leurs querelles et à leur rivalité coloniales. Le 8 avril 1904, le roi d'Angleterre Edouard VII, Théophile Delcassé, Ministre français des affaires étrangères, Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres et Lord Lansdowne, secrétaire d'état aux affaires britanniques, pouvaient enfin se féliciter d'avoir mené à bien les négociations d'une entente dont les prolongements politiques allaient se faire sentir bien au-delà de la première guerre mondiale... Qu'y avait-il de commun entre un prince qui avait suivi son appentissage de roi pendant 59 ans, un républicain ariégois, fils d'un modeste commercant monté à Paris, un petit bougeois parisien poussé par l'ambition maternelle et un aristocrate anglais dont la longue généalogie remontait à l'invasion de l'Irlande par les Normands ? Que devaient-t-ils concilier ? Le point fondamental : légitimer la présence anglaise en Egypte et celle des Français au Maroc, alors que les Français avaient une antériorité en Egypte et que les Espagnols convoitaient le Maroc... Les aspects sensibles : la question de Terre Neuve, depuis 1713, les pêcheurs français ne pouvaient s'y approvisionner en appâts. La question du Siam : la France, installée au Tonkin en Annam et en Cochinchine, avait des prétentions sur la vallée du Mékong. Les intérets commerciaux britanniques au Congo français. Le statut des nouvelles Hébrides, découvertes deux siècles après le passage des Portugais par Bougainville en 1768, puis enregistrées sur carte par Cook en 1774. La question des sphères d'influence française au Niger, anglaise au Nigéria entre le lac Tchad à l'est et Sokoto à l'ouest, la Gambie entourée de territoires français, l'annexion pur et simple de Madagascar, et les Français qui ne répondaient pas aux protestations des Anglais... Echanges, concessions, marchandages, ces quatre hommes de coeur ont magnifiquement oeuvré, avec le soutien de l'opinion publique, pour équilibrer leur spères d'influence sans nuire au commerce, et donner à chacune des nations le sentiments de n'avoir pas perdu la face.

03/2004

ActuaLitté

Beaux arts

Le sacre de l'artiste. La création au Moyen-Âge XIVème-XVème siècle

Le jubilé de l'an 1300 sonne pour l'Europe occidental le glas de l'équilibre qu'a connu la société médiévale. Thomas d'Aquin vient de reconnaître, à côté du droit divin, l'existence d'un droit humain et d'affirmer que le pouvoir peut aussi relever du peuple : le destin des nations comme celui de l'individu va dès lors l'emporter sur d'autres considérations. Cet avènement d'une société civile modifie profondément les conditions de la création. De nouveaux commanditaires - aristocrates, souverains et bourgeois - conçoivent des programmes différents, font appel à des artistes novateurs et établissent avec eux des rapports d'égalité. le créateur est à présent un véritable partenaire, apprécié pour ses prouesses techniques, pour son imagination et non plus un exécutant. Il découvre un espace de liberté, se trouve assuré de vivre convenablement, voire de s'enrichir. le même mouvement bouleverse la hiérarchie des arts elle-même. Les souverains, de plus en plus portés sur le " monumental " font ainsi de la commande architecturale un instrument essentiel de leur politique. De leur côté, les riches bourgeois des villes, plus sensibles à l'intimité, assurent au peintre un succès qui ne se démentira plus ; il intervient partout, fournissant maquettes et cartons pour la broderie, l'émail, la gravure, la tapisserie, le vitrail. Alain Erlande-Brandenburg analyse ce tournant capital qui rompt avec les usages précédents (ils sont l'objet du premier volet de sa recherche : De pierre, d'or et de feu, 1999) et explore l'alchimie de la création au couchant de ce qu'il est convenu d'appeler le Moyen Age. L'œuvre d'art n'est plus réductible à une autre, et un créateur eut dès lors s'élever au chef-d'œuvre. le portrait des Arnolfini par Van Eyck en est un témoignage éclatant entre tous : l'artiste assiste au moment où un couple s'engage par serment dans le mariage ; non seulement il signe son œuvre, mais encore il se représente auprès des commanditaires : il est désormais un acteur à part entière de la société.

10/2000

ActuaLitté

Théâtre

Les Cenci

Si l’on tente de reconstituer l’état d’esprit d’Artaud avant et pendant la mise en oeuvre des Cenci, il faut se débarrasser de deux images : de celle du poète foudroyé, abruti par les électrochocs qu’on lui administrera pendant la guerre à Rodez ; de celle du rêveur inconscient qui se croit en mesure de réinventer le théâtre et qui subit, lors de la représentation de sa pièce aux Folies-Wagram, en mai 1935, un échec cuisant et définitif. Un retour en arrière s’impose : en 1934, Artaud est tout sauf un perdant. Librement inspirés de Shelley et de Stendhal, Les Cenci ne sont pas une pièce psychologique. Les personnages n’intéressent Artaud que dans la mesure où ils sont les supports de forces qui les dépassent, reconnaissables néanmoins comme nos semblables par quelques traits d’humanité commune. Ce qui frappe dans l’aventure de Béatrice Cenci est la démesure qui peut facilement basculer du tragique dans le grand-guignol : drame de viol et d’inceste mâtiné de touches politiques et antireligieuses, où le vieux Cenci règle ses comptes à la fois avec Dieu, le pape, ses pairs, sa famille et lui-même. Le crime est suivi d’une vengeance. Les Cenci, tels que la pièce a été reçue par Artaud de Shelley et de Stendhal et telle qu’il l’a récrite, est à la fois un drame romantique avec son héros du mal, sorte de Faust luciférien ; une pièce d’intrigue avec son complot, ses séides, ses comparses et ses coups de théâtre ; un mélodrame où viendrait pleurer Margot ; une oeuvre sentimentale où s’exhale la plainte des enfants et de la belle-mère contre la méchanceté du père et du mari. Artaud concevait cet ensemble comme un compromis équilibré entre des tensions conciliables : « J’ai essayé de faire parler, non des hommes, mais des êtres ; des êtres qui sont chacun comme de grandes forces qui s’incarnent et à qui il reste de l’homme juste ce qu’il faut pour les rendre plausibles au point de vue de la psychologie ». Aujourd’hui l’on dira que Les Cenci ne sont pas une oeuvre à percevoir comme un spectacle à voir et à entendre, avec les yeux de l’esprit et les oreilles de l’imagination, dans toutes ses dimensions non écrites et relevant de la seule initiative du metteur en scène-maître d’oeuvre : tension des silences, rythme des violences, bruitage et broyage des mots, musique des lumières et des mouvements, métamorphose des affects en gestes symboliques ; en somme, interpénétration constante et imprévisible de tous les possibles d’un spectacle, cette interpénétration étant sensible, à la lecture, par le nombre et l’importance des indications scéniques.

07/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance. 1944-1959

Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris, lors de la fameuse représentation-lecture du Désir attrapé par la queue de Pablo Picasso. L'ancienne élève du Conservatoire national d'art dramatique, originaire de La Corogne (Galice) et fille d'un ancien président du Conseil de la Seconde République espagnole exilé à Paris en 1936, n'a alors que vingt-deux ans. Parlant parfaitement français, elle a débuté sa carrière d'actrice en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Albert Camus vit alors seul à Paris, la guerre l'ayant éloigné depuis deux ans de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au jeu, au tempérament et à la beauté de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création de sa pièce Le Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement en Normandie, sortant d'une soirée chez leur ami Charles Dullin, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Il ne s'agit là encore que du prélude à une grande histoire amoureuse ; car Maria décide de mettre fin à cette relation qui lui semble sans avenir, au vu de la situation conjugale de son amant. Mais quatre ans exactement après leur première déclaration, le 6 juin 1948, Albert et Maria se retrouvent, par un heureux hasard, sur un boulevard parisien ; leur histoire commune reprend alors, plus passionnée que jamais, et sans interruption jusqu'à la mort accidentelle de l'écrivain, au début de l'année 1960. Durant toutes ces années, Albert et Maria n'ont jamais cessé de s'écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d'activité créatrice (les livres et les conférences, pour l'écrivain ; les tournées avec la Comédie-Française et le TNP pour l'actrice), leur correspondance croisée, demeurée inédite jusqu'à ce jour, révèle quelle fut l'intensité de leur relation intime, s'éprouvant dans le manque et l'absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement. Nous savions que l'oeuvre d'Albert Camus était traversée par la pensée et l'expérience de l'amour, jusqu'aux dossiers préparatoires du Premier Homme. La publication de cette immense correspondance révèle la pierre angulaire de cette constante préoccupation : l'amour, l'inévitable amour. "Quand on a aimé quelqu'un, on l'aime toujours", confiait Maria Casarès bien après la mort d'Albert Camus ; "lorsqu'une fois, on n'a plus été seule, on ne l'est plus jamais".

11/2017

ActuaLitté

Philosophie

Qu'est-il arrivé à la beauté ?

La beauté, comme question et comme valeur, a été au centre de la culture occidentale depuis les Grecs jusqu'à l'aube du XXe siècle, en passant par le christianisme et l'âge classique. Elle occupe également une place centrale dans les civilisations orientales et arabo-musulmanes. Il semble que, depuis un siècle, cette centralité ait été perdue, les arts, qui l'exaltaient, ont joué à cet égard un rôle pionnier en cultivant des valeurs comme celles d'originalité, d'expressivité, d'étrangeté ou d'authenticité, qui peuvent jouer directement contre la beauté. Cet essai, né du constat de la presque totale absence d'une valeur qui fut, pendant plus de deux millénaires, la forme par excellence de l'idéal, commence par l'analyse de l'idée de beauté : comment elle a été conçue, à quelles controverses elle a donné lieu, quels sont ses différents domaines d'application ? Cette première partie, plus philosophique que les deux suivantes, s'achève sur la révolution de la modernité esthétique, qui a contribué à la dévalorisation de la beauté au profit d'autres valeurs. La deuxième partie de l'essai analyse la façon dont le monde, à travers les quatre domaines de réalisation de la beauté (l'art, la nature, la ville et le corps humain), est entré, depuis un siècle, dans un processus d'enlaidissent accéléré. Désormais, en effet, la beauté est à ce point refoulée et détruite qu'il n'est pas excessif de parler d'une véritable détestation à son égard. Même dans les secteurs où la beauté semble aujourd'hui particulièrement valorisée (le corps féminin, avec la mode, le cinéma, les spectacles d'une manière générale), le refoulement est sensible : on demande désormais à une actrice moins d'être belle que d'être excitante. La troisième et dernière partie traite des raisons profondes de cette rage particulière et jamais nommée qui s'en prend à ce qui, pendant longtemps, était par excellence source d'admiration. La sécularisation, c'est-à-dire la profanation du monde (la perte du sacré), l'universalisation de cet affect qu'est l'envie, et où Alexis de Tocqueville voyait le sentiment démocratique par excellence, et enfin la volonté de puissance d'autant plus destructrice qu'elle dispose désormais de moyens technoscientifiques pour s'exercer de manière illimitée sont, selon nous, les facteurs décisifs du refoulement et de la destruction de la beauté. Cet essai, qui contient une dimension historique et sociologique autant que philosophique, a été rédigé avec l'intention d'être lu et compris par le plus grand nombre. La question traitée intéresse en effet tous les gens de bonne volonté, et pas seulement une élite cultivée. Comment, en effet, concevoir sans la beauté un monde véritablement humain, accueillant au plaisir, à la joie et au bonheur ?

03/2019

ActuaLitté

Critique

Jusqu'à ce qu'ils me disent. Lectures 2015-2020

Ce livre est un recueil de notes de lecture publiées entre 2007 et 2020. Elles concernent une trentaine d'oeuvres d'écrivains européens, pour l'essentiel, français, anglais, allemand, suisse et russe (d'Emily Brontë à Muriel Pic). Si Shoshana Rappaport y évoque bien certaines affinités électives (Woolf, Plath, Tchekhov), l'absence de Marina Tsvétaïeva, qu'elle avait évoquée fraternellement dans un précédent volume, suffit à faire comprendre que ce recueil ne prétend en aucune façon à dresser un panorama exhaustif de ses goûts en littérature. En revanche, d'une lecture à l'autre - de la redécouverte enthousiaste des vers du Kamasutra au plaisir de lire les lettres de Beckett, Boussole, de Mathias Enard ou la Chronique des sentiments, d'Alexander Kluge - ce recueil ouvert aux quatre vents des sensations complète le portrait d'une lectrice sensible, au plus haut degré, à la matière émotive du langage. Les notes sont réparties entre quatre chapitres : "Demain, qui sait, nous serons libres" , "Un autre usage du monde" , "Fixer la beauté" , "Tout près des oiseaux" , qui chacun renvoie, plus ou moins, à une dimension du réel : amoureuse, géographique, esthétique, spirituelle. Ce qu'écrit Shoshana Rappaport de l'oeuvre de J. -B. Pontalis révèle peut-être ce qui la retient dans ses lectures, et qu'elle voudrait mettre au jour : "entre le portrait d'un autre et un autoportrait, parler ''davantage à travers soi que de soi''. Au préalable, chercher à saisir l'état intermédiaire, tel entrelacs indistinct, où surgit une parole livrée au monde lorsqu'elle n'est pas entravée". Au fil des notes ("vicissitudes de la lecture, errance") surgissent des interrogations qui lui sont essentielles. Chez Shoshana Rappaport, l'art de la lecture est une autre façon de faire retour sur soi : "Peut-on dire non à sa propre vie ? " , "Une femme peut-elle ou non renouer avec un ancien amant ? " , "Le plaisir s'enseigne-t-il ? " , "Comment parvenir à se ''décentrer'' sans se délester de ce que l'on est, partant de ce que l'on deviendra, rencontre faite ? " , "De quoi (s') est-on éloigné ? De quoi vit-on séparé ? " , "En quoi la lecture dite ''littéraire'' est-elle cathartique ? " A ces questions délicates, qu'on se formule aux heures de souffrance, la lectrice oppose toujours une protestation de vitalité : "Amants soyez inventifs" , conseille-t-elle à son lecteur. Dédié à sa fille, ce livre peut se lire comme une déclaration d'amour à la vie sous toutes ses formes. Reprenant à son compte une notion d'Hélène Merlin-Kajman, l'auteur se propose de "de défendre, non pas un patrimoine littéraire, non pas un corpus prescrit, mais une zone privilégiée, une zone à défendre (ZAD), dans laquelle les échanges peuvent et doivent avoir lieu, espace ouvert, nécessaire, sans lequel il n'y a pas de littérature".

11/2022